Archive jusqu'au 09/avril/2004

Discus: ADRA : LES COMMENTAIRES D'HARISSA: Commentaires 2004: Commentaires d'Avril 2004: Archive jusqu'au 09/avril/2004
Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Pinacolada (Pinacolada) le jeudi 08 avril 2004 - 19h52:

La Tunisie reproche à l’Europe de donner l’asile aux fondamentalistes islamistes
jeudi 8 avril 2004

La Tunisie, d’où était originaire Serhane Ben Abdelmajid Fakhet, considéré comme l'un des coordonnateurs des attentats de Madrid (191 morts), reproche fréquemment à l’Europe de donner asile à des islamistes ayant fui la Tunisie suite à l’éradication du mouvement islamiste il y a plus de 20 ans.

A la fin des années 1980, la Tunisie a été elle-même confrontée à une montée de l’islamisme radical, représenté par le parti Ennahda, qui fut interdit et ses bases démantelées dans le cadre de nombreux procès souvent dans des tribunaux militaires.

Certains de ses leaders se sont exilés à l’étranger, principalement en Europe, et le nombre de ses partisans encore emprisonnés en Tunisie est estimé à environ un millier par Amnesty international.

Cette chasse aux fondamentalistes a été dénoncée par certains membres de l’opposition tunisienne et militants des droits de l’Homme pour qui elle servait parfois de prétexte pour "brimer les libertés" dans le pays, d’autres défendant le droit à l’existence d’un mouvement politique islamiste ne pratiquant pas la violence.

Le régime tunisien a, pour sa part, accusé à plusieurs reprises certains pays d’Europe d’avoir accueilli des tenants de l’islamisme, notamment la Grande Bretagne où vit actuellement en exil Rached Ghannouchi, chef d’Ennahda.

Assimilant l’activisme islamiste au terrorisme, le régime s’est élevé contre le fait que ces pays aient permis aux opposants islamistes d’agir "en toute liberté", avec la possibilité de recruter des partisans et de le critiquer sur les télévisions satellitaires arabes.

Après les attentats du 11 septembre 2001 aux Etats-Unis, le président tunisien Zine El Abidine Ben Ali avait fait valoir le combat de son pays contre l’islamisme radical et appelé "au renforcement de la coopération internationale" contre le terrorisme, préconisant des mesures pour réduire les foyers de tension "dont tentent de tirer profit les mouvements fondamentalistes".

Rappelant avoir "mis en garde depuis de nombreuses années la communauté internationale contre le danger du terrorisme", il avait réclamé des "actions concertées pour le combattre et empêcher toute forme de soutien aux personnes impliquées dans des actes terroristes ou les encourageant.

La Tunisie a été elle-même frappée en avril 2002 par un attentat, contre une synagogue à Djerba (21 morts dont 14 touristes allemands et des français) revendiqué par Al Qaïda ; elle avait alors aussitôt associé l’Allemagne et la France à l’enquête.

Lors du premier sommet Euro-méditerranéen du dialogue 5+5, qui s’est tenu en décembre dernier à Tunis, les participants ont décidé de "consolider leur coopération en matière de sécurité".

Une déclaration, dite "de Tunis", engageait les dix participants à cette conférence à réaffirmer "leur engagement à lutter contre le terrorisme", mais aussi contre l’immigration clandestine, parfois associée au terrorisme.

Ces Etats étaient, côté européen : l’Espagne, la France, l’Italie, le Portugal et Malte et côté maghrébin, outre la Tunisie : la Libye, l’Algérie, le Maroc et la Mauritanie.

Après les purges anti-islamistes des années 1990, la Tunisie a renforcé son arsenal juridique et pénal au lendemain des attentats du 11 septembre 2001 et d’avril 2002, faisant voter récemment une loi anti-terroriste critiquée et qualifiée de "liberticide" par les défenseurs des droits de l’Homme.

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Nonette (Nonette) le jeudi 08 avril 2004 - 17h26:

Braham,
j'ai moi aussi des souvenirs tendres et émouvants de Tunis et de ses habitants,de l'amitié et de la chaleur que certains d'entre eux témoignaient à leurs concitoyens juifs:je me souviens que mon grand-père recevait de la part de ses clients musulmans ,le dernier soir de Pessah,une énorme corbeille pleine de fruits et de légumes de saison avec des pains décorés de rubans rouges...
je me souviens que mes beaux-parents recevaient de pleines assiettes de gateaux pour l'aid..sans qu'il y ait osmose entre les communautés,nous avions de l'estime les uns envers les autres..les choses ont changé,les gens aussi!
je suis allée recemment à la Marsa et je vais vous raconter une petite anecdote que j'ai vécue dans mon hotel,fréquenté non seulement par des touristes mais également par des autochtones(on y servait sans problème de la bière et des alcools):des jeunes gens ont plongé dans la piscine sans passer par la douche;à la remarque étonnée d'un touriste ,il a été répondu,hargneusement,
,"nous sommes chez nous et nous faisons ce que nous voulons.."

