Par Albert (Albert) le samedi 10 juin 2006 - 08h55: |
MAD A ...Nantes...!
Par Mena (Mena) le samedi 10 juin 2006 - 00h46: |
L’excision, l’Egypte et les islamistes (info # 010906/6) [analyse]
Par Masri Feki © Metula News Agency
Le cheikh Youssef El-Badri : « Nous sommes musulmans. Nous prions, nous jeûnons et nous excisons. »
Du 21 au 23 juin 2003, le Conseil national de la maternité et de l’enfance organisait une conférence au Caire en coopération avec plusieurs ONG égyptiennes et européennes et avec la participation de représentants de l’ONU. C’est à cette occasion que la première dame d’Egypte, Madame Suzanne Moubarak, se basant sur une enquête démographique médico-sociale de 1995, qui avait sondé près de 14’000 femmes égyptiennes mariées, de 14 à 49 ans, avait déclaré que 97% [1] des femmes égyptiennes étaient excisées [2].
Seul aspect positif des choses : le débat devient public sur une pratique qui touche près d’un million de filles égyptiennes – soit 3’600 filles par jour ! – chaque année selon le ministère de la Santé [3]. L'Egypte sert désormais de champ de bataille entre les forces progressistes et réactionnaires sur le sujet de la lutte contre la mutilation génitale féminine (MGF).
En plus de la mutilation qu’elle représente, il importe de ne pas fermer les yeux sur le fait que cette pratique barbare entraîne très souvent un certain nombre de problèmes d’ordre strictement médical :
une hémorragie violente, qui, dans des conditions non hygiéniques, entraîne souvent la mort [4] ;
des douleurs insoutenables qui peuvent perdurer très longtemps, l’opération étant effectuée sans anesthésie sur une zone riche en terminaisons nerveuses ;
des difficultés à uriner, l’urètre étant très souvent endommagé ;
le Tétanos, des septicémies et des inflammations chroniques de la vessie, des reins ainsi que des organes génitaux ;
des douleurs violentes lors des rapports sexuels. La femme est soumise à un nouveau supplice lors de la nuit de noces, lorsque le mari élargit l’orifice étroit en l’incisant.
un accouchement éprouvant, parfois précédé d’une nouvelle incision lorsque la femme est à nouveau infibulée. Souvent, le nouveau né étouffe ou meurt à son passage par cette ouverture mutilée ;
des traumatismes psychologiques et nerveux.
Selon l’Association égyptienne des obstétriciens, l’excision serait à l’origine de 25 % des cas de stérilité. De plus, 35 % des inflammations chroniques chez les femmes et 85 % des problèmes de l’appareil génital féminin seraient le résultat d’erreurs commises par les non-médecins lors de cette amputation.
La position officielle de l’Etat égyptien
En Egypte, après l’annulation, le 24 juin 1997, par un tribunal du Caire, du décret du ministre égyptien de la Santé interdisant l’excision [5], sous les pressions des islamistes, aucune loi ne défend désormais cette pratique. Il est néanmoins prohibé qu’elle soit infligée par d’autres que par des médecins. Un autre décret (n° 415 de 1954) interdit la chirurgie hors des cabinets médicaux et des hôpitaux. Cependant, la loi n’a jamais empêché l’existence de boutiques, connues par tous, où se pratique l’excision.
Quant au Clergé, représenté par la Mosquée Al-Azhar, la plus haute instance de l’islam sunnite dans le monde, et son cheikh, Mohammed Sayyed Al-Tantawi, il justifie son silence par « l’absence de textes religieux faisant autorité en la matière » [6]. Cette attitude est proche de celle du Mufti de la République, Nasr Farid Wassel, pour qui l’excision est avant tout une coutume sociale [7]. Quant au cheikh Youssef Al-Qaradhawi, l’un des dignitaires religieux les plus influents de l’islam sunnite et guide spirituel des Frères musulmans, il laisse le choix aux parents de la jeune fille [8].
