Par Davideden (Davideden) le dimanche 11 juin 2006 - 14h40: |
Pourquoi le gouvernement Francais continue les provocations contre les populations occuppees. Pourquoi ne pas les laisser creer un pays? L'autonomie au moins....
Une patrouille de policiers attaquée au cocktail Molotov à Grigny
Une patrouille de policiers a été attaquée dans la nuit de samedi à dimanche par des jeunes du quartier de la Grande-Borne à Grigny (Essonne) qui ont lancé des cocktails Molotov, a-t-on appris dimanche auprès du syndicat de policiers Alliance.
C'est la première fois que ce type d'engin est utilisée contre des membres des forces de l'ordre en simple patrouille, a souligné cette source, concédant que des cocktails Molotov étaient régulièrement retrouvés dans le quartier lors d'opérations de police.
Samedi, vers 23H00, des jeunes ont lancé quatre ou cinq cocktails Molotov depuis le dernier étage d'une tour du quartier de la Grande-Borne sur des policiers dans un véhicule de patrouille, qui ont réussi à prendre la fuite sans être blessés. Leurs collègues arrivés en renforts ont répliqué par des tirs de gaz lacrymogène et de flashball, a-t-on appris de source policière. Il n'y a toutefois eu aucune interpellation.
D'après le syndicat Alliance, des jeunes avaient déjà été surpris en fin d'après-midi dans le quartier, alors qu'ils entassaient des caillasses. Ils avaient été interpellés, puis relâchés en début de soirée.
La situation a également dégénéré à Evry, dans le quartier des Pyramides, où deux policiers ont été légèrement blessés dimanche vers 01H00, alors qu'ils patrouillaient, selon une source policière. Leur véhicule a été la cible de caillassage et les pare-brises ont éclaté, causant quelques égratignures aux policiers.
Deux jeunes, l'un de 17 ans originaire du quartier, et l'autre âgé de 15 ans et venant de Seine-Saint-Denis, ont été identifiés comme étant deux des auteurs du caillassage. Ils ont été placés en garde à vue au commissariat d'Evry.
Des échauffourées avaient déjà éclaté lundi soir dans le quartier de la Grande-Borne. Trois policiers et deux sapeurs-pompiers avaient été légèrement blessés par des cocktails Molotov et des pierres lancés par une cinquantaine de personnes après un faux appel au secours.
Par Maxiton (Maxiton) le dimanche 11 juin 2006 - 13h55: |
L'artile larmoyant du Monde traitant de la mort de Zarqaoui
http://www.lemonde.fr/web/article/0,1-0,36-781487,0.html
Par Albert (Albert) le dimanche 11 juin 2006 - 11h21: |
'...Pauvre Monde et AFP qui, à force de se flageler, commencent à ressembler à deux vieilles matronnes narcissiques et ésseulèes qui s'éventaillent douloureusement d'un air impur sur leurs sentiers battus...!'
Par Mena (Mena) le dimanche 11 juin 2006 - 10h43: |
Dans l’autre camp, la France (info # 011006/6) [analyse]
Par Stéphane Juffa © Metula News Agency
Il n’est plus question de faire des oh et des ah chaque fois que la France ou ses media adoptent des positions surprenantes. On ne perd sa virginité qu’une seule fois et, à force de remarquer, événement après événement, les mêmes réactions, on a fini par se faire une raison. La France et sa presse ne sont pas ce qu’on croyait ; on cesse donc d’être surpris et on va passer du stade des constatations à celui des conclusions.
Avec l’AFP et le Monde toujours là pour donner le ton d’un parti pris politique et sémiologique qui a, depuis longtemps, débordé le clivage traditionnel gauche-droite ! On l’a à nouveau noté lors de l’annonce du décès d’Ahmad Fadil Al-Khaylayla Nazzal, qui prit le nom d’Abou Moussab Al-Zarkaoui en mémoire de Moussab ibn Oumayr, l’un des compagnons de Mahomet, mort en martyr au septième siècle de l’ère courante.
