Par Maurice (Maurice) le dimanche 08 février 2004 - 15h01: |
fusillade au QG de la police de Gaza
Vendredi 6 février 2004, 0h35
GAZA (Reuters) - Un policier palestinien a été tué jeudi dans une fusillade déclenchée par des assaillants qui ont fait irruption au siège de la Sécurité nationale de Gaza pour tenter d'assassiner le chef de la police palestinienne, le général Ghazi al Djabali, a indiqué la police.
Un service de sécurité rival ainsi que des responsables du ministère de l'Intérieur ont toutefois donné une autre version de l'incident, indiquant en outre avoir procédé à l'arrestation des quatre agresseurs de Djabali.
Les assaillants ont ouvert le feu et fait 11 blessés, tous des policiers et des gardes du corps de Djabali, qui lequel est sorti indemne de cette attaque, précise un communiqué de la police.
"Un groupe d'individus sans foi ni loi du plus bas niveau a essayéd'assassiner le fondateur de la police nationale palestinienne, envoyés par certaines parties qui ne veulent pas la sécurité et la paix pour la patrie", a déclaré la police qui parle "d'atteinte flagrante à la légitimité palestinienne".
Dans un communiqué, le service de sécurité préventive dément toute tentative d'assassinat.
Djabali s'est querellé avec quatre membres des forces de l'ordre en visite dans ses services, explique-t-il, précisant que le chef de la police avait été battu avant de parvenir à s'enfuir.
Tous les blessés sont des agents ou des gardes du corps appartenant aux services de Djabali, ajoutent les auteurs du communiqué.
De sources médicales, on précise qu'un policier âgé de 22 ans, nommé Mohamed Chahatou, a succombé à ses blessures à l'hôpital.
"Il s'agit d'un incident malheureux", a déploré Samir al-Machharaoui, représentant du ministère de l'Intérieur contacté par
Reuters.
Des bandes armées ont de plus en plus d'influence à Gaza et en Cisjordanie avec l'affaiblissement de l'Autorité palestinienne. Elles s'affrontent même parfois entre elles pour des trafics liés au marché noir.
De nombreux groupes armés, murmure-t-on localement, sont issus de la police palestinienne et des services de sécurité dont ils se sont scindés, en profitant de la désorganisation liée aux offensives israéliennes.
COMPRENEZ FRERES MUSULMANS POURQUOI LES JUIFS SE SONT SAUVES ET NE VEULENT PAS D ETAT UNIFIE ISRAELOPALESTINIENS LA PAIX DE CES FACTIONS SE SERAIT FAITES SUR NOTRE DOS NOUS SEUL NOUS CONNAISSONS NOS QUALITES ET NOS DEFAUTS MERCI A LATRECHE DE NOUS AVOIR FAIT SORTIR DE NOS UTOPIES ET NOUS RAPPELE DE L ESPRIT DE RAZZIA QUI EXISTAIT PARFOIS
Par Maurice (Maurice) le dimanche 08 février 2004 - 12h06: |
VOILA UN DISCOURS DE SAGESSE ESPERONS QU IL NE SOIT PAS ASSASSINE COMME SADATE ETRABIN PAR LES ARRIERES QUE JUIFS ET ARABES PORTONS COMME TOUS LES HOMMES DANS NOTRE SEIN:::::
Abdallah exhorte au règlement du "problème central" entre Israël et Palestiniens
MUNICH (Allemagne), 8 fév (AFP) © 2004 AFP
Le roi de Jordanie Abdallah II a appelé dimanche la communauté internationale à résoudre le conflit israélo-palestinien, "problème central" prioritaire pour la quasi totalité des Arabes, bien plus que l'Irak.
Le souverain hachémite ouvrait les travaux de la deuxième et dernière journée de la 40ème conférence internationale sur la sécurité à Munich, en Allemagne, qui était largement consacrée à la situation au Proche et Moyen Orient.
