Par Albert (Albert) le mardi 01 août 2006 - 21h55: |
Enfin, deux belles voix raisonnables qui sonnent justes dans ce torrent mensongers d'immondicitès.
Par Pauline (Pauline) le mardi 01 août 2006 - 21h06: |
Lettre ouverte au président Ahmadinejad de
François Léotard ancien ministre de la défense
française.
lundi 31 juillet 2006 - 18h23:
Monsieur le Président,
Franchement, en commençant cette lettre, je n'avais pas envie de vous appeler de cette manière. Ce titre implique en effet un minimum de respect. Je le fais néanmoins parce que c'est vous qui vous exprimez au nom des Iraniens. Sur les photos, je vous vois devant des foules, des visages, des mains levées. Sans doute peut-on y deviner une forme d'enthousiasme, en tout cas d'adhésion. Nous avons, en Europe, connu ces foules. C'était un mauvais moment pour nous. Une période tragique dont nous continuons a porter la honte et I'angoisse. L'un des peuples les plus cultives du monde, un peuple qui avait élevé à un haut degré la philosophie, la musique, la poésie, la science, un peuple qui avait étonné ses voisins par son rayonnement, avait sombré dans la haine, la folie raciale, I'ignominie. Des dizaines de millions d'individus ont subi, dans leur chair, leur culture, leur dignité, cette étrange barbarie qui se voulait un ordre nouveau. Ce furent d'abord les propres ressortissants de cet Etat, des Allemands, puis peu à peu les autres, tous les autres... On appela cette folie une guerre mondiale. Mais ce fut surtout une guerre contre ce qu'il y avait d'humain en nous. Les livres furent brûlés, les enfants déportés et assassinés, les intelligences brisées. Tout ce qui faisait I'honneur de I'homme fut piétiné. Et puis...
Et puis, j'en viens a vous : une partie de I'espèce humaine, le peuple juif, fut destiné à I'enfer. Oh, je vous le concède : une petite partie. Ce n'était ni les plus nombreux ni les plus riches, ni même les plus influents. C'étaient des hommes et des femmes qui avaient porté très longtemps et très loin leur foi, leurs questions sur le monde, sur Dieu, sur la nécessité de vivre ou de souffrir, sur le bonheur d'aimer. Généralement ils fréquentaient les livres. Ils refleurissement beaucoup. Ils ne comprenaient pas bien pourquoi on ne les aimait pas, pourquoi on les appelait des «sous-hommes », des Untermensch, pourquoi on les considérait comme des insectes... Ils furent pourchassés dans toute I'Europe, pendus, fusilles, brulés...
Vous savez parfaitement tout cela. Mais je I'évoque devant vous pour trois raisons au moins : La première, c'est que nous (je dis « nous », c'est une façon parler) n'accepterons pas que ça recommence. Je ne suis pas juif mais les Juifs sont, comme les Perses, mes frères en humanité. La seconde, c'est qu'ils ont le droit, comme vous, comme moi, d'avoir une patrie. Que ce soit la France ou Israël ne change rien à I'affaire.
La troisième raison ne vous plaira pas. Mais tant pis : ce qu'ils apportent au monde (et probablement c'est cela que vous voulez rayer de la carte), c'est une conception de I'homme et de son destin, qui a enrichi plusieurs siècles de civilisation, et qui fait honneur au peuple juif comme I'Etat d’Israël.
Monsieur le Président, vous avez le droit d'être nationaliste. Vous avez le droit d'être fier de I'histoire du peuple perse. Vous avez le droit d'être croyant et de prier le Dieu « clément et miséricordieux », comme il est dit au début de chaque sourate du Coran. Vous pensez avoir le droit de voiler les femmes, de torturer les opposants, d'emprisonner les journalistes qui vous contredisent, de condamner à mort des enfants mineurs, de persécuter vos minorités. Mais vous n'avez pas le droit de porter sur Israël le regard trouble, imbécile et haineux qui accompagne vos discours. Car il me semble que vous haïssez dans cet Etat la libre parole, la diversité des partis, le rôle de l’opposition, I'indépendance de la justice, la recherche universitaire et sans doute aussi... le courage. C'est-à-dire tout ce que nous sommes en droit d'admirer.
