Archive jusqu'au 21/février/2004

Discus: ADRA : LES COMMENTAIRES D'HARISSA: Commentaires 2004: Commentaires de Fevrier 2004: Archive jusqu'au 21/février/2004
Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Nao (Nao) le dimanche 22 février 2004 - 03h19:

J'ai suivi, grace au Boukah Bar et a ses formidables animateurs, la visite de Moshe Katsav a Paris et la reception en grand pompe offerte par Chirac.
Au dela de notre satisfaction, ne nous y trompons pas: les elections regionales approchent alors Chirac a deroule le tapis rouge. On attire pas les mouches avec du vinaigre...

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Nao (Nao) le dimanche 22 février 2004 - 03h14:

Un Grand Mabrouk a Emile et Jeanne, couple cher a mon coeur, a l'occasion du mariage de leur fille! Et bien sur, Mazal Tov a la Kalah et a son Hatan!

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Belebou (Belebou) le samedi 21 février 2004 - 21h39:

EDITORIAL.

Le sieur D IEUDONNE au délicieux nom guerrier de M'BA M'BA étant interdit de spectacle s 'est donc produit d'après le Figaro dans la rue, juste en face l'Olympia. Sur le trottoir comme une pu...


L'antisémite notoire, l'aliénè, a commencé à se disculper en accusant à tout venant tous ceux qui lui ont interdit 'LA LIBERTE L'EXPRESSION'.

Un discours bien connu dérrière lequel se refugent tous les antisémites.

D'après certaine rumeurs, L'A.S.B.A' (L'Association Sharon-Breitou Agency) croit savoir que sa situation financière est très mauvaise et qu'il s 'est adréssè à L'O.S.E et aux organismes sociaux juifs pour lui octroyer une aide.

Il s'avère donc qu'il est, par déduction, au 36 ième de sous.

La rédaction de notre journal se propose de lancer une M'TAMOUT OURA sermou, pour subvenir à ses petits besoins.

Un mouchoir de couleur Noire MHARMA, sera déposè entre deux poubelles vertes du cotè de l'Olympia.

Vous êtes donc priès de lui tendre une obole kif oujjou él mchoum ou géroum.

Les bienfaiteurs avares qui peinent à jeter la pièce peuvent lui déposer un pain de merde en forme de boulou tout chaud enveloppè dans du papier alu.

Au pire des cas, dans du célephane.
Vous gagnerez une grande MITSVAT.

ADIEU ....A DIEU DONNE ....MELLAH RAHA...MEL WEJ EL GUINIE...HOBRI.

Ici A.S.B.A à vous les studios.

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Soleil (Soleil) le samedi 21 février 2004 - 04h45:

vous pouvez ecouter le grand rabbin joseph sitruck sur
:
http://
www.viejuive.com/synagogue/grf/

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Emile_Tubiana (Emile_Tubiana) le vendredi 20 février 2004 - 23h26:

Ya Breitou, Men Naref?

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Albert (Albert) le vendredi 20 février 2004 - 21h52:

Emile, c'est qui encore GLOT KOCHER.????
Un nouveau James Bond...?

-Info...Lundi sur F2....Un oeil sur la Planète.. Reportage sur Israel.

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Albert (Albert) le vendredi 20 février 2004 - 21h05:

Point de Mont Olympe pour le DIABLE DONNE.
A la rue, telle est sa place; bientôt S.D.F. sous les yeux des badauds qui lui jetteront l'obole de l'opprobre. Amin.
Yatic gzirét él dè…! Comme qui dirait Louis XIV à Robespierre.
(Ancienne malédiction du Moyen-Age)
Qu'il lui arrive un malheur !

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Chantal (Chantal) le vendredi 20 février 2004 - 19h19:

Y a-t-il un conflit entre l’Islam et le monde occidental ?