"Vous pouvez compter sur la Jordanie dans la lutte contre le terrorisme. Nous, Jordaniens, travaillons à un nouvel espoir pour un avenir de prospérité et de paix. La Jordanie vous tend la main et nous voulons soutenir les efforts" de la communauté internationale, a affirmé le roi jordanien à propos du conflit au Proche-Orient.
Il a appelé à une direction "active" et "collective" de la communauté internationale qui constituerait "une alliance permettant d'obtenir la paix", "les parties intéressées ne pouvant agir seuls".
Aucun conflit "n'est autant exploité pour créer des divisions" dans le monde, a-t-il relevé.
Pour l'Irak, ce qui importe c'est "la solidité des institutions et non la cadence" de leur mise en place, a-t-il dit, appelant la communauté internationale à "faire tout son possible pour établir les bases de l'autodétermination".
Revenant sur le conflit israélo-arabe, il a estimé que "la solution de deux Etats est possible, un Etat palestinien à côté d'un Etat israélien sûr et reconnu dans des frontières sûres et reconnues".
Beaucoup de Palestiniens, a-t-il ajouté, "reconnaissent que le droit au retour des réfugiés ne doit pas miner l'équilibre démographique d'Israël", a-t-il estimé.
Le roi a évoqué, comme la veille le ministre allemand des Affaires étrangères Joschka Fischer, "le défi du développement" dans un monde arabe où un habitant sur cinq vit avec moins de deux dollars par jour et où les jeunes générations sont partagés entre les tentations extrêmes de l'apathie et de la violence.
Abdallah a évoqué la foi islamique, qui, a-t-il insisté, n'est pas antinomique avec le modernisme. Le "véritable islam promeut des idées nouvelles et est contre la haine", a-t-il dit.
Parmi les principaux intervenants de la journée figurait notamment le ministre des Affaires étrangères palestinien Nabil Chaath et le directeur du Conseil national de sécurité israélien Giora Eiland.
La Conférence de Munich s'était ouverte samedi avec les interventions notamment du secrétaire américain à la Défense Donald Rumsfeld et le chef de la diplomatie allemande Joschka Fischer.
Lors d'une réunion informelle vendredi des ministres de la Défense de l'Otan, M. Rumsfeld avait fortement encouragé les pays de l'Alliance à s'engager davantage en Afghanistan et en Irak.
La Conférence de Munich, qui se déroule sous haute sécurité dans le cadre de l'élégant hôtel Bayerischer Hof, au coeur de la métropole bavaroise, se tient chaque année début février. La réunion se veut le "Davos" de la défense.
Par Mena (Mena) le dimanche 08 février 2004 - 09h25: |
Antisémitisme : Les limites d’une réflexion tronquée. 2ème partie (info # 010602/4) [analyse]
Par Stéphane Juffa © Metula News Agency
C’était à Mâcon
Les incidents à caractère raciste qu’a subis Shirel se sont déroulés à Mâcon et pas à Dijon, comme je l’ai écrit par erreur dans la première partie de cet article. Au temps pour moi. Voilà ce qui arrive lorsque j’oublie de prendre régulièrement mes pilules contre les méfaits de l’âge… A quarante-six ans, c’est un brin précoce j’en conviens mais je dois constater que je me mets à commettre une bourde d’inattention dans chacun de mes derniers papiers. A moins que ce ne soit l’air tourmenté qu’on respire dans cette contrée qui pousse à perdre le sens des détails ?
Ceci écrit, à part pour les Dijonnais que j’ai impliqués à tort et pour l’exactitude de mon compte rendu, à part de mélanger la moutarde et le Mâcon-fuissé ou le Chardonnay – bien que cela donne des sauces remarquables -, cela ne change rien à notre histoire. Je vous disais donc, que l’accusation de communautarisme dont les médias nationaux fustigent le courant hyper majoritaire des Juifs de France est incompatible avec le désir exprimé par les cadres politiques de lutter contre l’antisémitisme. Pour autant qu’ils ne complotent pas contre la République et qu’ils ne dénigrent pas ses valeurs (ce qu’ils n’ont jamais fait), les Israélites disposent du droit imprescriptible à toutes les empathies et le seul fait de critiquer ce droit, lorsqu’il ne s’exprime dans le même sens que la pensée unique en vigueur, dénote déjà d’une démarche teintée d’antisémitisme.
