Par Hajkloufette (Hajkloufette) le lundi 05 avril 2004 - 18h52: |
HAG SAMEAH VE CASHER LE KOL AM ISRAEL ET A TOUS LES HARISSIENS EN PARTICULIER !!!
Par Douda (Douda) le lundi 05 avril 2004 - 17h20: |
La Douda : ( Hak El Ouet International Tracking Station )
Le Ftileur : Emile :
* Yéh Si Emile, quand tu dis “ mais cela ne veut pas dire qu'au début de l’indépendance de la Tunisie, les Juifs n'ont pas été chassés, ou n’ont pas été spoliés. “
A cette époque vivais tu encore en Tunisie? alors tu ne sais peut-être pas qu’au début de
l’Indépendance, deux ministres de confession israélite avaient été nommés au gouvernement de
Bourguiba, leurs noms Barouch et Becis, ainsi que leurs photos figurent en bonne place dans Harissa, crois-tu sérieusement, que ceux ci se seraient sciemment associés à une BouleItik d’expulsion et de spoliation ?
* Mr. Maurice avait annoncé des assassinats en Tunisie à partir de 1948 ? où sont donc passés les témoignages ?
* Quand à ce qu’a annoncé Bekhor, au sujet d’une différence de traitement, au niveau des demandes
de licences d’importation, si certains se sont vue leurs dossiers refusés, c’est pour des raisons de vices de constitution, comme dans n’importe quelle nation, mais certainement pas pour des raisons d’appartenance religieuse ou ethnique. A cette époque, bien d'autre nations Européennes et Américaines connaissaient le contrôle des changes, et les licences d'importation.
Wnessou El Douda
Par Pinacolada (Pinacolada) le lundi 05 avril 2004 - 15h42: |
« Je préfère être Méditerranéen par nécessité qu'Arabe par principe »
Par Driss Ksikes , éditorialiste à "tel Quel", quotidien marocain.
Dire que ce qui s'est passé à Tunis est une mascarade me semble naïf. Cela fait des lustres que j'ai perdu toute illusion d'une quelconque symbiose entre Arabes. Cette polémique stérile entre Tunisiens et egyptiens, sur le lieu du sommet de remplacement, me donne plutôt envie de rire. En fait, tout cela m'indiffère, Parce que je ne me sens pas Arabe.
La justice avant l'identité.
Je les vois d'ici, tous les idéologues et les dogmatiques. Ils m'en voudront de faire un tel désaveu public de ma "large appartenance", au moment où les Américains réduisent les Irakiens à leur infime entité clanique et tribale. Je les rassure tout de suite. La vérité est têtue. En Irak, il a suffi que le couvercle dictatorial saute pour que la diversité culturelle, longtemps escamotée, remonte violemment à la surface. Alors, quoi ? Ils tiennent à ce que je reste Arabe, par dépit ? Merci, je trouve cela trop triste et factice. Non que je ne sois pas solidaire des fils de Mésopotamie, mais je le suis autant des Amérindiens décimés par les cowboys. Et puis je trouve cela plus sain de m'en prendre à l'agresseur au nom de la justice, que de m'apitoyer sur la victime parce qu'on a un bout d'identité en commun. Alors, sur ce chapitre, je préfère être résolument anti-américain que mollement Arabe.
La stratégie payante.
On voudrait me faire croire que l'idée arabe n'est pas uniquement motivée par l'histoire commune et l'identité transversale, mais par le besoin impérieux de se regrouper pour éviter de périr. ہ la bonne heure. Mais qu'est-ce qui m'oblige à me regrouper de manière horizontale (les pays arabes sont alignés) ? La langue ? J'en ai d'autres. La proximité ? Nous sommes dans une ère de réseaux, de toiles et de connections virtuelles et extra-territoriales. Le Coran ? C'est une affaire personnelle. Les liens économiques ? Pure chimère. Alors, pourquoi s'entêter ? Parce qu'on n'a pas le choix, disent les dogmatiques. Je ne partage pas leur avis. L'espace méditerranéen, où l'échange économique est une réalité concrète, où les principes de bon voisinage sont en gestation, où le défi interculturel est à relever, me semble bien plus mûr et moins sclérosé. Sur ce chapitre aussi, ma religion est faite. Je préfère être Méditerranéen par nécessité qu'Arabe par principe.
