Par Douda (Douda) le vendredi 30 avril 2004 - 00h59: |
La Douda : ( Hak El Ouet International Tracking Station )
Le Ftileur : Le Pain mais c’est très simple !
Voici la recette d’une excellente Pita pour une personne :
Quatre à cinq cuillères à soupe de farine de blé blanche,
Une pincée de sel,
Une cuillère à soupe d’huile ( olive, noix, sésame, tournesol... ), vierge genre Tèfla,
Trois cuillères à soupe d’eau de bonne qualité ( De Zaghouan de préférence ),
Pétrir, aplatir, arrondir... Cela prend 5 minutes.
10 minutes dans un four thermostat max,
Au ptit dej. chaud et trempé dans l’harissa... Un vrai régal...
Bonap !
Wnessou El Douda
Par Albert (Albert) le jeudi 29 avril 2004 - 21h37: |
Par Albert (Albert) le jeudi 29 avril 2004 - 21h34: |
Pauline c 'est une baguette ou une flûte...? Ta recette de ghassra...
Par Bekhor (Bekhor) le jeudi 29 avril 2004 - 20h22: |
Pauline,
Je constate qu'il faut etre chimiste pour manger du pain cacher.
Peut tu m'indiquer une ecole de chimie s'il te plait?
Par Email (Email) le jeudi 29 avril 2004 - 19h24: |
SERGE KLARSFELD et l'Association
Les Fils et Filles des Déportés Juifs de France
-------------------------------------------F.F.D.J.F. - Militants de la Mémoire -32, RUE LA BOETIE - 75008 PARIS -
Président: Me Serge Klarsfeld - Tél: 01 45 61 18 78 / Fax: 01 45 63 95 58 / E-mail: ffdjf@noos.fr
-------------------------------------------
RAPPELLENT LE SOUVENIR DU CONVOI 72
QUI A QUITTE LE CAMP DE DRANCY LE 29 AVRIL 1944
POUR LE CAMP D'EXTERMINATION D'AUSCHWITZ-BIRKENAU,
AVEC 1001 DEPORTES DONT 179 ENFANTS.
LE JEUDI 29 AVRIL 2004,
DEVANT LE MONUMENT DE DRANCY, SERONT LUS,
A MIDI, LES NOMS DE TOUS LES DEPORTES DU CONVOI N° 72
(114 av. Jean Jaurès- DRANCY- bus 151 du métro Porte de Pantin
. Descendre à " Place du 19 mars 1962 ")
VENEZ NOMBREUX HONORER LA MEMOIRE
DE NOS DEPORTES MEME S'ILS N'ETAIENT
PAS MEMBRES DE VOTRE FAMILLE.
CEUX QUI LE DESIRENT POURRONT
PRENDRE LA PAROLE POUR RAPPELER
LE SOUVENIR DE LEURS PROCHES
QUI ONT ETE DEPORTES PAR CE CONVOI.
Par Pauline (Pauline) le jeudi 29 avril 2004 - 19h22: |
Le pain est il cacher dans n'importe quelle Boulangerie ?
LEGISLATION CONCERNANT LA FARINE ET
LE PAIN
Actuellement, les producteurs d'améliorants pour panification se trouvent confrontés à une
forte concurrence de la part des meuniers. En effet ces derniers achètent de plus en plus les
ingrédients et additifs nécessaires pour constituer eux-mêmes des mélanges qui seront à la
base de mixes (mélanges prêts à l'emploi), de pré mixes et de farines améliorées. Ce
phénomène est nouveau, et provoque la généralisation d'un commerce de farines spécifiques,
enrichies de différentes substances. Cette activité est encadrée par une réglementation
européenne relativement récente. Il sera donc intéressant de cerner les implications de cette
législation au niveau de la cacherout. (Dans cet article nous avons essayé de tenir compte du
décret du 13 septembre 93, du courrier DGCCRF du 19 novembre 93, du bulletin
d'information de novembre 92, du Journal Officiel du 11 septembre 94, de différentes
directives et plus particulièrement de celle du 20 février 95 dont la mise en application était
prévue pour le 26 septembre 96. Il n’y a pas eu, depuis, à notre connaissance, d’autres
évolutions réellement notables).
Remarquons cependant qu’à la demande d’une société belge, la mise sur le marché du dextran
a été accordée par la Commission européenne (décision du 30 Janvier 01). Cette substance est
produite par la bactérie Leuconostoc Mesenteroides. Elle possède des propriétés similaires à
celles de l’amidon, c’est dire qu’elle sera importante. Cependant, son nom figurera
obligatoirement sur l’étiquette du sac de farine utilisé par le boulanger. Nous ignorons pour
l’instant la nature du substrat sur le plan de la cacherout dont se nourrit cette bactérie qui
produit le dextran. Mr Lagémi de la société Crousty Cash qui est en relation avec le groupe
belge Puratos nous a fait part également que ce dernier avait formulé la même demande de
commercialisation
Les adjonctions autorisées dans la farine
Les farines peuvent être enrichies de farine de fèves, de soja et de malt provenant du blé.
