Par Pauline (Pauline) le mercredi 21 avril 2004 - 19h55: |
BEN ALI DANS VOTRE LISTE TUNES D'HONNEUR ???
La tunisie est un pays merveilleux mais qui vit des heures très difficiles.
Notre attachement à ce pays et ces habitants nous oblige à ouvrir les yeux sur la réalité quotidienne de ceux restés là-bas.
Le régime politique de ben ali, comme celui de bourguiba en son heure, est responsable de milliers d'arrestations arbitraires, de tortures, et d'assassinats.Tunes d'honneur??
J'aime ce pays et les tunisiens. Il est impossible de parler librement dans la rue. Il est impossible de lire certains livres mis à l'index. etc...
Un ami vient de retrouver son père qui a passer dix ans en prison pour avoir appertenu à un syndicat ouvrier. Il s'est fait torturer, sa famille a été menacé, il ne peut plus travailler et donc subvenir aux besoins de ces trois enfants.
J'aime ce pays. Il mérite mieux qu'une dictature silencieuce.
Aimez vous ce pays? si oui, comme j'en suis sur, soutenez les tunisiens qui desesperent de trouver les aides exterieures. Montrez leur que de Paris, de Londres nous savons et nous saurons les aidez au moment venu.
PS : je vous renvois au site de la fidh, de la ligue tunisienne des droits de l'homme, dont les responsables sont sans cesse menacés, ainsi qu'au livres de Taoufik ben Brik et des nombreux opposants réfugiés en France et qui attendent.... que le monde ouvre les yeux.
Merci.
Pauline Ollier
Par Nao (Nao) le mercredi 21 avril 2004 - 19h37: |
Voici ma reaction a l'article de Guy Milliere (cependant la guerre est presque finie en Irak) paru sur la Mena paru ces derniers jours:
J’ai lu votre article sur la Mena et j’avoue ne pas partager totalement votre optimisme.
Vu d’ici la situation en Irak est mauvaise et d’ailleurs la presse est assez amere a ce sujet. Ne nous leurrons pas : Nul n’oserait dire que la guerre est presque gagnee mais plutot que tout est encore a faire pour la gagner.. Meme les democrates qui pourraient essayer de profiter du chaos pr casser Bush a qques mois des elections ne le font pas car patriotes comme ils le sont ils se sentent aussi concernes par le sort de leurs soldats que l’Administration Bush. A la difference des Français qui feraient du triomphalisme, tt le monde adopte ici profil bas.. ce que je trouve plus respirable qque part…
Bien sur rien n’est simple dans une guerre ! et il fallait anticiper que des insurrections aient lieues. La ou peut etre le Pentagone a manque de strategie, c’etait de mettre a bas des le debut les potentiels esprits retords afin de s’assurer de la perennite de leur mission. Au vu du contexte islamiste mondial, les shiites etaient comnme une cocotte minute qui allaient exploser a un moment ou a un autre.
Paradoxalement les evenements ne semblent pas faire flechir l’avance de Bush sur Kerry pour la presidentielle. De la a dire, que Bush est populaire, non ! Mais il a la meme force et conviction de Sharon dans la poursuite de son agenda au sens que il ignore ses detracteurs.Les chiens aboient, la caravane passe…
La situation actuelle qui se degrade au quotidien montre que nous n’avons pas trouve de methode pour instaurer la democratie car ces gens la n’ont pas la mesure de ce que la Democratie peut leur apporter. Et pour cause ils ont tjrs vecu sous des dictatures.
La triste realite c’est que le monde arabe est un monde qui helas ne fonctionne que sous la botte des tyrans ! Je souhaite Good Luck a Bush si il peut instaurer une democratie la bas..
Amities.
Par Braham (Braham) le mercredi 21 avril 2004 - 19h08: |
Les daltoniens (suite et fin !!)
Qu’est ce qui est moins convaincant qu’un groupe de mercenaires fanatiques qui attaquent à partir de leur clavier tout ce qui peut déplaire à leurs maîtres ? A voir leur acharnement on croirait qu’ils sont payés pour chaque nuage de poussière polluante que leur tempête déchaînée déferle sur le Web.
Quand ils n’éclaboussent pas, ces dilettantes, vous font bailler. Armés de puissants moteurs de recherche, ils puisent leurs munitions dans les sites Internet. Ils noircissent l’écran, avec des textes qu’ils n’ont même pas digérés. Ils ne se tracassent pas de prouver la nécessité de leurs actions inutiles. Leur éclectisme ne se base ni sur l’expérience ni sur l’étude approfondie. Ce sont des plagiaires et des arracheurs de pages d’encyclopédies.
Ils réussissent si bien à ennuyer avec leurs balivernes qu’on arête de les lire après deux alinéas. Leur but serait-il de noyer les colonnes du site ?
