Par Anonyme (Anonyme) le mercredi 07 janvier 2004 - 18h05: |
Par Davideden (Davideden) le mercredi 07 janvier 2004 - 17h53: |
Mr. Benzarti,
Je n'ai certainement pas le monopole des messages provocateurs et je ne suis pas responssble des reaction a certains messages revisionistes postes sur ce forum par ceux qui veulent nous nier notre histoire.
Les 2000 Juifs en Tunisie si il y en a vraiment "tellement" me sont important. Ce sont les dizaines de milliers qui n'y sont plus qui sont de part leur nombre plus representatif de cette communauttee decimee.
Quand a ces "2000" et leur choix de rester ou non cela ne represente que peu sur le plan historique puisqu'ils representent eux meme les derniers 2% ou mins.
Par Claudia (Claudia) le mercredi 07 janvier 2004 - 17h57: |
Des responsables israéliens et libyens se seraient rencontrés à Vienne, selon les médias
JERUSALEM (AP) - Des responsables israéliens et libyens se sont rencontrés il y a dix jours à Vienne, en Autriche, un événement rare après des décennies d'hostilité entre les deux pays, ont rapporté mardi les chaînes de télévision israélienne.
Selon deux chaînes israéliennes, Israël TV et Channel Two TV, un haut responsable du ministère israélien des Affaires étrangères, Ron Prosor, a rencontré des responsables libyens le 26 décembre dernier, et ces discussions pourraient mener à une visite prochaine d'une délégation israélienne en Libye.
Le quotidien koweitien "Al-Siyassah" a rapporté mardi que la rencontre de Vienne pourrait conduire à des négociations d'un accord de paix entre Israël et la Libye.
Interrogé au sujet de cette rencontre, le porte-parole du ministère israélien des Affaires étrangères Jonathan Peled a déclaré: "nous ne commentons pas les informations diverses du Koweït ou d'ailleurs".
Il a toutefois précisé que le chef de la diplomatie israélienne Silvan Shalom se trouvait en Europe fin décembre et que Prosor faisait partie de la délégation.
Le chef de l'Etat libyen Moammar Kadhafi a déclaré fin décembre que la Libye allait démanteler immédiatement l'ensemble de ses programmes d'armes de destruction massive. Dans la foulée, Tripoli a signé le protocole additionnel du Traité de non-prolifération nucléaire (TNP), et autorisé l'Agence internationale de l'énergie atomique à effectuer dès la semaine prochaine des inspections impromptues.
A la suite de ces annonces, Jonathan Peled avait déclaré le 21 décembre qu'il n'y avait "aucun conflit, aucune animosité" entre Israël et le peuple libyen. "Nous sommes définitivement prêts à avoir des relations avec toute nation ou pays du monde disposé à reconnaître Israël comme un pays souverain ou libre", avait-il ajouté. AP
Par Mena (Mena) le mercredi 07 janvier 2004 - 17h57: |
Les bougres ! (info # 010701/4) [pamphlet]
Par Ilan Tsadik © Metula News Agency
La gloire de mon père n’est pas uniquement le titre du roman principal de Marcel Pagnol, c’est aussi le titre qui sied le mieux à mon père à moi, pour avoir deviné, à l’avance, les embrouilles politico diplomatiques qui allaient entraver, dès ses débuts, l’enquête technique au sujet du crash du Boeing égyptien. Or les termes employés par Michel Wachenheim, le directeur général de l’aviation civile française, lors d’un terrible coup de gueule, ne ressemblent pas à ceux employés par mon paternel dans son article de lundi Boeing de Flash Airlines : Gare aux conclusions précipitées ! puisqu’ils sont identiques. J’invite ceux qui auraient l’extrême toupet de douter de ce que j’écris, de procéder par eux-mêmes à cette constatation, en pressant [ici].
Wachenheim s'est en effet refusé, lundi soir, à exclure toute hypothèse, notamment criminelle ou terroriste, sur les causes de l'écrasement – Associated Press commettant l’impardonnable lapsus de remplacer écrasement par accident dans sa dépêche - du Boeing de Flash Airlines à Charm el-Cheikh en Egypte.
Lors de la conférence de presse qu’il a donnée au siège de la DGAC à Paris, le directeur de cet organisme a voulu couper court aux digressions des irresponsables politiques, en précisant qu’il n’avait "aucune information concernant les origines de cet accident." Frappant très fort du poing sur la table, comme il convient pour le chef de l’aviation civile dans une semblable pagaille, il a jugé "irresponsable et prématuré de se prononcer en un sens quelconque, en l'absence des enregistreurs de vol."