Les farines peuvent faire l'objet d'un ajout. L’entreprise Rhöm par exemple commercialise
une transglutaminase pour stabiliser la structure du gluten dans la pâte à pain ou une xylanase
facilitant la séparation du gluten. Les ajouts les plus courants sont les alpha amylases et les
hémicellulases. Les problèmes liés à ces substances ont déjà été traités dans cet ouvrage. Les
enzymes, n'étant pas considérées comme des additifs, elles n'apparaissent pas sur les
étiquettes de composition des produits. On peut néanmoins en trouver la mention sur les
paquets d'améliorants comme ceux de la société Carif par exemple.
Parmi les additifs que la législation autorise à introduire dans la farine, nous trouvons
également les E 170, E 200, E 202, E 203, E 260 à E 263, E 270, E280 à E 283, E 296, E 300
à E 302, E 304, E 322, E 325 à E 327, E 330 à E 337 (les E 334 à E 337 sont des dérivés du
vin ainsi que le E 354 !) , E 350 à E 352, E 380, E 400 à E 404, E 406 à E 415, E 417, E 418,
E 420 à E 422 (glycérine !), E 440, E 450, E 460 à E 466, E 471 (mono et di-glycérides
d'acides gras !), E 472 a b c d e et f ( probablement non cachers !), E 500, E 501, E 504, E
509, E 516, E 575, E 953, E 965 à E 967. Dans la catégorie des amidons modifiés, nous
trouvons que peuvent être rajoutés dans la farine le E 1404, E 1410, E 1412 à E 1414, E 1420,
E 1422, E 1440, E 1442, E1450.
L’amidon
L'amidon introduit au stade de la meunerie est essentiellement composé d'amylose (de 20 à 30
%) et d'amylopectine. Il constitue 70 à 80 % du poids de la farine et peut donc remplacer cette
dernière comme support de formulation d'améliorants.
L'addition d'amidon natif, c’est à dire non transformé, est cependant rare, ce sont plutôt des
amidons modifiés qui sont commercialisés et surtout les amidons pré gélatinisés. Il ne s’agit
pas ici de gélatine mais de la forme “gelée” naturelle après adjonction d’eau par exemple. Ces
amidons sont issus, en principe, de pommes de terre ou de grains de caroube, ils permettent un
épaississement et la gélatinisation des granules à froid. Ils ont pour effet un renforcement de
la structure de la mie. En ce qui concerne les amidons réticulés, il semblerait que
l'augmentation de la réticulation de l'amidon ait une action inhibitrice du gonflement des
grains, ce qui impliquerait un ralentissement de la vitesse de rassissement.
Les shortenings
En ce qui concerne les shortenings, ce sont tout simplement des mélanges de corps gras aux
propriétés émulsifiantes. Les effets des corps gras en panification sont surtout visibles pendant
la levée au four. Leur efficacité dépend du pourcentage de solide aux températures de
pétrissage et de fermentation. En effet, l'amélioration semble optimale avec un contenu de
graisses solides de 0,02% du poids de farine ou plus. Lorsqu'elles sont présentes en quantité
suffisante, les graisses solides améliorent la capacité de rétention du gaz de la pâte. Les
shortenings contenant des graisses en structure cristalline, donnent des pains plus volumineux
et de meilleure structure.
Les shortenings interviennent dans la formation d'une membrane stable entre l'amidon et les
protéines. Le mécanisme est plutôt physique que chimique : la formation d'une mousse et
l'intervention de liaisons hydrogènes entraînent une augmentation de la rétention de gaz et
donc un retard dans le départ du CO2 (les shortenings ne complexent pas avec l'amylose). Les
shortenings agissent en interaction avec les lipides natifs de la farine pour retarder le
rassissement.
Dans leur forme commerciale fluide, ils contiennent un mélange de polysorbate 60 et de mono
et diglycérides.
Dans leur forme commerciale en poudre, ils sont encapsulés et sont obtenus par séchage par
atomisation d'un mélange de graisses et d'émulsifiants avec de la caséinate ou des isolats de
protéines obtenus à partir de graisses oléagineuses. Sous cette forme, leur manutention est
plus aisée et leur durée de conservation plus longue.