Le temps des rumeurs
Que dire alors de l’accusation portée contre les Juifs de paranoïa collective, relevée dans nombre de parutions nationales, sinon qu’en plus d’être pathologiquement inepte, d’être une répétition à l’identique d’épisodes particulièrement ignominieux de l’histoire de l’intelligentsia française, elle procède d’une stigmatisation sans scrupules d’une composante honorable et fidèle des minorités ethniques et religieuses de l’Hexagone. Des articles tels que ceux de Dominique Vidal dans le Monde Diplomatique, dans lesquels ce fils de déporté accuse les intellectuels de sa race, toutes tendances politiques confondues, de se liguer afin de défendre la politique d’Ariel Sharon, doivent être considérés pour autant de brûlots, dénués de tout fondement factuel, dont la tournure propagandiste participe à inciter à la haine ethnique.
Lire ensuite que l’Association des Amis du Monde diplomatique a créé le Prix des Amis du Monde diplomatique – contre la pensée unique est de nature à faire tomber les chaussettes d’un cornemuseur écossais. C’est un peu comme si Primo, l’Association des Amis de la Ména, avait participé à l’élaboration du Prix Goebbels, d'abjecte dénomination, contre la désinformation. C’est à placer Mâcon au Sud de Bagdad…
On l’aura compris, le conflit du Proche Orient est bien au centre de la polémique qui a conduit certains intellectuels français à l’égarement – en haut de la cascade – et des énergumènes incultes à aboyer "sales Juifs !" lors de manifestations, au fond de la rivière. C’est aussi, quand des directeurs de journaux influents pétitionnent afin de demander le droit de critiquer Israël ou qu’ils participent aux initiatives d’une organisation qui a organisé le boycott des produits israéliens. On est ainsi, à Paris, en pleines répliques des secousses que produit le séisme israélo-arabe.
Entre Français
Il est alors bien clair, pour tout observateur serein, que le degré d’implication des médias et de la classe dirigeante tricolores dans notre guerre est amplement disproportionné par rapport à son impact objectif sur la collectivité française. Les autres conflits, autrement plus meurtriers, en Tchétchénie, en Algérie et ailleurs ne jouissent d’un écho et d’une implication émotionnelle en aucun cas comparables à ceux de notre différend régional. Sous bien des coutures, on pourrait croire qu’il existât un lien organique entre Paris et Israël, comme si, en tous cas, on ne regardait pas ce qui se passe ici comme des événements étrangers aux préoccupations premières du cosme politico médiatique lutécien.
A mon avis cependant, cette proximité est un trompe l’œil. Cette proximité n’existe pas vraiment, la classe dirigeante francilienne ne connaissant pas particulièrement bien – elle a juste l’impression instinctive qu’elle connaît Israël qu’elle confond avec les Juifs français – ni notre culture, ni les tenants de notre propre débat politique, pas plus qu’elle n’est réellement au courant de la signification profonde de notre combat de survivance et de ses péripéties. En fait, lorsqu’un Edwy Plénel ou un Pascal Boniface se plaignent de ne pas disposer du droit de critiquer la politique israélienne – au point de plébisciter ce droit publiquement – c’est à leurs compatriotes français-juifs qu’ils en font le grief. Ils ne demandent pas, en réalité, le droit à Israël de se laisser critiquer - parce que notre système politique est complètement transparent, parce que personne ici ne les a jamais censurés et surtout, parce qu’on a l’inconscience, à Jérusalem, de ne pas s’intéresser au procès permanent que ces personnages instruisent contre notre pays -. Non, le droit que ces gens réclament, c’est celui de pouvoir critiquer leurs Juifs en public et qui plus est, cette licence, c’est aussi, pro forma, car ils en font déjà un usage largement déraisonnable, de leurs Juifs français qu’ils l’exigent.