Ces asthmatiques écrivent comme ils respirent et quand ils se sentent un peu négligés, ils font de la provocation à la Mel Gibson pour attirer l’attention. Pour vendre leur quincaillerie ils la couvrent, tout comme lui, de feuilles de figuier pseudo-scientifiques.
Le dernier commentaire sur Pasteur contenait plus de 2700 mots (plus de 17000 caractères). Il était plus long que celui du discours de notre ambassadeur Dan Gillerman (2000 mots) ou celui de Intello sur Victor Hugo (1400 mots). Pire encore, il était hors du sujet du débat.
Puis-je me permettre de souhaiter que nous puissions nous exprimer dans un nombre optimal de lignes pour chaque exposé ? Je pense qu’un commentaire, sur Internet (pas un article d’envergure), qui contiendrait plus de 80 lignes (environ 600 mots) perd de son intérêt. Encore faut-il que ce message soit ‘lisible’ et cohérent avec le programme du site qui l’héberge. Un long article pourrait être divisé en ‘feuilletons’ et s’il est d’un intérêt quelconque, le lecteur ira chercher ‘la suite aux prochains numéros’.
Décidément nos daltoniens de l’esprit n’ont rien compris ou font-ils semblant ? Ils ont vraiment une peau de pachyderme. Alors qu’ils restent comme ils sont, ils le méritent !
Par Mena (Mena) le mercredi 21 avril 2004 - 19h37: |
Europe : Derrière le prétexte de la légalité (info # 012004/4) [analyse]
Par Stéphane Juffa © Metula News Agency
L’Europe a choisi, dans la discussion relative aux exécutions ciblées qu’elle appelle exécutions extrajudiciaires, pour une fois, une attitude au demeurant commune. Optant de ne pas aller au fond des choses, l’Union Européenne se cantonne à dénoncer l’illégalité de l’élimination des chefs des organisations intégristes armées oeuvrant par voie de terrorisme pour la destruction de l’Etat d’Israël et de ses habitants.
L’UE va même assez loin dans sa simplification du problème, puisqu’on entend de plus en plus souvent, de la part de ses dirigeants, la comparaison suivante : Ce qui différencie les actes d’une organisation terroriste de ceux d’un Etat, c’est la responsabilité des Etats à agir dans le respect des lois internationales. Un Etat qui passe outre les règles du droit international commet en fait des actes de terrorisme.
Cette hyperbole aux apparences bien policées, parce que se référant à la légalité internationale, possède déjà cette faculté assez particulière de placer dos à dos l’Etat d’Israël et les organisations terroristes palestiniennes. Pour le surplus, et par on ne sait quel prodige, l’UE exclut systématiquement Yasser Arafat et son Autonomie Palestinienne de cette juxtaposition. C’est comme si les ministres européens n’entendent pas les revendications d’assassinats collectifs d’Israéliens, réclamées par le Fatah et ses sous-groupes, les Tanzim et les Brigades des Martyrs d’Al-Aqsa.
Les gouvernements formant l’Europe, en plus de cette exemption singulière au regard des faits, impulsent en direction de leurs médias et de leurs populations une image volontairement décriminalisée des organisations terroristes islamistes. N’hésitant donc pas à comparer l’exécution des passagers des autobus israéliens, sur la base exclusive de leur appartenance nationale et pseudo ethnique, à la liquidation de ses commanditaires avoués, l’Europe politique et ses médias n’hésitent pas non plus à falsifier les objectifs pourtant autoproclamés des groupements d’assassins. Ainsi, le public européen entend-il parler le plus souvent du Hamas comme d’un mouvement "radical" (qui concerne la nature profonde de quelqu’un ou de quelque chose) dont les activistes (des personnes qui préconisent l’action concrète) oeuvreraient pour la libération de la Palestine.
C’est le genre de constructions branlantes dont les gouvernements et la plupart des médias qu’ils inspirent ont martelé les cerveaux des Européens à la suite des éliminations de Yacin et de Rantissi. Il n’y a que peu d’effort à produire afin de rétablir la vérité. Il suffit pour ce faire d’écouter les projets du Hamas, par exemple, tels qu’exprimés par son chef, durant l’année qui a précédé sa neutralisation : "Israël ne sera jamais en sécurité" et "Nous combattrons jusqu'à ce que la Palestine soit libérée, toute la Palestine" puis, pour éviter, si c’était encore nécessaire, tout doute quant à ce que le Hamas considère comme toute la Palestine : "Aucun juif ne restera en Palestine".
Il est évident qu’à ouïr la volonté éradicatrice de ces chefs palestiniens, on perçoit – à moins d’être un anti-juif indécrottable et malhonnête – que les personnes qu’Israël neutralise ne sont pas des gens qui oeuvrent à libérer leur peuple d’une occupation étrangère mais des quidams dont la finalité consiste à éradiquer leur voisinage. Cette vérité dont est privée l’opinion publique européenne fait que la simplification pseudo juridique dans laquelle campent les politiciens européens a des allures pour le moins anémiques.
