Par Victor (Victor) le dimanche 27 août 2006 - 08h56: |
25/08/2006, INFORMATION VOL ORY-TLV-ORY DU 28 AOUT 2006
Le Tour Opérateur Isrofly n’ayant pas honoré les engagements qu’il a pris à l’occasion de la réunion de médiation qui s’est déroulée le 22 août 2006 sous l’égide du Ministère du Tourisme et des Transports, Corsair informe les clients de la société Isrofly que le vol du 28 août CRL 848 ORY TLV et CRL 849 TLV ORY ne sera pas opéré.
http://www.corsair.fr/corsair/includeStaticAction.ts?corp=presse-com-isroannul
Par Mena (Mena) le dimanche 27 août 2006 - 08h53: |
A vivre d’inconséquences on rencontre l’oubli (info # 012608/6) [Analyse]
Par Sami El Soudi © Metula News Agency
Au milieu de la nuit dernière, des chasseurs-bombardiers israéliens ont détruit une importante cache d’armes des Brigades des Martyrs d’Al-Aksa, l’une des organisations terroristes affiliées au Fatah.
Les armes étaient dissimulées dans les caves d’une maison bourgeoise de Gaza City dans laquelle vivait un milicien et sa famille. Les Israéliens avaient, préalablement à leur bombardement, prévenu de leurs intentions et invité les habitants du bâtiment et leurs voisins à quitter les lieux. Les occupants de la demeure ont ainsi pu se mettre à l’abri avant la frappe.
Il s’agit d’ailleurs d’un nouveau mode de faire de l’armée israélienne, qui l’avait déjà utilisé deux fois, dans la même journée de vendredi, lors d’attaques similaires contre des dépôts d’armes planqués dans des habitations civiles, l’un à Jébalya, au nord de la bande, l’autre, également situé dans la ville de Gaza.
La situation, à Gaza, a été profondément modifiée par la guerre du Liban. L’axiome voulant que l’opinion publique globale soit incapable de se concentrer sur deux conflits à la fois a été parfaitement confirmé en cette occasion. Les Palestiniens ont, comme de bien entendu, suivi eux aussi les péripéties de l’affrontement opposant le Hezbollah à l’Etat hébreu. Mes confrères Stéphane Juffa et Jean Tsadik à Métula sont ainsi intervenus sur des chaînes de TV palestiniennes et arabes. Notre agence jouit ici, dans les milieux audiovisuels, d’une respectabilité consommée, ce d’autant plus que mes camarades ont accueilli, hébergé et conseillé trois journalistes palestiniens dans nos bureaux de Métula lors d’échanges de feu particulièrement nourris. Voilà qui n’a rien d’étonnant pour qui connaît l’esprit de la Ména mais qui a fait grosse impression sur les autres.
Le flux de l’info a donc été inversé, plus d’un mois durant, bien que Tsahal ait profité de ce que les yeux du monde étaient tournés vers sa frontière nord pour effectuer un grand ménage tant à Gaza qu’en Cisjordanie. C’est, par exemple, douze ministres Hamas de l’actuel gouvernement Hanya qui sont désormais détenus en Israël, de même qu’une petite quarantaine de nos députés. De nombreux miliciens et terroristes ont par ailleurs été appréhendés ou éliminés durant la même période.
En dépit des dénégations répétées de Jérusalem, tout l’establishment palestinien, de même que l’auteur de ces lignes, sont persuadés de ce que les leaders du Hamas, retenus au-delà de la ligne verte, servent de contre-otages afin d’obtenir la libération du caporal Gilad Shalit, toujours lourdement gardé dans un quartier du camp de réfugiés de Khan Yunis.
De fait, les militaires israéliens ont localisé depuis longtemps le lieu de sa détention mais toute opération en vue de sa libération semble vouée à l’échec, en considération des préparatifs mis en place par ses geôliers. Ceux-ci, en effet, ont truffé leur périmètre de défense de fortifications, de mines et de pièges, mais surtout, ils ont placé une quantité astronomique d’explosifs – on parle d’une demi tonne ! – dans le bâtiment dans lequel ils maintiennent prisonnier le militaire israélien. Pour ceux qui croient avoir identifié la bande responsable de la détention du caporal, il ne fait aucun doute que, dans l’éventualité d’un assaut, ils se feront sauter avec leur otage, après avoir tenté d’éliminer le plus grand nombre possible de commandos israéliens, plutôt que de se rendre.
Ces hommes appartiennent à l’une des factions les plus fanatiques du Mouvement de la Résistance Islamique et ils ne prennent leurs ordres qu’auprès de Khaled Mashal à Damas. Ceci ennuie d’ailleurs fortement le 1er ministre Ismaïl Hanya, qui aimerait bien récupérer les leaders du Hamas arrêtés, même au prix d’un échange symbolique de prisonniers de mineure importance avec ses ennemis. A trois ou quatre reprises déjà, ces dernières semaines et grâce aux bons offices de médiations égyptiennes, Hanya était parvenu à un accord ficelé avec les Israéliens, mais Damas et Mashal en on refusé la mise en pratique.
Plus généralement, dans les territoires palestiniens, règnent le désordre, l’anarchie et la corruption. Et surtout la misère ! La misère noire, du fait que l’aide internationale, qui faisait vivre l’Autonomie, n’a pas été rétablie et que les promesses d’assistance financière de nos "frères" arabes n’ont été que très partiellement tenues. Ceci dit, les Israéliens, supportés en cela par l’Amérique et un grand nombre de nations influentes dans notre région, se sont parfaitement organisés afin que les services essentiels soient assurés. Les hôpitaux sont correctement approvisionnés – je suis allé m’en assurer par moi-même mercredi et jeudi derniers –, de même que les marchés, au moins en denrées de base.
La pénurie, que les autorités (si on peut encore parler d’autorités) ont tout fait pour instrumentaliser, dans un élan victimaire médiatique évident, n’existe pas. On peut même trouver des produits de luxe sur les étals, mais ce qui manque à la plupart des gens, c’est l’argent pour se les payer. Les attentats intégristes à répétition contre les points de passage des ouvriers allant travailler en Israël on mené à leur fermeture. Les devises n’arrivent plus. L’exportation de nos produits agricoles est pratiquement au point mort.
Les Egyptiens avaient également fermé le point de passage de Rafah, pour diverses raisons. La non dite, c’est qu’ils sont certains de la coopération active des diverses émulations intégristes palestiniennes – Hamas, Jihad islamique etc. – des Frères musulmans dans les attentats meurtriers contre les touristes étrangers, perpétrés dans la péninsule du Sinaï. Des attentats qui les privent de leur source principale de devises. Ajoutez à cela les réticences des observateurs étrangers à fonctionner sur la poudrière que constitue cette frontière, les contrebandes perpétuelles et la crainte des Israéliens que les ravisseurs de Gilad Shalit ne tentent de le transférer en Egypte, et vous obtiendrez l’image instantanée des précautions prises par le Caire.
