Archive jusqu'au 01/mars/2004

Discus: ADRA : LES COMMENTAIRES D'HARISSA: Commentaires 2004: Commentaires de Mars 2004: Archive jusqu'au 01/mars/2004
Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Maxiton (Maxiton) le lundi 01 mars 2004 - 14h14:

bekhor

l'histoire du portable c'est un hoax, habikoul une fausse
nouvelle
connectez-vous sur hoaxbuster.com
amities

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Douda (Douda) le lundi 01 mars 2004 - 12h03:

Le Ftileur : Le film à Gibson !

Cher Emile :

S’il est exacte que comme tu le dis que :

Des producteurs juifs ( et des non juifs ) ont aussi crée des films violents et des films de sex a
Hollywood. Aucun n’a jamais produit de film aussi ouvertement antisémite, et incitant à la haine
raciale.

Gibson est le pure rejeton de son papa, catho acharné et intégriste, et pour ce qui est de la shoah, notoirement négationiste .

Il ne faut pas oublier que même au Pays de la Statue de la Liberté, la Liberté a ses limites, qui se
terminent là où commence celle d’autrui.

D’ailleurs on attend toujours l’appréciation de l’Oncle Sam, mais vue le contexte électorale particulier,
il est douteux, qu’il veuille bien prendre position, mais on ne sait jamais, alors patience, cela viendra
peut-être, car tout eut arriver !

Les Harissiens on bien raison de dénoncer cette production honteuse !

Wnessou El Douda

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Bekhor (Bekhor) le lundi 01 mars 2004 - 12h50:

IMPORTANT

Pour info

(du Ministère de l´Intérieur)

A l´attention de tous les détenteurs de téléphone portable : un correspondant laisse un message afin que vous le rappeliez au: 0607745241.

N´appelez surtout pas ce numéro ou vos factures augmenteront sans commune mesure. Cette information communiquée par l´Office Centrale de Répression du Banditisme est à diffuser le plus largement possible.

Depuis quelques temps, des escrocs ont trouvé un système pour utiliser frauduleusement vos portables. Ils vous appellent sur votre GSM, et se présentent comme le " Provider " Orange, Sfr, Bouygues,auquel vous êtes abonné ; ils demandent ensuite de composer un code qui est le 09 en vous expliquant qu´il s´agit de vérifier le bon fonctionnement de votre portable.

NE COMPOSEZ SURTOUT PAS CE CODE ET RACCROCHEZ IMMEDIATEMENT.

Ils disposent de l´outillage permettant grâce a ce code de lire votre carte SIM. Il ne leur reste alors plus qu´a créer une nouvelle carte. Cette fraude se pratique a grande échelle, il est donc nécessaire de faire suivre cette information très rapidement au plus grand nombre de personnes de votre entourage, particuliers, entreprises, etc ......
GG

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Bekhor (Bekhor) le lundi 01 mars 2004 - 11h21:

MESSAGE A SUGGEST.

Je ne retrouve plus tes coordonnés telephonique.
Je voudrais te contacter, s'il te plait envoi moi par Email ton no de telephone ou appelle moi.
Merci.
Victor

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Mailroom (Mailroom) le lundi 01 mars 2004 - 08h58:

c:/
Enseigne de l'Eglise Lovingway United Pentecostal le jour de la sortie du film de Mel Gibson

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Emile_Tubiana (Emile_Tubiana) le lundi 01 mars 2004 - 05h16:

Je ne vois pas pourquoi les Juifs s'enflamment sur le film de Gibson. Helas les juifs aussi ont cree des films violents et des films de sex a Hollywood.
Mais on ne veut pas voir notre tort.
Quant aux catholiques ce film ne va rien leur apporter car leur decadence est grave avec les 4.400 pretres qui ont abuse plus de 10.000 enfants et ce n'est pas tout. celui qui seme trouve ce qu'il seme.

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Douda (Douda) le lundi 01 mars 2004 - 00h49:

La Douda : ( Hak El Ouet International Tracking Station )

Le Ftileur : Le film à Gibson !

