Par Lapid (Lapid) le samedi 26 août 2006 - 02h01: |
Les Guerres à venir - Caroline Glick,JERUSALEM POST - 18 août 2006
Adaptation française de Simon Pilczer
Depuis le cessez-le-feu instauré au Liban, nous avons entendu des rapports divers sur un échange de prisonniers qui pourrait être mis en œuvre. En échange de centaines, voire de milliers de terroristes palestiniens détenus actuellement dans les prisons israéliennes, le caporal de Tsahal Gilad Shalit, qui a été pris en otage par des terroristes palestiniens depuis bientôt deux mois, pourrait être libéré de captivité.
Ces rapports confirment l’opinion sur le retour des choses à la normale. Des terroristes kidnappent des Israéliens et les prennent en otage, et Israël libère des terroristes pour les libérer. C’est une pensée réconfortante pour des gens comme le Premier Ministre Ehud Olmert et ses collègues, et les membres de l’Etat Major du Lieutenant Général Dan Haloutz, qui continuent de croire qu’il sera possible pour Israël de signer sur une ligne pointillée pour parvenir à une « existence normale ». Malheureusement, la chance pour que Gilad Shalit soit libéré est presque aussi faible que la probabilité pour que Israël puisse accéder à une « existence normale ».
Des sources palestiniennes expliquent que la décision de libérer ou non Shalit est solidement entre les mains des Iraniens et des Syriens, et ils ne sont pas d’humeur à faire le moindre échange avec les Juifs.
Aujourd’hui, l’Autorité Palestinienne n’est rien d’autre qu’un autre mandataire de l’Iran. Pendant le dernier mois de guerre au Liban, c’étaient les forces de sécurité palestiniennes dirigeant le groupe terroriste Fatah’, présumé modéré, qui ont organisé des manifestations de masse dans les rues de Ramalllah et de Gaza en applaudissant le Hezbollah, et en appelant Hassan Nasrallah à bombarder Tel Aviv.
Maintenant, après le cessez-le-feu, qui a conféré au Hezbollah et à ses Etats parrains, la Syrie et l’Iran, la plus grande victoire de leur histoire, des forces de l’AP préparent activement le prochain round de la guerre contre Israël. Comme le porte-parole du Hamas l’a déclaré, la défaite d’Israël au Liban les a convaincus qu’il est possible d’adopter les méthodes du Hezbollah pour détruire l’Etat juif. Parmi les fausses nouvelles sur ses projets de dissoudre le gouvernement du Hamas pour le remplacer par un gouvernement de technocrates, Abbas est allé à Gaza lundi matin et a demandé au premier ministre Ismaïl Haniyeh que le Fatah se joigne à son gouvernement.
Instruits par ses chefs à Téhéran et à Damas, Haniyeh n’a pas encore donné son accord à l’offre d’Abbas. Il lui a plutôt posé des conditions humiliantes que Abbas devra d’abord accepter. Abbas a déjà donné son accord pour que l’organisation terroriste du jihad islamique se joigne aussi au gouvernement. Il lui est également demandé d’accepter les exigences du Hamas, à savoir que le Fatah rejoigne le gouvernement en tant que partenaire mineur, et qu’il abandonne ses négociations avec Israël.
A travers la bande de Gaza et les zones palestiniennes de Judée et Samarie, les Palestiniens se préparent au nouveau round du jihad contre Israël. Comme c’était le cas il y a six ans, ils commencent par l’exécution publique de Palestiniens accusés d’aider Israël à combattre le terrorisme. Cette semaine, une foule en extase composée de centaines de gens a hué et tapé des pieds lorsque des meurtriers à visage découvert ont tué un tel « collaborateur » palestinien à Jénine.
Ainsi, pendant que tous les yeux sont collés au Liban, les Palestiniens pourraient bien entamer la prochaine guerre. Et nous savons exactement l’aspect de cette future guerre. Ils utiliseront des missiles et des roquettes qu’ils feront passer en contrebande d’Egypte et de villes en Judée et Samarie, et ils nous tueront en nombre toujours plus grand. Ils recevront de l’argent, des armes, et l’instruction au combat par le Hezbollah et les opérationnels iraniens, à Gaza et à l’étranger, et ils nous attaqueront en protestant de leur indéfectible attachement au jihad, et de leur colère contre « l’agression » d’Israël.
