Par Michka (Michka) le vendredi 04 août 2006 - 01h20: |
Delanoe, l'orientaliste d'Hammamet adorateur des "Bezness" distribue notre pognon avec nos impôts.
Pourquoi n'organise-t-il pas la prochaine Gay Pride à Beyrouth. Il pourra monter sur un char déguisé en Nasrallah vêtu d'un string.
On demandera à Albert de lui fournir la perruque enturbannée, trés tendance en France en ce moment.
Par Lapid (Lapid) le vendredi 04 août 2006 - 00h35: |
Chirac exige un accord politique avant l'envoi d'une force internationale au Liban
En vacances à Brégançon, dans le sud de la France, le Président français, Jacques Chirac, a "fait le point sur la situation au Proche-Orient et les discussions en cours au Conseil de sécurité." Il a rappelé que "la France considérait comme essentiel de parvenir à un accord politique impliquant toutes les parties, et que cet accord doit être entériné par les Nations unies. Cet accord constitue un préalable incontournable à l'envoi d'une force internationale au Liban".
Comme on peut le constater, Jacques Chirac deploie tous ses efforts afin de sauver de la deroute le Hezbollah et son chef Nasrallah.
On devrait conseiller a Jacques Chirac, en vacances a Bregancon, d'inviter Nasrallah a se refugier dans sa residence de vacances, dans le sud de la France. Ce dernier pourrait ainsi, eventuellement, rencontrer le President du pays "Stabilisateur de la region", l'Iran afin qu'ils puissent discuter ensemble, a l'abri des ripostes israeliennes, du programme en deux points du président iranien Mahmoud Ahmadinedjad : D'abord un cessez-le-feu immediat comme le demande la France et ensuite la destruction d'Israël qui serait, a son avis, la meilleure solution pour resoudre la crise au Proche-Orient.
Sur le deuxieme point, il semble que la France refuse de s'aligner !!; en effet,le ministre français des Affaires étrangères Philippe Douste-Blazy a «condamné totalement ces propos» qu'il a qualifiés d'absolument inacceptables de la part de qui que ce soit, un chef d'Etat a fortiori'. (Guysen.Israël.News). Cela n'a pas empeche Mr Douste-Blazy de retarder son depart de Beyrouth afin de rencontrer le Ministre des Affaires Etrangeres iranien a l'Ambassade d'Iran a Beyrouth.
En exigeant ce prealable incontournable, la France met des obstacles a la formation d'une force internationale professionnelle et efficace au Liban a la place des "pensionnaires" de la FINUL (Force d'intervention des Nations Unies au Liban) bien connu pour sa passivite et parfois meme sa complicite avec le Hezbollah dans certains incidents de frontiere.
Par Bazooka (Bazooka) le jeudi 03 août 2006 - 23h43: |
Cher Breitou,
Entre rires et larmes comme dans les grands classiques italiens, sauf que la, c'est la realite toute crue grandeur nature.
Que dire qui n'ait pas des allures de banalites ?
Moi aussi je m'en remets a l'Eternel pour qu'Il vous vienne en aide et qu'il benisse Sam, ton gendre, d'une "refoua shlema ou mehira".
Tihiou chazakim.
Maintenant que Ticha b'Av est passe, qu'Il vous entende et vous exauce, Amen, Amen veAmen.
Par Deutéronome (Deutéronome) le jeudi 03 août 2006 - 22h17: |
Parce que c'est un "produit" qui fait vendre pour les charognards de journalistes occidentaux!
Pour répondre à un internaute (je ne sais plus qui , excuse moi)qui s'interrogait sur comment penser que l'Islam est une religion ?
Et bien, tout simplement, en pensant que l'objectif d'éliminer physiquement tous ceux qui ne sont pas musulmans est une religion pour l'Islam !!!
Pour répondre à : " tous les juifs sont des Israéliens " .
Et bien non ! les juifs au quatre coins du monde ne sont pas des Israéliens mais des hébreux qui rêvent de retourner en Mésopotamie . Par conséquent qui sont les occupants !?
Par Albert (Albert) le jeudi 03 août 2006 - 22h48: |
Un dessin paru dans le journal Immonde.
C'est le dessin le plus antisémite qui soit. Regardez bien ce qu'il exprime et son commentaire. Le juif
écrase le Christ représenté en croix sur un cèdre. On n'avait pas vu pareille abjection depuis 60 ans.
La botte, la goutte de sang... ECOEURANT !!!
A diffuser largement.