Les arguments des défenseurs de l’excision
Il est cependant aventureux d’affirmer que l’excision soit directement liée à l’islam, du moins en Egypte, puisqu’elle est identiquement pratiquée chez les Coptes chrétiens [9]. Pour certains chercheurs, son apparition serait même antérieure au monothéisme. Ceci dit, l’islam n’a jamais interdit cette pratique. Au contraire, des récits attribués à Mahomet dans les « hadiths » (Paroles) l’approuvent explicitement. Aujourd’hui, les islamistes comptent parmi les plus ardents défenseurs de l’excision. Plusieurs arguments, généralement soutenus par la religion musulmane, sont avancés à ce sujet :
L’argument de la pudeur
Un des récits de Mahomet associe cette pratique au plaisir sexuel. S’adressant à une circonciseuse, il lui aurait dit : « Coupe peu et n’exagère pas car cela rend le visage plus rayonnant et c’est meilleur pour l’homme ». Commentant ce récit, l’auteur arabe classique Al-Jahidh écrit :
« La femme au clitoris trouve un plaisir que la circoncise ne trouve pas. Ce plaisir est proportionnel à la quantité amputée (...). Le prophète dit à la circonciseuse: "O Um-Atiyyah, coupe peu et n'exagère pas car cela rend le visage plus rayonnant et c'est meilleur pour l'homme". On dirait que le prophète souhaitait réduire sa concupiscence dans la mesure où cela la rendrait modérée. Car si la concupiscence est anéantie, le plaisir n'a pas lieu, et l'amour entre les conjoints diminue. Or, l'amour entre les conjoints est un frein à la débauche (...).
Le juge Jannab Ibn Al-Khashkhash prétend avoir compté les femmes circoncises dans un seul village, et avoir découvert que les femmes chastes sont circoncises et les débauchées, incirconcises. L'adultère et la recherche des hommes sont plus généralisés chez les femmes [incirconcises] de l'Inde, de Byzance et de Perse, parce qu'elles ont plus de concupiscence envers les hommes. C'est la raison pour laquelle l'Inde a établi des maisons pour les prostituées. On dit que cela n'est dû qu'au fait qu'elles ont un clitoris et un prépuce abondants [10]. »
Ce passage est souvent cité par les juristes classiques et modernes [11]. Selon Ibn-Qayyim Al-Jawziyyah, l’excision modère la concupiscence qui, selon lui, « si elle est exagérée, fait de l’homme un animal ; et si elle est anéantie, fait de lui une chose inanimée. Ainsi, la circoncision modère cette concupiscence. De ce fait, tu trouves les hommes et les femmes incirconcis jamais rassasiés de l’accouplement » [12].
Al-Baji rapporte de Malik qu’il dit : « Celui qui achète une esclave qu’il la circoncise s’il veut l’enfermer. Mais si c’est pour la revendre, il n’est pas tenu de la circoncire » [13]. Ce qui signifie que la femme circoncise sera plus facile à maîtriser à la maison. Aujourd’hui encore, comme l’affirme le juriste palestinien Sami Aldeeb, les hommes, dans certaines cultures, vont jusqu’à préférer les partenaires circoncises aux incirconcises.
Les arguments pseudo-médicaux
Le Dr. Al-Ghawwabi affirme que l’excision consiste à couper le clitoris et les petites lèvres parce que le clitoris « se dresse comme l’organe de l’homme et pousse la femme à se masturber provoquant de nombreuses maladies et l’épaississement des petites lèvres de manière répugnante [14]».
La théorie selon laquelle l’excision préviendrait le SIDA est la dernière trouvaille des défenseurs de cette pratique, une théorie à la mode actuellement dans la presse populaire, voire même dans certains écrits scientifiques.
Certains auteurs islamistes, comme le cheikh Al-Badri, ont tendance à comparer l’excision à la circoncision, en appelant la première pratique « circoncision féminine ». Ceux-là ont généralement tendance à soutenir que l’excision protègerait du SIDA, en invoquant des témoignages d’organismes médicaux européens, ce qui constitue une falsification flagrante, car les rapports publiés en Occident auxquels il est souvent fait référence, ne concernent pas l’excision mais uniquement la circoncision masculine.
Certains islamistes voient dans l’opposition à l’excision un complot « judéo-occidental » visant à répandre la prostitution et le SIDA dans les sociétés musulmanes pour soumettre la « Oumma » (Nation de l’Islam) au monde des infidèles (« Ahl al-Kûfr », sous-entendu : l’Occident). Ainsi, l’islamiste Ahmed Abd El-Rahman écrivait le 7 juin 2003 dans le journal égyptien Al-Haqiqa [15] : « l’absence d’excision ouvre la porte à la dépravation et à la prostitution, comme en Occident, où l’on ignore cette nécessité humaine normale. Voulons-nous ressembler aux Occidentaux ? (…) Ils veulent détruire la société musulmane. ».
Actuellement, les opposants égyptiens à l’excision, avec, à leur tête, l’écrivain féministe Nawal Al-Saadawi (opposante au régime), elle-même circoncise, accuse l’Etat de ne rien faire pour empêcher la pratique de l’excision en Egypte. En tout cas une chose est claire : en absence de légitimité, d’assise populaire, le régime de Hosni Moubarak ne prendra pas le risque de se confronter aux islamistes pour tenter de mettre un terme à cette mutilation.
