Archive jusqu'au 24/août/2006-1

Discus: ADRA : LES COMMENTAIRES D'HARISSA: Commentaires 2006: Commentaires d'Aout 2006: Archive jusqu'au 24/août/2006-1
Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Michka (Michka) le mercredi 23 août 2006 - 22h44:

Ah ! La Turquie où Erdogan a déclaré un jour :

« les minarets sont nos baïonnettes, les coupoles nos casques, les mosquées nos casernes et les croyants nos soldats ».

Quand je pense qu'il y a encore des gens qui vont leur donner du pognon en allant se dorer la pilule là-bas.

turquie

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Albert (Albert) le mercredi 23 août 2006 - 21h23:

L'armada française qui a débarquè au sud Liban, nouveau departement français, placèe sous le signe du ZODIAC.


Ridicules ces FRENCH MEN.

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Sarel (Sarel) le mercredi 23 août 2006 - 19h12:

Chers tous
il est temps de mettre un point et essayer de comprendre si possible ce qui s'est passe
L'ONU a instaure un cessez le feu soutenu par les etats unis. Cela est un fait.
Les soldats disent qu'on les a empeches de finir le travail!
Il y a une crainte dans l'air au sujet de l'armement de l'armee iranienne.
L'occident ne reagit pas d'une facon pas homogene et prefere compter sur les etats arabes "moderes".
Les resultats ne sont pas satisfaisants {irak
afganistan} par manque de motivation .
Quelle lecon a tire le monde libre de cette derniere guerre?
Pense t il encore que c'est une affaire regionale?/ qu;il faut resoudre en augmentant la pression sur Israel?
Croit il vraiment que quelques milliers de soldats de pays differents mettront de l'ordre
et ameneront la securite au moyen orient ?
Je ne suis pas sur!! Alors que pensent honnetement les nations a ce sujet .
J'ai peur de me rappeler que dans les annees 50 60 et 70 le terrorisme qui touchait Israel n'a pas derange le monde !~!
Comme il fallait s'y attendre ce meme terrorisme qu'on nommait "combattant pour la liberation" a fait un pas en avant bien etudie
et calcule!! Personne n'a saisi ou ne veut pas comprendre que ce mouvement a un but bien defini. Celui de repousser et effacer l'influence du materialisme et libertisme occidental .
Nous sommes en treve pas definie!!
Chacun doit reviser et se preparer.
Israel devra etre TRES UNIE pour etre prete!! Il faut renforcer l'identite pour etre surs de notre etablissement dans cette region specifiquement
Bien a tous
sarel

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Lapid (Lapid) le mercredi 23 août 2006 - 14h51:

Voyage de Solidarité en Israël

jeudi 31 août - dimanche 3 septembre
Confédération des Associations Médicales Juives de France
AFICARDIO - AFIDOC - AFIIM - AFIV - AFIPE - ALPHA OMEGA Paris - AMIF - AMM de Paris - APJF
BIO JF - PHARMADOM - RAMBAM France - UMDPJF


Tarifs
Nuits à l’hôtel David Intercontinental - Tel-Aviv - 5 étoiles luxe
Prix tout compris hors déjeuners et diners

Jeudi 31 août – Dimanche 3 septembre
990 euros par personne en chambre double. 1245 euros en single

Jeudi 31 août – Lundi 4 septembre
890 euros par personne en chambre double. 1288 euros en single
Taxes d’aéroport et de sécurité incluses

Informations
AUJF-Confédération : 01 42 17 11 40
Renseignement et réservation
Joubert Voyages : 01 42 81 32 00

Programme

Mercredi 30 août

22h30 Départ Paris - Vol El Al
Voyage de Solidarité en Israël

Jeudi 31 août

04h00 Arrivée à Tel-Aviv et transfert à l’hôtel David Intercontinental
09h00 Départ de l’hôtel
10h00 Rencontre avec des médecins militaires à la base de Tzrifin, échange avec des soldats
11h00 Voyage vers le Nord
13h00 Déjeuner à Tehumot près de Carmiel
14h30 Rencontre avec le maire de Carmiel. Visite d’unités de secouristes et de psychologues
17h00 Retour vers Tel-Aviv
20h30 Dîner à l’hôtel

