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Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Mena (Mena) le mercredi 17 mars 2004 - 18h42:

Variétés de la terreur 2ème partie (info # 011703/4) [analyse]

Par Raphaël Lellouche © Metula News Agency



2ème Partie – Les variantes historiques de la terreur



Du romantisme aux camps de concentration



Comme je l'annonçais dans la première partie de cet article, il est bon de revenir rapidement sur l'histoire du terrorisme pour en observer la variété, et pour comprendre les relations complexes qui s'y nouent entre politique et morale.



En Europe d'abord, cette histoire est indissociable de celle du totalitarisme, car il y a un rapport interne, structurel et historique, entre terreur et totalitarisme (Aristote l'a souligné dès sa définition de la tyrannie). Le passage de l'un à l'autre suit le processus historique de la désagrégation du système européen, c'est-à-dire de «l'équilibre» interétatique sur lequel reposait la «Balance de l'Europe». Le terrorisme européen, à la fin du XIXè siècle, a d'abord pris la forme d'un romantisme individualiste, anarchiste et anti-étatique. C'est la violence exaspérée de petites «sociétés secrètes» ou d'individus exaltés, les Ravachol de la Belle Époque, les poseurs de bombes anarchistes, qui sévissait contre les têtes couronnées. Méthode de «l'assassinat politique» qui s'épanouira dans le nihilisme russe (Narodniki) [1], et que Lénine flétrira comme «petite-bourgeoise». Mais notons que cette forme de terrorisme anarcho-nihiliste n'est jamais indiscriminée, elle vise toujours des représentants de l'autorité politique ou policière, agents ou symboles de l' «oppression». Jamais des civils de façon aveugle, elle ne vise pas le massacre pur et simple. C'est à cette tradition qu'appartient l'ETA basque. On cite souvent le scrupule que les «conspirateurs» nihilistes russes mettaient, jusque dans le plus extrême détail, pour éviter de toucher à la vie des innocents [2].



La seconde étape suppose le dépassement des formes individualistes des Narodniki russes, c'est justement celle d'un système de terreur organisé et planifié par des mouvements se réclamant de la Révolution puis de l'État révolutionnaire. A ce second stade, le terrorisme prend un caractère de masse, et rend relative la séparation entre civils et représentants de l'autorité étatique (ou militaire), de même qu'est rendue fluide la différence entre guerre et paix entre les États. A l'encontre de toute forme «civilisée» des rapports entre États, en temps de paix ou de guerre, il fait «dialectiquement» passer l'un dans l'autre l'intérieur et l'extérieur, c'est-à-dire la différence cruciale entre guerre interétatique et guerre civile. La guerre civile exportée à l'étranger, internationalisée, et la guérilla ou le maquis de résistance, compris comme guerre populaire de partisans, en sont les modèles. Mais c'est en dernier lieu dans l'État totalitaire qu'il se cristallise définitivement comme état d'exception permanent (ou de «révolution permanente»), c'est-à-dire comme État-régime dont le terrorisme — et son développement ultime, le système concentrationnaire — devient principe de gouvernement.



De la vertu cathartique de la terreur



Dans les guerres anticoloniales d'après 1945, le phénomène terroriste est différent, de même que la signification de son évolution. L'usage de la terreur y revêt un autre sens. Ne s'agissant pas de l'autodissolution interne d'un ordre politique interétatique, mais d'un affrontement entre des cultures étrangères, celle du colonisé et celle du colonisateur, à la faveur de l'affaiblissement d'un certain ordre international, précisément celui de la domination mondiale de l'Europe colonialiste, on attribue à la terreur, dans ce contexte, une signification cathartique d'expulsion. Elle exprime l'incommunicabilité des cultures, l'altérité d'un Autre tellement différent qu'aucun dialogue n'est possible, et telle que le seul «contact» avec cette figure de l'Autre, ne peut être que de le faire disparaître par le massacre. Elle peut alors faire un retour barbare à la guerre antique qui visait à l'extermination de la race ennemie.



