Archive jusqu'au 27/janvier/2004

Discus: ADRA : LES COMMENTAIRES D'HARISSA: Commentaires 2004: Commentaires de Janvier 2004: Archive jusqu'au 27/janvier/2004
Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Hajkloufette (Hajkloufette) le mardi 27 janvier 2004 - 12h41:

M Dirani , un de ceux qui sont responsables de la detention de Ron Arad , accuse Israel de mauvais traitements pendant son emprisonnement , et reclame a l Etat 6 millions de dommages et interets . Le debat est ouvert au public dans le tribunal du district de Tel Aviv , il a demande de temoigner aujourd hui avant son retour au Liban Jeudi .
Apres avoir jure sur le coran , il a commence a enumerer les differents types de sevices qu il aurait subi au debut de son emprisonnement ... Il reconnait avoir detenu Ron Arad , mais affirme """l avoir traite avec humanite """ Alors qu Israel soutient que c est ce meme Dirani qui aurait vendu Ron Arad aux Iraniens ...
Il decrit son enlevement la veille de la fete du sacrifice il y a 9 ans , ainsi que tous les sevices que lui auraient fait subir les services de renseignements .... Viols , sodomisation , coups , obscurite , empechement de sommeil .... ( excusez moi mais j ai envie de dire qu il ne se plaigne pas ... meme si tout est vrai ... ce dont je doute ... lui au moins est en vie et entier ... et a le voir il n a pas vraiment souffert !!! ) en hebreu on dit """ Ratsakhta ve gam yarachta """ tu as assassine et tu as aussi herite """
Alors que lui rejoindra sa famille , Ron Arad est soit mort dans les pires souffrances , soit encore vivant mais dans quel etat ... alors de quoi se plaint ce dechet , qu il dise merci d avoir ete enleve par Israel car si il avait ete enleve par d autres groupes au Liban ou ailleurs il aurait certainement ete lynche et pas seulement secoue !!!
Alors bon debarras !!!

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Bekhor (Bekhor) le mardi 27 janvier 2004 - 09h14:

Réponse pour madame Nouchi,
YA BENTI.

Bent = Fille.
Benti = Ma fille
Ya = Interprétation d'interpellation.

Ya Benti = (toi) Ma fille.

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Mailroom (Mailroom) le mardi 27 janvier 2004 - 08h28:

Monsieur,

Mon fils, Vincent CURIE, m'a transmis l'article paru sur votre site et découvert par le Dr El Mokhtar Bey.

Il me semble que cette article fort surprenant en soi, présente des similitudes et pourtant des différences avec ma famille.

Mon arrière grand père Pierre Jacques CURIE (1829-1899) est parti de France pour l'Algérie pour construire la ligne de chemins de fer Bône-Guelma.

Il a eu une fille Jeanne qui s'est mariée en Tunisie avec Edmond LECORRE CARPENTIER , fondateur de la DEPECHE TUNISIENNE, et 3 fils Ernest, Pierre (pas le Pierre CURIE) et mon Grand père Paul Frédéric, tous nés en France avant le départ de mon arrière grand père pour l'Algérie .

Mon père et moi même Philippe CURIE, sommes nés en Tunisie ou j'ai fait mes classes au Lycée Carnot.

Veuillez agréer Monsieur l'expression de mes sentiments distingués,

Philippe CURIE

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Mena (Mena) le mardi 27 janvier 2004 - 08h22:

En flagrant délit d’inhumanité et partant, d’échec (info # 012601/4) [analyse]

Par Stéphane Juffa © Metula News Agency



Ce ne sera pas jour de fête, lorsque Yokhanan Tannenbaum ainsi que les dépouilles des trois soldats assassinés par le Hezbollah sur les contreforts du Mont Hermon, atterriront en Israël cette semaine. La raison principale de cette retenue, c’est que, jusqu’à l’annonce faite par les entremetteurs allemands il y a quelques jours, les familles des soldats Benny Avraham, Adi Avitan et Omar Suwad conservaient l’espoir un peu fou de les revoir en vie. Les autorités israéliennes les donnaient pour morts depuis plusieurs mois mais l’incertitude faisait office d’espoir. D’autre part, le public israélien considère que les quelques quatre cents trente-cinq prisonniers arabo-musulmans condamnés pour terrorisme et détenus dans ses prisons, constituent un prix de troc très élevé pour le brigadier général de réserve Tannenbaum. Pour saisir le sentiment des Israéliens, on rappellera que Tannenbaum n’est pas tombé dans les mains de l’ennemi alors qu’il était en service commandé. Cela faisait, au contraire, un temps qu’il fricotait avec le clan mafieux des Obeïd, de la ville arabe-israélienne de Taïbé. Ce véritable gang s’était spécialisé dans différents trafics avec le Hezbollah et avec des membres de l’establishment palestinien. Ces trafics allant de la vente d’informations sensibles à celle de la drogue.



