Par Maurice (Maurice) le lundi 16 février 2004 - 13h32: |
INTERNATIONAL La visite officielle à Paris du président Moshe Katzav est l'occasion pour les deux pays d'examiner leurs relations
France-Israël : la double méprise
PAR ALAIN-GÉRARD SLAMA
[16 février 2004]
A rien ne sert de se voiler la face, sous prétexte que le président israélien Moshe Katsav est en visite officielle à Paris. Les relations entre Paris et Jérusalem sont détestables. Il n'en fut pas toujours ainsi. Elles furent idylliques sous la IVe République et dans les premières années de la Cinquième. Comment les deux pays en sont-ils venus là ? C'est une histoire de quarante années, qui ont vu s'amplifier, de part et d'autre, les effets ravageurs de deux malentendus.
Du côté français, l'idée s'est imposée qu'Israël était, en terre d'islam, le dernier bastion de l'Europe coloniale. Aussi longtemps que la France avait fondé son prestige sur la possession d'un empire, l'Etat d'Israël avait trouvé auprès d'elle solidarité et sympathie. Israël pouvait même compter sur le soutien de l'extrême droite antisémite et impérialiste, qui considérait le sionisme comme une solution au «problème juif» dès le régime de Vichy.
C'est après la guerre d'Algérie que le vent a tourné. Singulièrement au Quai d'Orsay, qui répugnait déjà à vendre des armes à Israël sous la Quatrième, et où la levée de l'hypothèque coloniale a réveillé le vieux fantasme de la politique arabe de la France. Cette doctrine du Quai, venue de l'Ancien Régime, a été entretenue par la rivalité de notre pays avec l'Angleterre, qui a endossé une responsabilité historique majeure en encourageant dès 1915 l'utopie du «royaume arabe» contre l'Allemagne et la Turquie. Le rêve diplomatique de la «politique arabe» a été radicalisé, jusqu'à nos jours, par une rancune tenace à l'égard des Etats-Unis, dont l'hostilité à la colonisation française fut constante, depuis la Seconde Guerre mondiale jusqu'aux accords d'Evian en passant par Suez.
Or même George W. Bush et Donald Rumsfeld ont compris qu'il existe autant de politiques arabes que de nations arabes, et que dans l'Orient compliqué, les accords diplomatiques ont besoin d'être appuyés sur un rapport de forces pour être lus dans les mêmes termes par toutes les parties concernées.
Perçu comme le dernier Etat colonialiste du monde civilisé, l'Etat d'Israël conserva quelque temps encore la faveur de l'extrême droite. Mais, à la suite du Quai, l'opinion française s'est convaincue de la précarité de l'existence d'Israël, condamnée d'avance comme l'avait été la présence française en Algérie. C'est ce sentiment que de Gaulle, jusqu'alors très favorable à Tel-Aviv, a exprimé le 27 novembre 1967, en qualifiant de «dominateur» un peuple «d'élite», assez «sûr de lui» pour n'avoir pas écouté ses mises en garde.
Parmi d'autres intellectuels, Emmanuel Berl réagit alors dans des termes très actuels. Conscient du fait que la défaillance du soutien international mettrait, à terme, en danger l'existence même du peuple d'Israël, il écrivit dans Nasser tel qu'on le loue : «Si on peut être antisémite sans être antisioniste, on ne peut guère, aujourd'hui, être antisioniste sans être antisémite.»
Berl avait raison sur un point : la déclaration du Général a bel et bien lâché la bride au discours des antisémites d'extrême droite, qui ont recyclé la «politique arabe» dans leur sens. Le Front national, a priori favorable à Israël par hostilité à l'immigration, a rallié le camp de l'antisionisme le plus dur à partir de la guerre du Golfe.
Berl avait tort en revanche quand il attribuait à un préjugé antisémite la Weltpolitik pro-arabe et défavorable à Israël qui fut menée par le Général et par ses successeurs, à la brève exception du début du règne de Mitterrand. Les dirigeants français étaient convaincus, depuis la guerre de Six-Jours, que la création de l'Etat d'Israël, longtemps encouragée par la Grande-Bretagne contre la France, puisait sa seule légitimité dans la nécessité, pour la communauté internationale, de réparer l'épouvantable crime nazi. Mais nul ne croyait que, compte tenu des rejets arabes, cette situation pût être normalisée par un accord direct entre Israël et ses partenaires.