"La mort d'Al-Zarkaoui, une "bonne nouvelle" qui ne résout rien", c’est ainsi que le quotidien du Boulevard Auguste Blanqui titrait l’annonce de l’élimination de l’artisan décapiteur d’Al-Quaëda. Au Monde, on n’est donc pas sûr que ce soit une bonne nouvelle, au point de l’écrire entre guillemets. De plus, à l’en croire, ainsi que l’ensemble des media tricolores qui dansaient exactement sur la même partition, il aurait fallu que cette élimination d’un archi-assassin fasse cesser le conflit instantanément pour qu’elle se justifie. Etrange attente… Dire qu’on aurait pu écrire la même chose du Débarquement de Normandie, qui n’a pas fait stopper net la Seconde guerre mondiale.
Décidément, nous n’appartenons plus au même camp. Ceux qui nous ressemblent se félicitent simplement que l’un des chefs terroristes les plus sanglants de la planète, l’un des ennemis auto déclarés de notre civilisation, ait été mis hors d’état de nuire. La guerre n’est pas le meilleur moyen de résoudre les problèmes mais le pire ; on la fait lorsqu’on pense qu’il n’existe pas d’autre choix et que l’on a épuisé tous les moyens existants dans le cadre de la politique et de la diplomatie. Ceux qui cherchent une solution miracle dans la guerre ou dans l’une de ses péripéties sont soit des naïfs soit des malhonnêtes.
Sûr que nous ne sommes pas prêts d’oublier que le même establishment parisien, qui vit, semble-t-il, ses derniers mois, avait doté l’ancien autocrate de Bagdad – la cause authentique de tout ce malheur –, d’un réacteur nucléaire capable de produire des bombes atomiques. Sûr que nous remarquons qu’il s’était payé en solde l’âme de la France, la plupart de ses chefs politiques, et son ambassadeur au Conseil de Sécurité et qu’aucun d’eux n’est inquiété par la justice de Marianne. De remords elle n’en ressent pas et de leçons, cette France n’en a pas apprises. Quoi d’étonnant, dans ces conditions, que le même quotidien ait également annoncé : "Zarkaoui a gagné"!, et, au-dessus d’un autre article, "Personne ne prédit une baisse des violences" ?
Maintenant, les nations vraiment civilisées tentent de remédier à ce gâchis, en aidant les Irakiens à se construire une démocratie. Il s’agit, bien évidemment, d’un long processus et d’un pari audacieux, dans l’avènement desquels l’élimination des monstres constitue un passage nécessaire même s’il n’est pas suffisant. C’est cela ou baisser les bras, se résigner à laisser les composantes ethniques et confessionnelles irakiennes s’entre-déchirer. Bien sûr, le choix n’existe que pour ceux qui comptent les points depuis les gradins et qui laissent faire le sale boulot par d’autres, pour ceux qui ont pris l’habitude de bouffer à tous les râteliers…
Et je ne fais pas état d’une composition virtuelle et gratuite sur la soi-disant exception française. Le terrorisme c’est ici, maintenant et partout, ça pue et ça saigne, comme lorsque, sur ces images dont il se vantait en les diffusant, Zarkaoui, le vainqueur du Monde, donc, tranchait la gorge de l’expert en télécommunications Nick Berg, le 7 mai 2004.
Il aurait tout aussi bien pu tailler la gorge, au couteau de boucher, de Georges Malbrunot, de Christian Chesnot et de Florence Aubenas. Sauf les dizaines de millions d’euros que la République française a payés à la mouvance de Zarkaoui, c’était le sort qui les attendait. En dépit de l’antipathie déroulée en France contre l’Amérique et ses alliés, la haine y était quand même. Ceux qui ne comprennent pas cette constante ne saisissent rien de l’opposition frénétique à tout ce qui compose nos valeurs, qui anime ces hommes.
Tout y passe ! L’opinion publique tricolore a également eu droit aux témoignages de proximité auprès de la famille du terroriste, sous la plume d’une certaine Cécile Hennion. Ce qui donne ceci : " Sa mère, à présent décédée, a déclaré qu'il était un petit garçon "tendre et affectueux". Un dessin qu'il lui envoya de prison, alors qu'il était condamné à quinze ans de réclusion, représentant un coeur suspendu à un parachute multicolore descendant sur une île entourée de petits bateaux à voile, laisse songeur. Difficile d'y voir l'expression d'un psychopathe, voire celle d'un adulte. En matière de psychologie, certains ont essayé d'expliquer sa future fascination pour le morbide par la présence d'un cimetière jouxtant le foyer. Le petit Ahmad aurait aimé y errer longuement entre les tombes... Le cimetière existe toujours, ainsi que la modeste maison familiale, qui n'a rien d'un taudis, dans les collines poussiéreuses de Zarka, à 20 kilomètres à l'ouest de la capitale jordanienne, Amman. Explication simpliste. Ce petit cimetière écrasé de soleil aurait du mal à servir de décor, même dans le plus mauvais film d'horreur. (…)".