Tannenbaum était donc tombé dans le piège que lui avait tendu le Hezbollah, de sa propre initiative, pensant faire un coup financier, dont il avait urgemment besoin afin de redresser le cours catastrophique de ses affaires. Qu’avait-il à vendre aux pires ennemis de son pays ? C’est en tous cas la première question que lui poseront les enquêteurs de l’armée, juste après qu’ils lui auront permis de retrouver sa famille et de recevoir les soins médicaux dont il a besoin.



Pourtant, en dépit des arrière-pensées pesant sur l’échange de cet officier de réserve, y compris la possibilité que nous soyons en train d’échanger un traître contre des terroristes, une majorité, quoique étriquée, des Israéliens et de leurs ministres soutiennent l’accord conclu avec le Hezbollah. A cet acquiescement, je vois trois raisons majeures et je vous les livre dans un ordre indifférent : Premièrement, du côté des Services de Sécurité Généraux, les célèbres Shaba’’k, on voulait absolument connaître les détails de la transaction que Tannenbaum entendait effectuer avec (chez ?) l’ennemi. On veut également savoir si elle n’a pas eu lieu à moitié, entendant par là, que l’Israélien aurait pu réaliser sa part du deal sans être payé de retour. Bref, chez les chouchous (terme français utilisé en Israël pour définir les membres des services spéciaux), on compte savoir exactement ce que l’ex-brigadier général transformé en businessman borgne a livré aux terroristes des secrets qu’ils connaissait, en étant déjà persuadé que, sous la torture, Tanennbaum a vraisemblablement dit tout ce qu’il savait.



La seconde raison ayant justifié l’échange procède d’une conception fondamentale de Tsahal, qui a, au fil des années et par capillarité, gagné l’ensemble de la société israélienne : On n’abandonne jamais, ni ses blessés, ni ses prisonniers, ni ses morts aux mains de l’ennemi et ce, quel que soit le prix douloureux dont il faille s’acquitter pour pérenniser cet habitude. Suivant cette seconde raison, il fallait rapatrier Tannenbaum et les corps des soldats, car le fait qu’ils étaient détenus par des adversaires fanatiques et barbares était tout simplement insupportable à l’ensemble des sociétés civile et militaire en Israël.



La troisième raison procède de l’existence semi-officielle et partiellement dévoilée de volets à venir dans cet accord contre-nature entre un Etat démocratique et une meute d’islamistes, adorateurs des pilotes-assassins-suicides des Twin Towers de New York. Et ces annexes à l’échange en voie de réalisation concernent le navigateur Ron Arad. Inutile d’expliquer que le sort de ce pilote, éjecté le seize octobre 1986 au-dessus du Liban de son Phantom F-4 en proie à des difficultés techniques, est regardé d’une manière totalement différente par le public israélien de celui de Tannenbaum. Ron Arad est un vrai martyr aux yeux d’Israël, fait prisonnier dans l’exercice de son devoir et détenu depuis dix-sept ans, trois mois et dix jours par des cannibales se prétendant de règles morales supérieures, avec lesquelles ils entendent asservir le monde. Or, l’accord préparé par les intermédiaires allemands prévoit des dispositions relativement au champion des Hébreux ; dans un premier temps, après la réalisation de l’échange en cours, on devrait libérer d’autres prisonniers – notamment Samir Kuntar, un terroriste libanais qui avait assassiné les membres de la famille Haran, en 1979, dans la ville frontalière de Naharya – contre des informations tangibles et vérifiables quant au destin de Ron Arad.