On peut légitimement déjà se demander, me semble-t-il, si n’importe lequel des pays membres de l’UE, qui se trouverait en face de partisans affirmés de son éradication et de celle de toute sa population, agirait envers iceux avec autant de discernement que ne le fait Israël ? Surtout après avoir constaté que la finalité, en relevant par centaines les corps de ses citoyens assassinés, de ces Palestiniens ne se limite aucunement à la rhétorique.
Sûr qu’en la matière le régime chiraquien se distingue par l’extrémisme de son parti pris. Jacques Chirac, qui n’hésitait pas à commenter l’entendement américano-israélien, à Alger, terre de liberté et de légalité s’il en fut, dans les termes : "Si des circonstances ou des hommes commencent à jouer avec la stabilité internationale et les règles du droit international, ils créent un précédent troublant. C’est dangereux !", crut-il nécessaire de préciser.
Je ne cerne pas exactement l’endroit de la région où le grand homme a vu de la stabilité. Quant à exprimer la dangerosité de la Lettre de Bush, c’est exprimer de fait tout le mépris qu’il nourrit à l’égard des civils israéliens fauchés par la mort islamiste avant la publication du plan de Retrait Unilatéral. Plus pragmatiquement, à force de suivre la politique arabe du président français depuis des années, il nous semble que Chirac a démontré, une nouvelle fois, l’importance qu’il attachait à la conservation des leaders et des organisations travaillant à l’anéantissement de l’Etat hébreu et de ses habitants.
Suite à ce demi lapsus linguae du pensionnaire de l’Elysée, le Quai ne pouvait que renchérir à l’occasion de la disparition de Rantissi, entonnant, plus fort que la chorale, le refrain de l’illégalité :
"La France condamne l'attaque perpétrée contre le chef du Hamas, Abdelaziz Al-Rantissi, qui a provoqué sa mort. Elle déclare une nouvelle fois que les exécutions extrajudiciaires sont contraires au droit international et sont inacceptables. Chaque Etat de la région a le droit de protéger ses citoyens, mais pas au mépris du droit."
Je trouve à ce communiqué, et à ceux qui lui ressemblent, outre le problème dont je discute dans cet article, l’exécrable qualité de proclamer le principe du droit d’Israël à défendre ses ressortissants et simultanément de le lui enlever, par la juxtaposition d’un principe antithétique. Il aurait fallu, pour que Michel Barnier se garde d’être exécrable, soit qu’il indique à Israël le moyen efficace qu’il entend afin de protéger ses enfants contre ceux qui s’enorgueillissent de les liquider, soit qu’il s’abstienne d’exprimer des principes.
Quant à la qualification des neutralisations de chefs terroristes éradicationnistes en termes d’exécutions extrajudiciaires et le fait de savoir si elles sont véritablement contraires au droit international, rien n’est moins évident, nous l’allons voir par la suite.
Au sujet des frontières définitives devant être définies entre Israël et l’Etat palestinien à naître, d’abord : Dans l’avis de droit qu’il publie chez notre confrère Guysen.com, [lire] le Professeur David Ruzié rappelle à Jacques Chirac, qui "considère, que sur les frontières, il y a un droit international et que ce droit international doit être respecté. Par conséquent, je suis réservé sur la remise en cause unilatérale ou bilatérale du droit international…" qu’il ne maîtrise pas ce dont il parle. En fait de frontières, Ruzié cite la résolution du Conseil de Sécurité - qui seul définit leur statut juridique international - réuni à l’initiative de la France, prise le 16 novembre 1948, qui invite les Parties à conclure "un armistice stipulant notamment :
a) le tracé des lignes de démarcation permanente que les forces armées des parties en présence ne devront pas franchir (…)".
"Et on se bornera à citer l’article décisif pour la question qui nous intéresse, que l’on retrouve dans chacun de ces textes : « La ligne définie à l’article (…) de la présente Convention sera appelée ligne de démarcation de l’armistice (…) La ligne de démarcation ne doit nullement être considérée comme une frontière politique ou territoriale : elle est tracée sans préjudice des droits, revendications et positions des deux parties au moment de l’armistice, en ce qui concerne le règlement définitif de la question palestinienne". (Fin de l’extrait du commentaire du Professeur Ruzié).
Il apparaît ainsi qu’Israël possède tous les droits de faire valoir ses revendications et positions en matière de frontières lors du règlement définitif de la question palestinienne et que, par conséquent, ni les exigences de rectifications des lignes de démarcation produites par Israël, ni le soutien étasunien à ces exigences ne constituent une enfreinte quelconque au droit international, pas plus qu’une remise en cause de celui-ci. Au plus, ce qu’il peut y avoir de dangereux à ce sujet, c’est que le président d’un Etat européen rajoute de l’huile sur le feu, en se permettant une critique acerbe qui ne dénote que de sa mauvaise connaissance du dossier.