Quelqu’un a-t-il osé un "écœurant" ? Effectivement, d’après nos préférences et dans notre monde, le journal de Colombani aurait eu meilleur goût, à l’occasion de l’élimination du petit Ahmed, de nous parler des souffrances de la famille de ses victimes, celle de Nick Berg, par exemple. Comment se remet-on de la diffusion planétaire d’un film sur lequel on voit son fils, parfaitement innocent de tout crime, se faire martyriser par des allumés ? Voilà qui aurait été à sa place, non ?
Ras-le-bol de cette France-là ! Dans laquelle les pygmées du journalisme se prennent à répéter "activistes" à chaque ligne afin de bien montrer leur solidarité avec les inconséquences linguistiques antisémites de l’AFP contre la vilaine Ména.
L’un de ceux qui se distinguent lors de ce concert de bravoure, c’est indéniablement Patrick Saint-Paul, dans le Figaro :
"Trois Palestiniens ont par ailleurs été tués dans un autre raid à Beit Lahiya, selon les sources médicales. Un appareil israélien a tiré un missile sur une voiture transportant les trois hommes, membres de la même famille. Ils venaient apparemment de tirer une roquette artisanale sur Israël, pour venger la mort d’un important activiste, Jamal Abou Samhadana, assassiné la veille dans un raid de Tsahal".
Tout d’abord, ce n’était pas une apparence, Patrick, c’était bel et bien un missile. Le 500ème du genre tiré par ces familles (!), depuis le retrait israélien de Gaza, sans autre raison que d’essayer de tuer du Juif, sur la très paisible petite ville de Sdérot et ses environs. Quant à l’appareil que tu cites, il a tiré deux missiles et non un seul, pour anéantir ces terroristes pris sur le fait de leur crime. Le premier, sur l’un des membres de la bande, debout à côté de la voiture, et l’autre, sur le véhicule, lorsqu’il tenta de fuir. Difficile de faire à la fois du reportage et de la propagande, n’est-ce pas ?
Quant à l’activiste-activiste et activiste important, assassiné la veille, Jamal Abou Samhadana, c’était un sacré politicien, tout de même ! Entre autres actes militants, il avait assassiné (c’est dans ces occurrences qu’on peut utiliser ce verbe à bon escient, toi comprendre ?), il y un peu plus de deux ans, trois coopérants américains, venus sélectionner des étudiants palestiniens méritants à Gaza, pour leur accorder des bourses d’études. A ce titre, l’activiste des journalistes shattnériens français était également recherché par les services américains.
Mais cet homme politique de Samhadana (activiste), selon le Figaro, avait surtout mis ses idées en évidence, lorsque, le 2 mai 2004, il avait conduit l’assassinat de la famille Hatuel.
Des colons, certes. Et des Juifs ! Mais tout de même, pour un activiste… Tali Hatuel, la maman-colon, trente-quatre ans, enceinte de huit mois, et ses quatre petites filles-colons, Hila, onze ans, Hadar, neuf ans, Roni, sept ans et le bébé-colon, Meirav, deux ans, qu’avec ses camarades de parti politique, Abou Samhadana a abattues par balles alors qu’elles circulaient en voiture dans la bande de Gaza, près de l’implantation de Gush Katif.
Les hommes… ont d’abord arrosé le véhicule des Hatuel, pour l’immobiliser, en blessant ses occupantes. Puis ils ont exécuté la femme enceinte et toutes ses filles… à bout touchant.
Des hommes, vraiment ? Certes, autant que Patrick Saint-Paul est journaliste ! Il n’y a vraiment que dans des journaux comme le Figaro, et dans l’atmosphère nauséabonde qui prévaut dans la presse parisienne, que l’on peut qualifier d’assassinat l’élimination d’un tel personnage.
