Par Albert (Albert) le mardi 20 avril 2004 - 17h50: |
'...METTRE EN ETAT DE NUIRE..... N EST PAS ASSASSINAT.....! CE N EST QUE JUSTICE RENDUE..! QUE L'ON VEUILLE OU PAS...!'
'...Israêl prèfère des critiques de la part des états europèens, que des condolèances..!
Golda Meyer.
Par Maxiton (Maxiton) le mardi 20 avril 2004 - 13h48: |
François Zimeray exclu de la liste des candidatures aux
européennes
Nous saurons nous en souvenir :
Les socialistes français ont décidé de rayer François Zimeray de
la liste pour les élections européennes de juin 2004.
Laurent Fabius a choisi comme candidat pour la Seine-Maritime
le sénateur Henri Weber.
Par Maurice (Maurice) le mardi 20 avril 2004 - 11h59: |
POUR HAJKLOUF NE PRATIQUEZ PAS LA THEORIE DE TOUT POUR MON KLOUFI soyons raisonnables c'est à dire avec RAISON les juifs orientaux arabophones ont toujours eté là dans des pays ou le majoritaire musulman a commencé à oublier son frere youdi semite des origines devenus comme tous les peuples locaux arabophones Le jour de l'independance vous les avait oublié vous vous etes servis meme vis a vis d'autres musulmans KHIR KHLOUFI voila la vie ambiante et quand ils sont dans des colonies pour vous ils ne sont pas dans des colonies ils sont dans des terres arabophones ou ils sont toujours dans leurs habitudes Orientales
Par Intello (Intello) le mardi 20 avril 2004 - 11h29: |
Axelle , bonjour , je réponds à ton méssage sur Hugo ! Oui Hugo a souvent écrit des vers à consonnance antisémite , ce qui n enleve rien à la valeur de ce grand écrivain . Sa vie a été globalement positive .
Qu il s'en soit défendu ensuite , ne peut constituer une absolution !
Mais il n'a pas été le seul, à se défendre sur ce sujet , N'oublions pas Mitterand et le loby juif , ou plus pres de nous .......
Tu peux trouver sur internet , quelques sites ou les propos antisémites de V hugo sont discutés .
Je t'en transmet un ;
http://groupugo.div.jussieu.fr/groupugo/00-10-21.htm
Antisémitisme de Hugo
F. Chenet revient sur l’antisémitisme de Hugo, qu’elle avait abordé lors d’une séance précédente : Les Burgraves n’ont pas donné lieu à un véritable procès, mais à des protestations des Israélites concernant l’allusion à des meurtres rituels d’enfants. Il existe une lettre de Hugo à ce propos, datée du 11 juin 1843, envoyée au directeur des Archives israélites et publiée le mois même dans ce journal –voir Œuvres complètes du Club français du livre (Ed. Massin, tome 6, p. 1232). Une distinction importante est faite dans Préface de mes œuvres et post-scriptum de ma vie entre auteur dramatique et personnage (Ed. Laffont, Critique, p. 711), où Hugo oppose cette fois-ci le personnage particulier au « moi multiple » de l’auteur.
A. Laster lit intégralement la lettre du 11juin 1843, pour qu’on en ait le coeur net.
F. Chenet : Massin a eu le souci de traquer tous les accès d’antisémitisme de Hugo, alors que c’est un fait d’époque ; des éléments, peu cités, de cette lettre sont à mettre au crédit de Hugo. Ainsi, les chrétiens sont présentés comme des barbares et des oppresseurs. L’évolution de Hugo est nette dans le poème « La vie aux champs » (Les Contemplations I, 6), où les Juifs sont clairement désignés comme des opprimés [et caractérisés par leur « misère »: « la misère / Du peuple juif, maudit qu’il faut enfin bénir », Ed. Laffont, Poésie II, p. 263)]. En 1882, il s’élèvera contre les pogroms. A la même époque, il préside le Comité d’aide aux persécutés.
C. Millet : Dans Les Châtiments, le mot « juif » fonctionne comme une injure.
A. Laster : Dans plusieurs dictionnaires du vingtième siècle, « juif » signifie encore « avare ». Mais il semble que l’on observe un regain d’antisémitisme de Hugo dans Les Châtiments, sans doute dû au style pamphlétaire. Il faut à Hugo du temps pour évoluer par rapport aux Juifs, comme par rapport à Napoléon.
C. Millet : On peut noter la même évolution chez Michelet. Il utilise des métaphores violentes, antisémites à nos yeux, où les Juifs sont comparés par exemple à une nuée de sauterelles. Mais l’ensemble de son discours montre finalement que la fondation de la culture occidentale - à la Renaissance - s’est constituée à partir de l’Antiquité biblique. La famille humaine, orientale et occidentale, s’est instaurée à la même époque, et par le recours au peuple juif. Le quinzième siècle, lui, s’était fondé sur l’Antiquité gréco-romaine. Ces idées restent cependant prises dans une écriture qui ne se défait pas de l’image du Juif au nez crochu.
J. Seebacher : Michelet dénonce la religion juive comme religion de la nuit, où l’obscurité est constante. Il y a là un anti-biblisme fondamental.
C. Millet : Pas dans le passage sur la Renaissance.
C. Rétat : Peut-être parce qu’à partir d’un livre une résistance s’est formée.
J. Seebacher : Michelet adhère à un antisémitisme populaire où se mêlent des positions militantes progressistes, nettement anticapitalistes.
C. Millet : En même temps, il affirme que l’usure est le seul choix laissé aux Juifs, et la cause de leurs malheurs.
B. Leuilliot : Michelet a également des pages très violentes pour dénoncer la trahison de la Révolution par Bonaparte. Mais l’antisémitisme de Hugo lui survit : Rochefort est le parrain d’un de ses petits-enfants.
A. Laster : Vous ne pouvez pas tenir Hugo pour responsable de Rochefort ou de Léon Daudet !
B. Leuilliot : On ne peut pas nier qu’il y ait une appartenance de l’individu Hugo à l’histoire : comme par hasard, ce sont ses héritiers. Je n’accuse personne mais je décris une situation politique et historique.
A. Laster : Jeanne a divorcé à temps ! Et l’évolution de Hugo dans ce domaine, jusqu’en 1882, a été positive.
B. Leuilliot : Je ne dis pas que Hugo est antisémite ; pour Georges Batault et l’Action Française, Hugo est Juif : le plus beau compliment.
J. Seebacher : Avant la Seconde Guerre Mondiale et avant l’occupation, régnait en France comme ailleurs un antisémitisme généralisé –d’ailleurs souvent confondu, à tort, avec l’antijudaïsme. Son sens et sa valeur n’ont rien à voir avec l’antisémitisme moderne.