Notes :
[1] Le pourcentage de femmes égyptiennes excisées, très difficile à vérifier, est estimé à 91,8 % selon l’Association du planning familial du Caire.
[2] La mutilation génitale féminine peut prendre des formes différentes : l’ablation partielle ou totale du clitoris (clitoridectomie), l’ablation du clitoris tout entier et la coupe des petites lèvres (excision), ou, dans sa forme la plus extrême, l’ablation de tous les organes génitaux et la suture des deux côtés de la vulve, laissant seulement une très petite ouverture vaginale (infibulation).
[3] 85 % sont faites par des matrones et par des « barbiers chirurgiens ».
[4] 1’300 jeunes filles décèdent chaque année avant l’âge de dix ans à la suite d’une excision pratiquée hors de l’hôpital.
[5] Une interdiction qui avait été instituée en juillet 1996 par le ministre de la Santé de l’époque, M. Ismail Sallam.
[6] Roz Al-Youssef (Egypte), le 28 juin 2003.
[7] Cité par M. El-Shinawi, “L’excision : entre loi religieuse et médecine”, Ed. Dar Al-Kalam, p. 44.
[8] Youssef Al-Qaradhawi, “Fatwas modernes”, Al-Maktab, Beyrouth.
[9] Même si l’Eglise copte ne s’est jamais exprimée sur ce sujet.
[10] Al-Jahidh, vol. 7, p. 27-29.
[11] Voir notamment Al-Nazawi, vol. 1, p. 40>; Ibn-Taymiyyah : Fiqh al-taharah, p. 69 ; Ibn-Taymiyyah : Fatawi al nisa, p. 17.
[12] Ibn-Qayyim Al-Jawziyyah : Tuhfat al-mawdud, cité par le juriste palestinien Sami Aldeeb dans “Khitan”.
[13] Al-Baji, vol. 7, p. 232.
[14] Al-Ghawwabi, p. 62. Voir aussi Ammar, p. 47 ; Al-Jamal : Nihayat al-bayan, p. 52.
[15] Cité par B. Chernitsky pour MEMRI, “La controverse sur l’excision en Egypte”, No. 152, 12/11/2003.
Par Email (Email) le samedi 10 juin 2006 - 00h04: |
Bonjour,
Je découvre le site "Harissa.com". Etant native de Tunis ,j'aimerais trouver des renseignements sur un de mes ancêtres Raphaël Lahmi né en Tunisie le12/09/1854 et décedé à Tunis le 1/01/1932.Quelles archives peut-on consulter depuis la France? Je n'ai aucun autre renseignement sur mon aiëul.
Merci de vouloir bien me répondre
Mad
Par Email (Email) le samedi 10 juin 2006 - 00h01: |
Le Centre Simon Wiesenthal au Ministre français de l'Intérieur : " Cessez
l'abus porté à la réputation de l'Islam en France. Bannissez la haine de la
Rencontre Annuelle des Musulmans de France "
Paris, le 8 juin 2006
Le programme de la " 23ème Rencontre Annuelle des Musulmans de France " (
Le Bourget 5-8 mai) prévoyait comme un des thèmes principaux :
"Pour un vivre ensemble: respect, dialogue, solidarité... Les religions en
France et leur accueil): Protestants, Juifs, Bouddhistes... "
Dans une lettre adressée au Ministre français de l'Intérieur Nicolas
Sarkozy, M. Shimon Samuels, Directeur des relations internationales du
Centre Simon Wiesenthal, a montré la déformation de l'objectif annoncé.
M. Samuels a attiré l'attention sur le manuel distribué gracieusement par
l'organisateur de cette réunion, l'Union des organisations islamiques de
France (UOIF), (éditeur L'Information citoyenne-l'Archipel, Paris 2006)
qui, en page 25 "souligne l'importance de trouver les moyens de faciliter
la
cohabitation entre Juifs et Musulmans, et d'abord en se mettant 'd'accord
sur l'idée de ne pas importer le conflit israélo-palestinien'".
La lettre adressée au ministre de l'Intérieur soulignait que le choix de
Tayssir Tamimi comme un des principaux orateurs a probablement violé ce
principe d'entente entre les religions. " Depuis 2003, il préside la Cour
Suprême de la Charia palestinienne et est à la tête du Comité palestinien
concernant le dialogue interreligieux - fonctions prestigieuses occupées
bien avant les élections de l'actuel gouvernement du Hamas ".