Vendredi 1er septembre

07h30 Petit-déjeuner
09h00 Départ de l’hôtel
10h15 Visite de l’hôpital Rambam. Rencontre avec son directeur. Echange avec des médecins et des soldats blessés. Cérémonie de remise d’un don à
l’hôpital.
12h00 Rencontre avec Ruth Yaron (ancienne porte-parole de Tsahal) pour un point sur la situation.
13h00 Visite du centre d’intégration de Kiryat Yam. Ville également touchée par les katiouchas.
14h30 Déjeuner à Zichron Ya’akov
Retour vers Tel-Aviv
20h00 Dîner à l’hôtel

Samedi 2 septembre
matin Petit-déjeuner
Temps libre
après-midi Temps libre
soir Dîner au restaurant avec un conférencier de l’Institut Lauder de Politique et de Stratégie

Dimanche 3 septembre

Petit-déjeuner à l’hôtel
Transfert à l’aéroport - Retour vers Paris

lundi 4 septembre

Petit-déjeuner à l’hôtel
Transfert à l’aéroport - Retour vers Paris - Vol El Al à 9h00 ou 17h00

Programme au 18 août 2006 susceptible de modifications

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Lapid (Lapid) le mercredi 23 août 2006 - 13h23:

Payez maintenant, Sejounez plus tard, projet pour relancer le tourisme dans le Nord d’Israel.

D’apres un article du Jérusalem Post paru le 3 aout 2006 (Traduction Libre)

Un nouvel effort a été fait pour empecher l'industrie du tourisme de faire faillite dans le Nord de l'Israel.
Le projet, appelé « l'esprit de la Galilée, » est une initiative coordonnee entre l'homme d'affaires Avi Shaked, la société de Tikshuv et le Ministère du Developpement du Negev et de la Galilée.

Le but du projet est d'aider l'industrie hoteliere de la Galilée, qui a été affectée durement par les annulations des touristes a cause des combats qui se deroulent dans le Nord du Pays.

L'Idee est unique. Plutôt que de reclamer des donations, les hôtels de Galilée et les maisons d’hotes (Zimmering, B&B) proposent des vouchers (bons) pour n'importe quel séjour dans le Nord jusqu'au 30 juin 2007. Ainsi tandis que l'argent sera payé aux opérateurs immédiatement, aidant à empêcher un effondrement total de l'industrie, l'utilisation du voucher (bon) peut être retardée durant une periode allant jusqu'à 11 mois.
Toutes les parties, concernées par le développementt et l’application de ce projet, s’engagent a offrir tous leurs services et toutes leurs ressources, ont tenu a souligner les initiateurs du projet.
Avi Shaked a fourni le budget de fonctionnement de ce projet, alors que la société de Tikshuv, qui, par ailleurs, met en oeuvre des centres d'appel au service d'autres compagnies, a contribué a la mise en oeuvre du centre d'appel pour activer un ligne « hotline » (ligne directe) concernant ce projet. Le projet entier a le soutien et est sous controle du Vice-Premier ministre Shimon Peres et du Ministère pour le développement du Negev et de la Galilée, dont il a la responsabilite.
Les touristes souhaitant participer a ce projet peuvent réserver des chambres à $80 ou à $120 par nuit et pour un couple. Le paiement ira directement aux proprietaires d'hôtels ou de zimmering (B&B, chambres d’hotes), leur permettant de preserver le deroulement de leurs affaires alors que le combat continue à faire rage sur la frontière Nord et que les rockets et missiles continuent à tomber sur l'ensemble de la Galilée.

