Par Douda (Douda) le mardi 10 février 2004 - 21h47: |
La Douda : ( Hak El Ouet International Tracking Station )
Le Tarfiste :
Il est attristant et regrettable de constater que notre site semble s’enfoncer inéxorablement dans lebourbier des affrontements polémicards de toutes sortes, et se laisser engluer dans de tels délires ne contribue certainement pas à élever les esprits ni le débat.
Wnessou El Douda
Par Pinacolada (Pinacolada) le mardi 10 février 2004 - 20h29: |
Hassine Fantar: "l’arabité est considérée chez nous comme une culture, non comme une race. Nous sommes en train de récupérer notre histoire et nous ne surestimons pas la période arabo-musulmane"
Iqbal Gharbi: nulle part dans le Coran ne figure cette obligation vestimentaire(le port du voile) et qu’il est juste fait mention d’une obligation de se couvrir la poitrine, de faire preuve de la plus élémentaire pudeur, rien de plus.
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La modernité sans complexe
Sans renier ses racines, la Tunisie s’est forgée une nouvelle identité. La femme y a toute sa place. Un atout majeur pour s’insérer dans la mondialisation.
Le pire obstacle à l’évolution, c’est la peur. Et la peur naît de l’ignorance, martèle avec conviction Mhamed Hassine Fantar, professeur à l’université El-Manar à Tunis, titulaire de la chaire pour le dialogue des civilisations et des religions, patronnée par le président Ben Ali en personne. Un symbole de la volonté politique de lutte contre l’intolérance qui anime la Tunisie depuis son indépendance.
Quand d’autres pays de la région se crispent sur leur identité arabo-musulmane, la Tunisie, sans la renier, la relativise par rapport à d’autres époques glorieuses de son histoire. « Nous veillons à neutraliser ces tendances par l’éducation. Il faut permettre à l’homme de sortir de la prison de la culture par le savoir. Nous devons passer d’une identité sacrée à une identité
dynamique », explique Hassine Fantar.
« On ne peut plus penser identité, il faut penser monde », renchérit Mohamed Mahjoub, philosophe et directeur de l’Institut des sciences humaines qui précise : « Nous sommes en train de passer d’une identité subie à une identité négociée. »
Quelle est donc cette identité ? La Tunisie est une société de peuplement homogène issue d’un métissage culturel. La religion d’Etat est l’islam bien qu’il existe une minorité juive, principalement à Djerba. « Mais, précise Hassine Fantar, l’arabité est considérée chez nous comme une culture, non comme une race. Nous sommes en train de récupérer notre histoire et nous ne surestimons pas la période arabo-musulmane. »
S’il est en effet un trait commun à toutes les élites tunisiennes que nous avons pu rencontrer, c’est de revendiquer l’intégralité de son passé. A commencer par Carthage. Carthage, c’est le siège de la présidence, le lieu et le nom de l’aéroport international de Tunis. Que Carthage ait été fondée par une femme bâtisseuse d’empire, Elissa ou Didon, n’est pas sans incidence sur l’image que les Tunisiens se font de leur pays.
Cela ne les empêche pas de se réclamer de Rome. « Nous sommes tous Romains, nous avons parlé latin pendant sept siècles », nous dit un historien qui rappelle que de nombreux Tunisiens furent sénateurs. Le passé romain permet d’invoquer saint Augustin qui enseigna à Carthage et de rappeler qu’à son époque, le christianisme était religion d’Etat en Tunisie. L’évocation de Rome conduit naturellement à l’identité africaine de la Tunisie. « Nous sommes l’ancienne Ifrica romaine. Nous avons donné son nom au continent », rappellent fièrement nos interlocuteurs.
Le passé illustre de Carthage et de Rome, tout cela permet aux Tunisiens de regarder avec un certain détachement la période coloniale. « Nous avons tous été conquérants et conquis », dit un professeur, résumant la sérénité de ses compatriotes.
De la fin du XIXe et de la première moitié du XXe siècle, les Tunisiens préfèrent retenir la période réformatrice de Kheireddine Pacha, fondateur vers 1860 du premier collège moderne, le collège Sadiki, dans lequel les enseignants français ont veillé à former une élite digne du glorieux passé, tout au long du protectorat. De ce brassage des cultures est née cette « identité négociée », dont parle Mohamed Mahoub qu’on pourrait définir avant tout comme méditerranéenne.