Samuels a poursuivi : " Pourtant, juste avant son arrivée à Paris, Tamimi,
selon le Palestine Media Watch (www.pmw.org.il), aurait publié sur son site
Internet (http://www.kudah.gov.ps/news.asp?tbl=news&id=268) que
l'Ambassade Chrétienne Internationale a "adopté Satan comme Dieu ", qu'elle
"comporte le plus grand danger pour la vérité, la justice et la paix dans
le monde" et qu'elle "inspire, derrière la politique britannique et
américaine en Palestine, Irak, Afghanistan et autre pays arabes ou
musulmans, la Croisade qui a déterminé, par la falsification, la
supercherie et le mensonge, la politique mondiale menée par le Sionisme
dans ses deux branches, la juive et la chrétienne."
La lettre susvisée a déploré que " cette introduction officielle, assez peu
dans l'esprit de la devise de cette Rencontre 'Pour un vivre ensemble:
respect, dialogue, solidarité' ait planté le décor pour la vente ouverte de
textes antisémites ".
Le Centre Simon Wiesenthal a acheté dans divers stands les ouvrages
suivants en français et en arabe :
- " LA CONSPIRATION: APERCUS DU COMPLOT JUIF ET INTERNATIONAL CONTRE LE
PEUPLE PALESTINIEN" par Zaghloul Al-Najar, Marefah Press, Beyrouth 2005.
Ces 280 pages venimeuses, en français, s'ouvrent par: "Cette conspiration a
débuté par un mensonge malicieux… inventé par les Juifs contre Dieu en
prétendant qu'il a promis à Abraham et à ses descendants la possession de
la terre de Palestine jusqu'au jour du Jugement ".
Dès lors, l'auteur rend les Juifs responsables de chaque démon que le monde
a connu et jusqu'à son sommet, celui du 11 Septembre et la transformation
d'Ossama bin Laden en bouc émissaire.
- "LA MOSQUEE SAINTE AL-AQSA", (sans indication d'éditeur) sous le titre "
Histoire et Evénements graves " déclare page 15:
"16/8/1929, Soulèvement Al-Bourak : Les Palestiniens se soulèvent contre
les Juifs qui ont tenté de s'emparer du mur Al-Bourak" [Référence au 'Mur
occidental' dit des Lamentations, site le plus sacré du Judaïsme].
"16/7/1948, L'aviation israélienne largue une soixantaine de bombes sur
Al-Haram et occasionne de nombreux dégâts aux deux mosquées."
[Il n'y a pas eu d'action aérienne israélienne à Jérusalem en 1948 et
jamais de tels dommages n'ont été occasionnés au Al Haram, ou " mont du
Temple ".]
"21/8/1969 Un extrémiste juif met le feu à la mosquée Al-Aqsa et provoque
un incendie qui ravagea près du tiers de la Sainte Mosquée (1500 m2) y
compris la chaire de Salaheddine (Saladin).
[L'incendiaire était en fait un Chrétien australien fou qui voulait
précipiter le combat du Jugement dernier ; les autorités israéliennes ont
immédiatement réparé tous les dommages.]
Cette publication (en français) a pour but, avant tout, de tromper une
nouvelle génération en créant un amalgame entre ces falsifications de
l'histoire et l'"Intifada Al-Aqsa" contemporaine.
- "LES MYTHES FONDATEURS DE LA POLITIQUE ISRAELIENNE" par Roger Garaudy, Al
Fihrist, Beyrouth 1996.
Ce manifeste révisionniste (en français) sur "Les mythes des Six millions
et de la Justice de Nuremberg " que propage un négationniste déjà condamné,
a été interdit en France au titre de la loi Gayssot de 1990.
- "LE JUIF INTERNATIONAL - version intégrale " (en arabe, 2 vol. édition
Adel Almoalem - Le Caire).
Ce texte notoire antisémite, qui fut retiré plus tard par son auteur Henry
Ford, le fondateur de Ford Motors, adapte la calomnie de 1920 accusant les
Juifs de dominer les Etats-Unis à la présence contemporaine juive sur
Jérusalem.
- "SIONISME ET NAZISME - La fin de l'Histoire" (en arabe par Abd Al Wahab
Al Masiri,Dar Shorouk, Le Caire).
Les Sionistes y sont présentés comme des collaborateurs nazis et
l'Holocauste, dès lors, est mise en doute.
- "BIOGRAPHIE DE AHMED YASSIN - UNE LEGENDE DE RESISTANCE ET DE DEFI" (en
arabe, par Massaad Khayri et Bahaa el Din Ibrahim, Wahba, Egypte).
Il s'agit d'une glorification du terrorisme du Hamas comme obligation
islamique fondamentale du Jihad.