A suivre…
Par Email (Email) le mercredi 21 avril 2004 - 19h35: |
CELEBRATION YOM HAATSMAOUTH
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Par Emma (Emma) le mercredi 21 avril 2004 - 18h39: |
Mordechaï Vanunu libéré après 18 ans de prison
ASHKELON (AP) - "L'espion nucléaire" israélien sort de prison. Mordechaï Vanunu, ancien technicien de la centrale de Dimona, a été libéré mercredi à Ashkelon après 18 ans de détention pour avoir divulgué des informations sur le programme nucléaire de l'Etat hébreu.
Considéré comme un héros par les pacifistes et un traître par de nombreux Israéliens, Mordechaï Vanunu, 50 ans, a donné une conférence de presse improvisée dans la cour de la prison de Shikma à Ashkelon (sud) pour dénoncer le traitement "cruel et barbare" des services de sécurité israéliens et se dire "fier" de ses actes. Plusieurs centaines de partisans et d'opposants l'attendaient, les uns criant des encouragements les autres des insultes.
"A tous ceux qui me qualifient de traître, je dis que je suis fier, je suis fier et heureux de ce que j'ai fait", a-t-il lancé, en anglais. Il a refusé de s'exprimer en hébreu, manière de protester contre les restrictions entourant sa remise en liberté, dont l'interdiction de parler à des ressortissants étrangers.
L'ancien technicien de la centrale atomique de Dimona, aux confins du désert du Neguev dans le sud d'Israël, avait fourni en 1986 à l'hebdomadaire londonien "The Sunday Times" des informations et photographies sur le programme nucléaire israélien. Sur la base de ces renseignements, les experts avaient alors classé l'arsenal nucléaire de l'Etat hébreu au sixième rang mondial.
L'Etat hébreu n'a jamais confirmé ni démenti les informations sur son programme nucléaire. Vanunu, enlevé par les services secrets israéliens, a ensuite été jugé à huis clos pour trahison.
L'"espion nucléaire", comme on le surnomme en Israël, a accusé le Mossad (services secrets israéliens), et le Shin Beth (sécurité intérieure) d'avoir tenté de le rendre fou en le mettant à l'isolement pendant près de 12 ans. "Vous n'avez pas réussi à me briser, à me rendre fou", a-t-il déclaré. Avant d'estimer qu'un Etat juif n'était pas nécessaire et qu'Israël n'avait pas "besoin d'armes nucléaires".
Il a ensuite quitté la prison à bord d'une fourgonnette grise, tandis que la police dispersait sans incidents la foule massée devant la prison. "Il ne sortira pas vivant d'ici!", hurlaient certains de ses détracteurs.
"Nous allons garder un oeil sur lui, nous le surveillerons (...) Nous voulons savoir où il se trouve, savoir à qui il peut divulguer des secrets d'Etat ou pas", a averti le ministre israélien de la Justice Tommy Lapid.
Mordechaï Vanunu devra se conformer à une série de restrictions. Il n'aura ainsi pas le droit de se rendre à l'étranger pendant au moins un an, de parler à des ressortissants étrangers ou encore de s'approcher des ports et des frontières de l'Etat hébreu. Il a également l'interdiction de parler du travail qu'il effectuait à Dimona. Une carte d'Israël comportant les zones interdites lui a été remise, selon le ministère de la Défense.
Les services de sécurité, selon un porte-parole du ministère, ont confisqué plusieurs de ses cassettes audio et carnets de notes, donnant des détails sur le réacteur de Dimona. Il a une "excellente mémoire", a commenté le porte-parole, notant que "c'est bien plus qu'un journal personnel".
"Selon nous, cela montrait une intention et une capacité de l'utiliser à l'avenir", a-t-il ajouté. Les membres de la famille de Vanunu, ainsi que Yoav Loeff, de l'Association pour les droits civiques en Israël, se sont déclarés inquiets pour sa sécurité.
Tommy Lapid a précisé que Vanunu ne ferait pas l'objet de mesures ou précautions particulières. "Il est entouré par au moins 100 extrémistes qui l'idolâtrent, alors je suis sûr qu'ils veilleront à sa sécurité", a-t-il déclaré.
Converti au christianisme depuis les années 80, Mordechaï Vanunu s'est rendu à sa sortie dans une église de Jérusalem pour prier. Avant de gagner un appartement situé dans un luxueux ensemble résidentiel de Jaffa, ville portuaire de la banlieue de Tel Aviv. On ignore qui paye le loyer. AP
Par Roger_Chemouni (Roger_Chemouni) le mercredi 21 avril 2004 - 18h43: |
CINEMA TUNISIEN
· EL KOTBIA ou LE COTE OSCUR DE l’AMOUR de Nawel Saheb-Etaba Tunisie 2002
Jamil revient au pays pour enterrer un deuil. Il prend fonction dans une librairie tenue par un jeune couple Tarik et Leila en tant que commis. Jamil est attiré par la mère de Tarek veuve. Mais le commérage et l’attirance de Aïcha pour le nouvel employé fait fuir cette dernière ; tout comme Leila lassée de la monotonie de sa vie qui décide de se lancer dans une carrière artistique.