Il est clair qu’il faut éviter de consommer des pains enrichis avec de tels améliorants. En cas
de doute, il convient de s’adresser à une autorité rabbinique. Il existe en effet différents cas de
figures. Néanmoins, si toutes les boulangeries utilisent les améliorants, elles n’ont pas toutes
systématiquement recours aux shortenings.
Le pain courant français
Dans le pain courant français, du type "baguette" par exemple, 14 additifs sont autorisés par la
législation : le E 322 (lécithine), le E 300 à E 304, les additifs qui n'étaient autorisés que
pendant les mois chauds pour prévenir les risques de pain filant à savoir l'acide lactique et ses
dérivés E 270, E 325 à E 327, l'acide acétique et ses dérivés E 260 à E 263 sont maintenant
autorisés pendant toute l'année sans restriction. Il peut apparaître plus tentant pour le
boulanger d'utiliser des acidifiants de type "vinaigre alimentaire" dans des farines
naturellement fragiles.
Les mono et diglycérides d'acide gras alimentaires sont autorisés également dans tous les cas.
Le pain courant français peut contenir également une adjonction de farine de fèves, de soja, de
malt de blé, il peut contenir du gluten de blé, du vinaigre alimentaire, de la levure désactivée
et certaines enzymes (alpha amylase fongique, exoalpha-amylase maltogène, pullulanase,
hémicellulase, endoglucanase, pentosanase et glucose oxydase). Nous retrouvons en fait pour
ce pain, la plupart des additifs autorisés de toutes façons déjà dans la farine.
Ajoutons que sur le plan technique, la solution la plus facile pour un boulanger est de ne pas
accorder d'attention particulière à la composition, d'utiliser la farine et les mixes qui lui sont
livrés et de vendre ses produits sous l'appellation "pain".
Il existe un "pain de tradition française" qui, mis à part les enzymes, ne comprend que l'acide
ascorbique. Ce qui serait intéressant au niveau de la cacherout.
Cependant ce pain issu du décret du 13 septembre 93 a fait l'objet d'une enquête statistique en
Basse Normandie : 33 % des artisans n'ont pas entendu parler de ce décret et 58 % le
connaissent mal. Dans les 9 % restants, il faudrait se fier au fait que l'artisan boulanger
respecte la législation et n'ajoute aucun améliorant.
La Directive européenne prévoit un pain d'appellation "pain fabriqué exclusivement à partir
de farine de froment, eau, levure ou levain et sel". Une telle appellation aurait pu attirer le
consommateur recherchant une production cachère. Cependant, cette appellation est
particulièrement trompeuse : Dans la réalité, ce pain ne contient pas moins de 18 additifs ! Les
détours de la législation européenne à propos du pain de froment ont permis cela. Sur le plan
des additifs, il comporte ceux du "pain courant français " plus les Data (E 472 a, d , e et f :
presque toujours non cachers !).
La cystéine (E 920) a été inclue dans le projet de texte d'agent de traitement de la farine. Elle
est utilisée en boulangerie comme correcteur de la force des pâtes. L’entreprise BCF propose
de la L cystéine extraite exclusivement de la plume de volaille, conformément à la nouvelle
réglementation européenne qui interdit l’origine humaine (cheveu). BCF dit disposer d’un
certificat cacher. Elle produit aussi de la L tyrosine ainsi que des mélanges d’acides aminés :
kéramine, protamine et leurs dérivés (carbocystéine).
Les boulangeries d’appoint
En ce qui concerne les boulangeries d'appoint, le procédé de pâte surgelée, décongelée et cuite
à toute heure pour offrir du pain chaud aux consommateurs, est en plein essor. Les pains crus
surgelés et les pains précuits surgelés ne nécessitent en magasin que l’implantation d’un
terminal de cuisson et non plus comme dans une boulangerie traditionnelle d’un laboratoire
où l’on travaille les pâtes Toutefois, en dépit des caractéristiques avantageuses d'un pain
fraîchement cuit (la cuisson au four est réalisée sur le lieu de vente qui peut être un grand
supermarché ou un simple point-boulangerie), la congélation de la pâte pendant plusieurs
semaines, entraîne des problèmes comme une diminution du pouvoir gonflant et un
affaiblissement de la pâte.
L'addition de jaune d'oeuf et de sucro-ester (sucrose stéarate ester presque toujours non
cacher) permet après fermentation pendant une heure à 30°C, suivi de 3 semaines de
conservation de la pâte à -28° C, d'augmenter l'expansion de la pâte avant la cuisson. Ceci
s'effectue sans doute par un double mécanisme premièrement de prévention contre la
dénaturation des protéines pendant la décongélation et deuxièmement de protection des
cellules de levure pendant la congélation.