Israël devrait donc comprendre qu'il ne pourrait exister qu'avec le soutien des puissances. Ce soutien lui était garanti – on sait qu'en 1970, Pompidou faisait parvenir à Tel-Aviv des avions en pièces détachées, en même temps qu'il vendait des Mirage à Tripoli. Mais cette garantie avait une condition : qu'Israël rende des comptes à la France, et cela d'autant plus qu'il en rendait aux Etats-Unis. Dans cette perspective, tout acte de souveraineté de sa part était perçu comme une marque d'insubordination périlleuse pour la paix du monde.
En d'autres termes, la France s'est donné bonne conscience en se portant garante de l'existence de l'Etat d'Israël au prix d'accords avec les pays arabes, alors que ce à quoi elle aurait dû veiller, était de garantir la souveraineté du jeune Etat contre l'entreprise de démolition interne poursuivie sans relâche par les Palestiniens. Mais il aurait fallu pour cela réviser de fond en comble le mythe qui est à l'origine de cette politique, et qui fait d'Israël un Etat colonial.
Rien de plus faux en effet que cette accusation. Au lendemain de la Seconde Guerre mondiale, le génocide de millions de juifs avait fait de la création d'un Etat juif un droit, autant qu'un devoir de sécurité. Le lieu choisi pour l'implantation de cet Etat avait été la Palestine, pour deux raisons. La première était la présence d'une population juive nombreuse sur une terre qui était celle de ses origines. Cette population avait augmenté en deux phases, les persécutions espagnoles de la fin du XVe siècle, et les pogroms européens de la fin du XIXe.
La seconde raison du choix de la Palestine est que, depuis mille ans au moins, ce territoire n'avait jamais cessé d'être occupé par des puissances étrangères. Les juifs qui s'y trouvaient étaient donc des colonisés au même titre que les Palestiniens, et ils avaient un droit égal de l'occuper. C'est en s'appuyant sur ce constat fondamental que l'ONU avait prévu, en novembre 1947, un plan de partage de la Palestine entre deux Etats jumeaux. Les Etats arabes voisins et les Arabes de Palestine ont refusé ce partage. Tout ce qui a suivi est parti de cette asymétrie. On peut et on doit condamner les violences auxquelles les Israéliens se sont livrés à la faveur du conflit de 1948, mais on doit aussi à la vérité de rappeler que les sionistes n'ont pas voulu ce conflit.
Il est regrettable qu'Israël ait entretenu lui-même la confusion en s'accrochant aux «colonies» qu'il a occupées depuis 1967 : c'était là, pour le coup, une bataille perdue d'avance. Le gouvernement israélien commence à en tirer les conséquences.
Mais rien, dans les origines de l'Etat d'Israël, ne justifie qu'on entretienne la légende selon laquelle il serait lui-même un Etat colonial. Ce présupposé n'empoisonne pas seulement les relations franco-israéliennes depuis quarante ans. Il entretient aussi une autre confusion, un autre malentendu particulièrement préjudiciables à l'image de la France à l'étranger, dans la mesure où, pris à la lettre, il revient à dénier au peuple juif le droit d'avoir une nation.
Ce second malentendu donne à la France, fille aînée de l'Eglise, la réputation d'être un pays structurellement, substantiellement antisémite. Exploité par la presse israélienne, relayé par les médias américains, il a contribué à durcir les antagonismes. Alors que l'attitude du Quai d'Orsay a encouragé l'antisémitisme d'extrême droite, le reproche d'antisémitisme adressé à la politique française a radicalisé l'antisionisme des pacifistes et tiers-mondistes d'extrême gauche jusqu'à faire de ceux-ci les alliés objectifs des antisémistes.
Le fait est que, comme l'ont souligné, entre autres, Pierre-André Taguieff et Alain Finkielkraut, les oreilles françaises sont de moins en moins sensibles aux échos des slogans et des attentats antisémites qui accompagnent les manifestations pro-palestiniennes manipulées par les mouvements intégristes.