A. Ubersfeld : Il faut comprendre les réactions antisémites du dix-neuvième siècle et les nôtres, qui existent encore d’une certaine façon. Car le lien entre Juifs et capital, entre Juifs et argent, a été établi d’une manière profonde et parfois inconsciente. Un article du Monde, paru ces jours derniers, racontait l’histoire d’un certain Weill, arrivé de Pologne sans argent et qui est devenu un des plus grands financiers mondiaux. Que pensent les gens en lisant ça?
D. Sellem : Voltaire avait déjà traité le sujet, de façon caricaturale et violente. Mais face aux fortunes subsistent de grandes misères.
A. Ubersfeld : Oui, en Europe de l’Est surtout.
J. Seebacher : Nous trouvons un magnifique exemple de postérité de Hugo chez Péguy, qui en a renouvelé la lecture. Il résume bien les propos de Hugo et de Michelet, partagé qu’il est entre la haine des Juifs (qu’il appelle les « charnels ») et la fascination devant leurs capacités intellectuelles et financières. On peut se reporter à la biographie de Péguy par Romain Rolland, remarquable.
A. Ubersfeld : Pour moi, les racines réelles de l’antisémitisme sont à chercher dans la peur ou la haine du travail de l’intelligence sous toutes ses formes (à cause du goût juif connu pour le chiffre ou les lettres, via les commentaires du Livre Saint). Par exemple, en Europe de l’Est, les parents qui veulent marier leur fils ne recherchent ni la plus riche ni la plus belle, mais la « futée », « die kluge ».
J. Acher : L’évolution de Hugo se donne à voir clairement dans une correction apportée au « Journal des idées, des opinions et des lectures d’un jeune jacobite de 1819 », dans Littérature et philosophie mêlées : il supprime un passage antisémite largement inspiré de Voltaire. Etait-ce en 1834, ou plus tard? C’est une question.
A. Laster : Hugo n’a pas été le seul à souffrir de la recherche effrénée de ses rapports avec les Juifs, Proust aussi. Si l’on mentionne souvent dans sa biographie qu’il est le petit-fils d’un agent de change juif (et fortuné), on passe sous silence son ascendance catholique paternelle. Ce côté chrétien, revendiqué par Proust, l’a conduit aux manifestations d’antisémitisme qu’on lit dans A la Recherche du temps perdu.
J. Seebacher : C’est d’époque. A ce moment, les Juifs vivaient repliés sur eux-mêmes : ils faisaient bloc en se mariant entre eux.
F. Chenet : Non, il existe une forme d’assimilation des Juifs au début du vingtième siècle. Mais actuellement, on assiste à un retour à l’identité juive.
B. Leuilliot : Le personnage le plus intéressant de la Recherche est Palamède [de Guermantes, baron de Charlus], parce qu’il est à la fois dreyfusard et antisémite.
F. Chenet : Le refus de l’intégration est le reproche le plus grave fait aux Juifs et l’un des fondements de l’antisémitisme. Ils se mettent eux-mêmes dans un ghetto.
V. Wallez : Savez-vous que ce mot provient d’un quartier de Venise [où les Juifs étaient assignés à résidence]?
Dans le théâtre de Hugo, les personnages de Juifs posent problème. Dans Cromwell, Hugo nomme Manassé-Ben-Israel « le Juif ». Il ne caractérise pas ainsi les catholiques ou les protestants. Faut-il alors mettre en scène ce personnage de façon pittoresque ?
J. Seebacher : Manassé-Ben-Israel est un rabbin dont le rôle historique a été très important : c’est lui qui a négocié auprès de Cromwell et obtenu la permission de départ des Juifs d’Angleterre. Dans le texte de Hugo, le personnage, présenté comme un grand intellectuel voire un mage, fait pendant à celui de Milton.
A. Ubersfeld : Le pittoresque des Juifs de Cromwell, s’il existe, est compensé et exalté par leur grandeur prophétique. D’une certaine façon, ce personnage est davantage un grotesque.
A. Laster : Comme tous dans cette pièce.
V. Wallez : Mais que faites-vous du confesseur de Cromwell? Leur haine est réciproque. Manassé est un personnage plus profond.
J. Seebacher : Il faut relire Cromwell à cette lumière : Manassé semble un ambassadeur comme les autres alors qu’il vient demander quelque chose d’essentiel, “ l’Israëlie ”.
Par Leblanc (Leblanc) le mardi 20 avril 2004 - 11h22: |
Discours de l’ambassadeur Dan Gillerman,
Représentant permanent de l’État d’Israël à l’Organisation des
Nations-Unies
Conseil de Sécurité, 23 mars 2004
Monsieur le Président,
En trois ans et demi d’attentats terroristes perpétrés par des
Palestiniens et qui se sont soldés par la mort de centaines de
civils israéliens innocents et par des milliers de blessés, le
Conseil de Sécurité n’a pas jugé bon de se réunir une seule fois
pour condamner un seul de ces attentats.
Pas la moindre résolution, pas la moindre déclaration du
président n’ont été adoptées par le Conseil de Sécurité
dénonçant spécifiquement le massacre délibéré de nos civils
innocents.
Pas de réaction non plus il y a deux mois – le 29 janvier dernier –
lorsque onze citoyens israéliens ont été sauvagement massacrés
au cours d’un attentat-suicide atroce dans un bus, en plein cœur
de Jérusalem.
Dans notre angoisse, tous les efforts que nous avons investis
pour susciter quelque réaction ont été vains et n’ont même pas
inspiré une déclaration du président.
Aujourd’hui, selon le triste schéma habituel, le Conseil se réunit.
Sous quel prétexte? Non pour condamner le terrorisme, ni pour
rendre hommage à la mémoire des centaines de morts qu’il a
provoqué, mais pour prendre la défense de l’un des principaux
responsables de ce fléau, véritable parrain du terrorisme.
Ce n’est pas là un message dont le Conseil peut s’énorgueillir.
En toute franchise, ce serait plutôt un scandale.
Aussi longtemps que nous soutiendrons que la réaction au
terrorisme est plus dure que le terrorisme, nous ne faisons
qu’encourager ce fléau.
Si nous souhaitons donner une chance aux pourparlers de paix,
les attentats de ce genre dirigés et commis par le cheikh Ahmed
Yassin – qui avait juré de les poursuivre impitoyablement – ne
risquent pas de s’apaiser. Il faut les éradiquer. Et pas seulement
pour le bien de mon pays, mais pour celui de tout le monde
libre.
Monsieur le Président,
Certes, le Conseil de Sécurité n’a jamais consacré d’assemblée
pour débattre des attentats dont le cheikh Yassine était
responsable. La liste de ces attentats est horrible, révoltante.
Le qualifier de « dirigeant spirituel » revient à taxer Oussama
Ben Laden de « Mère Teresa ». Sous son costume
prétendument clérical, le cheikh Yassine a été le véritable
pionnier de meurtres les plus cruels de civils innocents.