Pour plus d’informations sur ce projet :

Lien sur l'Internet : www.hofesh-latzafon.co.il/index-en.asp,
Pour l’'Amérique du Nord : 1-800-738-0548
Pour Israel : 1-800-200-288.
Une adresse d'E-mail est également disponible pour s’informer : zimmer@tikshoov.co.il.

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Version originale en Anglais

Pay now, stay later, project for tourism to North Israel - Jerusalem Post - Aug 06, 2006

A new effort has been launched to rescue the floundering tourist industry in the North of Israel.

The project, called "The Galilee Spirit," is a joint volunteer effort of businessman Avi Shaked, the Tikshuv corporation and the Ministry for Negev and Galilee Development.

The project's goal is to help the Galilee hospitality industry, which has been disastrously affected by tourist cancellations due to the fighting in the North. The concept is unique. Rather than asking for donations, the Galilee hotel and bed-and-breakfast industry is selling vouchers good for any week-day stay in the North until June 30, 2007. So while the money will be paid to the operators immediately, helping to prevent a total collapse of the industry, the use of the voucher can be delayed for up to 11 months. All parties involved in developing and running the project are volunteering their services and resources, the project's initiators emphasized. Shaked supplied the operating budget, while the Tikshuv corporation, which operates call centers for other companies, has contributed the call center for the project's hot line. The whole project is managed and supported by Vice Premier Shimon Peres and the Ministry for Negev and Galilee Development that he heads. Tourists wishing to take part in the project can reserve rooms at either $80 or $120 per night for a couple. The payment will go directly to the hotel or bed-and-breakfast operators, allowing them to stay in business while fighting continues to rage on the northern border and rockets continue to fall throughout the Galilee.
The project can be reached :
on the Internet at www.hofesh-latzafon.co.il/index-en.asp,
from North America at 1-800-738-0548
and from Israel at 1-800-200-288.
An e-mail address is also available for inquiries: zimmer@tikshoov.co.il.

Pour plus de renseignements, cliquer sur le lien suivant :

Pay now, stay later, project for tourism to North Israel

Galilee Spirit

Israel Launches Galilee Spirit Program To Draw Travelers North - "Reserve Now, Stay Later"

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Lapid (Lapid) le mercredi 23 août 2006 - 10h43:

Blog a visiter :

Tout ce qui est ecrit dans ce Blog est sous l'entiere responsabilite d'Alain Jean-Mairet

Alain Jean-Mairet

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Hajkloufette (Hajkloufette) le mercredi 23 août 2006 - 10h42:

Je remercie Lapid d avoir signale des actions que je mets en place avec l aide de gens au coeur d or ...

Puisqu il vous en a parle je vous signale que yad be Yad a donne la possibilite a des enfants de Acco de sortir pour des journees de keiff ( on a deja fait sortir 160 enfants ) on est aussi entrain d organiser grace a d autres adorables personnes , une vingtaine de colis de premiere necessite pour les fetes qui approchent ...

J essaye en ce moment de lancer une operation pour recuperer des dons , afin de pouvoir offrir a une centaine d enfants des chaussures de sport ...

J avoue aussi avoir d autres projets pour les enfants et que toute aide sera la bienvenue ... si vous voulez me joindre c est possible sur mon mail
hajkloufette@harissa.com

Je mets aussi en place une association des que le projet aura pris corps je pourrai meme vous fournir des recus ( MDR ) car passer par la ville est d une lourdeur inimaginable ...

Voila , merci a Lapid de l avoir signale , mais il est vrai qu aujourd hui le plus urgent devra etre soutenu par des petites initiatives privees et ponctuelles ... car les besoins sont enormes ... je me concentre sur les enfants ... et c est deja un enorme boulot !!!

Merci pour tout !!!