Cette semaine, des miliciens intégristes avaient tenté, sans succès, de ménager à la dynamite un orifice dans la barrière de béton consacrant la frontière et qui avait été construite par les Israéliens, peu avant leur retrait.
Depuis deux jours, le point de passage de Rafah a été rouvert, mais sous l’œil attentif d’au moins un millier de soldats égyptiens, dont 300 des forces spéciales. 15 mille personnes attendaient de passer en Egypte, des touristes pour la plupart, tandis que quelques centaines de Palestiniens patientaient, côté Sinaï, espérant l’opportunité de retourner chez eux.
Pendant ce temps à Aman, en Jordanie, un conseil supérieur improvisé du Fatah a donné les pleins pouvoirs au président Mahmoud Abbas pour négocier les bases et la constitution d’un gouvernement d’union nationale avec le Hamas. Au Fatah, on rêve de ce que la communauté internationale renouvelle son aide économique si la composante intégriste se trouvait diluée parmi les ministères du Fa’th à l’exécutif. On voudrait aussi qu’un tel agrégat assouplisse les positions des islamistes à l’égard d’Israël – précisément qu’ils reconnaissent explicitement son droit de principe à l’existence – pour que les négociations sur le statut définitif puissent reprendre.
Mais c’est sans compter sur le dogmatisme du Hamas, le souffle guerrier qui pousse les voiles de l’axe Téhéran-Damas-Islamistes vers la guerre, et la volonté intacte des mouvements islamiques palestiniens à garder la haute main sur la conduite des affaires. Ce qu’Hanya et ses camarades ne comprennent visiblement pas, c’est que l’attention du monde n’est pas revenue sur la Palestine après la conclusion des hostilités au Liban. Le monde, intrigué par la sauvegarde de la paix et la menace grandissante que fait peser sur elle Téhéran, en a assez de la violence extraordinaire de notre communauté, de notre terrorisme élevé au rang de résistance, de notre refus de vivre en paix, de notre inaction dans la construction de notre Etat, et de nos manipulations médiatiques à vocation victimaire incessantes, gérées quasi institutionnellement.
Le monde a d’autres priorités, et lorsque le président Ahmadinejad annonce, presque quotidiennement, son intention d’éradiquer Israël et sa population, alors que notre gouvernement soutient tant ses thèses que son action corps et âme, il est difficile, pour les civilisation développées, de nous considérer comme de pauvres victimes pacifistes auxquelles le monstre sioniste refuse d’accorder sa reconnaissance et avec lesquelles il refuse de faire la paix.
Le Hamas maintient la Palestine dans l’équation : l’éradication de l’ennemi ou la mort. Si son règne s’éternise, nous risquons ainsi d’agoniser, comme tant d’autres peuples sur terre, dans le plus complet désintérêt de la planète.
Par Lapid (Lapid) le dimanche 27 août 2006 - 08h40: |
Le « Grand Pays Stabilisateur » (1) vous dit -
Gabriel Lévy samedi 26 août 2006.
"C’était la réponse attendue de l’Iran (2) à la résolution du conseil de sécurité lui enjoignant de cesser son programme d’enrichissement nucléaire.
Pendant trois ans, notre diplomatie a « négocié » ce que l’Iran considérait comme non négociable, savoir la poursuite de son programme. Nous avons refusé de suivre les Etats-Unis qui demandaient de transmettre sans tarder le dossier au conseil de sécurité. Le résultat est maintenant connu : du temps a été gagné pour atteindre l’irrémédiable.".............
Pour en savoir plus, cliquer sur le lien suivant :
Le « Grand Pays Stabilisateur » (1) vous dit
Par Lapid (Lapid) le dimanche 27 août 2006 - 08h34: |
Haifa Emergency Fund
Building in Haifa
The war in Northern Israel has taken its toll on the city of Haifa. The people of Haifa have been attacked daily. Throughout this time, most of Haifa residents have remained and endured. Haifa, which is a home to a diverse and vibrant population, has become the new front line against terror. During these difficult times we are in desperate need to fund three emergency needs:
1. Thousands of Haifa children which usually spend the summer in municipal day camps are now stuck indoors. The city has made arrangement to send these children to the south to special summer camps setup for this purpose in southern Israel. This will allow parents who need to remain in Haifa the peace of mind that their children are safe while at the same time allowing the children to resume normal summer activities.Children of Haifa
In addition, the Haifa Municipality has arranged 5 large underground parking lots - authorized by Central Home Command - to become youth activity centers. Operating Funds as well as funds for equipment purchase are badly needed.
2. Many of Haifa's most vulnerable citizens have been severely impacted by the situation. Many elderly and sick have been left without food or medical care. In addition, people who have relied on homecare for medical or food assistance are now unable to receive such help.
3. Haifa's small business community has had little or no economic activity for over ten days. The city has been contacted by many small business owners who asked for emergency loans to prevent their financial collapse and to make payroll.
Please donate now so we can take care of these urgent needs. The people of Haifa appreciate your support.
Yonah Yahav, Mayor and Chairman of the Haifa Foundation
Pour en savoir plus, cliquer sur le lien suivant :
Haifa Emergency Fund
Special message from Mayor Yonah Yahav
Haifa has always prided itself on being an ‘equal opportunity’ city, with no discrimination between Arabs and Jews. Well my friends, let me tell you, Katyusha rockets don’t discriminate either. They fall where they will without regard for the neighborhoods on which they land, without regard for the ethnicity of the people they might hit. All our citizens are experiencing the same situation. And their reactions send a powerful message.
While there is a sense of anxiety in the air, there is no panic. When the siren sounds, people calmly go to their safe places or seek shelter. On Sunday, when the first rockets fell, they didn’t know quite how to react; now, they do. And so, protected as best we can be, we wait for the sound of the rocket and count down the time until we hear it land.
Outside, the streets remain empty, except for ambulances, security vehicles and the media, which is how the world has discovered Haifa. This is not exactly how we would have liked it to happen, but it has. The media has shown how the people of Haifa persevere, their tension matched by their courage; their endurance of today’s traumas fortified by their belief in tomorrow’s promise.
‘The day after’ will come. Our parks and beaches will be filled with people, our universities will reopen and our high-tech centers will continue to advance their sophisticated specialties. And we at the Haifa Foundation, you and I who believe in this beautiful city, will be there to help pick up the pieces and build an even better tomorrow.
Yonah Yahav, Mayor and Chairman of the Haifa Foundation
How you can help:
Donate Now
Contributions in the U.S. may also be forwarded to:
The Haifa Foundation (North America) Inc.
C/o Mr. Herbert Rose
Rose & Boxer Attorneys at Law
1065 Avenue of the Americas, Suite 410
New York, N.Y. 10018
Tel: 212-9819060
Fax: 212-9819071
Checks should be made payable to:
The Haifa Foundation, (N.A.), Inc.