Depuis son "exploit militaire" contre les petites filles Hatuel, Jamal Abou Samhadana avait été nommé par le 1er ministre Hanya au poste de chef de la sécurité palestinienne pour la bande de Gaza. C’est à ce titre qu’il était l’organisateur principal de la contrebande d’armes entre l’Egypte et la Bande. De plus, au moment où il a été fauché par le projectile de notre armée de l’air, il préparait, avec dix de ses complices, une agression contre une position de Tsahal.
Certains – ils pullulent dans la presse et l’intelligentsia francilienne – s’escriment à décrire Gaza comme une immense prison à ciel ouvert. C’est leur façon singulière de justifier le tir des 500 missiles, tous dirigés contre des agglomérations civiles, en dépit du fait qu’Israël a abandonné le territoire de Gaza, jusqu’au dernier centimètre de ce qu’il était lors de son rattachement à l’Egypte, avant 1967. Non seulement s’agit-il du premier territoire, dans l’histoire, sur lequel s’exerce pleinement l’autorité d’une entité politique palestinienne, mais de plus, cette prison dispose d’une porte grande ouverte, matérialisée par le poste frontière palestino-égyptien de Rafah. Or, a-t-on déjà vu une prison avec une porte ouverte ? Oui mais ça n’en est alors pas une…
Certes, aussi, Gaza se porterait mieux si elle disposait, en plus, d’un port maritime et d’un aéroport. Mais si c’est pour transformer cette zone en arsenal contre Israël, il apparaîtra évident, à toute personne sensée, qu’il ne revient pas à l’Etat hébreu de participer volontairement aux tentatives des activistes visant à son éradication. La vérité, c’est que dès le lendemain de notre retrait, les organisations palestiniennes ont décuplé leurs efforts afin de faire entrer des armes à Gaza et de les utiliser contre nos villes. Or dans ce processus, il leur appartenait, au contraire, de faire la preuve qu’ils désiraient prendre leur destin en main et commencer à construire leur Etat. Réclamer l’ouverture de ports autonomes supplémentaires à Gaza, dans la situation d’agression imposée par Hanya et ses complices, tout comme appeler Gaza une prison, procèdent de démarches intellectuellement indécentes.
"Nous en appelons à l’Autorité Palestinienne pour qu’elle empêche tous les actes de terrorisme, ce qui inclut le tir de missiles et de roquettes depuis Gaza", a déclaré Sean McCormak, le porte-parole du Département d’Etat américain, faisant suite à la bavure de l’artillerie israélienne sur la plage d'Al-Soudania, au centre de Gaza.
Sept civils ont perdu la vie lorsqu’un obus, destiné à une base terroriste toute proche, s’est abattu parmi les baigneurs.
Les services de M. Douste-Blazy ont, quant à eux, "déploré les bombardements sur la plage de la bande de Gaza, dont le caractère disproportionné", je cite, "a coûté la vie à plusieurs civils et en a blessé un certain nombre d’autres". Reste à définir les critères de la "proportion" dont parle le Quai d’Orsay ! Son communiqué aurait eu quelque poids s’il avait été précédé d’appels sérieux aux responsables des tirs de Qassam pour qu’ils cessent leurs agressions journalières.
Les Affaires Etrangères, mais c’est trop leur demander en matière d’équilibre, pourraient faire la différence entre les tentatives spontanées des organisations palestiniennes de faire le plus possible de morts civils à Sdérot et les représailles israéliennes, destinées à atteindre les responsables de ces attaques, en prenant le plus grand soin d’éviter de blesser des innocents. Entre les deux démarches, le fossé est gigantesque, et il est tout à fait extraordinaire que le Quai parvienne à ne pas le voir !
Quant aux décès des innocents d’Al-Soudania, pour qui connaît la Ména, ils nous désolent et nous anéantissent autant que lorsque des innocents sont atteints de notre côté de la frontière. Il importe cependant de préciser que le degré de bavures zéro n’existant pas – bien que Tsahal soit la force armée du monde à s’en approcher le plus –, et comme il est évidemment exclu que notre armée laisse les habitants des régions limitrophes de Gaza sans protection tant que dureront les tirs de Qassam et de mortiers contre nos compatriotes, des habitants de Gaza risqueront leur vie lors de nos ripostes. Une zone de guerre ne sera jamais un endroit de sécurité. Encore importe-t-il de ne pas se méprendre sur les responsabilités des uns et des autres, de ne pas user de formules postiches aux relents antisémites, ni d’attendre de notre part que nous laissions tuer nos concitoyens. Dès lors que cela sera bien compris, les vaches seront bien gardées.
