Par Michka (Michka) le lundi 17 juillet 2006 - 01h02: |
Elle est pas belle la France ??? Honte à ce pays de tradition antisémite!!! Merci De Gaulle d'avoir semé les graines de la haine d'Israël.
Après ça on nous sert de beaux discours sur Alfred Dreyfus ou bien on édifie des mémoriaux en souvenir de la Shoa. Quelle schizophrénie!!! C'est le délire permanent!!!
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Les structures de la campagne française de désinformation
Objectif-info.com
dimanche 16 juillet 2006 - 09:17
Jean-Pierre Bensimon
Il n'a pas fallu longtemps pour qu'une nouvelle campagne de désinformation se déploie en France. Elle a débuté dès qu’il s'est avéré que la réponse israélienne à l'embuscade meurtrière du Hezbollah au matin du 12 juillet, suivie d'un enlèvement de soldats, ne serait pas de pure forme.
Cette campagne comporte deux grands volets. D'abord la mise au point d'un discours désinformateur, d'un argumentaire biaisé, dont la fonction est d'indigner les Français, de leur faire haïr l'État d'Israël as usual et, du même coup, de donner satisfaction au consensus anti-américain et antisioniste en France et à l'étranger. Au cœur de ce consensus, flatté et courtisé autant que redouté, se trouvent l'opinion publique extrémiste des pays arabes et la frange activiste et terroriste de l'immigration arabo-musulmane en France.
Le second volet, c'est la diffusion de ce discours désinformateur. Il faut pour cela que les "faiseurs d'opinion", les "chercheurs" et les "universitaires", les "personnalités de référence", les rédactions des grands média qui traitent en permanence l'information, puissent retraduire la réalité dans les catégories prescrites, et délivrer à longueur de temps un message extrêmement simple: les Israéliens sont des agresseurs brutaux et cruels, des adeptes de la violence extrême, qui tuent sans scrupule les civils arabes, et dont les initiatives aventureuses et vaines compromettent la sécurité du monde. Ce discours devient alors le "politiquement correct", qu'on ne transgresse pas sans encourir la réprobation et la mise à l'index, ou pire, les accusations suprêmes de "pro sionisme" et de "Bushisme".
La désinformation ne fonctionne que sur le mode de l'intimidation. Ennemie intime du débat, elle exige le quasi monopole effectif du discours, tout en faisant mine d'ouvrir la discussion et de donner équitablement la parole à tous les tendances. De ce point de vue, les mécanismes sont rodés en France. Les média dominants, la TV, les radios, les grands quotidiens sont vigoureusement pilotés par les architectes d'État de l'information, qui siègent à l'Élysée et à Matignon. On peut écrire et dire ce que l'on veut en France, pourvu que le public informé reste confidentiel, pourvu que les analyses dissidentes demeurent à l'écart des réseaux de diffusion à très grand impact qui font l'objet de toute l'attention du pouvoir d'État. Si, au nom de la liberté d'expression et de la diversité des opinions, on donne la parole à une voix dissonante, on la flanque de contradicteurs virulents sur lesquels on peut compter, et l'on compense le mince effet de sa parole par le matraquage des porteurs de la vérité planifiée.
La couverture des évènements des trois derniers jours au Proche orient est une excellente illustration de ces vicissitudes de la démocratie française. Il suffit pour en prendre la mesure de passer en revue les principaux thèmes de l'argumentaire désinformateur.
"Les réactions actuelles sont tout à fait disproportionnées"
Ce sont là les paroles du président de la République le 14 juillet. Une déclaration semblable avait été prescrite la veille, au ministre Douste-Blazy: " La France condamne cette action de guerre disproportionnée au Liban". La notion de réponse "proportionnée" est mentionnée dans les conventions de Genève, sans aucune définition. On a bien du mal à lui donner un contenu, sauf humanitaire, la limitation des pertes humaines. Mais on peut aisément utiliser cette parabole imprécise pour interdire l'exercice d'un droit essentiel des États dans les relations internationales, la légitime défense. Le "vous allez trop loin" au premier pas vous empêche totalement d’avancer. Et nier le droit à la légitime défense, c'est exposer un pays à subir des agressions, des pertes humaines et économiques, sans lui laisser la liberté de se protéger. C'est ce jeu biaisé et mortel que les soutiens des agresseurs traditionnels d'Israël, au nombre desquels la France occupe malheureusement une place éminente, veulent imposer à l'État juif.
Comment faut-il comprendre la réaction d'Israël à ce qui s'est passé sur sa frontière nord? Dans la matinée du 12 juillet, l'artillerie lourde du Hezbollah entreprend de pilonner les localités frontalières faisant des morts et des blessés civils; une patrouille tombe dans une embuscade, perd plusieurs soldats et deux d'entre eux sont capturés du coté israélien. Immédiatement, le Hezbollah annonce que les captifs sont en lieu sur et qu'ils seront échangés contre des milliers de prisonniers détenus en Israël au terme de "négociations indirectes" (comme le Hezbollah ne reconnaît pas Israël, il n'est pas question qu'il négocie directement avec lui).