C’est sous sa direction, sur son inspiration et ses ordres directs
que le Hamas – une organisation connue à travers le monde
pour son terrorisme brutal – a commis plus de 425 attentats en
moins de trois ans et demi, faisant 377 morts et 2076 blessés
israéliens.
Yassin se trouvait aux commandes d’une organisation qui se
consacre à la destruction d’Israël. Si le cheikh Yassine n’était pas
un super-terroriste, on peut se demander qui l’a jamais été.
J’ai en main un document de 187 pages attestant l’ampleur
terrifiante du terrorisme du Hamas, dont les attentats suscitent
l’angoisse indicible des citoyens d’Israël.
Parmi les 425 attentats perpétrés par cette organisation depuis
septembre 2000, nous avons recensé pas moins de 52
attentats-suicides qui se soldés par la mort de 288 Israéliens et
par 1646 blessés. Je n’en citerai que quelques-uns, susceptibles
de vous donner une idée du mal que cet homme représentait et
de l'horreur que l'organisation qu'il dirigeait a disséminée, tout
en proclamant avec fierté sa responsabilité.
Maintes fois, tandis que des mères israéliennes vivaient des
moments épouvantables en enterrant leurs enfants et que des
femmes pleuraient leurs maris, le visage du cheikh Yassine à
l’expression jubilatoire faisait son apparition sur les écrans de
télévision, exaltant les criminels comme « martyrs ». Ce qui va
suivre n’est qu’une liste partielle de ses infâmes et sanglantes
performances :
1er juin 2001 : un attentat-suicide dans une discothèque de
Tel-Aviv, le «Dolphinarium », provoque la mort de 21 jeunes et
120 blessés, après qu’un terroriste du Hamas se soit fait
exploser en plein milieu d’un groupe d’adolescents qui
attendaient d'entrer dans cette boîte de nuit.
9 août 2001 : attentat-suicide dans un restaurant de Jérusalem
– 15 morts et 130 blessés.
1er décembre 2001 : double attentat-suicide dans la rue
piétonnière Ben-Yehuda de Jérusalem – 11 morts et 188 blessés.
2 décembre 2001 : attentat-suicide dans un autobus de la ligne
16 à Haïfa – 15 morts et 40 blessés.
9 mars 2002 : attentat-suicide dans un café de Jérusalem – 11
morts et 54 blessés.
27 mars 2002 : attentat-suicide dans la salle à manger de l’hôtel
Park de Natanya le soir où est célébrée la Pâque juive – 30 morts
et 140 blessés.
18 juin 2002 : attentat-suicide dans un autobus de la ligne 32A
reliant un quartier de Jérusalem au centre de la capitale – 19
morts, 74 blessés. Ce bus, totalement détruit, transportait de
nombreux en route vers leurs établissements scolaires.
4 août 2002 : attentat-suicide dans un autobus assurant la ligne
361 au carrefour de Meron – 9 morts et 50 blessés.
21 novembre 2002 : attentat-suicide dans un autobus de la
ligne 20 à Jérusalem – 11 morts et 50 blessés.
5 mars 2003 : attentat-suicide dans un autobus de la ligne 37 à
Haïfa – 17 morts et 53 blessés.
18 mai 2003 : attentat-suicide dans un autobus de la ligne 6 à
Jérusalem – 7 morts et 20 blessés.
11 juin 2003 : attentat-suicide dans un autobus de la ligne 14A
à Jérusalem – 11 morts et plus de 100 blessés.
19 août 2003 : attentat-suicide dans un autobus de la ligne 2 à
Jérusalem – 23 morts et plus de 130 blessés.
9 septembre 2003 : attentat-suicide à une station d’auto-stop
située à proximité de la base militaire de Tsrifin – 9 soldats tués
et 10 blessés.
9 septembre 2003 : attentat-suicide dans un café de Jérusalem :
7 morts et 70 blessés.
29 janvier 2004 : attentat-suicide dans un autobus de la ligne
19 à Jérusalem – 11 morts et 44 blessés.
Il y a quelques jours, le 14 mars 2004 : attentat-suicide au port
d’Ashdod – 10 morts et 16 blessés.
Les mains du cheikh Yassine étaient maculées du sang de civils
innocents.
Il a personnellement instigué et avalisé des attentats meurtriers,
encouragé des hommes et des femmes à devenir des bombes
humaines, ordonné l’envoi de missiles Kassam contre des
localités israéliennes, coordonné des activités conjointes avec
d’autres mouvements terroristes et collecté des fonds pour les
activités terroristes, mobilisant le monde arabe par une
campagne destinée à recueillir des millions de dollars pour
renforcer les capacités terroristes du Hamas.
Ses paroles ont répandu une idéologie fondée sur la haine,
l’incitation au meurtre, glorifié comme " martyre".
Lors de ses nombreuses apparitions publiques, le cheikh Yassine
n’a cessé de préconiser l’intensification de la « lutte armée »
contre des Israéliens et des Juifs « partout dans le monde ».
Un jour à peine avant les deux attentats-suicides – au café Hillel
de Jérusalem et à la station de bus près de la base militaire de
Tsahal à Tsrifin (bilan : 17 morts) – le cheikh Yassine appelait le
Hamas à attaquer sans retenue les civils israéliens : «Nous ne
limiterons pas [les activités] de notre commandement militaire,
de nos bataillons et de nos factions» , proclamait-il. Et de fait, il
ne connaissait pas de limite.
La folie meurtrière du cheikh Yassine ne sévissait pas seulement
dans les artères de Tel-Aviv et de Jérusalem. Elle menaçait les
rues de notre village global.
Il était un maître es-terrorisme aux visées internationales et qui
entretenait des relations internationales. Ainsi, il recommandait
d’infliger des attentats-suicides aux forces américaines et
britanniques positionnées en Irak et ne cachait pas son
admiration pour Ben Laden, à qui il souhaitait qu’Allah donne la
possibilité de poursuivre son combat contre les Etats-Unis.
Voilà l’homme que le Conseil de Sécurité est censé défendre. Ses
victimes, en revanche, n’ont pas éveillé l’attention de ce Conseil.
Allez-vous consacrer votre attention à celui qui assumait la
responsabilité directe de leur mort ?
Monsieur le Président, Messieurs les représentants des pays
membres du Conseil de Sécurité,
Proportionnellement, le nombre d’innocents délibérément tués
par des terroristes palestiniens équivaut, ce 23 mars 2004, à
22 499 citoyens russes ; à 43 136 citoyens américains ; à
58 963 Européens. Doutez-vous un instant de ce que vos pays
feraient – et dans certains cas ont d’ores et déjà fait – face à un
terrorisme de cette ampleur ? J
e m’adresse à tous ceux qui se sont joints à nous pour ce débat
: attendriez-vous paisiblement que le prochain terroriste «
kamikaze » fasse son apparition sur le seuil de votre porte ?