Par Axelle (Axelle) le jeudi 03 août 2006 - 22h49: |
Très cher Albert.
Je viens de lire votre récit. Je suis complètement boulversée et j'ai des larmes qui coulent de mes yeux ...
Je ne sais que vous dire en pareil moment. Sinon que je partage votre immense peine. Que je suis près de vous par la pensée. Que je vous embrasse tendrement. Que je vais prier l'Eternel et lui demander de réaliser un miracle.
Je vous en supplie, ne perdez pas espoir. Non, il ne faut pas. Restez avec nous, ne partez pas. Nous avons besoin de vous.
Embrassez tendrement pour moi Doris et Sharon.
Comme tous les soirs, j'irais prier au Kotel par l'intermédiaire de mon écran d'ordinateur. Je vais prier pour israël et pour vous et toute votre famille. Je vais prier très très fort. Je vous le promets.
Je partage votre immense peine, votre douleur, votre chagrin ...
Si j'étais près de vous, je vous embrasserais tendrement en vous disant que je vous aime pour ce que vous êtes avec vos qualités et vos défauts. Que je vous aime comme un grand frère.
Je vous en supplie, croyez-le au plus profond de votre coeur de votre être. Tant qu'il y a un souffle de vie, il y a l'espoir qui est là.
J'aimerais tant être près de vous pour vous rassurer, pour vous consoler, pour vous embrasser.
Je suis boulversée, profondément boulversée ...
Recevez, cher Albert, ma profonde affection.
Votre amie Axelle qui pense beaucoup à vous.
Axelle
Par Lapid (Lapid) le jeudi 03 août 2006 - 23h11: |
Mon Cher Breitou,
C'est avec beaucoup d'emotion que je viens de te lire sur ADRA.
Saches que toutes nos pensees vont vers toi et ta famille. De Haifa, je prie pour le prompt retablissement de Sam, ton beau-fils. L'epreuve que vous traversez est des plus difficiles mais il faut garder espoir. Nous avons passe le cap du 9 Ab, l'espoir est permis.
Je suis persuade que tous les harissiens se joindront a moi pour prier pour la "Refoua Chlema" de Sam. Notre priere s'ajoute a celle que nous faisons a chaque instant pour nos enfants, nos soldats de Tsahal qui, en ce moment, se battent pour la survie d'Israel.
Par Nao (Nao) le jeudi 03 août 2006 - 22h50: |
Cher Braytou je suis completement retournee par ton texte, ton drame..
C'est une epreuve terrible..
J'ai pleure mais helas je n'ai pas la solution. Il faut prier encore et toujours..
Que Dieu ne vous abandonne pas!!
Par Breitou (Breitou) le jeudi 03 août 2006 - 21h47: |
Paris le 1/8/2006.
PASSE LE 3/08/2006 AU BB ET PTB.
‘URGENCES’
Hôpital de la Pitié- Salpetrière.
L’ Antichambre de l’Enfer.
Le couloir des comateux.
Là où l’on défile devant des personnes de tout age entubées de partout.
La bouche ouverte et les yeux clos.
Là où le bip sonore des machines vous transperce la cervelle.
Là où l’odeur des aseptisant vous donne la nausée.
J’ai envie de vomir devant tant de souffrances et de misère.
Le couloir des morts vivants qu’on tente de ressusciter , c’est l’horreur.
Là où l’on tente de ranimer les personnes malades, très gravement malades qui tombent dans le coma pour une raison ou une autre , suite à un microbe qui se ballade dans l’air ou à un accident de parcours. Peut un être un virus de la grippe qui a pris un autre cheminement. Ou un virus inconnu, qq chose de ce genre que bien souvent les médecins peinent à endiguer
Qu’est ce que je fais làAAAAAAAAAAA… ?
Alors que j’aurai dû être en vacances avec ma famille et sa famille.
Je n’ai pas le courage de rentrer voir mon fils à chaque fois que j’y vais dans sa chambre la 106.
Cela fait un mois que je me rends à l’hosto des soins intensifs.
Huit fois en 30 jours que je passe devant cette galerie de chambres alignées, sans détourner les yeux de ces baies vitrées où une noria d’infirmières vaquent à leur tache à tour de rôles 24 heures sur 24. Une curiosité malsaine. La blouse bleue est de rigeur.
Après la visite à mon beau-fils qui ne dure que qqs minutes, je ressorts, sans cacher mes larmes et mes sanglots que je peine à étouffer devant mes proches et les inconnus assis dans la salle d’attente.