Extrait de l'interview du Président Ben Ali au Washington Times

http://www.lapresse.tn/actualites/nous.html

Il est évident que semblable conflit n’existe pas dans la réalité. Nous avons la ferme conviction que le conflit réel qui sévit dans le monde est un conflit d’intérêts et non point un conflit de civilisations ou de religions. Faire preuve de simplisme dans le traitement de telles expressions constitue un danger pour les valeurs de tolérance et de dialogue.
Nous tenons à réaffirmer, à cet égard, que le terrorisme n’a aucun rapport avec la religion. Nous ne voyons rien qui puisse étayer le postulat de conflit des civilisations et des religions. Car l’Islam n’est en conflit ni avec l’Occident, ni avec les autres religions révélées. Rien dans cette religion n’incite à tuer ni à verser le sang. Bien au contraire, l’Islam est une religion de tolérance, qui ne souffre nulle contrainte, une religion qui considère que quiconque tue un être humain est perçu comme quelqu’un qui aurait assassiné l’humanité entière. Cela signifie, en d’autres termes, que les mouvements terroristes n’ont rien à voir avec l’Islam, et qu’il n’est pas concevable, en cette étape délicate de l’histoire universelle, de faire l’amalgame entre le terrorisme et l’extrémisme, d’une part, et l’Islam, d’autre part. En effet, l’Islam, à l’instar de toutes les religions révélées, prône la tolérance, la justice, la liberté, l’égalité, le respect d’autrui, et rejette la violence, le fanatisme et l’exclusion.
Le monde a besoin, aujourd’hui, d’adopter un concept du dialogue des civilisations, qui soit dépourvu d’arrogance, afin que puisse se consacrer, dans la réalité, l’unité de la civilisation humaine, qui veut que la richesse de l’univers réside dans la diversité de ses races et de ses civilisations et que l’universalité des valeurs n’efface nullement le respect des spécificités et des caractéristiques des différentes sociétés humaines.

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Emile_Tubiana (Emile_Tubiana) le vendredi 20 février 2004 - 19h31:

Glatt Kosher est inventé par les Juifs ashkenaz, pour se distinguer des autres juifs.
Mais il est écrit " MI CHE YOTZI ET ATSMO MIN HAKLAL, KOFER BA IKAR" Celui qui s'exclu blasphème.

Pour moi si une juive me sert de la nourriture et elle me dit c'est cacher je la crois. Car ne pas la croire serait l'insulter. Insulter un être humain est plus grave que manger le cacher et pas le glatt kocher. C'est mon point de vue

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Anonyme (Anonyme) le vendredi 20 février 2004 - 18h29:

c:/

Envoi anonyme

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Mounia (Mounia) le vendredi 20 février 2004 - 18h21:

Le directeur d’un journal égyptien : « Nous devrions nous sentir humiliés de ce que la destitution de Saddam ait été le fait des Etats-Unis et de la Grande-Bretagne (…) Les Arabes auraient du s’en occuper »

Le Dr Oussama Al-Ghazali Harb, directeur du magazine égyptien Al-Siyassa Al-Dawliya, membre du conseil et conseiller du Centre Al-Ahram pour les études politiques et stratégiques, a publié un article dans le dernier numéro d’Al-Siyassa Al-Dawliya. Cet article fait l’éloge de la capture de Saddam Hussein et critique les Arabes et les musulmans qui trouvent à s’en plaindre, propageant des théories de complot à son sujet. Voici quelques extraits de l’article, paru en anglais : (1)
Saddam s’est rendu docilement parce que les Américains l’ont capturé

« La découverte de Saddam Hussein, chef d’Etat arrogant, cruel et épris de luxe, caché dans son trou souterrain, - rappelant le conte des Voleurs de Bagdad -, et sa docile et lâche capitulation, étaient quelque peu grotesques. Mais ‘la mère des toutes les farces’, pour employer l’expression chère à Saddam, est que les Arabes et les musulmans n’ont pas compris ce qu’impliquent véritablement la montée et la chute de Saddam Hussein.

Saddam Hussein est un bon exemple du chef d’Etat despotique décrit par le grand intellectuel arabe Abdel-Rahman Al-Kawakbi dans son célèbre traité ‘De la nature et du despotisme’, rédigé il y a plus de cent ans : ‘Une fois sur son trône (…), le despote se considère comme un dieu (…) Le despote n’est rien de plus qu’un traître et un lâche qui doit s’entourer d’une bande de voyous pour l’aider et le protéger’.