Voilà, je crois, qui explique les passions que suscite en France le conflit israélo-arabe. Icelles devenant immédiatement plus lisibles, dès que l’on cesse de considérer le différend principal comme étant franco-israélien, pour le replacer dans son cadre authentique franco-français. Où, plus précisément, l’on distingue d’un côté le courant majoritaire du judaïsme tricolore, et de l’autre, l’ensemble de classe politique, héritière du complexe gaullien du peuple sûr de lui-même et dominateur, desservie par une presse qui est loin d’avoir résolu son problème juif, elle-même qui embrasse les juifs atypiques et marginaux, qui ont noms Brauman, Cypel, Vidal, Gresh, Sivan, Daniel, Enderlin etc.
Il achetait de l’antisémitisme, comme s’il s’agissait d’une marchandise
Cela, c’est la petite histoire, qui, pour douloureuse qu’elle soit et génératrice de torrents pollués, résulte des méandres tortueux des relations passées, des chocs et des comptes non clôturés entre la classe dirigeante, politique et intellectuelle, française et les Juifs de ce pays. Il existe, malheureusement, des éléments extérieurs qui amplifient la vénénosité de l’épidémie en cours. J’entends, des éléments artificiels, des conduites criminelles, des intérêts vénaux, qui poussent à cette confrontation inutile, génératrice d’antisémitisme, dans laquelle les très pacifistes Français juifs, y entraînés à leur corps défendant, n’ont, et c’est tout à leur gloire, pas les moyens de sortir vainqueurs. Je veux être spécifique et continuer à tenir un langage clair. Si j’ai écrit que j’ai entière confiance en Jean-Pierre Raffarin et en Nicolas Sarkozy, précisant que je ne juge pas leur œuvre mais que je les considère honnêtement engagés dans la lutte pour la résorption de l’antisémitisme, je suis loin de faire une généralité de leur cas dans la classe politique.
Voyons, toute la République attend, tremblant, la publication des listes supplémentaires des bénéficiaires des largesses du dictateur Saddam Hussein. Le recensement des deux cents soixante-dix noms diffusé par le quotidien iraquien Al-Mada, dont celui de monsieur Charles Pasqua, ne constitue que le programme de préchauffage de la grande lessive. Toutes les personnalités concernées le savent très bien et se confectionnent un argumentaire de défense. A la Ména, nous nous intéressons particulièrement aux personnes ayant touché des pots-de-vin avant la mise en place du programme de l’ONU De la nourriture contre du pétrole, et à celles qui se sont vendues durant les derniers mois de règne du tyran. C’est à ces deux époques que les enveloppes les plus dodues ont transité.
Maintenant, il ne viendrait certainement à l’esprit de personne, de considérer que les largesses de Saddam étaient à fonds perdus. L’ogre de Bagdad était un despote sanguinaire, pas un mécène et ce qu’il a acheté à ses amis influents à coups de millions de pétrodollars, en plus de leur âme et de leur réputation, c’était une marchandise bien singulière : La garantie de propager par tous les moyens à leur disposition la haine d’Israël et des Juifs ! Il est vrai que, contrairement à ce qu’ont affirmé faire certains personnages redevables des largesses du dictateur, Saddam Hussein lui ne faisait aucune différence entre les Juifs et Israël.
(A suivre…)
Par Email (Email) le dimanche 08 février 2004 - 06h05: |
Pour l'Egalité dans la Citoyenneté
Femmes, hommes, de culture musulmane, croyants, agnostiques, ou athées , nous dénonçons, avec la plus grande vigueur, les déclarations et actes de misogynie, d¹homophobie et d¹antisémitisme dont nous sommes témoins depuis un certain temps ici en France, et qui se revendiquent de l¹islam. Nous voyons se manifester, là, une trilogie caractéristique de l¹islamisme politique qui sévit depuis longtemps dans plusieurs de nos pays d¹origine, contre lequel nous avons lutté et sommes résolus à lutter encore.
