Archive jusqu'au 24/août/2006-2

Discus: ADRA : LES COMMENTAIRES D'HARISSA: Commentaires 2006: Commentaires d'Aout 2006: Archive jusqu'au 24/août/2006-2
Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Michka (Michka) le jeudi 24 août 2006 - 11h22:

Les médias lancent leurs missiles

publié le lundi 14 août 2006

Si les commentaires partiaux et les interviews sont d’un niveau lamentable, le degré de distorsion de l’image est bien pire.

De nombreux médias internationaux ne se contentent pas de faire de la désinformation sur le conflit au Liban. Ils attisent aussi les flammes.

La BBC World fait partie des plus vilains. Elle devient un outil de propagande virtuel du Hezbollah en s’acharnant notamment à prouver qu’Israël est coupable de "crimes de guerre" et de "crime contre l’humanité".

Les présentateurs déclament des "commentaires du public" minutieusement sélectionnés. Parmi eux, celui selon lequel "l’attaque contre le Liban" servira la cause "du large recrutement pour al-Qaïda à travers le monde". Mais s’il y a quelque chose qui peut bien faire gagner de nouvelles recrues à Ben Laden et ses compères, ce ne sont pas les actions défensives d’Israël - qui sont bien moins dommageables que le monde occidental veut bien le dire -, mais plutôt la manière provocatrice et désespérément unilatérale dont elles sont présentées par les organes de presse.

Si les commentaires partiaux et les interviews sont d’un niveau lamentable, le degré de distorsion de l’image est bien pire. La façon dont les chaînes de télévision montrent Beyrouth laissent présager que la ville est devenue les Dresde et Hambourg d’après les raids aériens de la Seconde Guerre mondiale. Les chaînes de télévision internationales ont utilisé les mêmes images de Beyrouth encore et encore, montrant la destruction de quelques bâtiments isolés, de telle sorte qu’elles suggèrent que la moitié de la ville a été rasée.

Un examen attentif des photos prises par satellite aérien des zones visées par Israël montre que certains bâtiments spécifiques aux commandes du Hezbollah dans des centres des banlieues sud de la ville ont été ciblés. Le reste de Beyrouth a plutôt été épargné, hormis quelques sites stratégiques comme des pistes de l’aéroport utilisées pour transporter des hommes et des armes du Hezbollah à l’intérieur et en dehors du Liban.

Etant donné l’imagerie déformée, les récits de témoins sélectionnés et l’exagération ininterrompue du nombre des victimes (1), on vous pardonnera de penser que le niveau de morts et de destruction atteint celui de Darfour, où les milices arabes massacrent des centaines de milliers de non-Arabes, ou celui du tsunami de 2004 qui a tué un demi-million de personnes dans l’Asie du Sud-Est.

En fait, Israël a pris grand soin d’éviter de tuer des civils - même si cela s’est révélé extrêmement difficile et souvent tragiquement impossible puisque les membres du Hezbollah, le "parti de Dieu", se sont délibérément installés dans leurs demeures.

La BBC - grâce aux impôts du contribuable britannique, qui font d’elle la plus grassement alimentée de tous les organes de presse - ne révélera évidemment jamais combien ses rapports sont sélectifs. Cela pourrait entacher leur campagne pour diaboliser Israël et ceux qui la soutiennent. Mais un journaliste britannique, qui travaille pour un autre organisme, a laissé échapper à quel point la manière dont ce média couvrait les informations du Moyen-Orient était tronquée.

Le "grand reporter international" de la CNN Nic Roberston a admis que son reportage anti-israélien de Beyrouth du 18 juillet sur le nombre des victimes au Liban, avait été monté du début à la fin par le Hezbollah. Il a révélé qu’il avait été lourdement influencé par l’"officier de presse" du Hezbollah et que le Hezbollah avait des "dispositifs médiatiques très sophistiqués".

Quelques jours plus tard, quand on a exigé du programme CNN des "sources fiables", Robertson a admis que les militants du Hezbollah avaient ordonné à l’équipe de tournage de CNN où et quoi filmer. Le Hezbollah a "le contrôle de la situation", a dit Robertson. "Ils indiquent les endroits où ils se rendent, et nous n’avons pas du tout le temps d’aller dans les maisons ou de soulever les décombres pour voir ce qui se trouve en dessous."

Robertson a ajouté que le Hezbollah avait un "excellent contrôle des zones du sud de Beyrouth. Ils nient que les journalistes y ont accès, mais vous n’y entrez pas sans leur permission".

