Par Emma (Emma) le vendredi 27 février 2004 - 18h13: |
"La Passion du Christ": l'un des grands rabbins d'Israël demande à Jean Paul II de rappeler que les juifs n'ont pas tué Jésus
JERUSALEM (AP) - L'un des grands rabbins d'Israël a exhorté jeudi le pape Jean Paul II à répéter en public que les juifs ne sont pas responsables de la mort de Jésus, expliquant craindre l'influence du film de Mel Gibson "La Passion du Christ".
Yona Metzger qui représente la communauté ashkénaze a annoncé qu'il adressait une lettre à Jean Paul II pour lui demander de rappeler la décision du concile Vatican II en 1965 qui dans la déclaration "Nostra Aetate" avait dénoncé l'antisémitisme sous toutes ses formes et rejeté la doctrine séculaire des juifs "peuple déicide".
"Le Vatican et le pape doivent expliquer aujoud'hui (...) que la nation juive, le peuple juif n'a pas tué Jésus", a-t-il déclaré dans un entretien à l'Associated Press.
Dans sa lettre, il explique que ceux de ses amis qui ont vu le film ont été "profondément choqués". Il déclare que le film "particulièrement violent" pourrait laisser penser aux spectateurs que les juifs "sont collectivement responsables de la crucifixion" et "provoquer des réponses antisémites indésirables, à court comme à long terme".
Sorti mercredi aux Etats-Unis, "La Passion du Christ", réalisé par Mel Gibson qui a produit le film et co-écrit le scénario, entend décrire de façon très réaliste les douze dernières heures du Christ. Plusieurs représentants de la communauté juive ont critiqué le film, estimant qu'il risque d'alimenter l'antisémitisme en présentant injustement les juifs comme la principal force à l'origine de la crucifixion. AP
Par Shira (Shira) le vendredi 27 février 2004 - 17h34: |
A marquer sur vos agendas: a partir du 13 mars des 17h (Paris) et durant 24 heures, emission sur la Tunise sur TV5 (francophonie) de Francois Mitterand et Adda
Par Bazooka (Bazooka) le vendredi 27 février 2004 - 09h03: |
5 breves de l'Ambassade d'Israel a Paris :
Soirée de gala au Palais des Congrès
Le lundi 8 mars à 20h, une soirée exceptionnelle de soutien aux oeuvres sociales de Tsahal aura lieu au Palais des Congrès de Paris, avec la participation de la chanteuse israélienne Rita.
Palais des Congrès - Porte Maillot - 75017 Paris
Pour tous renseignements et réservations: 01-45-63-55-30
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Première mondiale en Israël : pose de prothèse de hanche assistée par ordinateur
(Source : Franceisrael.info)
Des chirurgiens orthopédistes israéliens ont pour la première fois au monde procédé à une implantation de prothèse de hanche assistée par ordinateur. Développé par les firmes Zimmer et Medtronics, ce système informatique utilisé à l'hôpital universitaire de Hadassah de Jérusalem sera prochainement évalué aux Etats-Unis et en Europe.
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Promotion des échanges entre la jeunesse française et israélienne
Dans le cadre des efforts pour promouvoir et encourager les liens d’échanges entre jeunes Français et Israéliens et suite au forum de la jeunesse qui a eu lieu à Paris en Décembre dernier, une délégation des représentants d'organisations de jeunesse françaises arrivera en Israël dans les prochains jours. Ce voyage se déroulera entre le 1er et le 5 mars. La délégation française rencontrera les représentants des organisations de jeunesse israéliennes ainsi que de futurs partenaires potentiels.
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Retour sur l’Exodus
(Source : Maariv 24/2/04)
Le célèbre navire d’immigrants juifs "Exodus", qui a quitté le sud de la France le 11 juillet 1947, reste un des symboles les plus importants de la période de la création de l'Etat d'Israël. Il avait quitté le sud de la France le 11 juillet 1947, avec à son bord 4500 rescapés de la Shoah qui voulaient commencer une nouvelle vie dans la terre de leurs ancêtres.
Une reconstitution des pérégrinations de l'Exodus baptisée "Action Exodus" sera prochainement organisée. Les voyageurs pourront refaire le trajet du navire, tout en assistant à différentes conférences, avant de se rendre en Israël.