Wiring funds to The Haifa Foundation in New York is as follows:
Wire to Bank Leumi (ABA # 0260002794)
579 Fifth Avenue
New York, NY 10017
Attention: Yvette Brown
for further credit to Haifa Foundation, Rose & Boxer as Attorneys, Account # 05379377-01
Contributions are U.S. tax-deductible. The donor will receive an acknowledgment letter which can be used as a receipt for tax purposes from our Representative, Mr. Herbert Rose. Our I.D. Tax no.is: 13-3278992.
Contact Us:
You can contact us at: The Haifa Fundation
The Haifa Foundation is a non-for-profit 501 C(3) US organization. Tax ID#:13-3278992
Par Lapid (Lapid) le dimanche 27 août 2006 - 08h00: |
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Par Lapid (Lapid) le dimanche 27 août 2006 - 00h10: |
Israël devrait frapper la Syrie d’abord : une politique de guerre préventive empêche l’ennemi de combattre à sa convenance - Par Max Boot - Jewish World Review 24 août 2006 / 30 Menachem-Av, 5766
Adaptation française de Simon Pilczer, volontaire de l'IHC
“Nous marchons les yeux ouverts vers notre prochaine guerre”.
Le pessimisme d’un officiel israélien de haut rang qui fit ce commentaire le 13 août était frappant parce qu’il venait juste de terminer à un groupe d’analystes de sécurité emmenés en Israël par « l’American Jewish Committee » (groupe de lobbying influent aux USA, ndt), que le cessez-le-feu négocié par les nations unies avait atteint beaucoup des objectifs d’Israël. Mais il n’avait pas d’illusion sur le fait que cela ne représenterait rien de plus qu’une halte temporaire dans la lutte entre Israël et le quartette maléfique cherchant à dominer le Moyen-Orient – l’Iran, la Syrie, le Hamas et le Hezbollah.
La guerre n’a pas été une perte totale pour Israël. Mais ça a été loin d’être une victoire. Le Hezbollah a perdu plus de 500 combattants, ainsi que la plupart de ses missiles à moyenne et longue portée, et son réseau de bunkers au Sud Liban, en infligeant de maigres dommages à Israël. Les analystes du renseignement israélien sont convaincus que Téhéran n’est pas satisfait de la tournure des évènements parce qu’elle gardait les roquettes du Hezbollah en réserve pour une frappe de représailles possible si Israël ou les USA frappaient le complexe des armes nucléaires de l’Iran.
Mais des roquettes sont facilement remplacées, et l’Iran et la Syrie vont maintenant entreprendre un effort massif pour remplacer les pertes du Hezbollah, et pas qu’un peu !
Du point de vue du Quartette maléfique, ce conflit a démontré le pouvoir de leurs roquettes pour émousser la supériorité militaire d’Israël. Des missiles anti-tanks on infligé des pertes substantielles sur les blindés et l’infanterie israéliens. N missile de croisière a méchamment endommagé un navire de guerre israélien qui n’avait pas mis en route ses système défensifs. Et le Hezbollah est demeuré capables de tirer des centaines de roquettes Katioucha chaque jour sur le Nord d’Israël jusqu’au cessez-le-feu.
Israël est parvenu à vaincre l’étonnante ancienne arme des terroristes, l’islamikaze suicide à la bombe, en entourant d’un mur Gaza et la rive occidentale. Mais une barrière n’arrêtera pas des missiles. Israël préfèrera maintenant ne pas se retirer de la rive occidentale. Le Hamas, pour sa part, aura une forte incitation à stocker des roquettes dans sa redoute de Gaza et à lancer une « troisième intifada », comme le suggère un éditorialiste du journal du Hamas, Al Risala.
Israël avait espéré que ce conflit allait rétablir sa dissuasion, mais, le moins qu’on puisse dire, est que le résultat insatisfaisant ne fera qu’enhardir ses ennemis. Le problème est que les guerre d’attrition contre des fanatiques jihadistes qui ne craignent pas la mort et se cachent parmi des civils, annulent dans une certaine mesure la supériorité de la puissance de feu israélienne. De plus, l’Iran, source ultime de l’argent et des armes des terroristes, est trop loin pour des représailles israéliennes efficaces.
La Syrie, cependant, est le maillon faible de ce quartette.
L’importance de la Syrie comme base avancée de l’Iran – les deux pays ont conclu une alliance formelle le 18 juin – ne doit pas être exagérée. C’est « l’entre-deux » pour la majorité des munitions affluant vers le Hezbollah. C’est le sanctuaire du gros bonnet du Hamas Khaled Meshaal. C’est aussi, selon les sources du renseignement israélien, le foyer d’un nouveau centre irano-syrien de renseignement qui suit les mouvements militaires israéliens et relaie cette information à ses mandataires terroristes [du Hezbollah, ndt]
Les optimistes du Département d’Etat rêvent que le dictateur syrien Bashar Assad puisse être détourné de l’Iran par des concessions venant des Etats-Unis et d’Israël, telles que le retour des Hauteurs du Golan. Mais depuis le début des années 1990, les Etats-Unis ont essayé plusieurs fois de passer un accord avec la Syrie, et ils ne sont jamais arrivés à rien. Davantage de pression économique, en particulier de la part de l’Europe, pourrait aider, mais elle pourrait probablement être effacée par des subsides accrus de l’Iran.
L’histoire suggère que seule la force, ou la menace de la force, peut gagner des concessions substantielles de la Syrie. En 1998, la Turquie a menacé d’une action militaire à moins que la Syrie ne cesse de soutenir des terroristes kurdes. Damas se plia promptement. Israël pourrait n’avoir pas d’autre choix que de suivre l’exemple turc.
De fait, Schlomoh Avineri, ancien directeur général au ministère des affaires étrangères d’Israël, avance que son pays a mené la mauvaise guerre : au lieu de cibler le Hezbollah au Liban, il aurait dû s’en prendre à la Syrie. Les forces armées syriennes sont moins motivées que le Hezbollah, et elles offrent bien plus de cibles pour les forces aériennes israéliennes.
Il est bien sûr, difficile pour une démocratie libérale comme Israël d’envisager une guerre si il n’a pas été attaqué directement – et la Syrie a très prudemment évité toute attaque directe contre Israël. (Elle préfère combattre jusqu’au dernier Libanais). Les !israéliens préfèrent naturellement la paix. Mais le choix auquel ils sont confrontés n’est pas entre la guerre ou la paix. Il est entre la guerre plus tôt et selon leurs propres modalités, ou la guerre plus tard selon les modalités de l’ennemi. Ignorer la menace et espérer qu’elle disparaîtra n’est pas une option sérieuse. C’est la faute que Israël à commise au cours des six dernières années avec le Hezbollah.
A noter qu’avec la résolution 1701 du Conseil de Sécurité de l’ONU, c’est Kofi Annan qui sera juge de ceux qui commettraient des infractions à cette résolution.