Conformément aux normes les plus élémentaires du droit
international, Israël a le droit légitime, le devoir même, de se
défendre contre ces combattants illégaux et leurs commandants,
qui se sont fixés pour mission suprême de massacrer le plus de
civils possible.
La classe dirigeante palestinienne a indubitablement prouvé
qu’elle n’a pas l’intention de prendre la moindre mesure pour
combattre le terrorisme comme elle est, légalement et
moralement, obligée de le faire.
Cet assassin de masse, du nom de cheikh Yassine, a vécu et agi
en toute liberté pendant des années, et pas seulement en toute
liberté mais sous la protection et grâce au havre que lui a fourni
l’Autorité palestinienne en violation des normes internationales
les plus fondamentales. Que nous auriez-vous conseillé de faire
?
De rester passifs pendant que Yassin et les dirigeants
palestiniens co-signaient les arrêts de mort de nos civils
innocents? Il est du devoir fondamental du gouvernement
israélien, comme de tout autre gouvernement, de protéger les
vies de ses citoyens de la menace du terrorisme.
Contrairement aux terroristes auxquels nous sommes
confrontés, nous investissons tous nos efforts dans des
conditions particulièrement difficiles pour minimiser les dégâts
causés aux populations civiles.
Nous assumons nos responsabilités. Mais nous refusons de
négocier de jour et d’enterrer de nuit nos morts. En éliminant le
cheikh Yassine de la scène internationale, nous adressons un
message fort aux terroristes: vous ne connaîtrez ni répit ni
immunité tant que vous tuerez nos civils.
Monsieur le Président,
L’opération menée hier par Israël constitue un pas important
dans notre combat contre le terrorisme intégriste dans notre
région, et permet d’envisager un retour aux négociations de
paix.
Le cheikh Yassine était l’un des plus grands obstacles à la
cessation des hostilités et au renouvellement des négociations,
un barrage sur la "Feuille de route" qui doit nous conduire à la
paix.
Depuis qu’il a fondé le Hamas dans les rangs des Frères
musulmans en 1987, son organisation s’est systématiquement
opposée aux pourparlers de paix avec Israël et a tenté de
contrecarrer toutes les initiatives de paix proposées. De sorte
que la question n’est pas de savoir « pourquoi maintenant ? »
mais « pourquoi seulement maintenant ? »
La paix et le terrorisme ne vont pas ensemble. La paix et le
Hamas ne vont pas ensemble. La "Feuille de route" requiert
explicitement l’élimination du Hamas et des autres organisations
terroristes ; préconise de mettre un terme au financement et au
soutien de leurs opérations ; reconnaît que la paix sera
impossible tant que l’on permet à ces messagers de mort de
prospérer.
Israël maintient son engagement à la paix. Nous persévérerons
dans cette voie, dans l’espoir qu’émergera un partenaire avec
lequel nous parviendrons de concert à une solution politique
basée sur les principes énoncés dans la "Feuille de route" .
En attendant, le Premier ministre Sharon a annoncé des plans
d’évacuation de territoires qui, potentiellement, peuvent faire
redémarrer les pourparlers de paix.
Le leadership palestinien a le choix. Il peut poursuivre sa
politique de collusion avec les terroristes et les tyrans. Il peut
poursuivre sa stratégie moralement dépravée de meurtres et de
terrorisme et, ce faisant, continuer à répandre souffrance et
détresse parmi les populations israéliennes et palestiniennes.
Mais il peut aussi choisir une autre voie.
Il peut prouver au monde qu’il est disposé à assumer ses
responsabilités et non plus se contenter de jouir de privilèges. Il
peut montrer qu’il est disposé à fonder une société
démocratique respectueuse des droits de ses citoyens et du
droit de ses voisins, plutôt que d’établir une nouvelle dictature
au cœur du Proche-Orient. Israël est prêt, comme il l’a toujours
été, à collaborer activement avec une direction politique de ce
genre.
Le Conseil de Sécurité aussi a le choix. Il doit cesser de lancer
des messages qui font le procès de la réaction au terrorisme
plutôt qu’au terrorisme lui-même. Cesser de se plier à des
initiatives prenant la défense des meurtriers plutôt que de leurs
victimes.
Dans l’esprit des résolutions 242, 338 et 1373 le Conseil de
Sécurité peut aussi convoyer un autre message : un message
d’espoir et de paix. Un message qui n’implique pas que, dans ce
conflit, une seule partie a le monopole des droits et du statut de
victime. Un message qui rejette le terrorisme, sans compromis.
Quel message allez-vous adresser aujourd’hui à notre région et
au reste du monde ?
Merci, Monsieur le Président.
(Source: Bulletin de Keren Hayesod)
Par Albert (Albert) le mardi 20 avril 2004 - 15h00: |
Puisque on parle de Dieudonnè.....Il donne un nouveau spectacle...MES EXCUSES...
Qu'il s'use avec...
Beau texte de Madame Diana.
Par Maurice (Maurice) le mardi 20 avril 2004 - 09h12: |
Par Diana Mordasini, journaliste sénégalaise indépendante, née à Saint Louis du Sénégal, a fait des études de littérature classique à la Sorbonne, vit en Suisse et a écrit les romans suivants:
Le Bottillon perdu. Les Nouvelles Editions Africaines du Sénégal, 1990
La cage aux déesses. Première partie: De fil en meurtres. Société des écrivains, Paris 2002 - Deuxième partie: Les yeux d´Ilh´a. Société des écrivains, Paris 2002
Lettre ouverte datée du lundi 8 mars 2004 à www.blackmap.com
J'ai le plaisir de vous transmettre le message que j'ai envoyé, il y a quelques jours à blackmap.com, en réponse à une interview qu'un de leurs journalistes, à moins que ce ne fût le rédacteur en chef, avait faite au tristement célèbre Dieudonné.
J´étais en rage de constater que, loin de faire amende honorable, ce dernier persistait dans l´ignominie et même "en rajoutait".
Ce n´est pas parce que l´on mène un combat juste qu´on a le droit de dire n'importe quoi. Si Dieudonné s´était livré aux "sorties" dont tout le monde parle au temps où il s´exhibait avec Elie Semoun, elles auraient eu un parfum de courage.
Le lobby juif qu´il voue aux gémonies, lui était alors bien utile! Ou bien nous jouait-il la comédie de l´amour fraternel ? A chacun "son ami" juif, chez ceux qui détestent les juifs.
Les juifs ne sont pas responsables des problèmes des noirs.
Si Dieudonné avait un tant soit peu de culture, il saurait qu´en France comme dans le reste du monde, d'innombrables juifs ont été, au cours des siècles, aux côtés des noirs et dans tous leurs combats. Même en Afrique du Sud, l´ANC n´eût peut-être pas encore gagné sa bataille contre l'Apartheid sans l´aide d´hommes aussi courageux et généreux qu´un Harry Oppenheimer, multimilliardaire et président-directeur général de la De Beers. Il est mort il y a quelques années, avec la reconnaissance de Nelson Mandela et le respect du peuple Noir d' Afrique du Sud. D'autres juifs moins influents, écrivains, entrepreneurs, artistes, participèrent aussi à la lutte.