Et puis il y a la Syrie. Le discours du président syrien Bashar Assad mardi a été un véritable tournant. Après 14 ans de traversée du désert, la Syrie a retrouvé sa virginité. La paix a déclaré Assad, est morte. Nous haïssons Israël et nous voulons le détruire. Si ce n’est pas nous, alors nos enfants le détruiront. Tous les arabes qui veulent la paix avec Israël sont des traîtres. Longue vie au Hezbollah, et nous ferons la guerre pour conquérir les hauteurs du Golan comme première étape de la destruction d’Israël.
Ainsi, la Syrie s’apprête à nous attaquer. Peut-être le fera-t-elle pendant que le Hezbollah réalisera la « construction et la reconstruction du jihad », où grâce au financement iranien, le Hezbollah reconstruira le Liban pour les Libanais et plantera ainsi un nouveau clou dans le cercueil de l’Etat nation libanais, et fera progresser la colonisation iranienne du Liban de dix pas. Oui, alors que le Hezbollah avance dans la reconstruction du Liban, et avec l’assistance iranienne et syrienne, rééquipe et augmente son arsenal de guerre et reconstruit sa structure de forces, la Syrie ouvrira sûrement un nouveau front sur les hauteurs du Golan.
Comme les Palestiniens, les Syriens suivront le modèle du Hezbollah. Assad sait que ses forces conventionnelles vétustes sont incapables de conquérir et de tenir les Hauteurs du Golan. Mais si Israël combat la Syrie de la même manière qu’il vient de combattre le Hezbollah, alors cela n’a pas d’importance. La Syrie, avec son arsenal de missiles Scud dont la portée couvre la totalité du pays, et armés de ses têtes chimiques et biologiques pouvant agir dans le meilleur des cas comme force de dissuasion, sera en mesure de tuer des milliers si ce n’est des dizaines de milliers de citoyens et de soldats israéliens dans la bataille à venir, et pourra causer des dommages économiques et aux propriétés se chiffrant par dizaines de milliards de dollars.
La Syrie se croit capable de provoquer suffisamment de dommages pour obliger Israël à solliciter un cessez-le-feu comme nous venons de la faire avec le Hezbollah. La Syrie s’attend à gagner au Conseil de Sécurité de l’ONU ce qu’elle ne pouvait jamais espérer obtenir sur le champ de bataille. Spécifiquement, avec le précédent de la résolution 1701, la Syrie ne doute pas qu’en échange de son agression, elle recevra la reconnaissance internationale de ses exigences territoriales à l’encontre d’Israël ; une force internationale sur les hauteurs du Golan qui rendront difficile pour Israël la réponse à de futures attaques ; Une ascension majeure de son profil international ; et des milliards de dollars d’assistance internationale pour la reconstruction à la suite de tout dommage causé par les opérations de Tsahal.
Derrière les Palestiniens et les Syriens se tient l’Iran, le phare derrière le jihad actuel. L’Iran, avec son programme d’armement nucléaire florissant, est le seul plus grand danger pour la survie d’Israël.. Jusqu’à présent, l’Iran a fait en sorte de combattre Israël via ses mandataires, avec un grand avantage.
Mais l’Iran a fait savoir très clairement qu’elle s’apprête à se joindre à la bataille directement quand elle sera en forme et prête. Et bien sûr, elle sera en forme et prête quand elle détiendra l’arme nucléaire.
Si l’Iran est autorisée à parvenir à l’arme nucléaire, alors bien sûr nous nous attendons à un scénario de guerre impliquant non pas des milliers de morts, mais des millions.
Comme tous les dirigeants d’Israël se sont empressés de le souligner au long des années, la menace d’un Iran doté de l’arme nucléaire n’est pas seulement dangereuse pour Israël, mais pour le monde entier. L’Iran a ses voisins du Golfe persique dans son collimateur. Elle a directement menacé les USA et l’Europe.
Bien que cela soit vrai, le fait que l’Iran soit une menace pour le monde entier n’autorise pas Israël à esquiver ses responsabilités pour affronter directement l’Iran. S’il le faisait, cela équivaudrait à signer l’arrêt de mort du Peuple juif.