Le Centre Simon Wiesenthal a averti le Ministre que " ces publications
distribuées au Bourget, peuvent inciter à la haine et la violence contre
les Juifs et les Chrétiens et concourir au recrutement de volontaires dont
les causes sont liées au terrorisme ", ajoutant qu'il lui propose en pièce
jointe " les photos des exemplaires d'ouvrages cités ; les originaux ainsi
que les bons d'achat sont à disposition ".
Faisant suite à des ventes similaires lors de la 22ème Rencontre annuelle
en 2005, le Centre prie le Ministre d'Etat de demander une enquête sur cet
abus porté une fois de plus à la renommée de l'Islam en France et de
veiller à ce que la 24ème Rencontre de l'an prochain ne soit pas porteuse
de haine et d'intolérance.
M. Samuels a conclu : " Dans le cadre de notre surveillance du programme
sur la haine et des ouvrages imprimés ou en ligne, nous demandons à la
Foire du Livre de Francfort d'interdire ces éditeurs dont les ouvrages
étaient répandus au Bourget. Nous espérons que ces éditeurs seront aussi
interdits en France en vertu de la législation française et de l'article 13
du Traité d'Amsterdam de l'Union européenne. "
Pour plus d'informations, veuillez contacter M. Shimon Samuels au +33 6 09 77 01 58.
Richard Odier
Secrétaire Général du Centre Simon Wiesenthal - Europe
CSW
64 ave Marceau
75008 Paris
France
Fax: 01.47.20.84.01
Par Albert (Albert) le vendredi 09 juin 2006 - 22h49: |
De la part de BRAHAM en Panne..
Alla leï yeq'tal eq yââda...
Par Braham (Braham) le vendredi 09 juin 2006 - 22h11: |
SHABBAT SHALOM
Mon ordinateur est en panne et avec lui tous mes albums, les fleurs d'aujourd'hui inclues. alors
:-)----S H A B B A T - S H A L O M----(-:
Par Breitou (Breitou) le vendredi 09 juin 2006 - 21h24: |
'...Le mari est le Roi Absolu ... si sa femme le couronne - Rabbanite Amar Rivka ...!
Et si par hasard, elle ne le couronnait pas, elle aura un époux DE CHU....!
Par A_Soued (A_Soued) le vendredi 09 juin 2006 - 21h22: |
TEXTE PREMONITOIRE
Le réformateur jordanien Dr Shaker Al-Nabulsi: les récentes attaques d'islamistes contre les Arabes progressistes sont un signe de détresse et de défaite imminente
[Ces menaces de mort] révèlent la faillite du fondamentalisme terroriste
Memri 1163
Dans un article affiché sur les sites réformateurs www.metransparent.com et www.elaph.com, l'écrivain réformateur Dr Shaker Al-Nabulsi prédit la victoire des réformateurs arabes contre les islamistes. Al-Nabulsi estime que les récentes attaques des "mouvements terroristes fondamentalistes" contre les réformateurs révèlent la détresse des islamistes et leur défaite imminente, appuyant ses affirmations sur des exemples précis. (1) Voici les principaux points de son article:
Concernant les menaces de mort reçues par les réformateurs, Al-Nabulsi dit: "[Ces menaces] révèlent la faillite du fondamentalisme terroriste, [incapable] de répondre à des arguments par des arguments (…) ou à un mot par à mot, mais qui réagit aux mots par l'épée (…) et à la vie par la mort."
Al-Nabulsi évoque les cassettes audio récemment diffusées par quatre grands leaders d'Al-Qaïda: Abu Moussab Al-Zarkaoui, Ayman Al-Zawahiri, Mohammed Al-Qahtani et Oussama Ben Laden. Au sujet de l'enregistrement d'Al-Zarkaoui, il dit : "Hier, Al-Zarkaoui est sorti de sa cachette, tel un Rambo américain (…), menaçant de mort les chiites, les Kurdes (laïques) et les sunnites (apostats) (…) Cela prouve que ce qui reste de l'armée religieuse fondamentaliste terroriste est en voie d'extinction et que sa défaite ne saurait tarder. Al-Zarkaoui aurait-il eu besoin d'afficher ses gros muscles sur les chaînes satellite, tel un bandit de grands chemins, si la victoire était à sa portée ? (…) Où était-il ces trois dernières années ? (…)"
Les forces de l'oppression et de l'obscurité reculent un peu plus chaque jour, tandis que les forces de la lumière et de la clairvoyance progressent
Les déclarations d'Ayman Al-Zawahiri prédisant l'effondrement immédiat du nouveau gouvernement irakien sont, selon Al-Nabulsi, "les derniers soupirs et gémissements d'Al-Zawahiri, qui voit sa défaite approcher à l'horizon comme le brûlant soleil d'août (…)
Mohammed Al-Qahtani (2) appelle les terroristes de longue date ('terroristes de réserve') à rejoindre les forces terroristes régulières afin de repousser les Américains hors d'Afghanistan." Al-Nabulsi interroge: "Quand les pays font-ils appel aux (soldats de) réserve, (…) si ce n'est à l'approche d'une éventuelle défaite?"