Les hommes qui ont organisé la réunion de Wannsee ou fut décidé I'anéantissement des Juifs d'Europe sont tous morts aujourd'hui. Naturellement, comme chacun d'entre nous, vous suivrez ce destin.
Je souhaite seulement que pour vous-même, pour le peuple perse, pour les jeunes enfants d'Iran ou d'Israël qui vous survivront, il ne vienne a personne I'envie d'aller cracher sur votre tombe .
source aroutz 7
Par Braham (Braham) le mardi 01 août 2006 - 19h52: |
Quelques commentaires sur le dernier article de Mme BENBA(BOU)SSA
http://www.lemonde.fr/web/article/0,1-0@2-3232,36-800111,0.html
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Arrêtons le carnage !, par Esther Benbassa
LE MONDE | 01.08.06 | 13h26 •
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A- "La sale guerre continue, avec ses centaines de civils tués au Liban, sans compter ceux qui perdent la vie en Palestine et dont on parle moins."
- le Nord d'Israël ? Connais pas !
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B- "… le Hamas, élu démocratiquement en Palestine ; le Hezbollah fait non seulement partie du gouvernement libanais…."
- C'est l'Esprit Démocratique de ceux qui ont donne refuge à Ayatollah Humeini ..
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C- " Il (le combat contre l'"axe du Mal") mène Israël, qui s'érige en défenseur de la "civilisation occidentale", dans l'impasse. "
- A quoi mènerait le combat aux cotés de ceux qui veulent nuire à la "civilisation occidentale ?"
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D- "Israël n'est pas un pays comme un autre. Et en l'occurrence il a encore moins que d'autres le droit de se tromper."
-Et surtout pas le droit de perdre une Guerre, vous devriez attendre encore 20 siècles pour le discréditer comme vous le faites !!
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E- "Nous, juifs de la diaspora, qui aurons également à subir les retombées de cette guerre par une hostilité diffuse mais non moins active, nous ne pouvons porter ce poids."
- Voila que le masque tombe et on découvre la base de toute la Philosophie de Mme Benbaboussa. Non Mme , c'est de cette peur millénaire que l'Etat d'Israël est venu delivrer des gens comme vous, qui pensent qu'ils seront toujours jugés parce qu'ils sont Juifs.
Moi j'ai beaucoup plus de confiance en votre pays et en ses institutions democratiques. Attention !! Vous insultez peut etre vos amis et cela sera plus "lourd" que les retombees du combat d'Israël.
Par Mena (Mena) le mardi 01 août 2006 - 19h43: |
Douste-Blazy : Daladier sans Chamberlin (info # 010108/6) [Analyse]
Par Luc Rosenzweig © Metula News Agency
On ne faisait pas grand cas, jusque là, du ministre français des Affaires Etrangères, Philippe Douste-Blazy, cardiologue de son état. Selon les jours, il était surnommé « Mickey d’Orsay », ou « Condorcet » dans les couloirs du département, où, comme chacun sait, les diplomates se défoulent d’avoir été professionnellement polis avec leurs interlocuteurs.
Au plus fort de l’été, alors qu’une canicule meurtrière pour les vieillards devrait accaparer les « une » des journaux et remplir d’images ensoleillées les actualités télévisées, Douste-Blazy parvient pourtant à se hisser au sommet de l’actualité française.
Il doit cet honneur au fait d’avoir affronté, sa mèche brune en bataille, Condoleezza Rice lors de la conférence de Rome du 26 juillet, consacrée à la recherche de solutions propres à mettre fin au violent conflit armé qui oppose Israël à la milice islamiste libanaise du Hezbollah. Depuis cet exploit, il sautille de radio en télévision pour faire entendre « la voix de la France », une voix qui évoque le déshonneur et la capitulation.