Dans un futur pas si lointain, nous nous retrouverons en guerre contre l’Iran. Aujourd’hui, le choix de mener cette guerre selon notre agenda, et avant que l’Iran n’obtienne des armes nucléaires, est entre nos mains. Si nous hésitons, si nous et le reste du monde libre gâche un temps précieux en tractations diplomatiques oiseuses avec les ayatollahs, la guerre nous tombera dessus, mais selon les termes de l’ennemi. Et nous ne pourrons que nous blâmer.
Toutes ces guerres à venir se présentent à nous avec un défi bien clair pour le pays. Nous devons préparer la guerre. Cela signifie que technologiquement, nous devons nous engager dans un programme de catastrophe pour trouver les moyens de protéger nos villes d’une attaque de missiles. Nous nous en sommes tirés assez bien cette fois. Le Hezbollah a choisi de ne pas attaquer nos centres industriels, mais a démontré sa capacité de la faire par ses attaques de missiles près du port du Haïfa, et ses attaques près de l’installation électrique de Hadera.
Militairement, nous ne devons pas diminuer le ciblage de nos ennemis. Tsahal doit viser chaque terroriste palestinien. Il doit réaffirmer le contrôle sur la frontière internationale entre Gaza et l’Egypte. Israël doit accepter la réalité : L’AP est une organisation terroriste, non pas un régime légitime ; cesser de considérer Abbas et ses associés du Fatah comme des partenaires potentiels de paix. Evidemment, Israël doit abandonner l’idée de transférer la Judée et la Samarie sous contrôle palestinien, et prendre toutes les mesures nécessaires pour stabiliser la situation sur le terrain de manière à neutraliser la menace du jihad palestinien.
De plus, la guerre au Liban a démontré les résultats d’années de négligence des forces des réservistes de Tsahal. Ces forces doivent être convenablement équipées, convenablement formées pour la guerre, et convenablement dirigées. La proposition de dégager les hommes du devoir des périodes de réserves à 35 ans doit être abandonnée. Tsahal doit accepter qu’ils sont une force combattante pour la guerre. Les commandants doivent cesser d’agir comme des yuppies en uniforme, et comprendre qu’ils doivent entraîner leurs hommes pour la guerre, pour combattre et vaincre.
Enfin, Israël doit avoir une direction politique capable de dire au public israélien la vérité ignorée pendant les quinze ans écoulés. Nous ne sommes pas une nation « normale », et nous n’allons pas obtenir la paix dans les années à venir. Nous sommes une nation anormale avec nos voisins et avec le monde, et nous demeurerons toujours ainsi, comme c’est notre Droit. Notre Peuple doit être capable de sacrifices pour la survie de l’Etat, et la défense de notre liberté d’être un Peuple anormal. Nous avons besoin d’une direction qui dira au Peuple israélien qu’une lutte nous attend, mais que notre démocratie, notre liberté, et nos valeurs nous donnent le pouvoir d’une pensée créative qui nous permettra de vaincre toutes les tristes forces du jihad qui nous entourent.
En réponse au discours d’Assad mardi dernier, la ministre des affaires étrangères Tzipi Livni a déclaré qu’Assad devait décider s’il choisit la paix ou la guerre. Le ministre de la défense Amir Peretz a même surpassé cela quand il a dit que désormais la guerre est finie, qu’il est temps pour Israël de revenir aux vraies activités du temps de paix, et de poser les conditions d’une relance des négociations de paix avec la Syrie.
En répondant ainsi à un Assad indubitablement belliciste, nos dirigeants nous ont une nouvelle fois démontré qu’il n’ont rien appris et sont incapables de rien apprendre du désastre dans lequel ils nous ont conduits avec le Hezbollah au Liban. Il n’existe pas de missile capable de pénétrer leurs murs d’auto aveuglement et d’illusions. Ils sont aveugles et sourds toute preuve de ce que leur méthode de conciliation a échoué. Avec l’insistance bornée du gouvernement Olmert affirmant avoir gagné la guerre qu’il vient de perdre, avec les déclarations absurdes de l’Etat Major sur le succès de la mission, il est clair qu’aussi bien notre direction politique et militaire doit être remplacée aussi vite que possible. Nos ennemis ne nous donnent pas de temps pour l’hésitation. Ils préparent leurs prochaines guerres en pleine lumière, alors que nos dirigeants gloussent dans l’obscurité de leur hébétude idéologique.