La formulation de la pâte est généralement la suivante : farine de blé 100%, sucre de canne
5%, sel 2 %, eau 65%, sucro-ester 0,5% pour des propriétés optimales, jaune d'oeuf 3%.
La pâte à pain étant produite en usine, il est donc nécessaire de vérifier au préalable le site de
production comme n’importe quel produit industriel même s’il n’est que toléré.
Notons que la firme Sisterna dit disposer d'une gamme de sucro-esters obtenus par un procédé
qui lui permet de bénéficier d'une certification cachère, ce qui est intéressant.
Le pain complet
Nous signalons au passage un problème concernant les pains complets (à partir de farine de
blé complet).
Du jus de raisin concentré peut être introduit au moment du pétrissage (à des doses allant de 9
à 12%).
Ses propriétés sont les suivantes : conservateur, améliorant de la flaveur, augmentation du
volume final du pain. Cette dernière propriété peut permettre de réduire l'addition
d'émulsifiants et de gluten habituellement nécessaires au pain complet.
Conclusion
En l’état actuel des choses, l’idéal est bien sûr de s’approvisionner dans une boulangerie
bénéficiant d’une surveillance rabbinique ou qui, du moins, est visitée régulièrement par une
personne avertie. Quels sont les points à considérer lors de telles visites ? Pour plus de détails,
on pourra s’inspirer du chapitre "Visite d'une boulangerie" ainsi que de nos conclusions
concernant les améliorants pour panification dans le chapitre “Emulsifiants et conservateurs”.
Il est possible à l’heure actuelle de se procurer de la pâte à baguette précuite congelée cachère
et des viennoiseries, en livraison sur toute la France, par exemple avec la société Crousty
Cash citée plus haut, sous la surveillance du rav Westheim de Manchester. Ceci peut être une
solution pour les traiteurs, restaurateurs mais aussi pour les particuliers.
Avec l’existence de ce genre de produits, les communautés peuvent susciter, l’implantation
d’un “point boulangerie” cacher dans leur région ou demander à leur boulanger habituel de
s’approvisionner de cette manière.
En l’absence de ces solutions, certains utilisent des pains emballés longue conservation sous
surveillance rabbinique. D’autres ont pensé, surtout en période de vacances, utiliser un
appareil de type Kenwood qui consiste en un petit bloc de pétrissage-cuisson. On y introduit
les ingrédients (farine, eau etc.) et l’on obtient un kilo de pain cuit. Certaines personnes
encore, achètent un mini four (ou cachérisent leur four) pour faire leur pain eux-mêmes.
Quand tout ceci n’est pas praticable, la boulangerie de quartier n’est pas obligatoirement non
cachère si l’on considère tous les a posteriori possibles. Comme il n’est pas garanti non plus
qu’elle soit cachère, il convient de se concerter pour son cas particulier ne serait-ce que par
téléphone avec une autorité rabbinique.
Pour l’anecdote, une personne s’est récemment trouvée confrontée au cas d’une boulangerie
dont le four était muni d’un système d’aspersion continue d’eau. Nous avons été d’accord
avec le rav Wolff qui a opté pour une conduite de ‘houmra interdisant l’utilisation d’un tel
four. En effet cette boulangerie proposait des spécialités non cachères (en l’occurrence à la
viande) cuites la même journée, dans ce même four.
Ceci étant, il suffit parfois qu’une boulangerie utilise de la margarine cachère et élimine
quelques spécialités problématiques pour qu’elle puisse être considérée comme étant cachère,
au moins a posteriori. Il suffit pour cela que quelques clients se soient mis d’accord et qu’ils
usent bien entendu d’amabilité et de tact envers le commerçant....
(Cet article a été diffusé dans le Kountrass News)
Par Richard_S (Richard_S) le jeudi 29 avril 2004 - 19h10: |
Bravo Bekhor,
Je signe de suite pour ton plan de transformation du Judaisme.
Dommage que Emile ne veuille pas se joindre a ce debat et en ce sens, dans sa reponse tu peux mesurer les problemes qui vont se lever sur ta longue route. Les juifs en general, tout comme Emile vont te dire que c'est une reforme qui n'a aucune chance d'aboutir apres 2000 ans de pouvoir par les rabbins et que donc, ton combat est inutile.
Mais, dans le meme ordre d'idees, rappelle toi que l'etat d'Israel a attendu pres de 1900 ans avant que Theodore Hertzl propose a nouveau un retour sur la terre d'Israel et cree le sionisme (que les Emiles de l'epoque jugeaient completement irrealisable d'ailleurs).
Alors cher Cohen, je te dis CONTINUE car la fonction premiere du Juif est de faire triompher la verite !!