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Claudia (Claudia) le mercredi 23 août 2006 - 10h04:

L'Iran au centre du jeu moyen-oriental, par Daniel Vernet
LE MONDE


Au printemps, quelques anciens ministres des affaires étrangères occidentaux, dont l'Américaine Madeleine Albright, le Français Hubert Védrine et l'Allemand Joschka Fischer, avaient suggéré "un grand marchandage" entre l'Iran et les Etats-Unis. Autrement dit, une vaste négociation entre ces deux pays. Il s'agissait, pour les auteurs du texte, de prendre en compte le besoin de reconnaissance de l'Iran et son rôle dans la sécurité de la région, tout en le dissuadant de poursuivre la mise au point d'un armement nucléaire. Il s'agissait aussi d'éviter aux Etats-Unis de se trouver devant le dilemme, dévastateur pour les relations transatlantiques, bombarder l'Iran ou accepter la bombe iranienne.


Le président Bush a rejeté cette suggestion, qui l'aurait amené à délivrer un satisfecit au régime des mollahs. Tout juste a-t-il admis que les Etats-Unis participent à un éventuel dialogue avec l'Iran si celui-ci renonce à enrichir l'uranium, première étape vers la fabrication d'une bombe.

Les cinq membres permanents du Conseil de sécurité (Chine, Etats-Unis, France, Royaume-Uni et Russie), plus l'Allemagne, ont fait cette proposition à Téhéran en juin. Les Iraniens ont promis une réponse pour le mardi 22 août. Le plus probable est qu'ils n'accepteront ni ne rejetteront la proposition. Ils offriront de négocier... les conditions de la négociation.

Car après la guerre entre Israël et le Hezbollah, ils s'estiment plus que jamais en position de force. Les Américains ne voulaient pas leur reconnaître une place éminente dans la sécurité régionale ? Ils ont montré qu'ils avaient une capacité de déstabilisation que n'entamaient ni les menaces américaines à leur endroit ni l'offensive militaire israélienne contre leurs protégés du Hezbollah. Donc que leur concours était indispensable à la définition du "nouveau Moyen-Orient". Quand le ministre français des affaires étrangères, Philippe Douste-Blazy, a parlé en pleine guerre du Liban du "rôle stabilisateur" de l'Iran, il n'a fait que constater, maladroitement, cette évidence.

Les Occidentaux ne peuvent ignorer le régime de Téhéran ni en Irak, où les chiites iraniens conseillent leurs coreligionnaires, ni en Afghanistan, où l'aide de l'Iran pourrait être utile face au regain d'activité des talibans, ni dans le conflit israélo-palestinien, où le cessez-le-feu dépend en partie de la coopération du Hezbollah, ni même dans l'ensemble du monde musulman, où le président iranien Ahmadinejad, l'homme qui veut détruire Israël et tient tête aux Américains, est la personnalité la plus populaire, en dépit de l'hostilité traditionnelle entre les Arabes et les Perses.

Dans l'immédiat, Paris, qui a été très actif dans l'affaire du nucléaire iranien, se tourne vers Téhéran afin d'obtenir des assurances pour la sécurité des soldats français de la Finul, de même qu'il avait sondé l'Iran, l'année dernière, sur l'attitude du Hezbollah dans les élections libanaises.

Au moins depuis les attentats terroristes en France, en 1986, alors qu'il était premier ministre, Jacques Chirac nourrit une profonde aversion vis-à-vis du chiisme, qu'il tient pour une religion de forcenés. Mais il a justement passé outre ses préventions pour des raisons politiques, alors qu'il se refuse à renouer le dialogue avec la Syrie depuis que le président Bachar Al-Assad lui a personnellement manqué.

Que fera l'Iran de sa position stratégique ? Cherchera-t-il à s'ériger en interlocuteur en acceptant les conditions posées à son programme nucléaire ou en jouant de son pouvoir de nuisance ?

Question corollaire pour les Occidentaux : en cas de refus iranien d'arrêter l'enrichissement de l'uranium, imposeront-ils d'abord des sanctions ou montreront-ils leur faiblesse en se lançant sans préalable dans le dialogue global que recherche Téhéran ?