Ne croyons pas cependant que le métissage se traduise par un affadissement de l’identité. Même si Habib Bourguiba a été tenté par une laïcité pure et dure dans sa quête pour faire de la Tunisie un pays de citoyens libres, son successeur, le président Ben Ali, a compris que pour faire barrage à l’islamisme fanatique, il fallait éviter tout refoulement de la religion. La leçon de la révolution islamiste iranienne a été méditée en Tunisie.
L’islam est religion d’Etat. Le président a inauguré ce mois-ci à Carthage, une mosquée face à la mer, à quelques centaines de mètres de la cathédrale Saint-Louis bâtie par les Français. C’est la première mosquée construite à Carthage depuis la conquête de l’islam.
Une lecture intelligente du Coran.
Cette volonté de porter très haut l’étendard de l’islam, comme on pouvait le lire dans la presse locale, s’accompagne du souci d’une lecture intelligente du Coran. C’est sur une interprétation très souple que repose le statut personnel de la femme.
« Vous pouvez avoir plusieurs femmes, dit le prophète Mahomet, à condition d’être juste et équitable avec chacune d’elles. Mais vous ne le serez jamais. » Voilà pourquoi la polygamie est interdite en Tunisie depuis Bourguiba et le divorce autorisé pour les femmes.
« Il faut distinguer ce qui est du ressort des normes, qui relève de la contingence historique, de ce qui relève des finalités du Coran », explique Iqbal Gharbi enseignante à l’université de théologie d’Ezzeitouna, dont la création remonte au XIe siècle, avant celle du Caire.
Sur la base de cette interprétation, les femmes peuvent pratiquer le planning familial et travailler. C’est aussi une lecture dynamique du Coran qui a conduit à interdire le port du voile dans les institutions publiques. Iqbal Gharbi assure que nulle part dans le Coran ne figure cette obligation vestimentaire et qu’il est juste fait mention d’une obligation de se couvrir la poitrine, de faire preuve de la plus élémentaire pudeur, rien de plus.
Depuis 1992, le statut de la femme a encore été amélioré : au devoir d’obéissance de la femme s’est substitué celui d’une réciproque bienveillance à l’intérieur du couple. Les époux peuvent choisir le régime matrimonial de la communauté, ce qui permet à la femme de conserver la moitié des biens du ménage en cas de décès de l’époux, alors que le Coran limite à un huitième la part de son époux à la moitié la part de ses frères qu’elle peut recevoir en héritage.
D’un rapport de soumission, le mariage est devenu un partenariat dans lequel l’épouse contribue, par son travail, à la constitution du patrimoine commun et participe aux charges financières du ménage.
Il existe encore des pesanteurs sociologiques. Mais la diffusion du savoir – toutes les filles sont maintenant scolarisées et plus de la moitié des étudiants sont des jeunes filles – est en train de changer le visage de la Tunisie. On trouve, certes, une majorité d’hommes en politique. Mais les femmes occupent de plus en plus des postes à responsabilité. L’ancien ambassadeur de la Tunisie en France était une femme. Magistrats, chefs d’entreprise, commandants de bord, toutes les professions s’ouvrent à elles, poussant irrésistiblement la Tunisie vers un mode de société qui se rapproche de l’Europe et s’éloigne de ses voisins du Maghreb. Cette libération de la femme, accompagnée d’un effort de scolarisation massif sans lequel elle serait restée purement formelle, est l’un des facteurs essentiels de l’entrée de la Tunisie dans la modernité. Le roi du Maroc, Mohamed VI, qui vient de décider de changer le statut personnel de la femme dans son pays avec près d’un demi-siècle de retard sur la Tunisie, l’a bien compris.
Faut-il craindre un “retour du refoulé” sous la forme d’un intégrisme religieux ? La Tunisie a une trop longue expérience de la tolérance pour qu’il soit facile aux fanatiques de reprendre la main. « Il est du droit naturel et du droit humain que chacun puisse adorer qui il veut », disait Tertullien au proconsul romain de Carthage, Scapula. Ce théologien carthaginois du début du IIIe siècle de notre ère volontiers évoqué par Mhamed Hassine Fantar, énonçait par avance la philosophie fondamentale de modération de la Tunisie d’aujourd’hui.