Richard
Par Emma (Emma) le jeudi 29 avril 2004 - 18h54: |
Conférence sur l'antisémitisme: Elie Wiesel appelle l'Europe et l'Amérique du Nord à la vigilance
BERLIN (AP) - L'écrivain Elie Wiesel a mis en garde mercredi les pays d'Europe et d'Amérique du Nord contre la montée de l'antisémitisme et il les a exhortés à empêcher "le poison de se répandre". Cet appel, lancé par un survivant du camp nazi d'Auschwitz, marquait l'ouverture à Berlin d'une conférence rassemblant 55 pays et organisée par l'Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe (OSCE).
"Arrêtez! Arrêtez une maladie qui a duré si longtemps", a poursuivi le lauréat 1986 du prix Nobel de la paix, récompensé pour ses écrits sur l'Holocauste. "Le juif que je suis appartient à une génération traumatisée."
Elie Wiesel s'est félicité de la tenue d'une telle conférence à Berlin, où les nazis ont élaboré leurs plans pour détruire les juifs du monde entier. "C'est précisément parce que cela a lieu à Berlin qu'un message très fort (...) doit être délivré ici", a-t-il souligné.
Il a trouvé par ailleurs "particulièrement méprisantes" les comparaisons entre la manière dont Israël traite les Palestiniens et les atrocités commises par les nazis contre les juifs.
Le secrétaire d'Etat américain Colin Powell a noté pour sa part que "ce n'est pas de l'antisémitisme que de critiquer l'Etat d'Israël, mais la ligne est franchie quand les dirigeants d'Israël sont calomniés ou considérés comme des démons par l'utilisation de symboles nazis".
Simone Veil, autre survivante de l'Holocauste, ancienne ministre française de la Santé et ex-présidente du Parlement européen, a constaté de son côté que l'antisémitisme avait augmenté en France. Mais elle a noté que le gouvernement français avait pris des mesures louables pour protéger la plus grande communauté juive d'Europe.
"C'est de moins en moins une bonne chose d'être juif en France, ou d'avoir un nom juif", a-t-elle toutefois affirmé.
Un peu plus tôt, dans le cadre de cette conférence qui se tient sous étroite surveillance policière, le président allemand Johannes Rau avait appelé les gouvernements européens à augmenter leurs efforts dans la lutte contre l'antisémitisme.
M. Rau a souligné que, si l'antisémitisme n'est plus aujourd'hui perpétré par l'Etat comme ce fut le cas dans l'Allemagne nazie, il appartient aujourd'hui aux gouvernements de trouver les moyens de combattre cet antisémitisme. "Il n'est pas bon qu'une conférence doive être organisée sur cette question en 2004", a-t-il dit.
Mais le président allemand a insisté sur le fait qu'il était indispensable de faire la distinction entre l'antisémitisme et la critique d'Israël, bien qu'il ait admis que "l'antisémitisme massif" est à l'origine de l'opposition à la politique israélienne.
"Je connais de nombreux amis en Israël qui critiquent la politique israélienne envers les Palestiniens parce qu'ils se soucient beaucoup de l'Etat d'Israël et de la société israélienne", a-t-il dit avant d'ajouter toutefois que ces opposants doivent modérer leurs critiques -voire les taire- parce que les Israéliens vivent depuis la création de l'Etat hébreu avec une menace pour leur existence.
Des ministres européens des Affaires étrangères doivent également prendre la parole au cours de cette conférence de deux jours.
La délégation française est menée par le secrétaire d'Etat aux Affaires étrangères, Renaud Muselier. La secrétaire d'Etat aux Droits des victimes, Nicole Guedj, également présente, a déclaré mercredi soir dans un communiqué que les délégations présentes à Berlin s'étaient "félicitées du climat nouveau créé par les initiatives et les engagements fermes pris par le gouvernement" français. Parmi ces mesures, Mme Guedj cite la création d'un comité interministériel de lutte contre le racisme et l'antisémitisme et la future mise en place d'une Haute autorité de lutte contre les discriminations. AP
Par Emma (Emma) le jeudi 29 avril 2004 - 18h48: |
Proche-Orient: Sharon risque d'être désavoué par les siens
JERUSALEM (AFP) - Le Premier ministre israélien Ariel Sharon était confronté jeudi à la perspective d'un échec cuisant au sein de son parti, trois sondages prévoyant un rejet de son plan de séparation d'avec les Palestiniens par la base du Likoud lors d'un référendum interne prévu dimanche.