La diversité vitale.
En France, l'une des premières conséquences de la polémique sur le voile est qu'on ne parle plus de Maghrébins mais de musulmans. Aux etats-Unis, l'une des répercussions du 11 septembre est qu'on ne s'intéresse plus à la nationalité des gens mais à leur religion. En Europe, le qualificatif d'Arabe ne passe plus inaperçu. On se demande toujours s'il n'y a pas une bombe cachée derrière. Face à ces grosses étiquettes, sans nuance, je sens que ma richesse intérieure est effacée, aplanie. Le samedi soir, j'ai été happé par le spectacle des jeunes talents, diffusé sur 2M. D'une langue à l'autre, d'un rythme à l'autre, la force du spectacle a été le passage, sans filets ni transition, de l'Europe qui nous attire à l'Afrique qui nous habite (…). Où est l'Arabe dans tout cela ? Dans des moments de solennité et de poésie. Une part de nous-mêmes. Et certainement pas un indicateur de ce que nous sommes. D'où mon credo : je ne suis pas Arabe seulement. Je suis arabe, aussi, mais je suis surtout Marocain! C'est beaucoup plus riche, plus libre et moins sclérosé.
Par Lalla (Lalla) le lundi 05 avril 2004 - 15h18: |
Slim
je n'ai pas lu ce livre;merci de nous conseiller la lecture;je vais de ce pas l'acheter;
Par Lalla (Lalla) le lundi 05 avril 2004 - 15h12: |
Slim,quelle belle verite,comme c'est juste et bien dit;courageusement bien exprime pour l'amour de la Paix entre tous les peuples,toutes les religions;il en faudrait encore des comme toi pour aider le monde a se redresser noblement;
Je te suis sincerement reconnaissante a ce qui a ete dit ici sur Harissa et qui devrait se faire entendre a des mille a la ronde.
Par Axelle (Axelle) le lundi 05 avril 2004 - 14h28: |
Je vous souhaite à tous et toutes une très bonne fête de Pessah.
Vos commentaires plein d'enrichissement pour l'esprit sont un vrai plaisir à lire.
Continuez tous et toutes d'écrire et je prendrais un vrai plaisir à vous lire ....
Cordialement à vous tous et toutes.
Axelle.
Par Meyer (Meyer) le lundi 05 avril 2004 - 15h16: |
Céramique Chemla chez le boucher EMSALEM à La Villette.
image :
Par Raphael (Raphael) le lundi 05 avril 2004 - 13h34: |
Oeuvre de Theo Tobiasse
Code Description
Par Bekhor (Bekhor) le lundi 05 avril 2004 - 12h01: |
Motivations au départ définitif des juifs de Tunisie.
Extrait d’un chapitre du livre en préparation : « Les mémoires d’un déraciné » copyright avril 2004.
En exclusivité pour le site HARISSA.COM
Dés son accès à l’indépendance, le gouvernement de la Tunisie de Bourguiba, instaura une loi sur le contrôle des changes.
Cela voulait dire que l’exportation des devises à l’étranger était interdite sauf autorisation spéciale.
Pour voyager à l’étranger le quota de devises à prendre avec soi était insignifiant, l’équivalent de 10 euros environ.
Une autre mesure sournoise, prise parmi tant d'autres par ces mêmes autorités a été d’instaurer un « formulaire de change des devises », conformément à la nouvelle loi sur le contrôle des changes.
Ce formulaire à été créer pour dégoûter et faire déguerpir à jamais les commerçants et les entreprises non arabes ainsi que les populations ethniques non majoritaire.
Pour importer en Tunisie des marchandises, les entreprises devaient fournir à l’état tunisien ces formulaires obligatoires via leurs banques afin que les autorités les autorisent d’échanger leurs dinars tunisiens en devises étrangères pour payer les produits importés, cette pratique est courante dans le commerce international.
Quand ces formulaires étaient remplis et donnés aux banques par des entreprises appartenants à des « non arabes », les autorités ne donnaient aucune suite aux demandes, les formulaires ne revenaient jamais.