Source : Texte communique par Simon Piczler.
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The coming wars - CAROLINE B. GLICK - Jerusalem Post - Jerusalem - Aug 18, 2006
Abstract (Document Summary)
Now, in the aftermath of the cease-fire, which handed Hizbullah and its state sponsors Syria and Iran the greatest victory in their history, forces in the PA are actively preparing for a new round of war against Israel. As Hamas spokesmen have put it, Israel's defeat in Lebanon has convinced them that it is possible to adopt Hizbullah's methods to destroy the Jewish state. Amid false reports that he was planning to dissolve the Hamas government and replace it with a government of technocrats, Abbas went to Gaza on Monday morning and asked Hamas Prime Minister Ismail Haniyeh if Fatah could join his government.
Then there is Syria. Syrian President Bashar Assad's address Tuesday was a watershed event. After 14 years of beating around the bush, Syria finally came clean. Peace, Assad said, is dead. We hate Israel and we want to destroy it. If not us, then our children will destroy it. All the Arabs that want peace with Israel are traitors. Long live Hizbullah and we're going to war to conquer the Golan Heights as a first step towards destroying Israel.
Syria believes that it will be able to cause sufficient damage to make Israel sue for a cease-fire as we just did with Hizbullah. So like Hizbullah, Syria expects to gain at the UN Security Council what it could never hope to achieve on the battlefield. Specifically, given the precedent of Resolution 1701, Syria no doubt believes that in exchange for its aggression, it will receive international recognition for its territorial demands against Israel; an international force on the Golan Heights that will make it difficult for Israel to respond to future attacks; a major upgrade in its international profile; and billions of dollars in international assistance to rebuild in the wake of any damage caused to Syrian infrastructures by IDF operations.
Pour lire le Texte original en anglais dans Jerusalem Post, cliquer sur le lien suivant :
The coming Wars - Caroline Glick - Jerusalem Post
Par Lapid (Lapid) le samedi 26 août 2006 - 01h13: |
Amnesty International toujours égal à elle-même - 25 août 2006 - par David Ruzié, professeur émérite des universités, spécialiste de droit international - (Source : Desinfos.com)
Un récent rapport de cette ONG confirme son parti pris anti-israélien qu’avait, à peine, émoussé une déclaration faite, il y a quelques mois, selon laquelle les actes de terrorisme constituaient des crimes contre l’humanité.
Ce n’est qu’à la dernière page de ce document, qui en compte 20 (on trouvera un résumé, en français, et les références au texte, en anglais, sur www.amnestyinternational.be/doc/article8664.html) qu’Amnesty International appelle à une « enquête internationale » sur les « graves violations du droit humanitaire international » commises des deux côtés, au cours du conflit qui, dure de puis de nombreuses années, entre le Hezbollah et Israël.
Deux remarques préalables s’imposent.
Tout d’abord, il est curieux que l’on s’intéresse d’abord aux réactions de la partie agressée, avant de s’interroger sur le pourquoi de ces réactions et surtout les méthodes utilisées par l’agresseur.
D’autre part, quel crédit peut-on apporter à ce document établi de manière unilatérale par Amnesty International, alors que cette ONG demande elle-même une enquête internationale, c’est à dire impartiale ?
Pour en savoir plus, cliquer sur le lien suivant :
Amnesty International toujours égal à elle-même
Par Lapid (Lapid) le samedi 26 août 2006 - 01h03: |
« Etat d'alerte à la frontière avec la Syrie »,
titre en manchette ce matin le quotidien populaire Maariv. Le journal rapporte qu'Israël s'inquiète du déploiement accru d'avions, de canons et de missiles anti-aériens syriens face au plateau du Golan, situation qui n'a pas été modifiée malgré le cessez-le-feu. A l'armée, on suit avec inquiétude les déclarations d'Assad, selon lesquelles il serait prêt à ouvrir un nouveau front sur le Golan si les exigences syriennes n'étaient pas prises en compte, ajoute le quotidien.