Lors de son dernier passage à Beyrouth, notre Douste s'est même laissé entraîner par son lyrisme d'ancien maire de la ville natale du regretté Claude Nougaro, en affirmant, devant ses hôtes libanais, que " L'Iran était une force stabilisatrice dans la région".
Cette forte parole a provoqué une réaction amusée du ministère israélien des Affaires Etrangères, où un haut diplomate a déclaré qu'elle pourrait bien valoir à son auteur : "le prix Victor Hugo de la science-fiction. Sur quelle planète vit-il ? Sûrement pas la nôtre !".
Ce qui s'est passé ces dernières semaines dans un petit coin de la planète terre est pourtant bien connu : le 12 juillet, un commando de « fous de Dieu » capturent deux soldats israéliens qui effectuaient une patrouille le long de la frontière entre le Liban et Israël, et en tuent deux autres. Cette agression intervient quelques jours après une attaque semblable, au sud, où un groupe armé du Hamas palestinien fait prisonnier un caporal de Tsahal, après avoir tué deux autres servants d’un char Merkava. Dans les deux cas, il s’agit donc d’agressions caractérisées, perpétrés contre des soldats stationnés sur le territoire de leur nation : il n’y avait plus un militaire israélien au Liban depuis mai 2000 et Tsahal s’est retirée de la bande de Gaza en août 2005.
Le gouvernement d’Ehud Olmert, où la gauche travailliste est représentée, entre autres, par le ministre de la défense Amir Peretz, pratique ce qui à toujours été la politique de l’Etat hébreu dans ces circonstances : ne pas céder au chantage, et rétablir la capacité de dissuasion d’Israël face aux actions de ceux dont l’objectif affiché est de le rayer de la carte. Non seulement on ne négocie pas avec les ravisseurs – qui demandent la libération de terroristes emprisonnés en Israël – mais on riposte en détruisant les infrastructures de la terreur : les sites de lancement de roquettes vers le sud d’Israël à Gaza, qui n’ont pas cessé leur activité un seul jour depuis le retrait israélien, et le réseau de bunkers du Hezbollah, d’où partent les « Katiouchas » et obus de mortier vers les localités du nord de la Galilée. Il n’est pas inconvenant, n’en déplaise aux moralistes de la presse française et aux finasseurs du Quai d’Orsay, de qualifier ces attaques du Hamas et du Hezbollah de terroristes, car, à la différence des ripostes israéliennes, elles sont dirigées exclusivement contre des installations civiles. Au Liban donc, Israël entreprend, à l’aide de son aviation, de sa marine et de son artillerie, de protéger son territoire et la vie de ses citoyens sur lesquels tombent une pluie d’engins dont la portée est de plus en plus longue : l’Iran a fourni au Hezbollah des missiles capables d’atteindre Haïfa, la troisième ville d’Israël.
La banlieue sud de Beyrouth, où se situe le quartier général des « fous de Dieu », le repaire de leur chef Nasrallah et leur télévision Al Manar, est pilonnée, après que l’aviation ait lancé des tracts invitant la population civile à quitter les lieux. Les localités du Sud-Liban abritant des unités armées du Hezbollah sont traitées de la même manière.
Ces ripostes provoquent, hélas, des victimes parmi les non-combattants, mais à qui la faute ? Le directeur de la division des droits de l’homme de l’ONU, le norvégien Jan Egeland, qui ne ménage généralement pas ses critiques envers Israël, a qualifié le Hezbollah de « tas de couards » en référence à sa pratique systématique de procéder à ses tirs contre Israël à partir d’écoles, d’hôpitaux où autres lieux peuplés de femmes, d’enfants et de vieillards. Plus pervers encore : des groupes mobiles viennent lancer leurs engins en se plaçant tout près des cantonnements de la FINUL, la force d’interposition de l’ONU, bien mal nommée d’ailleurs puisque son mandat lui interdit de faire quoi que ce soit pour empêcher les gens de se tirer dessus.
