Par Victor (Victor) le mardi 08 août 2006 - 08h41: |
Une vidéo montrant le drone du Hezbollah abattu par l'aviation israélienne à 10 km au large de Haïfa.
Des avions et des hélicoptères patrouillent au nord et au centre d'Israël.
Warplanes hover low over central cities
(08.08.06, 00:18)
http://www.ynetnews.com/articles/0,7340,L-3287938,00.html
Par Mena (Mena) le mardi 08 août 2006 - 07h16: |
Rectificatif :
Dans l’article de Stéphane Juffa du 5 août dernier, [L’Amérique, Israël et Turquoise II ?], une erreur s’est glissée. Il faut lire : « ... l’ancien ambassadeur de Paris à l’ONU, Jean-Bernard Mérimée, touchait le plus clair de ses émoluments directement des mains de Saddam Hussein... », et non Serge Boidevaix, à qui nous présentons nos excuses pour cette confusion.
Avec les moyens du bord (info # 010708/6) [scoop]
Par Jean Tsadik © Metula News Agency
Il n’est pas dans nos habitudes de nous plaindre et ce n’est pas au beau milieu de ce conflit sanglant et complexe que nous allons déroger à cette coutume. Ceci dit, il relève de notre probité professionnelle d’expliciter les limitations que nous rencontrons dans l’engagement que nous avons pris d’informer nos lecteurs de la façon la plus pointue et la plus à jour possible.
Depuis quatre jours, la liaison principale avec notre rédaction de Metula est coupée. Une Katioucha a sectionné la fibre optique, qui assure l’essentiel de notre communication, dans la région de Kiriat Shmona et les techniciens de Hot, la société qui nous loue ses services, n’est toujours pas parvenue à réparer les dégâts. L’une des causes de cette lenteur s’explique par les intenses bombardements de roquettes que subit Kiriat Shmona, et qui obligent les réparateurs à se réfugier dans les abris plusieurs fois par jour. C’est dire si la situation dans le chef-lieu du Doigt de la Galilée est difficile. Hier, la région a essuyé pas moins de 87 roquettes. Les destructions causées sont visibles à l’œil nu : immeubles amputés de certains étages, impacts sur la chaussée et rues vides donnent aux rares passants un spectacle de désolation.
Et surtout, Kiriat Shmona est une cité encaissée entre deux chaînes de reliefs, les Monts de Nephtali et le Golan, elles-mêmes couvertes de forêts. Or ces bois sont en feu et la fumée termine de produire un aspect apocalyptique sur cette agglomération. Fumées si denses que de nombreux habitants et des soldats basés alentours ont dû être soignés pour intoxication au Centre de soins avancé de ce grand bourg.
Hier, dimanche, les lancers de Katiouchas étaient si denses, qu’une équipe de France-info qui était venue recueillir nos analyses s’est retrouvée dans l’incapacité de quitter l’abri de la Ména durant de longues heures. Quant à moi, qui demeure à Kfar Youval, à moins de cinq kilomètres de la rédaction à Metula, j’ai été empêché par l’armée de rejoindre ma rédaction jusqu’à ce matin. J’ai fini par imposer ma volonté, forçant mon passage vers Metula, tout en dénombrant déjà quatre Katiouchas s’écrasant à droite et à gauche de mon véhicule.
Dans l’immeuble de la rédaction, le moral demeure toutefois élevé, même si des impacts d’éclats sont repérables dans le crépi de la façade, que nos deux voitures montrent des perforations occasionnées par les mêmes shrapnels et que, sous l’effet des chocs répétés, l’intérieur du bâtiment, de même qu’une partie de nos systèmes électrique et électronique ont subi des préjudices superficiels.
La région où se situe notre rédaction est toujours régie par une ordonnance du général Oudi Adam, le commandant du front nord, qui y a déclaré le statut de "zone militaire fermée". Cette ordonnance limite encore un peu plus notre mobilité journalistique, surtout au niveau de la diffusion de nos reportages photographiques de proximité. Mais la plus grande de ces gênes demeure le problème du câble optique. C’est par son intermédiaire que nous entretenons nos communications cryptées avec nos camarades en poste dans les pays et territoires arabes. Stéphane Juffa, à force d’ingéniosité, est parvenu à converser, dimanche après-midi et ce matin, avec Michaël Béhé, ce qui nous a permis d’établir une synthèse interactive essentielle à la précision de nos informations avec Beyrouth.