M. Sharon est monté au créneau pour mettre en garde contre les conséquences d'un rejet de son plan, devenu son principal axe stratégique dans le conflit avec les Palestiniens.
agrandir la photo
Le renversement de tendance, à trois jours du référendum, traduit la très forte mobilisation des tenants du non en particulier parmi les colons, alors qu'une partie de la direction du Likoud n'a approuvé que du bout des lèvres un plan qui heurte les dogmes nationalistes du parti.
Selon un sondage publié par le quotidien Yediot Aharonot, 47% des quelque 200.000 membres de base du Likoud sont désormais opposés à ce plan, contre 39% pour et 14% d'indécis.
Selon une deuxième enquête d'opinion publiée par le quotidien Maariv, 45% des membres du Likoud sont opposés au plan contre 42% qui sont en faveur et le reste hésitent. Un troisième sondage réalisé pour la radio publique révèle que 47% des membres du Likoud sont contre le plan et 43% pour.
Le plan prévoit un retrait de la bande de Gaza et de quatre implantations isolées en Cisjordanie et le renforcement des blocs de colonies juives dans ce territoire.
"On ne peut être pour moi et contre mon plan. Qui croit en moi doit voter pour mon plan", a déclaré M. Sharon à la radio, sans toutefois menacer de rendre sa démission si son plan était rejeté.
"Un tel rejet serait la plus grande victoire possible pour Yasser Arafat et le Hamas", a-t-il ajouté en référence au leader palestinien et au mouvement radical palestinien. "Je reste convaincu que le plan aura l'aval du parti et ne veux imaginer un instant ce qui se passerait dans le cas contraire".
M. Sharon a accusé l'"extrême droite" de tenter de faire tomber le gouvernement en faisant campagne pour le non, prévoyant qu'en cas de rejet du plan, le Likoud finirait par perdre la direction du pays.
Il a également réaffirmé qu'un échec au référendum affaiblirait la position israélienne sur le plan international, le président américain George W. Bush ayant apporté un soutien public sans réserve au plan.
La campagne de M. Sharon, outre la tribune de Premier ministre qu'il a largement exploitée lors d'interventions officielles et d'interviews à la presse, aura été presque inexistante sur le terrain face à la campagne agressive des colons farouchement opposés à l'évacuation des implantations de Gaza.
Deux cents hauts gradés du cadre de réserve de l'armée, dont cinquante généraux et 80 colonels, ont signé une pétition publiée par le Maariv affirmant que l'évacuation de Gaza était "bonne pour la sécurité" d'Israël.
Par ailleurs, des dizaines de milliers de Palestiniens ont manifesté à Gaza en soutien au président de l'Autorité palestinienne Yasser Arafat dont la vie a été récemment menacée par M. Sharon.
"Ma vie n'est pas plus importante que celle de n'importe quel enfant palestinien. Nous sommes tous des martyrs alors que nous défendons notre terre et nos lieux saints", a-t-il lancé dans un discours relayé par haut-parleurs depuis son QG à Ramallah en Cisjordanie, où il est bloqué depuis plus de deux ans.
A Gaza, une forte explosion qui n'a pas fait de blessé et n'a pas été revendiquée s'est produite devant le domicile du chef de la police palestinienne, le général Ghazi Jabali, qui avait échappé le 5 février à une tentative d'assassinat.
Enfin, en Cisjordanie, deux chefs locaux des Brigades des Martyrs d'Al-Aqsa, groupe armé lié au Fatah de M. Arafat, ont été arrêtés par l'armée israélienne à Ramallah et 12 Palestiniens ont été blessés dans le camp de réfugiés de Farha dans la région de Jénine (nord) lors d'une incursion de l'armée.
Par Benzarti (Benzarti) le jeudi 29 avril 2004 - 17h04: |
El Baradeï attendu en juillet en Israël
Le directeur de l'Agence internationale de l'énergie atomique, Mohamed ElBaradeï, se rendra en juillet en Israël pour des entretiens, a fait savoir hier le représentant permanent israélien à l'Aiea.
«C'est une visite de routine qui est en préparation depuis des mois. Nous attendons que M. El Baradeï se rende en Israël cet été, probablement au début du mois de juillet», a déclaré Gabriella Gafni par téléphone de Vienne, où siège l'Aiea.
Israël n'est pas signataire du traité de non-prolifération, mais possèderait, selon les spécialistes, quelque 80 ogives nucléaires.
L'existence d'un arsenal atomique israélien a été révélée en 1986 par un technicien de la centrale ultrasecrète de Dimona, Mordechaï Vanunu, qui a été libéré de prison le 21 avril après avoir purgé une peine de 18 années de réclusion pour trahison."
source:la PRESSE DU 29 AVRIL 2004
Par Bekhor (Bekhor) le jeudi 29 avril 2004 - 16h22: |
Cher Emile,
Si je parle des rabbins, ce n'est pas les rabbins de Tunisie que je remets en question, mais des rabbins en général.
