Par Maxiton (Maxiton) le mercredi 31 mars 2004 - 11h46: |
A propos de " La Passion du Christ "
http://
www.lemonde.fr/web/article/0,1-0@2-3476,36
-359244,0.html
Petite précision sur un fait qui semble oublié ou méconnu :
Lorsque Ponce Pilate demanda à la foule présente, qui elle
désirait faire libérer : Yehoushoua - dont il était dit qu'il était le
Fils du Père- , ou Barrabas, il fut répondu :
" Barrabas "
Or en araméen, Barrabas ou Bar Abba signifie : Fils du Père...
Alors calembour mortel depuis 2000 ans ?
Par Maurice (Maurice) le mercredi 31 mars 2004 - 06h53: |
Gérard Mordillat et Jérôme Prieur, auteurs de la série Corpus Christi et de nombreux ouvrages sur Jésus (Jésus contre Jésus, ou Après Jésus essai sur l'origine du christianisme, au Seuil) sont allés voir la Passion de Mel Gibson à la veille de sa sortie en France.
Dans la Passion selon Gibson, les Juifs font le procès de Jésus, le condamnent à mort et exigent qu'il soit crucifié. Que sait-on de la vérité historique ?
Jérôme Prieur. Les Evangiles racontent qu'il y a eu une première condamnation à mort prononcée par le Sanhédrin, le tribunal juif. Mais le scénario le plus plausible est celui de Jean : Jésus aurait été arrêté par la garde du Temple de Jérusalem parce qu'il avait semé le trouble en chassant «les marchands du temple», ensuite livré aux grands prêtres. Et ceux-ci se débarrassent d'un trublion en le remettant aux autorités séculaires, les Romains. Le seul procès qui a eu lieu est un procès romain pour trouble de l'ordre public. Le procès des Juifs eux-mêmes contre Jésus n'a pas existé, il n'y a pas eu de procès à charge des Juifs qui auraient condamné Jésus. Gibson reproduit ces vieilles versions tirées des Passions moyenâgeuses.
Gérard Mordillat. Aucun chercheur aujourd'hui dans le monde ne prend les Evangiles pour de l'Histoire ce sont des textes militants : il fallait prouver que Jésus était bien le Messie. Toutes ces accusations sur le procès fait par les Juifs du Temple à Jésus sont mises en scène au moment de la rédaction des Evangiles, entre 40 et 60 ans après les faits, car les premiers chrétiens sont en pleine lutte pour leur propre légitimité.
Le film de Gibson, en posant la question «Qui a tué Jésus ?», a rouvert un espace qui, d'un seul coup, autorise à dire que, «finalement, après tout, Gibson n'a peut-être pas tout à fait tort, tout de même ce sont les Juifs qui...». Il faut dire une fois pour toutes, et sans qu'il y ait le moindre doute : Jésus a été exécuté par les Romains pour un motif romain et sous un commandement romain. C'est une affaire qu'on dirait aujourd'hui politique : un jeune homme s'est dressé contre l'autorité de Rome. Il suffit de lire l'historien Flavius Josèphe pour comprendre comment Ponce Pilate et les autres procureurs frappent férocement dès que s'élève un nouveau prophète. La répression romaine est immédiate, on tue tout le monde, tout de suite. Donc, Jésus ayant fait du scandale au Temple, cela suffit très largement pour qu'il soit exécuté sans procès. Dans un double mouvement, ce film déjudaïse Jésus, il n'est plus juif, et, en même temps, on reporte entièrement la charge sur les Juifs en disculpant les Romains...
Gibson a tourné en araméen et en latin, est-ce authentique ?
J.P. C'est un leurre qui veut faire «film historique» : l'araméen que parlaient les Juifs en Galilée et le latin des fonctionnaires romains. Or, la langue de l'Empire romain était le grec, non le latin. Et les Evangiles ont été écrits en grec. Gibson mélange en fait des extraits des quatre Evangiles et les présente comme si c'était le récit linéaire d'un témoin oculaire qui aurait assisté au procès de Jésus et à la crucifixion. Entre le premier Evangile, celui de Marc, et le dernier, celui de Jean, trente ans se sont écoulés et, d'un texte à l'autre, on voit, par exemple, la figure de Ponce Pilate évoluer. Au début, c'est un personnage plutôt proche de ce qu'il devait être : un officier romain qui n'allait pas s'embarrasser de considérations oiseuses et qui fait exécuter un jeune trublion. Puis se construit un personnage tel que le montre Gibson, un Ponce Pilate tiraillé, qui voudrait défendre Jésus et cède aux pressions du peuple juif.
G.M. Ce film est une farce, une bêtise absolue du point de vue de l'Histoire. Quelques exemples : Jésus qui parle latin avec Ponce Pilate, la croix qui pèse trois tonnes, Jésus qui fabrique des tables à la manière d'Ikea. «Charpentier», en hébreu, est une métaphore qui veut dire «le sage». Rien à voir avec le travail du bois ! Même tout ce qui peut paraître documenté, les scènes de torture et de crucifixion, est, d'après ce qu'on sait à travers les historiens romains et la critique des textes anciens, une recréation chez Gibson, plus liée à la tradition de la peinture religieuse chrétienne qu'à une authenticité des Evangiles. C'est un film idéologique. Il s'ouvre sur l'image archicaricaturale de l'antisémitisme : le Juif cupide. Judas prend les 30 deniers, vend Jésus et file avec ses sous. C'est l'archétype de l'antisémitisme à travers l'Histoire.
J.P. Si les nazis avaient voulu faire un film pour enrôler les chrétiens, ils auraient fait ce film.
Que sait-on de la crucifixion ?
G.M. Les critiques les plus radicaux n'admettent dans le récit chrétien que deux choses : le fait que Jésus a été crucifié et l'accusation de «roi des Juifs». Jésus est donc mort crucifié par les Romains sous le commandement d'un préfet romain, Ponce Pilate, en poste en Judée entre 26 et 36. On ne connaît même pas la date exacte. Mais il y a au moins un point sur lequel les historiens sont unanimes, c'est que les crucifiés étaient nus. Ils décrivaient la crucifixion comme le pire des supplices. Evidemment, le condamné se pissait et se chiait dessus, vomissait... Là, Mel Gibson se heurte au problème de tous les peintres chrétiens, et aussi des cinéastes hollywoodiens : comment représenter cette nudité outrageante. Autre problème : montrer Jésus nu suppose de le montrer circoncis. Jésus était juif, évidemment, et c'était irrecevable pour les peintres catholiques. Cela semble être toujours le cas.
Par Mena (Mena) le mercredi 31 mars 2004 - 08h26: |
On ne dialogue pas avec les fous (info # 013103/4) [analyse]
Par Guy Millière © Metula News Agency
Il ne faut pas se réjouir de la mort de quelqu’un, je sais. Mais lorsque j’ai appris que le cheikh Yacine avait fini par connaître le sort qu’il avait imposé à tant de victimes innocentes et à tant d’arabes palestiniens fanatisés, je n’ai pu m’empêcher de ressentir un instant d'allégresse. A chaque fois que je voyais cet immonde personnage déverser sa bile d’assassin, je me demandais: Se trouvera-t-il quelqu’un pour le faire taire ? C’est fait.