Il faut s'en inquiéter. Pas au point cependant de donner des gages à ceux qui veulent récrire l'histoire de France, et qui accusent l'individualisme national, pétri de l'esprit des Lumières, de favoriser l'antisémitisme par rejet de toute forme de revendication d'appartenance, par détestation des identitarismes communautaires. S'il est une pensée individualiste et rationnelle étroitement associée aux Lumières, c'est bien la pensée juive !
Toutes les poussées antisémites que la France a connues depuis le milieu du XIXe siècle, de Proudhon à Vichy en passant par les années 1900 et 1930, ont correspondu, au contraire, à des périodes de nostalgie communautaire et identitaire. Partout où l'universalisme a été remis en cause, le judaïsme a été la cible privilégiée. La tradition juive et la tradition française se confondent quand elles sont fidèles à elles-mêmes. Elles s'affrontent quand elles se renient.
Par Fabien (Fabien) le lundi 16 février 2004 - 11h39: |
Je recherche toujours la famille ROSENBERG qui a habité à Paris 15° avenue émile Zola, dans les années 80. Il y a le père Simon, les enfants s'appellent Nathalie et Lionel. Un des parents (le père ou la mère est Tune)Lionel serait installé en Israël Merci par avance Shalom
Par Henri (Henri) le lundi 16 février 2004 - 09h57: |
Nao chalom
"Parfois nos rabbins deconnent a plein tube! Je me dis tjrs que Hashem se fout de ts ces details! Que Lui Il regarde THE BIG PICTURE et de voir si on se comporte bien!"
Bien se comporter, c'est avant tout parler correctement, et eviter de blesser son prochain.
Permet moi de te contredire, Achem ne se fout pas des details.
Rien ne lui echappe.
le monde est un ensemble de petit details, comme la mer est un ensemble de gouttes d'eau.
Cette semaine nous avons lu dans la parachat Itro le don de la Torah au mont Sinai.
Ce ne sont pas les rabanims qui ont ecrit la Torah.
Meme si certaines halahkots te paraissent dificiles a appliquer, ce ne sont pas les rabbanims qu'ils faut ataquer, mais au contraire, car eux cherchent a nous faciliter leur applications.
Chere Nao,j'espere que je ne t'ai pas fache,nous sommes des anciens camarades sur ce site.
Chalom et brakha.
Par Richard_S (Richard_S) le lundi 16 février 2004 - 08h59: |
MOUKTZEH : Est-ce un mot Hebreu ou bien un mot Yiddish ?
Avait-on l'equivalent en Tunisie ou bien alors ce concept nous est-il tombe dessus depuis notre rencontre avec le monde ashkenaze ?
Richard
Par Henri (Henri) le lundi 16 février 2004 - 09h24: |
"Si vous pouviez recevoir un conseil de votre serviteur,"!!!!!!!!!!!!!!
Si on avait suivit les conseils et la "sagesse" zaama,(comme les meraglims)
Israel ne serait pas le tres beau pays qu'il est aujourdh'ui.
Israel n'est pas un pays comme les autres, c'est le pays des miracles.
Il n'y a qu'a voir les pelouses et les tres beaux hotels a Eilat.
Un pays sorti des sables du desert.
Axelle, Israel te rendra cet amour que tu lui portes au centuple.
Lorsque tu verras Jerusalem ta joie sera grande.
Apres la pluie bienfaitrice Israel fleurie, pour le plaisir des yeux de ceux qui l'aiment.
Chalom et brahka.
Par Axelle (Axelle) le lundi 16 février 2004 - 02h09: |
Pour Douda.
Je viens vite vous rassurer, il est prévu ce départ en Israël cet été ! Depuis que je l'attends, je ne vais pas le laisser passer ...
Je compte les mois, les semaines et les jours.
Je sais que je vais en revenir toute enrichie.
Appareil photo, caméscope, pour garder près de moi tous ces souvenirs que je ramènerai avec moi.
Je vais à ASHDOD où il y a de la famille à mon mari. Il parait que c'est magnifique ! C'est un magnifique voyage qui restera à jamais gravé dans ma mémoire, croyez-le. Vous voilà rassuré ....