Quand c’étaient des entreprises appartenant à des arabes, les formulaires revenaient en majorité avec des réponses favorables.
Cette mesure n’étant pas officielle, l’état tunisien n’était pas en infraction vis-à-vis des lois internationales.
Cette mesure sélective a été une des autres des raisons radicales pour faire fuir les ethnies non arabes de Tunisie.
Ces derniers distinguant ces mesures défavorables, comprenaient qu’il y avait une hostilité flagrante envers eux et qu’ils étaient désormais indésirables.
Ils devaient partir définitivement malgré eux pour l’étranger.
Ils devaient refaire une nouvelle vie, démunis de leurs biens et sans aucun moyen financier dans les nouveaux pays de prédilection.
Ils n’avaient plus aucun espoir de retour dans ce pays où ils avaient vécu une vie paisible, pacifique et débonnaire.
Ils devaient tout abandonner, pratiquement tout ce qu’ils possédaient, leurs maisons avec le contenu, les magasins, les commerces, les chalutiers, les immeubles, les fermes, les oliveraies, les vignobles, les bijoux, les voitures, etc. etc.
Les ethnies non arabes ne vendaient presque pas leurs biens, cela ne servait a rien, étant donné que les prix avaient chutés énormément et que les produits de la vente étaient séquestrés dans des comptes bancaires à la banque centrale de Tunisie d’ou il était impossible de les transférer à l’étranger.
Ces derniers ne pouvaient pas non plus s’en servir sur place, car ils ne pouvaient sortir de ces comptes bancaires qu’une petite somme modique par semaine.
Ces mesures créèrent les motivations aux départs définitifs des ethnies non arabes qui s’effectuaient en masse, il y avait les français pieds noirs, les maltais, les siciliens, les italiens, les grecs, les juifs et d’autres minorités.
Auteur : Victor Cohen.
Par Mailroom (Mailroom) le lundi 05 avril 2004 - 07h58: |
Par Slim (Slim) le lundi 05 avril 2004 - 05h38: |
Emile,
La reaction de Boumsih ne doit pas trop t'etonner. ce gennre de commentaire, je l'ai entendu toute ma vie en Tunisie. Et figures toi, mon cher pays est parmis les plus tolerant, alors que dire d'autres pays de la region. Cela me fait mal de le dire, mais je ne vais pas cacher la verite que j'ai entendu de mes propres oreils. c'est comme les conneries qui sortaient de la bouche d'un mari d'une tante a moi qui disait qu'il ne peut pas y avoir d'arabes chretiens, et que les Chretiens du proche orients sont en verite des europeens qui sont restes la bas apres les croisades!!! Ceci n'est qu'un petit echantillon des idioties et mensonges historiques qui sortent souvent de la bouche de personnes qui n'ont jamais vecu dans une culture mixte et qui n'ont presque aucune opportunite de decouvrir le monde et la diversite culturelle, religieuse, et intellectuelle immense qui existe dans ce monde.
Il y a une peure attroce dans notre culture d'admettre la faute. Il vaut mieux cacher les mauvaises herbes et faire semblant qu'elles n'existent pas pour sauver la face Qoddem Enness. Cette mauvaise herbe, et bien elle continue a s'epanouir, et avant meme que l'on s'en rend compte, elle finit par asphixier les beaux rosiers et plantes de Jasmin du jardin.
C'est ce qui est en train d'arriver dans les pays arabes, la conscience arabe, et l'histoire des pays "Arabes". Avoir le culot de dire que tel ou tel personne n'a pas ete chasse de son pays natal alors que celui-ci vous le dit publiquement en pleurant son passe vecu dans son pays de naissance, est une hchouma. Comment peux tu, Mr. Boumsih, regarder droit dans les yeux d'un Tune, et avec fermete et une Roqaa S'hiha (les Tunes disent Blata), qui vous dit qu'il ou elle a ete chasse de son pays natal pour telle ou telle raison, et lui affirmer avec culot que cette epreuve n'a jamais eu lieux. C'est comme si tu disais a quelqu'un qui vient d'apprendre la mort de sa mere que ce n'est pas le cas, et que le cadavre qu'il voit devant lui n'est qu'illusion. C'est indecent a mon humble avis.