La menace explicite de Ben Laden, dans son dernier enregistrement, d'assassiner les libres penseurs et les laïques du monde arabe, est une preuve supplémentaire que "les forces de l'oppression et de l'obscurité reculent un peu plus chaque jour, tandis que les forces de la lumière progressent de jour en jour, même si ce n'est que doucement."
[1] http://www.elaph.com/ElaphWeb/ElaphWriter/2006/5/145292.htm
http://www.metransparent.com/texts/shaker_nabulsi/shaker_nabulsi_great_totem.htm, May 1, 2006.
[2] Muhammad Al-Qahtani, également connu sous le nom d'Abou Nasser Al-Qahtani, s'est échappé d'une prison irakienne en Afghanistan en juillet 2005.
Par Kimounette (Kimounette) le vendredi 09 juin 2006 - 16h05: |
Je félicite Maguy SOLOMON, pour son livre :
LE NAZI JUIF (Le poids du Passé).
Dès la lecture des premières pages, une vive émotion s'est emparée de moi. Sensible et émouvante, cette histoire m'a remué le trippes.
Un enfant juif, âgé de 4 ans, est trouvé sur le bas côté d'une route par un couple d'allemands au cours de la première guerre mondiale. Elevé dans la pure tradition arienne, dans des écoles militaires, il rejoint le parti d'Hitler et devient un bourreau nazi. Mais lorsqu'il découvre ses véritables origines, le sang de ses pères se met à bouillir dans ses veines et se venge de tous ceux qui ont fait de lui une machine à tuer. Basée sur des faits réels, ce témoignage nous démontre une fois de plus, que bon sang ne saurait mentir. A lire et à relire......
Par Mena (Mena) le vendredi 09 juin 2006 - 09h02: |
Les non-dits du référendum d’Abbas (info # 010806/6) [analyse]
Par Sami El Soudi © Metula News Agency
Samedi, en principe, Mahmoud Abbas devrait officiellement annoncer la tenue d’un référendum populaire basé sur un texte mis au point, dans les prisons israéliennes, par les détenus sécuritaires palestiniens. La question qui sera posée est : "Acceptez-vous ladite charte comme définissant la ligne de conduite fondamentale de l’Autorité Palestinienne (envers Israël)" ?
En cas de victoire du oui et de refus de la part du gouvernement du Hamas d’appliquer la charte telle quelle, M. Abbas convoquera, comme c’est son droit constitutionnel, des élections générales anticipées.
L’actualité de ce référendum pose deux problèmes qu’il convient de distinguer : sa signification et la signification, au premier degré, de sa possible adoption par le peuple, est l’un d’entre eux. L’autre, figure les raisons politiciennes qui ont amené le président de l’Autorité à formuler son projet, au risque de déclencher une guerre civile, qu’il s’est, jusqu’à maintenant, au prix de mille supplices, toujours efforcé d’éviter.
Avant d’aborder la seconde interrogation, il nous faut nous arrêter un instant sur la portée de la première. Un principe y domine toutes les autres considérations : l’énonciation de l’objectif du peuple palestinien d’établir son Etat à côté de celui d’Israël, et en paix avec celui-ci.
Le fait que la charte préconise que la frontière entre ces deux entités soit celle de 1967, qui séparait alors l’Etat hébreu de la monarchie hachémite, est important mais pas prépondérant, tout comme l’article qui définit que nous construirons notre capitale dans la partie Est de Jérusalem. Ces deux provisions, comme celles qui suivent, devront, de toutes façons, faire l’objet d’un référendum ultérieur, qui se tiendrait au moment où le texte d’un accord de paix avec Israël aurait été négocié, et où le président de l’AP aurait besoin de l’aval de nos concitoyens avant de le signer, et de mettre ainsi un terme définitif à notre conflit avec les Juifs.
Il y a fort à parier qu’en face, il se tiendrait une consultation similaire, lors de laquelle le gouvernement de nos adversaires réclamerait l’autorisation du peuple souverain afin qu’il lui confère l’autorisation ad hoc de parapher le même accord éventuel.
Mais tout cela reste de la musique d’avenir, dont les détails, de même que les points attenants au retour "de" réfugiés de 48 ou à la libération de nos prisonniers, seraient âprement discutés lors de négociations.