Il ne fait aucun doute que Saddam savait quel serait son sort s’il venait à être capturé par des Irakiens : il aurait été tué et mutilé comme l’ont été certains des précédents dirigeants irakiens, moins violents que lui. Saddam aurait peut-être préféré le suicide à cela – pas pour défendre son honneur, mais par peur des tortures et d’une mort violente. Il est fort probable que Saddam s’est rendu aussi docilement parce qu’il savait qu’il se trouverait aux mains des Américains (…)

La malveillance de Saddam à l’égard de son propre peuple n’avait d’égale que son incapacité à tenir tête aux puissances étrangères – malgré ce que prétendaient ses services de propagande. Son arrogance à l’égard des Arabes se manifestait notamment par son refus absolu de tenir compte des conseils des souverains arabes. Son mépris pour les prières réitérées du président Moubarak, avant la guerre du Koweït et de nouveau avant l’invasion de l’Irak, en sont un bon exemple, de même que les réceptions peu fastueuses faites à Bagdad aux émissaires arabes, au cours de sa dernière crise. »

L’arrestation de Saddam est un signe de civilité et de respect de la loi

« L’aspect grotesque de la rémission de Saddam n’est pourtant rien, comparé aux ridicules interprétations de l’événement circulant parmi les Arabes et les musulmans. La première de ces interprétations voit dans le déroulement de la capture de Saddam une insulte délibérée sans précédent faite aux Arabes et aux musulmans. Ce point de vue implique que Saddam serait une espèce de symbole des Arabes et des musulmans, un dirigeant ‘légitime’ dont les actions seraient le fidèle reflet des objectifs et les aspirations de l’Irak et du monde arabe. Or rien n’est moins vrai. Saddam n’a jamais bénéficié de la moindre légitimité : ses décisions et sa politique étaient en contradiction totale avec les intérêts irakiens, arabes et islamiques. L’arrestation de Saddam – comme l’arrestation de tout criminel, où qu’il se trouve – n’est ni une insulte, ni une humiliation, mais un signe de civilité et de respect de la Loi.

Ce par quoi nous, Arabes, devrions vraiment nous sentir humiliés, c’est la situation politique et sociale qui domine dans le monde arabe – et plus particulièrement en Irak –, situation qui a permis à quelqu’un comme Saddam Hussein de devenir vice-président en 1968 – puis, au moyen d’un complot sanglant sans égal, d’accéder à la présidence, en 1979. »

Nous devrions nous sentir humiliés par le fait que les intellectuels arabes aient soutenu Saddam

« Nous devrions nous sentir humiliés de ce que Saddam ait pu se maintenir au pouvoir jusqu’en 2003, et initier à lui tout seul des politiques catastrophiques qui ont fait de l’Irak, pays relativement riche en ressources naturelles, humaines et financières, l’un des pays les plus pauvres et les plus endettés du monde arabe, pour ne rien dire des centaines de milliers de personnes tuées et déportées.

Nous devrions nous sentir humiliés par le fait que certains de nos intellectuels, représentant soi-disant la conscience de nos nations et prétendant défendre leur liberté et leur dignité, ne se sont pas contentés de s’intéresser à Saddam, mais sont allés jusqu’à le soutenir. Finalement, nous devrions nous sentir humiliés par le fait que Saddam Hussein ait été destitué par les Etats-Unis et la Grande-Bretagne, qui cherchaient à protéger leurs propres intérêts. C’était aux Arabes de le destituer, en défense de leur dignité et de leur intérêt véritable.