Et j’ose le dire, ce n’est pas trop tôt. Si, plutôt qu’être une démocratie exemplaire, Israël se conduisait comme une dictature arabe, il aurait été possible d’exaucer le voeu des foules cagoulées brandissant des mitraillettes et portant des ceintures d’explosif, qu’on a vues déferler dans la rue, et de faire des milliers de « martyrs » heureux. Ils aiment la mort: pourquoi ne pas exaucer leur attente ? C’est vrai, je sais, les volontaires pour le martyre n'entendent pas mourir seuls. Ils veulent tuer des hommes, des femmes, des enfants en se tuant. Sinon, ça n’est pas un martyre. Et c’est vrai aussi: Une démocratie occidentale ne peut se permettre de tirer sur une foule, même si icelle se compose d’assassins en puissance, de volontaires au doigt levé pour commettre des assassinats collectifs. On peut aussi se dire que ce n’est pas la faute de la foule: Cela fait tant de temps qu’on déverse dans la tête des gens une haine meurtrière en guise d'unique nourriture théologique et nationale.
Ce qui a été vite évident, une fois de plus en ces circonstances, c’est en tous cas à quel point une partie non négligeable de la population arabe palestinienne est malade mentalement et a soif de sang, même si cela la maintient dans l’impasse où elle croupit présentement. Ce qui est apparu très vite aussi, c’est qu’il existe dans tous les pays du monde musulman des gens tout aussi fragiles: Les images de manifestations frénétiques en provenance du Caire, de Damas ou d’Islamabad étaient éloquentes en la matière.
Le clivage entre l’administration Bush et l’Europe, la France de Chirac en particulier, s'est lui aussi révélé dans toute sa cassure à l'occasion de la neutralisation du chef fanatique: Si Condoleeza Rice a rappelé le caractère ignoble et terroriste du mouvement Hamas et a acquiescé aux paroles d’un ministre israélien disant que Yacine était le Ben Laden du Proche-Orient, de Villepin, quant à lui, a parlé d’un meurtre injustifiable (ce qu’il n’a jamais fait quand des civils israéliens étaient assassinés par les hommes de Yacine) et d’une violation du droit international (ce qu’il n’a jamais fait non plus lorsque des attentats-suicide ont eu lieu en Israël).
Le contexte international et local étant ce qu’il est, je pense qu’Israël doit poursuivre dans la voie stratégique suivie actuellement. Tout attentat en Israël est un attentat de trop et doit être payé très cher par ceux qui arment le bras des assassins. Les propos des dirigeants européens (français en particulier) doivent être traités avec indifférence. L’administration Bush doit être considérée comme une alliée précieuse et constante dans la guerre contre le terrorisme. Le projet de démocratisation du grand Proche-Orient, partie intégrante de la doctrine Bush, est une initiative de bon sens, un moyen de faire refluer l'envoûtement collectif qui touche une bonne part du monde musulman. La barrière de protection doit être construite et achevée, quoi qu'en disent les Européens - qu’ils parlent, de toutes façons, ce sont des impuissants -. Elle doit être tracée comme les dirigeants israéliens l’estiment nécessaire pour la sécurité d’Israël; aux Palestiniens de renoncer au terrorisme, de renoncer à l'éradication d'Israël et de changer de dirigeants s’ils veulent circuler librement et obtenir leur émancipation politique, on ne peut avoir le beurre et l’argent du beurre.
Une fois la barrière achevée, on envisagera la suite. Je pense, personnellement, que les juifs israéliens ont le droit moral, historique et politique de vivre en Cisjordanie et à Gaza et qu’un recul d’Israël serait néfaste. Il n’est pas possible non plus de chasser les arabes fanatisés de la région et il est utopique d’attendre qu’ils rejoignent les modérés du jour au lendemain. La haine instillée durant des décennies survivra longtemps.
Une séparation étanche aux conditions israéliennes est en l'état la moins mauvaise solution. Quand plus aucun arabe palestinien ne pourra pénétrer en Israël pour se faire sauter, il restera aux arabes palestiniens à se poser des questions. Et, entre autres, celles-ci : Que faire ? Trépigner de rage sans pouvoir tuer le moindre Israélien ? Ou alors: S’en prendre enfin aux dirigeants crapuleux de l’Autorité Palestinienne, découvrir que leurs crimes n'ont pas payé, et que les ignobles, les vrais, ce sont Yasser Arafat et sa clique.
Tuer Yacine était une bonne décision tactique. Tuer Arafat serait contre-productif. Il est moins gênant à croupir dans son réduit, à portée de vue des militaires de Tsahal. Lorsque la barrière sera achevée, la population palestinienne fera ce qu’elle a à faire. Peut-être même qu'à ce moment il faudra l’aider un peu.
On verra.
En attendant, il faut non seulement finir la barrière et éliminer préventivement les leaders éradicationnistes, il faut aussi faire son deuil de tout espoir de dialogue pour le moment. On ne dialogue pas avec les fous, même avec ceux qui suivent les prophètes de mort à leur corps défendant et qui ne sont pas forcément responsables de leur délire.
Par Toufiq (Toufiq) le mercredi 31 mars 2004 - 07h28: |
si on remonte assez loin on va tous se retrouver en meme temps juifs et arabes.
la creation divine etant cyclique,meme chose dans
un futur lointain.
Par Douda (Douda) le mercredi 31 mars 2004 - 01h30: |
La Douda : ( Hak El Ouet International Tracking Station )
Le Ftileur : Machiavel Le Goulettois,
Les chroniques que vous lisez sur le site du Théâtre de notre ami Bébert, qui furent écrites des centaines d’années avant Machiavel, constituent à leur façon non moins divertissantes, la meilleure réponse aux occidentaux étonnés, qui découvrent aujourd’hui, avec une stupéfaction que n’excuse pas leur ignorance, l’extraordinaire habileté politique des responsables du monde Goulettois.
Ministres mandatés par notre Bébert de Hak El Ouet, le salut soit sur lui !, potentats du commerce international, seigneurs des déserts à la tête d’immenses fortunes, portes paroles des pays » pauvres « ,… et j’en passe !
Fermement décidés à tenir leur place ( Au dépend s’il le faut des pays riches, qui les ont d’abord
exploité. ), tous Goulettois confondus, héritiers d’une grande sagesse vielle de plusieurs millénaires, mais toujours étonnamment vivante.
Les hommes d’affaire New-Yorkais, les banquiers Londoniens, les marchands de Frankfort, confrontés à ces Goulettois d’un autre monde, qui les battent désormais sur leur propre terrain, déclarent avec une touchante naïveté : « Ils n’ont pas mis longtemps à apprendre ! « Grave erreur ! car « Ils savaient déjà, et depuis longtemps !
Ces chroniques le montrent à suffisance. Il ne s’agit pourtant pas de traités de science politique : ce genre de littérature abstraite, répugne absolument à l’imagination des Goulettois, tous épris de réalités charnues, d’anecdotes savoureuses, où passe l’essence même de la vie.