Il n’en va pas de même pour la question fondamentale : le principe des deux Etats indépendants, vivant côte à côte et en paix, pour deux peuples différents ! Il s’agit du seul point, dans la charte des prisonniers, qui ne serait plus discutable, non sujet à des discussions ultérieures. Une fois que vous avez reconnu à votre voisin le droit fondamental – "en conformité avec les principes internationaux", précise le texte – d’exister, et que vous lui garantissez une surface minimale – celle qui était la sienne avant juin 67 – vous avez fait en sorte que ces fondements, et ceux-ci uniquement, ne soient plus négociables.
C’est exactement ce qu’attendent de l’Autorité Palestinienne les Israéliens, mais surtout, la communauté internationale, afin de nous rétablir dans le cadre de leur fréquentabilité. Si le référendum est accepté par nos électeurs, le blocus infernal auquel nous sommes soumis depuis l’avènement du Hamas tombera, car cette clause inconditionnée et irrévocable de la reconnaissance du droit d’Israël à l’existence à l’intérieur des frontières de 1967, constitue l’exigence de la communauté des nations civilisées pour nous réintégrer dans son giron. Dans le cas, ensuite, où le gouvernement de l’Autorité Palestinienne accepterait de reconnaître les traités signés jusqu’à maintenant avec les Israéliens – cela fait également partie du document des prisonniers – et de les mettre en œuvre, on pourrait retourner au processus fondamental, celui désigné par le nom de Carte Routière. En d’autres termes, l’AP et Israël pourraient se mettre à négocier l’accord final fixant les relations entre elles.
Encore, pour ce faire, serait-il nécessaire que l’AP désarme les organisations terroristes, ce qu’Abbas s’est montré incapable de faire lorsqu’il disposait d’un gouvernement issu de son parti. Sans cela, Olmert ne s’assiéra pas à la table des négociations. Ou pas sérieusement, on passerait encore des années à discuter des préliminaires.
Reste que, cette fois, si le projet de référendum passe – avec ses deux composants : celui que je viens d’expliciter et le détrônement du Hamas –, il me semble que le concert des nations, et parmi celui-ci les grands Etats arabes et le Quartet, s’investira beaucoup plus avant pour faire progresser la situation dans notre région. Le monde se fait actuellement très peur avec l’accession légale et démocratique d’Hanya et de ses fanatiques à la tête de l’AP. Leur maintien, ou pire, leur prise du contrôle sécuritaire de l’AP signifieraient la persistance du conflit judéo-arabe pour les décennies à venir, avec sa potentialité détonante, son rôle de modèle exécrable sur les masses arabes et musulmanes et sa virtualité symbolique à justifier l’expansion du terrorisme. Trois menaces dont le monde fera tout pour se passer.
La même crainte a aussi saisi Israël, tant il est clair que la perspective à moyen et long terme d’une mitoyenneté avec un régime, une entité ou un Etat islamique ne peut enchanter aucun gouvernement laïc. Je ne doute pas de ce que la nouvelle coalition au pouvoir à Jérusalem ne demanderait pas mieux que de trouver face à elle une entité palestinienne faisant face à ses responsabilités, même au prix de concessions significatives dans le cadre d’un possible accord de paix.
Avant d’analyser les événements, il faut toutefois commencer par les observer correctement ; ainsi, de noter que la charte des prisonniers a été élaborée par des détenus palestiniens dans divers pénitenciers israéliens. La réalisation de ce document a demandé de nombreuses rencontres entre prisonniers logeant dans des établissements séparés géographiquement les uns des autres. A notre tour d’en déduire que, si les Israéliens n’avaient pas été intéressés par la proclamation de cette charte, ils n’auraient pas aménagé les conditions, compliquées, qui furent indispensables à sa négociation. De plus, et ne nous leurrons pas, l’article de ce protocole impliquant la remise en liberté des prisonniers n’a rien d’une litote : la plupart de ceux qui l’ont négocié sont condamnés, pour des actes de violence, à des peines de perpétuité multiples, et leur seul espoir de recouvrer un jour la liberté consiste à voir s’établir des relations pacifiques entre leur peuple et celui de leurs geôliers. Ainsi, en plus des raisons d’intérêt national palestinien, il est évident et naturel que ces individus ont également envisagé leur sort personnel.
Ce qui est intéressant, encore, au niveau des signataires de cet accord inter palestinien de derrières les barreaux, concerne le fait qu’ils appartiennent à la quasi-totalité des organisations, partis et mouvances représentés dans notre société. Hamas compris. Nombre d’entre eux étaient des grosses légumes dans ces différents mouvements avant de se faire appréhender. Certains se trouvaient au sommet de l’aile armée desdits mouvements. Cette particularité, l’exemple qu’ils donnent de ce qu’il est possible de s’entendre entre ces courants, alors qu’à l’extérieur, on est au bord de la guerre civile, fait de leur charte un document très fort pour l’instrumentalisation du référendum et de sa nature nécessaire par Abbas. Ajoutez à ceci, l’aura symbolique exploitée durant des années par tous nos dirigeants et tous nos media autour de ces prisonniers, et vous comprendrez pourquoi, avec l’accord qu’ils ont produit, ils représentent le prétexte parfait pour la manœuvre politicienne de notre président.