Israël vient de subir une agression "gratuite", c'est-à-dire sans motif matériel identifiable, extrêmement violente, avec des pertes humaines sensibles, civiles et militaires. Fallait-il entreprendre des "négociations indirectes"? Il ne faut pas avoir fait de longues études pour comprendre que céder au chantage, c'est préparer d'autres chantages. Si on rémunère la prise d'otage, il n'y a pas de raison que cela s'arrête et plus aucun citoyen n'est en sécurité. Dans le passé, Israël a accepté à plusieurs reprises de libérer de très nombreux prisonniers contre trois soldats, puis contre les dépouilles de trois autres et un homme d'affaires. Ces libérations ont été le point de départ de nouvelles agressions. Mais ce n'est pas tout. Le Hezbollah a déployé dans tout le Liban Sud, des dispositifs offensifs extrêmement redoutables avec des milliers de miliciens entraînés et plus de 10 000 fusées dont certaines d'une portée de 130 miles, les Zelzal-2, capables de frapper Jérusalem et Beer-shev'a. A l'évidence, si Israël avait donné le moindre signe de faiblesse, d'autres agressions, de plus en plus déstabilisantes se seraient succédées.
La réponse à une agression n'est pas nécessairement ce à quoi l'agresseur s'attend. Israël semble avoir pris la décision légitime, non seulement de récupérer ses soldats, mais de mettre le Hezbollah hors d'état de nuire, pour très longtemps. C'est son droit souverain. En soulevant l'argument de la disproportion, les autorités françaises nient la souveraineté de l'État israélien, comme le droit de la population d'Israël d'être protégée par son État et de vivre dans la sécurité. Il ne s'agit pas d'une question d'appréciation: il s'agit de laisser ou non la population juive d'Israël se défendre de ceux qui ont juré de l'éradiquer. Les autorités françaises ont décidé que les Juifs d'Israël devaient être laissés à la merci des pires tueurs du Proche Orient, comme ils avaient été à la merci des nazis il y a quelques décennies. Nous savons quelque chose du Hezbollah, nous autres français. Les philosophes du "Parti de Dieu" ont pris la vie de 58 parachutistes des 1er et 9ème Régiment de Chasseurs Parachutistes un certain dimanche 23 octobre 1983 à 6 h 24! Chirac et Douste-Blazy n'ont pas l'excuse de l'ignorance. Ils ont par contre l'appui de l'ambassadeur de Syrie aux États-unis qui a déclaré à la télévision britannique. ''Israël, qui agit chaque jour contre des civils palestiniens, répond de façon disproportionnée".
A l'épreuve des évènements cruels que la région est en train de vivre, on peut d'ailleurs faire le raisonnement inverse, qui semble désormais faire l'unanimité en Israël. Si les fanatiques du Hamas, puis ceux du Hezbollah, ont procédé à des attaques et des enlèvements sur le sol israélien, dans les frontières de 1949, c'est parce que les dirigeants d'Israël ont fait preuve d'un excès de retenue. On attendait des Palestiniens délivrés de "l'occupation" qu'ils s'adonnent comme tous les peuples à des activités pacifiques, au développement économique et à la construction d'un État. Au lieu de cela, des centaines de fusées Kassam de plus en plus perfectionnées ont été lancées sur les villes et les fermes du Neguev depuis le désengagement de septembre 2005, sans réaction notable des autorités israéliennes. Cela a été perçu par les fous d'Allah qui ne pensent qu'en termes de guerre, comme un signe de faiblesse. C'est cet excès de retenue, cette fausse proportionnalité dont Jacques Chirac semble friand, qui a ouvert la voie à la guerre en cours.
Une volonté de détruire le Liban
Et voici la seconde accusation, formulée encore une fois par Jacques Chirac, le 14 juillet: "on peut se demander s'il n'y a pas, aujourd'hui, une volonté de détruire le Liban, ses équipements, ses routes, ses communications, son énergie, son aérodrome". Quel intérêt Israël aurait-il à "détruire le Liban"? Oser formuler la question de cette façon, alors qu'Israël a été attaqué sans qu'on puisse lui imputer la moindre initiative militaire, c'est accuser sans détour la victime, ce qui est diffamatoire. Mais aussi tout à fait ignoble, l’accusation fonctionne en fait comme un permis de tuer, accordé par Chirac aux grands professionnels chiites de l'explosif et du couteau, puisqu’il interdit à la victime de se défendre.