Ainsi, les "sources fiables", présentées par Howard Kurtz du Washington Post, ne sont disponibles qu’à la version américaine de CNN. Ceci afin que les spectateurs de CNN International dans le monde entier n’aient pas l’opportunité d’apprendre du correspondant de CNN que les images qu’il voyaient de Beyrouth étaient soigneusement sélectionnées pour eux par le Hezbollah.

Un autre journaliste a vendu le pot aux roses. En écrivant sur son blog pendant qu’il rendait compte de la situation au Sud Liban, le journaliste du magazine Time Christopher Allbritton, a mentionné en milieu de dépêche : "Au Sud, au long de la côte, le Hezbollah lance des Katioucha, mais je ne suis pas disposé à en dire plus. Le parti de Dieu a une copie des passeports de tous les journalistes, et ils ont harcelé plusieurs d’entre nous et en ont menacé d’autres."

Robertson n’est pas le seul journaliste à avoir montré les images de Beyrouth sélectionnées par le Hezbollah. Richard Engel de NBC, Elizabeth Palmer de CBS et de nombreux autres reporters de réseaux de presse européens ont également été amenés par les cerveaux de la milice sur les zones endommagées. Elizabeth Palmer a déclaré dans son reportage que "le Hezbollah est très déterminé à ce que les étrangers ne voient que ce qu’ils veulent leur montrer".

L’honnêteté de Palmer est louable. Mais elle n’empêche pas les dommages faits par les organismes comme la BBC.

D’abord, la BBC a donné l’impression qu’Israël avait détruit la meilleure partie de Beyrouth. Pour appuyer sa couverture partiale, son site Internet donne de nombreux détails sur les points de rassemblement pour une marche anti-Israël qui devait se dérouler à Londres, sans insister sur une manifestation pro-israélienne qui avait lieu un peu plus tard dans cette même ville.

Des supporters loyaux de la de Londres ont eu l’air embarrassé par la couverture de la guerre de leurs reporters - dans des conversations privées, pas publiquement, malheureusement.

Si la n’était qu’un problème britannique, ce serait seulement dommage, mais c’est bien plus que cela. Aucune autre chaîne ne diffuse aussi largement qu’elle dans des dizaines de langues, sur la télé, la radio et Internet.

Sa radio seule attire plus de 163 millions d’auditeurs. Elle est la 4e radio la plus écoutée dans presque toutes les langues du Moyen-Orient : le pachto (parlé notamment en Afghanistan et au Pakistan, ndlr), le perse, l’arabe et le turc.

Ce n’est pas juste le fait que les supposés crimes d’Israël sont complètement exagérés, mais aussi que le traitement de cette guerre à deux visages (commencée, évidemment par le Hezbollah) est totalement tronqué. Ainsi, malgré les centaines d’heures d’images diffusées par des dizaines de journalistes de la BBC et par les présentateurs de studio, le téléspectateur ne sait pas vraiment que des centaines de milliers d’Israéliens vivent dans des abris depuis plusieurs semaines [environ un million en réalité, ndlr], qu’ils sont fatigués et apeurés ; qu’une grand-mère et son petit-fils de sept ans ont été tués par un Katioucha pendant un repas de shabbat ; que des enfants israéliens sont morts.

On n’a pas non plus une idée claire de ce que cela fait d’avoir plus de 2 000 roquettes [2 300 au 3 août 2006, ndlr] syriennes et iraniennes qui tombent sans discrimination sur des villes, des villages et des fermes sur un tiers du pays, visant des civils.

On comprend difficilement que le Hezbollah, loin d’être une pauvre milice, est une division des gardes révolutionnaires iraniens, avec des armes relativement sophistiquées (les véhiculés aériens téléguidés qui ont volé sur le nord d’Israël, les roquettes d’artillerie de longue portée, les missiles de croisière), qu’il a pour but le terrorisme global, et qu’il a déjà d’ailleurs tué 114 personnes en Argentine.

La BBC et consort ont parlé des dommages causés à l’industrie touristique au Liban, sans évoquer le tourisme israélien, même si au moins un hôtel de Tibériade a été touché sur la mer de Galilée par une roquette. Des communiqués évoquent les enfants libanais qui ne savent pas dans quelle école ils iront à la rentrée ; rien sur les enfants israéliens.

La diffusion acharnée des attaques israéliennes comprend un antisémitisme explicite dans les médias. Il était déjà présent dans des journaux de gauche comme The Guardian, qui a conduit, par sa couverture du Moyen-Orient, à répandre des idées proches de l’antisémitisme. Depuis peu, le quotidien britannique le plus vendu et de meilleure qualité, le Daily Telegraph, plutôt conservateur, est entré dans l’arène. Il était pourtant l’un des seuls journaux en Europe à bien couvrir l’information sur Israël. Sur la page des analyses de samedi 29 juillet dernier, on trouvait deux scènes identiques de dévastation. Sur celle du haut était écrit : "Varsovie, 1943". Sur celle du bas : "Tyr, 2006".