Après la projection privée organisé pour l’Oncle Sam, on attend avec impatience l’appréciation du TonTon sur ce film, pour connaître lequel des électorats qu’il va caresser dans le sens du poil.

Wnessou El Douda

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Email (Email) le dimanche 29 février 2004 - 19h17:

Communiqué de presse


Pour la 2ème édition du Festival International du Film des Droits de l’Homme de Paris ( 17 au 30 mars 2004), le film de Pierre Rehov " les réfugiés du silence " a été sélectionné pour figurer parmi plus de quarante films et documentaires en compétition.

Ce film qui évoque le sort du million de juifs expulsés des pays arabes entre 1948 et 1974 sera diffusé au cinéma Action Christine , 4 rue Christine, 6ème, le 21 mars 2004 de 18h30 à 19h30 et le 25 mars de 16h à 17h.

Pour la première fois en France un film de Pierre Rehov sera présenté officiellement. Bien que cela représente un signe d’ouverture, il ne s’agit pas de nous endormir car la partie est loin d’être jouée et encore moins gagnée. En effet de nombreux films d’une tendance très opposés ont été sélectionnés dont vous trouverez la liste ci-dessous Vous pourrez consulter le programme complet du festival à l’adresse suivante http://www.alliance-cine.org/organisation.php.

De nombreux invités –réalisateurs, responsables d’ONG, journalistes, chercheurs,etc-seront réunis pour débattre autour des thèmes abordés par les films. En outre, si vous êtes journaliste, membre de l'industrie cinématographique ou enseignant, vous pouvez demander une accréditation en envoyant un mail à contact@alliance-cine.org

Espérant vous retrouver nombreux pour soutenir le film de Pierre Rehov.

Contact : Laurence Meyer

Attachée de presse de Pierre Rehov

Laurencemeyer113@hotmail.com


"Les réfugiés du Silence " de Pierre Rehov

documentaire France 60 minutes (2003)



Ce film est le résultat de deux années de recherche d’archives et de témoins privilégiés en Israël, en Europe et aux Etats-Unis.

Il évoque le sort de plus d’un million de juifs, qui de 1948 à 1974 ont été expulsés du monde arabe et dont les victimes ont masqué l’épopée sous un voile de pudeur. Un exode dont l’histoire a perdu la trace. Peuple, habitué à l’errance, les juifs vivaient dans les pays arabes depuis des milliers d’années et semblaient devoir accepter leur sort de toute éternité considérant leur survie comme un miracle.

Mais 1948, le début de leur exode marque aussi la naissance de l’état d’Israël et tandis que les armées arabes s’apprêtaient à envahir le jeune état, tandis que les rescapés de la Shoah s’entassaient dans des bateaux de fortune pour retrouver la terre de leurs rêves et de leurs prières, plusieurs centaines de milliers d’Arabes s’apprêtaient à quitter leurs foyers persuadés de rentrer victorieux. Ils allaient bientôt peupler les camps bâtis sur la terre de leurs frères et transmettre le statut de réfugiés à la génération suivante.

Les juifs n’obtinrent aucun statut. Ils venaient de retrouver la terre de leurs pères et s’ils venaient d’Aden, du Yémen, d’Egypte, d’Irak, du Maroc de Tunisie ou de Libye et s’ils avaient tout perdu, y compris parents et cimetières, c’est en Israël et ailleurs en Occident, qu’ils allaient reconstruire sans jamais demander compensations ni droit au retour, sans même souhaiter que leur histoire fût connue.

Ce film, à travers les récits de ceux qui ont vécu cette tragédie ou en ont été les témoins majeurs, nous plonge au cœur de cet exode et des drames humains qui l’ont accompagné. Un film où se conjugue tout à la fois rigueur historique, recherche de vérité et émotion.

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Mailroom (Mailroom) le dimanche 29 février 2004 - 18h49:

A RCJ


Bonjour,

Je viens d'écouter l'interview, réalisée sur vos ondes, de Patrick Boitet rédacteur en chef de l'émission "Un oeil sur la planète".

J'avoue avoir du mal à comprendre comment votre journaliste, qui avait une occasion de dénoncer les impostures de ce reportage, a pu escamoter les questions essentielles.