Lors d’une troisième phase, si le navigateur et localisé et qu’il n’a pas été exécuté par ses geôliers durant sa captivité, il sera procédé à un échange encore plus important de terroristes contre le lieutenant-colonel de l’armée de l’air. Cet autre troc impliquera sûrement une quantité importante de prisonniers arabes, parmi les quelques six mille détenus toujours en Israël mais aussi d’autres terroristes enfermés dans divers pays occidentaux. Ainsi, l’Iran a fait savoir aux négociateurs allemands, par exécutants du Hezbollah interposés, que Ron Arad ne serait en aucun cas relâché si les trois terroristes ayant assassiné un dissident iranien en 1992 dans un restaurant de Berlin ne feront pas partie de la transaction. De plus, les Ayatollahs, qui dirigent effectivement le cours des discussions côté musulman (les Iraniens ne sont pas des Arabes), exigent également qu’Israël leur fournisse, dans le cadre des négociations, des informations sur le sort de quatre diplomates iraniens disparus de Beyrouth en 1982, lors de l’assaut de la capitale libanaise par Tsahal. D’après ce que nous en savons, ces diplomates ont probablement été liquidés par le chef chrétien Elie Hobeika, à la faveur du désordre ambiant. De fait, cette hypothèse sera difficile à vérifier, puisque Hobeika a été, à son tour, neutralisé par les Shu'bat al-Mukhabarat al-'Askariyya – les services syriens – en janvier 2002.



Au-delà des dates, des chiffres et de la relation des négociations en cours et de leurs résultats probables, il est important de ne pas perdre le fil des conclusions humaines et pédagogique de cette situation. Pendant qu’à Beyrouth on entre dans une semaine de festivités à l’occasion de la libération des prisonniers arabes, pendant que le Président Emile Lahoud assistera aux manifestations en hôte, dans l’ombre du cheikh Nasrallah, qui est effectivement l’homme le plus important du Liban, pendant qu’à Ramallah on rit jaune ne n’avoir été consulté par personne dans le cadre de ces négociations, à Métula, on procède à des comptes d’une toute autre nature. On y comprend que d’un côté du monde, on va relâcher les corps de trois soldats, kidnappés sur une frontière internationale, alors qu’ils effectuaient une patrouille de routine, ainsi qu’un homme d’affaire égaré, qui se rendait dans un Etat arabe pour y faire du business. De l’autre côté du monde, on va libérer 400 Palestiniens, 23 Libanais ainsi que 12 ressortissants d’autres nationalités et 59 corps de terroristes, qui ont tous participé à une action violente, ayant pour objectif ultime l’assassinat de personnes en vertu uniquement de leur nationalité et de leur origine.



Voilà une statistique assurément significative, au contraire du bilan indicible des morts de l’Intifada, que l’AFP impose à ses abonnés lors de ses dépêches. Voilà de l’information.



Dans le cas de Ron Arad, les choses sont plus significatives encore. Quels pays, quelle caste, quelle religion peuvent-ils justifier l’infliction de dix-sept ans de supplices à un ennemi en uniforme, capturé alors qu’il servait son pays ? Quelle racaille de sous-hommes peut-elle priver un officier du traitement qui lui revient en application des conventions de Genève ? Quel bénéfice a-t-elle pu tirer, cette racaille, en empêchant durant dix-sept ans les visites de la Croix Rouge au lieutenant-colonel Arad et en lui refusant la possibilité de communiquer avec sa famille ?



La réponse qui s’impose à ces questions c’est la haine. La haine gratuite. Matérialisation de l’aveu d’échec le plus indiscutable de certaines idéologies : l’absence d’humanité. C’est l’aveu d’échec le plus indélébile d’une philosophie qui promettait au (à l’homme) musulman qu’il était le seigneur de la terre et que tous les autres hommes étaient ses inférieurs. Mais ce seigneur est si nu, qu’il veut se faire payer, pour relâcher le seul prisonnier de guerre qu’il ait réussi à saisir, de la libération de milliers de soi-disant seigneurs, pris en train de faire ce que les sous-civilisations de toutes les époques ont toujours su faire le mieux : assassiner et détruire.



Cette semaine, pour commencer, on échangerait un homme d’affaire marron, appartenant aux peuples des vassaux de l’islam, contre 435 seigneurs du monde. Nassrallah (et les chefs d’Etats qui le fréquentent), le gouvernement libanais, la Syrie et l’Iran ont-ils vraiment une seule raison valable de se réjouir ?