Ce qui devait arriver arriva, une riposte israélienne à un tir de Katiouchas a fait, le 26 juillet, quatre victimes parmi les Casques bleus. Le drame de Qana, une cinquantaine de personnes, dont une trentaine d'enfants, tués pendant la nuit du 29 au 30 juillet dans une maison touchée par une bombe, a provoqué, dans les milieux politiques et médiatiques français, une hystérie comparable à celle consécutive à l'affaire Al Dura en septembre 2000. Les images, complaisamment filmées par le Hezbollah, ont produit l'effet attendu : le peuple français, de Jacques Chirac à la fermière de mon voisinage, sont effarés par la barbarie des Juifs tueurs d'enfants. A côté de cela les pauvres images infrarouges de Tsahal, démontrant que les humanistes disciples de Hassan Nasrallah faisaient partir leurs islamiques roquettes des alentours de la maison détruite, ne font pas le moindre effet sur les foules indignées.
Face à cette situation, la prétendue communauté internationale agit en ordre dispersé : les agresseurs veulent à tout prix obtenir un cessez-le-feu immédiat pour éviter de se prendre une raclée qui les mettrait hors d’état de nuire pour un bon moment. Ceux-là trouvent une écoute attentive à Paris, où Jacques Chirac fait tout pour réparer le moment d’égarement qu’il a eu en 2005 : s’associer avec les Etats-Unis pour faire voter par le Conseil de sécurité la résolution 1559, qui exigeait le départ de l’armée syrienne du Liban et… le désarmement du Hezbollah. Le chagrin consécutif à l’assassinat de son ami et mécène libanais Rafic Hariri par des sicaires syriens avait quelque peu brouillé les idées de notre président de la République : exceptionnellement avait surgi un éclair de bon sens dans une pensée marquée par les délires persistants de la trop fameuse « politique arabe de la France ».
Il dépêche donc Villepin à Beyrouth, qui participe à une réunion du gouvernement libanais, où sont présents les ministres Hezbollah qui se fichent de « la 1559 » comme de leur premier turban. On « oublie » de passer voir les victimes de Haïfa, pourtant située à une demi-heure d’hélicoptère de Beyrouth. Oubli réparé, quelques jours plus tard, par une visite de Douste-Blazy, opportunément pris dans une alerte sous les caméras de télé. On proclame haut et fort qu’il faut un cessez-le-feu immédiat – entendez par là, qu’il faudrait laisser au Hezbollah sa capacité de nuire.
En face, Condoleeza Rice et sa collègue britannique Margaret Beckett, préconisent une solution qui soit de nature à assurer, non pas une trêve qui serait violée immédiatement par les « fous de Dieu », mais un calme durable. Cela passe, bien évidemment, par une réduction notable, sinon totale des capacités de nuisance du Hezbollah, Etat dans l’Etat libanais, qui entraîne toute une nation dans la spirale de la violence et de la misère. J’ai pu constater de visu, en 2005, comment, dans les zones contrôlées par le Hezbollah, notamment le magnifique site de Baalbek, cette milice chiite tient la population sous un contrôle social absolu, et laisse ces régions dépérir économiquement en ponctionnant ses ressources afin d’accroître son arsenal militaire.
C’est alors que M. Douste-Blazy, tel un Villepin venant faire la leçon à George W. Bush aux Nations Unies, vient à Rome pour ne proposer rien moins que la capitulation d’Israël devant les exigences terroristes : cessez-le-feu immédiat, échange de prisonniers, « accord politique » avec le Hezbollah avant l’envoi d’une force multinationale, remise au Liban des Fermes de Chebaa, un mouchoir de poche territorial que se disputent Beyrouth et Damas, actuellement occupé par Israël. Tout cela avec de grandes envolées sur la vocation de la France à protéger, dans la région, les faibles et les opprimés.