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Benzarti (Benzarti) le jeudi 08 avril 2004 - 15h11:

Mireille,
il existe une communauté greque a JERBA ET IL Y A une eglise orthodoxe greque la bas.il y a une tunisienne d'origine greque qui a le meme nom que vous:HELENE CATSARAS

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Bekhor (Bekhor) le jeudi 08 avril 2004 - 17h27:

La famille Katsara existait à Sfax, feu ma mere parlait souvent d'une amie Katsara.

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Bekhor (Bekhor) le jeudi 08 avril 2004 - 16h54:

EGLISE GRECQUE ORTHODOXE DE SFAX EST SITUEE
RUE D'ATHENES ANGLE PLACE BARBEROUSSE.
ELLE FONCTIONNE TOUJOURS.
LA RUE D'ATHENES N'A PAS CHANGEE DE NOM? MAIS POUR LA PLACE BARBEROUSSE JE PENSE QUE OUI.
VOIR AVEC LA MENUCIPALITEE DE SFAX.

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Slim (Slim) le jeudi 08 avril 2004 - 14h53:

salut Mireille;

effectivement, il ya une eglise orthodoxe a sfax, mais celle-ci est sous la gestion de l'eglise catholique, car apres le depart de la majorite des greques, les Catholiques en ont assumes la responsabilite. Je suis sur qu'il y a un extrait de naissace de vote arriere grandmere a la municipalite de Sfax, sinon dans ls registres de pabteme de l'eglise orthodoxe, dont le siege est a Tunis je pense (ou peut-etre meme a Tripoli!).

Pour ce qui est de la famille Katsara, il se peut que vous soyiez apparentee a une actice Tunisienne (d'origine greque) bien connue, Helene Katsara. Elle a ete dans plusieurs films tournes en tunisie, y compris, "un ete a la goulette" et aussi "Halfaouine; l'enfant des toits". Dans le premier, elle jouait le role de la maman Italienne.

Voici l'adresse de l'Ambassade de Grece en Tunisie, la section consulaire la bas pourra surement t'aider dans tes recherches:

Embassy of Greece
9 Impasse Antelas Nord Hilton 1002 Tunis
tel: 002161/288890, 288608
fax: 002161/789518
e-mail: tunisia@dos.gr

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Benseniour (Benseniour) le jeudi 08 avril 2004 - 13h07:

pour EMAIL
je ne sais pas pour sfax mais à Tunis il y avait une eglise grecque orthodoxe Rue de Rome

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Maxiton (Maxiton) le jeudi 08 avril 2004 - 12h22:

Nonette a écrit :

" hajklouf j'ai rarement lu une telle accumulation de contre-
vérités et d'inepties! "

Et encore pour le moment il se retient

Nous avons connu pire quand il signait sous le pseudo de
Ayman

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Braham (Braham) le jeudi 08 avril 2004 - 12h14:

Souvenirs doux-amers.

Depuis quelques temps je lis des messages qui essaient de renier que la situation des juifs en Tunisie n’a pas toujours été parfaite. Ils narguent leurs interlocuteurs en exigeant des preuves personnelles.
Voici quelques expériences dont j’ai été moi-même témoin.

Le Pogrome de 1941 à Gabès dans lequel 7 (sept) juifs ont été assassinés, dont mon oncle et sa fille âgée de 10 ans. Mon père et moi avions failli y passer, je n’avais pas encore 5 ans.
Je me suis engagé de rassembler les témoignages des cousins, plus âgés que moi, afin de publier bientôt un article à ce sujet sur Harissa. Je serais reconnaissant si un des lecteurs de ce message pouvait enrichir mon enquête.
Je me rappelle très bien, à Gabès, de la farine que des jeunes arabes nous lançaient dessus, les jours de Pessah sur notre route vers la synagogue, juste pour nous humilier et humilier notre religion.
Plus tard à Tunis, avec quelle peur nous traversions la rue Sidi Mahrez quand, des fois, nous allions à pieds de la Hafsia à notre école qui était à Bab Saadoun. Nous cachions toujours notre béret dqns notre cartable.
A la Hafsia il y avait des fois émeutes. Des hordes de Shabab venaient en masse, du coté de Sidi Mahrez vers les ‘immeubles-de-recasement’, en criant et en lançant des pierres. J’étais là bas quand, en 1954 je crois, une des ces émeutes s’était terminée par l’assassinat du jeune Journo abattu par la balle d’un policier arabe qui visiblement encourageait les attaquants.