« Nous vivons une expérience passionnante où nous pouvons déjà faire le bilan d’acquis irréversibles », affirme Mohamed Mahjoub. Pour ce philosophe, la Tunisie ne reviendra pas sur le choix de la modernité, du progrès et des lumières. Il n’est plus pensable que la société puisse revenir sur ses pas, tant en ce qui concerne le statut de la femme que ses options en matière d’éducation. L’un des points forts de cette éducation est l’accent mis sur les langues étrangères, notamment le français, qui, pour les Tunisiens, n’est pas seulement le moyen de s’exprimer autrement mais aussi celui d’avoir directement accès à d’autres savoirs autrement fermés en raison du peu de traductions d’ouvrages modernes en arabe.
Cette ouverture sur des concepts étrangers peut permettre au monde arabe de renouer avec la période d’intense création intellectuelle qui a marqué sa civilisation lorsqu’elle véhiculait la pensée grecque oubliée en Europe. Dans cette quête intellectuelle de la modernité, la Tunisie agit en éclaireur.
Par Albert (Albert) le mardi 10 février 2004 - 22h13: |
Militantisme postal (à diffuser)
Depuis quelques jours le FN fait campagne pour les régionales et pour
Les cantonales. Nous devrions tous recevoir, dans nos boites aux lettres
(postales...), un petit questionnaire à remplir et à renvoyer dans
Une enveloppe "T".
ATTENDEZ AVANT DE TOUT JETER!
La particularité de l' enveloppe"T", si vous la renvoyez, c'est qu'elle
est
payée par le destinataire, donc par le F.N
Comme les règles de financement des campagnes électorales sont assez
strictes, les fonds qui seront dépensés pour ce routage ne pourront
Être utilisés pour d'autres tracts ou affiches.
Alors, jetons le questionnaire, MAIS renvoyons tous notre enveloppe "T"
Au FN en la garnissant à notre goût...
Et hop ! ça de moins.
Agence BREITOUNA/SHARON, de mon correspondant en COREZES....Monsieur Jean-Pierre de la Fecand'hier.
Par Albert (Albert) le mardi 10 février 2004 - 21h12: |
BENZARTI.....Ca me turlupine ce mot de MOUNEFIQUES.....! C'est pas les cousins de MOUNEFAKOUSS???? Des fois????
Par Mena (Mena) le mardi 10 février 2004 - 20h07: |
Un humoriste sérieusement raciste (info # 011002/4) [analyse]
Par Salomon Pardess © Metula News Agency
Soit, dans l’édition du 4-10 février 2004 de Lyon Capitale, le « journal des esprits libres », un article : Dieudonné : son one-man chauffe, écrit par Mustapha Kessous.
Où il est question de l’interdiction lancée à Dieudonné, « comique noir…sans concession et sans tabou », dit le journaliste, de se produire à Lyon¹, ainsi que dans d’autres villes (Le Mans, Nantes…). « Trop de vannes sur les juifs », poursuit-il avant de donner la parole à Dieudonné. Et celui-ci d’affirmer, sans rire, qu’« il y a un vrai problème aujourd’hui, dans notre société française, de culpabilité vis-à-vis de cette communauté juive ».
Mais ce n’est pas tout. Le journaliste explique la décision du maire de Lyon, Gérard Collomb, d’interdire la représentation du spectacle (le 5 février) à la Bourse du Travail en ces termes : « Ce sont certainement les événements de samedi dernier (le 31 janvier / NdA) qui ont dû le faire fléchir. Le comique noir était l’invité de la FNAC Bellecour. Une forte contestation a empêché Dieudonné de prendre la parole. Et des bruits circulaient : si le spectacle avait eu lieu, il fallait s’attendre au pire. Un collectif antiraciste s’est également monté et a récolté plus de 1500 signatures. Trop de contestation. Le comique voit dans ces nombreux gestes de censure « un acte raciste ». Un Noir, ça dérange ! « Sans blague ».
Rideau !