En politique, le conservateur Sir Peter Tapsell a déclaré à la Chambre des communes que le Premier ministre Tony Blair conspirait avec le président américain George Bush en permettant à Israël de commettre un crime de guerre "rappelant une grave réminiscence de l’atrocité nazie sur le ghetto juif de Varsovie".

N’oublions pas le Premier ministre espagnol José Luis Rodriguez Zapatero qui a porté un foulard arabe pendant un événement durant lequel il a condamné Israël, mais pas le Hezbollah. Apparemment, il ne pense pas qu’on devrait les empêcher de continuer de tuer des Juifs.

Mais le tableau n’est pas entièrement noir. Des politiciens britanniques et européens, de gauche et de droite, soutiennent Israël. Ainsi que certains magazines, comme le Spectator, et de nombreux commentateurs de journaux.

Néanmoins, la couverture antisémite et des dessins de presse se répandent autour du globe. Le troisième plus important journal norvégien, le quotidien d’Oslo Dagbladet a publié un dessin qui comparait le Premier ministre Ehoud Olmert à l’infâme commandant S.S. Amon Goeth qui assassinait des Juifs en leur tirant dessus de son balcon, joué par Ralph Fiennes dans La Liste de Schindler de Steven Spielberg. Un mois plus tôt, le Dagbladet avait publié l’article "La troisième tour" qui se demandait si les musulmans étaient les véritables responsables des attaques du 11 septembre.

Antonio Leri Licon du journal mexicain El Economista a dessiné un soldat nazi avec des étoiles de David sur son uniforme. Le "soldat" était entouré d’yeux qu’il avait apparemment arrachés.

Un dessin de presse du journal sud-africain Sunday Times représentait Ehoud Olmert avec un couteau de boucher couvert de sang. Dans l’important quotidien australien The Age, un dessin montrait un verre rempli de sang en train d’être bu dans une scène évoquant la fameuse calomnie médiévale.

On peut d’ores et déjà prévoir que cette violente distorsion médiatique conduira à l’attaque de Juifs, voire à des assassinats, comme c’est arrivé déjà au centre communautaire de Seattle.

Quand ce ne sont pas les Juifs vivants qui sont visés, ce sont les morts. En Belgique, l’urne contenant des cendres d’Auschwitz a été profanée au mémorial de Bruxelles commémorant les 25 411 Juifs belges déportés dans les camps d’extermination nazis. Elle a été fracassée et couverte d’excréments. Le silence des officiels belges sur cette profanation est éloquent.

D’autres Juifs continuent d’être tués en Israël sans que cela soit mentionné par les médias. Jeudi 27 juillet dernier, par exemple, le Dr Daniel Yaakovi, 60 ans, a été assassiné par les Brigades des martyrs d’al-Aqsa, le groupe terroriste du Fatah que Yasser Arafat a monté il y a cinq ans en utilisant l’argent de l’Union européenne. Mais ce n’est pas seulement une question juive.

Les journalistes internationaux semblent trouver cela amusant ou excitant de livrer les Juifs en appât. Ils ne comprennent pas encore que le Hezbollah est la branche d’un mouvement islamiste radical qui a des projets, et pas des plus sympathiques, pour tous ceux - musulmans, chrétiens, Hindous et Juifs - qui ne se plient pas à leurs souhaits.

Tom Gross L’auteur de cet article est un ancien correspondant du Sunday Telegraph.

http://www.armees.com/Les-medias-lancent-leurs-missiles,6126.html

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Michka (Michka) le jeudi 24 août 2006 - 11h13:

Des murs pour se protéger des invasions menaçantes. Non, nous ne sommes pas en Israël mais dans un des pays de l'Europe envahie.


Padoue construit un mur antidélinquants

Richard Heuzé.

Publié le 15 août 2006


A la suite de violents heurts qui ont récemment secoué le quartier, la Mairie de Padoue a installé une barrière de plaques d'acier autour d'un groupe de six immeubles dans lesquels vivent environ 340 immigrés.

Pour isoler et contrôler un quartier sensible, la municipalité a érigé une palissade d'acier de 84 m de long et 3 m de haut.

CHEVAUX de frise, grilles cadenassées, jeeps de police stationnant en permanence et surtout une barrière d'acier haute de trois mètres, longue de quatre-vingt-quatre, profondément enfoncée en terre pour empêcher toute communication avec les rues adjacentes : à première vue, l'accès au «ghetto africain» de la Via Anelli ressemble à Checkpoint Charlie, le principal point de passage du mur de Berlin détruit il y a dix-sept ans.