Si tu essaies de sauver la face de notre chere Tunisie, ce n'est certainement pas en traitant ces plaintes legitimes de mensonges. Si tu savais combiens de mensonges les pays arabes nous font avaler au nom de "El Omma Al Arabia", cette notion debile de Nation Arabe (qui n'a d'ailleurs jamais existee)! Cette omma qui ne fait que sombrer plus bas de jour en jours. Le reste du monde progresse, et nous, pays arabes et musulmans, nous sombrons de plus en plus dans l'oublie et la servitude, pas a cause des autres, comme nous le citons si souvent, mais a cause de nos propres inaptitudes. Nous sommes une "Nation" en qui a peur de penser, qui a peur de se pauser des questions, qui a peur d'affronter notre propre realite. Alors, nous cherchons toujours des distractions qui nous font oublier le cauchemar reelle dans lequel nos pays s'enfoncent. commence par regarder comment nous traitons la femme dans notre culture, et de la tu peux tirer mille et une conclusion sur le reste. Et si tu penses que ce sont deux sujets totalement differents, et bien tu te trompe. Le meme malheur qui nous rend incapable de traiter la femme avec dignite et respect et celui qui est en train de nous ronger et nous enfoncer dans le gouffre.
Les Sionistes ont leur part de fautes, mais si on devait faire les comptes, je peux t'assurer qu'ils en sortiront avec des egratinures supereficielles par rapport a nous (Je parle du monde arabe dans son entier), mon cher Boumsih. Tu es pret a defendre le Palestiniens, mais es-tu pret a defendre ton voisin Algerien qui se fait massacrer tous les jours soit par les fanatiques musulmans, soit par son propre gouvernement. Le conflit en Algerie a fait plus de 100000 morts en une decenie, alors l'indecence d'appeler le conflit Israelo-palestinien un Genocide (tu ne le dis pas peut-etres, mais bien d'atures le disent) contre NOS Frere la bas, me semble flagrante.
Dans le conflit israelo-palestiniens, nous Tuninsiens, nous devons nous taire et laisser ces deux peuples regler leurs problemes entre eux. Plus qu'on s'imissent dans ce conflit, et plus qu'on le rend impossible a resoudre.
Aies pour l'amour du ciel un esprit critique et une justesse dans tes jugements. Appliques tes lois a tout le monde de facon egale, et non pas quand cela t'arrange uniquement. Ces Juifs la que tu critiques si volontier, et bien ils/elles pourraient devenir tes plus grands allies. Mais avant que ceci n'arrive, il faut que tu te debarasses de ton esprit de superiorite, dont le monde entier s'enfout eperdument. Tu n'es superieur que dans ton propre esprit (en Tunisien on dit: Khra Kharitou ou Q'aad Fiha"). Le reste des etres humains dans ce monde te regarde d'un angle tres different. Et je peux t'assurer qu'en ce moment, cet angle n'est pas tres beau a voir.
Ils ne sont pas fous, eux aussi veulent vivrent en tranquilite. Il y a de la place pour tout le monde. Avales ta fierete pour une fois et tends une main d'amitie sincere.
Si je te dis ceci, ce n'est pas par mepris, mais c'est par ce que je suis Tunisien et musulman comme toi (enfin je l'assume, peut etre que je me trompe), et je veux que l'on soit a la hauteur de ce qu'on reclame des autres.
je te salue et je souhaites a nos freres et soeurs Tunes une joyeuses fete de Pessah. Eidkom Mabrouk
Par Email (Email) le lundi 05 avril 2004 - 04h40: |
Pour Colette (Commentaires 3 avril 21h 30)
Le mot Pessah ne se rapporte pas à la sortie d’Egypte mais plutôt à la dixième plaie que Dieu a portée à l’Egypte.
Dieu a ordonné à Moshé de dire aux Israélites de marquer leurs maisons d’un signe de sang sur le linteau et les poteaux de l’entrée (en Hébreu Mezouzot). Ainsi il épargnera ces maisons dans son passage pour exterminer les premiers-nés égyptiens.