Les statistiques qui ont été publié sur ADRA concernant les populations musulmanes et juives sont alarmantes.
C’est pour cette raison que je me demande comment les champions du monde du marketing (les juifs) par le truchement rabbinique ont pu faire une erreur perpetuelle aussi grossière.
Je constate et je peux déclarer que nos rabbins ont pratiqués le plus mauvais marketing au travers du temps pour rapprocher les autres peuples à la religion juive.
La Thora ne nous a jamais interdit de convertir au judaïsme les autres peuples. Bien au contraire.
La Thora ne nous a jamais dit de faire les plus grandes misères aux quelques personnes qui veulent se convertir au judaïsme au point de les dégoutter définitivement de se rapprocher ou de se convertir à notre religion.
Des milliers de dossiers de demandes de conversions sont rejetés par les rabbins.
Ce peut être, des êtres qui sont de pères juifs et de mères non juives, ceux-la, l’ironie du sort fait qu’ils ont des noms de famille juifs tels que Cohen, Lévy et beaucoup d’autres encore.
Aux yeux des rabbins, et par leurs truchements au peuple juif tout entier, ces êtres qui ont des noms juifs ne sont pas juifs.
Ces candidats à la conversion peuvent être aussi des êtres qui sont attirés simplement par la religion de Moise, ou encore d’autres qui veulent se marier avec des juifs, ceux la, justement veulent se convertir, et a juste titre, pour que le problème de conversion ne se reporte pas plus tard à leurs enfants.
Mais nos Rabbins font exactement le contraire de ce que la Thora nous enseigne, ils se sont attribués tous les droits depuis la destruction du second temple de Jérusalem en faisant un Putsch, puis ils ont pris les pleins pouvoir sur les juifs et sur les pratiques sacerdotales en éliminent les pouvoir des Cohanims.
Suite à ce Putsch, au fur et à mesure des années ils ont créé des nouvelles lois qui les arrangeaient, mais qui n’étaient pas forcements bonnes, pour les juifs.
Ces rabbins font exactement le contraire de ce que la Thora nous enseigne, elle est très claire la dessus, en nous demandons de respecter beaucoup plus que le commun des mortels les GUERIMS (convertis) et que ces derniers ont plus de ZKHOUT que le commun des juifs, et ce pour diverses raisons compréhensibles.
N’oublions pas que les égyptiens sortis d’Egypte avec le peuple d’Israël (le fameux erev rav) étaient plus nombreux que les vrais enfants d’Israël, ce n’est pas pour autant qu’ils ne sont pas devenus juifs et qu’il n’ont pas été acceptés par les juifs.
Après la destruction du second temples les juifs ont convertis en masse les tribus berbères en Afrique du nord.
En Europe des populations entières s’étaient convertis au judaïsme, ce n’est qu’après Jésus Christ, qu’il fut interdit aux juifs de convertir des non juifs.
C’est à partir de ces temps, que les rabbins, pour des raisons incompréhensibles, se sont faits imperméables aux demandes de conversions de la part de non juifs.
J’estime que les rabbins ont faits trop d’erreurs, qu’ils devraient se remettre en question et devraient décider, ou soit, de faire des réformes, ou soit, s’ils n’en sont pas capables redonner le pouvoir sacerdotal aux Cohanims.
Le travail a faire pour récupérer les erreurs que les rabbins on faits a travers les siècles, sera immense, j’espère qu’il ne manquera pas d’hommes de bonnes volontés pour se mettre à la tache.
Malheureusement tout ceci n'est qu'une utopie, car la majorité d’entre nous est endoctriné par les lois insensées des rabbins.
Mais, aujourdhui j'ai compris, et je ne veux plus les cautionner en me taisant, je suis un grand adepte de ceux qui veulent faire une vraie réforme pour de vraies valeurs, afin de faire avancer et modernisé judaisme.
Arrétons d'accepter ces lois archaiques non prescrites par la Thora, que les rabbins nous imposent.
Victor Cohen.
Par Michka (Michka) le jeudi 29 avril 2004 - 13h08: |
Article du journal LIBERATION.
Quel toupet! Ne pourrait-on pas les castrer ceux-là? Ils laisseraient peut-être leurs bonnes femmes respirer.... Décidément, la folie s'ajoute à leur impuissance...
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Les gynécologues obstétriciens refusent d'être contraints d'accepter les pratiques religieuses de leurs patientes.