Dieudonné, un homme « sans concession ni tabou » ? Lui qui fait dans le préjugé le plus archaïque, en faisant la place aux sentiments les plus vils, et en voulant imposer le tabou du « comique » qui aurait le droit de tourner le Juif en dérision ?
Comme le dit Alain Jakubowicz, président du CRIF Rhône-Alpes, dans une interview au Progrès : « Il a fait de l’antisémitisme son fond de commerce… il surfe sur cette idéologie qui anime à la fois des extrémises de tous bords, certaines alter mondialistes et une partie de la jeunesse arabo-musulmane. »
Dieudonné, un blagueur juif qui a mal tourné ? Selon les propos de ce journaliste, on pourrait le croire. Car, qui lance plus de vannes sur les Juifs que les Juifs eux-mêmes ? Alors, eux, ils auraient le droit de se moquer d’eux-mêmes, mais il suffirait qu’un non juif, noir de surcroît, se mette à son tour à en lancer, pour qu’on le traite d’antisémite ! Ce ne serait pas juste !
Pas si simple, Monsieur Kessous. Parce que, Dieudonné le dit lui-même : les « vannes » qu’il lance contre les Juifs sont en relation directe avec le sentiment de culpabilité que la société française – mais pas lui – ressent, vis-à-vis d’eux.
Or non seulement, la société française s’est engagée, depuis quelques années, dans un devoir de mémoire qui l’honore, mais encore, le soi-disant comique refuse à ce point d’entrer dans l’histoire de cette société qu’il lui conteste le droit de l’exercer, ce devoir, dans la sérénité de l’âme.
Comme si, selon Dieudonné, le devoir de mémoire déshonorait la France. Argument lepéniste suprême, s’il en est. Dieudonné, Le Pen, même combat !
Car, si ses « vannes » se régalent de cette culpabilité, ce n’est pas pour réparer le mal qui a été fait, mais au contraire pour l’accroître. L’accroître en enseignant à la société française à désapprendre sa culpabilité.
Quoi de plus pratique pour désapprendre que le rire. En un instant, le rire vous désapprend l’ennui, la tristesse, le chagrin et que sais-je encore, alors pourquoi pas la culpabilité vis-à-vis des juifs ?
Regardez ! Les médias ont saisi l’occasion de l’actuelle guerre israélo-palestinienne pour désapprendre à la société française les réflexes de respect des Juifs qu’elle s’était donnés au lendemain de la victoire sur le Troisième Reich. Mais, les articles sont besogneux. Alors, de temps en temps, une Catherine Nay ou un Jean-Pïerre Elkabbach lancent une formule lapidaire : l’image du meurtre du petit Mohamed Al Dura effacerait définitivement celle du petit enfant juif à l’étoile, du ghetto de Varsovie, aux bras levés, le « mur de la honte » délégitimerait Israël.
Certes, le petit Mohamed n’a pas été tué, et le « mur » est une barrière de sécurité », mais que leur importe !
Et le reste du temps, la majorité des scribouillards de la presse française dédiés au Proche-Orient déforment la réalité en la retranscrivant dans les termes d’une apocalypse juive menaçant le monde, et non dans ceux d’une guerre qui est la continuation de la politique par d’autres moyens.
Mais, cela prend du temps de convaincre par écrit. Alors, mieux vaut le comique qui, lui, peut nous désapprendre la culpabilité en un instant !! « Chez » Ardisson, « chez » Fogiel…
Le but poursuivi par Dieudonné est clair : il s’agit de donner un « répit » aux pauvres Musulmans vivant dans notre pays, qui seraient haïs par les Français non musulmans et qui n’auraient pas le droit de manifester leur solidarité avec les pauvres Palestiniens, écrasés par Israël. Ce qui est d’ailleurs faux ! Aussi, le comique leur dit-il : Ne serait-ce qu’un instant, rechargez vos batteries, il sera toujours temps de vous battre frontalement plus tard. Pour l’heure, faites comme si… Riez !