Pour mémoire, je vous joins un article de Ilan Tsadik de la Mena qui démontre de quelle façon Thierry Thuillier a bidonné la séquence qui se déroule au check-point de Kalandia. Séquence dont le seul but était de criminaliser Tsahal.

Tout ce qui relève de la subjectivité partiale de ce reportage peut être critiqué, mais n'est malheureusement pas condamnable. En revanche, pour cette séquence précise, nous étions confrontés à une mystification factuelle en contravention totale avec la déontologie journalistique.

Ne pas avoir sommé Patrick Boitet de s'expliquer sur cette imposture, relève à mes yeux d'une faute grave.

Il ne faut pas vous étonner dès lors d'entendre de plus en plus de Français juifs s'interroger sur la valeur et la représentativité des rares médias juifs. Je n'ose pas croire, comme certains le disent, qu'ils sont soumis à des compromissions d'appareils.

Salutations distinguées

Jean-Pierre Chemla



Les émules d’Enderlin à un doigt de l’accusation de crime rituel (info # 012602/4) [réinformation]

Par Ilan Tsadik © Metula News Agency



Avec la participation à l’enquête de Sami el-Soudi et de Stéphane Juffa



Comme si ce genre de choses ne suffisait pas à raviver la peste antisémite



Branle-bas de combat mercredi et jeudi à la Ména, pour faire la lumière sur le scoop vu à l’émission de Thierry Thuillier, le responsable des informations internationales à France 2 et de Patrick Boitet, "Un œil sur la planète". Ce lundi, l’émission était intitulée : Israël : Questions interdites. A Métula, on a été surpris, comme vraisemblablement des centaines de milliers de téléspectateurs, par ce qui semblait être un scoop pris en flagrant de tournage, où on nous invitait à imaginer – l’image est en effet était indéchiffrable – que des soldats israéliens venaient d’abattre (à nouveau ?) trois enfant palestiniens. Selon l’interviewée, madame Yvonne Mansbach, de l’association Mahsom Watch, dont on pourrait traduire le nom par Les surveillants des barrages, ces trois enfants étaient coupables d’avoir "donné un coup de pied dans la barrière".



La scène se déroule près du check-point de Kalandia, à proximité de Ramallah. Dans la zone du reportage, le fameux mur de séparation est en fait constitué d’une double rangée de barbelés qui jouxte la piste de l’aéroport de Jérusalem – zone militaire interdite – investi par les soldats israéliens mais hors service des suites de l’Intifada. La caméra montre au téléobjectif un camion, duquel descendent trois soldats. L’un d’entre eux pointe son fusil en l’air. Il n’y a aucun manifestant sur l’image. La voix-off ne correspond pas à l’image : "un véhicule militaire s’approche et des soldats se déploient et très vite, sans sommation ils tirent (sic). Balles en caoutchouc ou balles réelles," s'interroge le commentaire ? "Mais cela provoque la colère de Yvonne Mansbach qui appelle (sur son portable) l’état major" (de l’armée israélienne) pour décrire la situation (les 3 soldats sont dans l’entre-temps remontés dans le camion, le téléspectateur n’a pu distinguer à l’image ni tir de balles réelles, ni de balles en plastic).



Par souci de précision (c’est notre pathologie principale à l’agence) je veux transcrire ici intégralement des passages de ce que déclare madame Mansbach au micro de Thierry Thuillier :



(…) "une situation impossible; quand ils ont vu les enfants se rassembler sur la colline les soldats ont dit maintenant on va passer un bon moment, ils m’ont dit ça," insiste-t-elle; "ensuite ils ont couru jusqu’à la clôture, se sont postés là et ont tiré directement sur les gamins.



Trois gamins sont morts comme ça, à cet endroit ! J’ai appelé le Porte Parole de l’armée, je lui ai raconté ce qui s’est passé, il m’a dit



- Est-ce que les gamins s’en sont pris à la clôture ?

- J’ai répondu un coup de pied dans une clôture, ça justifie qu’on leur tire dessus ?