Non ce qui est donné ici même au lecteur, est un fin tissu de paraboles colorées, d’histoires
symboliques dont les leçons visibles ou cachées, s’entrecroisent comme autant de fils ingénieusement agencés, pour notre édification et notre émerveillement.
Niccolò Machiavelli n’a décidément rien inventé, que les Goulettois ne savaient déjà !
Wnessou El Douda
Par Albert (Albert) le mardi 30 mars 2004 - 22h09: |
ATTENTION ATTENTION SACHEZ QU IL EST ASSOUR POUR UN JUIF D ETRE ENTERRE PARMI DES CHRETIENS....RENSEIGNEZ VOUS AVANT QUE VOUS N AYEZ QUELQUES SURPRISES DESAGREABLES.
SACHEZ QUE LES CARRES JUIFS DE PANTIN SONT COMPLETS ET QUE LES SERVICES CONCERNES ONT MIS A LA DISPOSITION DU CONSISTOIRE UN CARRE CHRETIEN OU QUELQUES CENTAINES DE TOMBES CATHOLIQUES SONT ENCORE EN PLACE.
LA HALAKA DIT QU IL EST ASSOUR D ETRE ENTERRE PARMI EUX.....REFLECHISSEZ BIEN....OU ALORS GARDEZ VOS CHERS DEFUNTS DANS DES CONGELATEURS.... JUSQU AU JOUR O% LE CARRE NE SERA PLUS ASSOUR......C EST A DIRE DANS UN AN.
AU RYTHME OU VONT LES CHOSES...UN SCANDALE JE VOUS DIS.....
Par Albert (Albert) le mardi 30 mars 2004 - 21h59: |
Pourquoi des morts juifs sont enterrés dans un carré chrétien … ? Alors que la religion dit que cela est Assour…. ?
La dizaine de juifs qui y reposent, dans ce carré de Pantin, remplis de tombes chrétiennes prêtent à être enlevé pour cause d’échéance trentenaire, et nouvellement affecté pour les juifs , seraient donc ASSOUR ???? Les familles qui ne sont pas très pieuses savent elles que leurs proches reposent comme des ASSOUR… ?
Pourquoi le Consistoire Israélite de Paris n’informe t’il pas les familles de cet état de fait… ? Fallait il que mon cousin, grand religieux, a par sa force de persuasion décliner l’offre de terrain qu’on lui imposait. ???
On aimerait quelques explications.
Très prochainement OPERATION ENTERREMENT. Véridique.
Par Anonyme (Anonyme) le mardi 30 mars 2004 - 18h49: |
NOS KIFS
la nostalgie... quel KIF!!!!
Par Omega (Omega) le mardi 30 mars 2004 - 18h43: |
Je n'aime pas Sarid, mais la je suis d'accord avec lui.
«On ne peut pas diriger un Etat en étant accusé de corruption»
Le député Merets Yossi Sarid a tenté de forcer le Premier ministre Ariel Sharon à s’exprimer sur le sujet qu’il tient le plus à tenir sous silence : sa mise en accusation dans l’affaire de l‘île grecque. Lors d’un débat à la commission parlementaire des Affaires étrangères et de la défense, Sarid a demandé au chef de gouvernement comment il pouvait diriger un Etat «alors qu’un nuage lourd de corruption plane au-dessus de sa tête». Sharon lui a rétorqué : «Je me sens parfaitement bien et j’assume ce qui se passe».
Par A_Soued (A_Soued) le mardi 30 mars 2004 - 18h26: |
POURQUOI SHARON L’A-T-IL FAIT ?
Par AMIR TAHERI, journaliste iranien basé à Paris – New York post du24 Mars 2004
Traduit par Stéphane Teicher
"Dans mes prières, je demande toujours à Allah Tout Puissant de me bénir en me donnant l’honneur du martyr". Voilà en quels termes Sheikh Ahmed Yassin exprimait souvent son voeu le plus cher.
Malgré de telles phrases, le sheikh prenait toujours un très grand soin à ne pas se trouver pris dans une situation qui l'aurait confronté au martyr. Et pourtant l’autre jour, le leader du Hamas a vu son vœu se réaliser par un commando Israélien, envoyé pour l’éliminer sur ordre de son ennemi le plus déterminé, le Premier Ministre Ariel Sharon.
Mais pourquoi Sharon aurait-il voulu faire disparaître le sheikh et pourquoi maintenant ?
L’"assassinat ciblé" de Yassin pourrait être vu comme un élément d'un plan plus large de Sharon qui vise à retirer les forces Israéliennes de Gaza et à démanteler les implantations juives qui s’y trouvent. Sharon ne veut pas que son retrait de Gaza ressemble au retrait d’Ehoud Barak du Sud Liban, que le Hezbollah a transformé en une grande victoire pour lui. Sharon veut quitter Gaza en position de force. Pour cela, il doit démanteler l’infrastructure du Hamas, au maximum.
Avant de se retirer, Sharon doit trouver quelqu’un pour assumer le contrôle de Gaza. Des négociations secrètes se déroulent depuis des mois avec l’Egypte. L’Egypte, qui a administré Gaza entre 1947 et 1967, a fait connaître son intérêt à jouer un rôle pendant une période intérimaire, à deux conditions:
- Elle ne doit pas se retrouver face à des groupes radicaux armés qui pourraient retourner leurs armes et leurs porteurs de bombes suicide contre les forces Egyptiennes après le départ des Israéliens.
- L'Occident doit fournir une aide financière d’urgence pour faire revivre l’économie de Gaza et donner du travail à au moins une partie de la population active – qui, coupée du marché du travail Israélien, se trouverait dans une situation désespérée.
L’espoir de Sharon est de ressusciter le plan "Gaza d’abord", élaboré initialement par Shimon Peres en 1993. L’idée est de laisser Gaza former son propre destin, du mieux qu'elle peut. Mais Gaza pourrait facilement devenir un second Liban Sud, et donc une nouvelle épée de Damoclès sur la tête d’Israël. Voilà pourquoi Sharon veut que tous les groupes Palestiniens à Gaza soient désarmés avant que l’enclave ne passe sous le contrôle de l’Egypte, l’un des deux seuls états arabes à avoir signé un traité de paix avec Israël.
Sharon pense aussi qu’en décapitant le Hamas – et dans ce contexte, il faut s’attendre à d’autres « éliminations ciblées » –il pourrait mettre un terme rapide à l’Intifada (soulèvement) actuelle. C’est une tactique similaire qui a été utilisée pour mettre fin à la première Intifada, avec l’élimination de ses principaux leaders, et en particulier Khalil al-Wazir (Abou Jihad), le N° 2 de Yasser Arafat et son partenaire le plus proche.
On peut aussi rapprocher la programmation de l’assassinat de Yassin de deux autres faits.
* Elle a eu lieu quelques jours seulement avant le sommet arabe de Tunis – au cours duquel la Syrie, soutenue par son Etat client le Liban, envisageait de promouvoir une nouvelle version du “front du refus” à la fois contre Israël et contre l’initiative Américaine pour un nouveau Moyen Orient.