Comment comprendre les opérations déclenchées par Israël ces trois derniers jours? Le premier impératif a été de récupérer immédiatement les deux captifs et d'empêcher leur transfert en Iran. Il fallait pour cela couper les routes du Sud Liban le plus vite possible. Ensuite, dans la perspective d'une campagne militaire longue (l'objectif défini, on l'a vu plus haut, est la mise hors d'état de nuire du Hezbollah, pour longtemps), il fallait interdire l'approvisionnement en armes et en munitions, qui viendront fatalement à manquer, des commanditaires chiites de l'Iran et de la Syrie. D'où le blocus aérien, maritime et routier du Liban. Enfin, il fallait entreprendre la destruction systématique des moyens de guerre des fanatiques islamiques et avant tout de leurs fusées à longue portée. Cette destruction des vecteurs offensifs, des dépôts de munitions, des bunkers et des postes d'observation, innombrables, prendra du temps et justifiera peut-être des opérations au sol.
Récupérer les soldats enlevés, priver le Hezbollah de ses capacités politiques et militaires, voila ce que les planificateurs de la désinformation appellent "détruire le Liban", donnant ainsi d'Israël qui se défend l'image d'un agresseur impitoyable. Israël a été acculé à la guerre pour avoir peut-être donné trop de signes de ses dispositions pacifiques. Peut-être aussi parce que des hommes politiques comme Jacques Chirac ont tout fait pour empêcher que le Hezbollah ne soit inscrit sur la liste des organisations terroristes par l'Union Européenne, alors qu'une décision de l'assemblée de Strasbourg l'avait exigé en 2005. On peut légitimement s'interroger sur le sens de cette complaisance, et s'interroger aussi sur le déploiement d'énergie exceptionnel du même personnage pour retenir aujourd'hui le bras du petit Israël qui veut assurer sa sécurité dramatiquement mise en cause.
La multiplication des victimes civiles
En trois jours, environ 80 personnes ont perdu la vie du fait de l'offensive israélienne au Liban. On ne sait rien de ces victimes qui peuvent être des civils ou des miliciens. L'accusation faite à Israël de vouloir tuer des civils est un thème de propagande efficace, car il est très facile d'emporter l'indignation des naïfs quand on met face à face un militaire harnaché et un civil en guenilles.
Ce qui est extraordinaire, c'est que cette accusation indéfiniment répétée, avec des bilans chiffrés qui soulignent plusieurs fois par jour le nombre d'enfants et le nombre de femmes disparus, est faite à un pays qui se bat depuis des années en première ligne contre des terroristes, c'est-à-dire des "combattants" qui ont fait profession de cibler avant tout des civils. En témoignent les pertes israéliennes durant l'Intifada (70% de civils avec une forte proportion de femmes) alors que les pertes infligées au Palestiniens ne comportaient que 30% de civils.
Quand un Palestinien lance une fusée Kassam depuis le toit d'un immeuble de Gaza, à quoi pense-t-il? Il espère de tout son être que sa fusée va décoller, qu'elle va atteindre Israël à l'intérieur de ses frontières de 1949, et qu'elle va occasionner aux Israéliens le plus de pertes possibles. Quelles pertes? Des pertes civiles bien sur, n'importe qui, des hommes, des femmes, des vieux, des enfants. Que lui importe, il tire dans le tas ! Et qu'espère l'artilleur du Hezbollah quand il effectue des tirs groupés de roquettes Katioucha sur Safed, sur Nahariya, sur Kiriath Shmona. Il espère de tuer le plus de civils juifs possibles. Il tire dans le tas ! S'ils en tuent relativement peu, ce n'est pas faute d'essayer, mais c'est parce que la population israélienne se protège assez efficacement, obéit aux consignes et s'enterre dans des abris.
Par contre, tout ceux qui ne se contentent pas de faire chorus avec le pire de la propagande islamiste savent qu'Israël déploie des trésors d'attention pour éviter les pertes civiles. Avant d'effectuer des bombardements dans les zones peuplées du Liban Sud son aviation avertit la population civile en lui demandant de quitter la zone, même si elle perd l'effet de surprise. Et s'il y a quand même des victimes civiles, la responsabilité en revient naturellement à ceux qui ont ouvert les hostilités.
Le viol du droit international
Les désinformateurs adorent mettre le droit international sur la table et dans l'épisode en cours, ils n'ont pas manqué à la tradition. Le citoyen attend d'un État le respect du droit, qui est pour lui une garantie première de sécurité. Israël violerait par son action la souveraineté du Liban et serait en contradiction avec le droit international.
Israël s'est retiré du Liban en mai 2000, en exécution de la résolution de l'ONU n° 425 . Pour être tout à fait en conformité avec la résolution, Israël a demandé à l'ONU de vérifier sur le terrain le tracé de la frontière et il a obtenu quitus de l'organisation internationale.