Sartre, dans sa fameuse préface aux Damnés de la Terre du psychiatre Frantz Fanon, livre cardinal du tiers-mondisme, avait théorisé la vertu cathartique de la terreur par laquelle une population soumise peut sortir de sa passivité. C'est en prenant conscience, dans un «choc», qu'il est possible de frapper un adversaire longtemps supposé invincible. Comme il s'agit de faire l'expérience de la mort d'un supposé indestructible, ce n'est pas ici la simple violence, prêtons-y bien attention, mais bien le meurtre lui-même qui, selon Sartre, possède une vertu libératrice. C'est pour cela que cette doctrine est virtuellement barbare ou fasciste (comme l'a très bien vu Raymond Aron). La fonction de la violence n'est plus, comme dans les formes de combat d'une guerre rationnelle, de faire céder la volonté adverse et prévaloir la sienne. Il ne s'agit plus d'un affrontement des volontés à l'intérieur du cadre de règles définies, mais ­— selon l'interprétation sartrienne de Hegel — d'une lutte des libertés. Les libertés s'affrontent, non pas pour faire reculer une volonté adverse, mais pour se faire reconnaître par l'Autre. Et cette lutte ne présuppose pas cette reconnaissance. La lutte pour la reconnaissance est le véritable motif des combats lorsque ce ne sont pas des contenus déterminés de la volonté qui sont en jeu, mais la place de chacun vis-à-vis de l'enjeu essentiel et irréductible de la liberté de cette volonté.



C'est ainsi en rapport à l'oppression seule, la négation de sa liberté, que Sartre comprend la signification de la violence meurtrière du colonisé. On connaît sa terrible formule : « Tuer un Européen, c'est faire d'une pierre deux coups. C'est détruire un oppresseur et l'homme qu'il oppresse en même temps : il reste en effet un homme mort et un homme libre » [3]. Dans ce jeu à somme plus que nulle, c'est la mort de l'autre qui est le prix exorbitant de ma liberté. En tuant, par son meurtre, le mythe de l'invincibilité du «dominateur», le colonisé provoque un choc qui secoue sa colonisation «intérieure» : il se libère psychologiquement. Car en détruisant son dominateur, il détruit simultanément en lui l'imago de l'homme dominé. La signification existentielle que Sartre attribue au meurtre trahit l'influence qu'a du exercer sur lui la réinterprétation de la lutte pour la reconnaissance de Hegel (la dialectique du Maître et de l'Esclave) par Kojève, à travers le diagnostic du jeune Lacan sur le «crime paranoïaque» (voir le cas célèbre des sœurs Papin qui a inspiré Les Bonnes de Genet). Lacan comprenait le crime comme la «réaction passionnelle» meurtrière du sujet, mais qui était subjectivement exercée, en réalité, non sur l'autre réel, mais sur une imago du sujet lui-même, afin de restaurer un rapport positif à soi. Le crime paranoïaque vise «électivement», dit justement Lacan, l'autre soi-même, menaçant le sujet d'une punition imminente alors qu'il représente pour lui l'Idéal de soi. Pour Fanon et Sartre, secouer la soumission subjective est une nécessité psychologique pour le dominé. Car briser l'aliénation — aussi bien au sens de l'humanisme marxien qu'à celui de la psychiatrie clinique — est le préalable intérieur nécessaire et incontournable de toute libération politique extérieure ultérieure.