Heureusement, Rome 2006 n’est pas Munich 1938, et si Douste-Daladier était là, il manquait un Chamberlain pour faire triompher la couardise et parapher la honte. On observera que les rodomontades de notre diplomatie ont comme conséquence sa candidature naturelle à être à la tête d'une force d'interposition au Sud-Liban. Les souvenirs de Beyrouth 82 remontent alors à toute allure de la mémoire militaire : les précurseurs du Hezbollah avaient fait exploser l'immeuble Le Drakkar où logeaient les paras français : 52 morts. Comme on ne peut pas se "dégonfler" tout de suite, on met comme préalable un "accord politique" avec le Hezbollah, euphémisme de capitulation devant les barbus.
On notera, en conclusion, que ces turpitudes françaises ont pour effet de faire remonter la cote de popularité présidentielle du fond de l’abîme où elle était tombée. Fasse le ciel que Jacques Chirac ait la lucidité d’Edouard Daladier face aux foules venues acclamer le « sauveur de la paix » à son retour de Munich : « Ah, les cons ! », s’était-il exclamé.
Par Bazooka (Bazooka) le mardi 01 août 2006 - 19h26: |
Aujourd'hui dans Le Monde, Eliette Abecassis en depression pour "son" pays ...
Eliette Abecassis : "un pays en depression"
LE MONDE | 01.08.06 | 14h27
Le parcours de cette jeune femme nee a Strasbourg est marque au debut par le classicisme. Mais apres son passage a l'Ecole normale superieure et son agregation de philosophie, elle opte, en 1996, pour un genre en apparence moins noble : le polar mystique. Le succes de son premier roman, "Qumran" (Ramsay, 1996) suivi du "Tresor du Temple"(Albin Michel, 2001), prefigurait a certains egards le triomphe du Da Vinci Code de Dan Brown. Eliette Abecassis est egalement l'auteur d'un essai sur le mal intitule "Petite metaphysique du meurtre" (PUF, 1998), du roman "La Repudiee" (Albin Michel, 20000) et du scenario de "Kadosh", du realisateur israelien Amos Gitai.
La suite sur Lemonde.fr
Par Email (Email) le mardi 01 août 2006 - 19h15: |
Chers amis,
Les évènements se bousculent mais certains ne doivent pas passer à la trappe car ils contribuent à mieux comprendre ce qui se passe au Moyen-Orient
Le « de quoi j’me mêle » est particulièrement à l’honneur au Liban actuellement et, comme dans l’ancienne royauté nous l’appellerons : Douste le bègue.
Hier soir nous n’avons pas perdu notre temps devant France 2 et surtout TV 5 monde que nous avons pu enregistrer Claude et moi une demie heure plus tard, tant les images que nous vous proposons nous ont parues édifiantes.
Le balayage de France 2 nous permis de capter les portraits peints de Nassrallah et de Nabih Berri président de l’assemblée nationale du Liban et allié du Hezbollah (précision de l’agence Reuters).
Ce portrait était en bonne place pendant la rencontre de Douste le bègue et Nabih Berri.
Et enfin pour le trait d’humour, Douste le …avait l’air de bouder la main tendue par Nabih Berri, nous appellerons cela : un crime de lèse-majesté !
Viviane et Claude Lesselbaum
Par Girelle (Girelle) le mardi 01 août 2006 - 19h06: |
TOUS OTAGES. Je refuse d’être libanaise dans un Liban détruit au nom de chimères - Nawal El-Méouchi
Paru le 30 juillet 2006, La presse (Montréal)
Le 28 décembre 1968, l’aéroport international de Beyrouth était bombardé.
Cette attaque israélienne avait laissé, cloués au sol et détruits, 13 avions libanais.
Lourd tribut (déjà alors) payé par le Liban à cause de la présence de l’armée palestinienne sur son sol, et de l’action des fedayins palestiniens dans le sud du Liban.
