Par Emile_Tubiana (Emile_Tubiana) le vendredi 25 août 2006 - 04h39: | Par Emile_Tubiana (Emile_Tubiana) le vendredi 25 août 2006 - 04h39: |
Cher Sarel,
Merci d’avoir pris le temps de lire ma lettre qui répondait à votre dernier message et le commentait. En effet cela fait 17 années que je n’avais pas mis mes pieds sur le sol d’Israël.
Ma lettre ne vous posait pas des questions, comme vous le dites, mais elle faisait allusion à Israël de mon temps. En réalité je ne suis pas étonné, car je connais mon peuple de part les années investies et par amour pour tous les membres de ma famille et pour mes amis. Je m’étais permis de faire des remarques qui sont normalement du ressort de ceux qui habitent Israël, comme l’avait suggéré un ou une collègue d’Harissa.
Israël que j’avais connu est un pays où le dévouement pour nos frères prenait la priorité.
Israël que j’avais connu était « un pour tous et tous pour un », où l’identité juive suffisait pour remplacer la parole.
Le sionisme était né des fausses accusations de Goy qui n’aimaient pas les Juifs. Le sionisme était créé pour abriter et donner refuge à tout Juif qui se trouvait dans la détresse. Oui, il est devenu tout autre que sa mission originale. Les enfants des fondateurs ont perdu l’orientation et le but que les pères avaient tracé par amour et dévouement. Il faut le reconnaître que les Halutzim de ce temps n’étaient pas comme la gauche israélienne de ces jours. J’était parmi les premiers qui avait joui des études de Beth Berl Katzenelson, où David Ben Gourion venait presque tous les vendredi s’inspirer des idées de la jeunesse et prenait conseil de l’honorable Baroukh Eizenshtat qui était devenu après Barouch Azania.
La justice se trouve dans le cœur de chaque personne honnête et digne du nom Homme.
L’Homme de Saint Exupéry et de Mermoz, d’Emile Zola et de Théodore Herzl. L’Homme de Rebbi Shimon Bar Yohai et de Rebbi Hai Taieb. De Trumpeldor et de Rebbi Meir Baal Eness, De Rebbi Choua Bessis et de Rebbi Fraji de Testour. Et je peux citer sans fin les Hommes géants qui avait tracé le chemin de la joie et de la gaîté, de l’amour et du bonheur, du courage et de la sincérité où l’homme reconnaît de loin l’espèce humaine pleine de pureté et d’innocence, où le mot Iayechek (je te prie) a encore sa valeur. Non, mon cher Sarel, chacun doit trouver seul la justice et le calme en lui-même, sans le vraisemblable, mais le vrai. Je ne suis pas les mouvements des meneurs d’hommes et des promesses sans base et sans sens.
Je ne suis pas religieux ni fanatique, mais j’adore nos écrits qui nous dévoilent la sagesse
avec une simplicité qui nous aveugle, tellement elle est claire. L’homme a oublié comment puiser des puits profonds et pleins d’eau pure de la vie.
Merci pour votre compliment et votre respect. Avec mes sincères solutions fraternelles
| Par Emile_Tubiana (Emile_Tubiana) le vendredi 25 août 2006 - 02h38: |
Michka pourquoi s’étonner d'un tel article de la part d'un journal tel que le Haaretz ?
Je connais ce quotidien depuis et avant l’existence d’Israël.
Ce journal n’avait jamais était pour l’établissement d’un état juif. Si il a survécu les autres journaux d’alors, c’est grace a ses relations anglo-américains.
| Par Deutéronome (Deutéronome) le vendredi 25 août 2006 - 01h11: |
Citation :Et oui Israël est toujours là dans ce rêve.
En revenant à plus de sérieux, j'ai écouté un scientifique expliquer qu'il existe une barrière naturelle en Israël qui fait que notre pays n'a pas de pétrole par rapport à ses voisins.
Il expliquait également qu'extraire ce pétrole des entrailles de la terre n'était pas sans risques pour l'avenir des pays exportateurs. Nous allons assister à de nombreux et spectaculaires séismes qui fragiliseront cette région du monde.