Le bénéfice que certains mouvements «révolutionnaires» ont tiré de cette théorie sartrienne de la libération par le meurtre, a été double. D'un côté, elle a servi à théoriser la fonction symbolique de la violence, au sens du choc psychologique par lequel le dominé s'approprie l'idée de sa libération possible en observant, pour y croire, la vulnérabilité de l' «homme blanc», tandis qu'inversement celui-ci perd totalement la sécurité de sa situation. Car dès lors, la violence vise l'effroi, elle n'a plus un sens instrumental comme exercice de la force coercitive — imposer sa volonté — , mais prend, avec la terreur de la mort, un sens plus profond retrouvant ce qui a été identifié, depuis Hobbes, comme la signification politique de la peur. De l'autre, le pathos existentialiste de cette «dialectique de la violence» forgée sur le prototype hégelien de la dialectique du Maître et de l'Esclave, en tant que justification du meurtre terroriste dans la lutte anticolonialiste, a surtout joué un rôle dans la genèse du terrorisme contemporain parce qu'il a fondamentalement contribué, grâce à son argumentation à la fois historique et morale, à sa légitimation politico-morale. C'est à ce titre qu'il s'est diffusé plus ou moins obscurément dans la culture politique de background de l'opinion publique occidentale qui fait plus ou moins bon marché des droits de l'homme. Car il s'agit tout de même, en dernier ressort, d'une justification politico-dialectique du crime.



…au meurtre de masse, le massacre



Mais quelle que soit – même problématiquement - la valeur de cette dialectique de la libération symbolique par le meurtre de l'oppresseur, elle ne tient qu’à l'intérieur de limites qui sont outrepassées par le nouvel hyper-terrorisme international, caractérisé par le meurtre de masse (le massacre) et l'attentat sur un autre sol que le sien. La destruction de masse n'est ni symbolique ni libératrice. En tant que terrorisme international «déterritorialisé», les méthodes de l'arabo-islamisme ne relèvent plus d'autre part, d'aucune logique de souveraineté, c'est-à-dire à fonction «interne», ni ne peuvent plus en rien se prévaloir d'une justification de type hegélo-sartrien. C'est pourquoi, même si'il a pu y avoir des transfuges de l'un à l'autre, il ne faut absolument pas confondre le «terrorisme symbolique» interne de l'ETA avec l'hyper-terrorisme international du méga-massacre islamiste. Avec celui-ci, on est en dehors et du pacte de soumission et de la dialectique de la reconnaisance. Car il témoigne d'un mépris absolu de l'homme (non musulman) et de ses droits. En conséquence, aucune «gauche» digne de ce nom, et aussi révolutionnaire qu'elle soit, ne saurait le justifier ou l'excuser. Car il n'est rien d'autre qu'une application – avec des moyens techniquement modernes - d'une forme de guerre absolument barbare et archaïque. Dans le cas des «bombes humaines» palestiniennes, il s'agit d'un retour aux sacrifices humains doublés d'une visée exterminatrice. À Madrid, de même, il s'agit de la tereur nue froidement et ouvertement utilisée dans une guerre inhumaine contre des populations civiles méprisées comme telles, parmi lesquelles il s'agissait de faire, comme on dit, «le plus grand nombre de morts possible». Entre le Jihad et l'Humanité, il n'y a plus aucun droit des gens.



Dans sa forme extrême, l'histoire passée a déjà montré que l'usage politique de la terreur peut tourner au délire génocidaire et rejoindre les formes totalitaires de criminalité de masse, comme l'a montré le régime de Pol Pot qui massacra ses propres classes moyennes et citadines, ou la «liquidation physique» de toute la paysannerie des Koulaks par Staline. La variété de terreur arabo-islamique, de même, est de celles qui versent dans le génocide.



La leçon de cette dérive irrationnelle massive d'une «forme» politique, la terreur, dont l'irrationalité était déjà présente ab ovo dès sa forme initiale, est que sa figure ultime de Peste ne fait que dévoiler au grand jour, contre sa légitimation dialectique, et de façon tragique parce qu'à échelle de masse, et par-delà toute rationalisation politique, sa vérité criminelle initiale, à savoir le nihilisme.





NOTES:



[1] Voir Hans-Magnus Erzenberger, Politique et Crime, ed. Nrf-Gallimard coll. Les Essais, Paris, 1967, chap. « Les rêveurs de l’Absolu », p. 236 et sq.