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Danone France reprend la campagne de communication de sa filiale israélienne
(Source : Haaretz 24/2/04)
La "guerre du yaourt" entre les entreprises israéliennes Strauss et Tnuva a provoqué une explosion de créativité des agences de publicité et de marketing israéliennes. Ainsi, Danone France vient de décider d'adopter le design des pots de yaourt ainsi que la campagne de publicité de sa filiale israélienne.
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Shabbath Shalom
Par Emile_Tubiana (Emile_Tubiana) le vendredi 27 février 2004 - 05h14: |
Par Mena (Mena) le vendredi 27 février 2004 - 05h14: |
Les émules d’Enderlin à un doigt de l’accusation de crime rituel (info # 012602/4) [réinformation]
Par Ilan Tsadik © Metula News Agency
Avec la participation à l’enquête de Sami el-Soudi et de Stéphane Juffa
Comme si ce genre de choses ne suffisait pas à raviver la peste antisémite
Branle-bas de combat mercredi et jeudi à la Ména, pour faire la lumière sur le scoop vu à l’émission de Thierry Thuillier, le responsable des informations internationales à France 2 et de Patrick Boitet, "Un œil sur la planète". Ce lundi, l’émission était intitulée : Israël : Questions interdites. A Métula, on a été surpris, comme vraisemblablement des centaines de milliers de téléspectateurs, par ce qui semblait être un scoop pris en flagrant de tournage, où on nous invitait à imaginer – l’image est en effet était indéchiffrable – que des soldats israéliens venaient d’abattre (à nouveau ?) trois enfant palestiniens. Selon l’interviewée, madame Yvonne Mansbach, de l’association Mahsom Watch, dont on pourrait traduire le nom par Les surveillants des barrages, ces trois enfants étaient coupables d’avoir "donné un coup de pied dans la barrière".
La scène se déroule près du check-point de Kalandia, à proximité de Ramallah. Dans la zone du reportage, le fameux mur de séparation est en fait constitué d’une double rangée de barbelés qui jouxte la piste de l’aéroport de Jérusalem – zone militaire interdite – investi par les soldats israéliens mais hors service des suites de l’Intifada. La caméra montre au téléobjectif un camion, duquel descendent trois soldats. L’un d’entre eux pointe son fusil en l’air. Il n’y a aucun manifestant sur l’image. La voix-off ne correspond pas à l’image : "un véhicule militaire s’approche et des soldats se déploient et très vite, sans sommation ils tirent (sic). Balles en caoutchouc ou balles réelles," s'interroge le commentaire ? "Mais cela provoque la colère de Yvonne Mansbach qui appelle (sur son portable) l’état major" (de l’armée israélienne) pour décrire la situation (les 3 soldats sont dans l’entre-temps remontés dans le camion, le téléspectateur n’a pu distinguer à l’image ni tir de balles réelles, ni de balles en plastic).
Par souci de précision (c’est notre pathologie principale à l’agence) je veux transcrire ici intégralement des passages de ce que déclare madame Mansbach au micro de Thierry Thuillier :
(…) "une situation impossible; quand ils ont vu les enfants se rassembler sur la colline les soldats ont dit maintenant on va passer un bon moment, ils m’ont dit ça," insiste-t-elle; "ensuite ils ont couru jusqu’à la clôture, se sont postés là et ont tiré directement sur les gamins.
Trois gamins sont morts comme ça, à cet endroit ! J’ai appelé le Porte Parole de l’armée, je lui ai raconté ce qui s’est passé, il m’a dit
- Est-ce que les gamins s’en sont pris à la clôture ?
- J’ai répondu un coup de pied dans une clôture, ça justifie qu’on leur tire dessus ?
- Non. je veux savoir ce que vous avez vu, s’ils ont tapé dans la clôture ? " (…)
Thuillier demande alors à madame Mansbach de développer son sentiment. Suit, dans le reportage de France 2, l’appréciation politique de l’interviewée qui n’a pas retenu notre attention dans cette enquête à caractère exclusivement factuel. Mais pendant que madame Mansbach s’exprime, la tuerie semble se poursuivre en arrière plan et elle s’interrompt pour témoigner à nouveau en live : "Vous voyez ! Ils continuent de tirer. Le soldat avance vers la clôture, il tire et ça lui fait plaisir !"