Cet article est aussi pour moi l’occasion de prier nos lecteurs, une nouvelle fois, de s’abstenir de nous envoyer des messages électronique ne revêtant pas un caractère d’urgence absolue, car notre pourvoyeur Internet nous a annoncé que nous avions déjà plus de 5'000 messages en attente, qu’il nous faudra tous filtrer dès que les communications seront rétablies. Ceci ajoute à notre tâche un fardeau dont nous nous passerions bien. Non que nous soyons insensibles à vos encouragements, mais leur place se situe sur le forum du site de la Ména (www.menapress.com), qui reste accessible à tous. Notre ordinateur central, qui héberge entre autres notre site et duquel partent nos articles, se situe à Haïfa et fonctionne parfaitement.
Une autre manière de nous manifester votre soutien consiste à mettre votre abonnement à jour, voire à souscrire un abonnement (AM) Amis de la Ména, ou encore à acheter des actions de notre société. Notre équipe remercie par ailleurs chaleureusement toutes celles et tous ceux qui ont déjà pris l’une ou l’autre de ces initiatives. Nous ne nous en cachons pas, cette guerre et notre emplacement géographique occasionnent des frais conséquents que nous n’avons d’autre choix que de couvrir.
Je viens d’interrompre la rédaction de ce papier durant dix minutes et, en compagnie de Stéphane Juffa, nous sommes descendus à l’abri. Nous disposons d’un récepteur électronique, branché directement sur le radar de détection des tirs de Katiouchas, qui nous avertit, en principe, quelque 20 secondes avant l’atterrissage d’une salve. Ce système, appelé "Aube rouge" (Shakhar Adom), est dérivé d’un système laser anti-Katiouchas dénommé Nautilus (pour plus d’informations consulter Nautilus sur le moteur de recherche de notre site, tout en bas, dans la colonne du Fil d’infos). Le projet Nautilus a malheureusement été interrompu pour des raisons budgétaires mais son composant radar est opérationnel. Pour vous faire partager notre quotidien, voici le message automatique qu’il nous a envoyé sur notre récepteur, accompagné d’une lumière rouge qui clignote et qui crie :
"2 :1) En raison de tirs de Katiouchas, vous êtes priés de descendre aux abris".
Si fait ! Et quelques secondes plus tard, on entend invariablement les « scratch » très reconnaissables des chutes de ces roquettes. Il est maintenant 11h 17, depuis l’interruption de mon travail que j’ai mentionnée quelques lignes plus haut, Juffa et moi sommes déjà descendus 3 autres fois aux abris, suite à des avertissements successifs du radar.
Mon vaillant rédac-chef et vieux complice appelle sa femme sur son portable : elle est partie jusqu’à l’épicerie du Kibboutz de Hagoshrim, à une douzaine de kilomètres d’ici, pour acheter des provisions. Elle est accompagnée dans sa tâche par Charles-Emmanuel Guérin, un ancien des forces spéciales françaises, du village de Longuenesse, dans le Pas de Calais. Charles-Emmanuel, un proche de l’agence, s’est porté volontaire pour nous donner un coup de main et il a fait montre d’une tenue remarquable au feu. Avec Sarah Juffa, ils ont été confinés dans l’abri de la supérette sitôt leur arrivée. Ouf !
Ils s’y trouvent toujours à 11h 40. Nous en sommes déjà à notre huitième salve de roquettes. Toutes, pour l’instant, ont survolé Metula, laissant échapper derrière elles leur bruit strident caractéristique, et se sont écrasées en un lieu qu’il m’est interdit de vous communiquer. On ne va tout de même pas renseigner les artilleurs du Hezbollah !
Les canonniers d’Israël sont loin d’être en reste, et ils visent les aires de lancement dès qu’une roquette a été repérée. Ils tirent de derrière chez nous, plus au sud, si bien que les projectiles se croisent sur la Ména et je vous assure qu’il ne s’agit pas d’une charmante rencontre.
9ème salve. Juffa et moi ne nous entendons plus… Pas grave, même s’il semble qu’il s’agisse du matin du jour le plus dur de ce conflit. La situation fait sourire Juffa qui se tient l’oreille droite pour me signifier que ça "pète fort". Je lui rends son sourire pour lui faire savoir que je l’avais aussi remarqué…
10ème alerte. On reste dans la salle de rédac, sinon je ne finirai jamais cet article.