[2] Ils faisaient preuve d’une forte rigueur morale. Lorsque le terroriste Savinkov prépara en 1906 son évasion de la forteresse de Sébastopol, il décida de ne tirer sur les officiers de garde qu’en cas d’absolue nécessité, mais de se suicider plutôt que d’attenter à la vie de simples soldats (H.M. Erzenberger, pp. 286). La différence entre Savinkov et un terroriste-suicide islamiste est ici sensible, même si on désigne les deux du même terme trop général de « terroriste »



[3] Cf. Sartre, préface à Frantz Fanon, Les Damnés de la terre, ed. Maspéro 1961 (reprise dans Situations V, « colonialisme et néo-colonialisme », NRF-Gallimard, 1964). Le dossier à instruire comprendrait également la lecture sartrienne de la dialectique de Hegel-Kojève du Maître et de l’Esclave dans L’Être et le Néant ; le texte de Lacan Motifs du crime paranoïaque : le crime des cœurs Papin (1933. réed. Les Grandes Têtes Molles de Notre Époque), les suites de la version théâtrale du drame par Jean Genet — par ailleurs, est-ce un hasard, apologiste lui aussi, comme Sartre, du terrorisme palestinien — avec Les Bonnes . Puis la réponse de Raymond Aron à la théorie sartrienne de la violence, Histoire et Dialectique de la violence, Gallimard, coll. Les Essais, Paris, 1973. L’épilogue du débat, on le trouvera dans Hannah Arendt, Du mensonge à la violence, Calmann-Lévy, 1972, et dans Michael Walzer, Guerres justes et injustes, ed. Belin, Paris 1999.

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Primo (Primo) le mercredi 17 mars 2004 - 18h41:

Avis de conférence par Primo-Europe [http://www.primo-europe.org/index.php] :



Pour l’inauguration de notre cycle de conférence régulier Les Jeudis de Primo ainsi que pour marquer d’une pierre blanche le premier anniversaire de notre association Primo-Europe, nous avons le plaisir de vous convier à la conférence exceptionnelle que donnera monsieur



Stéphane Juffa

rédacteur en chef de la Metula News Agency et analyste stratégique



le jeudi 18 mars 2004 à 20 heures 30 au Temple de Pentemont, 106, rue de Grenelle, à Paris



Stéphane Juffa abordera les problèmes liés à la représentation médiatique du conflit proche oriental dans les médias francophones

et fera le point des enquêtes de l’Affaire A-Dura et de Un œil sur la planète.



Il commentera la situation à la veille du repli unilatéral de Gaza et envisagera les conditions de l’après repli.



Le conférencier répondra par la suite aux questions du public



Métro : rue du bac

Contact presse : Liliane Messika, téléphone 06 80 91 88 98

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Email (Email) le mercredi 17 mars 2004 - 18h39:

c:/

Envoye par Freddy Galula

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Maxiton (Maxiton) le mercredi 17 mars 2004 - 15h42:

dédié à la douda

article paru dans oumma.com qui vient de m'être transmis.
les grands se rencontrent.......

Par Arthur Nourel
mercredi 17 mars 2004


L'Europe entière est en deuil. L'attaque contre les citoyens espagnols est inqualifiable. La violence qui s'exerce entre militaires est déjà difficile à admettre - nos militaires ne sont que nos pères et nos frères, payés petitement pour se faire éventuellement tuer ; mais la violence aveugle contre des civils est toujours et dans toutes les situations, inadmissible ! A Madrid comme à Tel-Aviv ou à Gaza, à New-York comme à Bagdad, à Kaboul comme à Karachi, elle ne peut faire l'objet d'aucune justification. Si elle est absolument inadmissible et
intolérable, elle n'en est pas moins, hélas, explicable.