Wachenheim, interrogé à propos des réactions intempestives des ministres égyptiens quant à l’origine accidentelle du crash, n’a pas hésité à risquer un incident diplomatique en affirmant vouloir "laisser aux autorités égyptiennes la responsabilité de ce qu’elles disent !" Ajoutant "qu’il est toujours prématuré d'avancer des causes sans avoir la moindre information sur ce qui s'est passé dans les quelques secondes, dizaines de secondes, avant l'accident."
Faisant un compte-rendu professionnel de l’état de l’enquête, il a en outre déclaré : "Aujourd'hui, nos enquêteurs qui sont sur place, qui prêtent main forte aux Egyptiens, n'ont pas d'éléments particuliers qui permettent de conclure. Les informations dont nous disposons ne nous permettent pas d'affirmer quoi que ce soit, en tant que techniciens, sur le plan technique."
Du même coup, et avec la même pierre, le directeur de l’aviation civile française remettait vertement à sa place son ministre de tutelle, Gilles de Robien, ministre des transports. Ce dernier avait eu la mauvaise idée d’emboîter le pas aux élucubrations égyptiennes, en affirmant que "la thèse de l’accident était largement privilégiée" et que "rien n’indique qu’il pourrait y avoir une autre cause au crash".
Ilan de mettre amicalement en garde Michel Wachenheim contre le risque de devoir prochainement pointer à l’ANPE, en lui rappelant que sous le régime chiraquien, il était périlleux, pour les techniciens, de s’occuper des choses qui les regardent. Qu’il questionne plutôt les deux inspecteurs de police chargés d’enquêter sur les relations financières très, mais alors très spéciales de sa majesté Jacques Abracadabra, XIXème du nom avec le Premier ministre du protectorat libanais de la Syrie. Dès le lendemain de la décision électorale des Français de mettre un terme à la cohabitation, on les aurait aperçu, en uniforme, en train de régler la circulation sur les carrefours principaux de Saint Pierre et de Miquelon.
A ce stade des disputes, et au vu de ces divergences d’interprétations, on doit déjà relativiser les conclusions à venir de l’enquête des experts français, au large du détroit de Tiran. Dans une ambiance aussi irrespirable, une boîte noire est si vite égarée… Non que nous mettions en doute, ne serait-ce qu’un seul instant, la dévotion à leur tâche des hommes de l’amiral Jacques Mazar (cette remarque n’a strictement rien de cynique). Iceux font une œuvre désagréable, à recueillir des morceaux épars de Français, tout en essayant de ne pas servir d’encas aux requins qui pullulent en Mer Rouge. C’est, au contraire, que nous craignons qu’ils soient trahis par leurs responsables politiques, les conditions de sérénité, indispensables à leur investigation, n’étant certes pas garanties au milieu de ces déclarations contradictoires.
Sur le rocher de Métula, battu aujourd’hui par le vent glacial, la pluie, la grêle et même quelques flocons de neige, nous nous réjouissons de l’arrivée à Charm el-Cheikh de l’équipe d’enquête du constructeur Boeing, que nos experts appelaient de leurs vœux. La multiplicité, la qualité et la diversité des groupes d’investigation représentant la meilleure garantie de connaître, en fin d’enquête, de la vérité.
Michel Wachenheim aurait du se parer de la prudence des médias français. Mais quel office remplissent-ils donc ? C’est que, la quasi-totalité des médias tricolores ont décidé de passer sous silence, purement et simplement, les commentaires de la DGAC à propos de la fiabilité des déclarations du gouvernement égyptien, ainsi que d’omettre de relever les contradictions patentes entre l’opinion de son directeur et celle de son ministre. Il semble que la presse – bien dressée selon le manuel de l’abracadabrantesquement correct – applique d’elle-même les consignes Arafat. Ces consignes qui impliquent l’interdiction de critiquer, dans le cours de l’actualité directe, n’importe quel dirigeant d’un Etat arabe, même si celui-ci commet les pires étourderies.
C’est dans cette optique que l’on peut comprendre, que l’organe de propagande élyséenne-élisez-moi, l’AFP, a recollé le niveau de fiabilité de l’organe officiel de presse de Yasser Arafat, Al Hayyat al Jeddida. Franz Press continuant, en dépit des mises au point de la DGAC, à affirmer, hier encore, que "les autorités françaises comme égyptiennes privilégiaient toujours lundi soir la thèse de l'accident plutôt que celle de l'attentat." Trop bien dressés ? Au point d’évacuer les propos du chef technique de l’aviation civile française au profit des thèses des ministres égyptiens ? Affpi, baadet tikhki franssaoui ?¹
A l’Obs virtuel, on a fait encore plus fort. Difficile de bien observer lorsqu’on est borgne, me direz-vous, avec l’à propos qui caractérise les lecteurs de la Ména. C’est en tous cas l’une des conclusions possibles, lorsqu’au terme d’un article lénifiant, long, quoique très peu informatif, ces guignols de l’info trouvent l’outrecuidance de rapporter les propos du directeur de la DGAC, non sans les avoir préalablement purifiés de leurs commentaires concernant les autorités égyptiennes.