J’ai visité la Tunisie aussitôt qu’il me fut permis, en 1997 après 40 années d’absence, et j’ai vécu une des plus belles expériences de ma vie. Je l’ai revisitée en 2001.
Comme tous les souvenirs de mon pays natal, il y eut de merveilleux mais aussi des moins réjouissants.
Les bons moments d’abord, il faut féliciter la police tunisienne dont la vigilance était perceptible au moins dans 2 cas :
Lors de notre visite, à pieds, dans la ville de Kairouan, nous fumes encadrés de policiers en civil à la tête et à la queue de la file formée par notre groupe. Nos protecteurs nous avaient raccompagnés jusqu'à la sortie de la ville.
La deuxième fois fut quand notre bus avait perdu ses freins dans la descente d’Ein Draham, et nous nous trouvâmes vers 9 heures du soir, sur le fossé, mais heureusement sans aucune égratignure. La police apparut aussitôt, resta non loin de nous jusqu'à ce que notre chauffeur soit retourné de Tabarka avec un nouveau car.
Dans tous les hôtels où je m’étais présenté en tant «oueld-el-bled», j’ai été reçu un accueil chaleureux et en dehors du commun.

Mais il y avait aussi des instants moins agréables :
En visitant les Souks de Tunis, un juif qui vivait encore là bas nous accoste, très furtivement, sachant que nous étions israéliens. J’étais l’interprète. Il nous raconta moitié hébreu moitié arabe qu’il était en deuil sur son frère qui venait d’être assassiné 2 semaines auparavant.
Plus tard, dans un taxi qui nous prenait vers un oasis (au sud-ouest) prés de Tamarza, le chauffeur a mis, en croyant nous humilier, une cassette de prières de Muezzin à très haute voix. (Il ne savait pas l’imbécile que nous pouvions aussi apprécier cela.) Il menaçait, tout le trajet, de nous conduire vers l’Algérie dont la frontière n‘était qu’à quelques kilomètres de distance.

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Maurice (Maurice) le jeudi 08 avril 2004 - 11h56:

Un intellectuel et poète arabe israélien : " La perception islamique n'est tournée que vers le passé, jamais vers l'avenir "
4 avril 2004 -Dans une interview de l'hebdomadaire Kol Hayir (édité à Jérusalem), accordée à l'occasion de la publication de son premier ouvrage sur la poésie en hébreu, Salman Masalha, intellectuel et poète arabe israélien.
Il évoque l'illettrisme dans le monde arabe qui, selon lui, affecte la pensée arabe, la fixation du monde arabe sur le passé, l'éducation des femmes et l'importance du doute et des interrogations dans le développement culturel d'une société.

Masalha, qui a refusé de faire son service dans l'armée israélienne, possède un Doctorat en poésie pré-islamique ; il a enseigné la littérature arabe à l'Université hébraïque de Jérusalem. Voici quelques extraits de l'interview : (1)
L'analphabétisme dans le monde arabe touche plus de 80% de la population
" Il existe un grave problème aujourd'hui chez la jeunesse arabe, un problème d'expression en arabe. "
" Question : pourquoi donc ?
Salman Masalha : A cause de la langue, du profond fossé qui sépare l'arabe écrit de l'arabe parlé. Pour faire passer une idée complexe, il faut une langue élaborée, pas la langue du souk. Prenez des écoliers de Quatrième et considérez leur français, ou leurs homologues juifs israéliens, et vous vous apercevrez de la différence d'expression. Parce qu'il ne maîtrise pas la langue de la pensée, l'élève arabe va à l'encontre de gros problèmes. Et c'est ainsi dans tout le monde arabe.
Le monde arabe ne sait pas lire. De nombreux rapports établissent que le monde arabe est en grande partie illettré. L'analphabétisme n'y atteint pas 50% [de la population], comme l'établissent les rapports. J'affirme qu'il touche plus de 80% de la population. Dans les faits, même ceux que l'on ne peut qualifier d'illettrés parce qu'ils ont huit ans d'études derrière eux, le sont, à mon avis. En ce siècle, tous ceux qui terminent l'école primaire ne savent pas forcément lire.
Un livre qui se vend à 5000 exemplaires dans le monde arabe est un succès rare. Un livre moyen publié en Israël se vend mieux qu'un livre à succès dans le monde arabe pris dans sa globalité. Cela est aussi dû à la situation économique. La lecture est un privilège réservé à ceux qui ont du temps libre et de l'argent. La pauvreté qui balaie le monde arabe condamne l'individu à lutter pour sa subsistance sa vie durant. Comment pourrait-il lire ? Il doit nourrir ses enfants, sa famille.

