Par Email (Email) le lundi 31 juillet 2006 - 03h54: |
Les excuses d’une habitante du nord
Kathy Cohen
dimanche 30 juillet 2006 - 12:24
Les bombes tombent sur nous et sur nos maisons.
Certains de nos amis et de nos parents sont blessés ou tués.
Parmi nous, il en est qui n’ont plus de toit.
Mon commerce est fermé depuis le début des combats. Et je ne sais pas ce que nous réserve l’avenir.
Nous déambulons d’une bonne âme à l’autre et notre vie de famille en a pris un sacré coup.
Moi qui habite Haïfa depuis 30 ans, je ne m’étais jamais imaginé que je serai un jour un réfugié sur ma propre terre.
Cette situation ressemble tellement à des évènements encore très frais dans notre mémoire.
Durant cinq années, vous avez été bombardés de milliers de bombes et je ne me sentais pas concernée.
Vous avez enterré des membres de vos familles et des amis, et cela m’était complètement étranger.
Vous vous êtes retrouvés sans toit, complètement jetés, sans que nous prêtions attention à votre détresse.
Même lorsque vous êtes venus chez moi pour m’expliquer, me convaincre et me faire partager vos sentiments, j’ai refusé de vous écouter.
Cela fait une semaine que je suis en dehors de chez moi et que j’ai abandonné mon train train quotidien. Cela m’est extrêmement pénible, mais la sympathie, la compréhension et le soutien dont nous bénéficions, m’est d’un grand secours.
Vous n'avez même pas eu droit à ces marques d’attention.
Vous êtes dans des auberges, des hôtels ou même des tentes et ce n’est pas très agréable à dire, mais il faut le reconnaître, cela n’intéresse personne.
Habitants du Goush Katif et du Nord de la Samarie, je vous demande pardon.
Pardon de vous avoir abandonnés. Pardon de ne pas vous avoir compris.
Je ne suis pas religieuse et je ne suis pas portée sur la mystique, mais il est impossible de ne pas faire le lien entre la façon dont je me suis comportée envers vous, et la leçon que je suis en train d'apprendre en en payant les frais.
Par Email (Email) le lundi 31 juillet 2006 - 03h53: |
Le Consistoire de Paris reçoit les familles des soldats de Tsahal enlevés Ehoud Goldwasser et Eldad Reguev
Les familles d’Ehoud Goldwasser et Eldad Reguev ont été reçues par le Consistoire de Paris, à l’initiative de l’association Siona:
- pour Shabbat 29 juilllet , à la synagogue Chasseloup-Laubat, par le Président de la Synagogue Georges Mezrahi et le rabbin Maurice Nezri,
- puis, plus solennellement, pour des prières pour le retour des trois soldats de Tsahal enlevés par le Hamas et le Hezbollah, ce Dimanche 30 juillet à 19h, à la synagogue Buffault, en présence d'une foule nombreuse d'un millier de fidèles, du Président de la synagogue Elie Balmain, du rabbin Braka, représenant le Grand Rabbin de Paris, David Messas, du Chargé d'Affaires Rafael Barak et de l'ambassadeur d'Israel auprès de l'Unesco David G; Kornbluth, de Madame Dina Sorek, du Vice-Président du Consistoire de Paris, Jack-Yves Bohbot, représentant le Président du Consistoire de Paris, Joel Mergui (en Israel), et de ses collègues administrateurs Sammy Gozlan, Alberto Gabaï et Yves Kamami.
Des allocutions émouvantes de ces personnalités et des familles des soldats ont été prononcées, ainsi que des psaumes ont été psalmodiés.