Par contre la résolution 1559 de 2004 exigeait le désarmement de toutes les milices du Liban, donc du Hezbollah. Non seulement ce dernier n'a pas désarmé, mais il a édifié une sorte d'État dans l'État et une immense zone hyper militarisée et fortifiée. Si l'État libanais est atypique, c'est parce qu'il y a sur son territoire une force militaire autonome qu'il ne contrôle pas et qui prend ses ordres à l'étranger. Et, selon nos désinformateurs nationaux, en application rigoureuse du droit international, depuis la zone de non droit qui a créée, le "Parti de Dieu" lance périodiquement des attaques contre Israël, l'État voisin souverain. Le droit international a justement prévu que dans ce cas de figure l'État agressé – Israël - peut exercer un droit de légitime défense, le droit qu'il met justement en œuvre depuis trois jours. L'État libanais par contre, qui n'a pas appliqué la résolution 1559 et qui n'a pas rétabli sa souveraineté sur son propre territoire, est juridiquement responsable des transgressions des règles internationales imputables au Hezbollah. En violation de la même résolution, il accepte la présence sur son sol d'une centaine de militaires iraniens qui chapeautent l'organisation opérationnelle du Hezbollah. Ce sont eux qui ont lancé un missile iranien guidé par radar contre le navire de guerre israélien qui a perdu quatre marins. Autant d’infractions caractérisées au droit international.
Les généraux ont pris le pouvoir en Israël
Ni le premier ministre israélien Ehoud Olmert, ni son ministre de la Défense Amir Peretz n'ont de passé militaire à la différence de leurs prédécesseurs Ehoud Barak et Ariel Sharon. Cela a ouvert un espace de spéculation désinformateur: selon la rumeur soigneusement entretenue, le chef d'état major, Dan Haloutz, imposerait ses choix aux dirigeants politiques inexpérimentés. Et Dan Haloutz serait un faucon …Cette spéculation voudrait expliquer la malfaisance de l'offensive actuelle d'Israël, donc fonder l'idée que cette politique est mauvaise. Les faits ne militent pas pour cette hypothèse.
La tradition de soumission du pouvoir militaire au pouvoir politique en Israël est bien connue. D'autre part, la politique de "retenue" qui a toléré pendant des mois et des mois que des missiles frappent impunément le sol national ne ressemble pas à une politique de faucon. Enfin, celui qui observe un peu le fonctionnement du pouvoir israélien, sait que ces dernières semaines, à de nombreuses reprises Olmert et Perez on refusé ou différé des mesures proposées par l'armée. Les développements des derniers jours sont fondés sur des provocations que la société israélienne ne pouvait pas tolérer, sauf à se désagréger. Les décisions de récupérer les soldats enlevés sans libération de prisonniers et de mettre un terme pour longtemps aux lancers de missiles depuis Gaza et depuis le Liban, sont des décisions par essence politiques, en phase avec les exigences d'un peuple traumatisé qui demande un changement radical d'orientation.
Jacques Chirac censuré !
Dans son allocution du 14 juillet, Jacques Chirac a eu des mots très durs pour Israël, mais aussi des mots très durs pour le Hamas et le Hezbollah. Permettons-nous cette citation surprenante: "… il y a de la part du Hezbollah, de la part du Hamas, la nécessité de cesser ce qui est inadmissible, inacceptable et irresponsable. Les tirs de fusée sont réguliers maintenant, à partir du territoire palestinien sur Israël, ce qui n'est pas acceptable. Il y a donc une espèce de processus qui est porté d'une part par le Hamas et d'autre part par le Hezbollah et qui, dans le système provocation/répression, risque de nous amener, Dieu seul sait où, et en tous les cas, de mener le Liban au drame. Ces gens sont absolument irresponsables, notamment à l'égard des populations du Liban."
Les paroles sont fortes et traduisent parfaitement la réalité. On croirait avoir un président de la République enfin converti au principe de réalité et aux valeurs de la civilisation occidentale. De façon surprenante, les journaux télévisés de la soirée ont repris de façon très agressive les propos sur la "disproportionnalité" et ceux sur "la volonté de détruire le Liban", mais pas ceux qui concernaient le Hamas et le Hezbollah.
C'est que l'affaire est subtile ! La rue arabe en France, - l'État n'y est pas pour rien - est totalement identifiée aux terroristes du Hamas et du hezbollah. Les paroles vigoureuses du Président choquaient de front les convictions de la Oumma locale et elles auraient pu conduire à des malentendus et à des affrontements, car la rue arabe en France est tout à fait irritable, comme on le sait depuis novembre dernier. D'où la censure du président par les TV de grande écoute !
Mais rassurons-nous, notre président restait cohérent, bien qu'un peu malhabile dans sa condamnation trop franche des fous d'Allah palestiniens et chiites libanais. Il s'avère que les vrais amis du président – ou ses parrains allez savoir - les pays arabes sunnites, sont furieux contre l'Iran et la Syrie les commanditaires, et contre le Hamas et le Hezbollah, les exécutants des opérations d'enlèvement. Les deux opérations sont à l'initiative de l'Iran, dans l'intérêt de son propre agenda nucléaire qui constitue une menace pour l'Arabie saoudite, l'Égypte, la Jordanie, les Émirats, etc. C'est pour cela que le président, qui a pris le parti des sunnites, a mis en cause le Syrie alliée de l'Iran et qu'il s'en est pris avec véhémence au Hamas et au Hezbollah. Rassurons-nous, sa conversion traduit ses alliances politiques et non le retour au principe de réalité ou aux valeurs découlant de notre appartenance civilisationnelle.