Le «ghetto» est un ensemble de six immeubles hideux qui détonne au milieu d'un quartier de bureaux récemment construits et de coquettes villas. Du linge sèche aux fenêtres des trois bâtiments encore occupés. Les façades sont défigurées par des grappes d'antennes paraboliques, pas moins de quatorze pour le premier étage. La cour est tapissée de gravats et d'ordures, au milieu desquels des hommes esseulés jouent au baby-foot ou aux cartes à longueur de journée, ou se réunissent par ethnies pour tenir d'interminables palabres.

«Le mur de la honte»

Conçu pour servir de résidence universitaire, le complexe qui comprend 276 petits appartements, tous de 28 mètres carrés chacun, a été progressivement occupé par une population bigarrée d'immigrés, en règle ou non : Albanais, Maghrébins et surtout Africains sub-sahariens. Il y reste aujourd'hui quelque 340 personnes, sans compter les clandestins. Le 26 juillet, Tunisiens et Nigérians se sont violemment affrontés. Les heurts se sont propagés à tout le quartier, sous les yeux de riverains terrorisés. En un instant, le magasin de bricolage situé en face du «ghetto» a été dévalisé de ses hachettes et autres couteaux.

Depuis, un décret municipal en a interdit la vente. Les gangs se disputaient le contrôle du marché de la drogue qui leur rapporte, selon la Préfecture de police, quelque 250 millions d'euros par an pour la seule ville de Padoue. L'intervention rapide et massive des forces de l'ordre a empêché le pire. Mieux organisés, les Nigérians ont pris le dessus et expulsé les Maghrébins qui ont envahi d'autres quartiers sensibles de Padoue.

«La situation était parvenue à un tel degré d'exaspération qu'il a fallu recourir à des mesures d'exception», explique Daniela Ruffini, jeune conseillère municipale communiste chargée du logement et de l'immigration. Huit jours plus tard, la Mairie faisait ériger un mur composé de barrières métalliques soudées entre elles pour dresser un écran inviolable entre le «ghetto» et le reste du quartier. Cette initiative extravagante a coûté 80 000 euros. De nombreux habitants s'en émeuvent : «C'est le mur de la honte. Ce n'est pas par la ségrégation raciale qu'on résoudra les problèmes de la délinquance et de l'immigration», dit l'un.

Sur le campus étroitement surveillé par la police, la tension est à son comble. «Stop the wall» (arrêtez le mur), proclament des panonceaux en anglais. «Le maire est devenu fou», affirment d'autres. Une affiche écrite à la main lance un avertissement : «Les clandestins seront les électeurs de demain.»

Dans la rue contiguë au mur, les réactions sont d'un tout autre ordre. Trois jeunes Roumains bien habillés, deux garçons et une fille, interrogés sur le pas de leur porte, se félicitent : «Du moins a-t-on mis fin au va-et-vient nocturne des drogués», disent-ils. Ilda, une enseignante d'environ 50 ans, regarde son mari tendre un fil de fer barbelé le long de leur clôture : «Ici, c'est l'Italie. Là-bas, le Bronx. Nous vivons en état de siège perpétuel. Via Anelli est un bubon qu'il faut faire disparaître à jamais. Le mur est un expédient utile, mais provisoire.»

L'occasion est trop belle pour la droite. Giancarlo Galan, gouverneur de la région, dénonce «l'arrogance» d'une gauche qui se permet «de diviser par un mur le bien du mal». Domenico Monerello, représentant de Forza Italia, le parti de Silvio Berlusconi, au conseil municipal, appelle à créer un centre de rétention provisoire où enfermer clandestins et délinquants immigrés en instance d'expulsion. C'est prendre le contre-pied de la gauche qui veut démanteler ces centres et régulariser massivement les clandestins.

Padoue, 205 000 habitants, compte 20 000 immigrés en situation régulière, pour un tiers Roumains et Moldaves. C'est pratiquement deux fois plus, en proportion, que dans le reste de l'Italie. Pour Silvio Scanagatta, professeur de sociologie, les Padouans accueillent «assez volontiers» les immigrés, indispensables pour faire tourner usines et ateliers de cette région industrieuse du nord de l'Italie, où les petites et moyennes entreprises sont légion. Aussi juge-t-il «ridicule» et même «tragiquement grave» l'idée de mettre un mur entre le «ghetto» et la ville.