Puis, survient l’argument « Juif ». Il s’agit, là, non seulement d’affirmer que la Shoah ne doit tenir aucune place dans l’histoire des Musulmans, ce qui, somme toute, n’est pas si simple non plus, si l’on en juge par le fait que, tandis qu’ici, sous l’occupation allemande, la Mosquée de Paris sauvait des Juifs, là-bas, en Jordanie, le grand Mufti de Jérusalem se rangeait aux côtés d’Hitler (mais qu’est-ce qu’il en a à faire des conflits moraux, ce comique ?), mais encore d’affirmer que la culpabilité de la société française n’aurait aujourd’hui plus de raison d’être.
Ce qui montre que, dans l’univers mental de Monsieur Dieudonné, le sentiment de culpabilité ne parvient pas à décoller des neurones.
Il ne veut pas admettre que l’histoire de l’Europe est adossée aux camps de la mort, que c’est cela son sentiment de culpabilité, et que ce sentiment n’est pas destiné à durer ad vitam aeternam, mais appelle à un dépassement qui est une responsabilité, et non un marasme affectif et mental que l’on projette sur les autres (lisible dans son identification des Juifs comme « négriers reconvertis dans la banque », in Le Journal du Dimanche, 8 février 2004), et pas seulement les Musulmans, mais aussi les Chrétiens et les Athées, en tentant de mettre les rieurs (jaunes) de son côté.
Car il y a beaucoup de lâcheté dans ce comportement. Rire des malheurs des Juifs qui, en Israël ou en France, se défendent contre un ennemi implacable et tenter de les faire passer pour des sadiques n’est pas de l’humour, mais de la cruauté. Le but est d’exclure les Juifs du peuple français et Israël des nations. Pour le « comique », il ne s’agit pas de faire rire de ses propres malheurs, mais de ceux que l’on souhaite aux Juifs.
Enfin, troisième étape du raisonnement du journaliste : le « pire », ce ne serait pas ce que Dieudonné allait dire, mais ce qui allait arriver, s’il avait produit son spectacle. Ce qui veut dire clairement que les Juifs, et ceux qui les respectent, menaçaient de mettre le feu aux poudres, si « Patrick divorçait² ».
De fait, la représentation ayant quand même eu lieu, des incidents n’ont pas manqué d’éclater. Dieudonné s’est alors employé à recourir à l’argutie peaufinée par des journalistes français, lors de la manifestation de France 2 (septembre 2002), pour dénoncer « les ligues juives », le CRIF, les mouvements d’extrême droite sioniste, racistes et xénophobes » (in Le Journal du Dimanche, 8 février 2004).
De fausses victimes, Kessous, puis Dieudonné transforment donc les Juifs et leurs amis en dangers publics potentiels et réels.
Comme s’il s’agissait, cette fois, de préparer l’opinion publique, en accusant par avance les Juifs d’être responsables de violences qui, en fait, sont et seront dues, en France, à des bandes pour lesquelles l’antisémitisme ne doit plus être seulement une rumeur, ni même une violence erratique, mais une violence systématique.
Où l’on voit clairement le type de responsabilité que ce sinistre somnambule est désormais prêt à prendre.
Notes :
[1] Finalement, la demande a été déboutée par le Tribunal Administratif.
² Le divorce de Patrick est le titre de sa représentation.
Par Nao (Nao) le mardi 10 février 2004 - 18h35: |
Selon la Debka, Israeli military intelligence chief Zeevi reports Palestinians regard evacuation proposal for Gaza Strip victory for terror!
Comme quoi pr ne pas leur donner meme ce kif de victoire, il ne faut RIEN leur ceder! la politique de la trique y a que ca qui marche avec eux!
Par Albert (Albert) le mardi 10 février 2004 - 18h55: |
Mon honneur est sauf.
Chauve qui peut.
Par Primo (Primo) le mardi 10 février 2004 - 18h25: |
L’islamisme vampirique
Après une faute, ne pas se corriger, c'est la vraie faute. (Confucius)
Il arrive parfois, tout en restant de bonne foi, que certains vrais démocrates s’inquiètent de l’impact de la prochaine loi sur la laïcité, en craignant que le seul résultat obtenu soit la création de davantage d'écoles coraniques, donc de plus de communautarisme*.
Il est vrai que les madrasas pakistanaises servent de pouponnières à terroristes, et le fait que de bonnes intentions puissent involontairement aboutir au résultat inverse de celui recherché doit, bien entendu, inciter à la prudence. Ce risque n’étant d’ailleurs pas totalement exclu.