Question : Pourquoi ne pas adopter une autre approche en commençant à écrire en [arabe] parlé ?

Salman Masalha : Impossible. Il ne s'agit pas ici de théâtre, de cinéma ou de séries télévisées. Il est impossible de rédiger des [travaux de] recherche sur l'art et l'histoire en langage parlé. Un langage littéraire est nécessaire pour cela.

Question : La situation des Arabes en Israël est-elle très différente ?

Salman Masalha : Je ne crois pas. Il existe 200 lecteurs, pas plus, parmi les Arabes d'Israël.

Question : Vous pensez aux lecteurs de poésie ?
Salman Masalha : De poèmes, de littérature et autres. Pas plus de 200 lecteurs. En outre, les professeurs de littérature au lycée ne lisent pas vraiment, et créent ainsi une nouvelle génération, puis encore une autre génération, d'élèves ignorants.

Question : Mais il existe plus de 200 écrivains !

Salman Masalha : Bien sûr, [puisqu']il y a plus d'écrivains que de lecteurs ! Selon ce qui apparaît dans la presse arabe, il existe plus de 200 poètes. Les sections littéraires [de la presse] sont si ridicules que cela en est incroyable. Les textes et les poèmes publiés dans la presse arabe sont enfantins, pas spécialement élaborés.

Question : Comment expliquez-vous cela ?

Salman Masalha : Certains journaux appartiennent à des partis ; ils publient les textes de n'importe quel individu qui soutient leur parti, sans prendre en compte le contenu. Les directeurs s'en moquent bien. Et il y a bien sûr les journaux commerciaux, dont il n'y a pas grand chose à dire. Aujourd'hui, seul Masharif est ouvert au monde de la littérature arabe et hébraïque ; c'est le seul lieu où l'on peut trouver toutes sortes de textes. Quant au reste des prétendus journaux, ils sont dirigés par des directeurs irresponsables et des gangs infantiles.
son enfance, mais la situation des Arabes en Israël l'afflige : " Ce qui arrive aux Arabes en Israël ressemble à ce qui est arrivé aux Orientaux [en référence aux Juifs d'Orient en Israël]. Ils vivent dans une société complètement occidentalisée, adoptent toutes les formes de rebut qu'offre la culture occidentale, tout en s'aliénant de leur propre culture. Ils n'intègrent que ce qui se trouve en marge de la culture occidentale. Dans une telle situation, n'importe quelle société s'effriterait, et c'est alors la loi de la jungle qui règne. Tous les villages arabes en Israël sont régis par le crime et la force. Il faudrait intégrer la culture occidentale, pas seulement les marges de cette culture mais la curiosité qui la motive, son authentique désir de développement, les questions qu'elle pose [sur le monde] (…) "

" Les précédentes époques islamiques connaissaient une plus grande ouverture que l'époque actuelle "

" Question : Je me trompe peut-être, mais il me semble que la poésie de la période abbasside témoignait d'une plus grande ouverture, était plus éclairée et contenait plus de références aux droits de l'Homme que ce que l'islam permet aujourd'hui.

Salman Masalha : C'est exact. Une culture forte permet la diversité ; une culture forte permet la liberté de pensée, autorise l'homme à sortir du cadre. A son sommet, la culture abbasside témoignait d'une grande assurance et offrait donc un grand espace de liberté. Le manque d'assurance vous amène au point culturel le plus bas sur tous les plans : les droits de l'Homme, les droits de la femme. Sous l'empire arabe, il existait une plus grande liberté que dans le monde arabe actuel.

Question : Dans ce cas, que veulent ceux qui appellent au retour à l'islam : une culture et une liberté à leur sommet ?