Interrogé par Le Figaro, le maire Flavio Zanonato, 56 ans, ancien responsable national des Démocrates de gauche (ex-PCI) pour l'immigration, minimise le rôle du mur, qu'il décrit comme une «simple palissade». Il reconnaît avoir longtemps hésité : «Je n'étais pas complètement convaincu de son utilité. A la fin, l'exaspération des riverains a prévalu.» Du moins promet-il que le «ghetto» de la Via Anelli sera totalement évacué et les familles relogées ailleurs d'ici un an. Le mur du scandale ne servirait alors plus à rien.

http://www.lefigaro.fr/international/20060815.FIG000000092_padoue_construit_un_mur_antidelinquants.html

padoue

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Emile_Tubiana (Emile_Tubiana) le jeudi 24 août 2006 - 07h18:

Sarel, je vois que vous pensez de la même façon que tous les juifs. Et c’est bien naturel !
Dans les années 50 on avait des leaders qui avaient passé la deuxième guerre mondiale, des soldats qui avaient combattu les Allemands dans la brigade juive. Des juifs qui avaient servi dans l’armée anglaise dans des bataillons qui représentaient la Pologne, la Tchécoslovaquie, la Hongrie etc., puis les hommes de l’Hagana, du Palmah, d’Etzel, de l’Irgoune, du Lehi, enfin des durs et des personnes qui avaient connu la guerre et les souffrances que notre peuple venait de subir. Des hommes déterminés. Comme dit l’adage : « Un homme déterminé en vaut cent indécis. » Dans les situations actuelles d’Israël il n’y a plus de place, ni pour des erreurs, ni pour des bêtises.

Je ne saisis pas comment depuis mon temps, Israël n’était pas préparée pour de telles situations, alors que tout le monde savait très bien ce qui se passait derrière les montagnes du Liban. Israël avait somnolé pendant cette période de paix avec l’Egypte et la Jordanie. Je constate que la paix est devenue dangereuse pour Israël. Nous n’étions alors que 800.000 bonshommes, alors qu’aujourd’hui Israël compte plus de 4 millions de juifs.

Je m’étonne aussi que parmi tous ces Israéliens qui étaient au Liban, il n’y a pas eu un seul général qui avait pu prendre l’initiative, comme l’avait fait Sharon au sud et l’autre général au nord avec la Syrie. Pendant la campagne du Suez « Mivtzat Sinaï » les Etats-Unis étaient contre Israël. Cet état avait toujours compté sur ses propres forces, son génie et ses hommes. Si les leaders n’étaient pas à la page c’est encore inquiétant, car ces leaders ont été choisis par le peuple, ce qui veut dire que le peuple, n’était pas à la hauteur où il somnolait, comme certains le disent, par l’orgueil ou par une certaine décadence ?

Israël veut être plus démocrate que les démocrates du monde, ceci ressort de l’orgueil ou d’un complexe d’infériorité vis-à-vis des Européens. Ce peuple oublie que tous ces pays européens ne méritent même pas l’attention qu’on leur donne.

Olmert et Peretz avaient promis d’atteindre certains objectifs avec le Hezbollah. Si Israël aurait atteint ses objectifs, le monde crierait, c’est certain, comme il l’avait fait à Qana, mais l’administration américaine aurait reçu d’Israël un levier extraordinaire d’un petit peuple. Ce levier aurait fait balancer le jeu de forces au Moyen Orient et aurait donné un atout politique aux républicains juste avant les élections générales au congres américain et certainement un atout extraordinaire pour l’administration de Bush.

Connaissant la mentalité des juifs américains, je peux dire qu’il serait presque impensable que les juifs donnent une aide politique à cette administration. Je sais que les Israéliens pensent différemment. Les juifs américains ne votent que pour les démocrates, malgré que l’administration de Bush fût tout le temps aux cotés d’Israël. A mon avis Bush ne mérite pas d’être traitée de la sorte par les juifs américains. Vous dites :


« Les résultats ne sont pas satisfaisants {Irak, Afghanistan} par manque de motivation. » Comme vous le mentionnez, je préfère dire :
« Que les américains de la gauche y compris les démocrates juifs, n’étaient pas enthousiastes d’aller en guerre contre l’Irak à l’exception de certains hommes politiques comme le brave sénateur Joseph Lieberman qui avait saisi l’ampleur et le pour et le contre de cette guerre.
Puis vous écrivez :


Puis vous ajoutez :

« Quelle leçon à tirer du monde libre de cette dernière guerre? »
Je me demande de quel monde libre vous parlez ? Vous parlez de la sécurité d’Israël, je suis convaincu que ni les Européens ni l’ONU ne pourront garantir la sécurité d’Israël. Israël ne doit pas compter sur les forces des autres ni de personne pour défendre ses intérêts.