- Non. je veux savoir ce que vous avez vu, s’ils ont tapé dans la clôture ? " (…)



Thuillier demande alors à madame Mansbach de développer son sentiment. Suit, dans le reportage de France 2, l’appréciation politique de l’interviewée qui n’a pas retenu notre attention dans cette enquête à caractère exclusivement factuel. Mais pendant que madame Mansbach s’exprime, la tuerie semble se poursuivre en arrière plan et elle s’interrompt pour témoigner à nouveau en live : "Vous voyez ! Ils continuent de tirer. Le soldat avance vers la clôture, il tire et ça lui fait plaisir !"



Le journaliste de la grande chaîne publique renchérit : " Mais vous savez que la plupart des gens en Israël aujourd’hui sont d’accord avec ça ?" De cette question, suivant le contexte filmé et sonore, le téléspectateur n’a que le loisir de comprendre que le soldat israélien est en flag d’assassinat de trois enfants palestiniens ayant donné un coup de pied à la barrière et qu’il prend du plaisir à pratiquer cet homicide. Et pour le surplus, les 5 téléspectateurs français que j’ai interrogés ont compris, comme moi, que la plupart des Israéliens soutiennent ce genre de tir à l’enfant palestinien dans la joie. Après une analyse détaillée du dialogue et de la situation, il me semble d’ailleurs qu’il est impossible de comprendre autre chose.



Plus loin, commentant le témoignage à (très) chaud de la représentante de Mahsom Watch, Thierry Thuillier fait encore le commentaire suivant : "Une liberté de parole, une révolte qui ne trouve que peu d’écho dans l’Israël d’aujourd’hui. Cet incident est tellement commun, qu’il ne fait pas une ligne dans la presse d’Israël." Il parle d’un incident (le téléspectateur ne peut en aucun cas comprendre autre chose) durant lequel les soldats de Tsahal assassinent de sang froid trois enfants arabes, pour affirmer que la presse israélienne ne va pas s’y intéresser. A l’en croire, donc, l’assassinat de trois petits palestiniens serait devenu à ce point banal, qu’il n’intéresserait plus l’opinion publique israélienne.



Avant de poursuivre en vous confiant les conclusions de notre enquête, je veux vous dire que, sous l’impulsion de notre rédacteur en chef, la Ména a vraiment mis le paquet sur cette affaire. Sami el-Soudi a mené l’enquête de terrain côté palestinien, votre serviteur en a fait de même côté israélien, pendant que Stéphane Juffa a passé des heures entières à harceler de questions les représentants de l’armée israélienne ainsi que plusieurs militantes de Mahsom Watch. Durant cette investigation, nous nous sommes même rendus dans les cimetières et dans les hôpitaux afin de vérifier sur site les témoignages que les uns et les autres venaient de confier à Juffa. En cette fin de journée, notre récompense consiste à pouvoir vous affirmer que nous avons acquis et recoupé suffisamment d’informations afin d’être en mesure de connaître avec une grande précision la quasi-totalité des éléments de cette affaire et de partager nos conclusions avec vous. Ne nous manque que le témoignage du journaliste de France 2, que notre rédacteur en chef a essayé en vain de joindre au téléphone et qui était censé le rappeler mais qui ne l’a pas fait. De toutes façons, et pour ne pas se passer d’aucun point de vue, le comité de rédaction de la Ména a décidé que Thierry Thuillier pourrait nous appeler quand il le désirerait et que ce qu’il a à dire serait fidèlement publié par notre agence.



Allons, sans plus de préliminaires, directement au vif du sujet, en précisant encore que nous nous sommes volontairement limités à vérifier les éléments factuels du passage de l’émission dont je parle dans mon introduction et que : Israël : Questions interdites a abordé, parfois de manière intéressante, de nombreux autres aspects et témoignages de la situation. Il nous a semblé toutefois que le scoop dont il est question dans cet article, de par la violence de son argument, reléguait le reste de l’émission à un rang accessoire. L’accusation portée contre l’armée israélienne d’abattre gaiement les adolescents palestiniens rompt tous les équilibres. S’agissant d’un crime de guerre, sadique et gratuit, le téléspectateur équilibré ne peut que haïr ces monstres issus de ce peuple monstrueux "qui est d’accord avec ça". Le reste n’a pas vraiment d’importance.