Maintenant les sirènes de Metula s’y sont mises. Irritant !
Quelques mots sur Sarah Juffa : elle fait partie de l’équipe médicale qui a reçu les blessés du drame de Kfar Giladi, hier après-midi. Dans la petite salle de traitement de leur unité médicale avancée, avec sa consœur Orna, elle aussi infirmière urgentiste, les docteurs Robert Kostenband, Abdel Gani Souhil (chef du Centre), Samikh et Koren [1], ils y sont allés de tout leur cœur et de tout leur art pour stabiliser l’état des blessés. Ce matin, ils sont encore sous le choc. Sarah n’a pas réussi à fermer l’œil de la nuit, elle a le teint d’un spectre. Robert a appelé son ami Stéphane Juffa, juste pour parler, pour se décharger un peu de son sentiment mélangé d’horreur et d’impuissance. Il lui a dit : "Cela ne ressemblait plus à un hôpital mais à un abattoir. Il y avait des mares de sang partout.".
Sacrée équipe. Nombre de la trentaine de blessés lui doivent assurément la vie.
Hier soir, j’ai reçu un nouvel appel de mon fils Ilan, de quelque part au Liban, selon la formule consacrée. Avec ses 350 hommes, il piaffe d’impatience dans l’attente du OK du cabinet pour pousser jusqu’au parallèle du Litani. Son optimisme est revigorant. Il m’a dit à votre endroit : "Ecris-leur qu’on fait un bon boulot ici. Que ce ne sont pas les mêmes Hezbollani qui combattent et ceux qui lancent les roquettes. Au niveau des affrontements, on (l’armée) en a déjà liquidé au moins 700 et il n’en reste pas plus d'une centaine, qui se cachent, se terrent et s’accrochent. Ceux qui tirent, le font depuis des balcons d’immeubles, surtout à Tyr, dont ils ont préalablement empêché les habitants de fuir vers le nord. Les balcons ou les parkings ; ils veulent des images d’un nouveau Kfar Kana. Ils veulent nous obliger à choisir entre la vie de nos civils à Haïfa et celle des leurs. Il n’y a pas de rapport entre les combats et les Katiouchas. Je leur raconterai tout, après… Dis-leur papa s’il te plaît, je dois raccrocher".
Dernière minute, de la Rédaction ( 15h 20 locales) :
Le vœu d’Ilan et de ses hommes est exaucé : le ministre de la défense, M. Amir Peretz, a ordonné à Tsahal de s’emparer de toutes les portions du territoire libanais à partir desquelles le Hezbollah tire des Katiouchas sur les populations civiles israéliennes.
Note :
[1] J’ai omis de mentionner les noms de famille de ceux de ces amis toubibs que j’ignore, les ayant toujours appelés par leur prénom. Et je ne veux pas déranger leur repos pour si peu.
Par Hajkloufette (Hajkloufette) le mardi 08 août 2006 - 05h17: |
Que D... nous les protege!!! Ve lo neda od milkhama !!!
http://www.youtube.com/watch?v=DIx0QMDj8Z4
Par Nao (Nao) le mardi 08 août 2006 - 02h17: |
Albert, merci de nous avoir fait partager ce petit moment de bonheur que Sharon et ta famille avez vecu ce jour.
Faut-il que tu nous aimes, nous ta famille harissienne, sincerement et profondement pour nous joindre a tes joies meme les plus intimes.
Je suis contente de savoir que Sam est desormais conscient et que bientot vous retrouverez tous le sourire.
Rabbi Maak comme tu dis si bien.
Affectueusement.
Par Deutéronome (Deutéronome) le lundi 07 août 2006 - 23h56: |
En réponse à Victor :
Et malheureusement, on sait que celle-là n'a pas été trafiquée !
\image {LA PANOPLIE DU HEZBOLLAH.jpg}
Par Victor (Victor) le lundi 07 août 2006 - 23h26: |
L'agence de presse Reuters reconnait que d'autres photos sur le Liban qu'elles a fournies aux médias ont été trafiquées.
Hier déjà elle avait admis qu'une photo d'un bombardement sur Beyrouth avait été retouchée.
Reuters admits to more image manipulation
08.07.06, 17:15)
http://www.ynetnews.com/articles/0,7340,L-3287774,00.html
Par Deutéronome (Deutéronome) le lundi 07 août 2006 - 22h33: |
D'accord merci pour toutes explications, Hajkloufette sur les abris .