Nos démocraties sont faibles - ce qui est presque un
pléonasme. Faibles structurellement puisque la liberté pour tous ouvre, par définition, à tous, la possibilité de combattre la liberté. Elles sont faibles aussi dès lors que leurs dirigeants démocratiquement élus deviennent sourds et aveugles à la volonté des citoyens. La voix du peuple doit toujours être entendue. Lorsqu'elle est confisquée, manipulée, lorsque la démocratie est détournée, c'est la collectivité entière qui paie le
prix du sang. Honte à ceux qui le font couler, « terroristes » ou « dirigeants ». Qui est derrière cette odieuse attaque contre l'Espagne ? Des voix s'élevaient pour désigner ETA. Puis Al Qaïda. Aujourd'hui ce sont des marocains. Demain la « résistance irakienne » ?


Le peuple espagnol était absolument et majoritairement contre la guerre américaine en Irak. Bien que démocratiquement élus, les édiles espagnols ne devaient pas se couper de la volonté éventuellement changeante des citoyens. En dernier recours, ce sont toujours les citoyens qui ont raison face aux certitudes des
pouvoirs, aussi démocratiques soient ils. Les citoyens sont le pouvoir. Ils en assurent la légitimité et le délèguent par le processus électoral.


Il faut désormais mettre un terme au paternalisme politique. Un dirigeant démocratique ne peut pas faire le bonheur d'un peuple « malgré lui ». Nos dirigeants comme les leurs doivent comprendre que les citoyens sont toujours et indiscutablement plus sages que ceux qui s'emparent du pouvoir et le détournent au profit « d'intérêts supérieurs de la Nation » dont la Nation elle même ne veut pas. La sagesse ne se mesure pas à l'aune d'un savoir détenu par quelques uns. Sagesse, c'est l'autre appellation de la majorité. C'est la majorité, et elle seule, qui fait et défait la norme de la sagesse.


Les espagnols étaient donc majoritairement contre la
participation de leur pays et de leurs forces armées à la guerre contre l'Irak. Le pouvoir espagnol y était favorable ; Devinez ce qui arriva… ?


Un dirigeant n'oriente pas sa politique en fonction des
éventuelles représailles contre son pays. Pourtant, il doit se poser systématiquement la question de la justice de son action et de sa justesse ; de se poser, en somme, la question de l'intérêt général des citoyens, à long terme. Ne pas se poser cette question c'est, à coup sûr, tuer la démocratie !


En réponse à cette horreur qui les touche, les espagnols
choisissent de congédier les élus menteurs. Leur message est sans équivoque : une autre politique espagnole, plus juste et moins alignée sur l'unilatéralisme américain aurait pu éviter un drame à l'Espagne. Le gouvernement Aznar tombe ; la gauche anti guerre emporte le scrutin du deuil ; les citoyens reprennent la main malgré ce qui vient de toucher le Royaume. Ils affirment calmement que leur mentir est impossible !


Arthur Nourel
Journaliste et politologue. Il est spécialiste du monde arabe. Il est également photographe.

Du même auteur, à lire en ligne sur Oumma.com :


Les menteurs ne passeront pas

Histoire des français venus d'ailleurs de 1850 à nos jours

Entretien avec le Professeur Mahmoud Azab : « Dans le Coran, il n'y a aucune trace d'incitation à la lapidation. »

Ibn Hichâm, La biographie du Prophète Mahomet

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Maxiton (Maxiton) le mercredi 17 mars 2004 - 15h30:

la Douda salut !

vous allez à la pêche ? Non je vais à la pêche ! Ah ! bon je
pensais que vous alliez à la pêche !


Je pense pour ma part que c'est la peur et uniquement la peur
qui a fait changer d'avis aux espagnols.

Il s'agit de geopolitique et d'une partie d'échec dont, si nous ne
sommes pas vigilants, nous serons que les pions voués au
gambit.

Cordialement.