A notre tour d’apporter quelque éclairage sur ce que France 2 a montré à ses téléspectateurs. Pour dire d’abord que le scoop qu’ils sont sensés voir dans le reportage n’a pas eu lieu. Durant l’entrevue avec madame Mansbach, les soldats qui apparaissent à l’écran n’ont tué ni blessé aucun Palestinien. Les faits ressortent des témoignages que nous avons recueillis auprès des Palestiniens de Kalandia eux-mêmes, de l’armée israélienne et également – cela c’est plus surprenant – des militantes de Mahsom Watch.



Madame Ronnie Hamerman, l’une des leaders de l’association avec laquelle Stéphane Juffa s’est longuement entretenu, nous a précisé que sa collègue Yvonne Mansbach n’a jamais prétendu que l’armée israélienne avait tué trois manifestants arabes lors du même incident et que le jour de l’interview de Thuillier, aucune victime n’avait été déplorée aux abords du barrage de Kalandia. En fait, France 2 a induit par l’image et par ses commentaires le téléspectateur à penser qu’il assistait à l’incident dont Mansbach parlait durant l’entretien. Mansbach, quant à elle, faisait état d’un bilan de trois jeunes palestiniens qui auraient perdu la vie, lors de trois incidents distincts, dans cette zone et sur une période de dix mois. Ce qui est hautement critiquable, dans le film de Thuillier et Boitet, c’est qu’il n’existe strictement aucun repère permettant au spectateur de percevoir le véritable témoignage de l’interviewée, d’où l’impression d’assister en direct à un assassinat.



Sans vouloir nous mêler des affaires internes de FR2, il nous semble ici, que dans le contexte des tensions communautaires extrêmement nerveux dans l’Hexagone, cette "confusion entretenue" par les auteurs de l’émission est autrement plus dramatique que l’affaire Juppé. D’autre part, la facilité qu’a la chaîne d’Etat française de montrer de faux meurtres d’enfants arabes par des soldats juifs a quelque chose d’éminemment inquiétant, tout autant que les conclusions que les journalistes tirent de leurs propres impostures. Il s’agit de montages qui ne vont pas sans rappeler les accusations de meurtres rituels de nourrissons chrétiens par les Israélites à l’époque tsariste.



En affirmant que "Mais vous savez que la plupart des gens en Israël aujourd’hui sont d’accord avec ça", Thierry Thuillier stigmatise en fait les Israéliens parce qu’ils ne s’émeuvent pas d’un non-événement qu’ils ne peuvent évidemment pas connaître, parce qu’il vient de le mettre en scène. Il n’y a non plus, et nous sommes en mesure de l’affirmer sans le moindre des doutes possibles, aucun Palestinien qui ait jamais été abattu par un militaire israélien pour avoir "donné un coup de pied à la clôture". L’expression utilisée par madame Mansbach était une hyperbole, qui signifiait, qu’à son sens, ces jeunes avaient perdu la vie pour des peccadilles.



Ce sur quoi l’avis des sources militaires israéliennes qui se sont prêtées à notre questionnement diffère diamétralement. Prenant l’un des cas évoqués par Mahsom Watch et à propos duquel Ronnie Hamerman admet franchement qu’aucun membre de son association n’a assisté, on peut à tout le moins s’étonner de la caricature extrême qu’en a fait Un œil sur la planète. Très honnêtement, les officiers de la Brigade Binyamin, en charge de la région, ont l’air de tout sauf de sadiques qui prennent leur pied en tuant des enfants. Ils me dépeignent les événements qui ont conduit au décès d’un jeune Palestinien, le 14 septembre dernier, d’une manière qui n’a pas le moindre lien avec le para journalisme de France 2. Ce jour-là, un groupe de Palestiniens, détruisant la clôture, pénètre dans le périmètre interdit de l’aéroport (on est assez loin d’un coup de pied dans la barrière). Des soldats qui se trouvaient sur place ont intimé l’ordre aux intrus de cesser toute progression. Constatant que les personnes ne s’étaient pas arrêtées, les soldats ont tiré un coup de semonce en l’air puis, n’obtenant pas plus de résultats, ils ont visé les individus aux jambes, comme le prévoit leur code d’intervention. Un jeune Palestinien a été blessé par cette seconde salve, ce sur quoi les soldats ont immédiatement fait appel à un groupe d’intervention médical ainsi qu’à une ambulance du Croissant Rouge palestinien. Dans l’attente des secours, les hommes du détachement ont pratiqué la respiration artificielle sur le blessé mais en vain. Un médecin militaire arrivé sur place a prononcé le décès du jeune homme et sa dépouille a été remise au personnel du Croissant Rouge. Une enquête afin de vérifier les circonstances de l’incident est en cours, ainsi qu’une investigation de la police militaire. La victime avait douze ans, elle s’appelait Ahmed Abou Latifa.