Dans le livre de l’Exode chapitre XII, p. 23, il est écrit (en Hébreu d’abord) « …VEPASSAH’ Ado.(Dieu) a’l hapétah vélo ytenn… » qui se traduirait par « …et Il PASSERA devant la porte et il ne permettra pas au fléau… » .
Un peu plus loin p.26 et 27 le mot se rattache aussi au sacrifice rituel et à la réponse « que vous poseront vos enfants : que signifie ce rite pour vous ?, vous répondrez c’est le sacrifice de PESSAH’ en l’honneur de Dieu qui épargna les demeures des Israélites… ».
Le passage de la Mer Rouge est plutôt décrit au Ch. XIV, p22 « Vayavo’ou bnei Israel bétokh hayam bayabasha.. » (ils entrèrent au milieu de la mer dans son lit dessèché). Au p. 29, « ..halkhou vayabasha bétokh hayam… » ( ils marchèrent…).
La traduction en Anglais de Pessah’ (Passover, pass-over) est plus explicite.
Donc Pessah’ vient du mot passer-dessus ou plutôt épargner.
Hag Sameah, Avraham
Par Mena (Mena) le lundi 05 avril 2004 - 04h38: |
Le compte à rebours des affameurs repus (info # 010204/4) [analyse]
Par Sami el-Soudi © Metula News Agency
Une très grande fébrilité règne dans tous les territoires palestiniens durant ces derniers jours. La fermeture, hier, par les Israéliens du point de passage de Karni n’arrange certes pas la situation financière des résidents arabes de la bande de Gaza. Surtout que les fermetures de ce terminal, de plus en plus fréquentes, au rythme des attentats, a tendance à fragiliser le statut des derniers ouvriers palestiniens de la région qui gagnaient encore plus ou moins régulièrement de quoi nourrir leurs familles en travaillant "de l’autre côté". C’est comme cela que l’on disait pudiquement durant un temps, puis il suffit de dire travailler, pour faire comprendre qu’on travaillait en Israël et maintenant, ce serait plutôt faire la queue, en espérant un boulot de plus en plus hypothétique.
Je ne sais pas s’il est vraiment utile que j’explique aux lecteurs bien informés de la Ména que les organisations palestiniennes disposant d’un bras armé, y compris celles dirigées par Yasser Arafat, bien évidemment, ont volontairement amené à cette situation afin de servir leur objectif d’autodestruction de notre peuple. J’entends, moi, par autodestruction l’ensemble des actes destinés à condamner à la faillite n’importe quelle option de paix négociée avec notre adversaire et à ne plus laisser à tous les Palestiniens de facto que l’option de la lutte en vue de la libération de toute la Palestine ou la mort. En fait, de par le rapport des forces existant sur le terrain entre nous et les Israéliens, la libération de toute la Palestine ou la mort, c’est exactement la même chose.
Dans ces conditions, l’arrêt du travail des ouvriers palestiniens en Israël, remplit deux fonctions tactiques recherchées par les organisations. D’une part, il coupe l’un des derniers ponts sur lesquels nous travaillions en bonne entente avec les juifs – et cette séparation est assurément nécessaire au plan des sacrificateurs, tant on ne peut pas demander le martyre à un peuple qui coexiste avec les gens mêmes qu’il est censé éliminer – et d’autre part, il contribue à affamer encore plus tous les habitants non juifs de la bande, les privant de leur dernière source de revenus extérieurs. Sûr aussi, qu’il est difficile de demander à des êtres repus d’aller se faire sauter dans les autobus. Alors maintenant, suivant en cela un plan démoniaque pensé par nos sacrificateurs, on a tout le temps faim en Palestine. On s’y nourrit des rations de l’ONU et surtout de pain.
Pour avoir une idée de la situation économique ambiante, on peut expliquer que ceux qui touchent un revenu provenant d’une société étrangère, comme les correspondants de presse et les cameramen, par exemple, prennent un soin tout ce qu’il y a de méticuleux à ne pas étaler les denrées qu’ils peuvent s’offrir aux yeux de ceux qui ont faim. Non qu’ils soient touchés par un besoin d’humilité mais parce que, en ces jours de grand sacrifice et si l’on n’est pas protégé par l’une de ces armées privées qui pullulent en ces parages, il vaut mieux ne pas titiller la fringale de la foule.