Ainsi, quand le 18 août 2006 l’aviation israélienne a bombardé un convoi de munitions, en provenance de Syrie, et destiné à approvisionner le Hezbollah en missiles, Kofi Annan s’est précipité pour déclarer que Israël avait « violé le cessez-le-feu ».
Si l’on ajoute que, parmi les forces européennes de la FINUL, qui seront selon toute vraisemblance pilotées par la France jusqu’en février 2007 - la France fournissant 2000 casques bleus, auxquels s’ajouteront 950 casques bleus espagnols (la gauche espagnole voue apparemment une haine pathologique à l’Etat d’Israël) ; que Israël en est réduit à supplier l’Italie, qui apporterait 3000 hommes, de bien vouloir prendre la tête de cette force d’interposition ; que des contributeurs comme la Malaisie et l’Indonésie – dont l’ancien Premier Ministre avait appelé à la disparition d’Israël en tenant des propos antisémites – veulent participer à la FINUL en refusant de reconnaître Israël ; que les « règles d’engagement » des casques bleus, que la France a renégocié avec les USA sur l’insistance de la Ligue Arabe, avocate du Liban, au désavantage d’Israël, en faisant du Hezbollah un « partenaire presque honorable »,
Bref si l’on fait la somme de tous les pièges dans lesquels le gouvernement israélien s’est fourvoyé en acceptant le cessez-le-feu avec un partenaire français seulement préoccupé de sauver la mise au Hezbollah, on se dit qu’Ehud Olmert et Tsipi Livni ont mis le Peuple israélien dans de mauvais draps.
Et le Peuple israélien, ce sont nos frères !
Version originale en Anglais : Pour en savoir plus, cliquer sur le lien suivant :
Israël devrait frapper la Syrie d’abord
Ce Texte a ete communique par Simon Pilczer
Par Lapid (Lapid) le samedi 26 août 2006 - 23h36: |
Ahmadinejad inaugurates heavy water plant which can manufacture plutonium for weapons - August 26, 2006, 1:43 PM (GMT+02:00)
Touring the site at Khondab near Arak, 190 km southwest of Tehran Saturday, Aug. 26, the Iranian president said Iran is not an atomic threat – even to Israel. But five days before the UN deadline for Iran to halt uranium enrichment, he boasted the Arak plant will be able to produce 16 tons of heavy water a year........
Pour en savoir plus, cliquer sur le lien suivant :
Ahmadinejad inaugurates heavy water plant
Par Lapid (Lapid) le samedi 26 août 2006 - 23h05: |
LE HEZBOLLAH N'A PAS GAGNÉ
De plus en plus d'écrivains arabes lèvent le voile sur ce qui s'est réellement passé au Liban
Par Amir Taheri, auteur de "l'Irak, le dessous des cartes" - édition Complexe 2002 -
Paru dans l'Opinion Journal du web, émanation du Wall Street Journal- 25/8/06
Traduit par Albert Soued pour www.nuitdorient.com
La plupart des médias occidentaux racontent une histoire en disant que le Hezbollah a gagné une grande victoire contre Israël et les Américains, qu'il a comblé le fossé entre les Sunnites et les Shiites et qu'il a renforcé les prétentions des mollahs à diriger le monde musulman. Les portraits de Hassan Nasrallah, ce jeune mollah qui règne sur la branche libanaise de ce vaste mouvement pan-shiite, ont couvert la une des magazines occidentaux, martelant le message que le fils de la révolution khomeiniste est le nouveau héros de la mythique "rue arabe".
Probablement parce qu'il regarde trop la chaîne CNN, le guide suprême de l'Iran, Ali Khamenei lui aussi a cru dans cette "divine victoire". La semaine dernière, il a demandé aux 205 membres du Majlis islamique d'envoyer un message à Nasrallah, le félicitant "pour sa sage et clairvoyante conduite de la Oummah qui a donné la grande victoire au Liban".
En contrôlant le flux des informations venant du Liban tout au long du conflit et avec l'aide venant de toutes les parties en désaccord avec la politique américaine, pour une raison ou une autre, le Hezbollah a peut-être gagné la bataille de l'information en Occident. Mais au Liban, au Moyen Orient et dans le monde musulman, le panorama est cependant assez différent.
Commençons par le Liban.
Aussitôt après que l'ordre de cesser le feu fut donné, le Hezbollah a organisé une série de feux d'artifice, accompagnés d'une distribution de fruits et de douceurs, afin de célébrer la victoire. Pourtant la plupart des Libanais ont trouvé cette fête indécente et sont restés à l'écart. La "défilé glorieux" le plus fourni a rassemblé quelques centaines de personnes au Sud de Beyrouth, dans le fief du Hezbollah. Au départ, celui-ci avait hésité entre une déclaration jubilante de la victoire et un deuil des martyrs. Cette dernière alternative est plus appropriée à la tradition shiite, centrée sur la commémoration du martyr de l'imam Hussein en 680. Certains membres du groupe souhaitaient jouer la carte du martyr, afin d'accuser Israël et les Etats-Unis de crimes de guerre. Ils savaient qu'il était plus facile pour un shiite, élevé dans une culture de "victime" éternelle, de pleurer une calamité même imaginaire, plutôt que de rire de joie dans une fête d'une victoire présumée. Sur le plan politique, le Hezbollah devait se déclarer victorieux pour une simple raison, il fallait qu'il justifie la mort et la désolation qu'il avait provoquées. Une revendication de la victoire était le seul rempart contre toute critique de sa stratégie de provoquer une guerre, sans consulter le gouvernement ni le peuple. Hassan Nasrallah s'est justifié dans ses apparitions à la télévision, appelant ceux qui le critiquaient à se taire, puisqu'il avait obtenu une grande victoire stratégique.
Cette tactique a fonctionné un jour ou deux. Mais les critiques n'ont pas cessé, et se sont amplifiées. Les chefs du mouvement du 14 mars, qui ont une majorité au Parlement Libanais et au gouvernement, ont demandé une enquête sur les circonstances qui ont mené à la guerre, une manière d'accuser le Hezbollah de l'avoir provoquée. Le 1er ministre Fouad Siniora a été clair en disant qu'il ne permettrait pas que le Hezbollah continue à se conduire comme un Etat dans l'Etat. Et même Michel Aoun, un chef chrétien iconoclaste et un allié tactique du Hezbollah, a demandé que cette milice soit démantelée.