Donc le rêve de certains risque de devenir réalité aux dires des scientifiques.
| Par Albert (Albert) le jeudi 24 août 2006 - 22h55: |
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| Par Deutéronome (Deutéronome) le vendredi 25 août 2006 - 00h47: |
Citation :Par contre, les élites israéliennes des 20 dernières années se sont complètement coupées de la réalité. Les riches, les médias et le monde académique des années 90 et de la première décennie du 21ème siècle, ont aveuglé Israël et l'ont privé de son esprit. Leurs illusions répétées concernant la réalité historique dans laquelle l'Etat Juif se trouve, ont dévié Israël et ont entraîné son égarement. Leurs attaques incessantes, directes et indirectes, contre le patriotisme, le militarisme et contre le récit sioniste, ont rongé le tronc d'arbre de l'existence israélienne de l'intérieur, et ont aspiré sa vigueur. A l’heure où l’ensemble du public faisait preuve de lucidité, de détermination et d’énergie, les élites n’ont pas été à la hauteur.
| Par Sarel (Sarel) le jeudi 24 août 2006 - 21h53: |
Cher Mr Richard vous ne dites pas qui vous etes
Votre detecteur est de tres mauvaise qualite et nourri de mechantes intentions
Je m'appelle sarfati je suis un engage VOLONTAIRE de la guerre d'independance et ai participe a toutes les guerres incluse celle de CHALOM AGALIL. Malgre que je n'aime pas cela je possede toutes les medailles .
Mon fils et moi avons pris part dans la guerre de YOM KIPOUR et actuellement j'ai {grace a D} plusieurs petits fils a l'armee. Maintenant qu'on a regle ce probleme je voudrai vous demander de nous expliquer ce que c'est le sionisme,
C'est simple comme question
SAvez vous ce que c'est NATURE QUARTA ?
Je propose de relire mon texte attentivement
Avec tous mes repects
sarel
| Par Lapid (Lapid) le jeudi 24 août 2006 - 20h49: |
Les arbres de la réhabilitation
KKL, 22 août 2006
Le président du KKL (Fonds National Juif), Efi Stenzler, le maire de Kiryat Schmona, Haïm Barbivai et le ministre de l’Intérieur Roni Bar-On ont planté, le lundi 21 août dernier, le 1er arbre dans le cadre du projet de réhabilitation (Kiryat Schmona a reçu plus de 1000 roquettes du Hezbollah durant la dernière guerre).
Ce projet vise à rétablir les forêts de Galilée, au nord d’Israël, qui ont souffert de dégâts importants à cause des incendies causés par les roquettes. 750.000 arbres ont brûlé. Le maire de Kiryat Schmona a déclaré : « Les ennemis d’Israël comprendront que les résidents du nord ne sont pas effrayés. Nous continuerons à construire notre avenir pour les générations futures. »
Depuis sa création, Israël a planté plus de 200 millions d'arbres dans toutes les régions y compris dans le désert du Néguev.
| Par Lapid (Lapid) le jeudi 24 août 2006 - 20h40: |
Ampleur des dégâts en Israël
Le gouvernement d’Israel a décidé de créer un comité spécial pour coordonner l’action concertée pour la restauration des dommages directs causés aux infrastructures dans le nord. Elle devrait fonctionner au moins 3 mois avec 7 centres régionaux à Haïfa, Nahariya, Saint-Jean d’Acre (Akko), Safed, Kiryat Shmona, Nazareth et Tibériade.
8000 dossiers de demandes d’indemnisation ont déjà été déposés. On estime qu’avec le retour progressif des habitants ayant fui leurs foyers, ce chiffre va grimper jusqu’à au moins 16.000. En dehors des particuliers, 6000 demandes d’indemnisation provenant des domaines du commerce, de l’industrie et de services ont déjà été déposés. Leur nombre pourrait atteindre 90.000.
Selon le ministre des Finances Hirschson, « les dommages infligés à l’agriculture et aux infrastructures sont irréversibles, mais les habitants de la région sont quand même déterminés à rétablir leur vie ». Selon les premières estimations faites par le ministère de l’Agriculture, les dégâts indirects subis par le secteur agricole sont estimés à 300 millions de sheqels. Les dégâts directs sont estimés à 15 millions de sheqels.
Pour aider les sinistrés d’Israël :
1. L'AUJF (Appel Unifié des Juifs de France)
Les fonds collectés par l'AUJF sont directement transférés aux municipalités du nord d'Israël touchées par la guerre.