De là à prétendre qu’il n’y aurait que Talal Abou Rahma et ses copains à ne pas ressentir les douleurs du sacrifice national, il y a un pas que je ne franchis pas. Ainsi j’étais (… censuré par la rédaction pour protéger la personne de notre camarade) de la semaine qui se termine l’invité de grosses huiles (de par leur taille aussi bien que par les fonctions qu’ils occupent) de l’entourage d’Arafat au restaurant (…) à Ramallah. Au repas du soir, que vous payeriez entre 170 et 400 Shekels par personne (de 30 à 70 Euros) - le Shekel étant plus que jamais la monnaie de base en Palestine – vous n’assisterez que si vous avez été pistonné ou si vous avez réservé depuis plus d’une semaine. Vous y croiserez par contre le tout Ramallah, comptant surtout les ministres du raïs et leurs entourages immédiats, les grands avocats, des médecins, ainsi que les enfants de tous ces épargnés, qui constituent la jeunesse dorée de l’Autorité Palestinienne et qui étudient pour la plupart dans les universités voisines. Vous aurez par ailleurs infiniment plus de chances de retrouver ces jeunes gens bien coiffés, entièrement mélangés filles-garçons, et vêtus à la mode dans une faculté américaine que, bardés d’une ceinture explosive, dans un supermarché de Tel-Aviv. Ici, vous verrez certainement moins de femmes voilées – il n’y en avait pas une seule durant les longues heures que j’ai passées à dîner - que dans une classe d’école typique de la banlieue parisienne.
C’est si contrasté avec la misère que je côtoie tous les jours, et dont la plupart de ces gens sont les instigateurs, que j’ai du mal à me sentir en Palestine. Le sol brille, les couverts sont en argent et les cuisines gigantesques bourdonnent d’activité, avec des pianos en alu et des cuistots en tenue, qui ne dépareilleraient pas dans une grande cuisine française. Parmi les quelques 150 personnes attablées, je distingue trois reporters d’une télévision européenne, dont un au moins est connu des lecteurs de la Ména. Sur le ton de la plaisanterie, je demande à l’un des cadres de la propagande palestinienne faisant partie de ma tablée, "ce qui se passerait s’il prenait à ces types l’idée de filmer le resto et le contenu de nos assiettes ?" Un ami répond à sa place : "ça, ce serait vraiment le scoop de sa vie" (il parle du chef de la bande des collègues de l’audiovisuel). Je ris in petto, en pensant au JT de sa chaîne, ouvrant sur la situation alarmante des civils palestiniens à Ramallah et montrant à la place les goinfres d’Arafat en train de profiter des joies de l’existence. Je songe aussi à ce que diraient mes voisins de rue, s’ils voyaient ce reportage, entre deux encouragements, sur la télé palestinienne, à envoyer leurs gamins au Shahyda. Ce serait la fin des haricots et l’émeute générale.
Dehors, au fond d’un riche jardin aménagé de voûtes et de fleurs pour indiquer le chemin d’accès aux clients, des marmitons s’empressent à charger deux camionnettes pour ce qui a tout l’air d’un festin à domicile. "C’est pour le Vieux, il a des invités importants à la Moukata et c’est toujours ici qu’il se sert", répond un autre proche de l’assiette présidentielle, sans qu’on ait eu à poser la question. Puis, celui qui travaille à la propagande revient sur ma question, que j’avais déjà oubliée : "Ils gagnent bien avec nous, tu sais et deux sont des frères (des Palestiniens Ndlr.) et ils n’ont vraiment pas intérêt à ce que se déroulent des plaisanteries de ce genre. Quant à l’étranger, il a été dûment prévenu, comme tous les correspondants étrangers : s’il montrait quoi que ce soit qui pourrait faire du tort à la cause palestinienne, il seront, lui et son network (sa chaîne Ndlr.) personae non grata dans toute l’Autonomie". L’homme parle avec assurance, il a l’air sûr de son fait. "Tu imagines (…) à ne plus pouvoir filmer les attentats et les réactions israéliennes ?" poursuit-il, "alors que tous leurs collègues acceptent nos conditions de travail. Et puis, celui-là, on le tient par les oreilles, on sait plein de choses à son propos qu’il sait que l’on sait. C’est sans risque !"