Le 13 juillet 2006, 37 ans, 6 mois et 13 jours plus tard, l’aéroport international de Beyrouth, qui nous a coûté des millions de dollars et dont nous étions si fiers est bombardé de nouveau. Ses trois pistes sont rendues inutilisables. En un jour, nous basculons d’une réalité dépassant nos espérances, maigres il est vrai, à un cauchemar bien réel vécu depuis 14 jours au quotidien. Lourd tribut payé par le Liban tout entier à cause de la présence sur notre sol qui est le leur aussi d’une faction armée, omnipotente et tyrannique, et de son agitation au Liban.
Oui, omnipotente et tyrannique et dont nous sommes tous otages. Il est grand temps de le dire, de l’écrire, de le crier. Le penser seulement, ou le chuchoter, est aujourd’hui une lâcheté et un crime contre le Liban, contre nous-mêmes, contre l’avenir de nos enfants, et contre la vérité.
Nous sommes tous les otages d’une décision qui a été prise par des irresponsables (pourtant au gouvernement), décision unilatérale et isolée, provoquant en quelques jours la destruction de ce que des dizaines de milliers de Libanais ont reconstruit pendant 15 ans, avec acharnement et détermination, foi et courage, au prix d’un labeur quotidien qui, pour beaucoup d’entre eux, a dévoré les plus belles années de leurs vies, pour rendre possible un avenir digne et civilisé à leurs enfants.
J’ai été de toutes les guerres, de toutes les campagnes nationales, de toutes les manifestations, de 1975 à ce jour. Lorsque la résistance avait sa raison d’être parce que le Liban était occupé, et bien que cette résistance n’ait combattu qu’une seule des deux occupations de mon pays, l’israélienne et non la syrienne, j’ai soutenu et aidé cette résistance, dans la mesure des mes moyens, et bien qu’étant à des années-lumière de sa doctrine.
Après l’assassinat sauvage et odieux de Rafic Hariri, pendant des semaines et des semaines, après 10 à 12 heures de travail au bureau, je suis descendue chaque jour manifester à la place des martyrs.
Je suis libanaise et fière de l’être, mais je refuse d’être libanaise dans un Liban détruit et ruiné sans autre raison que la poursuite de chimères. J’ai une indigestion des chimères, une nausée des grandes causes, un dégoût de tous les mots en isme, arabisme, nationalisme, christianisme, sionisme, islamisme, fanatisme, héroïsme et autres.
Aujourd’hui, je ne manifesterai pour rien ni personne, surtout pas la résistance. La résistance n’a plus sa raison d’être. Toutes les raisons qu’elle avance pour justifier sa permanence sont factices, c’est-à-dire fausse, et fallacieuses, c’est-à-dire qui cherchent à tromper; elles sont dictées de surcroît par des intérêts non libanais. Je veux défendre seulement la cause du Liban, ma cause, qui doit devenir leur cause, puis un jour, je l’espère, notre cause.
Je veux défendre la cause d’un Liban libre dans tous les sens du mot, souverain dans tous les sens du mot, indépendant dans tous les sens du mot.
Ce Liban-là exige des décisions courageuses, qu’il est grand temps d’exprimer et mettre en place, car nous payons aujourd’hui le prix de nos lâchetés. Ces décisions sont :
1) Un cessez-le-feu, mais pas n’importe lequel : un cessez-le-feu qui ne nous ramène pas au statu quo ante, qui ne soit pas qu’un report du problème, qui institue une solution radicale, claire, durable.
2) Le désarmement du Hezbollah : ses armes, au lieu de protéger le Liban, ont provoqué sa destruction. Dorénavant, il faut qu’il soit clair que nul autre que l’armée libanaise ne peut porter les armes.
3) Le retour déclaré à l’état d’armistice avec Israël.