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Marathon des familles des otages israéliens à Paris (info # 032707/6) [Conférence de presse]
Par Serge Farnel
Thursday 27 July [22:13:00 BST]
© Metula News Agency
A l’initiative de l’association Siona [1], les familles d’Ehoud Goldwasser et Eldad Reguev, les deux soldats israéliens kidnappés, le 12 juillet dernier, par le Hezbollah, à la frontière israélo-libanaise, sont arrivées mercredi 26 juillet à Paris, pour entreprendre, quatre jours durant, auprès des autorités et des politiques français, une démarche qualifiée d’ « humanitaire ».
Dès leur arrivée, les familles ont tenu une conférence de presse à laquelle a assisté un correspondant de la Ména.
Malka Goldwasser, la mère d’Ehoud, commence par décrire les circonstances dans lesquelles elle a appris l’enlèvement de son fils. « Je suis là », dit-elle, « pour vous prier de faire tout ce qui vous est possible pour m’aider à savoir s’il est en vie. Je ne peux plus vivre comme ça. Je suis brisée. ».
Puis c’est au tour d’Eyal, le frère d’Eldad Reguev, qui, jusqu’à son enlèvement, partageait avec lui un appartement près de Haïfa, d’expliquer comment il a, lui-même, pris connaissance de la tragique nouvelle. Il annonce n’avoir, à ce jour, pas la moindre information relative, ne serait-ce qu’à l’état de santé de son frère. « Ce que nous espérons obtenir du gouvernement français », précise le jeune homme, « c’est qu’il nous aide à essayer d’obtenir des renseignements sur le sort d’Eldad et d’Ehoud, peut-être par le biais de contacts avec le gouvernement libanais ».
Omri Avni, le beau-père d’Ehoud Goldwasser explique, quant à lui, en brandissant la photo de son gendre, pourquoi il est là : « Moi, ma famille, mes amis et la famille Shalit (l’otage israélien détenu par le Hamas depuis le 25 juin dernier) qui n’est pas présente ici, avons besoin de votre aide pour ramener ces enfants chez eux ».
Un reporter de CNN ouvre le débat, interrogeant les familles sur ce qu’elles attendent des autorités françaises et qu’elles ne parviennent pas à obtenir d’Israël. Omri Avni explique qu’il n’a aucune information relative à l’action de Tsahal et qu’il a le sentiment de pouvoir obtenir en France un soutien qu’il n’aurait pas dans son propre pays, comme le fait, notamment, d’être informé sur l’état de santé des otages.
Une journaliste d’Europe 1 insiste pour savoir si Avni ne se sent pas « seul » devant cette incapacité de l’armée israélienne de « ramener ses enfants ». La réponse d’Omri Avni fuse : « Nous savons que l’armée fait tout son possible pour ramener les enfants chez eux ». Et de poursuivre : « Mais nous, les familles, devons tenter notre chance partout, que ce soit en Israël ou ailleurs ». Le beau-père d’Ehoud tient ensuite à éclairer l’auditoire sur le choix de la France, parmi d’autres pays, en raison des liens privilégiés qu’elle entretient avec le gouvernement libanais.
A son tour, un journaliste du Monde demande aux proches des otages ce qu’ils pensent de l’opportunité d’un échange avec des prisonniers palestiniens. C’est à nouveau Omri Avni qui répond. Et déclare ne pas pouvoir parler au nom du gouvernement israélien mais affirme néanmoins avoir demandé à tous les politiques d’user de leur influence pour qu’une négociation commence le plus rapidement possible. « Y compris pour libérer les prisonniers détenus par Israël ? », insiste le journaliste. Avni répond que cette décision ne relève pas de sa responsabilité.
Puis un correspondant de RTL demande aux intervenants s’ils pensent que « la stratégie de riposte massive entreprise contre le Liban et le Hezbollah était la bonne ». N’aurait-il pas « fallu, au départ, mener des négociations ? ». Malka Goldwasser d’intervenir la première : « Il faut bien retenir », rappelle-t-elle au journaliste, « que toute cette situation, dans le Nord, a commencé par une attaque du Hezbollah, lors de l’enlèvement ». Poursuivant sans détour : « Vous savez très bien que c’était une embuscade qui était justement destinée à enlever des soldats. Et parallèlement ce sont eux (le Hezbollah. Ndlr) qui ont commencé à tirer sur tous les villages voisins ».