Je les regarde tous sans un mot tant les visages sont affligés, déconfis.
Je reste qqs instants puis je prends l’ascenseur pour la énième fois.
Je me retrouve dans le hall pour une petite pause, un time out.
Un rituel qui prend l’allure d’un calvaire.
19 heures 30.
Assis sur un banc triplé, je sort une clope, parmi tant d’autres.
Ma nourriture de fumée.
Je croise les jambes.
J’enlace l’épaule de mon voisin vide, le banc, et j’aspire une bouffée de poison.
Je contemple l’endroit. Il est grand ce parc où les enfants ne jouent pas.
Un grand espace vert où même les oiseaux se font discrets.
Le gazon est bien mieux rasé que moi. Bien coupé et ordonné alors que mes pensées sont désordonnées.
Les arbres figés, se sont habitués à ma présence.
A notre présence.
Quelques feuilles vertes tombent au grès du vent, sans doute fatiguées d’entendre les sanglots étouffés des gens qui gémissent en solitaires ou en groupe pour un parent ou un proche.
Le silence est brisé par tant de tristesse.
La douleur et le chagrin sont communes et respectés par tout le monde.
Je suis en bas du pavillon du service de REA.
.
La science à ses limites mais la nature est sans limite.
Les médecins s’en remettent parfois à D ieu, reconnaissant par là leur impuissance devant certains cas qu’ils jugent ‘perdus’. Alors ils pensent à la ‘dernière piqûre’ celle qui envoie un jeune ou un vieillard, dans l’autre monde.
Dans ces cas là, ils pense au miracle s’ils revient à la vie.
Et les MIRACLES EXISTENT LORSQUE TOUT SEMBLE PERDU.
LA FORCE DE LA PRIERE RENTRE EN JEU ET D IEU DANS SA GRANDE
MENSEITUDE ENTEND LES LAMENTATIONS ET LES GEMISSEMENTS
DE CEUX QUI PRIENT AVEC FERVEUR ET AMOUR.
( Je reviendrais sur le sujet plus tard, le temps de m’être mes idées en place.)
Je ne sens pas la chaleur, j’ai même froid par moment. Je me frotte les bras par instinct.
Il y a du monde qui sort par les deux battants de portes vitrées qui s’ouvrent automatiquement à leur approche. D’autres prennent le relais.
Un joggeur passe, un autre jeune sur ses roulettes, glisse sur ses patins.
Un homme d’un certain âge, de couleur noire, vêtu d’un boubou presse le pas dans les allées, vers la sortie. Il psalmodie tout en trottinant.
Un groupe de patients en chaise roulante squatte un coin du gazon.
Ils palabrent.
Dans la rue, les gens prient tout en pleurant.
Debout ou assis à même un rebord de trottoir. Il n’y pas de position idéale pour atténuer sa peine et sa tristesse.
La dame musulmane d’en haut, celle que je côtoie presque chaque jour attend ses enfants
pour rentrer en voiture. Le rituel est immuable depuis une semaine.
Nous avons parle ensemble un soir dans un coin du premier étage.
Assise toujours à la même place, elle porte le hijab, un petit livre de coran et une ‘sebha’
Entre ses doigts tremblants, elle égrène son chapelet, en silence.
Je lui fais face. Je récite mes tehilims dans mon for intérieur.
Ici, il n’y a plus de religion qui nous sépare.
Nous prions un seul D ieu.
La souffrance et la douleur marient toutes les races toutes les identités dans un même élan commun et nos larmes se ressemblent.
On a envie de se serrer dans les bras pour se réconforter.
Nous sommes tous dans la même galère.
On se confond dans la tristesse et nous partageons dans un même esprit la douleur qui nous accable.
Elle pleure. J’ai envie de pleurer aussi. Je me retiens.
‘…Chedah fi rabi, ye madame.. !’
Elle me regarde, je la regarde et nous pensons fortement à ce même D ieu qui un jour sans doute se fera entendre.
J’ai laisse là haut, au premier étage , la belle-famille de ma fille Doris est à assise.
Les amis de Sam sont là , toujours plus nombreux.
Ils attendent la sortie de la chambre du papa de Sam pour les informer.
Je remonte. J’attends. Il sort presque en titubant peinant à marcher. Je cherche dans ses yeux une lueur d’espoir. J’y crois fortement.
Nous sommes accrochés aux bords de ses lèvres dés qu’il ressort par cette grosse porte qui nous fait sursauter ; essayant de comprendre dans ses yeux la situation du moment.