Pourtant, sur le sol européen et surtout français, certains comportements des musulmans intégristes semblent indiquer que là n’est pas leur objectif principal. La levée de boucliers contre ce projet législatif est la preuve d’un vrai désarroi dans leurs rangs, et il est à parier qu’elle se poursuivra bien après la promulgation de la loi. Bref, tout indique que ce qui est réclamé à cor et à cri, est bien le droit d’afficher ses attributs religieux à la population indigène.
Il faut, en effet, compter avec la nature de ce "nouvel" Islam. Ce dernier a bien d'autres buts que d'évoluer en "circuit fermé". Sa nature éminemment prosélyte fait qu'il ne peut trouver son bonheur que dans un milieu allogène comme l'est l'école laïque et républicaine. Sa vocation est de se montrer ostensiblement, si ce n'est hystériquement, aux populations non-musulmanes, de les provoquer voire les séduire, et enfin espérer les convertir. L'Islam intégriste y est entré en 1989 comme dans un organisme sans défense et y a été vécu comme un électrochoc suffisamment soudain pour ne pas provoquer sur le moment la réaction adaptée à l'agression. Rappelons-nous, c'était le bon temps des teufs anti-racistes de Jack Lang, et l'heure n'était certainement pas à toute attitude qui aurait pu être suspectée de racisme. Soyons donc indulgents pour les acteurs politiques d’alors qui pensaient avec leur époque. Le temps aidant, le processus d'immunisation et la formation d'anticorps se sont effectués. De la même façon qu'un corps humain reconnaît, pour l’avoir déjà croisé, un hôte indésirable, la répétition des bravades par le voile et des discours véhéments a provoqué le développement naturel des défenses face à un agresseur désormais parfaitement identifié.
Et ça, ça n'avait pas été prévu par les théoriciens de l'infiltration fondamentaliste qui en sont réduits au plan "B". Ce dernier consiste à réclamer le droit au voile au nom de l'obligation de suivre une prescription religieuse et au nom d'une liberté de culte qui serait bafouée. Il consiste aussi à transformer leur rhétorique agressive en geignements pitoyables, avec menace de recours auprès de la Cour Européenne de Justice. Toujours au grand jour, en prenant "l'opinion" à témoin pour faire la démonstration de l'injustice qui les frappe.
Leur plan "B" n'était certainement pas la création d'écoles confessionnelles "comme les Juifs". Ces derniers s'en satisfont car leur but est vraiment l'éducation de leurs enfants.
Qu'est-ce que des Fouad Allaoui auraient à faire de la création d'écoles où l'Islam serait enseigné à des seuls musulmans sans espoir de prosélytisme? Ceci ne pourrait aboutir qu'à la sclérose progressive du projet de conquête générale initialement envisagé, puisqu'il se priverait de la sève non-musulmane que constitue la population des "céfrans" à la chair si blanche et si savoureuse.
Pour rassurer ceux qui en craignent les effets pervers, faisons leur remarquer que cette loi est vraiment mal vécue par les barbus au regard tors. Pour le moment, ils abattent la carte de la victimisation. Ca ne marchera probablement pas, mais ça ne les empêche pas de dormir pour autant : des démographes leur ont expliqué que cette loi représente une digue bien dérisoire, et que la victoire leur tombera tôt ou tard comme un fruit mur.
Sans effort…
Jean-Pierre Chemla, 8 février 2004
© Primo-Europe
*Lire, par exemple, le texte de Paul Bernard, « De la nécessité d’une loi inutile »
http://www.desinfos.com/article.php?id_article=1008
Par Email (Email) le mardi 10 février 2004 - 18h24: |
LE CERCLE CULTUREL CHARLES LICHÉ
LA SYNAGOGUE DE LA PLACE DES VOSGES
LES FILS ET FILLES DES DÉPORTÉS JUIFS DE FRANCE
Vous invitent
MARDI 23 MARS A 20 H
14 PLACE DES VOSGES 75004 PARIS
A UNE CONFÉRENCE AUTOUR DU LIVRE
UN PÈRE ET SON FILS DANS LES CAMPS NAZIS
1942-1945
Editions A.J.Presse
par ANDRÉ CHOMAND
Ancien déporté
avec SERGE KLARSFELD
Auteur de la Préface
Soirée présentée par Claude Bochurberg
André Chomand dédicacera son livre
Le bénéfice de la soirée ira totalement aux œuvres sociales :
-Synagogue Charles Liché, Tzedaka LEVTOV-
ENTRÉE GRATUITE
URGENT : PLACES LIMITÉES
Réservez de suite :
indiquez vos noms, adresse, N° de téléphone, fax, mail, et le nombre de places réservées.