Ce ne fut pas le cas, par exemple de Ghandi qui, certes, à son arrivée en Afrique du Sud en tant que jeune avocat, eut à souffrir de discrimination mais, une fois le cul bien installé, et s´étant aperçu que cette variante "ante letteram" du nazisme était appliquée avec moins de rigueur envers les coolies et autres indiens, il entra dans les rangs et se consacrera exclusivement à leur cause. Dois-je ajouter que, rentré en Inde, le futur et très honoré Mahatma entretint entre 1938 et 1942 une correspondance très amicale avec Adolf Hitler, dont il espérait qu´il allait aider les indépendantistes à se débarrasser des Anglais? Je n´invente rien: c'est sa propre petite-fille, aujourd´hui âgée de soixante ans qui l´a raconté à BBC Prime, avec forces documents et les réponses, non moins amicales, d'autres diront condescendantes, de Hitler.
Enfin, comment peut-on être franco-africain et reprocher à qui que ce soit d'avoir entretenu des relations d´amitié et de coopération avec le régime honni des Boers? La France, non seulement n'interrompit jamais ses relations diplomatiques avec l´Afrique du Sud, pendant les soixante-dix années de l´Apartheid, mais encore ne cessa jamais de lui fournir des armes, ni d´importer et d´en exporter d'autres biens.
Tous gouvernements confondus, elle ne lui refusa jamais rien, allant jusqu´à lui fournir des chargés d´affaires dans les pays où elle n´avait pas d'accès direct. Les Sud-Africains blancs semblaient bannis partout, mais pas dans les îles coloniales françaises (Antilles, Réunion, Polynésie).
Les services secrets français participèrent même à l´élimination d'opposants anti-Apartheid de toutes les couleurs et de tous les sexes, en plein Paris. Autant pour les autres soi-disant démocraties occidentales: officiellement, on maudissait l´Afrique du Sud, mais, en sous-main, tout le monde couchait avec elle, et y était bien représenté par des entreprises de toutes sortes et des ressortissants, qui faisaient semblant de ne rien voir de ce qui s´y passait. Par ricochet, la Côte d´Ivoire de Houphouët-boigny et le Gabon se mirent de la partie, en lui offrant bases aériennes, clubs de vacances, suites de palaces, relais bancaires et mille moyens de contourner les mesures d'embargo.
En outre, Yannick Noah, aussi franco-camerounais que Dieudonné, y allait pour participer à des tournois de tennis.
Ce qui m´énerve avec ces humoristes auto-proclamés qui prolifèrent aussi vite que des virus, c´est leur propension à tout mélanger. Ex-cancres ayant accumulé, sur le tard, ce que j´appellerais des bribes historico-politico-culturelles de jeux télévisés, ils sont capables de toutes les bassesses pour arracher des éclats de rire. Leur public est à l´image de ce que notre monde est devenu, toutes ethnies confondues: vulgaire, nauséabond, sexuellement obsédé, cupide et pratiquant l´amalgame. Dieudonné ne m'a jamais fait rire.
Dieudonné ne représente pas les Noirs, encore moins les Africains. Être concernés par les mêmes problèmes ne nous rend pas tributaires de la voix des saltimbanques, ces ramasse-miettes médiatiques et commerçants, usurpateurs du mot artiste.
Par ailleurs, si on veut bien respecter les lois de la biologie, Dieudonné est le fruit de l´union d´une bretonne avec un camerounais: donc 50% de chaque côté. Alors, pourquoi ne met-il en avant que son patrimoine africain? Parce que c´est photogénique, dans le bien comme dans le mal. Et surtout, parce que cela rapporte davantage que s'il se mettait en tête de porter l´étendard celtique. Donc, il fait commerce de sa négritude...N´adresse-t-il pas le même genre de reproche aux Juifs?
J'ai déjà parlé, dans un livre, du fameux comité pour la visibilité des africains à la télévision française, pour en relever le côté réducteur. (A la télé seulement? J´eusse préféré la Haute Administration ou les Grandes Ecoles!). Surtout venant de personnages que l´on voyait du matin au soir, sur tous les écrans et dans tous les talk-shows. Après quoi, il y eut "la bêtise" commise par l´ineffable Calixte, et tout le château de mots dont elle se gavait et nous abreuvait, s´écroula. Le plagiat est à la littérature ce que le dopage est au sport, et il ne suffit pas de dire qu'on n´est pas la seule à s'y livrer, pour en effacer la honte.
Mais revenons à Dieudonné. J'ai découvert, il y a seulement quelques jours, son nom de famille. Du coup, j´ai compris pourquoi il ne se faisait appeler que par son prénom.
Mbala-Mbala! Quelle horreur!
A chacun son cadavre dans le placard! Je suis certaine que même au Cameroun, un tel patronyme fait, pour le moins, sourire. En botanique, c´est répertorié comme appellation vernaculaire du séné, terrible plante purgative. Pour quelqu´un qui a la diarrhée verbale, c´est tout trouvé. C´est presque une onomatopée ! Là, j´ai ri.
D´autre part, Dieudonné se dit libre et dénonciateur de toutes les injustices, mais ne se rend même pas compte de s'être fait manipuler par les arabo-musulmans, ces champions de la démocratie et de la liberté d´expression ! On croit rêver! A moins que ce ne soit le prix à payer pour les aides à l´auto-production de spectacles, de la part d´un certains "nain-mancho". Suivez mon regard ! Si Dieudonné était né arabe et noir, de la tribu des Bani Souleyman, négro-berbère ou issu de l´esclavage, dans n´importe lequel des pays qui se définissent comme arabes et musulmans, ses ambitions dans le monde professionnel eussent été extrêmement limitées. Il aurait pu accéder à la télé, mais en tant que polisseur des toilettes ou eunuque dans des fresques historiques. Qu'il regarde autour de lui et interroge des maghrébins à peau noire. Chez eux, ils rasent les murs et se font traiter de sales nègres, à tout propos et quotidiennement, dans les rues, quels que soient leurs diplômes ou leur niveau social.
Les apprentis ayatollahs et autres adeptes d'une idéologie déguisée en religion (en "pompant" la Tora et l´Evangile, pour se parer de sacralité) et représentée par le Coran (code pénal doublé d´un code civil, mais surtout truffé d'anathèmes contre les juifs et tous ceux qui refusent d'adorer un certain marchand de chameaux, gigolo d'une riche veuve nommée Khadidja, et de 26 ans plus âgée que lui) auront trouvé en Dieudonné l´éternel esclave qui va dire et répéter sur les places publiques ce que ses maîtres n'oseraient pas clamer aussi crûment. Qui plus est, baptisé Dieudonné, et sans doute catholique..., au moins dans son enfance.