Vous dites aussi :

« Personne n'a saisi ou ne veut pas comprendre que ce mouvement à un but bien défini. Celui de repousser et effacer l'influence du matérialisme et libéralisme occidental. »
Vous avez entièrement raison de dire cela. Si je me souviens bien, Lénine avait une fois dit :

« L’occident se pendra avec sa propre corde. » Ces dires sont presque aussi valables pour certains Israéliens, qui oublient d’où ils viennent.

Ensuite vous ajoutez :

« Nous sommes en trêve pas définie!!
Chacun doit réviser et se préparer. Israël devra être TRES UNIE pour être prête!! Il faut renforcer l'identité pour être surs de notre établissement dans cette région spécifiquement. »

En Arabe on disait : « Loucan Khou Yenfa Khou La had Mayebki Aala Bouh. »
Si un frère secourait son frère personne ne pleurera son père.

Sarel, Israël est devenu, le pays de la justice sans se soucier qui sont les juges. Il faut reconnaître que les lois sont plus rigides et sont parfois dépourvues d’âme et d’esprit.

Que Dieu vous protége de tous ces fous qu’ils soient étrangers ou juifs.

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Girelle (Girelle) le jeudi 24 août 2006 - 00h55:

Question importante: Albert, comment fait on pour perdre son short ? faut être distrait, non ?

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Lapid (Lapid) le jeudi 24 août 2006 - 01h09:

Urgence, l’heure est au partage ! - … Rédaction Le Ptit Hebdo

Enfants de Galilée : entre misère et incertitude - Operation "Un cartable pour un enfant"

Ilan Allouche est président de l’Association des Israéliens Francophones de la Galilée, mais grâce à Dieu, les quelques vingt mille individus qu’elle recense ne sont plus depuis longtemps, objets d’inquiétude. En revanche et surtout, sans relâche, Ilan met à profit ses relations en France, son expérience, son énergie et surtout sa générosité, pour porter secours aux –hélas !- trop nombreuses familles défavorisées de la région. Les plus démunis, comme par exemple la communauté éthiopienne, handicapés, vieillards ou étudiants bénéficient régulièrement des actions que Monsieur Allouche organise en leur faveur.
Il faut savoir que la Galilée est malheureusement l’une des zones les plus touchées par la pauvreté et le chômage. Mises à part quelques localités florissantes, la plupart des villes luttent encore pour assurer leur avenir. Le nord du pays abrite en majorité les couches socio-économiques les plus faibles de la population israélienne, et les efforts autrefois promis pour « combler le fossé des différences », « intégrer socialement », ou encore « renforcer l’éducation » sont restés de vains slogans et devenus des espoirs déçus.
Il nous est difficile d’imaginer dans quelle terrible précarité la guerre a précipité ces mêmes familles dont le dénuement était déjà insoutenable. Acculées depuis plus d’un mois aux abris, avec tout juste le minimum vital, elles n’ont comme seules perspectives, pour la rentrée scolaire et les fêtes – qu’un futur très proche qui s’annonce bien sombre, voire sinistre. Habitués à un quotidien de privations, ils devront faire face, à la fin de la guerre, à la réalité d’une misère plus vaste encore et à des conditions de subsistance quasi inexistantes. Logements détruits, usines dévastées, enfants traumatisés, deuils – que vont devenir ces familles juives tandis que nos enfants, ici et en France arboreront des vêtements griffés et des cartables neufs pour la rentrée ?

Ilan Allouche lance un appel urgent à tous : Particuliers, entreprises, médias, associations – ne restez pas indifférents, ne replongez pas dans la routine sans avoir fait un geste en faveur de vos frères du nord, ils ont plus que jamais besoin de nous tous ! L’heure est à la solidarité et au partage ! N’oubliez pas, que c’est uniquement grâce à la générosité et à l’initiative de particuliers que se maintient la pérennité d’Israël !
L’opération « un cartable pour un enfant » en partenariat avec les services sociaux des municipalités du nord, a commencée.
Un kit complet de fournitures scolaires (made in Israël uniquement) sera offert à un enfant pour chaque 150 shekels reçus.
Tous les fonds obtenus par l’AIFG sont reversés dans leur intégralité – ni frais de gestion, ni salaires ne sont perçus par l’association. Vous êtes tous les bienvenus pour participer aux distributions. N’hésitez pas à soumettre toute proposition, bénévolat ou toute autre initiative à Ilan Allouche et son épouse.
Attention, leur dévouement, leur générosité et leur énergie sont contagieux … Hazak Véematz !