Concernant ta réponse :
"... je ne savais pas que des Israeliens avaient demandé d etre abrites en France ... la guerre des 6 jours n a dure que 6 jours ..."
Et bien , en fait c'est un organisme juif en france qui était passé chez toutes les familles juives françaises pour leur demander s'ils accepteraient d'héberger les petits Israéliens en cas de durcissement de la guerre . Mais il ignorait comme le reste du monde d'ailleurs à l'époque que cette guerre ne durerait que 6 jours .
Bien entendu nous avons répondu favorablement et je pense même que la question ne se posait même pas et que la réponse allait de soi . Nous étions prêts à recevoir non seulement nos petits neveux , cousins , oncles et tantes mais également des enfants juifs Israéliens qui auraient perdu leur parent dans cette guerre .
A propos du témoignage de ton ami , il est vraiment triste . C'était malheureusement cela la réalité de toutes les guerres . J'espère qu'aujourd'hui , il vit heureux et qu'après ces horreurs il a eu quand même quelques joies , "il l'a bien mérité" .
Bien, bon courage à ceux qui vivent des moments difficiles dans leur vie . Que Dieu leur vient en aide .
Enfin , merci pour la précision concernant l'opération qui a été organisée pour venir en aide aux soldats et/ou à la population Israélienne touchée par cette guerre. Guerre qui à mon avis va bientôt toucher à sa fin , en tout cas dans son horreur actuelle .
VIVE ISRAEL, VIVE TSAHAL, que Dieu protège et bénisse l'état hébreux ainsi que TSAHAL et chaque âme juive quelle qu'elle soit et en tout point du globe terrestre.
Par Hajkloufette (Hajkloufette) le lundi 07 août 2006 - 22h28: |
Speech of Ehud Olmert, Prime Minister of the State of Israel,
published in Maariv .
Ladies and gentlemen, leaders of the world, I, the Prime Minister of Israel, am speaking to you from Jerusalem in the face of the terrible pictures from Kfar Kana. Any human heart, wherever it is, must sicken and recoil at the sight of such pictures. There are no words of comfort that can mitigate the enormity of this tragedy. Still, I am looking you straight in the eye and telling you that the State of Israel will continue its military campaign in Lebanon.
The Israel Defense Forces will continue to attack targets from which missiles and Katyusha rockets are fired at hospitals, old age homes and kindergartens in Israel. I have instructed the security forces and the IDF to continue to hunt for the Katyusha stockpiles and launch sites from which these savages are bombarding the State of Israel. We will not hesitate, we will not apologize and we will not back off. If they continue to launch missiles into Israel from Kfar Kana, we will continue to bomb Kfar Kana.
Today, tomorrow and the day after tomorrow. Here, there and everywhere.
The children of Kfar Kana could now be sleeping peacefully in their homes, unmolested, had the agents of the devil not taken over their land and turned the lives of our children into hell. Ladies and gentlemen, it's time you understood: the Jewish state will no longer be trampled upon. We will no longer allow anyone to exploit population centers in order to bomb our citizens. No one will be able to hide anymore behind women and children in order to kill our women and children. This anarchy is over. You can condemn us, you can boycott us,
you can stop visiting us and, if necessary, we will stop visiting you.
Today I am serving as the voice of six million bombarded Israeli citizens who serve as the voice of six million murdered Jews who were melted down to dust and ashes by savages in Europe. In both cases, those responsible for these evil acts were, and are, barbarians devoid of all humanity, who set themselves one simple goal: to wipe the Jewish people off the face of the earth, as Adolph Hitler said, or to wipe the State of Israel off the map, as Mahmoud Ahmedinjad proclaims.
And you - just as you did not take those words seriously then, you are ignoringthem again now.
And that, ladies and gentlemen, leaders of the world, will not happen again. Never again will we wait for bombs that never came to hit the gas
chambers. Never again will we wait for salvation that never arrives. Now we have our own air force. The Jewish people are now capable of standing up to those who seek their destruction - those people will no longer be able to hide behind women and children. They will no longer be able to evade their responsibility. Every place from which a Katyusha is fired into the State of Israel will be a legitimate target for us to attack. This must be stated clearly and publicly, once and for all. You are welcome to judge us, to ostracize us,to boycott us and to vilify us. But to kill us ? Absolutely not.