L'information courbée a visiblement encore de beaux jours devant elle en France. Mais le pays va-t-il continuer à en payer longtemps le prix ? Les échéances électorales qui arrivent devraient ouvrir le débat sur les fantasmes et les déboires de la politique arabe où "tel est pris qui croyait prendre".
Par Meyer (Meyer) le dimanche 16 juillet 2006 - 23h12: |
Les huit victimes du dépôt de chemin de fer de Haifa.
Reuvan Levi, 43 ans de Kiryat Ata
Danis Lapidos, 24 ans de Kiryat Yam
Shmuel Ben Shimon, 41 ans de Yokneam Ilit
Nisim Elhariri, 43 ans de Kiryat Ata
Asa'el Damti, 39 ans de Kiryat Yam
David Feldman, 28 ans de Kiryat Yam
Sholomi Mansura, 35 ans de Nahariya
Rafi Hazan, 30 ans de Haifa
Plus de détails en anglais dans
http://www.ynetnews.com/articles/0,7340,L-3276864,00.html
Par Felix (Felix) le dimanche 16 juillet 2006 - 22h26: |
Notre pays n'est vraiment pas rancunier avec le Hezbollah et pourtant
assassinat de 50 militaires dans un attentat au camion piégé
enlevement des journalistes Kauffman Fontaine etc..
assassinat de Seurat
assassinat de l'ambasadeur de France en Syrie Monsieur Delamare
Non vraiment on a tout oublié
Par Girelle (Girelle) le dimanche 16 juillet 2006 - 20h39: |
Victor,
Ils ont déja dit ça à la guerre de Kippour, avec de vraies et menaçantes armées.
Ici, la confiance et l'admiration pour Tsahal et pour le peuple d'Israel est incommensurable.
L'heroïsme de chacun des Israeliens est une enorme fierté, et je ne sais comment dire merci de cette fierté là.
Je ne sais comment exprimer mon admiration.
Par Pauline (Pauline) le dimanche 16 juillet 2006 - 19h49: |
Israël convaincu de sortir vainqueur de l'épreuve de force avec le Hezbollah
Le gouvernement israélien, pleinement soutenu par l'opinion publique, paraissait dimanche plus décidé que jamais à vaincre le Hezbollah chiite libanais, en dépit des pertes civiles dans le nord du pays.
L'écrasante puissance de feu de Tsahal, l'absence totale d'opposition politique interne et le soutien américain renforcent la détermination du cabinet à poursuivre son offensive lancée mercredi.
Selon des experts, Israël pourrait réussir sa campagne à condition de s'en tenir à l'objectif initial, la neutralisation du Hezbollah, en évitant de s'embourber une fois de plus au Liban, et que sa population garde son moral.
"Le conflit s'est mué en un bras de fer, mais Israël n'a aucune raison de céder le premier compte tenu de son écrasante suprématie militaire, notamment grâce à son armée de l'air", relève le spécialiste militaire Reuven Pedatzur.
Il reconnaît que le Hezbollah a porté des coups humiliants à l'armée israélienne, "surprise" par l'attaque du 12 juillet au cours de laquelle deux soldats ont été enlevés par le mouvement libanais et huit autres tués sur la frontière, ainsi que le tir de missiles contre une corvette qui a tué quatre marins.
Mais selon lui, ces réussites sont d'abord le résultat des "défaillances de l'armée israélienne", qui en revanche n'a pas été surprise par les tirs de roquettes sur Haïfa qui ont tué huit civils dimanche.
"Dans ce contexte, Israël n'a d'autre choix que d'aller de l'avant, en s'en tenant strictement à son objectif initial: désarmer le Hezbollah et l'éloigner de la frontière", estime-t-il.
Pour le général de réserve Danny Rothschild, les roquettes qui se sont abattues sur Israël depuis le déclenchement de l'offensive -plus de 450 engins tirés qui ont tué 12 civils- ne font que "renforcer la volonté de la population d'écarter une fois pour toutes cette menace".
Il estime en revanche que la pression militaire israélienne sur le Liban obligera le gouvernement libanais à "désarmer le Hezbollah qui tient ce pays en otage et à déployer son armée dans le sud".
Danny Rothschild, proche des Travaillistes, critique toutefois "les attaques d'infrastructures au Liban" qui risquent selon lui d'avoir un effet contraire sur l'opinion libanaise.
"Il est essentiel de faire comprendre à tous qu'Israël est en guerre contre le Hezbollah et non contre le peuple libanais", souligne-t-il, estimant que la campagne militaire pourrait aboutir dès les prochains jours.