Selon des estimations en Israël, Assad est satisfait de ce qu'il considère comme « la réussite du Hezbollah dans sa lutte face à Tsahal », ce qui pourrait le pousser à ouvrir un nouveau front. Lors d'une rencontre avec la commission de la défense et des affaires étrangères de la Knesset, le chef des renseignements militaires, Amos Yadlin, a estimé que les déclarations de Bashar Assad traduisaient sa volonté de compter dans la région.
Pour le commentateur des affaires arabes du Haaretz, les déclarations du président syrien sont symptomatiques de sa crainte, non pas de voir une force internationale se déployer au Liban, mais plutôt de voir le Liban prendre des décisions de manière indépendante, sans prendre en compte les positions syriennes.
Source : Revue de la presse israelienne - Ambassade de France en Israel.
Par Lapid (Lapid) le samedi 26 août 2006 - 00h59: |
Vous avez échouez, libérez la place !
Dans un article intitulé « Le crash », Sima Kadmon du Yediot Aharonot, affirme que « les Israéliens souhaitent transmettre à leurs dirigeants un message simple et sans aucune équivoque : vous avez échouez, libérez la place ! Les faits sont là, les chiffres sont clairs, inutile pour cela de nommer une commission d'enquête d'Etat ».
« Les termes de tremblement de terre sont les plus adéquats pour décrire la situation dans laquelle se trouve le gouvernement Olmert, 110 jours après son entrée en fonction, poursuit-elle. Il ne s'agit pas là d'une simple tendance, d'une atmosphère ou d'un état d'esprit. Une partie importante de la population exprime là sa défiance à l'égard de ses dirigeants. Il s'agit plus exactement de 77 % d'Israéliens mécontents ».
« Il ne fait aucun doute, poursuit la journaliste, qu'Olmert est également puni parce qu'il a nommé Peretz à la Défense. Il passe pour avoir fait passer des considérations politiques (comme la nomination d'un de ses proches - A. Hrischson - aux Finances) avant l'intérêt de l'Etat. A présent, l'éviction de Mofaz de la Défense est considéré comme la source de tous les maux ».
Par Lapid (Lapid) le samedi 26 août 2006 - 00h56: |
Affaire Isrofly: Gaby Kadosh explique pourquoi des centaines de touristes français sont bloqués en Israël par David Geller - mercredi 23 août 2006 -
Plusieurs centaines de touristes français, arrivés en Israël avec des billets d'avions achetés chez Isrofly, sont bloqués en Terre Sainte depuis le début de la semaine car leurs vols de retour ont été subitement annulés.
Les clients israéliens sont quand à eux cloués en France.
Les succursales de l'agence de voyage, dirigée par Yoel Marciano, ne répondaient pas au téléphone depuis lundi.
Certaines personnes, convaincues qu'Isrofly avait déposé son bilan, sont retournées en France en payant de leur poche entre 200 et 300 euros pour un billet de retour chez Arkia ou El Al.
Nous avons finalement réussi à contacter ce mercredi M. Gaby Kadosh, ancien maire d'Eilat et actuel conseiller de M. Marciano, à qui nous avons demandé des explications sur toute cette affaire.
A7FR: Mr. Kadosh, pourquoi des centaines de clients d'Isrofly en Israël et en France ne peuvent pas prendre leur avion comme prévu ?
Gaby Kadosh: La compagnie Corsair nous a annoncé la semaine dernière qu'elle n'assurerait pas les vols prévus pour nos clients, à cause d'une dette de 46 000 euros que nous leur devions suite aux nombreuses annulations du mois de juillet (à cause de la guerre). Je me suis immédiatement rendu à Paris pour y rencontrer les responsables de Corsair mais les débats n'ont rien donné, malgré notre promesse de régler rapidement ce problème. Corsair a refusé de transporter nos clients, pris ainsi en otages, malgré le fait que les billets étaient déjà tous payés d'avance.
A7FR: Quels sont les derniers développements, quand est-ce que les clients d'Isrofly pourront enfin rentrer chez eux ?
GK: Nous avons sollicité l'intervention du tribunal en France, afin d'obliger Crosair à respecter ses engagements. La Cour a tranché seulement ce mercredi que les vols devaient avoir lieu mais Corsair prétend ne pas avoir d'avions disponibles avant le 28 août. Nous savons pourtant que leurs appareils repartent actuellement vides d'Israël, ceci afin de recevoir des subventions du ministère du Tourisme.