Mr Nasrallah a accompagné sa revendication de victoire par une distribution de dollars, appelée "le flux vert" (1), dans le sud et en banlieue shiite de Beyrouth. Venant d'Iran, ces masses de dollars sont acheminées via la Syrie et distribuées à travers le réseau de militants. Toute famille prouvant que sa maison a été détruite reçoit 12 000$, une somme confortable par ces temps. Ce flux vert a été lancé pour calmer les critiques contre Nasrallah et ses maîtres à Téhéran. Mais l'astuce n'a pas l'air de marcher. "Si le Hezbollah a gagné une victoire, c'est une victoire à la Pyrrhus" dit Walid Abou Mershed, un important éditorialiste Libanais. "Ils ont fait payer cher le Liban et ils doivent en rendre compte"
Le Hezbollah est de même critiqué au sein de la communauté shiite qui représente 40% de la population. Sayed Ali al Amin, un vieux dignitaire du shiisme libanais a rompu un long silence pour accuser le Hezbollah d'avoir provoqué la guerre et il a appelé à sa démilitarisation. Dans une interview à al Nahar de Beyrouth, il a rejeté la revendication du Hezbollah comme représentant toute la communauté shiite. "Je ne crois pas savoir qu'il ait demandé à la communauté shiite ce qu'elle pensait d'une guerre. Le fait que les masses shiites se soient enfuies du sud est la preuve qu'elles rejetaient sa guerre. Cette communauté n'a jamais demandé à quiconque de faire la guerre en son nom!"
Il y a des attaques encore plus acerbes. Mona Fayed, une universitaire éminente à Beyrouth a écrit un article publié dans al Nahar où elle demande "qui est shiite aujourd'hui au Liban?", avec une réponse sarcastique "un shiite est celui qui reçoit des ordre de Téhéran, terrorise ses congénères pour qu'ils se taisent et mène son pays à la catastrophe sans consulter personne". Un autre universitaire, Zoubayr Aboud écrit dans Elaph, un journal arabe en ligne très populaire "le Hezbollah est la pire des choses qui soit arrivée au Arabes depuis très longtemps". Il accuse Mr Nasrallah de risquer l'existence du Liban, au service des ambitions régionales de l'Iran.
Avant de provoquer cette guerre, Mr Nasrallah était déjà critiqué non seulement par la communauté shiite, mais aussi par ses propres troupes. Certains dans l'aile politique ont exprimé leur défiance à l'égard d'une trop grande confiance dans l'aile militaire et l'appareil de sécurité. S'exprimant sous l'anonymat, ils décrivent Mr Nasrallah comme un Staline, précisant que la "Shoura", le conseil de direction du mouvement ne s'est jamais réuni depuis 5 ans! Mr Nasrallah prenait toutes les décisions importantes, après les avoir contrôlées auprès de ses contacts Iraniens et Syriens. Il s'assurait, lors des visites officielles à Téhéran, qu'il était le seul à rencontrer le Guide Suprême Ali Khamenei.
Mr Nasrallah justifie sa conduite avec l'argument que trop de personnes participant aux décisions est la voie ouverte à l'infiltration des "sionistes". Une fois qu'il avait obtenu le feu vert de l'Iran pour sa guerre, Mr Nasrallah n'a même pas informé ses 2 ministres au gouvernement, ni ses 12 députés au Parlement.
Mr Nasrallah a aussi été critiqué pour sa soumission à Ali Khamenei, appelant celui-ci la "Source d'émulation" (Marjaa al taqlid), la plus haute autorité théologique de la shia'h. De plus il baise la main de cet homme à chaque visite. Beaucoup de shiites libanais ont du ressentiment à l'égard d'une telle attitude, car Ali Khamenei, un puissant politicien mais un poids léger en théologie, n'est pas perçu comme une Source d'émulation, même en Iran. La grande majorité des shiites libanais considèrent le grand Ayatollah Ali Sistani, en Irak, ou Ayatollah Mohamed Hussein Fadhlallah à Beyrouth, comme leur source d'émulation.
Certains Libanais shiites se posent des questions quant à la stratégie de Nasrallah qui s'oppose au "projet pour la paix" du 1er ministre Siniora, soutenant plutôt le "projet du défi" iranien. La coalition menée par Mr Siniora veut construire un Liban de paix au milieu d'un Moyen Orient turbulent. Ceux qui le critiquent l'accusent de vouloir créer un "grand Monaco". Le "projet du défi" de Nasrallah a pour but de transformer le Liban en un satellite de l'Iran, à la lisière d'un conflit de civilisation entre l'Islam, mené par l'Iran et les infidèles, menés par l'Amérique. "Le choix est entre la plage et le bunker" dit un érudit Libanais Nadim Shehadeh. Il est évident qu'une majorité de Libanais shiites préfèrerait la plage.
Il fut un temps où les shiites représentaient une classe de pauvres paysans méridionaux et de gens demeurés de Beyrouth. Cependant, au cours des 30 dernières années l'image a changé. L'argent expédié par les émigrés Libanais shiites en Afrique Occidentale où ils dominent le commerce du diamant, et aux Etats-Unis, en particulier dans le Michigan, a aidé à créer une classe moyenne prospère, plus intéressée à bien vivre plutôt qu'à se sacrifier en martyr de l'imam Hussein. La nouvelle bourgeoisie shiite rêve d'une place importante dans le courant politique Libanais et espère, grâce à la démographie, y occuper une position dominante. Et ce rêve ne peut se réaliser que si la shiah libanaise cesse d'être l'instrument de la politique iranienne.
La liste des noms de gens qui n'ont jamais approuvé le Hezbollah ou qui ont rompu avec lui après son allégeance à l'Iran est tellement grande, qu'on peut la lire comme un Who's Who de la shiah Libanaise. En plus de la famille al Amin, vous trouvez les al Asa'd, les Osseiran, les al Khalil, les Hamadah, les Mourtadhah, les Sharafeddin, les Fadhlallah, les Moussawi, les Shamsouddin, les Ata'llah…
Loin de représenter le consensus national au Liban, le Hezbollah n'est qu'un groupe sectaire appuyé par une milice armée, entraînée et contrôlée par l'Iran. Selon les propos de Hossein Shariatmadari, éditeur du quotidien iranien Kayhan "Le Hezbollah est l'Iran au Liban". Or en 2004, aux élections municipales, le Hezbollah n'a gagné le vote que de 40% de shiites, le reste allant à son rival le mouvement Amal (espoir) et à des candidats indépendants. Aux élections générales de l'an dernier, le Hezbollah n'a obtenu que 12 sièges sur les 27 alloués aux shiites dans une assemblée Nationale de 128 sièges, en dépit des alliances faites avec des partis chrétiens et druzes, et de l'énorme soutien financier de l'Iran pour acheter des voix.
La position du Hezbollah est encore moins enviable dans le monde arabe où il est perçu comme un instrument iranien plutôt que l'avant garde de la Nahdha, ou l'éveil, comme le disent les médias occidentaux. Il est évident que le Hezbollah est puissant par l'armement, l'argent et le soutien de l'Iran, de la Syrie et de l'International Inc qui hait l'Amérique. Mais la liste d'éminents écrivains arabes, à la fois shiite et sunnite, qui décrivent le Hezbollah tel qu'il est, c'est à dire un cheval de Troie khomeyniste, est trop longue pour cet article. Ils commencent à lever le voile pour révéler ce qui s'est passé au Liban. Le Hezbollah a perdu plus de 500 combattants et pratiquement tous ses missiles de moyenne portée. Il ne peut prétendre à clamer une victoire. "Le Hezbollah a gagné la guerre de la propagande parce qu'en Occident, beaucoup de gens voulaient qu'il gagne pour damer le pion aux Etats-Unis" dit le journaliste égyptien Ali al Ibrahim. "Mais les Arabes sont devenus assez sages pour faire la différence entre une victoire sur le terrain et une victoire à la télévision"
Note de la traduction
(1) al sayl al akhdar – il se confirme de plus en plus que ces coupures venant d'une planche à billets iranienne soient des contrefaçons.