L'historien militaire Meir Païl, qui n'avait jamais mâché ses critiques contre l'occupation du Liban sud par l'armée israélienne (1982-2000), est lui aussi convaincu de la nécessité pour Israël de poursuivre ses frappes.
"Israël peut d'autant moins céder au Hezbollah que ce mouvement proclame ouvertement que l'Etat juif doit disparaître", dit-il.
"Dans ces conditions, aucun gouvernement israélien ne peut accepter qu'il continue à renforcer son arsenal de roquettes pour les tirer quand bon lui semble", ajoute-t-il.
"Le Hezbollah bénéficiait d'un avantage sur Tsahal aussi longtemps qu'il opérait comme guérilla au Liban sud contre une armée d'occupation, mais la situation actuelle est radicalement différente", juge-t-il.
Il exclut une reconquête militaire du Liban sud, mais envisage que l'armée prenne le contrôle d'une zone au sud du fleuve Litani, par des opérations aériennes incessantes et des raids de commandos.
Le ministre israélien de la Défense Amir Peretz a affirmé dimanche que l'armée n'hésiterait pas à attaquer toute base de tirs de roquettes du Hezbollah au Liban, "peu importe où elle se trouve".
Depuis le début des frappes israéliennes contre le Liban mercredi, 116 civils ont été tués, selon un décompte partiel de l'AFP.
Par Hajkloufette (Hajkloufette) le dimanche 16 juillet 2006 - 19h37: |
Cher Lapid
Vous etes un sage
Je souhaite tout autant que vous de voir plus d intervenants sur harissa et une solidarite totale avec Israel surtout maintenant ... je vous souhaite du courage ... vous avez au moins un abri ... moi je n en n ai pas ... mais Baroukh Ha Chem ... on est confiants
Par Victor (Victor) le dimanche 16 juillet 2006 - 18h47: |
16 juillet 2006
Le retrait israélien unilatéral du Liban, en 2000, avait bien été vécu comme une victoire par le Hezbollah
Nasrallah : «Vous avez voulu une guerre ouverte, elle le sera désormais, mais elle le sera à nos conditions, pas aux vôtres. ... Elle sera une guerre ouverte jusqu'à Haïfa, et croyez moi, jusqu'à Haïfa et jusqu'au-delà de Haïfa, et jusqu'au-delà de l'au-delà de Haïfa…..Vous ne savez pas qui vous combattez aujourd'hui. Vous combattez les descendants du Prophète Mohammed, les fils de l'imam Ali, les descendants de Hassan et de Hussein, vous combattez les enfants des compagnons du Prophète.»
Traduction exclusive pour POI de Khaled Asnar.
Le 14 juillet, en début de soirée, et peu de temps après un raid israélien contre le siège du secrétariat général du Hezbollah et contre les appartements de son chef, Hassan Nasrallah, la télévision du Hezbollah, « Al-Manar », reprise par d'autres chaînes libanaises, a diffusé une interview de ce dernier. Comme pour rassurer les combattants : il est bien sorti indemne du raid. Nasrallah a alors adressé un « discours à la Résistance, aux Libanais, aux peuples arabes et à l'opinion sioniste en Palestine occupée ».
Voici la traduction intégrale du discours :
« Que la paix et la miséricorde de Dieu soient sur vous. Dieu vous soutient et personne ne vous vaincra. Depuis mon premier discours consécutif à l'opération ''Promesse tenue'' [ndlr : l'enlèvement de deux militaires israéliens, le 12 juillet, dans l'opération baptisée qui a fait 7 morts israéliens], et après les événements qui en ont découlé, je tiens à présenter mes condoléances aux familles des martyrs qui ont donné tout ce qu'elles ont de plus cher, mais qui l'ont offert pour la plus belle cause, au cours de la bataille la plus digne de l'histoire moderne. Aux blessés, je présente mes meilleurs souhaits de prompt rétablissement, comme je salue l'ensemble de notre peuple qui résiste sur le champ d'honneur dans les villages, les quartiers et les villes, et qui est ancré dans sa terre comme dans sa foi. Je salue également mes frères combattants sur le front, toujours prêts à se sacrifier au nom de leur croyance et de leur foi, toujours prêts à donner leur sang pour que reste droite leur tête. Pour mon premier message après ces événements, je souhaite adresser un mot au peuple libanais, un mot aux résistants, un mot aux sionistes et un mot aux dirigeants arabes. Je ne dirai rien par contre à la communauté internationale, car, comme beaucoup de mes concitoyens et de mes frères, je n'ai jamais cru en quelque chose qui s'appelle communauté internationale.