Site internet de l'AUJF
Renseignement : 01 42 17 11 40
Par ailleurs, la Mairie de Paris a lancé elle aussi une campagne d'aide humanitaire, visant à la fois le Liban et le nord d'Israël. Elle aussi dirige les Français voulant donner aux sinistrés d'Israël vers l'AUJF.
2. Le Service de dons et legs de l'Ambassade d'Israël en France
On peut envoyer des chèques avec une lettre comportant la mention « En faveur des sinistrés du nord d'Israël » à l'adresse suivante :
Service de dons et legs.
Ambassade d'Israël
3 rue Rabelais
Paris 75008
Renseignement : Tél : 01 40 76 54 45
Source : la Newsletter de l'Ambassade d'Israel en France no 189 du 24 Aout 2006
| Par Lapid (Lapid) le jeudi 24 août 2006 - 20h06: |
A RELIRE
Proche-Orient : les illusions calamiteuses d’une géopolitique surréaliste
8 août 2006 - Par André Glucksmann - Le Figaro
L’indignation de beaucoup d’indignés m’indigne à mon tour. Pour l’opinion publique mondiale, certains morts musulmans pèsent le poids d’une plume, d’autres des tonnes. Deux poids, deux mesures. Le meurtre terroriste d’une cinquantaine de civils chaque jour à Bagdad est relégué à la rubrique des faits divers, tandis que le bombardement qui tue vingt-huit habitants à Cana est élevé au rang de crime contre l’humanité - seuls quelques rares esprits comme Bernard-Henri Lévy et Magdi Allam, rédacteur en chef du Corriere della Sera, s’en étonnent.
Pourquoi les deux cent mille massacrés du Darfour ne suscitent-ils pas le quart de la moitié des réactions horrifiées qu’éveillent les victimes deux cents fois moins nombreuses du Liban ? Lorsque des musulmans tuent d’autres musulmans, faut-il croire que cela ne compte pas, ni pour les autorités coraniques ni pour la mauvaise conscience occidentale ? L’explication est boiteuse, car lorsque l’armée russe, chrétienne et bénie par les popes, rase la capitale des musulmans tchétchènes (Grozny, 400 000 habitants) et tue les enfants par dizaines de milliers, cela ne compte pas davantage. Le Conseil de sécurité ne tient pas alors réunion sur réunion, et l’Organisation des États islamiques détourne pieusement les yeux. Force est de conclure que seul le musulman tué par des Israéliens vaut indignation universelle.
Faut-il croire qu’Ahmadinejad exprime tout haut ce que l’opinion publique mondiale chuchote in petto ? Pourtant un grand nombre de consciences occidentales outragées par les bombardements au Liban se proclament outrées au carré si on les soupçonne d’antisémitisme. J’aurais tendance à leur faire crédit, n’allons pas imaginer que la planète entière sombre dans la paranoïa antijuive ! Le mystère s’épaissit d’autant. Pourquoi pareille hémiplégie ? Pourquoi une indignation mondiale survoltée dès qu’il s’agit de bombes israéliennes ?
Si les images des destructions au Liban font choc - incomparablement plus choc que les affamés du Darfour et les ruines de Tchétchénie -, c’est qu’elles sont implicitement sous-titrées par une géopolitique surréaliste. Qui contemple l’actualité de Cana ou de Gaza ne compte pas seulement les cercueils des mauvais jours, les malheureux qu’on enterre semblent auréolés d’une annonciation fatale, étrangère aux centaines de milliers de cadavres africains ou caucasiens. Combien d’experts ne pointent-ils pas, depuis des décennies, le conflit du Moyen-Orient comme le coeur du chaos mondial et la clé de sa résolution ? Quel diplomate oublierait de répéter plutôt dix fois qu’une que les portes de l’enfer et le Sésame du retour à l’harmonie internationale se situent à Jérusalem ? Un même scénario codé trotte dans les têtes du XXIe siècle, il décrète que tout se joue sur les rives du Jourdain. Versant « hard » : tant que s’opposent 4 millions d’Israéliens et autant de Palestiniens, trois cents millions d’Arabes et un milliard et demi de musulmans sont condamnés à vivre dans la haine, le sang et l’oppression. Versant rose : il suffirait d’une paix, à Jérusalem, foi de Quai d’Orsay, pour qu’à Téhéran, Karachi, Khartoum et Bagdad les incendies s’éteignent et cèdent à la concorde universelle.