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Henri (Henri) le mercredi 17 mars 2004 - 14h12:

la Marsa

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Hajklouf (Hajklouf) le mercredi 17 mars 2004 - 13h36:

LES PALESTINIENS ET LE RETRAIT DE GAZA !!!!!

que pensent le public palestiniens de ce retrait?
bein la grande majorité ils n'y croient pas.
ils pensent que charon a dit ça juste pour parler de ça et ne pas parler du jugement de son fils.

charon va faire un retrait de gaza! quel blague .et si jamais il la fera .c'est dangereux parce que ça veut dire qu'il va annexe la partit ouest! et meme ça il ne fera pas lui il veut toute la terre. (c'est ce que les palestiniens pensent)

mais apparement le monde a pris l'affaire au serieu et il ne peut plus renoncer. alors peut etre il la fera. ? les palestiniens pensent comme reponse a cette question qu'il fera comme il a fait pour la feuille de route .il va faire des massacres a gaza (rien qu'hier deja 5 morts dont un de 14 ans et un autre de 16 ans) pour provoquer les gens . l'un des gens qui vont perdre leurs familles et sa maison , va s'exploser (ça serra ce weekend) et hop hop on verra le visage de charon dans la tele choqué en disant que les palestiniens ont raté l'occassion qu'il aller les offrir ainsi il ne va plus se retirer de gaza. le public israeliens va croire et on verra des messages de frustations ici ce forum le lundi prochain.

ceci est la position de tous les arabes et les musulmans aussi. ceci dit il y a certains (dont j'en fait partit) pensent que comme meme c'est une occassion a ne pas raté. vu ma connaissance de la mentalité israelienne, (avec toute modestie:)) et si j'etais a la place de arafat , j'arrete la politique du tout ou du rien, et j'annoce au public israelien que je suis pret a prendre la securite dans gaza ainsi que je peut leurs assurer que les gens du gaza n'attaquerons plus israel , je ramasserais tous les armes dans cette zone, j'interdirais aux civiles d'avoir des armes , je demanderais une armee internationales de pays volantaires pour proteger les frontiere entre gaza et israel , et je suis pret a appliquer toutes suggetion israelienne envce qui concerne la securite ...je demanderais l'intervention de 'l onu pour surveiller mon travail , un commision de l'onu donnera un rapport chaque semaine concerne mon application de mes promesses et elle surveillera aussi le retrait israelien.
je penses que ceci pourra attirer le public israelien et ceci fera pression sur charon qui sera oblige d'appliquer avec moi.

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Hajklouf (Hajklouf) le mercredi 17 mars 2004 - 13h08:

A COLLETTE

tu penses que ces battards de terroristes ont vraiments des buts et une logique !!!
aujourd'huit ils ont frappe l espagne hier c etait l'arabie saoudite avant c 'etait usa ...
tu sais pourquoi la france pourrait etre frappe ?
tous simplement parce que ELLE N A PAS ETE FRAPPE AVANT. voila ils veulent que tous le monde aie peur d 'eux.

j'ai bien lu pas mal de leurs livres (ces terroristes) . c'est gens tous simplement pensent qu'ils ont le droits de tuer tous ce qui est mécreant ( pas muslumans) . et puis celui qui n'annonce pas le jihad avec eux est certainement pas un musulman donc ils ont le droits de le tuer aussi ainsi ils justifient leurs attentats dans les pays islamiques( ils ne sont pas des musulmans pour eux).

ça c'est la pensé de ces gens mais en ce qui concerne leurs chefs (ben laden , ayman dhawahri ..) ils ne sont pas si cons que ça.
je pensais avant qu'ils ont fait le 11/9 juste par ce qu'ils veulent se venger mais non
regarde ce que j'ai trouvé dans un livre ecrit par ayman dhawahri (le N 2 de alquaeda) ce livre a ete ecrit quand ce mec ete en egypte dans les annees 80. bon je vais essayer de traduire
:" les sionistes sont le petit diable mais le grand diable c'est USA ... une fois qu'on attaque les americains, la guerre armee va commencer, en effet les americains vont tuer des milliers de musulmans . on va repondre. la guerre va s'amplifier. les musulmans vont voir leurs pays occupees par les sionnistes et les americains . la haine va s'amplifier jusqu'au bombardement . tous les peuples arabes vont se reunir et vont montee l'armee imbattable ...."

je vous rappelle que ceci a ete ecrit dans les annes 80 . putain depuis il est partit en afganistans pour preparer le 11/9.