Pour son premier long métrage, Nawel Saheb-Etaba signe une œuvre maîtrisée, semée de sensualité, de mystère et d’humour. Il place son film dans un courant traditionnel (musique, drame, drôlerie, réussite, amour sauvé) pour mieux en déjouer les rouages soulignant les interdits :l’histoire d’amour entre Jamil et Aïcha est à l’écran platonique et interdite, la femme n’est plus la vassale de l’homme ; elle prend on autonomie et refuse un monde de contraintes imposé par la société. Le choix de la librairie –lieu de tolérance par ses cultures multiples- n’est guère innocent ; est il le dernier rempart aux traditions pesantes. Le cinéma tunisien si modeste soit il par sa production montre une importance et une présence importante.
· KHORMA « LA BETISE » de Jilani Saadi Tunisie France Belgique 2003
Khorma est un homme jeune , orphelin assez caractéristique par sa pâleur de peau ses cheveux rouquins et son esprit simple. Il est sous la protection de Bou Khaled l’annonceur des décès et des mariages de Bizerte ,. Suite à une erreur de son protecteur, Khorma va devenir le nouvel colporteur de nouvelles de cette jolie ville de province et d’exploité va devenir exploiteur ; ce qui ne fait pas toujours l’unanimité de la vraie classe dirigeante :les riches qui l’avaient élu comme successeur.
Par Nao (Nao) le mercredi 21 avril 2004 - 17h57: |
Vanunu a mon avis serait mieux en prison car allez savoir si il ne va pas etre kidnappe par nos ennemis..
Israeli nuclear spy released
Wednesday, April 21, 2004 Posted: 9:37 AM EDT (1337 GMT)
ASHKELON, Israel (CNN) -- A defiant Mordechai Vanunu has calmly walked out prison after serving 18 years for spilling Israeli nuclear secrets to a British newspaper.
Sporting a dress shirt and tie and flashing V-for-victory signs alongside his brother Meir outside the Shikma Prison in the coastal city of Ashkelon, the former nuclear technician said he had no regrets over his actions.
"To all those calling me traitor, I am saying I am proud, I am proud and happy to do what I did," he said.
Vanunu was convicted of treason and espionage and spent most of his term in solitary confinement after providing the UK's The Sunday Times with information and pictures of Israel's secret nuclear reactor in the desert town of Dimona.
His revelations gave a clearer indication of Israel's secret nuclear program and led experts to conclude that Israel possessed the world's sixth-largest nuclear arsenal with around 100 atomic weapons.
Visibly angry, Vanunu said he suffered "cruel and barbaric treatment" at the hands of Israel's security services during his detention.
"I suffered here 18 years because I am a Christian ... if I was Jewish I wouldn't have this suffering and isolation."
The first stop for Vanunu, a 50-year-old Moroccan Jew who converted to Christianity, was to a nearby Anglican church where he was greeted by dozens of supporters.
Vanunu has said that all he wants to do after his release is leave Israel and try to resume his life.
But Israel -- where Vanunu is widely despised as a traitor -- is worried he could reveal more secrets and has banned him from leaving the country for 12 months.
Among other restrictions placed on Vanunu: he is unable to have a passport, can only have contacts with foreigners by permission for six months, is barred from foreign embassies, is not allowed to conduct media interviews and is forbidden to discuss nuclear secrets.
He also will be under close surveillance and must inform authorities of his movements.
However, Vanunu said he didn't have any more secrets to reveal and urged Israel open its reactor at Dimona to international inspections.
"The article was published; there are no more secrets. I am now ready to restart my life," he said.
"Israel doesn't need nuclear arms, especially now that all the Middles East is free from nuclear weapons."
Limited freedom
I am a symbol of the will of freedom ... You cannot break the human spirit.
-- Vanunu
Israeli officials say the post-release restrictions on Vanunu could have been much tougher. They will be lifted if Vanunu toes the line.
"He promises to do as much damage and harm to Israel as he can," Israeli Justice Minister Joseph Lapid told CNN.
"He in this sense is a very, very unusual case where somebody spied on his country and betrayed his country and continues to do so and promises to do every harm that he can do to his country. So the sort of restrictions that we are imposing are very, very mild and moderate and limited."
Vanunu has also expressed concerns for his safety with some Israeli newspapers publishing the address in the Tel Aviv neighborhood of Jaffna where he was expected to live. It is now unclear where Vanunu will reside.