Au moins !
Par Toufiq (Toufiq) le dimanche 11 juin 2006 - 08h31: |
les gardes du corps de Qaddafi sont des femmes,
c'est un gars de filles.
Par Email (Email) le dimanche 11 juin 2006 - 07h50: |
Extraits d'un discours de Kadhafi à Tombouctou, diffusé le 10 avril 2006 sur Al-Jazeera
http://www.dailymotion.com/Tazda/video/159850
C'est plutôt Gaga-dhafi !
J. Cohen Solal
Par Email (Email) le dimanche 11 juin 2006 - 07h46: |
16 Juin 2006 a 18h30
ESPACE BSA
TABLE RONDE
La place des minorités invisibles dans la République
avec
Patrick Lozès, Président de CAPDIV, co-fondateur du CRAN
Mustapha SAADI, Président de la Coordination des Berbères de France
Paul Kieusseian, Président de Sassoun, association arménienne
Masri FEKI, Président de AFEMO, éditorialiste à la Ména
Jbil KEBIR, Président du Mouvement des Maghrébins Laïcs
Modérateur : Liliane Messika,
Porte-parole de Primo Europe
11 - 15, rue Courat - 75020 - PARIS
M° : Maraîchers ou Porte de Montreuil - Parking à proximité
Par Email (Email) le dimanche 11 juin 2006 - 07h43: |
Bonsoir,
Je vous ecris, car j'ai ressenti des frissons tout le corps a la lecture de la lettre d'amitié entre Paulo et Mourad.
http://www.harissa.com/D_Communautes/Tunisie/lettremourad.htm
Le plus beau c'est que j'ai mon meilleur qui est musulman d'origine Tunisienne et c'est aussi une partie de ma conscience...
J'accompagne sa famille et lui pour le mariage de sa soeur mais je suis deja aller avec toute sa famille pour les vacances et je tiens a vous dire que OUI je suis sur de l'amitie entre juif et arabe et mon Bechir et moi en sont peut-etre une des plus belles preuves aujourd'hui. Nous avons traversé les plus surs epreuves de la vie ensemble...
frederik
A bientot.
ps: le 22 juillet on part "au bled" a menzel bourguiba voir la famille ;-)
Par Email (Email) le dimanche 11 juin 2006 - 07h13: |
Le grand rabbin de France attaque l'Eglise catholique
Feignant de ne pas comprendre le discours de Benoît XVI à Auschwitz, c'est au tour du grand rabbin de France de s'en prendre à l'Eglise catholique toute entière :
"Il y a eu six millions de juifs assassinés parce qu'ils étaient juifs, on se doit de chercher les raisons de cette tragédie. Cela s'est passé au coeur d'une civilisation chrétienne. Il y a toute une responsabilité collective que, très dignement, l'Eglise aurait pu reconnaître".
Cette attaque est injuste, maladroite et ne dessert que celui qui la lance.
Injuste, parce que le nazisme condamné par l'Eglise dès 1937 fut l'oeuvre de personnes qui, justement, ne pouvaient plus se dire catholiques ou même chrétiens.
Maladroite : Pourquoi tant de juifs ou de rabbins, sans doute mieux formés que lui, ne tarissent-ils pas d'éloge sur l'attitude de l'Eglise et de Pie XII durant la seconde guerre mondiale?
Pourquoi omettre les paroles du Pape prononcées à Auschwitz sur la Shoah et le martyr du peuple juif?
Le rabbin Sitruk est géné par le fait que Benoît XVI n'ait pas centré son discours sur le peuple juif, mais sur le peuple polonais et qu'il batte en brêche le principe de la "responsabilité collective du peuple allemand".