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Bazooka (Bazooka) le mercredi 17 mars 2004 - 12h59:

Pinacolada,

1. je n'ai ABSOLUMENT PAS dit que cela me derange, j'ai dit que cela m'evoquait la visite de Chirac a Alger (cf. l'analogie avec l' "affaire" des visas). Relisez correctement SVP.

2. Cette remarque etait particulierement justifiee et digne d'une insertion dans nos colonnes, compte tenu que :
a. des masses de Marocains travaillent en Espagne (cf. plus haut l'analogie avec les Algeriens en France).
b. le seul pays qui ait juge bon d'organiser un sit-in et une ceremonie oecumenique (ce qui est tout a fait honorable sur la forme), c'est le Maroc (meme si aucune victime n'est de nationalite Marocaine).
c. meme si l'article que vous avez insere rappelle la ceremonie organisee au Maroc au lendemain du 11/09 aux U.S., rien de tel n'a ete organise apres l'attentat de Casablanca du 16/05 qui ciblait la communaute Juive et qui a eu lieu lui, comme le nom de la ville l'indique, sur le sol Marocain.

J'espere qu'apres cette demonstration, vous saurez en deduire les liens de cause a effet.

Et si vous ne les desuisez pas, 2 alternatives :
a. vous etes pusilanime (vous vous mettez la tete dans le sable).
b. vous avez un parti pris evident.

Bien a vous.

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Colette (Colette) le mercredi 17 mars 2004 - 10h08:

Pourquoi menacer la France?

- Pour son refus de tenir compte de l’opinion publique, massivement contre l’engagement des troupes en Iraq (La Douda dixit, pour expliquer l'attentat en Espagne). Non… c'est pas ca… excusez-moi, erreur.

- Pour sa politique pro-américaine et pro-israélienne. Non… c'est pas ca… excusez-moi, erreur.

Alors? Pour son alignement avec la Russie contre les Tchéchènes? Décidement, ils ont toujours de bonnes raisons, les terroristes.

Ne chercher plus: les terroristes ont toujours raison. Et les autorités francaises pourront, toutes libertés confuses, se monter leur propre camp de suspects… a l'américaine…

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Bekhor (Bekhor) le mercredi 17 mars 2004 - 10h06:

MONSIEUR HASSAN JOUINI MERCI POUR LE SOS.

(ROBBI IKOTOR KHIREK)

Si il y a des bonnes volonté pour une TSEDAKA URGENTE.

VEUILLEZ ADRESSER VOS DONS en envoyant directement a l'interessee des mandats meme avec des petits montants ils seront tres apprecies par les interessees.

Elles sont franchement denuées de tout, meme de l'essentiel.

"TSEDAKA TATSSIL MEMAVETH."

Le midrash dit que faire la tsedaka (l'aumone) preserve ceux qui la font de la mort.

N'ayez surtout pas le refelexe de dire:
Mais que font ces juives encore à Tunis?

Line à 60 ans sa mere à 80ans.
Line doit subir une importante operation orthopedique elle n'a pas de quoi se la payer.
si cette operation ne se fait pas d'urgence elle resterait paralisée et ne pourrais plus s'occuper de sa mere, d'autant plus que personne ne pourrait s'occuper d'elles si elle devient paralisée.

La communauté de Juive de Tunis n'a pas les moyens de s'occuper de ses indigents, faute de revenus.

Dons si elles n'ont pas quitté Tunis, Ne les jugez pas,
il ne faut jamais juger quelqun tant que vous n'etes pas à sa place, nous dit aussi le midrash.