Daniel Vernet

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Mena (Mena) le mercredi 23 août 2006 - 09h29:

Pendus dans quinze jours ? (info # 012208/6) [Analyse]

Par Laurent Murawiec, à Washington © Metula News Agency

"Soyez-en assuré, Monsieur, quand un homme sait qu’il sera pendu dans quinze jours, le voilà qui se concentre merveilleusement", avait dit, il y a deux siècles, le grand écrivain anglais Samuel Johnson. Concentrons-nous sur ce que nous savons, faute de quoi, nos perspectives ne seront pas bien meilleures que celles du pendu de l’histoire de Johnson.

" La Fortune aux cheveux "

La conjonction était exceptionnelle : ivres d’impunité et de rêves de puissance, les propriétaires iraniens du Hezbollah ordonnèrent au gérant de leur filiale libanaise d’intensifier les provocations contre l’Etat hébreu. Créditant, une fois n’est pas coutume, Israël de bonne foi après le retrait de Gaza, la tartuferie internationale (“opinion internationale”, “communauté internationale”, etc.) admettait, dans une certaine mesure, le droit d’Israël à la légitime défense. Dans les pays arabes, on ne faisait pas mystère de la satisfaction qu’inspirait la probable liquidation par l’entité sioniste de l’ustensile armé de l’impérialisme chiito-persan. Par des déclarations répétées, y compris à la pétaudière qu’est le G8, George Bush ouvrait une fenêtre d’intervention à l’intention d’Israël, en répétant que la Syrie et l’Iran étaient les maîtres d’œuvre et les coupables de la crise. L’opinion israélienne était unie, réunie, même, après des déchirements récents. La conjonction des planètes était ainsi vraiment rarissime.

Ehud Olmert, qu’as-tu fait de cette chance ? " Il faut prendre la Fortune aux cheveux quand elle se présente ", je ne peux que réitérer le propos de Machiavel pour interpeller le 1er ministre. Après cinq semaines de guerre, des pertes en hommes sévères, le nord d’Israël labouré par des milliers de Katiouchas, le retour pénitent des dirigeants arabes dans le giron de la rue arabe et d’Aljazeera (il n’était que d’écouter la grotesque phraséologie sur la criminalité d’Israël que le roi de Jordanie s’est cru tenu d’y entonner, pour saisir l’inclination de cette chaîne), voilà un de ces cessez-le-feu onusiens dont l’application est confiée à cette incarnation de l’hypocrisie bien-pensante, le béni-oui-oui des massacres politiquement corrects qu’est Kofi Anan. Comme par le passé, la résolution du Conseil de sécurité ligote Israël sans astreindre le Hezbollah, elle ne mandate personne pour désarmer la milice terroriste : un désastre pour Israël – et pour les Etats-Unis, dont j’examinerai tout à l’heure le cheminement et la reddition in extremis.

Mais pour l’heure c’est d’Israël dont il est question, car c’était tout d’abord la guerre d’Israël. Comme l’avait dit Harry Truman avec force : “Si vous ne supportez pas la chaleur, sortez de la cuisine !” (If you can’t stand the heat, get out of the kitchen).

Olmert s’est discrédité par ses bulletins de victoire si prématurés que leur accumulation a accrédité par la suite l’idée d’une défaite. De tous les buts de guerre qu’il avait proclamés, aucun n’a été atteint. Les soldats enlevés ne sont pas de retour, le Hezbollah n’est pas désarmé. Au contraire, la rue arabe a un nouveau héros, un Nasser, un Saddam, un Arafat – dont l’avenir ressemble à celui de ses prédécesseurs illusionnistes, mais dont le présent est au triomphe, ce qui encourage ses maîtres, ses compagnons de route et les hésitants.