En somme, Dieudonné déblatère et se fait l´écho d'une haine qui ne lui appartient pas.
Les arabes, cette engeance qui, après avoir pratiqué l'esclavage sur les peuplades slaves d'avant Ivan Le Terrible, jeta (avec l´avènement de l´Islam) son dévolu sur des centaines de milliers de villages africains, rit, se frotte les mains et l´encourage.
Il défend ces gens, qui apprirent aux Européens à effectuer des rezzous pour aller massacrer des millions d´hommes, femmes et enfants noirs, après avoir choisi parmi eux ceux destinés à l´esclavage, et ce pendant des siècles. Les Européens ont fait leur mea culpa, à ce sujet. Les Arabes, jamais, et il ne faut pas s'attendre à ce qu´ils le fassent. Certains de leurs pays (comme le Soudan ) n'ont encore pas tout à fait aboli l´esclavage, et encore moins ratifié la Déclaration des Droits de l' Homme de 1948...
Que Dieudonné essaie de draguer une de leurs filles ou sœurs et on verra....
Ils le méprisent, mais lui ne le sait pas. Qu´il demande un visa pour l´Arabie saoudite par exemple. Aucun de ses faux amis ne voudra le parrainer, malgré le mal qu'il dit des juifs.
Je pourrais continuer ainsi sur cent pages, mais Dieudonné n'en vaut pas la peine. Il souffre du travers des métis: en Afrique, ils jouent les blancs. Une fois en Europe et se rendant compte que leur teint relativement clair ne les met à l´abri d´aucune forme de racisme, ils pleurnichent. Ce qui ne les empêche pas, au moment de se marier, d´élire une blanche grand teint, histoire de ne pas rééditer le café au lait.
Enfin, les africains devraient être gênés de parler d´esclavage devant les juifs: ce peuple a été esclave, pendant mille ans, sur le sol africain. De cette période, une grande partie aura vu le règne d'au moins cinq des vingt-quatre dynasties de Pharaons noirs qui régnèrent sur l´Egypte (en tout 2000 ans ) avant l´arrivée des Ptolémée et autres Grecs. Sans parler des rois nubiens du Soudan. Ils ne nous en ont pas voulu puisqu´ils n´hésitèrent pas à accueillir en Israël près d' un million de Falachas d'Ethiopie.
Dites à votre ami Mbala-Mbala qu'il vaut mieux être noir en Israël, en Amérique et en Europe, que chez les "soumis au Coran", ce livre qui, mis à part les emprunts sus-nommés, a inspiré Mein Kampf.
Cordiales salutations de Diana Mordasini
Par Shira (Shira) le mardi 20 avril 2004 - 02h01: |
"au Parti Socialiste, on vient de refuser à François Zimeray l'investiture pour se présenter aux prochaines élections européennes"
Serait-ce donc la, la raison pour laquelle Zimeray a annule la conference qu'il devait donner ce soir (lundi) a l'Universite de Tel-Aviv sur l'islamisme? Perso, je pensais plutot qu'il devait en changer le contenu a la suite de l'approbation par Bush, du plan de deconnexion de Sharon. Merci Albert Capino...
Par Douda (Douda) le mardi 20 avril 2004 - 00h43: |
La Douda : ( Hak El Ouet International Tracking Station )
Le Ftileur : Nyctalopie Repetita !
Selon un détracteur : “Nyctalopie : Faculté de voir la nuit. La nyctalopie ( que l’on prête
habituellement aux chats et aux rapaces nocturnes) est due à une augmentation des capacités des bâtonnets ( cellules visuelles ) à capter une faible quantité de lumière. Cette faculté se retrouve parfois chez certaines personnes”.
Réponse d’un non vétérinaire :
Tout Goulettois digne de ce nom sait pertinemment que la nyctalopie des félins, et des animaux nocturnes, contrairement à celle des humains, est principalement due au fait que la face interne de l’oeil située en arrière de la rétine est miroitée, ce qui fait que cette face fonctionne comme un catadioptre, et que les radiations lumineuses, qui traverse la rétine au lieu d’être perdues sont renvoyées vers celle-ci, améliorant ainsi l’amplification de brillance, et de ce fait le rendement de la vision.
C’est aussi pour cette raison que les yeux des chats brillent quand il sont éclairés la nuit par des phares, ceci mis à part la densité des bâtonnets.
Wnessou El Douda
Par Email (Email) le lundi 19 avril 2004 - 23h55: |
19.04.2004 – Mais qu’est ce qui lui prend, à Capino ? Il a pris un coup de grappa sur la tête ? Il a bu trop de Chianti ?
Rien de tout ça. J’étais attablé, hier soir, dans un petit restaurant en Italie d’où je m ‘apprête à rentrer. Je dînais tranquillement quand une clameur s’éleva de la salle située à côté, où se trouvait le bar avec la télévision. Trop loin pour entendre la cause des applaudissements, je demandais au “cameriere”, lorsqu’il vint m’apporter la suite, quelle était la cause de cette joie ? Un but marqué en faveur de l’Italie lors d’une partie de “calcio” ?
« No », me dit-il, « ce sont les Israéliens qui ont descendu le chef du Hamas »…
Je savais depuis la matinée que Tsahal, profitant qu’il n’était pas entouré de civils, avait abattu Abdelaziz Rantissi dans un raid héliporté, mais c’est la réaction de ces Italiens qui me surprit.
Devant mon étonnement, qu’il dut prendre pour de la désapprobation, il crut bon de rajouter : « Mais vous savez, signore, c’était un méchant homme, un “pediatra” qui envoyait des enfants se faire tuer parmi les gens. Bien sûr ce n’est pas beau de tuer quelqu’un, mais les Israéliens ont eu raison ».
J’étais si ému que j’avais envie de me lever et de l’embrasser, de gagner la salle d’à côté et de crier « Viva Italia ! ». Ils m’auraient certainement pris pour un fou et je n’en fis rien, mais j’étais tout de même interloqué : l’Italie, si moquée par certains de nos compatriotes traitant leurs voisins Transalpins de “Ritals”, Berlusconi, jugé si sévèrement par notre Président, pendant que lui-même part en visite en Algérie où il compare les 82% de son “plébiscite” avec celui de Bouteflika…
Mediaset, la holding du Président du Conseil Italien qui regroupe la majorité des médias est pourtant un modèle de pluralité : les nombreux organes de presse du groupe parlent d’une voix différente, ses propres chaînes de télévision critiquent la politique du gouvernement, au point que si l’on compare avec la France, j’ai l’impression parfois de vivre dans une République bananière.