Profondément partisans de l¹égalité des droits entre les sexes, nous combattons l¹oppression dont sont victimes les femmes soumises aux codes de statut personnel, comme c¹est le cas en Algérie (sur ce point, l¹avancée récente du Maroc éclaire d¹une manière encore plus crue le retard algérien), et parfois même en France, par le biais des conventions bilatérales. Nous sommes convaincus qu¹il ne peut y avoir de démocratie sans cette égalité des droits. Et c¹est dans cette mesure que nous soutenons, sans ambiguïté, la campagne "20 ans, barakat ! " (20 ans, ça suffit !) engagée par les associations de femmes algériennes, et qui doit culminer en mars 2004, demandant la suppression définitive du code de la famille, contre lequel elles se battent depuis vingt ans. C¹est aussi pour cette raison que nous nous opposons au port du voile islamique, quelle que soit la position de chacun d¹entre nous sur l¹opportunité d¹une loi l¹interdisant dans les écoles en France aujourd’hui. Nous avons vu des amies ou des proches mourir en Algérie parce qu¹elles refusaient de le porter, et nous nous disons que, s¹il est vrai que la floraison actuelle de voiles en France a trouvé un terreau dans les discriminations dont sont victimes les enfants issus de l¹immigration, en aucun cas elle n¹y a trouvé une cause, et certainement pas un rappel de la mémoire maghrébine : il y a bien, derrière ce prétendu " choix " dont se réclament un certain nombre de filles voilées, une volonté de promouvoir une société politique islamiste, s¹appuyant sur une idéologie militante active sur le terrain et affichant des valeurs dont nous ne voulons pas.
Pour les islamistes comme pour tous les machistes et intégristes , "être un homme" veut dire avoir le pouvoir sur les femmes, y compris le pouvoir sexuel. À leurs yeux, tout homme qui est pour l¹égalité entre les sexes est potentiellement un sous-homme, un "pédé". Ce mode de pensée est récurrent depuis la montée de l¹islamisme politique, et sa férocité n¹a d¹égal que son hypocrisie. L¹un des organisateurs de la manifestation du samedi 17 janvier 2004 en faveur du voile déclare qu¹"il est scandaleux que des gens qui se sentent choqués par le foulard ne se sentent pas choqués par l’homosexualité ": pour lui, sans doute, une société vertueuse est une société qui enferme les femmes derrière des voiles, et les homosexuels derrière des barreaux, comme on l¹a vu faire en Égypte. On frémit en pensant à ce que ces théories, si elles venaient à triompher, entraîneraient pour les " impudiques ", à savoir les femmes non voilées, les homosexuels, ou les mécréants. Nous considérons, au contraire, que la reconnaissance de l¹existence de l¹homosexualité, et la liberté pour les homosexuels de mener leur vie comme ils l¹entendent, est un indéniable progrès : à partir du moment où un individu ne contrevient pas aux lois qui protègent les mineurs, les choix sexuels de chacun concernent chacun, et en aucun cas l¹État.
Enfin, nous condamnons, avec la plus grande fermeté, les affirmations antisémites dont sont porteurs des discours proférés ces derniers temps au nom de l¹islam. Comme les femmes "impudiques" et les homosexuels, les juifs seraient à abattre : "Ils ont tout, et nous rien", a-t-on entendu dans la manifestation du 17 janvier. Nous voyons là, à l’œuvre, l¹instrumentalisation du conflit israélo-palestinien par les mouvements intégristes au profit de l¹antisémitisme le plus inquiétant. En dépit de notre opposition à la politique menée actuellement par le gouvernement israélien, nous refusons de nourrir une vision archaïque et fantasmatique du "Juif" par l¹utilisation d¹un conflit historique et réel entre deux peuples ; nous reconnaissons le droit à l¹existence d¹Israël, comme l¹ont fait, successivement, le congrès de l¹OLP tenu à Alger en 1988 et le sommet de la Ligue arabe réuni à Beyrouth en 2002 ; et c¹est dans cette reconnaissance que s¹inscrit notre engagement aux côtés du peuple palestinien dans son droit de fonder un État et de faire évacuer les Territoires occupés.