avec les noms et prénoms de chacun par e-mail à templedesvosges@noos.fr
ou en laissant un message sur notre répondeur, avec vos coordonnées
au 01.43.44.48.82, on vous rappellera
La réservation vous sera confirmée
Soirée organisée par Georges Wojakowski
Par Benzarti (Benzarti) le mardi 10 février 2004 - 18h17: |
albert,
je ne vous ai pas inclus dans les anti musulmans!je vous respecte.mounèfiqines vient ne mounèfeq qui vient du nom nifèq...
Bekhor
g lu une intervention de Emile qui disait qu'on leur donner deja la parole librement alors en gros ils viennent pas ns embeter koi!et Nao a dit des choses sur les musulmans comme koi ils nous embetent avec leur histoire de voile etc...ca doit dater de samedi.je ne generalise pas qd je dis raciste.moi maxiton a dis que j'etais raciste ce qui est archi faux.je reagis face a des accusations non fondées par ex:je veux la destruction d'israel ou je suis anti-juif.je n'ai rien contre les tunes de tunisie(citron par exemple)ni contre aucun!
et ca m'enerve qd certains ne font que critiquer arafat ou les arabes ou les musulmans et qd g lu :90% des conflits du monde viennent des musulmans...avec la carte.ya mchoumis...
Par Emma (Emma) le mardi 10 février 2004 - 18h24: |
"Le Christ" de Mel Gibson inspiré par le besoin de trouver un sens spirituel à sa vie
Le besoin de faire un bilan de sa vie a inspiré à Mel Gibson la réalisation du film biblique "La Passion du Christ".
"J'ai été sollicité par tous les excès que l'argent et la célébrité offrent mais cela ne suffit pas", a déclaré Mel Gibson samedi devant 3.800 invités à l'université évangélique Pacific Azusa.
L'événement, qui était retransmis dans les églises à travers tout le pays, était présenté comme "une séance de formation" pour les pasteurs et les responsables des groupes de jeunes de l'église. Ces derniers pourraient utiliser la description intense des souffrances du Christ pour attirer de nouveaux membres à la foi.
Ce film a été critiqué par certains responsables juifs qui craignent que l'épisode de la crucifixion de Jésus entraîne des réactions d'antisémitisme.
"Je ne suis pas antisémite", a réaffirmé l'acteur de "L'Arme Fatale", qui a réalisé, co-écrit et financé le long-métrage de 25 millions de dollars (19,7 millions d'euros). "Je l'ai montré à de nombreux Juifs et ils l'ont aimé. Il n'est pas antisémite".
Mel Gibson a l'intention de sortir son film aux Etats-Unis le 25 février prochain, jour du mercredi des Cendres selon le calendrier catholique romain. AP
Par Nao (Nao) le mardi 10 février 2004 - 17h49: |
Le probleme, c'est que on est sans arret agresses et ce meme sur notre site. Allons nous sur vos sites pr vous casser les pieds? Non! On y est meme interdit d'acces!
Ceux qui veulent imposer leur lois (communautaires face aux lois seculaires du pays d'accueil), leurs coutumes (le voile), leur religion, leur facon de pensee, leur modele de vie (suicide bombings/attentats terroristes), leur vision du Moyen Orient (avec Israel efface de la carte), leur vision du monde (tous musulmans), leur vision de la France (avec tous les Juifs dehors), c'est VOUS, c'est le monde arabo-musulman -il suffit de s'interesser un peu et de lire les news au quotidien!
En hebreu on appelle ca des "kartziot", des sang sue!