Au peuple libanais
Au cher peuple libanais qui a toujours soutenu la résistance et qui a vaincu, avec elle et par elle, un certain 25 mai 2000 [ ndlr : le retrait unilatéral israélien du Liban], ce peuple qui a réussi la première et l'unique victoire arabe dans le conflit avec l'ennemi israélien en dépit du déséquilibre des forces, et en dépit du fait que tous les frères arabes l'avaient abandonné, ainsi qu'une majorité de musulmans, et en dépit du silence du monde entier. Ce peuple qui avait réalisé une victoire miraculeuse qui a ébloui le monde et qui a humilié les sionistes. Ces sionistes qui voient notre peuple avec un regard spécial, car c'est le seul peuple qui leur a infligé une défaite unique. À ce peuple, je dis que la guerre n'est plus aujourd'hui une guerre pour les prisonniers, une guerre pour obtenir un échange de prisonniers. Ce qui se déroule aujourd'hui n'est pas une réaction de l'armée sioniste à l'enlèvement de deux prisonniers parmi ses militaires. C'est une guerre qui ne respecte plus aucune loi, c'est une guerre de règlement de comptes, qui est menée par les sionistes contre notre peuple, nos combattants, les habitants de nos villages et de nos villes, ceux, tous ceux, qui avaient infligé la première défaite humiliante aux sionistes et à son entité usurpatrice qui n'était pas encore habituée aux défaites et aux humiliations. Aujourd'hui, c'est une guerre totale menée par les sionistes pour régler de vieux comptes avec le Liban, avec son peuple, avec son Etat, son armée et sa résistance. Une guerre qui veut venger la défaite du 25 mai 2000.
Ô cher peuple digne, résistant, combattant, ô peuple qui es volontaire, déterminé, amoureux de la liberté et de la dignité, ô peuple que j'ai connu courageux et généreux et qui ne s'est jamais révélé paresseux ou comploteur, je te dis aujourd'hui que nous sommes devant deux choix, non pas en tant que parti Hezbollah, ni en tant que Résistance, mais en tant que Liban, État, peuple, armée. Nous sommes tous devant un choix crucial : ou bien nous acceptons de nous soumettre aux conditions humiliantes que l'ennemi sioniste veut nous dicter avec le soutien, la complicité et la pression américaine, internationale, et malheureusement arabe. Ce qui signifie que nous accepterions que le Liban entre dans l'ère israélienne et franchement, c'est l'enjeu de la guerre d'aujourd'hui ; ou bien, l'autre choix qui se présente à nous, c'est de résister, de patienter, et nous appuyer sur Dieu, sur la confiance en nous et sur nos combattants. Comme je te connais, peuple, et comme je connais l'ennemi, comme je t'avais promis la victoire et j'ai tenu ma promesse, aujourd'hui aussi, je te promets la victoire prochaine.
Nous avions eu ''Raisins de la colère'' en 1996, et ''Règlement de comptes'' en 1993. À l'époque, l'ennemi avait une supériorité sur nous, nos conditions étaient différentes et moins favorables. Mais aujourd'hui, la situation est différente. Ô peuple, fais moi confiance et crois moi, la situation a changé. Tout ce qu'il faut, c'est que nous patientions et que nous résistions, que nous nous unissions. Je suis sûr, et je parie sur cela : nous avons un peuple résistant et capable de faire beaucoup de sacrifices.
Aux Résistants
Aux résistants, mes frères et mes chéris dans la résistance libanaise, à tous les autres résistants sur lesquelles nous misons, comme les résistants palestiniens, arabes et musulmans, comme les hommes libres et dignes dans ce monde, comme tous les opprimés, comme tous les amoureux de la liberté, de la dignité, de la résistance, du courage, de l'honneur et des valeurs, à tous ceux-là je dis : après Dieu, vous êtes aujourd'hui notre pari et le pari de la nation. Vous êtes le titre de notre dignité et de notre honneur. Grâce à vous, notre honneur est intact. Nous vous devons nos réalisations de mai 2000, et vous êtes aujourd'hui appelés à protéger et à sauvegarder ces réalisations, vous êtes appelés à protéger notre victoire, notre libération. Je suis confiant que celui qui compte sur vous, après Dieu, gagne.