Une autre interprétation fort répandue fait de l’ensemble de la situation un grand complot, fomenté non seulement contre Saddam, mais contre tous les Arabes et les musulmans (…) Les adeptes de ce point de vue accusent de tous leurs maux les malfaisantes forces étrangères de complot, qui pousseraient les sociétés arabes et islamiques à faire les mauvais choix, les éloignant des bons choix. Que les dirigeants et les sociétés concernées s’autorisent à être facilement dupes, du fait de leur ignorance, de leur naïveté et de leur arrogance est, ici, tout à fait secondaire (…) Il y a des moyens de mettre à jour les complots et de nous défendre. Ils n’existent toutefois que dans les sociétés démocratiques compétentes et les systèmes gouvernementaux légitimes (…) »

La destitution de Saddam Hussein catalyse, inspire et accélère la réforme démocratique

« Nous devons surtout [affirmer] clairement que préserver la souveraineté et l’intégrité nationales ne contredit nullement la mise en place d’une véritable réforme politique et démographique dans les pays arabes. S’il s’avère que la destitution de Saddam Hussein catalyse, inspire et accélère la réforme démographique dans la région, il ne sert à rien de réveiller le spectre de l’intervention américaine. La réforme n’est pas le problème des Etats-Unis et de la Grande-Bretagne ; elle est avant tout une préoccupation intérieure, de l’élite comme de la société ; elle l’est aujourd’hui et elle l’était [déjà] hier.

Quant à l’avenir de la résistance irakienne, les prédictions sur sa force croissante sont plus le fait du ressentiment instinctif et légitime de l’occupation étrangère que d’une compréhension réaliste des priorités de l’Irak d’aujourd’hui. »

La priorité est de « reconstruire l’Etat et la société en Irak »

« La priorité doit être de reconstruire l’Etat et la société en Irak, afin de permettre le rétablissement économique et la réforme démocratique. Puisque les opérations américaines en Irak ont entraîné la destruction de l’Etat et du système politique, les Etats-Unis seront obligés de réparer les dégâts occasionnés avant leur départ – au moins à un moindre degré. Les opérations militantes qui blessent et tuent les troupes étrangères ainsi que de nombreux citoyens irakiens endiguent le processus de reconstruction, et ont pour conséquence d’allonger la durée de l’occupation américano-britannique en Irak.

Le fossé qui se creuse entre la désapprobation intérieure face à un grand nombre de ces opérations (…) et les encouragements que leur prodiguent certaines forces arabes en dehors d’Irak ne sont pas un bon signe. Il ne peut que conduire à la division entre les Irakiens et leurs frères arabes, ce qui ne présage rien de bon.

En somme, il serait particulièrement grotesque et malvenu que les Arabes et les musulmans se morfondent en lamentations et recherchent le complot, négligeant de nommer une bonne fois pour toutes les conséquences de la dictature, du despotisme, de l’absence de liberté et de démocratie. »

Memri.org

(1) Al-Siyassa Al-Dawiliya (Egypte), janvier 2004.

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Edmond (Edmond) le vendredi 20 février 2004 - 18h01:

Condamnons le terrorisme, Soutenons la Paix !




Je SOUTIENS le droit d’Israël de protéger la vie de ses citoyens.



Je SOUTIENS le droit d’Israël de se défendre face au terrorisme, à la violence et aux agressions.



Je SOUTIENS l’existence d’une barrière de prévention contre le terrorisme afin de sauver des vies humaines.



Je SOUTIENS l’idée qu’une barrière empêchant la terreur va contribuer au développement d’un climat propice à la paix.



Je SOUTIENS l’idée que deux peuples apaisés et sans perte en vies humaines comprendront qu’en fait c’est bien un pont qui s’est créé entre eux.





Nom __________________________________________

Prénom________________________________________

Ville__________________________________________

Pays__________________________________________



Pour être envoyé à la Cour International de Justice :

Fax : 00 31 70 36 49 928

Email : information@icj-cij.org

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Mailroom (Mailroom) le vendredi 20 février 2004 - 18h07:

Tout ceci, n'est-il pas vrai ? Vive la nostalgie !
bisous
Josiane


Message personnel à tous ceux nés avant le 3ème millénaire.
Les autres ne pourront pas comprendre !
L'enfance des années 50, 60, voire 70.