Bien à vous. Axelle.
Par Douda (Douda) le lundi 16 février 2004 - 00h42: |
La Douda : ( Hak El Ouet International Tracking Station )
Le Tarfiste : Voltaire vous avez dit M’Bala (Zama Déo Donato),... citoyen de Ferney...
Et bien Voltaire lui-même s’était presque ruiné, ...devinez comment ! En spéculant en bourse sur des société de trafic triangulaire ( Mais pour les ignorants... : trafic de verroterie vers les Afriques, d’esclaves noirs vers les Amériques, et d’argent vers les Europes...), vaste programme boursier
Londonien hautement spéculatif ! sans compter les pamphlets antisémites à Voltaire ( Au siècle des lumières !)
Mais au soir de sa vie, il se rangeât des vélos, en adhérant à la Fraternité !
Cherchez donc l'erreur! et vous trouverez,
Wnessou El Douda
Par Douda (Douda) le lundi 16 février 2004 - 00h52: |
La Douda : ( Hak El Ouet International Tracking Station )
Le Tarfiste : Chère Axelle,
Si vous pouviez recevoir un conseil de votre serviteur, ayez déjà la sagesse de vous y rendre ne serait ce qu’en vacancières, ça n’est pas cette petite escapade qui va vous ruiner, bien au contraire, ce sont les seules vacances dont vous reviendrez bien plus enrichie qu’avant votre départ !
Bonnes vacances, et à bientôt,
Wnessou El Douda
Par Hajkloufette (Hajkloufette) le dimanche 15 février 2004 - 21h41: |
Un sourire pour un soldat c est une campagne lancee sur le site de nos amis de Guysen pour apporter un peu de bonheur a un soldat pour Pourim
http://harissa.com/boukhabar/read.php?f=15&i=999&t=999
Alors que nous, juifs de diaspora, sommes " bien au chaud " devant nos postes de télévision,
Alors que certains, juifs de diaspora, critiquent la politique suivie en Israël,
Alors que nous, juifs de diaspora, émettons des avis sur tout, mais en fait " surtout " des avis,
Alors que tel ou untel juge un gouvernement (quel qu'il soit) élu pourtant démocratiquement,
Alors que Tsahal, Armée de Défense d'Israël, est critiqué régulièrement,
Les soldats de Tsahal sont sur le terrain,
Les soldats de Tsahal continuent de recevoir des pierres,
Les soldats de Tsahal subissent les affres du terrorisme,
Les soldats de Tsahal défendent la Terre d'Israël,
Défendent la Terre de nos ancêtres,
La Terre de notre espoir, de notre Tikva
N hesitez pas a leur apporter un signe !!! ce sont nos enfants !!! vos enfants !!!
Merci pour eux !!! Pourim Sameakh !!!
Par Mailroom (Mailroom) le dimanche 15 février 2004 - 21h10: |
Bonjour,
Merci de bien vouloir me renseigner où trouver un petit orchestre juif tunisien à contacter à Paris (celui de Raoul Journo a-t-il laissé des traces?); c'est pour fêter l'anniversaire d'une certaine vieille dame et lui faire revivre son passé, l'espace de quelques heures du temps présent...
Merci d'avance et bons baisers de Buenos Aires!
Joëlle
Par Albert (Albert) le dimanche 15 février 2004 - 20h18: |
Ils sont plus enclins aux mascarades qu'aux droits de l'homme.
Agence SHARON/BREITOUNA.
Par Mounia (Mounia) le dimanche 15 février 2004 - 20h05: |
Conference sur la democratie et les droits de l’Homme au Yemen
Certains journalistes ont évoqué la Conférence sur les droits de l'Homme et la démocratie dans la région, intervenue à Sanaa, capitale du Yémen, à la mi-janvier 2004. Le chroniqueur Ahmed Al-Rabi a notamment rédigé un article intitulé: «Discours rebattus à la Conférence de Sanaa», paru dans le quotidien Al-Sharq Al-Awsat, édité en arabe à Londres. Voici quelques extraits de l'article: [1]
«Sanaa, la capitale du Yémen, a hébergé une conférence sur la démocratie, les droits de l'Homme et le rôle de la Cour pénale internationale, conférence à laquelle ont participé plusieurs [représentants] d'ONG arabes, des dignitaires européens, des représentants de parlements et de gouvernements arabes.