Par Lapid (Lapid) le samedi 26 août 2006 - 23h01: |
LES COMPTES DE LA GUERRE CONTRE LE HEZBOLLAH
Liban, Moyen Orient, Israël, conflit Palestinien, Iran, menace nucléaire, Syrie
Par Albert Soued, www.chez.com/soued/conf.htm pour www.nuitdorient.com
Le 19 août 2006.
La question que tout le monde se pose après le cessez-le-feu voté à l'Onu pour mettre fin à 34 jours de guerre meurtrière entre Israël et la milice du Hezbollah est "qui a gagné?" Personne, mon général! Tout le monde est perdant à court terme. Il n'y a qu'à compter les pertes en vies humaines et les dégâts conséquents de part et d'autre pour s'apercevoir qu'il n'y a pas de gagnant dans l'immédiat. Il y a des protagonistes à qui des comptes vont être demandés un jour ou l'autre. En démocratie beaucoup plus rapidement qu'en régime totalitaire.
Au bout de 2 semaines de guerre, les Israéliens commençaient déjà à critiquer leur gouvernement pour la conduite de la riposte contre le Hezbollah. Aujourd'hui on déballe tout et les dirigeants sont sur la sellette. On attendait des héros et on est déçu de ne voir que des humains, avec leurs défauts et leurs faiblesses. Le Premiuer Ministre Ehoud Olmert a la manie de serrer le nœud de sa cravate et de boutonner sa veste à tout moment, image d'un homme cherchant à paraître parfait, alors que personne ne l'est. On a vu Amir Perets, le Ministre de la Défense passer en revue les troupes, haut perché sur des chaussures à semelle anormalement épaisse, cherchant à paraître plus grand qu'il ne l'est. À plusieurs reprises, on a vu à l'hôpital pour des examens le chef d'Etat Major, Dan Halouts, qui n'avait pourtant que des crampes d'estomac normales, dues à l'angoisse d'une guerre difficile. On lui reproche de s'être débarrassé d'un portefeuille d'actions, juste avant le début du conflit. Tout cela est anodin parce que humain. Les héros sont sur le terrain, pas dans les bureaux.
Nous partageons le sentiment du président Bush. À terme, Israël a bien gagné la guerre contre le chantage et les menaces d'une milice nazie et terroriste (1). Tout le monde sait qu'une guerre menée sur le territoire d'un ennemi pour qui la vie humaine n'a pas de valeur, qui se sert de populations civiles, consentantes ou non, comme bouclier et qui mène des opérations de guerrilla meurtrières, avec des armes sophistiquées, cette guerre n'est pas facile à gagner en peu de temps. Pourtant le Hezbollah a été mis à rude épreuve et il est très probable qu'à terme, il ne recommence plus ses provocations et rentre dans le rang strictement politique. Tsahal a mené une guerre très honorable dans un contexte local et international difficile, avec des marges de manœuvre étroites, les yeux des médias étant braqués sur la moindre bavure. Point n'est besoin d'écouter ces nombreux journalistes et intellectuels qui se targuent de faire des analyses stratégiques, accusatrices et tonitruantes, comme s'ils étaient d'éminents experts militaires. Israël tirera certainement profit de ce mois de guerre, ne serait-ce qu'en se dotant d'armes adéquates pour ce type de conflit.
Pays démocratique, ayant encore des relents de féodalité, le Liban sera amené d'une certaine manière à demander des comptes au Hezbollah et à son tuteur la Syrie. D'ores et déjà, les factions sunnites, maronites et druzes représentées par Hariri fils, le cardinal Sfeir et Walid Joumblat ont pointé un doigt accusateur contre le Hezbollah et la Syrie qui le protège. À moyen terme, la milice du Hezbollah est condamnée à disparaître, ne laissant que la branche politique, comme celle de l'autre parti shiite, plus modéré, celui de Nabih Berri. Rappelons que depuis la résolution 1559 de l'Onu demandant le désarmement de toutes les milices libanaises, le Hezbollah cherche à exister. Et le conflit sans cause et télécommandé par Téhéran était un moyen pour Hassan Nasrallah de démontrer qu'il existe. Mais il ne s'attendait pas à une riposte israélienne aussi musclée. Cherchant à sauver sa peau, il est parti se réfugier dans un bunker en Syrie….
Son mentor la Syrie est un refuge pour tous les terroristes du Moyen Orient. L'opposition ouverte est inexistante dans ce pays. Puissants, les Frères Musulmans attendent patiemment leur heure, cachés. Une opposition démocratique appuyée par les Etats-Unis existe en exil, mais elle ne représente que les élites. Bashar el Assad cherche à gagner du temps; il paiera peut-être ses incartades, en étant obligé de se rapprocher de l'Occident le jour où le régime des mollahs d'Iran tombera.
Car l'Iran est le véritable instigateur de cette guerre qui cherche à détourner l'attention du monde de ses ambitions nucléaires. Il est aussi le fournisseur des armes sophistiquées qui ont tué de nombreux innocents et des experts militaires en missiles de longue portée. Les mollahs finiront par payer cher leurs tribulations moyen-orientales. D'ores et déjà, ils peuvent s'attendre à voir leurs installations nucléaires neutralisées. Leurs prétentions en seront alors diminuées et on peut espérer alors un jour voir un changement de régime de l'intérieur, les intégristes religieux n'ayant jamais été d'éminents gestionnaires pour le bien du peuple. Et on oubliera alors les rodomontades d'un Ahmendinejad, funeste dictateur en herbe qui s'est spécialisé dans des propos d'un autre âge. Car la guerre contre le Hezbollah n'a été que le début d'un conflit avec l'Iran.
Note
(1) il pourrait y avoir 1 ou plusieurs épisodes entre temps.
Par Lapid (Lapid) le samedi 26 août 2006 - 22h55: |
Ce que la sécurité israélienne pourrait nous enseigner - Par Jeff Jacoby - Jewish World Review 24 août 2006 / 30 Menachem-Av 5766
Adaptation française de Simon Pilczer, volontaire de l'IHC
La compagnie aérienne la plus sûre au monde, tout le monde en est d’accord, est El Al, le transporteur national d’Israël. L’aéroport le plus sûr est celui de « Ben Gourion International » à Tel Aviv. Aucun avion d’El Al n’a été attaqué par des terroristes depuis plus de trois décennies, et aucun vol quittant Ben Gourion n’a jamais été détourné. Aussi quand l’aviation des USA a intensifié son attention sur la sécurité après le 11 septembre, on pouvait bien parier que l’expérience des voyageurs dans les aéroports américains en viendrait de plus en plus à ressembler à celle des voyageurs s’envolant depuis Tel Aviv.