Salman Masalha : Pas du tout. La perception [des Arabes musulmans] aujourd'hui rappelle le début des temps islamiques. En fait, l'islam a essayé d'unifier les tribus arabes de la Péninsule arabique. Les islamistes considèrent le monde arabe selon ce que je lis dans les écritures, comme s'il était encore plongé dans la Jahaliya, la période obscurantiste qui a précédé l'islam. Ces mouvements islamistes tentent de raviver l'islam en unissant la nation islamique. Mais était-elle vraiment unie ? [Le troisième calife] Mohammed Othman Ben Affan a été assassiné et jeté sur un tas de fumier. Il est resté là trois jours, puis un chien lui a mangé le pied. Est-ce cela, l'âge d'or auquel ils veulent retourner ?

La perception islamique a cela de particulier qu'elle n'est tournée que vers le passé, jamais vers l'avenir. C'est à vous rendre fou. Si l'âge d'or est révolu, toute votre vision du monde fonctionne en marche arrière. C'est une cause de régression. Dans notre mentalité d'Arabes se trouve une formule empoisonnée qui ne peut mener à rien de bon. Il faut changer de programmation. Il faut remplacer ce disque par un autre disque ; ce n'est qu'ainsi que le changement pourra intervenir. "
" Les femmes sont la solution "
" Question : Comment faire ?

Salman Masalha : Premièrement, en séparant la religion et l'Etat. [Puis] en engageant le combat contre l'ignorance, en s'ouvrant au monde et aux autres cultures. La devise islamique 'l'islam est la solution' doit être remplacée par celle de 'la femme est la solution'. Les femmes doivent être éduquées, encouragées et éclairées. Dans un foyer où l'épouse est instruite et productive, les enfants seront éduqués de manière à le devenir aussi. Une grande partie du retard et de la tragédie du monde arabe est due au traitement odieux des femmes.
A mon sens, l'islam encourage le retour à l'obscurantisme

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Nonette (Nonette) le jeudi 08 avril 2004 - 10h57:

hajklouf j'ai rarement lu une telle accumulation de contre-vérités et d'inepties!

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Email (Email) le jeudi 08 avril 2004 - 07h57:

Bonjour,

Je fais moi même des recherches généalogiques sur ma famille oû 3 branches se découpent, française, italienne et grecque. Je viens de
visiter votre site internet et je me permets de vous demander une aide où vous pourriez peut-être m'aiguiller. Voilà, mon AGM est née à Sfax
aux alentours de 1870 elle s'appelait Flora KATSARA, de parents grecs orthodoxes, ils sont ensuite retournés en grèce. Je voudrai savoir si
il est possible de retrouver une trace quelconque( acte de baptème).
Existait-il une église orthodoxe grecque à Sfax ou dans une autre ville ?
Merci pour l'aide que vous pourrez m'apporter ?
Cordialement,

Mireille

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Edmond (Edmond) le jeudi 08 avril 2004 - 06h43:

MAISONNEUVE EN DIRECT
Société Radio-Canada
1400 René-Lévesque Est,
bureau A67-7
Montréal (Québec)
H2L 2M2



endirect@radio-canada.ca

514-597-3700 (Montréal)
1-877-597-3700 (extérieur)

http://www.radio-canada.ca/radio/maisonneuve/

http://radio-canada.ca/util/endirect/premiere.asx Radio-Canada en live







Emission : Maisonneuve en direct FM 95.1 Montréal

Mardi 6 avril 2004 12:41:11





Cher Monsieur Pierre Maisonneuve,

Pierre Anctil a déjà, dans une autre vie, dirigé ou milité au sein d’un organisme, le Comité Canada Israël. Depuis qu’il a quitté cette organisation, il me semble qu’il a pas mal reviré sa veste. En disant « Dénoncer la violence sous toutes ses formes » moi juif, je sais très bien ce qu’il veut dire, il veut nous foutre les terroristes et les innocentes victimes (qui n’ont surtout pas, eux, exprimé le désir d’aller au paradis sitôt), dans le même sac. C’est un refrain à peine caché qui revient souvent dans la bouche de ceux qui veulent nous faire croire à une critique positive d’Israël.



C’est une école juive qui se fait attaquer et on s’inquiète surtout de la population Musulmane en interviewant assez longuement un de ses dirigeants.


Monsieur Maisonneuve vous ne reprenez pas ce que dit un Arabe Musulman qui veut faire une distinction entre les Juifs d’Israël et les Juifs de la diaspora qui ne « comprendraient pas ce qui se passe au Moyen-Orient ».