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Mailroom (Mailroom) le mardi 27 janvier 2004 - 08h21:

pouvez-vous m'aider à traduire l'expression

- ya benti


merci
Sophie NOUCHI née HABIB

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Email (Email) le mardi 27 janvier 2004 - 02h18:

Antisémitisme: la France répond aux accusations israéliennes

PARIS (AP) - En réponse à la publication dimanche en Israël d'un rapport gouvernemental faisant état d'une forte hausse de l'antisémitisme en France, contrairement au reste du monde, le ministère français de l'Intérieur a annoncé lundi que les chiffres de la violence antisémite avaient baissé dans l'Hexagone au cours de l'année 2003.

"Le nombre d'actions recensées est passé de 195 à 125, soit une baisse de 36%", a indiqué le ministère dans un communiqué, ajoutant que "la même évolution est observée en ce qui concerne les menaces, avec une baisse de 37%."

Il précise que sont considérées comme des actions, "les agressions physiques contre les personnes et les destructions de biens telles que les incendies et les atteintes aux sépultures", tandis que "les graffitis, les insultes et les tracts à caractère antisémite" sont comptabilisés au titre des menaces.

Ces statistiques, qui font l'objet d'échanges hebdomadaires entre le ministère et le Conseil représentatif des institutions juives de France (CRIF), font apparaître qu'au cours de l'année 2003, 91 auteurs ou suspects ont été interpellés et déférés à la justice et des condamnations sévères ont été prononcées.

"Le gouvernement français n'en reste pas moins très fortement mobilisé par cette question, et plus particulièrement en ce qui concerne les violences antisémites à l'école et les agressions contre les personnes", souligne le communiqué, qui se veut une réponse aux propos du ministre israélien chargé des relations avec la diaspora, Nathan Chtcharanski. AP

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Pinacolada (Pinacolada) le mardi 27 janvier 2004 - 01h57:

Par Thomas Friedman - New York Times - 18 janvier 2004.


Ne mâchons pas nos mots. La politique américaine actuelle à l'égard du conflit israélo-palestinien est démente.

Qui peut regarder ce qui se passe - les Palestiniens en proie à une folie collective, suicidaire, et les Israéliens, sous une direction complètement à la dérive, construisant plus de colonies afin que des fanatiques juifs puissent vivre au cœur de régions habitées par les Palestiniens- qui peut voir cela et ne pas conclure ce qui suit. A savoir que ces deux nations sont enfermées dans un cercle vicieux extrêmement destructeur qui menace la viabilité à long-terme d'Israël, empoisonne l'image des USA au Moyen-Orient, sape tout espoir d'un Etat palestinien et affaiblit les Arabes modérés et pro-américains. Non, on ne peut tirer aucune autre conclusion. Cependant, l'équipe Bush, appuyée par certains Juifs conservateurs et par des groupes chrétiens militants, croit que la politique correcte est de ne rien faire. Cela, c'est la définition de la démence.

Israël doit sortir de la Cisjordanie et de la Bande de Gaza aussi tôt que possible, et doit évacuer la plupart des colonies. J'ai longtemps défendu cette idée mais, maintenant, c'est une nécessité urgente. Autrement, l'Etat juif est en danger. Idéalement, ce retrait devrait être négocié dans la direction du plan Clinton. Si nécessaire, il faudrait le faire unilatéralement. Le plus tôt sera le mieux et les USA devraient y contraindre.

Pourquoi ? D'abord, parce que le monde arabo-musulman, demeuré si longtemps à l'écart de la mondialisation, de la modernisation et de la libéralisation, réalise que ce temps est terminé. Il n'y a plus assez de pétrole pour absorber ou employer l'énorme croissance démographique que connaît la région. Chacun des pays arabes aura à procéder à des adaptations déchirantes. Israël doit laisser la voie libre et réduire ses points de friction avec le monde musulman alors que celui-ci s'engage sans cette voie instable et parfois humiliante vers le rattrapage.

Deuxièmement, trois tendances dangereuses convergent autour d'Israël. La première : une explosion démographique massive au sein du monde arabe. Ensuite, on a vu la pire violence se développer entre Israéliens et Palestiniens. Enfin, il y a l'explosion du multimédia arabe de Al Jazira à Internet. Cette explosion des médias arabes nourrit l'explosion démographique arabe des images de la violence israélo-palestinienne, radicalisant la population et mettant dans la tête des jeunes arabes et musulmans la notion que la plus grande menace à leur avenir est constituée par le "J.I.A." : Les Juifs, Israël et l'Amérique.