Les dons sont à adresser par mandat postal:

Madame Line Dana.
6 Rue de L'AFGHANISTAN
Tunis. Tunisie.

Merci pour elles.

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Mailroom (Mailroom) le mercredi 17 mars 2004 - 09h09:

AFFRONTEMENTS DANS LE NORD DE L'IRAN

Dans la province balnéaire de Mazandaran, sur les bords de la mer Caspienne, la petite ville de Fereydoun-kenar vit des heures tragiques. Depuis hier, la ville est en état de guerre civile. Les forces armées et paramilitaires de la République Islamique ont fini par excéder les habitants cette ville par leur brutalité et l'usage des armes à feu. En représaille, des compagnons de libération cagoulés se sont joints aux habitants, prenant d'assaut les forces armées et les bâtiments officiels. A l'heure actuelle (dimanche soir), les morts se comptent par dizaines et les hopitaux n'arrivent plus à traiter tous les bléssés.
Les forces populaires résistent aux assauts des forces armées et paramilitaires. Ces affrontements de Fereydoun-kenar rappelent, par leur ampleur, ceux du Reseau Sarbedaran qui s'était rendu célèbre dans les années 80 pour avoir pris la ville d'Amol pendant plusieurs jours. Les jeunes compagnons de libération et les populations excédées ont attaqué la caserne des Pasdaran (gardiens de révolution), la caserne des Bassidjis (miliciens islmaistes paramilitaires), la caserne de la Gendarmerie, plusieurs mosqués qui servaient de base aux commendants de la ville, les maisons des officiels du régime y compris la maison du représentant du Guide Suprême, les maisons des député, les banques et autres bureaux dépendant du régime. L'ensemble de ces cibles ont été incendiées ou endommagées.

La majorité des compagnons de libération et des habitants espèrent étendre les actions de protestation contre les troupes du régime jusqu'à la nuit de mardi. Mardi soir, les perses célèbrent la fête du Feu, la "Tchahar Shanbeh Souri". Cette fête zoroastrienne, solidement ancréé dans le coeur et la mémoire des iraniens est interdite depuis la révolution islamique. Sa célèbration permet aux iraniens de descendre par millions et investir les rues et défier l'interdiction du régime et ses groupes de pressions. La fête de Tchahar Shanbeh Souri est une nuit cauchmardesque pour les troupes du régime. Chacun espère que cette année, les iraniens seront en mesure de démontrer que les troupes du régime seront vite dépassées par les évenements, en cas d'une protestation à l'échelle nationale.

Vous pouvez voir quelques images des affrontements à Fereydoun-Kenar.
http://www.daneshjoo.org/generalnews/article/publish/article_5340.shtml

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Admin (Admin) le mercredi 17 mars 2004 - 09h06:

HARISSA.COM RECHERCHE UNE AGENCE REGIE PUBLICITE SUR LA FRANCE.

Connaissance Internet et communaute.

Ecrire a : webmaster@harissa.com

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Email (Email) le mercredi 17 mars 2004 - 09h02:

Bonjour,

en fait j'ai été chargé par une de vos coreligionnaires a tunis Mme Line Dana de vous alerter sur son état dramatique et d'en appeler a tous les grands coeurs des Tunes. malade et necessitan,t des soins couteux; elle risque la paralysie, plutot elle est paralysee. vivant avec sa mere de plus de 80 ans dans une vieille maison de la fayette, sqans assurance , ni ressources,elle s'est adressée aux autorites; elle attend toujours. elle s'est ensuite adressée aux responsables de la "Communauté" et la je vous laisse a tous le soin d'entendre leurs réponses de sa bouche. elle est joignable au numero suivant 00216 97 514 387

si vous avez un contact a tunis, elle habite au 6 rue de l'Afghanistan, a lafayette.

elle me prie de voius demander de transmettre cet appel a tous le grands coeurs

amen

Hassan Jouini