Nous sommes conscients que l¹islam a été mal reconnu en France, et qu¹il manque de lieux de prière, d¹aumôneries et de cimetièresŠ Nous sommes également conscients que des jeunes Français issus de l¹immigration connaissent un retard considérable dans leur promotion sociale, et une discrimination constatée par tous les observatoires, et que l¹idée de laïcité " à la française " a beaucoup perdu de sa valeur pour eux. Face à cette perte de valeur, deux voies se présentent à eux : ou bien retrouver la force d¹une laïcité vivante, c¹est-à-dire de l¹action politique au quotidien pour faire avancer leurs droits et se revendiquer des acquis pour lesquels se sont souvent battus leurs pères et leurs mères, qui appartenaient à des classes sociales, des cultures, des peuples, des nations, avant d¹appartenir à l¹islam ; ou bien se reconnaître dans une oumma fictive et informatisée, qui n¹a plus rien à voir avec les réalités qui les entourent, et qui se drape dans des oripeaux républicains ou tiers-mondistes pour mieux dessiner une société inégalitaire, répressive et intolérante. Cette seconde voie ne peut être la nôtre.
Première liste des signataires
Sanhadja Akrouf, éducatrice ;
Tewfik Allal, syndicaliste ;
Mustapha Benallègue, enseignant chercheur (retraité) ;
Fewzi Benhabib, physicien, enseignant ;
Chahla Chafiq-Beski, écrivain ;
Zakya Daoud, écrivain ;
Nabile Farès, écrivain, psychanalyste ;
Idir, chanteur ;
Kébir Jbil, président du MMLF (Mouvement des Maghrébins laïques de France) ;
Hadj Ahmed Khélil, économiste ;
Fatimah Lalem, sociologue ;
Zineb Laouedj , poète, enseignante à Paris-VIII ;
Waciny Laredj, romancier, enseignant à Paris-III ;
Sahra Mekboul, universitaire au CMERSS-Aix-en-Provence. ;
Karim Messaoudi, cadre administratif, militant associatif ;
Arezki Metref, écrivain ;
Abderrahim Nejjarine, syndicaliste ;
Noureddine Saadi, écrivain ;
Leïla Sebbar, écrivain ;
Nassera Si Mohamed, cadre administratif, militante associative ;
NadiaTazi,philosophe ;
Pour signer cette pétition :
pcmha@noos.fr
Pour tous contacts et informations : 06 81 60 65 43
Par Mailroom (Mailroom) le dimanche 08 février 2004 - 05h56: |
SERGE KLARSFELD et l'Association
Les Fils et Filles des Déportés Juifs de France
F.F.D.J.F. - Militants de la Mémoire -32, RUE LA BOETIE - 75008 PARIS - Président: Me Serge Klarsfeld - Tél: 01 45 61 18 78 / Fax: 01 45 63 95 58 / E-mail: ffdjf@noos.fr
RAPPELLENT LE SOUVENIR DU CONVOI 68
QUI A QUITTE LE CAMP DE DRANCY LE 10 FEVRIER 1944
POUR LE CAMP D'EXTERMINATION D'AUSCHWITZ-BIRKENAU,
AVEC 1498 DEPORTÉS DONT 293 ENFANTS.
SONT REVENUS SEULEMENTt 32 FEMMES et 27 HOMMES
AUCUN ENFANT N'A SURVECU
******************************************
DEVANT LE MONUMENT DE DRANCY, SERONT LUS, A MIDI, LES NOMS DE TOUS LES DEPORTES DU CONVOI N° 68
LE MARDI 10 FEVRIER 2004,
(114 av. Jean Jaurès- DRANCY- bus 151 du métro Porte de Pantin- Descendre à " Place du 19 mars 1962 ")
VENEZ NOMBREUX HONORER LA MEMOIRE DE NOS DEPORTÉS
MÊME S'ILS N'ETAIENT PAS MEMBRES DE VOTRE FAMILLE.