AIFG - Association des Israéliens d’origine et d’expression Française de Galilée
BP 492, Tibériade. Tél : 0546-610 523 / 4
Banque Léumi, compte : 54716885, banque 10, agence 970- à l’ordre de « un cartable pour un enfant »


Reportage réalisé par Emouna Brandt.

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Réda (Réda) le jeudi 24 août 2006 - 00h38:

ce cher deutè ne soutient pas la contradiction, il ne veux entendre qu'un seul son de cloche et on devine aisément lequel. Pour revenir à la racaille que la france héberge, pose toi la question, serais tu 1 descendant des mérovingiens?

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Lapid (Lapid) le jeudi 24 août 2006 - 00h28:

American electronic warfare experts in Israel to find out how Hizballah’s Iranian systems neutralized Israeli EW - August 23 2006 - DEBKAfile

DEBKA-Net-Weekly 266 first drew attention to Iran’s heavy EW investment and its successful functioning in the Lebanon War on Aug. 11, 06. This first account will be followed up in the next DNW issue out on Friday, Aug. 25.
DEBKAfile on Aug. 23 adds: The American EW experts are interested in four areas. 1. The Israeli EW systems’ failure to block Hizballah’s command and communications and the links between the Lebanese command and the Syria-based Iranian headquarters.
DEBKAfile on Aug. 23 adds: The American EW experts are interested in four areas. 1. The Israeli EW systems’ failure to block Hizballah’s command and communications and the links between the Lebanese command and the Syria-based Iranian headquarters.


Pour en savoir plus aller sur l'url suivant :

http://www.debka.com/

ou cliquer sur le lien suivant :

American electronic warfare experts in Israel to find out how Hizballah’s Iranian systems neutralized Israeli EW

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Lapid (Lapid) le jeudi 24 août 2006 - 00h07:

La crise de confiance est largement entamée entre les Israéliens et leurs dirigeants
Le mouvement de protestation contre Olmert, Peretz, Halutz pourrait s'étendre…

Par Marc Tobiass - 22 août 2006 -(Proche-Orient.info)

La crise de confiance est largement entamée entre les Israéliens et leurs dirigeants. Alors que le Premier ministre, Ehud Olmert, esquive encore sa responsabilité dans le fiasco de la guerre au Liban, de plus en plus de voix se font entendre pour réclamer la mise en place d'une commission d'enquête nationale - à caractère judiciaire - en vue de faire toute la lumière sur les raisons de ce fiasco.

Pour en savoir plus, cliquer sur le lien suivant :

La crise de confiance est largement entamée entre les Israéliens et leurs dirigeants

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Breitou (Breitou) le mercredi 23 août 2006 - 22h53:

Paris le 23/8/2006.


VIVRE AVEC SA PEUR.


La peur, un sentiment humain comme la joie ou la jouissance.

La peur … ? Une épée de Damoclès suspendue au- dessus de sa tête qui vous fait craindre le pire.
La peur qui vous tient en haleine des jours et des jours. Elle vous envahie.

La peur d’entendre la mauvaise nouvelle et lorsque celle là n’arrive pas, elle vous donne l’envie d’espérer.

La peur qui réveille en vous de mauvaises sensations, des douleurs oubliées, des crampes à l’estomac, des ulcères qui se réveillent comme un volcan endormi depuis des années et qui vous stresse des heures durant, des nausées, des maux de tête à répétition que même les cachets n’arrivent pas à endiguer et là vous doublez la dose pour respirer et calmer le mal.

La vue qui se trouble et la nuque qui se raidit.

La peur… ? C’est les genoux qui flanchent, les mollets qui gonflent, les viscères qui se tordent, les varices qui apparaissent, le dos qui vous fait mal, les rhumatismes qui vous bloquent, les doigts engourdis, bref un mal être qui vient vous rappeler que vous vivez des heures d’angoisse qui prennent l’apparence de tortures. La peur a des incidences sur le déroulement de votre vie lorsqu’un accident douloureux arrive.

Elle vous tient jusqu’à la fin heureuse ou malheureuse et même après elle ne vous oublie pas et là vous vivez avec. Une sonnerie de téléphone, à une heure indue et même pas indue, vous fait sursauter. Vous imaginez le pire.

La peur se lit dans les yeux des autres, dans leur regard et qui vous interdit de prononcer le mot fatidique, celui qu’on n’ose imaginer. La peur de dire une bêtise pour ne pas paraître négatif. Alors on souhaite du bien dans une situation tragique.