Dans un autre cas de décès cité par Mahsom Watch, le seul auquel ont assisté des membres de l’organisation, Aya Kanyuk et Adi Dagan ont vu, le 28 mars dernier, des soldats ouvrir le feu en direction d’émeutiers qui jetaient des blocs de pierres sur la clôture. D’après le témoignage de Adi Dagan, que nous avons recueilli, les militantes n’ont pas distingué de blessés mais elles ont vu une ambulance palestinienne s’arrêter vers le village le plus proche de l’aéroport, jusqu’auquel les soldats israéliens avaient poursuivi les fauteurs de troubles. D’après Adi, un médecin de l’hôpital de Ramallah, en qui elle a toute confiance, l’aurait ensuite informée du décès de Omar Matar, âgé de 14 ans.



Infirmant radicalement l’affirmation de Thuillier, selon laquelle la presse israélienne passait sous silence ce genre d’incidents (pas une ligne !), Adi Dagan a publié un long témoignage sur le quotidien à grand tirage Haaretz et le journaliste Guidon Lévy, qui y possède une chronique permanente, a écrit un article poignant au sujet d’Omar Matar, intitulé "Le décès de l’enfant numéro 411".



Selon nos sources militaires originaires de la Brigade Binyamin, qui recoupent en cela les rapports de Mahsom Watch, des manifestations violentes se déroulent à proximité de l’aéroport de façon quasi quotidienne. Selon les militaires, plusieurs membres des forces de l’ordre ont été blessés durant ces incidents et les dégâts causés par les jeunes, âgés de 12 à 20 ans, se chiffrent par dizaines de milliers de Shekels. Toujours d’après ces sources, les enfants du camp de réfugiés de Kalandia sont manipulés de façon cynique par des agitateurs liés à l’Intifada. Certains jeunes, subissant un interrogatoire après avoir été appréhendés, ont avoué aux soldats avoir été payés afin d’effectuer provocations et destructions. Pour les militantes de Mahsom Watch il s’agirait plutôt d’un jeu innocent auquel s’adonnent ces adolescents oisifs de la Guerre des pierres.



Sami el-Soudi a passé quelques heures en compagnie des gamins du camp. Il leur a demandé si quelqu’un les envoyait se frotter aux soldats ? Ils lui ont répondu "akhianan", parfois. Parfois on nous fait de petits cadeaux mais on n’a pas besoin de ça, on fait la guerre. Notre collaborateur leur a ensuite demandé s’ils savaient qu’ils risquaient leur peau en pratiquant ces activités et que ça ne changeait rien au cours des choses ? Un gosse de 12 ans au plus lui a répondu que "ça servait à devenir shahid". Sami leur a enfin demandé ce qu’ils seraient prêts à faire s’il leur donnait un shekel à chacun ? Ils n’ont pas attendu les pièces et sans que notre collaborateur ait les moyens de les arrêter, ils lui ont montré… Ils ont allumé un pneu et l’ont fait rouler en direction des barbelés. Ils ont aussi fait rouler un vieux réservoir d’eau chaude en direction des soldats et ont balancé des blocs de béton dans la même direction.