CEUX QUI LE DESIRENT POURRONT PRENDRE LA PAROLE
POUR RAPPELER LE SOUVENIR DE LEURS PROCHES QUI ONT ETE DEPORTÉS PAR CE CONVOI.
Par Pinacolada (Pinacolada) le dimanche 08 février 2004 - 05h43: |
à Mr Tubiana: est ce que vous savez que l'antique Vaga(ou béja) est la capitale céréalière de la Tunisie? elle produit à peu prés 40% des céréales du pays.. c'est dire l'importance de cette ville pour la Tunisie.
Citron a dit: "t qui toi pour parler au nom de la Tunisie? si tu connaissait un peu notre pays, son histoire sa culture tu ne dirais rien de tous ca".
* je suis tout a fait d'accord avec vous. y'a de la place pour tout le monde en tunisie, qu'ils soient juifs, musulmans, chrétiens ou athés. ne tombons pas dans le piege de l’ethnocentrisme et de l’intolerance, cela ne nous mènera nulle part et ne fait guère avancer le dialogue. la Tunisie est une mosaïque de peuples, brassés par les guerres et les invasions qui se sont succédé sur sa terre et qui, aujourd'hui, sont TOUS TUNISIENS.
Pinacolada.
Par Emile_Tubiana (Emile_Tubiana) le dimanche 08 février 2004 - 05h27: |
Connaissez-vous l'origine du nom de la ville de Teheran? Aux erudis d'agir.
Par Douda (Douda) le dimanche 08 février 2004 - 01h41: |
La Douda : ( Hak El Ouet International Tracking Station )
Le Tarfiste : Parole de Leblanc : Traduit en Tune Leblanc se dit Al Beïd,
* Et bien figurez vous que les Beïd, c’est le casse croûte préféré de La Douda, quoi de meilleur en effet pour se mettre en appétit, qu’une bonne assiette de Beid, bien grillées sur le canoun, agrémentée d’un petit plat d’harissa sur lequel on a pris le soin d’éparpiller un fin hachis de persil plat, avec un pain italien trempé dans l’huile d’olive, et autour toutes sortes de kamia, sans oublier un accompagnement d’adam hout, et d’un tout petit quart de boukha bien glacé, cela représente au sens de La Douda, le Kif des Super Kif, merci de votre invitation !
* Si à part le coucou, vous avez besoin d’un compte numéro, ou d’un petit conseil fiscale, l’adresse est de premier ordre.
* Quant au Disk Jockey, il semble une fois de plus qu’il se soit trompé de vinyle.
Wnessou El Douda
Par Leblanc (Leblanc) le dimanche 08 février 2004 - 01h11: |
Je ne ressens aucune animosité contre La Douda.
Il s'agit de quelqu'un de cultivé, au sens de l'humour aiguisé,
racontant des histoires plaisantes, et ayant un sens certain de
l'humain;
ce que je trouve inadmissible c'est le ton pontifiant et les leçons
permanentes qu'il délivre à tel ou tel.
c'est tout
Par Citron (Citron) le dimanche 08 février 2004 - 00h43: |
benzarti
jai été choqué par les propos que tu as tenu ici, c indigne dun tunisien et d'un étudiant.
puisque vous dites que vous informer vous meme, avez vous lu le livre Juifs et Arabes de Mr Albert Memmi?
prenez le temps de le lire, et sachez que Mr Memmi a été honoré a plusieurs reprises par le gouvernement tunisien ce qui veut dire que la Tunisie est d'accord avec sa vision des choses.
tu dis
"la tunisie n'a pas non plus besoin de vous.restez en israel ou en france "
t qui toi pour parler au nom de la Tunisie?
si tu connaissait un peu notre pays, son histoire sa culture tu ne dirais rien de tous ca.
celtia.1@laposte.net
.