Le retrait d'Israël n'est pas le remède à tout cela. Israël continuera à subir le mépris. Mais s'il se retire sur une frontière internationalement reconnue, il aura l'avantage moralement, il aura une position stratégique et démographique avantageuse pour se protéger. Après le départ d'Israël du Liban, les milices du Hezbollah ont continué à haïr Israël et à harasser la frontière mais elles n'ont jamais tenté de lancer une invasion. Pourquoi ? Le Hezbollah savait qu'il n'aurait aucune légitimité - ni dans le monde, ni au Liban - à violer cette frontière approuvée par l'ONU. Et s'il l'avait tenté, Israël aurait été en mesure d'utiliser tout son poids militaire pour riposter. Démographiquement, si Israël ne renonce pas à la Cisjordanie et à la Bande de Gaza, les Palestiniens seront bientôt plus nombreux que les Juifs et Israël deviendra soit un pays basé sur l'apartheid, soit un Etat non-Juif.

De plus, un retrait israélien privera les pires leaders arabes des prétextes servant à ne pas s'engager dans la voie des réformes, permettra aux meilleurs leaders arabes d'aller de l'avant et donnera aux Palestiniens quelque chose à défendre.

En somme, Israël devrait se retirer des territoires non parce qu'il est faible mais parce qu'il doit rester fort ; non parce qu'Israël a tort mais parce que le Sionisme est une cause juste que l'occupation sape, non parce que les Arabes se mettront à embrasser chaleureusement un Israël plus petit mais parce qu'un Israël plus petit, dans des frontières internationalement reconnues, sera plus bien facile à défendre ; non parce que l'antisémitisme islamique ou européen s'en trouveront éliminés mais parce que celui-ci reculera du fait de la réduction des frictions quotidiennes ; non parce que le retrait serait une réponse à une lubie américaine mais parce que cela renforcerait l'influence américaine dans le monde arabe, aiderait à gagner le combat des idées et, dès lors, assurerait une meilleure protection à Israël .

L'équipe Bush parle à juste titre d'apporter la justice à l'Irak. A bon droit, elle dénonce la folie suicidaire palestinienne. Mais elle ne dit rien quant à l'injustice de la saisie par les Israéliens des terres en Cisjordanie.

En trois semaines, l'équipe Bush a détruit le régime irakien et en trois ans, elle n'a pas persuadé Israël d'abandonner une seule implantation. Penser que l'Amérique peut pratiquer cette sorte d'hypocrisie et gagner la guerre des idées dans le monde arabo-musulman est un fantasme vraiment dangereux.

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Citron (Citron) le lundi 26 janvier 2004 - 22h10:

Bravo Chirac

Le Président français n’a pas cédé à la voix des sirènes des divers responsables des religions existant en France l’incitant à ne pas approuver la loi sur la laïcité qui va être proposée aux Chambres. Il a bien fait et son discours du 17 décembre a rassuré tous ceux qui s’inquiétaient de la levée de boucliers suscitée par l’annonce de cette loi. Même des responsables américains se sont élevés (de quoi se mêlent-ils ?) contre cette loi !

Certes une majorité se dessinait contre le port à l’école du voile islamique (ou hijeb ou khimar), qui n’est que la face émergée de l’iceberg islamiste qui menace la société française, et qui est donc ce qui se perçoit le plus facilement. Mais l’islamisation rampante, invisible, se poursuivait avec les horaires spéciaux pour femme dans les piscines, les supermarchés “halal” ou les habitants non-musulmans du voisinage ne trouvaient plus à acheter de viande de porc(*) ni d’alcool, les élèves d’origine algérienne qui refusaient que leur prof d’histoire fasse ses cours sur la guerre d’Algérie ou la shoah, les filles qui boycottaient les cours d’éducation physique… De leur côté, des élèves juifs refusaient d’aller en classe le samedi.