Ce que nous refusons d’ailleurs à comprendre depuis le début.
J’essaye de déchiffrer, de trouver un mot qui me rassure, qui me fait espérer.
Nous formulons des analyses comme des ‘pros’ médicaux.
Nous palabrons sans fin juste pour nous rassurer et rassurer la maman, les frères et le papa, ma fille qui fait preuve d’un courage et d’un amour exemplaire.
Puis nous descendons tous pour aller nous rasseoir sur un autre banc enraciné dans la terre.
Chacun de nous essaye d’interpréter à sa façon les nouvelles fraîches.
On se perd en conjectures à vrai dire on ne sait rien.
On échafaude de vaines théories
21 heures ma fille Doris est prête à partir après être restée auprès de son mari durant quatre heures d’affilées, interrompues seulement par qqs minutes, histoire de téléphoner à sa maman pour avoir des nouvelles de sa fille SHARON.
J’ai mal au cœur.
Un mois que cela dure.
Le temps semble figé.
Pénibles sont les jours. Les nuits sans sommeil.
Pénibles à entendre sont les sonneries du portable de ma fille qui veille.
Pénible cette petite sonnerie du téléphone qui retentit dans la chambre de son ancienne chambre, elle est réveillée à toutes les heures de la nuit.
Elle sursaute à chaque SMS.
Je n’ose pas lui demander les nouvelles reçues à deux heures, trois heures etc… du mat.
Je ne dors pas, je guette cache de derrière la porte de la chambre pour tenter de surprendre un brin de conversation.
Une petite lueur d’espoir qui pourrait faire reprendre mon sommeil.
Ma petite fille dort paisiblement demandant par moment dans son sommeil son père.
‘...Papa… ! Papa.. !’
Je n’en puis plus. Je double la dose de mon ‘lexomil’. Je pense pouvoir avaler d’un seul trait les cachets et même la boite. Je ne m’en sentirai que mieux surtout après que MEYER détenteur de mon numéro de CB me vole à mon insu. Dans mon désarroi.
Après tout qu’est ce qui m’en empêche… ? Vivre avec une CB détournée et mon gendre mal en point.. ??? Que me reste t’il ????? Pour la CB, je m’en fou mais pas pour celui que j’aime plus qu’un fils.
Je recule devant ce que j’estime être une lâcheté.
Me libérer de cette façon serait indigne d’un père qui voit ses responsabilités quadruplées. Que vont t’ils devenir … !’ Me dis-je et ‘…Emmanuel mon petit fils, qui ne connaît pas encore la voix de son papy….. ? Que lui dira t’on lorsqu’il sera en âge de comprendre…. ? Que son papy est parti en prenant des cachets.. ???
Je recule. JE RECULE PAR COUARDISE.
Je sors dans le balcon, mes pensées sont en compote.
Mes jambes ressemblent à de la guimauve.
J’essaye de me reprendre.
Je lève les yeux vers le ciel, cherchant un signe divin.
Et pourquoi D ieu m’enverrai t’il un signe ???
Je ne suis pas prophète, je ne suis qu’une merde assise sur un petit tabouret.
Un mécréant de la plus belle espèce qui se reproche toutes les fautes du monde alors je demande pardon à D IEU, au monde des vivants et à celui des morts.
Je les implore de me pardonner pour tout le mal que j’ai pu faire involontairement.
J’essaye de me rappeler les personnes à qui j’ai pu faire du mal.
Devant l’ampleur de mes fautes, j’abandonne.
Je me trompe dans le décompte, j’essaye de me justifier mais en vain.
Je décide de me jeter du haut de mon balcon. 3 métres, c’est peu.
La hauteur n’est pas suffisante.
En plus, le gazon pourrait amortir ma chute et je risque de me retrouver avec une bosse, cela ne vaut pas le coup. J’abandonne, je recommencerai demain.
Je me rassois.
Mon coin de balcon s’illumine par la petite clarté du feu de mon briquet.
Ma femme vient me rejoindre.
Elle a vieillit d’un seul coup moi aussi.
J’avale un peu de bien, et nous respirons un bon coup de vent frais.
Sans rien dire.
Deux choses à la fois.
Il fait bon à cette heure de la nuit sous le manteau épais et noir du ciel étoilé.
Tout est calme dehors mais ailleurs, mon fils lutte et nous, nous souffrons chacun à notre manière.
Je recherche mon briquet. Il est à terre. J’allume une clope. Une autre bonne clope salvatrice pour mieux entasser la nicotine sur la tonne de goudron que j’ai dans les poumons.