* Sharon doit bientôt se rendre à Washington pour décourager toute velléité de retirer le Hamas de la liste des organisations terroristes internationales du Département d’Etat.
Mais sans doute la raison la plus importante qui a convaincu Sharon qu’il peut frapper le Hamas au niveau le plus élevé de sa direction, est la conviction d’Israël que le mouvement radical Palestinien perd de sa dynamique. En 2003, le nombre d’Israéliens tués par le Hamas et les autres groupes radicaux comme le Jihad Islamique pour la libération de la Palestine a baissé de près de 50%par rapport à 2002. Bien que cela soit dû en partie à un travail de prévention plus efficace, il y a eu aussi une forte chute du nombre des attaques planifiées.
Le Hamas et pratiquement tous les autres groupes radicaux Palestiniens ont rencontré des difficultés croissantes pour attirer de nouvelles recrues, en particulier pour les opérations suicide. Le Hamas fait aussi face à des difficultés financières. La chute de Saddam Hussein a clos ce qui était devenu la plus importante source de fonds du Hamas ces cinq dernières années. Plusieurs autres pays arabes ont été contraints de fermer des circuits par lesquels les fonds étaient collectés et dirigés vers le Hamas.
Les Etats Unis tout comme l’Union Européenne ont aussi coupé des sources de financement du Hamas (jusqu’en 200, près de la moitié des contributions financières au Hamas provenaient d’organisations basées aux Etats-Unis).
Les discussions entre le Hamas et l’Iran, qui se sont tenues à Téhéran en Février, n’ont pas réussi à provoquer une augmentation massive des contributions de l’Iran. Depuis Novembre dernier, la récompense en liquide offerte aux familles des « martyrs suicide » a été réduite de 25 000$ à un peu plus de 11 000$.
Le coup de poker de Sharon à Gaza peut sembler un étonnant mouvement tactique. Ce dont nous avons besoin toutefois, c’est d’une stratégie visant à permettre l’émergence d’un nouveau leadership Palestinien. Pris entre des leaders « suicidaires » comme Yassin, et des despotes corrompus comme Arafat, les Palestiniens n’ont aucune possibilité de mettre en place un leadership politique propre et modéré, qui puisse sortir la nation de l’impasse actuelle et la mener sur le chemin d’une paix basée sur le principe de deux Etats.
La majorité des Palestiniens sait que les attentats suicide n’ont jamais assuré la liberté et l’indépendance d’une nation. Ils savent aussi que la coterie d’Arafat est incapable de réaliser ce projet et elle y serait même opposée. Et la combinaison d’Arafat, avec sa corruption financière, et de Yassin avec ses escadrons suicide, a laissé peu de place à l’émergence d’un leadership alternatif. Et sans un tel leadership palestinien, les perspectives d’une cessation durable de la violence resteront faibles.
Dans les années 1980, Israël a aidé à la création du Hamas, comme contrepoids à l’Organisation de Libération de la Palestine. Dans les années 1990, Israël a sorti Arafat de sa tombe politique pour prendre de vitesse le leadership palestinien modéré qui avait émergé avec des gens comme Faisal al-Hussaini et Heidar Abdul-Shafi .
Ces leaders avaient fait le choix stratégique d’accepter Israël comme une réalité (1), une chose que ni Yassin ni Arafat n’avaient été capables de faire. Le résultat, c’est que la majorité des Palestiniens sont privés de tout rôle significatif dans la formation de leur avenir. La fin de Yassin peut provoquer un bouquet final d’attentats suicide. Mais après, nous serons en face de la vraie question: comment aider les Palestiniens et les Israéliens à sortir de l’impasse de la violence et de la terreur.
Note de www.nuitdorient.com
(1) quelques jours avant sa mort, Faïçal al Husseini a donné une interview au Jerusalem Post où il précisait que l'objectif final des Palestiniens était un État allant du Jourdain à la mer, l'acceptation d'un état croupion n'étant qu'une tactique provisoire, ce qui donne la mesure de la modération de cet homme neveu de Haj Amine al Husseini, nazi notoire.
WHY SHARON DID IT ?
By AMIR TAHERI – new York post March 24, 2004 –
'IN my prayers, I always beg the God Almighty to bless me with the honor of martyrdom." This is how Sheik Ahmed Yassin often expressed his deepest desire.
Despite such pronouncements, the sheik was extra careful not to be caught in a situation in which he would meet martyrdom. Yet the other day the Hamas leader had his wish fulfilled at the hands of an Israeli commando dispatched to eliminate him on the orders of his most determined foe, Prime Minister Ariel Sharon.
But why would Sharon want the sheik out of the way - and why now?
Yassin's "targeted killing" could be seen as part of Sharon's broader plan to withdraw Israeli forces from Gaza and to dismantle Jewish settlements there.
Sharon does not want his withdrawal from Gaza to look like Ehud Barak's retreat from southern Lebanon, which Hezbollah translated into a great triumph for itself. Sharon wants to leave Gaza from a position of strength. So he needs to dismantle as much of the Hamas infrastructure as he can.
Before leaving, Sharon must find someone to assume control of Gaza. Secret negotiations have been going on with Egypt for months. Egypt, which administered Gaza between 1947 and 1967, had indicated interest in returning in an interim role - on two conditions:
* It should not face radical armed groups that could turn their guns and suicide bombers against Egyptian forces after the Israelis are gone.
* The Western world must provide a package of urgent aid to revive Gaza's economy and provide jobs for at least part of the working population - which, shut out of the Israeli labor market, would be in total despair.
Sharon's hope is to revive the "Gaza first" plan first worked out by Shimon Peres in 1993. The idea is to let Gaza shape its own destiny as best as it can. But Gaza could easily become another southern Lebanon, which means another Damocles' sword hanging above Israel's head.
This is why Sharon wants all Palestinian groups in Gaza disarmed before the enclave is put under the control of Egypt, one of only two Arab states that have signed a peace treaty with Israel.
Sharon also believes that by decapitating Hamas - and in this context one must expect more "targeted killings" - he could bring the current Intifada (uprising) to a quick end. A similar tactic was used when the first Intifada was brought to an end with the elimination of its principal leaders, notably Khalil al-Wazir (Abu Jihad), Yasser Arafat's No. 2 and closest associate.
The timing of Yassin's killing may also be linked to two other facts:
* It came just days before the Arab summit at Tunis - where Syria, backed by its client state of Lebanon, plans to promote a new version of the "rejection front" both against Israel and the American initiative for a new Middle East.
* Sharon is scheduled to visit Washington soon to discourage moves to take Hamas off the State Department's list of international terrorist organizations.
BUT possibly the most important reason why Sharon believes he can hit Hamas at the highest level of its leadership is the Israeli belief that the Palestinian radical movement is losing momentum. In 2003, the number of Israelis killed by Hamas and other radical groups such as Islamic Jihad for the Liberation of Palestine was down by almost 50 percent compared to 2002. Although this was partly due to more effective prevention work, there has also been a sharp decline in the total number of planned attacks.