Vanunu became a technician in 1976 at Israel's Dimona Nuclear Reactor Center, where he signed a pledge to honor the Official Secrets Act.
He then secretly took photos inside the plant. At the same time, he was studying philosophy at Ben Gurion University, which many experts say contributed to a change in ideals.
By the time he was laid off from Dimona in 1985, Vanunu was feeling uncomfortable with Israel's nuclear secrets, his brother Meir said.
"He felt a duty -- according to what he said in the court, according to what he said in letters, and in my talks with him -- to speak about it to inform his own people and the international community," Meir Vanunu told CNN.
After moving to Australia, Vanunu met a Colombian journalist who encouraged him to tell his story.
Vanunu was in London for talks with The Sunday Times when he disappeared.
Shortly afterward, the newspaper published the photos of Dimona.
Two months later, while being taken into an Israeli court, Vanunu revealed how he was abducted and arrested by writing in black ink on his hand and showing it to photographers.
Nuclear 'ambiguity'
He had been lured by a female Mossad agent to Rome, where he was drugged and smuggled back to Israel.
"He was extremely angry about that, and angry about the fact that they committed a crime but prevented him from speaking about it," Meir Vanunu said. "I was prevented from talking about it myself."
Convicted of treason and espionage at a closed trial, Vanunu was imprisoned for 18 years, the first 11 years and six months spent in solitary confinement.
Vanunu's admissions to The Sunday Times embarrassed Israel.
Rather than openly declare itself as a nuclear power, Israel still maintains a "strategic ambiguity" over its nuclear weapons capability.
Israel's military is believed to be capable of deploying nuclear weapons via fighter-bombers, land and submarine-launched missiles.
"We let you guess whatever you wish. What we have promised, and we keep the promise: We will not be the first to introduce nuclear weapons in the Middle East," Lapid said.
"But you must know that we are a country threatened to be annihilated by our enemies. We are the only country in the world which is threatened by annihilation. And therefore we have the full right, not only the right, we have the obligation to do the utmost to keep our security in best shape."
CNN Correspondents Walt Rodgers and Paula Hancocks contributed to this report
Par Nao (Nao) le mercredi 21 avril 2004 - 17h48: |
Pour une fois que De Villepin fait qque chose de bien.. Y en a surement beaucoup d'autres qui meritent le meme sort! Et un charter pour l'Algerie Un!
mardi 20 avril 2004, 23h52
L'imam de Lyon expulsé pour des propos extrémistes sur les femmes et l'Islam
LYON (AFP) - L'imam salafiste de la banlieue de Lyon, interpellé mardi pour être renvoyé en Algérie, a tenu des propos extrémistes sur les femmes et l'Islam, reproduits dans un magazine lyonnais, légitimant la polygamie, les coups portés à l'épouse infidèle et souhaitant la victoire de l'Islam dans le monde.
L'avocat de l'imam a indiqué mardi soir qu'il allait déposer deux recours contre l'expulsion auprès du tribunal administratif de Lyon.
"Je vais déposer un référé suspension contre l'arrêté d'expulsion et un référé liberté contre son placement en rétention" mardi soir, auprès du président du tribunal administratif, a indiqué aux journalistes, Me Mahmoud Hebia, à la sortie du centre de rétention de Lyon-Saint-Exupéry, où son client est retenu.
Abdelkader Bouziane, 52 ans, polygame, père de seize enfants, est accusé "d'atteinte à l'ordre public, du fait de son activité doctrinale salafiste", une tendance dure de l'Islam, selon la préfecture du Rhône. Il était imam depuis 2003 de la mosquée de l'URSSAF de Vénissieux, ainsi appelée parce qu'elle se trouve dans un ancien local de l'assurance maladie.
La rédaction du mensuel lyonnais Lyon Mag a expliqué à l'AFP avoir contacté M. Bouziane dans le cadre d'un dossier sur l'islamisme dans la région lyonnaise. L'entretien s'est déroulé dans les locaux de la rédaction, avec un magnétophone en évidence sur le bureau, a précisé Lionel Favrot, l'un des rédacteurs du dossier.
"Le magazine est en kiosque depuis 15 jours, et à notre connaissance il ne conteste rien de ce qui a été publié", a expliqué M. Favrot, avant de faire écouter par téléphone plusieurs extraits de la bande enregistrée pendant l'entretien.
Dans ces extraits, l'imam s'exprime calmement, répondant de manière posée, dans un français cependant approximatif, à des questions précises. Il explique notamment qu'un homme peut "frapper fort pour faire peur à sa femme" et exprime son désir de voir l'Islam s'étendre pour que "le monde entier (devienne) musulman".