On se pose des questions que l’on n’ose se confier…Pourvu qu’il s’en sorte, qu’il vive même sur un fauteuil roulant, même légèrement diminué, même handicapé légèrement mais pourvu qu’il vive…

‘ Nerda nyaiche taht joueneh debbéna khir mel fél jebéne ( Vaut mieux vivre sous les ailes d’une mouche que sous terre.. !’).

Qu’importe s’il ne voit pas, s’il n’entend pas, qu’il ne sente pas, qu’il ne parle pas mais pourvu qu’il vive, qu’il respire même s’il ne reconnaît plus les siens…Oui, des questions comme cela on se les a posés dans notre silence avec beaucoup de tristesse.

Un peu comme le Dahinou de la liturgie de Pâque.

C’est affreux, ça vous donne envie de ne plus croire en rien.

La peur écrase, elle plie la tête les plus belles fiertés.
Elle vous écrase comme un rouleau compresseur et là on n’est plus rien, on s’abandonne au désespoir tout en espérant qu’à chaque minute la situation va changer.

Et là, on attend.
On tend l’oreille pour mieux comprendre, pour alléger sa peur.
On dissèque chaque mot que le papa de Sam voulait bien nous donner.
( Il a eu un malaise il y a dix jours à l’hôpital, au seuil de la chambre de son fils qui n’a rien remarqué bien heureusement et il a été hospitalise sur place en urgence pour des soins.)
Sa chambre côtoyait celle de son fils qui n’en savait rien.
La peur a doublé.

Durant ces 45 jours, nous avons eu ce qu’on appelle une file de petits incidents.
Ma petite-fille hospitalisée le soir même vers les 3 heures du matin de ce fameux 3 juillet pour de violents maux d’oreilles. Une otite.

Le papa de Sam s’est coincé le majeur alors qu’il ouvrait le parasol du restaurant où l’on allait déjeuner, ma fille s’est fait embouteiller par l’arrière de sa voiture par un vieux de 75 ans qui a perdu ses freins. Le choc fut si violent que ma fille a hurlé. Ma femme a eut le coup du lapin et elle souffre de maux de tête et de colonne vertébrale, moi j’ai perdu mon short à la station Barbès, sans me rendre compte, je trottinais en culotte devant les oussifat.
Elles ont l’habitude de voir des spécimens comme moi gambader nus.
Bref, une série de bonnes choses et avec tout cela je disais ‘hamdoulla ye rabi).

Bref, aujourd’hui encore, la peur ne m’a pas quitté.
Elle est toujours là et elle me fait sursauter malgré la bonne délivrance de mon fils Sam. Je tremble encore des mains. Et je n’arrive pas à trouver le sommeil.
C’est dur d’avoir des cauchemars et de se lever en pleine nuit pour crier le nom de sa petite fille. Ou de ses enfants.

C’est dur à gérer.

Nombre de gens sont passes par là sûrement.
Ils savent de quoi je parle.

Tout passe dans la vie.
Il suffit d’avoir la foi et de ne pas perdre pied.
Je suis devenu depuis cul jatte mais cela c’est une autre histoire.

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Lapid (Lapid) le mercredi 23 août 2006 - 23h41:

De qui se moque-t-on ?

La mission de désarmement de la Finul serait très limitée - LE MONDE - 22.08.06 - NEW YORK (NATIONS UNIES) CORRESPONDANT

Les règles d'engagement provisoires de la Force intérimaire des Nations unies au Liban (Finul), dont Le Monde a obtenu une copie, autorisent les casques bleus à ouvrir le feu pour se défendre, protéger les civils, ou désarmer les miliciens qui se trouveraient sur leur passage.

Les 15 000 soldats, qui seront placés sous le drapeau onusien, n'auront toutefois pas pour mission de rechercher activement les armes du Hezbollah, ni de s'interposer en cas de reprise des combats.

Le document de 21 pages, marqué "UN restricted" et distribué à tous les pays intéressés vendredi 18 août, affirme que la Finul renforcée opère selon des principes "de nature principalement défensive", mais qui "autorisent l'usage d'une force appropriée et crédible (...) si nécessaire". Ces règles d'engagement préservent sans ambiguïté le droit "inhérent" à l'autodéfense des casques bleus.

Au-delà, l'usage de la force est autorisé pour empêcher que la zone-tampon, entre la "ligne bleue" et le fleuve Litani, soit "utilisée pour des activités hostiles", pour "résister" à des tentatives de faire obstacle au mandat de la Finul ou pour "protéger les civils sous la menace imminente de violence physique". L'usage de la force doit être toutefois "proportionnel".


Pour en savoir plus, cliquer sur le lien suivant :

La mission de désarmement de la Finul serait très limitée