Excusez-moi, mais votre tribune aujourd’hui a été une autre tribune pour ceux qui voulaient «différencier » entre les « méchants sionistes et certains bons Juifs ».


Vous dîtes monsieur Maisonneuve, que des invités juifs sont même venus à votre émission pour démolir Israël. Mais ils ne représentent qu’une infime minorité de notre communauté, ils ne parlent surtout pas en mon nom ni au nom de tous mes amis. A vraie dire je me demande jusqu'à quel point ils peuvent encore prétendre appartenir à cette communauté qui les désapprouve totalement. On se demande de ce qui reste de «matière juive » à ces gens là, sinon que leurs arrières ancêtres qui doivent se retourner dans leurs tombes en les entendant parler comme ils le font. Ces gens auraient tout intérêt à se convertir à quelque chose d’autre. De toutes façons, leur attitude les convertit déjà de fait, à une autre cause qui n’est surtout pas celle d’Israélite qui se respecte.


Contrairement à ses voisins arabes, vous semblez oublier que le premier ministre Sharon a été légalement élu. Vous dites qu’en Israël tout le monde n’est pas d’accord avec la politique du premier ministre Sharon mais vous ne parler surtout que de ces gens là. Ces gens ne sont plus la grande majorité et je trouve regrettable que vous utilisiez une radio publique d’état pour vous faire en quelque sorte le porte-parole de l’opposition Israélienne.



Un de vos auditeurs cite Edgar Morin, encore un autre « Juif » qui ne se sent pas bien dans sa peau de juif. Monsieur Maisonneuve, le fait de manger des bagels-cream-cheese & lox ou d’aller prendre un smoked-meat de temps en temps chez Schwartz http://www.schwartzsdeli.com/ sur la main (qui n’a plus aujourd’hui d’hébraïque, que son enseigne) ne fait pas de vous un Juif pour autant.



La très grande majorité des Juifs savent très bien ce que pensent ceux qui veulent faire une distinction entre Juif et sioniste. Nous connaissons très bien l’expression « j’ai même des amis juifs » que certaines personnes utilisent pour se dédouaner.



Cher Monsieur Maisonneuve, n’en déplaise à vos oreilles ou vos yeux, je vous rappelle qu’Israël n’a jamais déclaré la guerre à ses voisins. Que c’est Menahem Begin qui a fait la paix avec l’Egypte. Que, de suite après 1967 le niveau de vie de la population arabo-palestinienne de Judée-Samarie s’est grandement amélioré au point de devenir le plus haut de toute cette région du Moyen-Orient. Arafat tient encore aujourd’hui toujours deux langages selon qu’il parle en arabe ou en Anglais. Ce langage n’a jamais changé même au lendemain d’Oslo. Rendez-vous sur PMW http://www.pmw.org.il/ où vous aurez toute l’information à ce sujet. Pour les fondamentalistes musulmans dont fait partie le Hamas, après ce qui vient de se passer en Espagne, nous voyons encore mieux qu’Israël n’est qu’une étape parmi beaucoup d’autres.



Les fêtes juives font aussi partie de l’actualité. Je comprends que l’attaque de l’école Talmud Torah se soit passée le 5 avril et que votre émission en est une d’actualité. Par contre vous saviez où votre réalisateur devait savoir que faire cette émission sur un sujet aussi sensible pendant que tous les Juifs sont à la synagogue n’a pas été un bon choix. Votre émission n’a été aujourd’hui qu’une autre bonne occasion de mettre les Juifs/sionistes au pilori alors qu’il n’y avait personne pour reprendre ce « Jewish Bashing » à peine voilé de vos auditeurs.



Presque un million de juifs ont été obligés de fuir les pays musulmans, même si leurs ancêtres y habitaient bien avant la venue de Mohamed. Combien de fois avez-vous parlé de ces réfugiés là ?

Israël est entouré par une population musulmane de plus d’un milliard qui veut son éradication à tout prix, Israël met la vie de ses soldats en danger en se défendant avec le minimum des moyens dont elle dispose.