En regardant en arrière, c'est dur de croire qu'on ait réussi à survivre si longtemps!
Lorsque nous étions enfants, nous nous promenions en voiture sans ceinture de sécurité ou d'airbags pour nous protéger.

Nos chambres étaient peintes de couleurs vibrantes au plomb et nos maisons étaient isolées à l'amiante.
Il n'y avait pas de couvercle de sécurité sur les bouteilles de médicaments et de produits toxiques ni de serrures sécuritaires sur les armoires.
Et lorsque nous partions faire un tour de vélo, on le faisait sans casque!

On allait seul en ville chercher le pain, le lait dans un broc en aluminium à peine fermé.
On buvait même de l'eau directement des tuyaux d'arrosage. Quelle horreur!

On se faisait des petites voitures (caisse à savon) avec des vieux patins à roulettes et des planches en bois pleines d'échardes et on se laissait aller dans les descentes, sur le trottoir bordant la Nationale, pour s'apercevoir trop tard qu'on avait oublié de mettre des freins. Après être rentrés dans les buissons ou les clôtures à quelques reprises, on solutionnait le problème.

On quittait seul la maison tôt le matin pour aller à pied à l'école et on revenait souvent au moment où les lampadaires de la rue s'allumaient.
Imaginez donc, pas de téléphones portables, personne ne pouvait nous joindre de la journée.

On mangeait des gâteaux secs, du pain et du beurre et nous n'étions pas obèses....il faut dire que nous jouions presque toujours à l'extérieur.

On buvait souvent à quatre ou cinq dans la même bouteille et il n'y a jamais eu de décès à cause de çà.
On jouait à des jeux dangereux et souvent, on se faisait mal. On grimpait dans les arbres, on enjambait les murs des voisins.
Parfois, il y avait des chutes, avec des coupures et des os cassés, mais personne n'était blâmé.
C'était l'apprentissage de la vie.

Parfois, on se battait entre nous, on avait des bleus, mais on apprenait à passer par-dessus.
On n'avait pas de Nintendo 64, de Playstation 2 ou de X Box, sans compter les jeux vidéo ou même les 99 canaux de la télévision, les magnétoscopes, les ordinateurs personnels, etc. etc...

Mais nous avions des amis et si nous voulions les voir, tout ce qu'on avait à faire, c'était de sortir et se rendre chez eux, sonner et entrer pour pouvoir leur parler.
Imaginez ça, sans même demander la permission à nos parents !

Comment faisait-on tout ça, sans gardiens, dans ce monde cruel ?
On inventait des jeux, avec des bâtons et des balles de tennis, on mangeait toutes sortes de choses, mais contrairement à ce qu'on nous disait, rarement quelqu'un perdait un oeil ou était infecté d'un virus.

Certains écoliers n'étaient pas aussi futés que les autres.
Parfois, ils manquaient leur année et devaient redoubler. Les classes et les examens n'étaient pas encore ajustés pour compenser ces différences, qu'elle qu'en soit la raison.

Nos actions étaient les nôtres.
Nous en supportions personnellement les conséquences. Personne pour nous cacher. L'idée de se faire protéger par nos parents si nous commettions une infraction était impensable. D'ailleurs, nos parents étaient du côté de l'autorité, c'est t'y pas effrayant?

Mais cette génération a produit les meilleurs preneurs de risque, solutionneurs et inventeurs. Les dernières 50 années ont été une explosion d'innovations et d'idées nouvelles.
On avait la liberté, la responsabilité de nos succès, ainsi que celle de nos défaites.

Le plus important, c'est qu'on a appris à vivre avec tout çà.
Félicitations, car tu es de ceux là!

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Mena (Mena) le vendredi 20 février 2004 - 17h59:

Pas si unilatéral, ce retrait (info # 011902/4) [analyse]

Par Sami el-Soudi © Metula News Agency



Beaucoup d’encre a déjà coulé à propos du projet d’Ariel Sharon de se retirer unilatéralement des territoires palestiniens. Non seulement le développement de ce projet par l’état major de l’armée israélienne génère-t-il des antagonismes virulents au sein du Likoud et du gouvernement israélien, encore précipite-t-il le début de la guerre de succession à Yasser Arafat.