Ca me fait du bien.
Ma femme va rejoindre Sharon qui dort entre nous.
Je lui promets de ne pas rentrer tard dans la chambre à coucher.
La petite fumée grise s’envole dans la nuit éclairée par les lampions de mon quartier.
Je sens froid, je rentre.
Je passe par la cuisine pour rallumer l’énième bougie.
Et rajouter de l’huile sainte, venue expressément de Jerba, dans le kandil.
Mon D ieu, je n’ose même pas te demander pourquoi en ce 2 juillet notre SOLEIL A ETE TOUCHE.
Quelqu’un peut t’il nous aider à supporter ???
Je vous en prie.
D IEU Ayez pitié de nous comme ayez pitié pour tous ceux qui en ce moment vont au devant de la mort en Israël… !!!!!
Par Albert (Albert) le jeudi 03 août 2006 - 21h41: |
Baz, ma chére, ta prose d'hier m'a bcp inspirèE seulment voilà? tu as oubliè de les faire parler en arabe. Ambiance oblige.
Donc voilà, ils sont assis sur une hssira dans la salon HARIRI de leur Fort.
L’Ilysii, Fel yachaa, jew ghnè
‘…Bent el bédoui… !’
YE lILI EHNE EL BENT EL BEDOUI..?§§§§§§
Zamara fi fomi, ou msalha fi zoqi..
"Bernadette cherie, je reprendrai bien volontiers du couscous de Madame Zoubida, avec
‘….Bernadiite ye omri, zid’ni chouè’yè koss’kssi me fad’lèq, mta khel’tèq Zoubida,
Oualayi bnin, ou setta ou settin hozb, ââti el saha Sidi Brahim, elli tla el bélou, ness’khe’yel déyer bcha’ta’hat, mta elf ou elf lile…AHAHAHAH…HIHIHIHI…HOHOHOHO….Yatiq degua… !
Taref cheri, kha’memt’ nem’chi nââ’mel talla el zemilet’nè Persiye…. ! Ech’qa’wel… !
Chiri, nébiq melle, elli louqen yetel’bou tha’tou el hijeb tel’bssou’hou, ou alors nef’ssa
Bel jetou’net loss’far ou bel dar el chi’yeb, ou hop mya’ye el khab….Sherezadates… !’
Iyè, Bernaditte…Choua’yè maqoussa yatiya faqoussa….
‘…HouUUUU…. ! Ye rss’oul leh, kiffech, tayarAAAA Beriz Tahran ??? Hatè louqen nssa’frou fi tayara kha’ssiya thab’elne 5 soua’ya…. ! Zid tbib’beq qal’na ââla moch’qelt’en saq’ta rassiya te’oue ââm, me tssa’farch, mem’nou ââliq… el byd… !
Aândi fo’qra, chéri…. ! Allaich me ness’ted’nouch si Nasrallah fil FORT BRIGANCON … ? Ahhhhh….. ! Ech’qaou’leq…. ? Chéri ???? D’amour… ! Louqen neass’bou’ou fel kssar elli bah’dénè eyemet ou zid netel’bou el moukha’barat i ya’ssou ââli bel debebet ???
Eqeq nej’mou netel’boulou moufemet mââ syab’ne Hassan ou hene nejem net’qe’lem qméch ou jej mââ mra’tem… !’
Chichi..
’Ahhh qadaish tqi’yè hassilou ye Birnadette Cherie…. ! Ouzid en’touass’nou biyem alla’khat’er bekh’lef el slioua mta nar el had, oul mech’yet fi Bourne el Mimousas, neq’qlak… ! Ah khe’memt, lel bagnou, me el jom’yi’yè ehdou le’zem nââou’mou bel triq, nar el nsse, nar el rjel, khra ou me skhoun… ! Mnih, i qya’del’nè el lié’li skh’en mta el sif… Ah… ! CHERIE D’AMOUR….Birnaditte, louqen zedda, mziye, netel’bou el Claude, bech tjib stan’bali ouel pipa, taref el chi’bichi’nou, Ollala nssit ess’mou…. ! Faqarni taref, el hajjè ehdi elli net’qei’fou jmi dayar kess chey, ouallaye mokhi mche… ! El jaAAAbba, laaaa….Bech n’hattou tarf jew…. !’
‘…CHI…CHI…CHICHEEEE………..YE BGHAL…. ! Yatiq men’yolla tezeq… !’