En terre d’Israël ou ailleurs, il y a eu des massacres de Juifs par les arabes bien avant la naissance de l’état. Israël subit une guerre que lui imposent les pays arabes par l’entremise des arabes palestiniens. Si ces pays arabes avaient vraiment voulu régler le sort de ses réfugiés arabo-palestiniens, ils l’auraient fait depuis longtemps, car, avec leurs pétroles, ils ont des moyens financiers autrement supérieurs qu’Israël. Qu’on ne vient surtout pas nous dire que ces gens se font sauter par désespoir. Surtout ne vous faites pas le complice silencieux de ceux qui veulent nous faire avaler que ce qui se passe en dehors d’Israël est directement relié à la situation au Moyen-Orient ou alors expliquez moi le problème Tchétchène, Afghan, Irakien, Hindou, du Cashmere, etc. Vous voyez, on a même presque oublié le Timor oriental.



Puisque j’y suis, je vais vous donner un exemple d’un modèle de désinformation assez typique que propagent de nombreux media.

Aux nouvelles de la télé de Radio Canada pour nous montrer un exemple de surveillance par la police de lieu de culte Israélite, votre cameraman est allé filmer des juifs Hassidiques d’Outremont passant devant une voiture de police. Je présume que pour bien montrer qu’il s’agissait de « juifs », il lui fallait du juif avec beaucoup de barbes portant un accoutrement « Juif » bizarre. Ces Juifs hassidiques à longue redingote portant des chapeaux de fourrures sont une minorité et n’illustrent nullement l’image que représente la très grande majorité de notre communauté. Il y a des dizaines d’autres synagogues à Montréal, mais peut-être que votre cameraman ne sait pas les reconnaître ?. Si vous le voulez j’ai un livre plein de cartes postales à caractères antisémites et vous comprendrez mieux ce que je veux dire. Comme on dit « plus ça change et plus c’est pareil ».



Une autre remarque bien partagée par la majorité de mes coreligionnaires et tous mes amis Québécois de souche.

Je dirais qu’il y a une conséquence directe de cause à effet entre la désinformation et les nouvelles très subtilement biaisées en faveur des autres que propagent une grande partie des médias dont fait partie Radio Canada et dans les motifs qui ont incité les criminels à faire ce qu’ils ont fait le 5 avril 2004 à l’école Talmud Torah.



Excusez-moi, mais comme je n’ai pas pu vous le dire en onde, il fallait que je vous l’écrive.





Edmond Silber

esilber@sympatico.ca


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Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par A_Soued (A_Soued) le jeudi 08 avril 2004 - 02h30:

BIBI NATANYAHOU AU SÉNAT AMÉRICAIN: IL N'Y A PAS D'ALTERNATIVE POUR TRIOMPHER DU TERRORISME

Jénine – Arafat – Autorité palestinienne - réseaux terroristes – bombes humaines

Article paru dans le Jerusalem Post du 11 Avril 2002. Extraits d'un discours délivré au Sénat américain le 10 avril 2002.

Benjamin Natanyahou (Bibi) ancien premier ministre d'Israël, a créé la fondation d'étude de la terreur, du nom de son frère Yonatan, mort à Entebbe, en héros victime de la terreur et il est l'auteur d'un ouvrage "Fighting terrorism" (1995), paru en français sous le titre "Paix et sécurité, pour en finir avec le terrorisme!" (l'Archipel)

Traduit par Albert Soued www.chez.com/soued



Sénateurs distingués!

Les Etats-Unis et les forces de la liberté qu'ils mènent en Afghanistan gagneront leur guerre contre le terrorisme s'ils continuent à s'en tenir aux 3 principes de clarté qu'ils ont établi, clarté sur le plan moral, clarté sur le plan de la stratégie, clarté quant à l'impératif de la victoire.

Mais c'est seulement la première étape pour démanteler le réseau terroriste "global". Mais la question que beaucoup se posent dans mon pays est la suivante "est-ce que l'Amérique appliquera ces principes d'une façon systématique pour gagner la guerre, ou bien sélectivement risquant alors de la perdre en fin de compte?" Mes compatriotes posent cette question, car ils pensent que la terreur est un "mal indivisible" et que la guerre menée contre ce mal doit être menée d'une façon indivisible.



Jusqu'à la semaine dernière, j'étais certain que les Etats-Unis adhèreraient à ses principes pour mener le monde libre à une victoire décisive. Aujourd'hui je me pose aussi des questions. Je suis préoccupé du fait que quand la terreur est dirigée contre mon pays, la clarté morale et la clarté stratégique si cruciales pour la victoire se brouillent. Je suis préoccupé que le principe impératif de battre le terrorisme partout où il se trouve est ignoré quand on permet au moteur principal du terrorisme palestinien de rester intact.