Par Maurice (Maurice) le samedi 07 février 2004 - 23h57: |
ENTENDU SUR I-TELE:
LATRECHE EST AMI AVEC L EXTREME DROITE GRACE A LEUR ANTISEMITISME
L'AOIF EST AMI AVEC L'EXTREME GAUCHE GRACE A L ANTISEMITISME LE JUIF BOUFFE OU NE BOUFFE PAS IL CREVE QUAND MEME .IL VA VRAIMENT CROIRE QU IL A UN GRAND ROLE DANS LE MONDE A FORCE QU ON LE LUI DIT
POUR FINIR LE REPRESENTANT D EXTREME DROITE AJOUTE ILS SONT CONTRE LA LOI ET POUR LE VOILE COMME POUR LA KIPPA COMME CELA ILS SERONT REPERABLES POUR AGIR CONTRE EUX C EST POURQUOI JE DIS AUX MUSULMANS MEME S'IL N'Y AVAIT PLUS DE JUIFS CELA NE CHANGERA PAS VOS PROBLEMES ON VOUS A MIS SUR LA MAUVAISE ROUTE REFLECHISSEZ AVANT QU IL NE SOIT PAS TROP TARD ET PLUS CETTE ROUTE EST SUIVIE PLUS LES PROBLEMES AUGMENTERONT ET LE CHOMAGE UNE SOCIETE SEREINE PEUT SEUL DONNER CONFIANCE TOUT EST BASE SUR LE TRAVAIL ET LA CONFIANCE IL FAUT ETRE CONSTRUCTIF ET NON DESTRUCTIF ET REALISTE LES JUIFS COMME DIT ABDELWAHAB MEDDEB ONT DROIT A NE PLUS ETRE VOS DIMMHIS ET JE PROMETS UN MEILLEUR AVENIR POUR TOUS AVEC LA PAIX VOS CONCURRENTS NE SONT PLUS LES JUIFS CE SONT LES CHINOIS EUX TRAVAIL ILS FONT DES ETUDES ILS LIMITENT LES NAISSANCES LES FEMMES SONT A EGALITE AU TRAVAIL ET SONT I MILLIARD 300000 ILS VONT FAIRE UN GRAND MAL ECONOMIQUE A L ORIENT ET A L OCCIDENT
ILS N EMBETENT PAS LE MONDE AVEC LEURS DIEUX ET LEUR OUMA EST BASE SUR UNE VRAI UNITE PUISQUE LES MONOTHEISTES PERDENT LEUR TEMPS A CROIRE QUE CHACUN DETIENT LA VRAI VERITE
Par Citron (Citron) le samedi 07 février 2004 - 21h45: |
La Tunisie s'est qualifiée pour les demi-finales de la Coupe d'Afrique des Nations de Football en battant le Sénégal par 1 but à 0 en match comptant pour les quarts de finale disputé samedi au stade de Radès.
En demi-finale, la Tunisie rencontrera le vainqueur du match Nigeria/Cameroun qui aura lieu dimanche, 8 février.
Jawhar M nari a inscrit l'unique but du match à la 65ème minute
Par Djlachem (Djlachem) le samedi 07 février 2004 - 21h39: |
M. Leblanc,
La Douda est le Monsieur "Je sais tout" de ce site, exactement comme vous le décrivez: prétentieux et donneur de leçons. Comme on ne peut pas l'empêcher de parler, un conseil: faites comme moi. Munissez-vous d'un zappeur à Douda ou alors utilisez les flêches, fournies par Adra, qui ont trouvé en ce monsieur la plus grande justification de leur existence.
Par Emile_Tubiana (Emile_Tubiana) le samedi 07 février 2004 - 21h54: |
Le Blanc,
Excusez-moi de m'immiscer de ce que vous venez de reprocher à DOUDA, mais je trouve qu'il est dans son droit d'expression d'écrire comme il a envie, l'essentiel qu'il n'insulte personne Tout ce qu'il écrit n'est pas irrévocable, chacun peut argumenter, démentir, contester ou même repousser. En fin de compte chacun est responsable de ses propres actes et jugements. C'est la beauté même de l'internet et de la libre expression. Notez bien, malgré que j'avais bien compris l'esprit de votre challenge et dans certaines cas et conditions, j'aurai peut être concouru aussi.
Amicalement votre Mirodirect@aol.com .