Le cheikh Abdelkader Bouziane a déclaré à un membre de l'association Es Salem, qui gère la mosquée, qu'il n'avait pas eu conscience de parler à des journalistes et que ses propos seraient publiés. Ce membre, joint au téléphone par l'AFP, a précisé que l'imam croyait répondre à la police, qui l'avait déjà convoqué à plusieurs reprises.
L'imam est parfois décrit par les gens qui l'ont approché comme "naïf et archaïque" et ne faisant pas l'unanimité parmi les fidèles.
Dans l'entretien publié par le mensuel Lyon Mag, du mois d'avril, Abdelkader Bouziane, déclare que le voile "est obligatoire", que la femme ne peut travailler avec des hommes "parce qu'elle pourrait être tentée par l'adultère". Il défend la polygamie et estime qu'un homme peut battre sa femme "dans certaines conditions et notamment si la femme trompe son mari". Il déclare aussi souhaiter "l'instauration d'une République islamique en France (...) et que le monde entier devienne musulman". Mais il déclare "condamner fermement le terrorisme".
Né en Algérie en 1952, Abdelkader Bouziane diffuse la pensée salafiste, favorable à une interprétation stricte et littérale du Coran, depuis le début des années 1990, d'abord à Villefranche-sur-Saône (Rhône), puis dans le quartier de la Duchère à Lyon et enfin à Vénissieux.
Selon des membres d'associations musulmanes, son influence est limitée. Elle concerne surtout "des gens à qui la société française ne donne pas de place", et dont il cultive les frustrations.
Placé dans le centre de rétention administrative de l'aéroport de Lyon Saint-Exupéry, M. Bouziane devait être mis dans un avion pour l'Algérie. Un vol est prévu mercredi matin à 08h30, via Marseille.
Par Victoria (Victoria) le mercredi 21 avril 2004 - 13h03: |
Les socialos n'auront que ce qu'ils méritent : une râclée aux européennes.
Avoir écouté Boniface n'a pas porté bonheur à Jospin (quelques centaines de voix juives l'auraient sauvé).
Voilà qu'ils recommencent avec la mise à l'écart de Zimmeray. Ils pensent sans doute gagner ainsi des voix du côté des islamistes. Les pauvres ! Ils ne savent paut-être pas que les islamistes appellent le PS le "Parti sioniste" ! Et ce n'est pas "donner" Zimmeray qui les fera changer d'avis.
Les calculs stratégiques du PS sont décidément toujours aussi pitoyables.
Quelle désastre que la scène politique française...A vomir
Par Albert (Albert) le mardi 20 avril 2004 - 20h32: |
Grand gala au PTB. Cloture de l'anniversaire AN II. Vous êtes tous conviès. Sous le haut patronnage du président Jacques Chirac.
Places gatuites encore disponibles. R.M
Par Albert (Albert) le mardi 20 avril 2004 - 18h52: |
Il fallait lire 'HORS D ETAT DE NUIRE...!'
Mon doigt a glissè par erreur. Mille excuses.
Par Email (Email) le mardi 20 avril 2004 - 18h51: |
Par Mounia (Mounia) le mardi 20 avril 2004 - 18h25: |
Visez le bas, messieurs les maris
La chronique de Ahmed Halli
Grâce à Dieu, la France a enfin trouvé un moyen efficace pour lutter contre l'intégrisme dans ses banlieues. Désormais, tout auteur de prêches incendiaires est automatiquement renvoyé dans son pays d'origine. Ainsi donc, non contents d'avoir à compter avec l'imam de Bordj El Kiffan, nous devrons nous résigner à côtoyer celui de Vénissieux.
Depuis quelques années, Abd El Kader Bouziane, c'est de lui qu'il s'agit, prêchait le « djihad » contre l'Occident dans la banlieue lyonnaise. Il semblait assuré de l'impunité puisqu'il avait même autorisé une chaîne de télévision à filmer l'un de ses prêches. C'est ce qui l'a perdu apparemment. Les pouvoirs publics se sont enfin intéressés à ce religieux qui est loin d'être aussi atypique qu'on le prétend dans le paysage français. Paris nous a donc renvoyé ce colis encombrant qui provoque des frayeurs rétrospectives dans l'opinion.