Mais de façon éloquente, les deux expériences demeurent remarquablement différentes. Par exemple, on demande aux passagers des Etats-Unis de retirer leurs chaussures pour les passer aux rayons X, alors que l’on épargne cette indignité aux passagers de Ben Gourion. D’un autre côté, les principaux aéroports américains offrent généralement la commodité d’un contrôle avant embarquement à l’enregistrement, alors qu’en Israël bagages et voyageur restent ensemble jusqu’à ce que le contrôle de sécurité soit terminé. Les profileurs dans les aéroports américains n’entament généralement pas de conversation avec les passagers, sauf à compter comme conversation leurs instructions répétées sans cesse de vider vos poches et de sortir les ordinateurs portables des sacoches. A Ben Gourion, les officiels de sécurité s’obligent à engager le dialogue avec pratiquement tous ceux qui prennent un avion.
Il y a des raisons à ces différences. Près de cinq ans après le 11 septembre 2001, la sécurité des aéroports américains demeure obstinément centrée sur l’interception de mauvais objets – armes à feu, couteaux, explosifs. C’est une politique réactive, destinée à prévenir la répétition du dernier complot terroriste. Les pirates de l’air du 11 septembre ont utilisé des cutters portables comme armes, de sorte que des objets métalliques pointus étaient sortis des bagages à main. Le terroriste suicide velléitaire Richard Reid essaya de mettre à feu un explosif dans sa chaussure : aussi désormais les chaussures de chacun sont examinées à la recherche d’une manipulation. Au début de ce mois, les autorités britanniques ont découvert un plan pour faire exploser des avions de ligne avec des liquides explosifs ; par conséquent, le dentifrice, les collyres, et le parfum sont devenus des objets de contrebande en voyage aérien.
Bien sûr, les Israéliens vérifient aussi pour les bombes ou les armes, mais toujours en comprenant que ce ne sont pas les objets qui détournent les avions, les terroristes le font – et que la meilleure manière de détecter des terroristes est de se concentrer non pas sur l’interception des mauvais objets, mais des mauvaises gens. A un niveau bien plus élevé qu’ Etats-Unis, la sécurité sur El Al et Ben Gourion dépend de l’intelligence et de l’intuition – ce que Rafi Ron, l’ancien directeur de la sécurité à Ben Gourion, appelle le « facteur humain », que la technologie seule ne peut jamais remplacer.
La sécurité dans un aéroport israélien, dont la plus grande part est invisible à un œil non averti, commence avant même que les passagers entrent dans le terminal. Des officiels contrôlent constamment le comportement, s’alertent d’indices pouvant suggérer un danger : habillement volumineux, disons, ou de la nervosité. Des profileurs – oui, c’est ainsi qu’on les appelle – s’obligent à s’entretenir avec des voyageurs, parfois longuement. Ils sondent, comme un superviseur de profilage l’a récemment expliqué sur CBS, sur « tout ce qui sort de l’ordinaire, tout ce qui ne colle pas ». Leurs questions peuvent paraître bizarres ou indiscrètes, en particulier si votre seule expérience précédente d’un interrogatoire à l’aéroport a été de vous entendre demander si vous avez préparé vos bagages vous-même.
A l’opposé des aéroports des USA, où les passagers passent la sécurité après le contrôle de leur ticket de vol et le dépôt de leurs bagages, la sécurité à Ben Gourion vient d’abord. Ce n’est que quand le profileur est assuré qu’un passager ne pose aucun risque qu’il ou elle est autorisé(e) à se rendre au comptoir d’enregistrement. A ce stade, il n’est pas nécessaire de lui faire retirer ses chaussures, ou de lui confisquer sa bouteille d’eau.
Graduellement, la sécurité des aéroports des Etats Unis avance pas à pas vers le profilage des personnes, plutôt que sur leurs effets personnels. Dans un bon nombre d’aéroports, des officiers de sécurité sont aujourd’hui formés pour noter les expressions des visages, le langage corporel, et les manières de parler, qui peuvent suggérer l’intention hostile d’un voyageur, ou la peur d’être attrapé.
Mais du fait que la politique fédérale interdit encore le profilage ethnique ou religieux, des passagers américains continuent d’être isolés pour une investigation spéciale essentiellement fondée sur le hasard. Des heures innombrables ont été consacrées à s’enquérir de vieilles dames dans des chaises roulantes, des nourrissons avec leur tétine, et même d’anciens vice-présidents des USA – temps qui aurait pu être autrement mieux utilisé pour se concentrer sur des passagers ayant une plus forte probabilité d’être des terroristes.
Aucune personne sensée n’imagine que le profilage ethnique ou religieux seul pourrait arrêter tous les complots terroristes. Mais il est illogique et potentiellement suicidaire de ne pas prendre en compte le fait que jusqu’à présent, chaque terroriste suicide complotant de faire tomber un avion américain a été un homme musulman radical. Ce n’est pas du racisme ou de l’intolérance d’avancer que la prévention du terrorisme islamiste nécessite une attention plus élevée sur les voyageurs musulmans, exactement comme ce n’est pas du racisme ou de l’intolérance quand la police, essayant de prévenir un meurtre de la mafia, prête une plus grande attention aux Italiens.
Bien sûr, tous les Musulmans ne sont pas des jihadistes violents, mais tous les violents jihadistes sont musulmans. « Cette nation », a déclaré le Président Bush, « est en guerre avec les fascistes islamistes ». Combien de temps encore allons-nous tolérer un système de sécurité de l’aviation qui prétend, pour des raisons liées au « politiquement correct », de ne pas le savoir ?
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Version originale en Anglais
What Israeli security could teach us - By Jeff Jacoby
The safest airline in the world, it is widely agreed, is El Al, Israel's national carrier. The safest airport is Ben Gurion International, in Tel Aviv. No El Al plane has been attacked by terrorists in more than three decades, and no flight leaving Ben Gurion has ever been hijacked. So when US aviation intensified its focus on security after 9/11, it seemed a good bet that the experience of travelers in American airports would increasingly come to resemble that of travelers flying out of Tel Aviv.
Pour en savoir plus, cliquer sur le lien suivant :
What Israeli security could teach us
Par Lapid (Lapid) le samedi 26 août 2006 - 16h09: |
Les dangers d’utiliser 'Les Alliés' - Par Charles Krauthammer - Washington Post, Vendredi 25 août 2006,
Les dangers d’utiliser 'Les Alliés'
Du très grand Charles Krauthammer : avec humour et sagacité, il nous dévoile le dessous des cartes.
En résumé, avec l'Iran, "la situation est grave, mais pas désespérée", surtout si les diplomates ne se mêlent pas du job des militaires.