Factuellement, oui, bravo, Tsahal a cassé les troupes de choc du Hezbollah. Mais qu’importe aux maîtres de Téhéran la chair à canon qu’ils sacrifient, puisque ces “martyrs” sont remplaçables à volonté par les Pasdaran iraniens, et puisqu’ils tuent des Juifs ? Ce qui compte pour les ayatollahs c’est que le territoire de l’Etat hébreu a été martelé par les engins explosifs islamistes, que l’armée sioniste a perdu de son auréole dissuasive aux yeux de ses ennemis régionaux – ceux dont l’appétit diminue avec la force et croît avec la faiblesse d’Israël –. Le Hezbollah démantelé ? Allons ! Pour l’heure, même si Nasrallah se terre, Siniora fait des hezbollahi des martyrs du patriotisme libanais. Au Moyen Orient – est-il encore nécessaire de le rappeler ? – le vaincu devient aisément vainqueur, comme Nasser en 1967, comme Saddam après 1991, comme Arafat, vingt fois dans sa sanglante carrière. Chez qui se trouve la dynamique, l’élan ?

Le vent a dispersé les tartarinades d’Olmert, et de Halutz. La campagne militaire a été menée dans le flottement et l’atermoiement, sans objectifs clairs, par petits paquets. On a voulu grignoter au marteau-pilon. L’ordre de lancer les opérations de grande envergure n’a été donné que quelques heures après la résolution sur le cessez-le-feu à l’ONU. La troupe s’est admirablement conduite, sur ce fait, tous les témoignages concordent. C’est en haut que cela ne va pas : les manquements logistiques dont on fait déjà état sont scandaleux. Les bulletins de victoire tambourinés à la légère par la direction militaire – sans parler du leadership politique ! – reflètent beaucoup d’impéritie. Le rejet de l’utilisation des bunker-busting bombs (les bombes destructrices de bunkers. Ndlr), il y a quatre ans, aggrave le cas du chef d’état-major. Les coupes sombres dans les budgets militaires de ces dernières années engagent le gouvernement aussi bien que la Knesset.

Aujourd’hui, Israël est sinistré : la tête politique, la tête militaire et celle du renseignement sont mal en point. Qu’Olmert se soit un instant permis, en pleins combats, de vanter la capacité de ces derniers à améliorer les chances du plan de “désengagement” pour la Judée-Samarie dépasse l’entendement. Comme l’a avoué la commission chargée d’étudier les conséquences du plan olmertien, l’application de ce projet rendrait impossible de protéger les agglomérations du centre d’Israël du feu palestinien. Voilà qui juge et disqualifie une fois pour toutes ce dirigeant politique.

Mais qui l’a nommé, qui l’a élu ? Pour qu’une médiocrité irresponsable parvienne à l’échelon suprême, il faut que les soubassements soient eux aussi mal en point. Mais les chefs militaires ? Ceux du renseignement ? Tous ceux qui ont été ou se sont déclarés “surpris” par le Hezbollah, ses méthodes, son armement et sa hargne au combat ? En 1973, le général Yitzkhak Hofi, qui commandait le front nord, défia les ordres impératifs du ministre de la Défense Moshe Dayan. Ivre de sa propre vanité, ce dernier lui avait interdit de mobiliser la réserve, l’assurant que les Arabes ne préparaient aucune guerre. Hofi désobéit, et sauva ainsi Israël. Au sud, le général Sharon n’attendit pas les ordres pour traverser le Canal, cassant par cette manœuvre l’armée égyptienne. Cette fois-ci, pas de sauvetage, si ce n’est la bravoure et la ténacité des soldats d’Israël. Mais il faut hisser les chefs au niveau des soldats. Il y a de la lessive à faire.

L’Iran a testé les défenses d’Israël. Il a pour ce faire payé un prix indirect, sous la forme du laminage, sur le terrain, de ses fantassins libanais. La prochaine fois, Téhéran ira plus loi. “La paix n’est qu’une trêve dans une guerre qui n’a pas de cesse” écrivit Thucydide à propos d’un conflit qui dura plusieurs décennies. Les rêves d’Oslo furent balayés par Arafat. Les rêves de sécurité, derrière l’indispensable barrière, viennent d’être fracassés par les roquettes tirées en surplomb. A quand le prochain round ? A quand la prochaine guerre ?