Hamas and virtually all other Palestinian radical groups have been experiencing growing difficulties in attracting new recruits, especially for suicide operations. Hamas is also facing financial difficulties.
The fall of Saddam Hussein closed what had become the single biggest source of funds for Hamas in the past five years. Several other Arab countries have been forced to close channels through which funds were collected for and directed to Hamas.
Both the United States and the European Union have also plugged sources of finance for Hamas. (Until 2001 nearly half of all foreign contributions to Hamas came from front organizations in the United States.)
Talks between Hamas and Iran, held in Tehran in February, failed to produce a massive increase in Iranian contributions. Since last November, the cash prize offered to the families of "suicide-martyrs" has been reduced from $25,000 to just over $11,000.
SHARON'S Gaza gamble may look like a daring tactical move. What is needed, however, is a strategy aimed at enabling a new Palestinian leadership to emerge. Caught between "suicide" leaders like Yassin and corrupt despots like Arafat, the Palestinians have no opportunity to put together a moderate and clean political leadership to lead the nation out of the current impasse and onto the path of peace based on the two-states principle.
Most Palestinians know that suicide attacks have never secured freedom and independence for any nation. They also know that the Arafat coterie is unable, if not actually unwilling, to lead the nation at this juncture. Yet the combination of Arafat, with his financial clout, and Yassin, with his suicide squads, has left little space for an alternative leadership to emerge.
And without such a Palestinian leadership, prospects for a durable end to violence shall remain dim.
In the 1980s, Israel helped create Hamas as a counterweight to the Palestine Liberation Organization. In the 1990s, Israel brought Arafat back from his political tomb in order to outflank the moderate Palestinian leadership that had emerged under people like Faisal al-Hussaini and Heidar Abdul-Shafi.
That leadership had made a strategic choice of accepting Israel as a reality, something that neither Yassin nor Arafat were able to make. The result is that the majority of Palestinians are excluded from any meaningful role in shaping their future.
Yassin's demise may provoke a final bouquet of suicide attacks. But once that is over, we shall still be left with the real issue: how to help Palestinians and Israelis to emerge from the impasse of violence and terror.
Voir aussi www.nuitdorient.com
www.benadorassociates.com
Par Emma (Emma) le mardi 30 mars 2004 - 18h25: |
"La Passion du Christ" ou le chemin de croix du spectateur
PARIS (AFP) - Mel "Mad Max" Gibson entraîne le spectateur dans un long et sanglant chemin de croix de 2h07 avec "La Passion du Christ", un calvaire pour le public mais une manne céleste pour le réalisateur qui a déjà multiplié sa mise par plus de dix. (sortie en France le 31 mars)
Tourné en araméen et en latin, le film relate les douze dernières heures de la vie du Christ (incarné par Jim Caviezel), du Mont des Oliviers jusqu'à sa crucifixion sur le Golgotha, en s'inspirant des Evangiles selon St Matthieu, St Marc, St Luc et St Jean.
Frappé, flagellé, les chairs arrachées, écrasé par le poids de la croix, "le Galiléen" n'est qu'une plaie sanguinolente, dont le martyr est ponctué de brefs flash backs sur sa vie avec Marie, la dernière Cène avec les apôtres et ce message: "Aimez-vous les uns, les autres"...
Le réalisateur-acteur-producteur australien, âgé de 48 ans, signe un film hyper-réaliste qui ne recule devant aucun détail jusqu'à la complaisance: le sang gicle au ralenti et éclabousse les visages des soudards romains, le marteau enfonce les clous en gros plan et à grands renforts de musique, le diable fait des apparitions récurrentes sous la forme d'un être androgyne au crâne rasé (Rosalinda Celentano, la fille du chanteur)...
Pour la foule haineuse, entraînée par les pharisiens et Caïphe le grand prêtre, qui réclame le lynchage et la mise à mort, le réalisateur du déjà très violent "Braveheart" a choisi des mines souvent patibulaires. Les bourreaux romains aux rires gras ne sont guère mieux lotis que les juifs. Quant au roi Hérode emperruqué, qui refuse de condamner Jésus et le renvoie devant Ponce Pilate, il est digne de la comédie de Jean Yanne "Deux heures moins le quart avant Jésus-Christ".
Dans cette barbarie, Marie (Maia Morgenstern) et Marie-Madeleine (Monica Bellucci) apportent de brefs moments d'humanité. Révélé par "La ligne rouge" de Terrence Malick, où il tenait un rôle déjà très christique, Jim Caviezel porte de façon convaincante le doute, la peur d'être abandonné et toute la souffrance du monde.
L'acteur catholique, dont les initiales sont celles de Jésus Christ, avait 33 ans, comme le Christ au moment de sa mort, lorsqu'on lui a proposé le rôle. Il a dû endurer de 4 à 8 heures de maquillage par jour pour que les as des effets spéciaux et du maquillage, Keith Vanderlaan et Greg Cannom (qui ont à leur actif "Hannibal", "Dracula" et autres vampires et loups-garous), tuméfient son visage, lacèrent et écorchent son corps.
Trois décès (aux Etats-Unis, au Brésil et au Vénézuela) ont été attribués à la vision du film, interdit aux mineurs en Egypte, aux moins de 15 ans au Liban, autorisé pour tous en Italie et interdit aux moins de 12 ans en France.
Par Email (Email) le mardi 30 mars 2004 - 07h49: |
c'est une "française" "frankaoui" qui devant l'indifference de son mai "juif tune" preferant parler de sa mere plutot que s'occuper d'elle decide d'aller voir un psy :
- " docteur , je ne sais plus quoi faire chaque soir qd mon mari rentre du boulot au lieu de s'occuper de moi il ne me parle que de sa mere . , je suis desesperee !! que me conseillez vous de faire ???
Le docteur reflechit et lui dit : qd il rentre ce soir faites un effort habillez vous sexy : dessous noirs , deshabile noir , vous verrez, il oubliera sa mere et il sera tout a vous. le soir suivant , pleine d'espoir la jeune femme toute de noir et de tranparence vetue l'attend , la cle tourne ds la serrure et des que le mari voit ainsi sa femme s'ecrit :" oualiè!!! qu'est ce que c'est tout ce noir?? il est arrive quelque chose a ma mere ???? elle est morte ??? Tu portes deja son deuil???
Alain Taieb
Par Mena (Mena) le mardi 30 mars 2004 - 07h09: |
De l'assassinat ciblé du droit d'une nation à la légitime défense 3ème et dernière partie (info # 012903/4) [analyse]
Par Stéphane Juffa © Metula News Agency
La publication de l'article incriminé ainsi que le plaidoyer de Plenel ont ceci de proprement monstrueux qu'ils rouvrent les discussions que le monde a eu tant de mal à clore, et qui consistent, premièrement, à se demander si un peuple peut être accusé, stigmatisé ou fustigé, au XXI nième siècle, pour de prétendus caractères néfastes, qu'ils soient innés, évolutifs ou encore, innés et évolutifs ? La seconde discussion que rouvre Plenel, parce qu'il la nomme "débat", "point de vue" et "opinion", à trait à la possibilité de déroger à la règle antiraciste, lorsque l'on considère spécifiquement la nation d'Israël.