Comment voulez-vous, ma très chère Germaine, que dans cet environnement pestilentiel, les Français sachent qu’en Egypte on entôle les personnes comme Marc-Olivier Fogiel et Laurent Ruquier ? Et qu’en Arabie Saoudite, on leur coupe la tête ? A Paris, que vous soyez juifs, cathos, cathares ou hindouistes, vous devriez commencer à vous méfier. Dans un pays où on connaît les résultats d’une enquête avant même qu’elle n’ait commencé, et où cela n’inquiète pas les journalistes, tout peut effectivement vous arriver.
Vous ne voyez pas Ilan, mes biches (et qu’est-ce que vous manquez !), mais je vous assure qu’en déclinant ce pénultième paragraphe, il ne riait pas du tout.
Note ¹ "Afp, est-ce que vous parlez encore français ?" en arabe quotidien
Par Marco (Marco) le mercredi 07 janvier 2004 - 14h04: |
La vérité c'est que depuis le message de Hayoun, le forum est devenu lourd, on croirait lire les articles du
"MONDE DIPLOMATIQUE" ... Chiant à souhait!
Oublions le et retrouvons le KIF de lire ADDRA tous les jours.
Par Maurice (Maurice) le mercredi 07 janvier 2004 - 13h33: |
pour repondre,à WNESS: la douda une excellente etude genetique a été faite à Paris par un geneticien dont je peux retrouver le nom Son etude genetique a montrer des similitudes genetiques entre les differentes communaurés juives et entre ces communautes et les chretiens et musulmans du moyens orient NE DESESPERONS PAS DE NOUS RETROUVER pour un moyen orient qui va eliminer ses angoisses sa barbarie qui poussent sur ses difficultes à resoudre son progres et il se fachise comme ont fait les marxistes et les nationaux socialistes qui avaient faim ESPERONS CAR DES JUIFS ET DES MUSULMANS COMMENCEnt A VOIR QUE LE CHEMIN ACTUEL EST UNE ERREUR
Par Benzarti (Benzarti) le mercredi 07 janvier 2004 - 11h55: |
c'est Davideden qui donne une mauvaise image des relations entre les tunisiens musulmans et les tunisiens israelites.en le lisant on a al'impression qu'ils etaient des victimes martyrisées par leur confreres msuulmans et le gouvernement tunisien,que les 2000 juifs de tunisie devraient quittEcet etat non democratique(qu'il répète sans cesse)pour israel ou la france.mais c'est son droit c'est la libertEd'expression qu'on a ici et pas en tunisie(ha ha ha)hein Davideden?!
Par Henri (Henri) le mercredi 07 janvier 2004 - 10h03: |
Cher Slim,
Ces qq mots que rapporte souvent Emile sont simples et clairs,et resument notre foi en D....
J'ai toujours du plaisir a te lire, car Harrissa est un site qui au depart avait comme but cette ambiance de la "Siassa".
Avec la "Siassa" on peut construire un monde ou il fait bon vivre.
Tous les conflits peuvent se resoudrent avec du respect et de la "Siassa", la violence n'a jamais ammene la paix.
Essayons donc de garder cet esprit "cool" cher au tunisiens.
Chalom et brahka.
Par Davideden (Davideden) le mercredi 07 janvier 2004 - 08h18: |
Ok Wness vous avez raison et j'ai tort. La Tunisie est un pays non raciste, les Juifs ont toujours ete traites comme les egaux des Arabes,. Les Juifs sont partis de leur plein gre preferant donner leur biens, leur terres etc a des amis Arabes ou les vendant pour une fraction de leur valeur simplement pour remercier leurs amis Arabes pour toute leure aide chaleureuse.
La Tunisie est le modele de la protection des minorites, j'adore le president Ben Ali etc etc etc
Par Email (Email) le mercredi 07 janvier 2004 - 08h31: |
ALTALENA
VOTRE JOURNAL
Dans quelques semaines va paraître le N°1 d'Altalena, nouvelle revue authentiquement sioniste, dirigée par David T. Reinharc, rédacteur en chef, responsable de la section culturelle et universitaire du Tagar, avec comme intervenants des personnalités et intellectuels de haut niveau (Michel Gurfinkiel, André Darmon, Michael Bar-Zvi, Alexandre Del Valle, Daniel Sibony, Jacques Tarnero, Clément Weill-Raynal, Me William Goldnadel, Menahem Gourary, Me Arno Klarsfeld ...)