Le journaliste de la grande chaîne publique renchérit : " Mais vous savez que la plupart des gens en Israël aujourd’hui sont d’accord avec ça ?" De cette question, suivant le contexte filmé et sonore, le téléspectateur n’a que le loisir de comprendre que le soldat israélien est en flag d’assassinat de trois enfants palestiniens ayant donné un coup de pied à la barrière et qu’il prend du plaisir à pratiquer cet homicide. Et pour le surplus, les 5 téléspectateurs français que j’ai interrogés ont compris, comme moi, que la plupart des Israéliens soutiennent ce genre de tir à l’enfant palestinien dans la joie. Après une analyse détaillée du dialogue et de la situation, il me semble d’ailleurs qu’il est impossible de comprendre autre chose.
Plus loin, commentant le témoignage à (très) chaud de la représentante de Mahsom Watch, Thierry Thuillier fait encore le commentaire suivant : "Une liberté de parole, une révolte qui ne trouve que peu d’écho dans l’Israël d’aujourd’hui. Cet incident est tellement commun, qu’il ne fait pas une ligne dans la presse d’Israël." Il parle d’un incident (le téléspectateur ne peut en aucun cas comprendre autre chose) durant lequel les soldats de Tsahal assassinent de sang froid trois enfants arabes, pour affirmer que la presse israélienne ne va pas s’y intéresser. A l’en croire, donc, l’assassinat de trois petits palestiniens serait devenu à ce point banal, qu’il n’intéresserait plus l’opinion publique israélienne.
Avant de poursuivre en vous confiant les conclusions de notre enquête, je veux vous dire que, sous l’impulsion de notre rédacteur en chef, la Ména a vraiment mis le paquet sur cette affaire. Sami el-Soudi a mené l’enquête de terrain côté palestinien, votre serviteur en a fait de même côté israélien, pendant que Stéphane Juffa a passé des heures entières à harceler de questions les représentants de l’armée israélienne ainsi que plusieurs militantes de Mahsom Watch. Durant cette investigation, nous nous sommes même rendus dans les cimetières et dans les hôpitaux afin de vérifier sur site les témoignages que les uns et les autres venaient de confier à Juffa. En cette fin de journée, notre récompense consiste à pouvoir vous affirmer que nous avons acquis et recoupé suffisamment d’informations afin d’être en mesure de connaître avec une grande précision la quasi-totalité des éléments de cette affaire et de partager nos conclusions avec vous. Ne nous manque que le témoignage du journaliste de France 2, que notre rédacteur en chef a essayé en vain de joindre au téléphone et qui était censé le rappeler mais qui ne l’a pas fait. De toutes façons, et pour ne pas se passer d’aucun point de vue, le comité de rédaction de la Ména a décidé que Thierry Thuillier pourrait nous appeler quand il le désirerait et que ce qu’il a à dire serait fidèlement publié par notre agence.
Allons, sans plus de préliminaires, directement au vif du sujet, en précisant encore que nous nous sommes volontairement limités à vérifier les éléments factuels du passage de l’émission dont je parle dans mon introduction et que : Israël : Questions interdites a abordé, parfois de manière intéressante, de nombreux autres aspects et témoignages de la situation. Il nous a semblé toutefois que le scoop dont il est question dans cet article, de par la violence de son argument, reléguait le reste de l’émission à un rang accessoire. L’accusation portée contre l’armée israélienne d’abattre gaiement les adolescents palestiniens rompt tous les équilibres. S’agissant d’un crime de guerre, sadique et gratuit, le téléspectateur équilibré ne peut que haïr ces monstres issus de ce peuple monstrueux "qui est d’accord avec ça". Le reste n’a pas vraiment d’importance.
A notre tour d’apporter quelque éclairage sur ce que France 2 a montré à ses téléspectateurs. Pour dire d’abord que le scoop qu’ils sont sensés voir dans le reportage n’a pas eu lieu. Durant l’entrevue avec madame Mansbach, les soldats qui apparaissent à l’écran n’ont tué ni blessé aucun Palestinien. Les faits ressortent des témoignages que nous avons recueillis auprès des Palestiniens de Kalandia eux-mêmes, de l’armée israélienne et également – cela c’est plus surprenant – des militantes de Mahsom Watch.