Mais au-delà, ce qui me touche le plus, c’est la réaction du peuple italien. Dans la très catholique Italie, où « La Passion du Christ » n’a pas provoqué de polémique mais plutôt fait un flop, des gens de la rue ont applaudi à ce qu’ils considéraient comme l’élimination d’un monstre. Pas “l’assassinat d’un leader” comme le titrait notre presse... Et même si les écarts de langage du Président italien peuvent choquer certains, il parle d’Arafat comme d’un pantin ubuesque, pas comme du “Président légitimement élu du peuple palestinien”, que nous serine le Quai d’Orsay. Il est vrai que Berlusconi n’a pas été élu avec 82% des voix, lui…
Mais où est le peuple français ? Où sont ces camionneurs qui, au hasard d’un voyage en Bretagne m’avaient dit – en 1967 – « Ils sont courageux, les Israéliens. Ce petit peuple se défend contre des ennemis dix fois plus nombreux qui veulent leur perte » ? L’opinion française a-t-elle été si facilement retournée par la phrase assassine du général de Gaulle cette même année, après la victoire de la guerre des six jours, quand il avait décrit les Juifs comme « Ce peuple dominateur et sûr de lui » ? La soif de pétrole a-t-elle fait de toute une nation des lécheurs de babouches ? Avons-nous perdu notre âme pour quelques barils de plus ?
Je crains que le cas soit grave, sinon désespéré. Après plus de trente ans de matraquage politico-médiatique, les gouvernements français ont progressivement réussi à dépeindre David comme un Goliath et faire passer l’agressé pour l’agresseur.
Le complexe post-colonialiste de l’Algérie, la honte d’une collaboration pétainiste mal digérée, ont conduit nos dirigeants successifs à manipuler l’opinion, à l’aide de nos médias consentants, pour désigner un coupable, le bouc émissaire par excellence que sont les Juifs et Israël.
Et ce n’est pas une question de droite ou de gauche : au Parti Socialiste, on vient de refuser à François Zimeray l'investiture pour se présenter aux prochaines élections européennes. Le verdict est tombé de la rue de Solférino : trop impliqué en faveur d’Israël.
Alors voilà. Aujourd’hui, j’ai honte d’être français. Et ne m’en veuillez pas si j’ai envie de vanter la bolognaise plutôt que de chanter la marseillaise et si je souhaite secrètement que la botte italienne donne un coup de pied au c… bordé de nouilles de la France.
Elle est trop gâtée, ne veut renoncer à rien. Elle est prête à toutes les compromissions pourvu qu’on ne l’emm... pas et qu’elle puisse envahir les routes des vacances avec ses RTT.
Alors tant pis. Aujourd’hui, j’ai envie de clamer : « NOUS SOMMES TOUS DES ITALIENS ! »
E viva l’Italia !
Albert Capino
Par Email (Email) le lundi 19 avril 2004 - 22h01: |
Pour le souvenir de nos freres / We have to remember our brothers
http://anatweb.com/yom_hashoa.htm
De la part
Victor Hayoun
Par Albert (Albert) le lundi 19 avril 2004 - 21h04: |
Du français.
'...Nyctalopie et Optronique...' J'en apprends dans les terminaisons avec vous...!
Quel bagage inteltueltrounique..
Ca me rappele le groupe NTM....
Par A_Soued (A_Soued) le lundi 19 avril 2004 - 20h14: |
L'ÉLIMINATION de RANTISSI, UNE AVANCEE DANS LA LUTTE ANTI-TERRORISTE
Par Kébir JBIL, Président du Mouvement des Maghrébins Laïques de France
Paru le 18 avril 2004 dans www.TopJ.com
Nous ne pouvons qu’être indignés de voir tant de pays condamner la mort de Abdelaziz Rantissi, exécuté par l’armée israélienne ce samedi 17 avril. Rappelons que ce vil personnage n’était autre que le chef du Hamas dans la bande de Gaza, mouvement terroriste, dont la charte stipule la "destruction totale de l’entité sioniste". Rappelons également que le fondateur du Hamas, Cheikh Yassine appelait au meurtre des juifs.
Pourtant ces pays se sont unis le lendemain de la catastrophe du 11 septembre 2001 autour d’un objectif commun : La lutte contre le terrorisme. Comment expliquer ce traitement différencié qui consiste à éradiquer le terrorisme d’al Qaida et condamner l’élimination du terrorisme génocidaire pratiqué par le Hamas ?
Condamner l’élimination des responsables du Hamas, c’est cautionner leur légitimité comme acteurs de la paix. Or, le Hamas fait partie de ces groupes terroristes qui n’ont jamais soutenu la paix entre israéliens et palestiniens; bien au contraire, ils oeuvrent à torpiller systématiquement tout processus ou initiative de paix. Leur discours et leur charte démontrent clairement leurs objectifs déclinés en deux projet: construire une grande Palestine, et éradiquer les Juifs.
Les spéculations autour de la politique d’Ariel Sharon vont bon train. Chaque analyste y va de ses explications stratégiques avec plus ou moins de soupçon sur la volonté de paix du gouvernement israélien. On en oublie de mentionner que les groupes terroristes tels que le Hamas sont une double plaie pour la région, largement meurtrie. Non seulement ils se sont positionnés contre la paix, et donc contre les bonnes volontés palestiniennes, (unique espoir pour un accord de paix durable), mais ils mènent le peuple palestinien vers l’autodestruction, en l’endoctrinant et en le préparant à la mort.
Nos pays démocratiques, aspirant à la paix internationale et associés dans la lutte contre le terrorisme, doivent condamner le terrorisme où qu’il s’exerce. Soutenir officiellement le gouvernement israélien démocratiquement élu, dans la lutte contre les terroristes, doit être une priorité. Ce n’est qu’à cette condition que nous contribuerons à une solution de paix rapide et durable.
C’est au nom d’un futur privilégiant la paix qu’il faut considérer l’élimination d’Abdelaziz Rantissi comme une avancée dans la lutte antiterroriste.
Par Mena (Mena) le lundi 19 avril 2004 - 20h13: |
Cependant, la guerre est presque gagnée en Irak (info # 011904/4) [analyse]
Guy Millière © Metula News Agency
Quand la presse européenne en général, la presse française en particulier, ont-t-elles cessé de se conduire comme des médias éthiques pour se transformer en un ensemble d’organes de propagande ? Il y a longtemps sans aucun doute.
Je n’ai guère vu ou lu en France, depuis plus de vingt cinq ans, de reportage ou de commentaire honnête ou équilibré concernant le conflit israélo-arabe. Je n’ai pas vu, pendant le même laps, de mention des diverses falsifications auxquelles s’est livrée l’Autorité Palestinienne, qu’il s’agisse du soi-disant assassinat du petit Mohamed Al-Dura (fiction démontée par la Mena) ou du "massacre de Jénine".
Lors des récents événements en Irak, la presse française, en tous cas, s’est surpassée.