Comme dans la première version de la Déclaration universelle des droits de l'Homme et du citoyen", que le parlement français avait choisi de ne pas appliquer aux Juifs, Plenel, par sa déclaration devant les juges, ne remet pas en question – comme si c'était logiquement possible – la caractérisation du comportement raciste; simplement, affirme-t-il que son application au peuple juif est légitimement discutable.
Etant pour ma part persuadé que l'évolution de la philosophie politique a depuis longtemps répondu à Nahoum, à Plenel et à leurs nombreux amis racistes, je me contenterai de trouver leur démarche extrêmement dommageable pour la santé mentale des lecteurs du Monde et constitutive d'une incitation caractérisée à agresser les membres du peuple juif. Il me semble par ailleurs, par antinomie antipodique à la déclaration de Plenel, qu'il est de salubrité publique que ce cas ne soit tranché QUE par la justice.
J'ose ajouter, qu'en l'espèce, puisque le tribunal n'a à se prononcer que sur des faits écrits et publiés en 2002, pour la première fois de ma carrière – et en espérant que ce sera la dernière – j'entends prédéterminer la décision que doit rendre le tribunal. En l'occurrence, l'interprétation des faits fait certes partie de la juridiction du tribunal de Nanterre, mais pas seulement. La forfaiture est reconnaissable par chaque philosophe, par chaque politicien et par chaque psychologue; son contenu est analysable et n'admet aucune interprétation qui ne figurait pas dans l'article original, hormis, peut-être, une rétractation publique des assignés, leurs excuses au peuple et à la nation d'Israël ainsi qu'une reconnaissance détaillée de la dangerosité monumentale de leur dol.
Dans ces conditions extraordinaires, il me semble que la Cour n'ait que la latitude de prononcer un verdict très détaillé, dont l'énoncé doit reprendre les principes universels qui figurent également dans mon analyse. Je pense qu'il est inutile de préciser, qu'à mon sens, ce verdict doit être assorti de punitions exemplaires et dissuasives, dont la fonction pédagogique sera, que personne, fût-il un philosophe célèbre ou l'éditeur d'un gros quotidien, ne possède le privilège de déroger publiquement à la conscience antiraciste, à fortiori pour en exclure uniquement des considérants ayant trait aux caractères ataviques ou aux comportements collectifs allégués, qui seraient l'apanage de la nation d'Israël.
Je vois d'ailleurs dans la sentence, qui sera rendue par le Tribunal de grande instance de Nanterre, le 7 juin prochain, un signal clair sur l'état de santé de la justice dans le système de gouvernement français. Si par malheur le tribunal ne faisait pas son travail, ce serait effectivement une raison suffisante pour les Juifs et pour les démocrates français, de quitter la France de Chirac, au moins jusqu'à ce qu'un nouveau régime assure – autrement que par de creuses formules démagogiques – le respect de la démocratie et des minorités qui la constituent.
Pour saisir la signification de mon coup de poing sur la table, il faut nécessairement comprendre les imbrications politiques des accusations racistes de Nahoum dit Morin sur le Monde. Icelles conditionnent tout le regard que certains peuvent avoir sur le conflit israélo-palestinien. Dès que l'on introduit la notion d'existence d'une malfaisance suggérée liée au comportement d'une nation, d'un peuple ou même d'une communauté, on déclare du même coup leur culpabilité globale, notamment leur responsabilité des maltraitances et des morts parmi les ennemis de cette nation, de ce peuple, de cette communauté. Or, l'affirmation de l'existence d'une dégénérescence maléfique de race, prive, au sens de la morale, le peuple ainsi stigmatisé des droits fondamentaux dont jouissent tous les peuples de la terre. Cette critique n'a même plus rien à voir avec l'énoncé du manifeste pour le droit de critiquer la politique d'Israël, en cela, qu'en théorie à tout le moins, la politique d'Israël peut changer, sous l'effet de nouvelles élections, de la démission de son gouvernement ou d'un remaniement ministériel. Par opposition, une critique liée à l'attribution de caractères collectifs immoraux, comme le sadisme (le plaisir d'humilier), à un peuple n'est pas volontairement ou spontanément modifiable. Les racistes voudraient que le peuple en question soit considéré comme psychologiquement détraqué, dangereux pour le monde, parce que collectivement méprisant.
Partant d'un tel principe, le public comprendra mieux la non nécessité de se soucier de la défense des personnes constituant ce peuple de sadiques et mentalement dégénéré voulue par les accusés, et par conséquent, la présence, parmi les chefs d'accusation du procès de Nanterre de l'apologie des actes de terrorisme.
La démonisation de la nation d'Israël dans les médias nationaux français permet en outre d'expliquer l'interdiction qui lui est faite de se défendre, promulguée par Jacques Chirac et par son ministère des Affaires Etrangères, que se soit par le recours à la méthode des éliminations ciblées des chefs terroristes ou de façon conventionnelle, à la française, style Sétif. La perniciosité et la dangerosité d'une proposition antisémite s'interprète à l'usage que peuvent en faire les politiques mal intentionnés à l'égard d'Israël. A ce titre, il n'y avait que la scélérisation de l'âme d'un peuple tout entier (quelle proposition scientifiquement crétine !) pour permettre de critiquer le droit de l'Etat d'Israël à se défendre contre les terroristes islamistes et arafatiens. Par extension logique simple, si Israël se voit refuser le droit de se défendre contre ceux qui font sauter ses autobus et ses restaurants, c'est indéniablement que celui qui formule cette interdiction admet (au moins) le droit aux assassins palestiniens de commettre ces assassinats… (le reste n'est que verbiage et remplissage) puisque les passagers des bus et les dîneurs-cibles appartiennent à un peuple de sadiques.
Voici l'importance politique, sous-jacente mais déterminante, qu'il y a admettre des écrits tels que ceux d'Edgar Nahoum ainsi que la revendication du droit de les publier, telle qu'elle est formulée par Plenel et le Monde. Ces deux démarches reposent sur un schéma dont la ringardise renvoie directement à la croix gammée. De surplus, l'imagerie du journal le Monde, en tant que "lieu de débats où des points de vue contradictoires se répondent" est une fable d'Edwy Plenel pour tromper le tribunal, il y risque derechef, en plus du reste, une sanction pour parjure. Ainsi, à part quelques insultes politiques, distribuées à la cantonade, sans que Sylvain Cypel, qui en était l'auteur, ne trouvât la hardiesse de nous nommer, le point de vue contradictoire de l'hypothèse de la non mort de Mohamed A Dura n'a jamais été énoncé dans ce lieu de débats. Pas d'avantage d'ailleurs que le point de vue contradictoire dit du Porte-avions de Yasser Arafat et dont la quasi-totalité des rédacteurs du Monde ont pourtant dûment pris connaissance quoiqu'en en tapinois.