Représentant la Ména, je rappelle que « le président libanais a déclaré hier, sur LCI, qu’Israël avait considéré la prise d’otage comme une excuse pour déclencher une guerre qu’elle entendait mener de toutes les manières ». Et de m’enquérir s’il ne suffit pas, « dans la logique du président Emile Lahoud, que le Hezbollah rende les otages afin d’enlever à Israël cette excuse ? ». Allant plus loin, je demande aux familles des soldats kidnappés : « Compte tenu des bonnes relations de la France avec le Liban, envisagez-vous de tenter de convaincre le Quai d’Orsay de prendre au mot le chef d’Etat libanais pour qu’il convainque à son tour le Hezbollah de libérer les otages ? » Omri Avni me répond qu’il s’agit d’ « une très bonne question », mais qu’en ce qui le concerne, il ne peut parler qu’en son nom et au nom des familles. « Ce que nous souhaitons », clame-t-il, « c’est la libération de nos enfants. Des décisions prises avant, après ou entre-temps ne dépendent pas de nous. ».
Cette question n’a cependant pas manqué de retenir l’attention du conseil juridique de Siona, Marc Bensimhon, qui a fait connaître à la Ména son intention de proposer, ce jeudi 27 juillet, à M. Douste-Blazy, de prendre effectivement au mot le chef d’Etat libanais.
Ce jeudi, les familles, accompagnées du représentant de Siona, ont eu un emploi du temps pour le moins chargé. Outre M. Douste-Blazy, ministre français des Affaires étrangères, la délégation israélienne devait rencontrer, à la demande du Président de la République, Mme Nicole Guedj, secrétaire d’Etat aux victimes, être présentée à pas moins de 14 députés et, finalement, être reçue par Laurent Fabius.
Poursuivant mon entretien avec Marc Bensimhon, je lui demande quelle sera son attitude, « compte tenu de ce que les parents des otages n’aborderont pas de questions autres qu’humanitaires. ».
La réponse de ce dernier : « Evidemment, aux côtés des familles qui s’exprimeront, nous avons, nous aussi, un rôle à mener dans ce combat. Dans nos questions, nous pousserons notamment M. Douste-Blazy à prendre position pour que la diplomatie française use de tout son poids afin d’obtenir la libération des otages. Il est vrai », poursuit l’homme de loi, « qu’on ne touchera pas aux problèmes d’ordre strictement politique entre Israël et le Liban, puisque nous sommes nous-mêmes apolitiques, mais dans le cadre de cette démarche humanitaire, il faut que la diplomatie française s’engage véritablement ! ».
Avant de terminer notre entretien, M. Bensimhon revient sur son désir « de prendre au mot le président libanais ». Et lui de me certifier que, « bien évidemment, ce sera une position que nous tiendrons lors de notre rencontre avec le ministre des Affaires Etrangères ».
A l’issue de la conférence, les journalistes s’entretiennent avec les familles dans un cadre moins formel, par petits groupes. Je suis en présence de Malka Goldwasser et assiste aux propos que lui assène une journaliste de l’AFP : « On comprend votre émotion. L’enlèvement des soldats israéliens a été vraiment vécu par les autorités de Tel-Aviv comme un acte de guerre. Vous cherchez avant tout la libération de vos enfants. Est-ce que vous ne pensez pas quand même que la réponse d’Israël a été totalement disproportionnée. Qu’un pays est en train d’être détruit et que ça minimise peut-être les chances de libération de vos enfants ! » [2]. A quoi la mère d’Ehoud rétorque : « Posez cette question à ceux qui n’arrêtent pas cette guerre. Le Hezbollah. ».