Si l’on avait laissé continuer dans ce sens, les Français se seraient bientôt retrouvés avec des bus pour chaque sexe, des plages séparées etc, comme au temps où le FIS avait réussi à conquérir certaines municipalités en Algérie ! Il est à noter que c’est suite à douze ans de pouvoir socialiste que tous ces signes de communautarisme ont pu naître et se développer, une certaine gauche étant toujours complexée par sa conduite de la guerre d’Algérie et la crainte d’être taxée de racisme, d’où son laxisme et sa frilosité. D’ailleurs, il a fallu un gouvernement de droite pour prendre à bras le corps plusieurs problèmes qui restaient camouflées (Corse, retraites) et pourrissaient la société française comme un cancer qu’on ne veut pas reconnaître et soigner.

L’idée d’une loi a donc fini par faire son chemin, mais les réactions ne se sont pas fait attendre. D’abord les socialistes et les Verts (voir plus haut leurs motifs). Puis bien sûr les intégristes musulmans de l’UOIF, imprudemment considérés comme des partenaires fiables alors qu’on connaît leur obédience (Frères musulmans) avec leur ténor Tariq Ramadan dont on a pu apprécier le tête-à-tête avec M. Sarkozy. Ont suivi les responsables juifs, inquiets pour le sort de “l’innocente” kippa, considérée comme un signe non “ostensible” ou non “ostentatoire” ; et pourquoi certains la portent-ils (une infime minorité d’ailleurs) si ce n’est justement pour se distinguer des autres ? Elle a exactement le même but que le voile : faire sentir à ceux et celles qui n’arborent pas ces signes qu’ils sont de “mauvais” Juifs et de “mauvais” Musulmans. On ne saurait interdire le voile sans interdire la kippa, et cela la Commission Stasi l’a bien compris.

Enfin, ce sont les évêques qui sont entrés dans la danse (je m’excuse de l’image) à leur tour, pour protester contre l’intention de légiférer et déclarant benoîtement que “la meilleure voie pour l’intégration est le dialogue et la pédagogie”. Soyons logiques : On ne peut s’intégrer que si l’on ne se distingue pas, volontairement, de la société dans laquelle on vit, qui a à son tour le devoir de traiter tous ses membres équitablement, sans faire de distinction d’aucune sorte.

Certes, tant que la guerre fera rage au Moyen-Orient avec son cortège d’exactions d’un côté et d’attentats de l’autre, il sera difficile aux Musulmans et aux Juifs de ne pas souffrir des maux de leurs correligionnaires mais ce sont des Palestiniens qui font les attentats-suicides et des Israéliens qui tirent et démolissent des maisons, pas des Musulmans et des Juifs français, qui ne sont en rien responsables.

Aussi il faut espérer que la politique politicienne dont certains font leur ordinaire ne vienne pas créer des difficultés à la loi sur la laïcité et qu’elle soit votée (et appliquée) le plus tôt possible et avec la meilleure majorité possible. C’est le sort de la société française qui est en jeu.


* Il n’y a qu’à voir à Carrefour (Tunis) où la charcuterie de porc est voisine de la charcuterie “halal” (dinde, bœuf) avec chacune leur appareil pour couper des tranches, des gants différents pour les employés... pas de problèmes.



Raouf Bahri

redaction@realites.com.tn
25-12-2003
http://www.realites.com.tn/index1.php

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Citron (Citron) le lundi 26 janvier 2004 - 22h29:

Le CRIF se démarque des accusations israéliennes sur l'antisémitisme en France

LEMONDE.FR | 26.01.04 | 20h37
Le gouvernement français s'est défendu, lundi 26 janvier, des accusations d'antisémitisme portées à l'encontre de la France par les autorités israéliennes.
Le Conseil représentatif des institutions juives de France (CRIF) a salué, lundi 26 janvier, "une véritable politique gouvernementale de lutte contre l'antisémitisme" en France, se démarquant ainsi des déclarations de ministres israéliens sur l'absence de réaction des autorités françaises face aux actes antisémites
"Il y a une véritable politique gouvernementale de lutte contre l'antisémitisme", a ainsi déclaré Haïm Musicant, directeur du CRIF, en rappelant la création le 17 novembre d'un comité interministériel de lutte contre l'antisémitisme, au travail duquel le CRIF est associé. Le comité interministériel doit tenir sa deuxième réunion mardi.