4) Cela en attendant de négocier ensuite, dans la sérénité, une paix équitable, seule issue réaliste à ce conflit qui n’en finit plus, solution à laqeuelle se sont rendus de nombreux pays arabes, et non des moindres, dont l’Égypte, championne de l’arabisme, et à laquelle rêvent TOUS les pays arabes modérés, sans oser le dire et sans savoir comment y parvenir sans être traités de traîtres.
J’ai bien paix, pas fraternité – nous l’avons vue à l’œuvre – ni amitié. Les modalités d’application de cette paix décideront de l’amitié et / ou de la fraternité (Dieu nous en préserve).
Dans toute existence, celles des hommes, des nations ou des empires, il y a LE moment de vérité. Ce moment de vérité est arrivé pour le Liban.
Par Emma (Emma) le mardi 01 août 2006 - 18h53: |
Mel Gibson à nouveau dans la tourmente
Par D.H. avec AFP
L'acteur américain, interpellé dans la nuit de jeudi à vendredi pour conduite en état d'ivresse, aurait tenu des propos antisémites et menacé la police. La chaîne ABC aurait même décidé d'annuler la réalisation d'une série d'émissions sur la Shoah avec sa maison de production.
Le public et surtout les studios hollywoodiens lui pardonneront-ils ses excès ? Après la polémique déchaînée en 2004 sur son film à succès La Passion (du Christ), les positions affichées par Mel Gibson sont de nouveau sous le feu des médias américains.
L'acteur a été arrêté dans la nuit de jeudi à vendredi à Malibu, près de Los Angeles, alors qu'il était en excès de vitesse de 75 km/h et en état d'ivresse. Il présentait un taux d'alcoolémie une fois et demie supérieur à la limite légale. L'affaire a pris de l'ampleur quand le site internet spécialisé dans les célébrités "tmz.com", qui avait en premier annoncé son arrestation, a affirmé que Mel Gibson avait aussi proféré des propos contre les Juifs et menacé la police. Il aurait ainsi demandé au policier qui l'a interpellé s'il était de confession israélite et accusé les Juifs d'être des fauteurs de guerre.
La superstar a présenté des excuses samedi et est entré en cure de désintoxication. Mais déjà cette affaire lui fait du tort : la chaîne ABC aurait décidé, selon le Wall Street Journal de mardi, de ne pas réaliser avec la maison de production de Mel Gibson une série d'émissions sur la Shoah, inspirée des mémoires d'un Juif néerlandais sur la Seconde guerre mondiale. L'acteur, de confession catholique et dont le père défend des thèses négationnistes, est déjà connu pour ses prises de position conservatrices.
Par Nao (Nao) le mardi 01 août 2006 - 17h11: |
Deux demarches de politiciens francais qui prouvent que la France veut profiter de la guerre contre le Hezbollah pour attirer le monde vers son ideologie gauchisante ou pour mettre fin aux conflits, on doit baisser son pantalon devant le monde arabo-musulman (on dit capituler en joli francais).
Proche-Orient: "il faut aider les Etats-Unis à évoluer", selon Ségolène Royal
(Comment evoluer? comme la France? hasveh shalom!)
PARIS (AP) - "Il faut aider les Etats-Unis à évoluer, faire pression aussi sur eux d'une certaine façon" a déclaré Ségolène Royal, candidate à l'investiture socialiste pour l'élection présidentielle, interrogée mardi sur les moyens de résoudre la crise au Proche-Orient.
"Les Etats-Unis ont un rôle clé à jouer, beaucoup de choses dépendent de l'évolution de l'attitude de l'administration Bush", a affirmé sur RTL Ségolène Royal pour qui la conception américaine d'une "opposition entre forces du Bien et forces du Mal" depuis les attentats du 11 septembre 2001 à New-York, a abouti à la "radicalisation de tous ceux qui aujourd'hui ont été humiliés par cette vision du monde et qui se liguent contre les Etats-Unis".