Côté israélien, les militantes de Mahsom Watch, présentes chaque jour aux barrages, persuadent l’armée de se contenter d’utiliser des grenades lacrymogènes. "C’est suffisant pour faire déguerpir ces terroristes", prétendent-elles avec aplomb. C’est ce que nous faisons en général répondent les soldats, sauf lorsque les choses deviennent parfois plus sérieuses. La question d’un usage non proportionné de la force se place d’ailleurs au centre d’un nouveau débat. Des observateurs du gouvernement américain en font le grief aux Israéliens dans un rapport circonstancié qu’ils ont envoyé hier à Washington.



La question est toute en nuances. Pas facile de déterminer, lorsque des enfants, à peine plus âgés, font sauter des autobus à Jérusalem ou à Haïfa où se trouve la juste mesure. De toutes les façons, ce débat crucial n’a rien, mais absolument rien à voir avec la caricature de reportage présentée aux Français par France 2. La population d’Israël s’intéresse d’ailleurs de très près à ce débat et de plus, elle est très bien informée. Elle.

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Mailroom (Mailroom) le dimanche 29 février 2004 - 18h47:

REPONSE A BOUMSIH

Faux ! Le but de la Torah est d'enseigner à l'homme comment servir Dieu.

Dieu n'est pas à notre service, il n'est pas un super ministre de l'économie et de la santé chargé de nous assurer richesse, santé et joie de vivre.

C'est toute la différence entre une foi intéressée et une foi désintéressée.


Avraham Yechayahou

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Claudia (Claudia) le dimanche 29 février 2004 - 18h44:

La justice israélienne suspend la construction d'une partie de la clôture de sécurité

JERUSALEM (AP) - La Cour suprême israélienne a ordonné dimanche au gouvernement de suspendre pour une semaine la construction d'une section de la clôture de sécurité en Cisjordanie autour de huit villages palestiniens au nord-ouest de Jérusalem, selon un avocat.

L'armée devra réexaminer dans ce délai le tracé prévu, dans la perspective d'une nouvelle audience fixée à la semaine prochaine, a précisé Me Mohammed Dahla, représentant le Comité populaire contre le Mur.

Cette organisation qui comprend Israéliens et Palestiniens affirme que le tracé emprisonnerait 30.000 Palestiniens dans des villes et villages ainsi coupés de Jérusalem et de Ramallah, la capitale commerciale palestinienne, selon M. Dahla.

Les résidents seraient alors obligés de demander un permis à l'armée et de passer tous par une seule porte, ce qui mettrait Ramallah à jusqu'à trois heures de chez eux au lieu de cinq minutes aujourd'hui, d'après l'avocat.

Israël justifie l'édification de la clôture par la nécessité de se protéger des attaques venant de Cisjordanie. Les Palestiniens lui reprochent d'empiéter largement sur des territoires qu'ils considèrent comme ceux de leur futur Etat indépendant. AP

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Nonette (Nonette) le dimanche 29 février 2004 - 17h54:

il y a un article édifiant sur les sources d'inspiration de M.Gibson
consultez PRIMO-.EUROPE.ORG

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Henri (Henri) le dimanche 29 février 2004 - 15h35:

On me charge d’annoncer ce qui suit.
A l’occasion de Pourim,
A la synagogue de Bastia situe au 3 rue de Castagno a proximite du vieux port.
Office du Samedi matin 6 Mars a 8.30. et le soir lecture de la Meguila a 19.30.
Dimanche matin office a 8.30 suivit de la lecture de la Meguila.
Venez renforcer le Minian .
Toda

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Bazooka (Bazooka) le dimanche 29 février 2004 - 15h55:

Boumsih :
" finalement je dis que les juifs doivent vivre en harmonie avec les mesulmans de palestine " :
Allez donc precher cette bonne parole a La Mouqata d'Arafat !
Ce discours est indecent et n'a pas sa place dans nos colonnes, alors que nous deplorons des attentats pratiquement au quotidien.

Pour le moment les "me(!)sulmans" de palestine ont decide de ne PAS vivre en harmonie avec nous, mais bien de se faire exploser avec nous.

Le jour ou les meres "me(!)sulmanes" n'eduqueront plus leur progeniture a se faire exploser pour aller directement au paradis des 47 vierges, on pourra peut-etre commencer a parler de vie avec les "me(!)sulmans", l'harmonie viendra peut-etre apres ....