Haïm Musicant a également pris ses distances face aux affirmations israéliennes selon lesquelles la France aurait connu un doublement des incidents antisémites en 2003 par rapport à 2002. Ces affirmations ont été également contestées, lundi, par le ministère de l'intérieur, qui indique avoir recensé 125 actes de violence en 2003 contre 195 en 2002, soit une baisse de 36 %. Les menaces antisémites répertoriées ont connu une baisse comparable de 37 %. Le ministère a souligné que "ces statistiques font l'objet d'échanges hebdomadaires entre le ministère et le CRIF". Selon les statistiques israéliennes, le nombre d'incidents a augmenté en 2003 de 47 %, passant de 77 en 2002 à 141 en 2003.

Haïm Musicant a cependant fait état d'une augmentation et d'une diffusion des incidents "dans le milieu scolaire et périscolaire". C'est, a-t-il souligné, un facteur "d'inquiétude, voire d'angoisse" pour les juifs de France, "qui forment une petite communauté", où "tout le monde connaît quelqu'un qui connaît quelqu'un qui a subi ce genre de vexation ou d'agression".

"Le gouvernement ne reste pas passif, je ne peux pas me retrouver dans les déclarations de certains responsables israéliens ou de certaines organisations juives américaines qui condamnent la France sans avoir tous les éléments de réflexion", a insisté Haïm Musicant.

RETARD À L'ALLUMAGE

Le ministre israélien chargé des relations avec la diaspora, Nathan Chtcharansky (membre du Likoud, la droite israélienne), avait déclaré, dimanche, que "les autorités françaises, qui disposent de l'une des meilleures législations contre le racisme et l'antisémitisme au monde, doivent l'appliquer et prendre des mesures immédiatement". Il avait qualifié la situation des juifs en France de "très problématique" en parlant d'un doublement des incidents antisémites en 2003.

Pour le directeur du CRIF, "il y a peut-être eu il y a trois ans un retard à l'allumage, mais tout le monde a été pris de court". "Aujourd'hui, a-t-il ajouté, tous les partis démocratiques ont évolué positivement".

Pour Haïm Musicant, "la phrase qui résume tout, c'est celle du président Jacques Chirac le 17 novembre : "Quand on s'attaque à un juif en France, c'est à la France tout entière que l'on s'attaque"."

Jean-Pierre Raffarin devrait intervenir sur ce sujet samedi, lors du dîner annuel du CRIF auquel le pemier ministre est traditionnellement invité.

Samedi dernier, à l'occasion du congrès de la Licra (Ligue internationale contre le racisme et l'antisémitisme) dont il était l'invité d'honneur, le ministre de l'itérieur a réaffirmé qu'"il n'y aura aucune agression ou menace antisémite qui ne sera combattue avec la dernière énergie". Mais Nicolas Sarkozy a aussi lancé un appel au calme et mis en garde contre les risques qu'il y aurait à invoquer sans preuve l'antisémitisme. Ainsi, a-t-il relevé, rien en l'état actuel de l'enquête ne permet de dire que l'incendie de l'école de Gagny était un acte antisémite.

Avec AFP

http://www.lemonde.fr/web/article/0,1-0@2-3224,36-350607,0.html

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Hajkloufette (Hajkloufette) le lundi 26 janvier 2004 - 21h25:

Axelle au sujet du jeune Israelien dont le pere est palestinien !!! tout est bien qui finit bien il est autorise a rester en Israel sur decision exceptionnelle de la haute cour de justice .

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Albert (Albert) le lundi 26 janvier 2004 - 20h42:

Relevè sur le Figaro...Cela concerne un amendement ....

'...Les chiens affectès à la défense du troupeau, dits ' Chiens de protection du troupeau', même hors de portèe de voix ou de tout instrument de voix ou de tout instrument sonore de rappel ne sont pas, en état de divagation dés lors qu'ils sont avec le troupeau...

Bref, il n'y a pas de quoi fouetter une brebis galeuse, celà ne tient qu'au berger qui ne doit pas divaguer à moins qu'il se soit acargnardè...

A chacun son exercise de style.

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Mounia (Mounia) le lundi 26 janvier 2004 - 20h37:

Bachar Al Assad, homme sous influences ?