Madame Ronnie Hamerman, l’une des leaders de l’association avec laquelle Stéphane Juffa s’est longuement entretenu, nous a précisé que sa collègue Yvonne Mansbach n’a jamais prétendu que l’armée israélienne avait tué trois manifestants arabes lors du même incident et que le jour de l’interview de Thuillier, aucune victime n’avait été déplorée aux abords du barrage de Kalandia. En fait, France 2 a induit par l’image et par ses commentaires le téléspectateur à penser qu’il assistait à l’incident dont Mansbach parlait durant l’entretien. Mansbach, quant à elle, faisait état d’un bilan de trois jeunes palestiniens qui auraient perdu la vie, lors de trois incidents distincts, dans cette zone et sur une période de dix mois. Ce qui est hautement critiquable, dans le film de Thuillier et Boitet, c’est qu’il n’existe strictement aucun repère permettant au spectateur de percevoir le véritable témoignage de l’interviewée, d’où l’impression d’assister en direct à un assassinat.
Sans vouloir nous mêler des affaires internes de FR2, il nous semble ici, que dans le contexte des tensions communautaires extrêmement nerveux dans l’Hexagone, cette "confusion entretenue" par les auteurs de l’émission est autrement plus dramatique que l’affaire Juppé. D’autre part, la facilité qu’a la chaîne d’Etat française de montrer de faux meurtres d’enfants arabes par des soldats juifs a quelque chose d’éminemment inquiétant, tout autant que les conclusions que les journalistes tirent de leurs propres impostures. Il s’agit de montages qui ne vont pas sans rappeler les accusations de meurtres rituels de nourrissons chrétiens par les Israélites à l’époque tsariste.
En affirmant que "Mais vous savez que la plupart des gens en Israël aujourd’hui sont d’accord avec ça", Thierry Thuillier stigmatise en fait les Israéliens parce qu’ils ne s’émeuvent pas d’un non-événement qu’ils ne peuvent évidemment pas connaître, parce qu’il vient de le mettre en scène. Il n’y a non plus, et nous sommes en mesure de l’affirmer sans le moindre des doutes possibles, aucun Palestinien qui ait jamais été abattu par un militaire israélien pour avoir "donné un coup de pied à la clôture". L’expression utilisée par madame Mansbach était une hyperbole, qui signifiait, qu’à son sens, ces jeunes avaient perdu la vie pour des peccadilles.
Ce sur quoi l’avis des sources militaires israéliennes qui se sont prêtées à notre questionnement diffère diamétralement. Prenant l’un des cas évoqués par Mahsom Watch et à propos duquel Ronnie Hamerman admet franchement qu’aucun membre de son association n’a assisté, on peut à tout le moins s’étonner de la caricature extrême qu’en a fait Un œil sur la planète. Très honnêtement, les officiers de la Brigade Binyamin, en charge de la région, ont l’air de tout sauf de sadiques qui prennent leur pied en tuant des enfants. Ils me dépeignent les événements qui ont conduit au décès d’un jeune Palestinien, le 14 septembre dernier, d’une manière qui n’a pas le moindre lien avec le para journalisme de France 2. Ce jour-là, un groupe de Palestiniens, détruisant la clôture, pénètre dans le périmètre interdit de l’aéroport (on est assez loin d’un coup de pied dans la barrière). Des soldats qui se trouvaient sur place ont intimé l’ordre aux intrus de cesser toute progression. Constatant que les personnes ne s’étaient pas arrêtées, les soldats ont tiré un coup de semonce en l’air puis, n’obtenant pas plus de résultats, ils ont visé les individus aux jambes, comme le prévoit leur code d’intervention. Un jeune Palestinien a été blessé par cette seconde salve, ce sur quoi les soldats ont immédiatement fait appel à un groupe d’intervention médical ainsi qu’à une ambulance du Croissant Rouge palestinien. Dans l’attente des secours, les hommes du détachement ont pratiqué la respiration artificielle sur le blessé mais en vain. Un médecin militaire arrivé sur place a prononcé le décès du jeune homme et sa dépouille a été remise au personnel du Croissant Rouge. Une enquête afin de vérifier les circonstances de l’incident est en cours, ainsi qu’une investigation de la police militaire. La victime avait douze ans, elle s’appelait Ahmed Abou Latifa.