Par ailleurs, le grand rabbin de France fait aussi rejaillir le mensonge historique du silence de l'Eglise :
"Quelque part, l'Eglise officielle ne se sent pas à l'aise avec cet épisode, il y a eu un silence coupable. Aujourd'hui, il ne faudrait pas qu'il y ait des paroles accablantes".
Silence coupable? Qui plus que l'Eglise, a condamné avec plus de clarté et de fermeté le nazisme dès 1937? Personne. Il suffit de retourner à ses chères études et de lire cette encyclique "Mit brennender Sorge" écrite spécialement en allemand pour qu'elle soit plus rapidement diffusée en Allemagne. L'Eglise allemande l'a payée dès 1937 avec le début des persécutions de prêtres et les premières déportations à Dachau. Toutes les victimes ont droit au même respect.
Comment le rabbin Sitruk a t-il pu oublier ou ne pas connaître ces mots de Golda Meir, ministre des affaires étrangères d'Israël, de 1958 : "pendant la décennie de terreur nazie, quand notre peuple a subi un martyre terrible, la voix du pape s'est élevée pour condamner les persécuteurs et pour invoquer la pitié envers leurs victimes".
L'Eglise n'a aucune responsabilité dans la Shoah. Chacun le sait.
Pour revenir sur la responsabilité collective, que signifie donc ce concept jamais défini mais diablement accusateur? Rien! Du latin "respondere", répondre, la responsabilité est la capacité à répondre d'un acte, d'une pensée, d'une parole ou d'un fait commis sous son autorité.
Comment une collectivité peut répondre d'un seul de ces faits, alors qu'elle ne peut agir, penser ou parler à l'unisson?
Utiliser l'expression de "responsabilité collective", c'est promouvoir la négation de la valeur individuelle de la personne, la collectivisation des individus, un totalitarisme de masse.
Lahire
Nous ajoutons que Pie XII a reçu le premier la Médaille des Justes, la plus haute et la oremière décoration israêlienne.
Par Viviane (Viviane) le dimanche 11 juin 2006 - 00h29: |
La section francophone de Natanya, 13,rue Macdonald, qui fait face à la nouvelle synagogue gérée par A.M.I.T. en Israël, navigue dans un bain culturel permanent.
Quelques dates imminentes:
Conférence de Denis Aboab sur les diverses destinées des Sépharades depuis l'expulsion d'Espagne, jeudi 15 juin à 10 heures, une excursion dans la région de Beer Sheva, mardi 20 juin départ à 8 heures devant le Kikar , la journée de la Bible le jeudi 29 juin à 10 heureset enfin la Soirée Cabaret, mardi 11 juillet à 20 heures.
Ai-ja oublié de préciser qu'un atelier d'écriture s'est ouvert cette année animé par votre serviteur, que depuis trois années, Nicole Elmaleh, dont l'enthousiasme ne se dément pas, a mis en place une troupe théatrale sous la direction d'Elisabeth Kedem notre metteur en scène qui nous a déniché une quatrième pièce, et que l'on présentera au public en début d'année juive.
Etty, gère un fonds de bibliothèque depuis de nombreuses années qui inclut les dernières parutions israéliennes et françaises.
Pierrette est responsable du comité de lecture qui se réunit dans un brouhaha sympathique mais Ô combien responsable dans sa participation à l'attribution annuelle du Prix W.I.Z.O.
Pour être courts, il ne faut pas oublier les excursions qu'organise Colette qui nous rend, nous francophones, d'avoir un si petit pays et cette immense richesse J'oublie en passant l'atelier de généalogie, les invitations d'auteurs, les conférences-débats et... surtout la fameuse soirée, ce jeudi soir, (tant pis pour les absents), que nous a offert notre Elisabeth avec sa mise en scène de "Musée haut, Musée bas" de Jean-Michel Ribes. Ce n'était pas une pièce de boulevard, ni du style "Comédie Française", c'était tout simplement magnifique. Le boheur que je retiens c'est que la pièce a été jouée par des comédiens tous Juifs ce qui m'a donné la chair de poule. Et c'est comme celà que nous avons vibré pour des acteurs d'origine ashkénazes qui semblaient être sortis tout droit du théâtre juif Kaminsky de Varsovie et d'autres d'origine sépharade qui auraient "crevé" la scène sous la houlette de Gilbert Chicly à Tunis (ya hassra!!!)
Viviane