C’était bon, je l’admets, même si l’assistance, ses parfums, ses fanfreluches et cet air beaucoup trop satisfait de soi même qu’arborent ces sous-fifres du système arafatien, qui aident le prophète de notre mort à nous faire tenir à genoux m’ont mis vraiment mal à l’aise. (…) jours plus tard, j’apprends que 12 terroristes du bras armé du Vieux, dont 9 de gros calibre, ont été arrêtés par les Israéliens. Ils appartiennent aux Tanzim-Brigades des martyrs d’Al Aqsa et sont à l’origine de nombreuses attaques contre les juifs. Le plus important était Jamal Hamamreh, que j’ai connu personnellement. A 36 ans, il était l’un des chefs du Fath à Bethlehem, un lieutenant de Marwan Barghouti, qui avait même rencontré le raïs à deux ou trois reprises, pour parler de la rémunération de ses hommes.
Le jour, ils participaient aux projets terroristes, la nuit, ils se cachaient dans un hôpital pour déficients mentaux, près de Bethlehem. Les commandos style Ilan, mon confrère de la Ména, ont cerné le bâtiment, leur proposant de se rendre afin d’éviter de faire des victimes inutiles. Au début, ils ont répondu par quelques rafales, tirées d’entre les lits des patients paniqués; il aura fallu que les Israéliens fassent la preuve de la situation sans issue dans laquelle les terroristes d’Arafat-le-milliardaire se trouvaient afin qu’ils sortent, les bras bien tendus au-dessus de leurs têtes.
Cette opération n’est que le reflet de celles qu’entreprend l’armé des Hébreux chaque nuit. Chaque nuit, ils donnent un nouveau et profond coup de dents dans la viande terroriste arabe, toutes factions confondues mais qui n’a rien de nébuleux, dans ses chaînes commandement (n’en déplaise à Gilles Paris et à l’AFP, qui s’efforcent d’entretenir la confusion très artificiellement Ndlr.). Parmi les huiles, c’est ce que j’étais allé constater à Ramallah, on sent bien que le compte à rebours de la fin a commencé. Israël va partir de Gaza et va compléter le mur. Arafat voulait une force internationale d’interposition pour nous protéger et il a hérité d’un mur qui leur permettra de nous ignorer et de se protéger de nous ainsi que d’un retrait total au Sud. Avec Gaza sans implantations, toute arafatienne, comment persuadera-t-il le peuple qui ne bouffe que du pain, de continuer à se sacrifier pour éradiquer un autre peuple, situé de l’autre côté de la barrière de la civilisation, et infiniment plus fort que nos leaders. Et je ne parle pas spécifiquement du poids des armes, ni de celui de la gastronomie populaire.
Par Emile_Tubiana (Emile_Tubiana) le lundi 05 avril 2004 - 03h43: |
Ya Si Boumsih Tu sais combien je défends la Tunisie et les Tunisiens, et je ne laisse personne se plaindre, mais cela ne veut pas dire qu'au début de l’indépendance de la Tunisie, les Juifs n'ont pas été chassés, ou n’ont pas été spoliés. Je ne veux pas contribuer à une polémique qui ne résout pas les problèmes mais envenime l'atmosphère entre Tunes, car je sais que lorsque le jour des comptes viendra ce ne seront pas les commentaires qui changeront les choses mais les faits et pour ça les juristes détermineront les choses sans faire trop de bruit. Donc retournons à notre chère harissa " Bezeit Oul kamoun Ou Baad Alina Ejnoun" Ya Si Boumsih
Si tu veux savoir un peu plus, demande à celui qui prêche dans le “Jama’a Zitouna” si par hazard il n’a pas dit des choses contre les Juifs. Donc tu vois il ne faut pas prendre les Juifs par la main et les emmener aux bateaux pour déterminer s’ ils ont été expulsés. Comme je l’ai dit la-haut Ya Sidi, restons de bons tunes et laissons la politique et l’histoire aux politiciens, aux historiens et aux avocats. Ni toi ni moi appartenons à ces catégories. Chez nous on disait : “Esmah, Rdayet Allah Ourdayed El Ouelden"