Parce que vous avez besoin, pour faire obstacle au vent mauvais qui souffle sur la communauté, de réponses et d'arguments, ne ratez pas ce numéro, disponible dans les lieux communautaires.
PS 1 : Si vous êtes attachés à Israël et au judaïsme, nous avons besoin de collaborateurs bénévoles : journalistes, secrétaire de rédaction, responsables de la distribution, commerciaux, photographes, maquettistes, informaticiens, juristes...
N'hésitez pas à vous faire connaître auprès du mouvement si vous êtes intéressés ou directement auprès de notre rédacteur en chef David T. Reinharc.
(david.reinharc@noos.fr)
PS 2 : Nous précisons que tous les intellectuels ayant accepté de collaborer à ce numéro exceptionnel ne partagent pas nécessairement la ligne politique du Bétar.
BETAR DE FRANCE - 59, bd de Strasbourg - 75010 Paris - Tél. : 01 45 23 14 89
Site : www.betarfrance.org - Email : betar@free.fr
Par Slim (Slim) le mercredi 07 janvier 2004 - 04h44: |
Chai ma idoum, ma dayem Kan Rabbi
Cette expression est d'une telle complexite malgre les mots simples q'une utilise et une traduction literale en Francais ne lui ferait jamais justice.
Notre cher ami Emile et notre chere amie Annie Boukris (Allah Yirhamha, une sainte qu'elle repose en paix), me repetent/repetaient toujours cette expression. Et qu'est-ce qu'ils ont raison.
Le depart soudain d'Annie donne a cette expression une plus grande signification. Elle est partie, et ce qu'elle m'a laisse en heritage ne s'achete pas en argent. Son sense de justice/justesse et sa personalite candide (jamais une arriere pensee, jamais une haine, jamais une amertume) est une inspiration qui me nourrit tous les jours. Vous pouvez lire ses commentaires personnels a propos de l'amitie Judeo-Arabe, a propos d'un ami arabe de son pere qui a a protege et cache les Boukris pendant l'occupation Allemande. Vous pouvez aussi lire ses histoire a propos de l'aide qu'elle a porte a l'etat d'Israel pendant la guerre de 67, etc. Croyez-vous que ces histoires sont contradictoires? Bien sur que non. Aimer, aider, et reconnaitre l'aide des autres n'a jamais fait de mal a personne. Bien entendu, Annie voulait partager son experience personnelle, pas celle des autres. Aucun d'entre nous n'a le droit ni la veritable possibilite de generaliser en utulisant sa propre experience ou celle de sa famille. Ceci est valable concernant les histoires personnelles des spoliations, des amities, des guerres, et de paix. Nos experiences personelles ne sont que ca, et rien d'autre.
Accepter qu'il y a eu des familles musulmanes en Tunisie qui ont proteges des amis juifs pendant l'occupation ne diminue en rien le mal qui a ete fait avant, pendant, ou apres la guerre a d'autres familles Juives Tunisiennes. Si l'on demande a une personne de reconnaitre le mal qui a ete fait aux autre et de dire Samahni, il faut aussi, par sense de justice reconnaitre le bien contribue par d'autres personnes aussi. Sinon, nous entrons dans une spirale infernale de haine, de retribution, et de non-dialogue qui n'abouti a rien et qui ferme clairement les portes du dialogue.
Comme le dit Emile, Harissa est, entre autre, un depot, ou encore mieux une librairie qui inclus toutes les experiences tres riches et diversent qui constituent ensemble l'hisotire Judeo-Tunisienne, et donc aussi l'Histoire de la Tunisie.
Par Citron (Citron) le mercredi 07 janvier 2004 - 02h55: |
mr cohen
Ce décret était applicable pour toutes les religions ou ethnies, les arabes aussi étaient compris dans celui-ci, mais il y avait très peu de patrons arabes à l’époque".
Victor Cohen.
copyright/extrait choisi pour HARISSA.
mais les propriaitaires terriens étaient en majorité arabes et on refusé de se soumettre a la politique bensalah-qui il faut préciser la durée relativement courte- ce qui a mené a des affrontements mertrier entre la police et les agriculteurs notamment dans la région du sahel, les villagois ont été "aidé" a parir ce qui explique en partie que chaque famille de cette région a au moins plusieurs menbres de leurs familles a létranger, et si tu passe en été dans ces villages et si tu vois les plaques des voitures on dirait que c nice ou ailleur
Par Emile_Tubiana (Emile_Tubiana) le mercredi 07 janvier 2004 - 04h51: |
Mon cher Bekhor, comme ton nom le dit Victor (Victorieux et Bekhor "le choisi" et "le premier").