A7FR: Vous savez que de nombreuses personnes qui ne pouvaient pas attendre autant de temps que les choses s'arrangent sont déjà reparties en payant de leur poche un billet de retour chez d'autres compagnies. Est-ce que vous comptez les rembourser ?
GK: Les dégâts causés à Isrofly par le comportement inacceptable de Corsair se chiffrent à 500 000 dollars. Nous allons exiger cet argent puis rembourser progressivement les personnes concernées. L'avocat Joël Bitton sera chargé de diriger ce processus.
A7FR: Pourquoi les agences d'Isrofly étaient fermées et ne répondaient pas au téléphone depuis le début de la semaine ? Les clients n'avaient personne à qui s'adresser!
GK: Des clients en colère ont pris d'assaut nos bureaux dès l'annonce de l'annulation des vols et nos employés ont refusé de travailler dans ces conditions. L'agence d'Eilat était la seule à fonctionner.
A7FR: Pouvez vous nous donner des numéros de renseignements pour les personnes désirant recevoir des informations sur la date de leur vol de retour ?
GK: Tout à fait. Je recommande à tous les clients, de France et d'Israël, de téléphoner à l'agence d'Eilat car nos bureaux de Paris sont complètement surchargés. Les numéros:
Depuis Israël: 08 632 6331 et 08 6326301.
Depuis la France: numéro gratuit 0800 900 235
La réaction de Corsair Voyage n'a pu être recueillie jusqu'à présent.
Par Lapid (Lapid) le samedi 26 août 2006 - 00h49: |
Sondage d'opinion
Source : Revue de la presse israelienne - Ambassade de France en Israel.
Le Yediot Aharonot publie un sondage d'opinion de l'Institut Dahaf duquel il ressort que 63 % de l'opinion israélienne estime que le Premier ministre Ehoud Olmert devrait démissionner. Par ailleurs, 74 % des Israéliens souhaitent le départ d'Amir Peretz et 54% d'entre eux veulent l'éviction de Dan Haloutz.
Quant aux intentions de vote des Israéliens si les élections législatives se tenaient actuellement, le journal note que le parti d'Olmert Kadima serait « en chute libre » puisqu'il ne remporterait que 17 sièges lors de la consultation, contre 29 à l'heure actuelle. Quant au PTI, il disparaîtrait quasiment de la scène politique avec uniquement 11 sièges (contre 19) alors que le Likoud sortirait renforcé de ces élections avec 20 sièges à la nouvelle Knesset (contre 12 actuellement).
Entre Nétanyahu et Olmert à la tête du gouvernement, les Israéliens donnent la préférence au premier avec un score de 45 % contre 24 % pour Ehud Olmert. On note par ailleurs que 79 % des Israéliens estiment qu'Amir Peretz a échoué au poste de ministre de la Défense et 63 % d'entre eux se déclarent non satisfaits du comportement de Dan Halouz pendant la guerre.
Quant aux remèdes à apporter à la situation, les Israéliens sont partagés puisque seuls 27 % d'entre eux préconisent la tenue de nouvelles élections, 20 % se prononcent en faveur d'un gouvernement d'urgence, 19 % souhaitent ne rien changer à la direction actuelle, 16 % recommandent le départ des Travaillistes et l'entrée de la droite et 14 % veulent l'entrée des partis de droite dans la coalition.
Notons également que 69 % des Israéliens apportent leur soutien aux réservistes protestataires et que 57 % préconisent la nomination d'une commission d'enquête d'Etat, mieux à même selon eux à vérifier les événements au Liban. Israël réaffirme cependant sa confiance à Tsahal puisque 82 % estiment que l'armée est capable de les protéger (contre 17 % de sceptiques).
S'agissant du processus de paix, 62 % des Israéliens s'opposent à l'ouverture de négociations avec la Syrie mais 47 % estiment par contre nécessaire d'engager des pourparlers avec Abou Mazen et le Hamas.
Par Albert (Albert) le vendredi 25 août 2006 - 21h55: |
Mon cher Lapid, ce n'est pas pour rien qu'ils ont méritè d'être considérè comme étant l'axe du MAL, la Syrie et l'Iran, très prochainement, ils seront aux yeux des français, si ce n'est déja fait comme l'AXE DU BIEN.