Car c’est exactement de cela qu’il s’agit, d’une manœuvre politicienne – le référendum – et d’un prétexte commandité – la charte rédigée au bon moment par les détenus –. L’objectif d’Abou Mazen consiste à évincer les islamistes des affaires, un point c’est tout. Le Hamas a été élu, en toute connaissance de cause, par des électeurs qui étaient parfaitement conscients que cette organisation rejetait absolument le concept de reconnaissance du droit d’Israël à exister et qu’elle prônait la guerre jusqu’à l’éradication complète – quoique chimérique – de nos adversaires. Dans le respect de la res democratica, ce référendum n’a ainsi pas de raison d’être, les citoyens s’étant, il y a tout juste quelques mois, déjà indirectement prononcés sur cette interrogation.
Mais le Fatah n’est pas prêt à remettre les clefs du pouvoir sur l’AP aux islamiques. Pas plus que le monde arabe ne peut tolérer cette alternance : le modèle usé par lui jusqu’à la corde de la résistance contre l’ennemi sioniste, afin de justifier ses injustices sociales et ses états d’exception permanents, associé au fait que c’est maintenant les islamiques-islamistes qui conduisent la résistance dans ce modèle quasi sacré de la Palestine, est presque une invitation faite aux masses à destituer les pouvoirs autoritaires et corrompus (comme le Fatah) qui le dominent !
Ce sont les raisons, en plus de celles qui intéressent la communauté internationale et Israël, que j’ai déjà citées, qui les ont tous poussés à adhérer au plan américain d’asphyxie du Hamas. Un plan, soit-il dit en passant, que la Ména fut la première et la seule source médiatique, au lendemain même des élections, à dévoiler et dont l’agenda que nous vous en avions donné est très précisément respecté.
Les hommes ayant besoin de travail et de nourriture, le plan Bush était infaillible. La Palestine d’en bas a faim. De plus, ses édiles laïcs craignent la menace d’Olmert d’un retrait unilatéral de la part des Israéliens, qui les laisserait, à la fois coupés du monde et abandonnés à la loi du Hamas. Ceci fait que le référendum a toutes les chances de passer, tous les sondages d’opinion le donnant gagnant, et qu’aux élections anticipées, le Fatah a toutes les chances de récupérer ce qu’il considère comme étant son bien inaliénable : la conduite de la cause palestinienne.
Sur le terrain, particulièrement à Gaza, Ismaïl Hanya est en proie à la panique. Ce n’est pas qu’il soit question, pour Abbas, d’user de la force contre le Hamas avant la réalisation de son référendum, mais c’est que le déploiement de renforts massifs du Fa’th, avec le concours discret et bienveillant des Israéliens, est destiné à prévenir tout mouvement violent de Hanya visant à en empêcher sa tenue.
Le Hamas a donc le choix, soit d’assister, en spectateur, aux mesures qui vont le dessaisir, démocratiquement, de son pouvoir éphémère, soit de tenter un coup d’Etat préventif qu’il n’a aucune chance de mener à bien. Mohammed Dahlan, le chef de la Sécurité Préventive, et principal obstacle militaire aux projets musclés d’Hanya et de ses amis, n’attend que le feu vert d’Abou Mazen pour leur entrer dans le lard. Surtout après que des miliciens du Hamas, lors d’un acte de pure provocation destiné à faire éclater l’abcès avant la proclamation du référendum, eurent, mardi dernier, tiré trois roquettes antichars sur son centre de commandement. J’ai vu Dahlan depuis, et le moins que je puisse en dire c’est que le bonhomme fulmine et voit rouge.
Tout cela va aboutir au désarmement et à la marginalisation du Hamas, car il existe trop de forces aux intérêts concordants – des détenus sécuritaires du Hamas lui-même et jusqu’au président des Etats-Unis – pour que la succursale palestinienne des Frères Musulmans s’en sorte. Mais c’aurait été tellement plus facile et plus économique, en termes de souffrance et de temps, de réaliser les provisions de la Road Map pendant que le Fatah était aux affaires. Et tellement utile de faire quelque chose contre la corruption omniprésente, qui est le principal facteur à avoir conduit les islamistes, démocratiquement, au pouvoir…