Voilà pourquoi j'ai trouvé necessaire de faire un plaidoyer au sujet de David Hayoun à ce que le dialogue reste ouvert. Les vérités pourquoi les Juifs ont quitté la Tunisie ont commencé à sortir. Bravo, l'argument que tu donnes est excellent, certes le gouvernement tunisien n'a pas directement chassé les Juifs mais ces expériences enfantines ont créé des mauvaises conditions et ont même obligé les Juifs et autres à quitter le pays. En fait le responsable n'est pas que Ben Salah mais tout le gouvernement tunisien d'avoir privé les Juifs de leur bases d'existence (Fonds de commerce, entreprises, fabriques etc..de leurs biens et des frais déplacement, des frais de leurs réhabilitation et de leur souffrance). Du reste le Colonel Qaddafi vient justement de reconnaître que son pays doit dédommager ses anciens citoyens. Le tour de la Tunisie viendra aussi mais il faudrait beaucoup de temps à la Tunisie pour ramasser les fonds nécessaires pour proprement nettoyer le passé, car la Tunisie n'est pas aussi riche que la Libye. Encore une fois, Bravo Bekhor! et merci a Hayoun d'avoir provoqué le sujet.
Par Emile_Tubiana (Emile_Tubiana) le mercredi 07 janvier 2004 - 03h35: |
Au sujet de Monsieur David Hayoun,
Je ne comprends pas pourquoi plusieurs harissiens s'attaquent à lui, alors qu'il dit qu'il est nouveau venu. Il avait trouvé que notre site ne représentait pas les choses telles que la vérité l'oblige ou telles que lui les voyait. Ce n'est pas la première fois que quelqu'un ne partage pas notre opinion.
Tout d'abord, je me permets au nom d'Harissa de lui dire: "Bienvenue dans notre site, Ahlah Wassahla" et à nous de lui démontrer s'il avait raison ou tort. Après tout chacun à droit à son opinion qu'elle nous plaise ou pas, qu'il soit juif ou musulman. (juif-tunisien ou tunisien-juif)
A mon avis, si nous fermons la porte à tous nos visteurs juifs ou musulmans parce qu'il nous déplaisent, alors je ne vois pas de différence entre les bons et les mauvais. Notre peuple a justement survécu en entammant des dialogues pendant des siècles. C'est pourquoi je trouve nécessaire de laisser le dialogue ouvert.
Est-ce que l'histoire des Mille et une nuits nous déplait? Pourtant Chéhérézade à survécu en racontant chaque jour une histoire. Laissons Monsieur Hayoun nous dire les histoires qu'il connaît et ce qu'il pense, pour que nous puissions les ajouter à notre patrimoine judéo-tunisien et laissons aux historiens le rôle de juges. Notre devoir est d'ajouter des témoignages et des commentaires afin que notre héritage devienne l'histoire vivante des Juifs tunisiens.
Quelques mots à Monsieur Hayoun: "Dans la culture tunisienne que nous connaissons depuis des siècles il est d'usage que lorsque l'on rentre chez quelqu'un, on commence par dire d'abord bonjour et puis demander sur la santé des présents et avant de passer à l'attaque il faut analyser ce qui est déja dit, afin de pouvoir tirer des bonnes conclusions".
La porte est maintenant ouverte et à vous de prendre vos mesures. Quant à Ben Ali, même s'il ne plaît pas à vous ou à plusieures personnes il faut apporter les arguments pourquoi il ne peut pas être dans la liste des tunes célèbres. De toute façon soyez tranquille, l'histoire le jugera pour le bon et le mal. Quant à ceux qui disent qu'ils ont été spoliés, personne de nous ne peut savoir la vérité. On dit: "Ma Ihoss Ejamra Oucan Elli Yaafess Aleha" (Ne sent la brûlure que celui qui marche sur la braise pieds nus.) Laissons chacun dire ce qui lui fait mal et ce qui lui fait plaisir. Ces témoignages s'ajouteront aussi à l' héritage des Juifs de Tunisie.
Deux mots a Wnessou El Douda pour qu'il ait de quoi Ma yeftel (ftiler): il n'est plus approprié de dire Tunisien de confession israélite car ce terme n'est pas exact non plus. Le juif est un peuple qui est né d'une croyance qui s'est transformée en une religion, il est en même temps une nation.