Cet imam virulent qui prône un Islam cher à Ben Laden connaît aujourd'hui la notoriété. En attendant de passer sur Al Djazira, il a donné des informations qui en disent long sur un certain laxisme français. On apprend ainsi qu'il a deux femmes et qu'il a eu huit enfants avec chacune d'elles. La deuxième l'a rejoint en France où la polygamie est proscrite, avec l'autorisation de l'administration préfectorale. Abd El Kader Bouziane pense que la femme « n'a pas le droit de travailler avec des hommes, parce qu'elle pourrait être tentée par l'adultère ». Selon lui, l'homme « doit rester juste avec sa femme et ne pas la frapper sans raison ». Et s'il la frappe, ce ne doit pas être n'importe où. « Il ne doit pas frapper au visage mais viser le bas, les jambes ou le ventre. Et il peut frapper fort pour faire peur à sa femme afin qu'elle ne recommence plus. »
Nanti du même viatique que l'imam de Vénissieux, le mari de la speakerine saoudienne Rania Elbaz a frappé fort et il n'a pas visé que le bas. La malheureuse épouse s'est retrouvée à l'hôpital où elle séjournerait encore. Quant au mari jaloux et ombrageux, il serait aussi introuvable que Ben Laden. Les autorités saoudiennes nous assurent qu'il n'a pas quitté le territoire saoudien. On se perd toutefois en conjectures quant au sort qui serait réservé à l'époux agressif. Précision utile, la speakerine portait le hidjab au moment où elle a reçu cette sévère correction maritale. Il sera donc difficile pour le mari de l'accuser de provocation ou d'incitation à l'adultère selon les critères de notre compatriote de Vénissieux. Gageons que ses avocats trouveront toujours quelque chose dans la tradition et les textes pour atténuer son geste.
Toutes les femmes arabes ne se résignent pas, cependant, à la mâle autocratie. La bonne nouvelle nous vient du Yémen, pays que l'on dit archaïque et figé, sous les traits de Raoufa Hassan Echarqi. Cette universitaire internationale ne s'incline pas devant ce qu'elle appelle la dictature masculine et elle le fait savoir. Dans une interview publiée cette semaine par le journal en ligne Elaph, elle raconte ses démêlés avec les intégristes de son pays. Elle se targue notamment d'être la seule femme du Yémen à avoir fait l'objet de prêches hostiles dans 129 mosquées du pays. « Sans compter, ajoute-t-elle, les centaines de cassettes audio distribuées partout aux abords des lieux de culte. » Le parti El Islah du « cheikh » Zendani était, bien sûr, l'instigateur de cette campagne. Raoufa Hassan est loin d'être la femme effacée, comme l'apprécient les ultra-religieux yéménites.
Elle plie sous la tempête mais ne rompt pas. La dictature masculine est responsable, selon elle, de la marginalisation de la femme et de son maintien dans un statut d'infériorité. S'attaquant à certains députés qui occupent au parlement des sièges dévolus initialement aux femmes, elle pense qu'ils devraient se sentir honteux d'être là où ils sont au lieu d'en éprouver de la fierté.
Raoufa Hassan critique également la mosquée qui dénie à la femme ses droits et la rabaisse. C'est une institution autoritaire masculine faite pour interdire et non pour accorder quoi que ce soit aux femmes, dit-elle. Dirigeant un centre de recherches universitaire germano-yéménite consacré aux traditions vestimentaires des deux pays, elle évoque la tenue imposée aux femmes dans le golfe et la presqu'île arabique. « Je n'accepte pas de me plier à la règle du djilbab noir. Il fait peur. Il ne peut pas être islamique », affirme-t-elle.
Raoufa Hassan déplore aussi que certains droits octroyés aux femmes dans la partie sud du Yémen aient été abrogés depuis la réunification du pays. En tout état de cause, la loi ne vaut rien sans un terreau culturel et une évolution des mentalités. « On ne peut pas construire une démocratie si celle-ci n'existe pas d'abord à l'intérieur de la famille, avec l'égalité entre le mari et la femme. » Et à ce propos, que mes concitoyennes qui ont rêvé d'un Benflis président n'aient pas trop de regrets. Je ne pense pas qu'il ait songé à améliorer leur sort. C'est un Algérien comme les autres et je ne me rappelle pas l'avoir entendu prendre des positions en flèche sur ce sujet. Qu'elles n'attendent pas trop aussi du président Bouteflika. Elle me semble bien loin l'époque où une mèche de cheveux féminine pouvait l'émouvoir.
Quant aux redresseurs du FLN qui ne sont pas tous des stakhanovistes, quoi qu'on puisse en dire, ils ne devraient pas trop pavoiser. Les travaux d'Hercule ne sont rien à côté des efforts surhumains et souvent peu exaltants qu'ils devront consentir. Il y aura d'abord des révisions déchirantes qui ne manqueront pas de laisser des traces sur les garde-robes des militants. Pensez à toutes les vestes retournées qu'il faudra retailler en conséquence. Comme tout bon couturier vous le dira, même tiré à quatre épingles, un militant du FLN a de la peine à se tenir droit. Les préposés aux hammams vous le confirmeront aussi : les échines les plus souples finissent par se raidir à force de se courber à tort et à travers. C'est un congrès extraordinaire des lumbagos qu'il faudra réunir. Avec ceux qui faisaient des courbettes à Bouteflika et ceux qui s'inclinaient tout bas devant Benflis, il y en aura des dos à redresser. Surtout, si aux courbaturés d'avant le 8 avril s'ajoutent les prosternés des lendemains de victoire.
Ahmed Halli.- Le Matin – 20.4.04