Je suis préoccupé quand on fait pression sur l'état d'Israël pour qu'il cesse ses actions alors qu'il est sur le point de déraciner la terreur palestinienne; or l'état d'Israël a pendant des décennies mené avec bravoure le front contre la terreur.

Ces préoccupations sont nées d'abord avec l'apparition de cette notion de "symétrie" entre Israël, un gouvernement d'une démocratie se battant contre le terrorisme, et la dictature palestinienne qui utilise la terreur comme arme de guerre. Les attaques d'une population civile en maximisant les pertes humaines sont mis dans le même sac que des pertes collatérales tragiques mais inévitables, dans une guerre urbaine. Personne n'oserait suggérer que les Etats-Unis étaient coupables des énormes pertes civiles allemandes lors de la dernière guerre mondiale, plus de vingt fois supérieures aux pertes américaines. Et dans la guerre menée en Afghanistan où les pertes afghanes dépassent de loin celles de Manhattan le 11/9/2001, seule une logique tordue ou corrompue pourrait mener à traiter d'agresseurs l'Amérique ou la Grande Bretagne.

La responsabilité des pertes civiles en Israël et les pertes conséquentes en territoire autonome incombe à celui qui a déclenché les hostilités, Yasser Arafat. Israël n'a pas subi une attaque terroriste aussi brutale que celle du 11/9/2001. Mais en 18 mois, les six millions de citoyens israéliens ont enterré 400 victimes de la terreur, un taux de victimes équivalent à une demi-douzaine de "11 septembre" (1). Ce carnage permanent et quotidien n'a pas de précédent dans l'histoire du terrorisme. Et c'est à ce moment précis où le soutien de mon pays devrait être le plus grand, on lui demande de s'arrêter.



Bien que des amis nous assurent que "nous avons le droit de nous défendre", en fait on nous demande de ne pas exercer ce droit! Aujourd'hui Israël doit faire trois choses.

D'abord démanteler le régime de la terreur installé par Yasser Arafat et se débarrasser de lui. Ensuite nettoyer la région autonome en éliminant les terroristes, leurs et armes et explosifs. Enfin établir une barrière physique séparant les centres de population palestinienne des villes israéliennes.

Ensemble ces trois mesures pourraient réduire d'une manière sensible les actes de terreur, apporter la sécurité aux populations civiles et restaurer la stabilité dans la région.

La semaine dernière le gouvernement de mon pays a commencé à entreprendre la deuxième de ces mesures vitales (2). Au lieu de bombarder les villes par les airs, opération qui pourrait coûter beaucoup de vies humaines, l'armée a pris de grands risques en utilisant des forces terrestres qui ont traversé les nids de la terreur avec beaucoup de difficultés.



Pendant sept mois de nombreux gouvernements ont soutenu avec raison la guerre contre la terreur venant d'Afghanistan; cependant au bout de sept jours d'opérations très risquées de Tsahal contre la terreur palestinienne, ils n'ont plus de patience. Contrairement aux idées reçues, ce n'est pas l'action israélienne contre les terroristes palestiniens qui déstabilise la région, mais plutôt la pression exercée sur Israël par l'Occident qui en est la cause. Car ce qui a enhardi la terreur locale, (qui n'est qu'un bras de l'hydre internationale de la terreur), c'est justement la retenue d'Israël pendant 18 longs mois; et de plus elle a augmenté les risques d'une terreur plus large.

Je suis cependant confiant qu'en temps voulu ceux qui s'interrogent sur la pertinence des actions qu'Israël mène aujourd'hui comprendront que déraciner maintenant la terreur palestinienne, rendra plus sûre la vie en Israël, et plus tard dans le monde.



Si nous ne fermons pas tout de suite les usines de la terreur qui fabriquent des bombes humaines, dans quelque temps elles terroriseront vos propres villes. Il n'est pas impensable que ces bombes humaines puissent d'équiper de valises plus meurtrières que les avions du 11/92001.

Il n'y a pas d'alternative pour gagner cette guerre sans merci. On ne peut laisser intact aucun réseau terroriste. Car s'il n'est pas aussitôt déraciné, comme une tumeur cancéreuse, il risque de s'étendre avec plus de force. La victoire ne peut être assurée que par un démantèlement complet et permanent des réseaux.



Notes de la traduction

(1) en 42 mois, on compte près de 1000 morts! (2) Jénine décriée à l'époque, aujourd'hui Naplouse et la route Philadelphie à Gaza, pour démanteler les tunnels.