Dans un autre cas de décès cité par Mahsom Watch, le seul auquel ont assisté des membres de l’organisation, Aya Kanyuk et Adi Dagan ont vu, le 28 mars dernier, des soldats ouvrir le feu en direction d’émeutiers qui jetaient des blocs de pierres sur la clôture. D’après le témoignage de Adi Dagan, que nous avons recueilli, les militantes n’ont pas distingué de blessés mais elles ont vu une ambulance palestinienne s’arrêter vers le village le plus proche de l’aéroport, jusqu’auquel les soldats israéliens avaient poursuivi les fauteurs de troubles. D’après Adi, un médecin de l’hôpital de Ramallah, en qui elle a toute confiance, l’aurait ensuite informée du décès de Omar Matar, âgé de 14 ans.
Infirmant radicalement l’affirmation de Thuillier, selon laquelle la presse israélienne passait sous silence ce genre d’incidents (pas une ligne !), Adi Dagan a publié un long témoignage sur le quotidien à grand tirage Haaretz et le journaliste Guidon Lévy, qui y possède une chronique permanente, a écrit un article poignant au sujet d’Omar Matar, intitulé "Le décès de l’enfant numéro 411".
Selon nos sources militaires originaires de la Brigade Binyamin, qui recoupent en cela les rapports de Mahsom Watch, des manifestations violentes se déroulent à proximité de l’aéroport de façon quasi quotidienne. Selon les militaires, plusieurs membres des forces de l’ordre ont été blessés durant ces incidents et les dégâts causés par les jeunes, âgés de 12 à 20 ans, se chiffrent par dizaines de milliers de Shekels. Toujours d’après ces sources, les enfants du camp de réfugiés de Kalandia sont manipulés de façon cynique par des agitateurs liés à l’Intifada. Certains jeunes, subissant un interrogatoire après avoir été appréhendés, ont avoué aux soldats avoir été payés afin d’effectuer provocations et destructions. Pour les militantes de Mahsom Watch il s’agirait plutôt d’un jeu innocent auquel s’adonnent ces adolescents oisifs de la Guerre des pierres.
Sami el-Soudi a passé quelques heures en compagnie des gamins du camp. Il leur a demandé si quelqu’un les envoyait se frotter aux soldats ? Ils lui ont répondu "akhianan", parfois. Parfois on nous fait de petits cadeaux mais on n’a pas besoin de ça, on fait la guerre. Notre collaborateur leur a ensuite demandé s’ils savaient qu’ils risquaient leur peau en pratiquant ces activités et que ça ne changeait rien au cours des choses ? Un gosse de 12 ans au plus lui a répondu que "ça servait à devenir shahid". Sami leur a enfin demandé ce qu’ils seraient prêts à faire s’il leur donnait un shekel à chacun ? Ils n’ont pas attendu les pièces et sans que notre collaborateur ait les moyens de les arrêter, ils lui ont montré… Ils ont allumé un pneu et l’ont fait rouler en direction des barbelés. Ils ont aussi fait rouler un vieux réservoir d’eau chaude en direction des soldats et ont balancé des blocs de béton dans la même direction.
Côté israélien, les militantes de Mahsom Watch, présentes chaque jour aux barrages, persuadent l’armée de se contenter d’utiliser des grenades lacrymogènes. "C’est suffisant pour faire déguerpir ces terroristes", prétendent-elles avec aplomb. C’est ce que nous faisons en général répondent les soldats, sauf lorsque les choses deviennent parfois plus sérieuses. La question d’un usage non proportionné de la force se place d’ailleurs au centre d’un nouveau débat. Des observateurs du gouvernement américain en font le grief aux Israéliens dans un rapport circonstancié qu’ils ont envoyé hier à Washington.
La question est toute en nuances. Pas facile de déterminer, lorsque des enfants, à peine plus âgés, font sauter des autobus à Jérusalem ou à Haïfa où se trouve la juste mesure. De toutes les façons, ce débat crucial n’a rien, mais absolument rien à voir avec la caricature de reportage présentée aux Français par France 2. La population d’Israël s’intéresse d’ailleurs de très près à ce débat et de plus, elle est très bien informée. Elle.