La bonne nouvelle, mais elle est de taille, c’est que l’illusion d’une paix proche, que nombre d’Israéliens avaient prise pour une réalité depuis 1982 et 1991, a finalement été balayée par la dure épreuve de la réalité. Israël, qui est contiguë à l’épicentre de l’éruption islamo-fasciste, vient de regarder l’enfer droit dans les yeux, et n’a pas détourné les siens. Israël sait, aujourd’hui, qu’il lui faudra affronter la guerre pour la génération qui vient. Les Israéliens le savent, la nouvelle est amère, mais le doute n’est plus de mise. La combativité des soldats reflète cette prise de conscience.

L’affaissement de Bush

On ne peut en dire autant des Etats-Unis. Une fois prise en ligne de compte la faillite de l’équipe Olmert-Halutz, les responsabilités de l’administration Bush sont sérieuses. Certes, le président, au début des hostilités, s’était franchement prononcé en faveur d’Israël, accablant le Hezbollah et, plus encore, désignant sans fioritures la Syrie et l’Iran comme les tireurs des ficelles. En privé, Bush & Cie pressaient Olmert de passer à la vitesse supérieure et l’encourageaient à frapper la Syrie. Cette fermeté, hélas !, ne dura pas très longtemps. Les Etats-Unis avaient certes ouvert une fenêtre à Israël, mais commencèrent bientôt, sinon à la refermer, du moins à en restreindre l’ouverture.

Bush a refusé de choisir entre une politique conforme aux intérêts des USA – faire la guerre totale à l’islamo-fascisme, et donc soutenir un allié local qui se bagarre avec ce dernier – et la politique “multilatéraliste”, qui hypothèque l’initiative américaine en la faisant passer au filtre des Nations Unies et de la “communauté internationale” ; un euphémisme, qui désigne l’élite du jet-set diplomatique, toujours avide de capitulations surnommées négociations. Après une semaine de guerre, le chef de file du lobby saoudo-arabophile, le général Scowcroft, qui fleure bon le pétrole et le sable chaud, se fendait d’un article dans le Washington Post qui illustrait toute la philosophie du lobby, et l’offensive en règle qu’il avait lui-même conçue : le seul problème du Moyen-Orient, écrivait-il, c’est Israël. Une fois “la paix” assurée avec les “Palestiniens”, tout ira très bien. Conclusion : tapons sur Israël. Et la meilleure massue, c’est encore l’ONU et la soi-disant “communauté internationale”.

Bush laissa Condi Rice s’enivrer des senteurs onusiennes, court-circuiter le hardliner John Bolton, ambassadeur à l’ONU, et engager le “processus” qui menait à la résolution de cessez-le-feu. Ladite résolution pourrissait lentement dans l’assiette des diplomates new-yorkais, lorsqu’un coup de bluff chiraco-douste-blazien infantile permit à Mlle Rice d’effectuer un passage en force : la France se faisait fort de mettre en place illico les 15 000 hommes d’une force de l’ONU.

Hourrah ! On tenait la solution de tous les problèmes ! Le moindre expert des affaires militaires françaises, s’il avait été consulté par le département d’Etat, leur aurait dit que les armées françaises sont radicalement incapables d’un tel exploit, ni en capacité de projection, ni en forces terrestres, ni en couverture aérienne. Ergo, la proposition n’avait qu’une queue : empêcher Israël d’écraser le Hezbollah, et pas de tête. Mais Mlle Rice s’y jeta de tout son cœur, allant même jusqu’à essuyer, de la part des cœurs d’artichaut pacifistes et arabophiles du New York Times, des commentaires peu amènes sur Chirac-le-“froussard”. Qu’importe, les forces israéliennes avaient été stoppées. Rice acceptait ensuite une résolution boiteuse. Le tour était joué. La secrétaire d’Etat s’était même permis le luxe, selon des rapports convergents, d’appeler Olmert, en pleine réunion de cabinet, et de marteler, sur le haut-parleur, que “Bush” exigeait qu’Israël retarde son offensive majeure et ne frappe pas la Syrie !