La diffusion d'une hypothèse raciste ne constitue certes pas l'expression d'une opinion mais cette analyse si. Voyons alors si mon point de vue assurément contradictoire de celui de Plenel peut être publié sur ce bien curieux lieu de débats qu'est le Monde. [2]
Note [2] : Le comité de rédaction de la Metula News Agency, suivant en cela le sens de cette analyse, autorise par la présente note le quotidien Le Monde à publier cet article De l'assassinat ciblé du droit d'une nation à la légitime défense, gratuitement à titre exceptionnel et sans qu'il lui soit nécessaire d'obtenir une autorisation ad hoc séparée. L'autorisation en question reste cependant conditionnée par la reproduction entière et fidèle de notre article et par la mention de notre copyright ainsi que des prénom nom et qualités de l'auteur.
Par Mexico (Mexico) le mardi 30 mars 2004 - 01h51: |
YASSER ARAFAT SERAIT JUIF!!!
Le Docteur Ghazi Hussein, Palestinien, secrétaire du bureau juridique et
politique de l'OLP, dévoile dans son dernier livre "Yasser Arafat, et la
solution sioniste de la crise en Palestine", chez l'éditeur Azzarhi, Damas,
que Yasser Arafat n'est pas de la famille El Husseini de Al Quds, comme il
l'affirme depuis toujours. Yasser Arafat a des origines juives marocaines,
son véritable nom étant Abd Raouf Al Qoudouwa.
Yasser Arafat est juif, il vient de la famille Al Qoudouwa, du nom du
village d'origine de son père au Maroc. A la fin des années soixante, on a
interrogé Ahmed Djibril Al Hadj Amin Al Husseini, mufti de Palestine, mais
résidant à Beyrouth, au Liban, sur les déclarations de Yasser Arafat, et de
son appartenance à la noble famille Al Husseini Al Maqdissiya. Selon le
mufti, Arafat n'a jamais appartenu à la famille Al Husseini, et ses
véritables origines étaient au Maroc. En effet, le mufti Hadj Amin Al
Husseini avait demandé des renseignements à Allal el Fassi, ancien ministre
des affaires étrangères marocain, sur Abd Raouf al Qoudouwa, le vrai nom de
Yasser Arafat, l'ancien ministre avait alors répondu que sa famille venait
d'un village, peuplé de juifs en majorité, du nom de Al Qoudouwa, au Maroc.
D'après l'enquête du Dr Ghazi, Moussa Al Maghrebi, le cousin de Yasser
Arafat, a précisé que celui-ci avait changé de nom pour devenir Moussa Al
Husseini, et qu'il avait délaissé une fortune de 200 millions de dollars
lorsqu'il avait émigré vers le Moyen Orient. Moussa Al Maghrebi a également
confirmé les origines juives marocaines de Arafat. D'après un officier
militaire de l'armée de libération de la Palestine, Moussa Al Maghrebi lui
avait confirmé que lui et sa famille, étaient venus du Maroc, et qu'ils
s'étaient installé au Caire, en Egypte, juste à cote d'une synagogue. De
plus, la sour de Yasser Arafat, Oum el Mouminine, a informé le Dr Ghazi que
son frère Yasser passait toutes ses journées dans un quartier juif du
Caire,
lorsqu'il était plus jeune.
Le Dr Ghazi Hussein écrit a la page 13 de son livre:"J'ai lu une fois le
livre "Fatah" en anglais, j'y ai aperçu le nom d'un ingénieur français,
Roger Al Qoudouwa, qui travaillait au Koweït. Quand Roger Al Qoudouwa a
appris qu'un certain Abd Raouf al Qoudouwa (Yasser Arafat) dirigeait le
mouvement Fatah, il a quitté le Koweït pour aller à sa rencontre et lui
demander des explications". Arafat, ayant appris cela, et pour ne pas se
faire démasquer, a organisé l'élimination de Roger al Qoudouwa. D'après les
récits à ce sujet, l'ingénieur français Roger était membre de la famille Al
Maghrebi, qui avait immigré en France. Selon le Dr Ghazi qui cite l'auteur
du livre "Trente ans de gâchis", le meurtre de Roger al Qoudouwa a été
confirmé par deux résistants soudanais du mouvement Fatah. Ces deux hommes
venaient du camp d'entraînement de Al Ghouwar, près de As Sulta au Soudan,
ils ont décrit comment ils ont assassiné l'ingénieur français, à l'aide
d'une mine anti-personnelle, déposée sous son lit.
Yasser Arafat est né dans le quartier à majorité juive du Caire, dit
As-Sakakine. Son père est venu de Al Qoudouwa, au Maroc, il s'était marié à
une femme arabe, proche de la famille Al Husseini, et puis ils avaient
émigré vers le Caire (El Watan, 11 décembre 1996). La mère de Yasser Arafat
est morte en 1933, laissant derrière elle sept enfants, quatre garçons et
trois filles, Abd Raouf (Yasser), Khaled, Mustapha, Fathi, Inham, Khadidja,
et Yassar.
En 1966, le haut comité de l'organisation Fatah décide de mener une enquête
contre Yasser Arafat, et ordonne son expulsion du mouvement pour les
raisons
suivantes:
-Arafat a présenté de faux rapports de son travail, et il a émis de faux
documents au nom de l'organisation.
-Arafat s'est rebellé contre les ordres et les décisions prises par le
mouvement, il ne les respectait pas et faisait tout pour les saboter.
-Il imposait sa politique aux autres et il payait en argent et soudoyait
d'autres membres pour qu'ils acceptent de suivre ces décisions afin de
mettre en minorité le haut comité de l'organisation Fatah.
-Il gaspillait l'argent qui lui était attribué pour des missions afin que
l'organisation n'atteigne jamais ses objectifs
-Il donnait des secrets de l'organisation Fatah à des éléments étrangers
-Il effectuait des voyages vers Chypre, clandestinement, sans
l'autorisation
des ses supérieurs.
Lors de cette crise, au sein de l'organisation Fatah, Arafat s'en est
sorti,
en éliminant son rival, Youssef Arabi, chef de l'aile militaire du Fatah.
Arafat a également écarté Adel Abd el Karim, Abd Allah Danan, il a fait
emprisonner en Jordanie ses adversaires au sein de l'organisation, Abd
Salam
el Hamouri, Mahmoud Moussada, Ghaleb Barakak, Walid Abu Shaaban. En octobre
1973, l'état sioniste a assassiné les trois hauts dirigeants du mouvement
Fatah, Abu Youssef Annajar, Kamal Al Oudwan, Kamal Nasser dans leurs
maisons, toute située sur la rue Ferdane, à Beyrouth. Arafat était au
courant de l'opération israélienne, depuis une semaine, mais n'a rien fait
de concret pour empêcher les assassinats. D'après le Dr Ghazi, Djamal
Sourani, représentant de l'organisation au Caire, affirme que le chef des
services de renseignements d'un pays arabe avait informé personnellement
Yasser Arafat, à Beyrouth, sur les projets de l'entité sioniste d'éliminer
les hauts dirigeants du Fatah, il avait même donné la date de l'opération.