Simon Pilczer
Adaptation française de Simon Pilczer, volontaire de l'IHC
Le cow-boy a pris sa retraite. Le multilatéralisme est de retour. La diplomatie est reine. C’est la sagesse conventionnelle du second mandat de George W. Bush : sous l’influence de la Secrétaire d’Etat Condoleezza Rice, l’administration a finalement étreint « les alliés ».
Cela est évidemment considéré comme un changement radical. Ca ne l’est pas. Même les plus ardents unilatéralistes ont toujours préféré un soutien multilatéral sous réserve d’au moins une de ces deux conditions : (1) Il existe quelque chose que les Alliés vont vraiment aider à accomplir ou (2) Il y a quelque chose qui doit être fait de toute manière, ainsi le multilatéralisme vous donne l’apparence de sembler faire quelque chose.
Les négociations à six partenaires sur la Corée du Nord sont un exemple de la seconde condition. La Corée du Nord a acquis la capacité nucléaire depuis longtemps. Le temps pour agir se situait pendant les administrations de Bush père et de Clinton. Rien n’a été fait. Et rien ne peut être fait maintenant. Lorsqu’un pays a acquis la capacité nucléaire, il n’y a pas de retour en arrière. Les têtes nucléaires elles-mêmes agissent comme dissuasion contre des mesures militaires. Et aucun diplomate, aussi mélodieux soit-il, ne viendra parler d’une Corée du Nord nucléaire pour démanteler la seule chose qui lui confère quelque signification dans le monde.
Comme la plupart des efforts multilatéraux, les pourparlers à six donnent seulement l’apparence de l’activité, fournissant ainsi une couverture à une cause perdue sans espoir. Rien à reprocher à ce type de multilatéralisme.
Le Liban est un exemple de l’autre catégorie – le multilatéralisme qui peut vraiment accomplir quelque chose. Les Etats-Unis ont travaillé assidûment avec la France pour élaborer un projet de résolution du Conseil de Sécurité créant une force internationale puissante, et donc un réel tampon au Sud Liban. Cependant, quand le gouvernement libanais et la Ligue Arabe firent objection, la France devint leur avocat et renégocia le projet avec les Etats Unis. Le Département d’Etat donna son accord à une résolution bien plus faible sur des fondements très raisonnables : puisque la France allait commander et être le participant majeur de la force internationale, nous ne devrions pas dicter les termes sous lesquels la force devrait opérer.
Mais nous avons sous-estimé la perfidie française. (la surestimer serait mathématiquement impossible). Lorsque que la résolution fut adoptée, la France annonça qu’au lieu des 5000 soldats attendus, elle en enverrait 200. La ministre de la défense française expliqua que la France n’allait pas expédier des soldats sous un mandat limité et de faibles règles d’engagement – précisément le mandat et les règles d’engagement que les Français sur lesquels les Français venaient d’obtenir notre accord.
Cette duplicité à couper le souffle – en remboursement de l’achat de la Louisiane ? – laissa le Département d’Etat rouge d’embarras. (Cela fut quelque peut effacé quand, la nuit dernière, la France accepta d’envoyer 1600 soldats supplémentaires). Mais le revers était mineur comparé à ce à quoi nous sommes confrontés avec l’Iran. Le Hezbollah au Sud Liban est un irritant majeur, mais un Iran nucléaire est une menace stratégique majeure.
Le problème n’est pas aussi intraitable que celui de la Corée du Nord parce que l’Iran n’a pas franchi le seuil nucléaire. Et la diplomatie américaine a, jusqu’à présent, été défendable. L’initiative de la Secrétaire d’Etat Rice en juin, en retardant le débat sur les sanctions devant le Conseil de Sécurité, était destinée à conserver les alliés de notre côté. Elle offrait à l’Iran une large panoplie d’incitations économiques et diplomatiques (y compris des pourparlers avec les Etats-Unis), sous une seule condition : l’Iran devait cesser l’enrichissement d’uranium de façon vérifiable.
La réponse de l’Iran est arrivée. Elle ne cessera pas. En fait, le jour avant l’envoi de sa réponse aux Nations Unies, l’Iran a interdit aux inspecteurs de l’Agence Internationale de l’Energie Atomique d’entrer dans les installations d’enrichissement de l’uranium à Natanz. Notre exercice de multilatéralisme a désormais atteint son point critique. Nous n’avons jamais attendu de l’Iran qu’elle réponde positivement. Tout l’objet de parcourir cette distance complémentaire était de démontrer la bonne volonté américaine, et ainsi d’obtenir de nos partenaires le soutien à de vraies sanctions au Conseil de sécurité.
Mais cela ne fonctionnera pas. Les Russes et les chinois envoient déjà des signaux pour dire qu’ils permettront à l’Iran d’étirer le processus sans fin. Et même si nous obtenons d’imposer des sanctions à l’Iran, elles seront sans aucun doute faibles. Et même si elles sont fortes, les mollahs n’abandonneront pas la gloire et la domination (en particulier sur les Arabes) qui viennent avec la bombe en échange d’un plat de lentilles.
Pour parler de façon réaliste, l’objet de cet exercice multilatéral ne peut pas être d’arrêter le programme de l’Iran nucléaire par la diplomatie. Cela a toujours été un fantasme. Il y faudra des moyens militaires. Il peut y avoir de terribles conséquences suite à une attaque. Elles doivent être pesées par rapport aux terribles conséquences de laisser un gouvernement iranien ouvertement apocalyptique acquérir des armes de génocide.
L’objet de l’exercice actuel complexe de diplomatie multilatérale est de modifier légèrement ce calcul futur. En démontrant une extraordinaire indulgence et un sens de l’adaptation, peut-être aurons-nous acheté l’acquiescement de nos plus proches alliés – les Britanniques, les Allemands, et oui, la France – pour une frappe militaire le jour fatal où la diplomatie aura achevé sa partie.
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Version Originale en anglais :
The Perils Of Using 'The Allies' - By Charles Krauthammer - Friday, August 25, 2006
The cowboy has been retired. Multilateralism is back. Diplomacy is king. That's the conventional wisdom about George W. Bush's second term: Under the influence of Secretary of State Condoleezza Rice, the administration has finally embraced "the allies."
This is considered a radical change of course. It is not. Even the most ardent unilateralist always prefers multilateral support under one of two conditions: (1) There is something the allies will actually help accomplish or (2) there is nothing to be done anyway, so multilateralism gives you the cover of appearing to do something.
The six-party negotiations on North Korea are an example of the second. North Korea went nuclear a long time ago. Our time to act was during the Bush 41 and Clinton administrations. Nothing was done. And nothing can be done now. Once a country has gone nuclear, there is no return. The nukes themselves act as a deterrent against military measures. And no diplomat, however mellifluous, is going to talk a nuclear North Korea into dismantling the one thing that gives it any significance in the world.
Pour en savoir plus, cliquer sur le lien suivant :
The Perils Of Using 'The Allies'