Aux Sionistes
Quant aux Sionistes, le peuple de l'entité sioniste en Palestine occupée, à cette heure-ci, je lui dis : « Combien tu vas découvrir, rapidement, la naïveté de ta nouvelle direction, la bêtise de ton gouvernement, l'ignorance de tes gouvernants qui ne savent pas évaluer la situation, et combien ils n'ont pas d'expérience. Vous les Sionistes, vous reconnaissez dans vos sondages et vos médias que vous me croyez plus que vous ne croyez vos dirigeants. Alors écoutez moi bien, et surtout croyez moi : aujourd'hui, nous patientons, en dépit de l'attaque commise contre la banlieue sud de Beyrouth, et en dépit de l'accumulation des agressions contre nos villages, nos villes et nos maisons partout au Liban. Il n'y a pas de différence entre les maisons attaquées dans le Sud, dans la Békaa, dans le Nord ou dans Beyrouth. Nous patientons, mais cette équation est désormais terminée. Je ne dis plus que si vous frappez Beyrouth nous frapperons Haïfa, car vous avez voulu abattre cette équation. Alors qu'elle tombe, mais elle est tombée pour vous, et pour nous. Vous avez voulu une guerre ouverte, alors elle le sera. Nous sommes prêts à la guerre ouverte à tous les points de vue. Elle sera une guerre ouverte jusqu'à Haïfa, et croyez moi, jusqu'à Haïfa et jusqu'au-delà de Haïfa, et jusqu'au-delà de l'au-delà de Haïfa. Nous ne serons pas les seuls à en payer le prix. Nos maisons ne seront pas les seules maisons à être détruites, nos enfants ne mourront pas seuls, notre peuple ne sera pas le seul attaqué. Fini le temps d'avant 1982 et d'avant mai 2000. Je vous promets que ce temps est bien révolu et vous devez donc supporter les conséquences de la bêtise de votre gouvernement amateur. Vous avez voulu une guerre ouverte, elle le sera désormais, mais elle le sera avec nos conditions, pas avec les vôtres. Vous ne savez pas qui vous combattez aujourd'hui. Vous combattez les descendants du Prophète Mohammed, les fils de l'imam Ali, les descendants de Hassan et de Hussein, vous combattez les enfants des compagnons du Prophète. Vous combattez un peuple et une nation qui croient et dont personne, sur cette terre, ne peut ébranler sa foi. Vous avez décidé de combattre une nation fière de son histoire, de sa culture, et sa civilisation et qui a les moyens, les capacités, l'expertise, le calme, le rêve, la dignité, la résistance et le courage. Les jours à venir vous le confirmeront.
Aux dirigeants arabes [ndlr : vous qui avez critiqué l'aventurisme du Hezbollah]
Aux dirigeants arabes, je ne voudrais pas vous interroger sur votre histoire, mais juste, je vous dis que nous sommes bien des aventuriers. Nous, au sein du Hezbollah, nous sommes des aventuriers, et nous le sommes depuis 1982. À l'époque, vous aviez dit, comme le monde entier, que nous sommes fous mais depuis, nous avons prouvé que nous étions les sages. Quant à savoir qui sont les fous, je vous retourne la question. Je ne veux pas polémiquer, mais je vous dis simplement de continuer à miser et à prier sur votre sagesse, nous continuons à parier et à miser sur notre aventurisme. Dieu est avec nous. Nous n'avons jamais compté sur vous. Nous avons toujours misé sur notre peuple, sur nos bras, sur notre foi et sur nos enfants [ndlr : son fils Hadi est tombé dans une bataille contre Tsahal, à la fin des années 1990]. Aux dirigeants arabes je dis : nous sommes aventuriers, mais notre aventure nous a conduit à la victoire. Et aujourd'hui, nous misons sur le même aventurisme, et je vous assure que la victoire est proche, proche, proche si Dieu le veut. Les surprises dont je vous ai parlé commencent maintenant. Regardez au large de Beyrouth, et vous voyez une frégate sioniste qui brûle et qui coule, celle-là même qui a osé bombarder et agresser nos infrastructures et nos familles. Regardez-la, comme elle s'enflamme ! Et elle va couler avec ses dizaines de matelots sionistes. Ce n'est que le début et d'ici la fin, il y aura d'autres paroles et d'autres rendez-vous ».
http://www.proche-orient.info/xjournal_pays_arabes_der_heure.php3?id_article=46742
Par Girelle (Girelle) le dimanche 16 juillet 2006 - 18h22: |
Cher Lapid,
Harissa étant surement consulté par infiniment plus de lecteurs qu'il y a d'intervenants sur Adra, lecteurs de tous horizons et donc pas forcément abonnés à Guysen, le site apparait, grace à vos infos, extrêmement bien informé.
Pour ceux d'entre nous qui ont déja lu Guysen, il y a une petite fleche, oui celle là, qui permet de passer au message suivant.
Par Breitou (Breitou) le dimanche 16 juillet 2006 - 18h05: |
La solidaritè est un devoir sans les querelles.
Basta.
Par Lapid (Lapid) le dimanche 16 juillet 2006 - 17h51: |
Cher Hajkloufette,
Je veux bien considerer l'incident comme clos. Mais j'aimerais bien que les harissiens interviennent plus souvent pour exprimer leurs reflexions et leurs sentiments sur ce qui se passe en Israel. Comme je l'ai deja dit, mon desir etait uniquement d'informer avec les informations les plus fiables. Ce matin j'ai publie une liste tres variee de sites qui peuvent servir a s'informer. Donc pour moi, je considere que j'ai fini cette mission d'informer et chacun est libre de choisir sa source d'information.
Par contre, je continuerais a me consacrer a ma lutte contre la Desinformation.
Vraiment, je trouve ces echanges futiles surtout dans des moments aussi graves. N'en parlons plus