L’Irak, lit-on, entend-on, voit-on çà et là, serait à feu et à sang et au bord d’une immense guerre civile. Ce serait (rengaine connue) un nouveau terrain d’enlisement, un inextricable bourbier, et un nouveau Vietnam.
La vérité et l’observation scrupuleuse des faits obligent à dire que tout cela est faux et doit se trouver démenti.
1. L’Irak n’est pas à feu et à sang. L’essentiel du pays vit dans le calme et la sérénité, la population dispose d’une liberté de parole et de mouvement impensables depuis plusieurs décennies et peut lire une presse libre, qui comprend plus de cent titres très divers. L ‘électricité et l’eau courante sont fournies de manière plus efficace qu’elles ne l’ont jamais été depuis trente ans. Des emplois sont créés par milliers et le niveau de vie monte. Des élections municipales démocratiques et régulières ont eu lieu dans 17 des plus grandes villes du pays et ont vu la victoire de démocrates et de modérés. La transmission du pouvoir au gouvernement provisoire irakien, prévue le 30 juin n’a pas été différée (comme George Bush vient de le confirmer) et prévoit l’instauration de la Constitution la plus démocratique et la plus tolérante qu’un pays arabe ait jamais connue au cours de son histoire. Des élections générales sont prévues dans un délai de six mois à dater du 30 juin, et si l’on se base sur les résultats électoraux dans les 17 plus grandes villes, elles se présentent plutôt très mal pour les extrémistes.
2. Tous les événements survenus récemment dénotent moins, de la part de leurs auteurs, de la certitude d’avoir l’avenir entre leurs mains, que de la crainte (vraisemblablement justifiée) de tout perdre dans des délais très brefs.
- l’insurrection espérée de Fallujah, ville autrefois essentiellement acquise au parti Baath, se solde par un échec. La ville est assiégée et ceux qui espéraient la guerre civile sont sur la défensive et se retrouvent isolés. Il est plus que vraisemblable que les insurgés ont agi de façon précipitée et que, pour eux, la fin de la partie approche.
- la tentative de putsch de Moqtada al Sadr, l’ami fanatique des mollah les plus durs de Téhéran et du Hezbollah, s’est soldée par un échec cuisant, là encore dès lors que Sadr n’a réussi à entraîner derrière lui qu’une petite minorité des chiites iraniens, tandis que la majorité de ceux-ci se prononçaient contre lui ou restaient à l’écart. Pour Sadr aussi, la fin de partie est proche.
- les prises d’otages ressemblent plus à des actes de panique et de désespoir de gens au bord du précipice qu’à des actions concertées ouvrant sur la moindre perspective. Cela ne veut pas dire qu’elles auront toutes une issue heureuse, hélas - mais cela veut dire qu’elles n’ont aucun sens tactique ou stratégique et ne mèneront leurs auteurs nulle part -. Pas même à une pression des opinions publiques sur les seuls dirigeants politiques qui comptent en cette affaire : Les membres de l’administration Bush.
3. Tout cela ne veut pas dire non plus que la guerre soit finie et qu’elle est gagnée, bien sûr. La formule exacte devrait être : La guerre est presque finie et elle est presque gagnée. Il est plus important que jamais que l’armée américaine et le reste de la coalition fassent preuve d’une détermination sans failles. Fallujah doit être pacifiée et ceux qui s’y sont retranchés mis définitivement hors d’état de nuire. Moqtada al Sadr doit être arrêté ou supprimé. La passation des pouvoirs aura lieu le 30 juin, mais l’armée américaine et les forces de la coalition doivent montrer clairement qu’elles vont rester jusqu’à ce que tout risque pour la sécurité ultérieure du pays soit éliminé.
Les Irakiens, en leur immense majorité, voient les progrès accomplis en un an, mais tant qu’ils ne seront pas absolument certains que l’éventualité d’un putsch d’un type ou d’un autre est résolument écartée, ils resteront prudents et circonspects. Leurs familles ont été décimées sous Saddam, ils n’entendent pas risquer leur vie ou celle de leurs proches dans le cas (aujourd’hui très improbable) où un successeur de Saddam, « laïque » ou religieux arriverait au pouvoir.
4. L’éventualité d’un putsch ne sera vraiment et totalement écartée que si, au delà de l’installation d’un gouvernement irakien le 30 juin, au delà d’élections libres en Irak et au delà du maintien des troupes américaines et de la coalition, la situation régionale s’assainit. Cet assainissement devra passer tôt ou tard par des modifications profondes ou des changements de régime en Syrie et en Iran d’abord. C’est d’ailleurs parce que les régimes de Syrie et d’Iran se doutent de la suite vraisemblable des choses, qu’ils ont aidé les insurgés de Fallujah, Moqtada al-Sadr et, sans doute, les preneurs d’otage.
L’élection présidentielle américaine devient, dans ce contexte, un élément absolument crucial. La réélection de Bush permettrait que le projet de réorganisation du Proche-Orient qui est aux couleurs de la « doctrine Bush » soit mené jusqu’à son terme. La victoire de Kerry impliquerait des changements de la politique étrangère américaine qui pourraient s’avérer extrêmement délétères : Kerry a parlé récemment de Sadr comme de l’un des interlocuteurs légitimes en Irak et ne semble visiblement pas comprendre ce qu’est l’islamisme radical; il a parlé de laisser au plus vite la gestion du dossier irakien et proche oriental à l’ONU (quand on connaît l’efficacité légendaire de cette vénérable institution pour régler décisivement les conflits et son inimitié tout aussi légendaire pour un pays précis de la région, Israël, on peut avoir des réserves). Je ne doute pas, pour ma part et pour des raisons très rationnelles, de la réélection de Bush, je l’ai dit en ces colonnes. Pour qu’un Irak pacifique et décent voie le jour, pour qu’Israël et la région vivent en paix, pour que le totalitarisme islamique reflue et s’éteigne.
Ceux qui se laissent intoxiquer par la presse française et qui croient que l’Irak est à feu et à sang, à cause des Américains, aujourd’hui voient, je le sais, les choses tout autrement. Je regrette pour eux qu’ils n’aient rien appris et rien retenu des leçons du passé. Ceux qui intoxiquent volontairement les esprits voient aussi les choses autrement et ne sont prêts à reculer devant aucun mensonge pour tenter de parvenir à leurs fins. Ils existent partout. Ils sont particulièrement nombreux en France, et ceux qui se laisseraient intoxiquer par eux devraient lire, d’urgence, le dernier livre d’un grand journaliste américain, Kenneth Timmerman, The French Betrayal of the United States [1]. Timmerman y montre pourquoi la presse française ment, quels intérêts sous-tendent ses mensonges et pourquoi la France ne souhaite ni la démocratie en Irak, ni le maintien de George Bush au pouvoir, ni, ce doit être dit, la survie à moyen terme d’Israël.
Note : [1] La trahison française des Etats-Unis