Note :
[1] L’association Siona, née au lendemain de la Guerre des Six jours, en 1967, regroupe plus de 5’000 adhérents. Apolitique, elle a milité inlassablement, depuis sa création, pour la défense de la communauté juive et de l'Etat d'Israël. Siona a notamment joué un rôle central pour la libération des Juifs des pays arabes, en particulier de la Syrie et du Yémen, et a également mené une action de mobilisation en faveur de l’ensemble des communautés juives en péril, dont celles d’URSS et d’Ethiopie.
[2] C’est ce qui s’appelle profiter, à des fins de propagande, de la situation de détresse de ces hôtes venus demander le concours de la France. Il faudra encore que cette malapprise nous indique où on peut trouver des "autorités" politiques à Tel-Aviv ! Il y a des journalistes en France qui, décidément, croient que Vichy est toujours la capitale de l’Hexagone…
Par Hajkloufette (Hajkloufette) le lundi 31 juillet 2006 - 00h21: |
Et c est Ben Gourion qui avait dit OUM ( c est l ONU en hebreu ) shmoum ... lui voulait faire une rime en fait il parlait le tune sans le vouloir et sans le savoir surtout ;)
Avec plaisir deuteronome !!! ;););) compte sur moi pour trouver d autres clips qui mettent du baume au coeur !!!
Mamili il n y a pas non plus d hommes dans les refugies ... ni dans les victimes de kfar kana ... c est bizarre ... ah non il y en avait deux... des blesses ... dont un qui a declare ... ce n est pas parce que j ai une barbe que je suis du hizballah .. c est parce que je ne me suis ni lave ni rase depuis 19 jours ( il fait pourtant tres chaud !!! ;))
Par Michka (Michka) le lundi 31 juillet 2006 - 00h06: |
Albert, les grands esprits se télescopent sur ce "machin".
Par Michka (Michka) le lundi 31 juillet 2006 - 00h04: |
Deutéronome,
Effectivement De Gaulle cette grande figure des années 4O avait appelé l'ONU "ce machin" et de lui découle ce que nous récoltons aujourd'hui. Les communistes avec qui il a gouverné et qui ont gangréné toutes les institutions : nos enfants ont droit à un formatage en règle dès la maternelle, l'Algérie aux algériens pour que Colombey n'ait pas ses 2 mosquées : il y en aura peut-être 3 et le portrait sympathique qu'il a fait d'Israël, ce peuple sûr de lui, fier et dominateur qui
devient aujourd'hui sur presque toutes les bouches un peuple de nazis de bouchers etc...
Par Albert (Albert) le dimanche 30 juillet 2006 - 23h56: |
Le MACHIN.
Par Deutéronome (Deutéronome) le dimanche 30 juillet 2006 - 23h41: |
oh fait ce n'est le général de Gaulle qui disait "le()s chose()s" a propos de l'ONU il a pas dit beaucoup de choses évidentes mais là je dois reconnaître...je vous ai compris "et c'est lui qui parle de peuple fier et dominateur" c'est l'hôpital qui se fout de la charité
Par Deutéronome (Deutéronome) le dimanche 30 juillet 2006 - 23h34: |
J'ai oublié de te remercier hajkloufette
pour la vidéo de tsahal contre Nasrallah çà m'a donné du baume au coeur on a plus l'impression de baisser la tête dans le ghetto de Varsovie quand des racailles de son espèce venaient cueillir nos frères
Par Michka (Michka) le dimanche 30 juillet 2006 - 23h28: |
Oui Mamili, en Israël il n'y a pas de morts parce que ce sont des martiens qui n'ont aucune légitimité.
Par Michka (Michka) le dimanche 30 juillet 2006 - 23h21: |
Tu sais Hajkloufette, les Kofi ou les Boutros etc.., on s'en tamponne, ce sont des idiots habillés comme diaient mes parents quand ils voulaient parler de quelqu'un qui se croit important parce qu'il a un beau costume.
Breul labech houèyege.