Le but de la conférence était d'ouvrir le dialogue entre les gouvernements et les institutions civiles du monde arabe et de soulever les problèmes liés à l'émergence de la démocratie (…), mais les représentants des organisations civiles étaient déjà frustrés lors de la session d'ouverture, alors que les ministres et les hauts responsables arabes prenaient à tour de rôle la parole: chacun décrivait son pays comme le Paradis sur Terre, comme rien de moins qu'une nouvelle direction de prière [Qibla] pour la démocratie, comme un Etat qui respecte et soutient les institutions de la société civile, un Etat où les femmes bénéficient d'excellentes conditions, où la situation globale est celle d'un pays où coulent 'le lait et le miel'.
De tels discours ont conduit les invités à s'interroger sur l'utilité d'une telle conférence. Si les pays arabes sont à ce point démocratiques, pourquoi en effet organiser cette conférence?
La session d'ouverture valait le coup d'œil. [Les représentants] de tous les gouvernements ont pris la parole, alors que les [représentants des] ONG devaient se contenter d'écouter des discours officiels rebattus, grandiloquents et hyperboliques.
[A l'inverse], les allocutions des délégations européennes, du président du Parlement européen et du sous-secrétaire général des Nations unies étaient toutes succinctes et dotées d'un objectif précis; elles ont évoqué les problèmes au programme de façon précise, en proposant des solutions concrètes.
Tous les intervenants arabes, et tous les auditeurs arabes de ces ennuyeux discours officiels, savaient bien (…) que les paroles [des intervenants arabes] n'étaient que verbiage destiné à masquer les énormes carences de ces pays dans le domaine des droits de l'Homme et des libertés individuelles. Lors de sessions complémentaires de la Conférence, où sont intervenus les représentants des institutions sociales civiles des pays arabes, nous avons pu en savoir plus sur la lugubre situation de la plupart des pays arabes, où l'on empêche le bon fonctionnement des institutions civiles et où les droits sont ouvertement bafoués: les penseurs ne peuvent écrire; la presse est censurée, les femmes vivent dans des conditions de discrimination sévère. Si l'on compare ce qui est dit dans les discours des dignitaires arabes officiels et ce qui sort de la bouche des résidents arabes, on entrevoit un profond abîme, et l'on comprend qu'il est urgent d'agir. [On comprend aussi] qu'il est humiliant pour les pays arabes que leurs chefs d'Etat continuent de prononcer des discours pompeux sans rapport avec la réalité, refusant de reconnaître l'existence des problèmes.»
[1] Al-Sharq Al-Awsat (Londres), le 10 janvier 2004.
Memri.org
Par Breitou (Breitou) le dimanche 15 février 2004 - 18h39: |
DIEUDONE...... ! Ou le sursaut d 'un moribond...!'
Par Emma (Emma) le dimanche 15 février 2004 - 18h37: |
COMMUNIQUE DE PRESSE DE LA LICRA
AFFAIRE DIEUDONNE
Dans une interview donnée au « Journal du Dimanche » du 8 février 2004, Monsieur Dieudonné prétend que « les banquiers juifs qui auraient fait fortune dans la traite des esclaves noirs sont aujourd’hui ses persécuteurs et les persécuteurs des palestiniens ».
Ces propos ignobles, qui n’ont rien à voir avec la critique de la politique d’un Etat étranger, expriment un antisémitisme fondamental, Monsieur Dieudonné accablant de ses calomnies tous les Juifs à travers toute l’étendue de l’histoire et l’universalité de la communauté juive.
La Licra saisit dès aujourd’hui le Doyen des Juges d’Instruction de Paris d’une plainte contre Monsieur Dieudonné pour incitation à la haine raciste et antisémite.
Elle a confié le soin de la défendre à Maître Christian Charrière-Bournazel, avocat au Barreau de Paris.
Information : 01.42.67.57.50.