Que Rice ait poussé le bouchon plus loin que ne l’aurait fait son patron est certain. Que Bush l’ait laissée faire ne l’est pas moins. C’est là un catastrophique affaissement de l’administration Bush.

Celle-ci s’apprête à payer nombre de factures émises à terme depuis deux ans. Le mécontentement gronde dans la base politique et électorale républicaine. Les Américains, les sondages le montrent, sont prêts à accepter les pertes au combat et une guerre durable, à la condition exprès qu’on leur parle vrai, qu’on leur montre une voie droite vers la victoire, et qu’on ne fasse pas dans la demi-mesure.

La bataille d’Irak ne satisfait à aucune des trois conditions. Lors des élections de la mi-mandat, en novembre prochain, les Républicains vont donc perdre, selon toutes probabilités, leur majorité à la Chambre des Représentants, et même, peut-être, au Sénat. De canard boitillant, Bush se muerait en canard déplumé et paralytique. Ayant abdiqué l’initiative stratégique, se retrouvant envasé au milieu du gué, Bush laisserait l’initiative aux ennemis de l’Occident. C’est ainsi que l’Iran dicte le rythme des crises, choisit le terrain et le moment de ses batailles, et, dans des conditions que la passivité de ses opposants lui permet de déterminer, en profite pour remporter escarmouches et engagements. Washington, dès le mois de novembre, commencera d’être enfiévrée par les prochaines présidentielles (novembre 2008), et de ne se préoccuper du reste du monde que dans une optique électorale intérieure.

Seules les fautes commises par l’ennemi iranien, syrien et jihadiste pourront alors remettre les Etats-Unis sur un chemin plus droit. Un faux pas de leur part est probable, mais il est fort dangereux : on parle d’initiatives aventureuses qui peuvent coûter des milliers de vies, en Israël, en Irak, en Europe ou aux Etats-Unis, et jusqu’en Inde et en Australie.

L’enjeu est simple : si l’Iran mahdiste et apocalyptique parvient à la maîtrise du binôme balistique-nucléaire, l’Occident aura perdu le Moyen Orient, son pétrole et son étendue géostratégique. Il aura perdu toute chance de moderniser la région arabo-musulmane, qui s’enfoncera plus profondément encore dans la mélasse islamo-fasciste. Une mouvance qui sanctifie le terroriste et ses acceptions suicidaires. Israël sera seul. La Turquie basculera inévitablement et véritablement dans le camp adverse. C’est à cette aune que l’on mesure la bataille qui vient d’être conclue par une trêve qui sera sans doute de courte durée. C’est à cette aune que l’action des uns et des autres doit être jaugée. “Mene, mene, thekel, upharsin” ("Compté, compté, pesé et divisé". Dieu t'as pesé, et tu as été trouvé manquant de poids, Daniel 5:25) : les lettres écrites au mur n’ont rien perdu de leur actualité.

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Viviane (Viviane) le mercredi 23 août 2006 - 08h42:

Pour répondre à Avraham Azoulay du P'tit hebdo, on n'a pas demandé à nos soldats de répondre à l'appel. Ils ont simplement accompli leur devoir de citoyen. L'idée de déserter ne leur serait pas venue à l'esprit. Alors que certains, grâce à la tolérance que leur a octroyé Ben Gourion à la naissance de l'Etat, sont restés avachis sur des bancs de bois à prier "pour eux" en attendant le prochain épisode à savoir: offrir le Kaddish aux parents et, cette fois-ci debout, ce qui leur aura demandé un petit effort...
Pour parler de photos truquées, nous n'avons pas cet art, bien que personnellement, je suis experte en la matière, mais jamais pour tromper notre monde. Avez-vous vu des reportages (truqués)où l'on voyait nos petits partir à la guerre "la fleur au fusil"?