Four months ago I was elected by hundreds of thousands of citizens to the office of Prime Minister of the government of Israel, on the basis of my plan for unilaterally withdrawing from 90 percent of the areas of Judea and Samaria, the birth place and cradle of the Jewish people; to end most of the occupation and to enable the Palestinian people to turn over a new leaf and to calm things down until conditions are ripe for attaining a permanent settlement between us. The Prime Minister who preceded me, Ariel Sharon, made a full withdrawal from the Gaza Strip back to the international border, and gave the Palestinians there a
chance to build a new reality for themselves. The Prime Minister who preceded him, Ehud Barak, ended the lengthy Israeli presence in Lebanon and pulled the IDF back to the international border, leaving the land of the cedars to flourish, develop and establish its democracy and its economy.
What did the State of Israel get in exchange for all of this ? Did we win evenone minute of quiet ? Was our hand, outstretched in peace, met with a handshake of encouragement ?
Ehud Barak's peace initiative at Camp David let loose on us a wave of suicide bombers who smashed and blew to pieces over 1,000 citizens, men, women and children. I don't remember you being so enraged then. Maybe that happened because we did not allow TV close-ups of the dismembered body parts of the Israeli youngsters at the Dolphinarium? Or of the shattered lives of the people butchered while celebrating the Passover seder at the Park Hotel in Netanya ?
What can you do - that's the way we are. We don't wave body parts at the camera.
We grieve quietly. We do not dance on the roofs at the sight of the bodies of our enemy's children - we express genuine sorrow and regret. That is the monstrous behavior of our enemies. Now they have risen up against us. Tomorrow they will rise up against you.
You are already familiar with the murderous taste of this terror. And you will taste more.
And Ariel Sharon's withdrawal from Gaza -- what did it get us ? A barrage ofKassem missiles fired at peaceful settlements and the kidnapping of soldiers.
Then too, I don't recall you reacting with such alarm. And for six years, the withdrawal from Lebanon has drawn the vituperation and crimes of a dangerous, extremist Iranian agent, who took over an entire country in the name of religious fanaticism, and is trying to take Israel hostage on his way to Jerusalem - and from there to Paris and London. An enormous terrorist infrastructure has been established by Iran on our border, threatening our citizens, growing stronger before our very eyes, awaiting the moment when the land of the Ayatollahs becomes
a nuclear power in order to bring us to our knees. And make no mistake - we won't go down alone. You, the leaders of the free and enlightened world, will go down along with us.
So today, here and now, I am putting an end to this parade of hypocrisy. I don't recall such a wave of reaction in the face of the 100 citizens killed every single day in Iraq. Sunnis kill Shiites who kill Sunnis, and all of them kill Americans - and the world remains silent.
And I am hard pressed to recall a similar reaction when the Russians destroyed entire villages and burned down large cities in order to repress the revolt in Chechnya.
And when NATO bombed Kosovo for almost three months and crushed the civilian population - then you also kept silent.
What is it about us, the Jews, the minority, the persecuted, that arouses this cosmic sense of justice in you ? What do we have that all the others don't ? In a loud clear voice, looking you straight in the eye, I stand before you openly and I will not apologize. I will not capitulate. I will not whine. This is a battle for our freedom. For our humanity. For the right to lead normal lives within our recognized, legitimate borders. It is also your battle.
I pray and I believe that now you will understand that. Because if you don't, you may regret it later, when it's too late.
ENFIN !!! il y a des annees qu on attend ce genre de discours ... assez de nous excuser et de craindre les reactions de la communaute internationale ...
NOUS SOMMES DANS NOTRE DROIT ... NOTRE DROIT DE VIVRE ET DE SURVIVRE !!! NOTRE DROIT DE NOUS DEFENDRE ... NOTRE DROIT DE PROMETTRE A NOS ENFANTS UN AVENIR ...
EYN LANOU ERETS AHERET !!! EYN LANOU MAKOM AHER !!!
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Am Israel Hay
Par Email (Email) le lundi 07 août 2006 - 19h30: |
Par Hajkloufette (Hajkloufette) le lundi 07 août 2006 - 18h43: |
Merci de nous redonner de l espoir Albert ... on en a tous besoin !!!
Que D protege Sam et le rende a sa famille ... Baroukh merape holim ...