Arafat n'a rien fait et il s'est tu à ce propos, il a contribué à couvrir
l'opération israélienne.
Le responsable du renseignement militaire du Fatah, Abu Zahim, qui
travaillait avec Arafat, confirme aussi que celui-ci était au courant de
l'opération, et il savait aussi que le chef du commando israélien était
Ehud
Barak. Un autre membre important du Fatah, Abu Iyad, confirme les
témoignages précédents, il déclare que Arafat est allé rendre visite aux
trois hauts dirigeants du Fatah, juste avant l'arrivée des israéliens,
comme
pour s'assurer qu'ils étaient bien là. Abu Iyad a alors averti clairement
les gardes d'un danger imminent, il a même entendu Arafat dire aux
dirigeants que peut-être un sous marin israélien viendrait les enlever à
Beyrouth, ceux-ci lui répondirent par des sourires. Quelques minutes après,
Ehud Barak et son commando arrivaient dans des voitures de locations et ils
éliminaient les cerveaux du mouvement Fatah. Il faut noter que cette
opération arrivait à point nommé pour Yasser Arafat, il était en conflit
avec Abu Annajar, conflit qui était sur le point de tourner en un
affrontement militaire au sein du Fatah entre Arafat et Abu Annajar pour le
contrôle de l'organisation.
Le 5 mars 1973, l'élimination de Abu Youssef, un autre membre imminent du
Fatah, donnait le contrôle total de l'organisation à Yasser Arafat. Dans
les
pages 18, 19, 20, le Dr Ghazi Hussein affirme que Yasser Arafat a éliminé
d'autres membres influents de l'organisation Fatah, Zain Mohsen, Madjid Abu
Sharar, Saad Sail, Abu Djihad a lui été assassiné à Tunis par Ehud Barak et
son commando. Arafat s'en est trouvé renforcé, il avait les pleins pouvoirs
sur l'organisation, tous ses opposants avaient été tués ou emprisonnés. Abu
Iyad, l'un de ses fidèles a lui aussi était tué ainsi que Abu el Houl. Tous
les successeurs ou rivaux potentiels avait été écarté de la scène, seul
restait Arafat. Afin de dissiper les doutes qui pesaient sur lui, Arafat a
alors entamer une campagne de diffamation et de calomnie sur toutes les
personnes qui osaient douter de lui ou qui se demandaient comment Arafat
avait pour échapper à l'hécatombe et aux massacre des principaux dirigeants
du Fatah. Arafat a ainsi fait croire qu'une menace permanente planée sur
lui
et qu'il devait changer tous les jours de lieux , ses déplacements étaient
tenus secrets, et ses gardes gouttaient ses repas avant lui, de peur qu'il
ne soit empoisonné. En vérité, ce fut une stratégie pour éloigner les
regards indiscrets sur ce qu'il faisait et créer le Mythe Arafat, le
champion, l'intouchable, le fugitif pourchassé par les israéliens, auquel
il
ne fallait plus poser de questions sur ses anciens camarades, qu'il avait
soigneusement pris soin d'éliminer, celui qui s'en sortait toujours, alors
que ses compagnons avaient été décimés. Cette stratégie lui a permis de
dissiper les soupçons de ses collaborateurs et tirer profit de la situation
pour le contrôle d'une des plus grande faction de la résistance
Palestienne,
désormais entièrement contrôlée par l'entité sioniste.
A cette époque là, selon la presse internationale, Golda Meir, alors
premier
ministre de l'entité sioniste a fait rayer le nom de Yasser Arafat, de la
liste noire des personnalités Palestienne à abattre par le Mossad. Lors de
l'invasion du Liban en 1981, pour les troupes du terroriste, criminel de
guerre Sharon, celui-ci avait ordonné à ses troupes d'avertir Yasser
Arafat,
à Beyrouth, lorsque les tanks israéliens seraient à portée de canon de lui,
afin de lui laisser le temps de s'échapper.
Le livre du Dr Ghazi Hussein dévoile aussi d'autres secrets sur les
relations entre Abu Mazen et les israéliens, et son clan qui dirige et
domine de manière dictatoriale la bande de Gaza, ils sont tous exposés dans
le livre du Dr Ghazi Hussein "Yasser Arafat, et solution sioniste de la
crise en Palestine".
Selon Ahmed Mansour, journaliste égyptien de la chaîne quatariote
satellitaire Al Jazeera, Yasser Arafat est un sioniste. Le journaliste a
commence son investigation sur lui il y a deux ans, et il révèle dans son
nouveau livre des faits troublants. En 1993, lors de la signature des
accords de Oslo, à Washington, Bill Clinton avait organisé une réception
juste avant la signature officielle des accords d'Oslo. Etaient présents ce
jour là, Moubarak, le roi Hussein de Jordanie, Arafat, Peres, Rabbin, des
hommes d'affaires, des diplomates et des journalistes triés sur le volet.
Rabbin a alors pris à parti Arafat devant tout le monde en lui disant:"Je
me
demande si tu es juif?". Arafat a paru extrêmement gêné, mais toute
l'assistance a rit et a applaudi quelques minutes. Rabbin a continué en
déclarant que Arafat avait tout les traits de caractères d'un juif: "dans
la
tradition juive, on reconnaît un juif dans l'art qu'il a de parler! Je
pense
vraiment que tu ne peux être que juif, tu en as les traits." Rabbin savait
ce qu'il faisait, et ses paroles étaient choisies, et calculées, il a
essayé
de dévoiler les véritables origines de Yasser Arafat, Rabbin a été éliminé
quelques mois plus tard.
D'après le journal L'Opinion Publique du Koweït, daté du 12 décembre 1996,
un des membres de l'OLP, Fayçal Al Husseini a découvert un rapport secret,
lors de l'un de ses voyages à Damas. Le rapport faisait état d'un compte
rendu d'une réunion secrète, qui s'était tenue à Beyrouth, entre le
secrétaire général du Front Populaire de la Palestine, et le mufti Ahmed
Djibril Al Hadj Amin Al Husseini, qui avait alors parlé des véritables
origines de Yasser Arafat. Lors de ce voyage à Damas, Fayçal al Husseini,
neveu du mufti, a appris que son oncle avait refusé de signer l'accord de
la
partition de la Palestine en deux états proposé par les allemands, et
s'était réfugié au Liban, ou il est mort. Le rapport décrit aussi comment
le
mufti a dévoilé la véritable origine de Yasser Arafat, "ses racines sont au
Maroc, pas Al Quds comme il le prétend.son père vient du Maroc, il s'est
installé dans Al Quds, il a travaillé pour la famille Al Husseini, et il
s'est marié avec une femme, arabe, proche de la famille Al Husseini, avec
laquelle il est parti au Caire, et il a eut Yasser Arafat."
Selon Ahmed Mansour de Al Jazeera, l'enquête continue et risque de révéler
et mettre à jour des événements beaucoup plus importants qui se sont
produits dans la région, dans les mois à venir.
ET N'OUBLIEZ PAS DE TRANSMETTRE AUTOUR DE VOUS!!!