Nous on ne demande rien a personne! On veut qu'on nous lache les baskets! on veut ecrire en toute liberte sur NOTRE site sans craindre d'etre censures et attaques parce que certains lecteurs n'apprecieraient pas nos ecrits!
Depuis 1948 on veut vivre en paix a cote de vous mais pour vous il en est pas question! Vous voulez que le Moyen Orient soit a 100% arabo-musulman! Votre rancoeur vient de l'existence meme d'Israel. Ca vous ronge comme un cancer! Avant la creation de ce petit etat, vous etiez a peu pres en bons termes avec Les Juifs en Afrique du Nord. Des 1948, pouf! allez, a la porte! degagez!
Vous nous avez chasses de partout (Afrique du Nord et pays du MO et PO) et maintenant vous voulez nous faire quitter la France!!!
Oubliez les Juifs et Israel un peu! c'est fatiguant a la fin! Arretez de faire de nous une obsession! Essayez de vraies batailles qui soient BONNES pour vous et pour tous! Comme celles de la stabilite economique de vos societes, battez-vous contre vos dictateurs tyranniques, battez-vous pour la Democratie! Y a tant de boulot a faire pour creer une societe...
Non vous la ou vous allez vous creez le chaos et la contestation ( des champions de la contestation)! Vous pompez les tiroirs-caisses et l'Ame des societes qui vous ont accueilli, on ne vous voit pas contribuer pas a l'essor des pays d'accueil. Regardez les Turcs comment ils se sont integres en Allemagne, ils ont appris la langue (pas facile l'allemand), ils travaillent, payent leurs impots et ne demandent rien et n'emmerdent personne!
Quand on parle en France des musulmans c'est le voile ou la petite criminalite! c'est positif ca? quand on parle du monde muslman ds les news internationales, on ne parle que de sang que de terreur, de terrorisme et d'attentats! c'est positif ca??? Vous en avez pas marre a la fin de cette sale etiquette qui vous colle a la peau et que votre identite soit toujours associee au Mal??
Ou sont vos intellectuels? vos artistes? vos scientifiques? participez vous ne serait ce qu'un peu au progres mondial? a l'amerioration de la vie sur la planete? Non!
Ca explique prquoi les gens ne vous supportent pas. Les Francais inclus! alors analysez-vous un peu et essayez de changer pour l'amour du Ciel!!!
Pour finir, je dois rajouter que la personne qui ecrit etait de gauche, croyait a la Paix et aux accords d'Oslo et buvait le cafe etudiante avec des Palestiniens a Jerusalem...
Mais depuis la 2eme intifada et les evenements du 11 septembre, j'ai ouvert mes yeux! La confiance est brisee!
Qui seme le vent recolte la tempete!
A vous de recollez les morceaux et de faire revivre cette confiance perdue! UNE BONNE FOIS POUR TOUTES CHANGEZ!
Par Bekhor (Bekhor) le mardi 10 février 2004 - 17h41: |
Monsieur Benzarti.
Traiter Monsieur Tubiana d’anti Musulman est une atteinte grave à sa personnalité.
Depuis plusieurs années que je fréquente la rubrique Adra sur Harissa, je n’ai jamais aperçu la moindre allusion anti musulmane dans ses écrits.
Bien au contraire c’est un des plus virulents modérateurs de la haine entre juifs et musulmans qui s'accroît de plus en plus au fil du temps depuis le conflit Israélo-Palestinien..
Bien entendu la plupart des juifs et des musulmans se sentent solidaires d’Israël ou de la Palestine chacun selon la vision qu’il à vis-à-vis de ce douloureux conflit.
Malheureusement je ne vois pas de solution a ce conflit avant longtemps, n’oublions pas que les grandes puissances n’ont pas intérêts a ce que se conflit s’arrête.
Les esprits se chauffent et le sang froid de certains se perd suite à la tension du mauvais climat international qui règne en ce moment sur la planète.
Je demande à tous les Harissiens juifs ou arabes un peu de modération dans leurs écrits.
Victor Cohen
Par Albert (Albert) le mardi 10 février 2004 - 17h14: |
Il n ' y a rien de consistant dans ta façon de concevoir les choses et ta jeunesse n'excuse pas tout. Benzarti.