Par Suggest1 (Suggest1) le jeudi 26 février 2004 - 22h44: |
http://www.aish.com/a/purim.asp
suggest1
Par Soleil (Soleil) le jeudi 26 février 2004 - 18h20: |
1) Conférence du Grand Rabbin de France JH Sitruk.
Mercredi 10 Mars 2004
L'association Mayane vous invite nombreux à la conférence de Monsieur le Grand Rabbin de France Joseph Haïm Sitruk, qu'il donnera avec l'aide de D'., le mercredi 10 Mars 2004 à 20h30.
Comptant sur votre présence et sur votre fidélité.
SYNAGOGUE DE LA VICTOIRE 44, rue de la Victoire
- 75009 Paris.
Mo : St Georges ou ND de Lorette (ligne 12).
Entrée libre. Info 06 15 10 30 16(Message à diffuser très largement. Merci)
PS : Possibilité de se procurer les CD N° 1, 2 et 3 des cours du Grand Rabbin de France.
2) POURIM 5764
A l’occasion de POURIM 5764, ALEF Loisirs & le Centre ALEF vous proposent un week-end exceptionnel, en présence du Grand Rabbin de France Joseph Haïm SITRUK
Du vendredi 05 Mars au Dimanche 07 Mars
Dans un cadre unique ! ! ! dans une ambiance très
conviviale
Hébergement à l’hôtel Dolce Chantilly * * * *
Au programme :
Un Chabbat d’une grande intensité
La fête de Pourim dans son intégralité
Conférences, débats, …, Encadrement enfants
RESERVATIONS :
01 55 24 01 92 & 06 14 37 76 50
Par Claudia (Claudia) le jeudi 26 février 2004 - 18h27: |
Shirel: "Les jeunes de ma génération vivent une crise identitaire"
PARIS (AP) - "On a la passion du raï/ Et si nos slogans déraillent/ C'est pour se sentir plus fort". C'est la chanteuse Shirel, 26 ans, qui égrènera ces vers en chanson dans le spectacle musical "Les Enfants du Soleil" dont elle sera l'une des vedettes à partir du 24 septembre au Dôme de Marseille.
Comme sa mère, la chanteuse Jeane Manson, Shirel est une déracinée. Elle s'en est confiée lors d'un entretien accordé à l'Associated Press. "J'espère que ce spectacle aidera de nombreux jeunes, juifs, musulmans et chrétiens à comprendre ce qui s'est réellement passé à la fin de la guerre d'Algérie", dit-elle. "Mes grands-parents paternels étaient d'Algérie et de Tunisie. Ils ont eux aussi pris le bateau pour la France, dès 1948 et ont même habité Marseille".
Shirel raconte être restée très proche de sa grand-mère qui lui rappelle, quand elle lui rend visite à Paris, le désespoir et la tristesse lors de la traversée, "celle d'avoir abandonné un pays que l'on aimait sans savoir de quoi serait fait le futur".
Victime d'insultes antisémites le 31 janvier dernier lors d'un concert gratuit à Macôn, Shirel reste lucide: "Je ne souhaite plus parler de cet incident. Je souhaite simplement rappeler que tous autant que nous sommes, nous avons un jour ou l'autre été déracinés d'un endroit. Ma mère l'a vécu en quittant les Etats-Unis. Je comprends que l'on soit, surtout dans ma génération, à la recherche d'une identité, mais cela n'excuse pas des propos responsables destinés à blesser et qui sont impardonnables".
Et Shirel d'ajouter: "Je conçois que beaucoup de jeunes aient peur de l'avenir. Pourtant avant de savoir où l'on va, il faut savoir se situer dans le présent. Et c'est là que je constate une véritable crise identitaire qui mène parfois à un 'retour aux origines' comme pour le problème du voile".
La jeune chanteuse précise qu'elle-même, ayant décidé de vivre en Israël depuis sept ans, a connu ce "retour aux racines". "En Israël, je me sens chez moi. Pourtant, je suis fière d'avoir bénéficié de la culture française et j'assume parfaitement. Mais j'ai l'impression que beaucoup de jeunes sont les héritiers involontaires 'd'un monde où les cartes sont brouillées', difficiles à décoder". AP
Par Claudia (Claudia) le jeudi 26 février 2004 - 18h14: |
Le film controversé de Mel Gibson sort aux Etats-Unis
Copyright © Gamma 2004 David Lefranc
"La Passion du Christ" de Mel Gibson, un film controversé auquel des organisations juives reprochent son antisémitisme, a fait son apparition mercredi dans les cinémas américains, bénéficiant de la publicité générée par une vive polémique.