Nos sages sont-ils devenus fous ? Théorisent-ils sincèrement et sérieusement que, sans le conflit israélo-palestinien, rien de grave n’aurait eu lieu, ni la révolution massacreuse de Khomeyni, ni les dictatures sanglantes des partis Baas syrien et irakien, ni la décennie du terrorisme islamique en Algérie, ni les talibans en Afghanistan, ni les fous de Dieu essaimant sans foi ni loi ? L’hypothèse triste et inverse, rarement évoquée, est davantage vraisemblable : tout cessez-le-feu autour du Jourdain demeure intrinsèquement volatil tant que les palais, la rue, une bonne partie de l’intelligentsia et les États majors musulmans entretiennent la passion anti-occidentale. La « mondialisation » (le dynamitage planétaire des frontières économiques, mais surtout sociales et mentales) s’accompagne immanquablement de réactions de rejet souvent dures, parfois cruelles. Pas besoin de l’existence depuis 1947 de l’« entité sioniste » pour allumer l’anti-occidentalisme germanique de Fichte à Hitler, l’anti-occidentalisme russe sans cesse renaissant sous les tsars comme sous Staline et désormais Poutine. Seul un naïf peut supposer en toute ignorance que la volonté de puissance iranienne trouvant sa force de frappe dans la révolution khomeiniste récupère dans la « question juive » autre chose qu’un prétexte à djihadiser tous azimuts. Une fois Israël rayée de la carte, qui va imaginer que la subversion verte fêtera semblable triomphe en déposant les armes ?
La géopolitique de mauvaise foi qui sacre le Moyen-Orient pivot de l’ordre mondial est devenue la religion de l’Union européenne, la foi des incroyants et peu croyants d’Occident. Les penseurs post-modernes ont affirmé à tort la fin des idéologies, alors que nous nageons en pleine illusion idéologique, ayant en douceur troqué l’espoir fallacieux de la lutte finale contre la prédication angoissée d’une catastrophe non moins absolue et finale. Tandis que notre tête surréalise, notre coeur déchiffre la mort de l’humanité en chaque cliché expédié du Liban. Jérusalem n’est le centre du monde que parce que centre supposé de la fin du monde. Notre fantasmagorie calamiteuse se nourrit de prémonitions apocalyptiques.
Chaque affrontement moyen-oriental vaudrait répétition générale avant l’explosion ultime. La fumeuse guerre de civilisation, à force de l’invoquer, on y croit. Et à force de la prévoir, on s’y fait, par une méthode Coué, intitulée en anglais « self fulfulling prophecy », pronostic qui se confirme lui-même. Le bombardement à longueur d’années des agglomérations israéliennes par les missiles du Parti de Dieu crédibilise les promesses annihilatrices du Parrain iranien. Toutefois, remarque avec ironie Clausewitz, ce n’est pas l’agresseur qui déclenche la guerre, mais celui qui décide de stopper l’agression. Donc, Israël est forcément coupable. Circonstance aggravante : coupable d’une fin du monde mondialement fantasmée. De la géopolitique surréaliste au délire, la pente est glissante.
| Par Richard_S (Richard_S) le jeudi 24 août 2006 - 20h02: |
Monsieur Sarel,
Je detecte dans vos propos (et vos questions) une position proche de celle de Neturei Karta ou celle des Satmar qui est de dire en gros " Israel ne peut (et ne doit) exister que si Dieu l'ordonne et nous y guide grace au Messie".
Position que de nombreux religieux ne sont pas loin de penser et qu'ils clament haut et fort des qu'Israel a des problemes en y voyant une nouvelle preuve de leur credo religieux.
Je ne sais pas ou vous vivez, mais que diriez vous aux Juifs qui ont tout laisse derriere eux pour aller vivre en Israel ? Qu'ils ont eu tort et que c'etait premature tant que Machiah n'est pas venu ?
Et que diriez-vous aux parents et amis des laics (car les religieux ne se battent pas) qui sont tombes pour la defense de cet Israel moderne ? Que leurs sacrifices n'ont servi a rien ?
Richard