En fait de retrait unilatéral certains vont être surpris… Ces derniers jours, il est en effet de plus en plus question, en Israël et aux Etats-Unis, d’un retrait concerté, sans que personne, en dehors d’une minuscule brochette d’initiés, ne sache exactement de quoi il en retourne. Moi, comme à mon habitude, de dévoiler le pot aux roses, en primeur pour les lecteurs de la Ména : La première tranche du désengagement, devenu soudain, semi-unilatéral, aura lieu à Gaza. Devant la crainte des Américains ainsi que de Tsahal que ce retrait se termine en guerre civile palestinienne, des discussions très avancées, impliquant toutes les parties, sont en cours afin de remettre les clefs de la bande méridionale à Mohammed Dahlan.



Dahlan, ex-ministre virtuel de l’intérieur dans le gouvernement Abbas, a pris l’initiative d’assurer Jérusalem et Washington que si les Israéliens lui faisaient confiance en lui confiant le contrôle de Gaza après leur retrait, il neutraliserait les organisations terroristes de cette région. C’est cet engagement qui permet, entre autres, à Sharon et à l’Administration US de répéter à l’envi que malgré le projet de retrait unilatéral, la Carte Routière demeurait le seul plan de paix en force.



Cet arrangement, qui devrait se faire discrètement, sans cérémonies et sans traité officiel (que personne dans la région ne respecte de toutes façons), accommodera tous les intérêts. Ils permettra un retrait des implantations edennistes sans avenir, il amènera à la disparition du Hamas et du Jihad dans leur fief de Gaza, il donnera des garanties à l’Etat hébreu sur un voisinage correct, permettant de revenir sur la Road Map et surtout, il aura pour effet d’introniser de facto le successeur du raïs, évitant en cela la guerre civile que tout le monde redoute.



Pour Dahlan, la discrétion de la passation des pouvoirs des mains des Israéliens est primordiale, du fait que pour obtenir la confiance de notre peuple, il ne peut apparaître cul et chemise avec l’ennemi. Nul doute qu’il accentuera le rôle des envoyés US dans les discussions et qu’il pourrait même présenter le deal comme le résultat de pressions de Bush sur le Premier ministre israélien.



Mohammed Dahlan joue son avenir sur cette entente. Lui, dont les hommes, des anciens des services de la sécurité préventive, ayant toujours refusé le combat avec les Israéliens, entièrement formés et équipés par la CIA, lui sont restés fidèles en dépit du retrait de son commandement décrété par Arafat, connaît les conditions du succès. S’il parvient à sécuriser Gaza et à centraliser les pouvoirs sécuritaire et politique dans la Bande, il ne lui restera plus qu’à attendre la sortie de scène du reclus de la Moukata afin d’étendre son pouvoir sur la Judée et la Samarie.


Il a d’ailleurs commencé son plan de prise en mains des choses à Gaza, en signifiant aux hommes nommés par Arafat, qu’il était le vrai chef sur le terrain. C’était le 6 février dernier, ses hommes avaient attaqué le QG du Major Général Ghazi al-Jabali, le chef de la police d’Abou Ammar. Alors qu’ils auraient pu aisément l’éliminer, ils ont préféré passer Jabali lourdement à tabac. Lors du combat de rue qui a suivi l’attaque, 13 policiers ont été blessés dont un qui est décédé par la suite. Le message est passé. Il faisait lui-même suite à l’attaque au missile, 3 mois plus tôt, de la demeure fortifiée de Moussa Arafat, qui n’est autre que le chef des renseignements militaires de l’AP et, accessoirement, le neveu du reclus.