Les cinémas de Manhattan, qui pour l'occasion avaient ouvert leurs portes plus tôt que d'habitude, ont accueilli de nombreux spectateurs curieux de voir ce film fortement éreinté par une partie de la critique avant même sa sortie, dans pas moins de 3.006 cinémas de tout le pays - une distribution réservée notamment à des grosses productions telles que la série des "Arme fatale" avec Gibson. "Les gens sont trop sensibles concernant ce film", estimait Elsie Figueroa, après une séance matinale. "Ce sont les Romains qui l'ont crucifié, et les juifs les ont aidés. Tout le monde y a participé."
Des organisations juives, entre autres, ont organisé des manifestations tout au long de la journée. Une vingtaine de manifestants juifs ont revêtu des uniformes rappelant les camps de concentration nazis devant un cinéma de New York diffusant le film, voulant signifier par là que la présentation des juifs dans cette fiction pouvait générer des sentiments de haine comparables à ceux qui ont abouti à la shoah. Brandissant des pancartes frappées de slogans tels que "La "Passion" de Mel Gibson est une cruci-fiction", les manifestants étaient toutefois moins nombreux que les journalistes et photographes. A Wichita, au Kansas, une femme d'une quarantaine d'années a succombé à une apparente crise cardiaque en pleine séance, au moment de la scène de la crucifixion, a rapporté une chaîne de télévision locale.
MISES AU POINT
Le cardinal catholique de New York, Edward Egan, a demandé aux paroisses sous sa juridiction de souligner dans les prêches que les juifs ne sont pas responsables de la crucifixion de Jésus. "Il a donné Sa vie pour nous", a écrit Egan, dans une tribune à paraître dans le prochain numéro de Catholic New York (Le New York catholique). "Personne ne la Lui a prise. C'est, et ça a toujours été, la doctrine catholique." Le directeur national de la Ligue anti-diffamation, Abraham Foxman, s'est dit troublé par l'affirmation de Gibson selon laquelle son film est historiquement exact. "Il a fait un choix, celui d'accuser les juifs", a déclaré Foxman après une conférence de presse, après avoir vu le film. Il s'est dit préoccupé par les réactions que pourraît provoquer ce dernier en-dehors des Etats-Unis, et tout particulièrement au Proche-Orient.
Le film a donné lieu à des débats passionnés devant un cinéma new-yorkais. A l'issue d'une séance, le rabbin Avi Weiss, président de l'organisation juive Amcha, s'est dit déçu par le film, qu'il a qualifié de "retour en arrière". "J'accorde beaucoup d'importance aux relations entre juifs et chrétiens. C'est un énorme retour en arrière. C'est ce mensonge même, selon lequel les juifs sont responsables du meurtre de Jésus, qui a semé les graines de l'holocauste", a-t-il déclaré.
MARKETING ASTUCIEUX
Plusieurs milliers de personnes se sont précipitées dès l'aube à Plano, au Texas, dans un multiplexe qui proposait toute la journée une projection gratuite du film sur pas moins de 20 écrans. Ces derniers jours, les producteurs du film ont su attiser les braises de la curiosité du public en organisant notamment des projections spéciales pour certains groupes religieux. La sortie était programmée à dessein le mercredi des Cendres, début du Carême, période de pénitence précédant Pâques.
Pour de nombreux critiques, Mel Gibson, à coups d'hémoglobine et de violence - le New York Times a évoqué un "film d'horreur" dont la brutalité crue rappelle les films de Quentin Tarantino, réalisateur de "Pulp Fiction" ou, plus récemment "Kill Bill" - a perdu de vue son propos. Le New York Times minimise les accusations d'antisémitisme visant les choix effectués par Gibson, estimant que la dureté du portrait des juifs dans le film "ne semble pas excéder ce que l'on trouve dans les documents ayant servi de sources". "Condamner 'La passion du Christ' pour son soi-disant intégrisme est une erreur, et revient à ne pas identifier correctement le problème", écrit le Times. "'La Passion du Christ' ne justifie jamais toute cette débauche de sang, une incohérence qui constitue le plus grave défaut artistique de M. Gibson", ajoute le journaliste A.O. Scott.