Les retournements de veste sont courants à Matignon, au grès des Ministres.
Je ne crois pas que la France aie fait une bonne affaire.
Et à bien penser, Israël s'en sort plutôt bien mise à part les innocentes victimes israéliennes et les dégats considérables causès par ces fous de D ieu.
Il y des demi victoires qui sont parfois bénèfiques.
Une trop grande victoire, humilie et attise l'esprit revanchard.
Comme le dit Girelle, le Hezbou est éloignè de la frontière nord, reste à le démilitariser, mais celà c'est une autre affaire qui est loin d'être mince d'autant plus que la Syrie, en mauvais terme avec les francaouis, va leur mener le vie dure par Hezbou interposè.
Restons à l'écoute.
Par Victor (Victor) le vendredi 25 août 2006 - 20h08: |
Des touristes français coincés en Israël
L'agence de voyage ISROFLY ne répond plus.
Plus de 1000 touristes français sont restés bloqués en Israël car ISROFLY n'a pas affrété d'avions pour les transporter.
Ils sont obligés de rester à l'hôtel dans l'attente de trouver des billets de retour qu'ils doivent acheter.
French tourists stuck in Israel
Over 1,000 Jewish tourists stuck in Israel and spend hundreds of dollars on stay in hotels because French travel agent in Paris did not pay airlines; airlines refusing to take tourists home.
The tourists found out that Yoel Marciano, a travel agent in Paris from whom they purchased their plane tickets, deceived them. He did not transfer the money to the airlines for their ticket back to France, which is why the airlines are refusing to fly them.
Danny Sade Published: 08.23.06, 14:30
http://www.ynetnews.com/articles/0,7340,L-3294758,00.html
A Paris des touristes israéliens subissent le même sort. Le vol du 23 août n'a pas été assuré.
Par Deutéronome (Deutéronome) le vendredi 25 août 2006 - 19h12: |
Nous, peuple hébreu existons depuis plus de 5000 ans, seul le bon Dieu peut effacer toutes traces de notre peuple sur terre . Malheureusement pour nos ennemis qu'ils soient musulmans ou chrétiens, Dieu est notre allié, le seul .
L'éternel nous a délégué une mission sur terre, celle de corriger les malfaisants, afin de maintenir la vie qu'il a créé sur terre et nous accomplirons cette mission qui est loin d'être impossible. Je dirais même que nos ennemis peuvent vraiment nous faciliter davantage cette tâche en nous provoquant jusqu'à l'extrème . De cette manière cela nous donnera l'occasion d'en finir une bonne fois pour toute avec cette gangraine dénuée de toute âme. Je le répète, l'état hébreu a les moyens d'anéantir n'importe quel ennemi, je dis bien n'importe quel ennemi. Alors, à nos ennemis jurés, si vous voulez confirmation, ce n'est pas compliqué : continuez comme cela à défier les enfants du créateur et bientôt vous n'aurez plus de problèmes éxistenciels .
Vive Israël et les juifs de la diaspora que Dieu bénisse et protège tous les hébreux qu'ils soient sur terre ou au ciel .
Par Deutéronome (Deutéronome) le vendredi 25 août 2006 - 18h54: |
toujours la même la France d'abord Michelle ALLIOT-MARIE qui se demande comment ses soldats ont le droit d'agir en cas d'agression elle-même ne sait pas comment agir et elle traite Israël de meurtrier en les jugeant. les Israëliens (de tsahal) personne ne les a protéger celle là a du dormir depuis la ligne magino oui vraiment comment ses soldats doivent agir je crois que sur ce point l'Allemagne a plus d'expérience qu'elle. C'est pour ça que ça me fait rire quand j'entends que c'est la France qui conduit les opérations de cette force. Jacques Chirac était pathétique hier au journal télévisé d'Harry Roselmack.
D'autre part quand sur des médias on icite les gens à voter pour la France pour éviter le commandement de cette force par les italiens
si l'ONU a voté pour la france sur cette mission alors laissons faire le destin mais l'état d'Israël ne doit pas elle voter pour la France les citoyens juifs français font ce qui veulent.