Autant le dire tout de suite, il n’y a, côté palestinien, aucune force à Gaza susceptible d’offrir une résistance sérieuse aux professionnels de Dahlan. Et, ce que le "plan" prévoit, c’est qu’après avoir montré aux policiers à qui ils devront obéir, une fois qu’il aura officiellement pris le contrôle de Gaza, Dahlan va mettre les islamo-fanatiques en pièces (rien à voir avec les neutralisations ciblées je vous l’assure). Cela fait d’ailleurs longtemps qu’il en attend l’opportunité, depuis que le Vieux l’avait nommé à la tête de la sécurité préventive ; puis, sous Mahmud Abbas, quand il avait à nouveau été empêché d’agir par Arafat, lorsque ce dernier imposait à Abbas de ne pas mettre en œuvre la Carte Routière.



Fort de son ambition, de sa haine sans limites d’Arafat – on se souvient qu’il lui avait dit ses quatre vérités à la Moukata et que le Vieux l’avait alors menacé de son revolver - et du soutien à peine voilé qu’il reçoit de Bush et de Sharon, Dahlan multiplie également les interventions politiques. Avant-hier, il a ainsi rappelé que "la seule solution pour la région, était celle des 2 pays pour les 2 peuples", trouvant le toupet d’ajouter, que cette déclaration avait l’assentiment d’Arafat. Oui mais Dahlan avait omis de lui demander cet assentiment. Il s’est basé sur des morceaux de discours du petit raïs, dans lesquels, au milieu de conditions irréalisables, Arafat faisait aussi mention de cette solution. Dans son dernier speech, Dahlan a également dit aux Occidentaux qu’Arafat était le Président légitime des Palestiniens et que personne ne détenait le droit de choisir leur chef à leur place. Pas étonnant, pour qui comprend la situation : Yasser Arafat est au bout du rouleau, en le citant, Dahlan se réclame déjà de sa continuité légitime. C’est sans risque.



Yasser Arafat a pourtant été bien informé de la situation, dans ses moindres détails, par l’ennemi juré de Dahlan, Jibril Rajoub. Le raïs a invité aujourd’hui Dhalan à la Moukata afin de "ramener le garçon perdu à la maison". Le caïd de Gaza n’a pas pu refuser cette invitation empoisonnée, un tel refus aurait compromis l’impression de continuité légitime et ça n’est pas dans ses plans. Ce jeudi, il a donc déjeuné avec le Vieux, après avoir traversé les territoires tenus par Tsahal avec la bénédiction des Israéliens. Avant de se rendre à la Moukata, Dahlan est allé s’entretenir de la conduite à tenir avec son ami Mahmud Abbas, officiellement retiré de la vie politique.



Les organes officiels d’Arafat ont fait état d’une rencontre positive. Mes mouches, qui voltigeaient à proximité, me rapportent une discussion entre un candidat à la gouvernance du futur Etat de Palestine qui est sorti de l’armoire et un vieil imprécateur, à bout de forces et de moyens pour l’asservir. S’il fallait une preuve à mes conclusions, remarquons qu’en cette même journée, pendant que se tenait la discussion, les hommes de Dahlan ont saccagé les bureaux du principal appui d’Arafat à Khan Yunis (Bande de Gaza), Ibrahim Abou Naja.



Et que ceux qui déduiraient de cet article que je nourris quelque sympathie pour Dahlan se détrompent. Il s’agit d’un être calculateur, aux méthode violentes et sans parole. Ce qui le dépeint le mieux, c’est de dire qu’il a assurément des façons de chef maffieux. Ce qui est pire, c’est qu’il procède de la rhétorique de l’école arafatienne, d’un ésotérisme et d’un double discours qui s’en inspirent largement. Force, cependant, m’est de constater que l’heure n’est pas aux dentellières et qu’il faut un homme à moitié truand pour faire entendre raison à la corruption inénarrable de l’entourage d’Arafat et au fanatisme violentissime des islamistes. Dans notre situation, les Palestiniens s’accordent à penser que Belzébuth en personne est préférable à nos dirigeants, pour peu qu’il remette les choses dans un ordre supportable. Et puis, Dahlan respecte au moins une chose, c’est la nécessité de composer avec la volonté américaine. Il sait que sans eux, toute espèce de démarche palestinienne se termine en géhenne. Il sait que les Américains cherchent quelqu’un pour diriger le destin des Palestiniens.