Bachar Al Assad améliore son anglais avec un professeur particulier et s'enthousiasme d'avoir réussi à livrer dans la langue de Shakespeare, une interview au New York Times. Mais au cours de ses rencontres officielles, l'homme revient vite à l'arabe. Certains qui ont discuté avec lui, émettent des doutes sur ses capacités intellectuelles et vont même jusqu'à le décrire comme un être bizarre et indécis. Il est intéressé par la paix, mais n'est pas capable de faire un pas sans l'accord de "la vieille garde" du parti Baas.

Par exemple, au cours d'un entretien qui s'est déroulé à Damas entre Assad et le sénateur américain Nelson, ce dernier a questionné le président syrien de manière ouverte sur l'étendue de son pouvoir politique et lui a dit : "il semble que vous n'ayez pas complètement le pouvoir". Assad l'a rassuré sur la question.
Cependant, l'analyse d'une interview qu'Assad donnait en présence de son ministre des Affaires étrangères Farouk A Chara, est parvenue aux services de sécurité en Israël.

Ce décryptage portait essentiellement sur le langage corporel du dictateur, mais a d'emblée mis en évidence le fait qu'A Chara se permettait de corriger Assad à plusieurs reprises au cours de l'entretien, ce qui est considéré comme un affront dans le monde arabe. De plus le maître de Damas cherchait l'approbation dans le regard de son ministre à chaque instant.
Le temps où A Chara réagissait au doigt et à l'œil sous les ordres de Haffez Al Assad semble donc révolu.
Son fils apparaît comme un jeune homme inexpérimenté, hésitant et qui subi l'influence de "la vieille garde de Damas", soucieuse de conserver ses prérogatives.
Bachar a sans doute compris son intérêt à négocier avec Israël, mais doit en permanence surmonter les réticences de son entourage.

Une autre approche, consiste à dire que le dictateur syrien maîtrise sa politique en toute lucidité et dirige les affaires de son pays de manière sincères, pour parvenir à un renouvellement des négociations avec Israël. Cette approche est soutenue par de nombreux généraux israéliens dont le chef d'Etat Major Moshé Ayalon, son adjoint Gaby Ashkenazi et d'autres responsables sécuritaires de premier plan. Selon eux, Assad fils a récemment renforcé son autorité et même s'il est encore loin de la maîtrise de son père, il dirige la Syrie et continu à asseoir son pouvoir.

C'est pour le moment les partisans de "l'approche américaine" qui sont majoritaires en Israël. Il faut dire que "les poids lourds" du gouvernement font peser la balance du coté des sceptiques. On y retrouve le Premier ministre Ariel Sharon mais aussi le ministre de la Défense Shaul Mofaz et le ministre des Affaires étrangères Sylvan Shalom.

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Douda (Douda) le lundi 26 janvier 2004 - 20h10:

La Douda : ( Hak El Ouet International Tracking Station )

Le Tarfiste : Boisson conviviale Goulettoise, chic et pas chère, proportions pour 10 Goulettois trés
sobres!

KCal / pers. : 221

Prix / pers. : 1.92 € (13 FF)

Réalisation Ingrédients Détail :

Verser la Boukha et le vin dans un saladier, y ajouter la cannelle, le porto, le grand marnier et le
cognac. Ajouter 50 g. de sucre. Bien mélanger.
Y ajouter les zestes et les jus d'orange et citron.

Laisser macérer une nuit.

Une heure avant le buffet, filtrer le mélange et y ajouter les fruits coupés en morceaux.

Gouter puis ajouter éventuellement du sucre.
Gouter puis ajouter éventuellement du sucre. (hips)
Gouter puis ajouter éventuellement du sucre. (re-hips)
Ad lib...

1/8 ème Boukha,
1 bouteille de vin rouge
8 centilitres de porto
8 centilitres de grand marnier
8 centilitres de cognac
1 orange
1 citron
2 batons de cannelle
100 grammes de sucre
2 poires
2 pommes
20 framboises

Sakha al koul sakhebna !

Wnessou El Douda

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Toufiq (Toufiq) le lundi 26 janvier 2004 - 19h40:

boisson facile a preparer en grande quantite:
acheter infusions de hibiscus en sachets
porter grande quantite d'eau a ebulition
ajouter hibiscus des que l'eau a bouilli et eteindre feu.
ajouter jus de citron vert,jaune,orange,mandarine,pamplemouse ensemble ou separe suivant gout et cout.
ajouter sucre brun ou miel
laisser refroidir,ajouter glacons.