(pauvre qui a rien compris! comme si c'etait les US qui les avaient braque les pauvres cheris et les avaient radicalises.. ils se sont radicalises d'eux meme- on a pas eu besoin de les aider!)
"Il n'y a aucune raison que les choix américains soient subis par tous", a-t-elle ajouté, estimant que "la trêve est de courte durée, il faut aller très vite, il faudrait que pour une fois la diplomatie se montre très efficace".
Ségolène Royal a suggéré de faire appel à "des voix qui pèsent au niveau international, des autorités morales qui puissent intervenir, qui ne soient pas impliquées dans des intérêts stratégiques ou dans des intérêts étatiques", "je pense à des personnalités comme Bill Clinton", a-t-elle précisé, pour "saisir cette petite lueur d'espoir de trêve de 48h pour qu'elle se transforme vraiment en cessez-le-feu".
(on a vu comment Bill Clinton s'est fait b.... en beaute par Arafat!)
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Pendant ce temps la, Douste-Blazy rencontre son homologue iranien à Beyrouth
La politique des courbettes encore. La France croit qu'il faut negocier avec l'ennemi. C'est la meme strategie qu'en 39/45 avec Hitler! Et finalement qui les a tires de la botte nazie? les Americains!!!
ON NE NEGOCIE PAS AVEC L'ENNEMI, ON LE DETRUIT!
BEYROUTH (AP) - Le ministre français des Affaires étrangères Philippe Douste-Blazy s'est entretenu tard lundi soir avec son homologue iranien Manouchehr Mottaki à Beyrouth alors que les deux pays demandent un cessez-le-feu immédiat entre Israël et le Hezbollah dans le sud du Liban.
Les deux hommes se sont rencontrés à l'ambassade d'Iran dans la nuit de lundi à mardi mais n'ont fait aucune déclaration à la presse.
Interrogé sur la présence simultanée des deux diplomates dans la capitale libanaise, le porte-parole du ministère français des Affaires étrangères a répondu qu'"on ne se trouve pas par hasard à Beyrouth le 31 juillet". MM. Douste-Blazy et Mottaki ont discuté "pour voir dans quelle mesure l'Iran pouvait contribuer à (une) désescalade du conflit" au Liban. "L'Iran peut jouer un rôle de stabilisation, et en ce contexte l'Iran doit assumer toutes ses responsabilités (...) dans la région et devant la communauté internationale."
Manouchehr Mottaki a donné, après une entrevue avec son homologue libanais, une conférence de presse au cours de laquelle a appelé à "un arrêt immédiat de l'agression lancée par l'entité sioniste sur le Liban".
Le chef de la diplomatie iranienne dont le pays est considéré avec la Syrie comme les principaux soutiens au Hezbollah, a également vivement critiqué l'incapacité du Conseil de sécurité des Nations unies à faire cesser le conflit. "L'opinion publique dans le monde islamique et la communauté internationale condamnent quotidiennement et franchement les attaques israéliennes sur le Liban, alors que nous voyons les organisations internationales garder le silence".
A Beyrouth, M. Mottaki, qui était arrivé par la route depuis la Syrie, a rencontré lundi soir son homologue Faouzi Salloukh, et devait voir mardi le président Emile Lahoud et le Premier ministre Fouad Siniora.
On ignore encore s'il envisage de rencontrer le chef du Hezbollah, cheikh Hassan Nasrallah, comme il le faisait traditionnellement à chacune de ses visites au Liban.
Nasrallah n'est plus visible depuis le début des combats entre l'armée israélienne et les miliciens de l'organisation chiite pro-iranienne. L'aviation israélienne a détruit sa résidence et ses bureaux dans les quartiers sud de Beyrouth mais, depuis, Nasrallah a prononcé plusieurs discours télévisés.
Par Hajkloufette (Hajkloufette) le mardi 01 août 2006 - 15h37: |
Excusez moi !!! le lien ne fonctionne pas ... a cause des petits points !!!
voila l adresse !!! milles excuses
http://www.shelterspizza.com/