Selon le chef de l'Eglise orthodoxe grecque, la "Passion" de Gibson trahit les évangiles, qui selon lui ne sont pas destinées à encourager la haine. "Le film est parcouru d'un réalisme excessif, et troublant, du moins dans ses scènes les plus violentes. Mais il contredit le récit des Passions dans les évangiles", a déclaré l'archevêque Christodoulos, à l'issue d'une projection du film à laquelle assistaient à Athènes de nombreux journalistes et prêtres en robes noires. "Le but des Passions n'est pas de provoquer, de stimuler l'imagination ou les émotions, ni de provoquer des sentiments de haine et d'indignation contre ceux qui ont participé à la crucifixion et à la Passion, étant donné que la Passion du Christ était volontaire", a-t-il ajouté.
Par Douda (Douda) le jeudi 26 février 2004 - 17h01: |
La Douda : ( Hak El Ouet International Tracking Station )
Le Ftileur : Bonsoir : O. Hababou
Le nom Gandus n’est pas spécifiquement Tune, voici ce que nous avons trouvé sur le nom Gandus :
1. Marié à : Rose HAYAT (née Gandus) Nom : HAYAT (née Gandus)
2. Gandus. Sur le contrat de mariage du 13 novembre 1788, la signature est espagnole (Ieusuah de
Isaque Ganduz novio ).Le nom, rare, figurait à Venise au XVIIIe siècle sous les formes Gantus ou
Ganduz, puis à Livourne ou existait encore une maison Gandus au début du XIXe siècle. L’identité
portugaise, évidente à la fin du XVIIIe, n’a pu disparaître brusquement au XIXe. De nombreux
portugais des Pays-Bas espagnols ayant pris racine à Venise au XVIe siècle, comme les Anversa,
peut-on voir en Ganduz, selon la même démarche, un toponyme de Gand ou Gent ?
Wnessou El Douda.
Par Bekhor (Bekhor) le jeudi 26 février 2004 - 15h00: |
Oui le nom de la famille GANDUS est bien de Tunis.
La fameuse chaine de magasins de textiles
"TOTO SOLDES" est a un des fréres GANDUS dont le siége social est a Montreuil en région parisienne.
quand à l'origine du nom je pense quelle est GRANA mais je n'en suis pas sur.
Par Mailroom (Mailroom) le jeudi 26 février 2004 - 08h58: |
Bonsoir
On me dit que le nom GANDUS est tunisien de tunis meme
est ce vrai ?
quel famille est ce ?
salutations
O. Hababou
Par Email (Email) le jeudi 26 février 2004 - 08h31: |
A: mgbuffet@assemblee-nationale.fr
Sujet: Dieudonné
Madame,
Vous venez de déclarer dans un communiqué: "Dieudonné a présenté ses excuses et admis sa faute", afin de justifier l’autorisation de son spectacle à Stains.
Je ne suis pas particulièrement partisan de la censure, même quand il s’agit de quelqu’un d’aussi méprisable que Dieudonné. Je supporte difficilement, en revanche, que l’on vienne au secours de cet individu en invoquant un fait mensonger.
Dieudonné ne s’est, bien entendu, jamais repenti de son acte. Il a, au contraire, persisté dans son ignominie en déclarant vouloir « se torcher avec le drapeau israélien » et a continué à proférer des paroles haineuses et racistes envers les Juifs. Pour votre information, je vous signale que le racisme est, malheureusement, une « valeur » universellement partagée et peut, comme dans ce cas, émaner de quelqu’un qui a la peau noire.
Alors, autorisez son spectacle si bon vous semble, mais, SVP, évitez de vouloir nous éclairer avec des vessies, et si cette déclaration vous a été soufflée par vos nouveaux amis du MRAP, je ne saurais trop vous conseiller de vous en méfier et de changer vos fréquentations.
Veuillez agréer, Madame, mes salutations perplexes.
Jean-Paul de Belmont
Par Lalla (Lalla) le jeudi 26 février 2004 - 04h50: |
vous etes superbes tous les 2;labriout;que Dieu vous protege;des grosses bises a tous les 2;