Laïques et fiers de l'être
Par Jacques LANSAC et Bernard BLANC et Joëlle BELAoeSCH-ALLART et Bruno CARBONNE et Patricia MONNIER-BARBARINO
Jacques Lansac, Bernard Blanc, Joëlle Bélaïsch-Allart, Bruno Carbonne, Patricia Monnier-Barbarino, professeurs
de gynécologie obstétrique, membres
du Collège national de gynécologues et obstétriciens français
jeudi 22 avril 2004
l'heure de la loi sur la laïcité où tout tourne autour du foulard islamique, permettez aux gynécologues obstétriciens qui écoutent et soignent les femmes de dire que le problème n'est pas dans les dimensions du voile ou du bandana ! Il est dans la liberté des femmes à décider de leur vie, à décider de leur corps. Là, toutes les religions s'y mettent : l'Eglise catholique leur refuse les méthodes de contraception moderne, pilule ou stérilet, et bien sûr l'avortement, à tel point que des groupes intégristes se sont introduits dans les hôpitaux pour empêcher le fonctionnement des services. Les gynécologues obstétriciens ont dû appeler la police dans l'enceinte de nos hôpitaux pour protéger les femmes et les personnels hospitaliers contre ces agressions violentes. C'est l'Eglise catholique encore qui condamne les procréations médicalement assistées, même intraconjugales, qui permettent pourtant à des couples frappés d'infertilité d'avoir la joie d'être parents. Une unité de procréation médicalement assistée a fermé ses portes à l'hôpital du Bon-Secours à la demande de l'évêché de Paris en 1986...
Les témoins de Jéhovah veulent nous faire signer des documents nous obligeant à ne pas faire de transfusions aux femmes que nous accouchons, césarisons ou opérons. Il faut pourtant redire que l'hémorragie lors de l'accouchement est la première cause de mortalité maternelle en France et qu'une étude américaine publiée en 2001 a montré que, chez les témoins de Jéhovah, la mortalité des femmes qui accouchent est quarante fois supérieure à celle des femmes qui n'appartiennent pas à ce groupe. Sachant cela, allons-nous laisser mourir une maman qui vient de donner la vie et laisser un ou plusieurs enfants orphelins pour respecter les convictions religieuses de ces patientes ?
L'islam ne se contente pas de réclamer un examen des patientes par des médecins ou des sages-femmes du même sexe. Certains maris poussent leur femme à refuser une césarienne au motif que cela risque de diminuer le nombre des grossesses. Les gynécologues obstétriciens las de discuter à 3 heures du matin et vu l'urgence doivent demander au procureur de la République l'autorisation de faire une césarienne contre l'avis de la femme et/ou de son mari dans l'intérêt de l'enfant à naître. Ce sont ces mêmes maris qui refusent une ligature des trompes demandée par une femme épuisée par de multiples grossesses et ne pouvant recourir à d'autres méthodes de contraception. Ce sont les gynécologues obstétriciens qui sont aussi régulièrement sollicités pour faire des certificats de virginité à des jeunes filles traînées à l'hôpital par leur père ou leur mère qui veulent les marier souvent contre leur gré. Notre devoir est, avec le soutien du Conseil national de l'ordre des médecins, de refuser de produire ces documents au nom de la dignité de ces jeunes femmes. De même, nous devons refuser les interventions pour demande de réfection de l'hymen. Faut-il faire prendre les risques même minimes d'une intervention chirurgicale pour le simple désir de respecter la coutume du drap sanglant exposé au lendemain d'une nuit de noce ?
Alors, à l'heure où la société, majoritairement sans pratique religieuse, nous demande une médecine scientifique basée sur les preuves avec un risque thérapeutique voisin de zéro, ou le moindre défaut de l'enfant né nous est reproché, il faudrait que nous acceptions toutes les contraintes religieuses et supprimions planning familial, diagnostic prénatal, procréation médicalement assistée, pour nous consacrer à la réfection d'hymens et pourquoi pas demain à l'excision ! !
En ce début de XXIe siècle, c'est à la déesse Raison qu'il faut d'urgence consacrer un jour chômé.
Par Email (Email) le jeudi 29 avril 2004 - 09h11: |
56ème anniversaire de l'Etat d'Israël
DIMANCHE 2 MAI 2004
DE 15H00 à 23H00
2, rue Eugène Devroye - 1040 Bruxelles
A PARTIR DE 15H00:
Stands des institutions et écoles juives de Bruxelles et Anvers.
Stands des mouvements de jeunesse.
Stand de l'Alyah, en présence de délégués de l'Agence Juive.
Animations pour les plus jeunes
Vente de Tee shirt, CD israéliens, livres, etc...
Buffet casher
A 19H00 PRECISE:
pour la première fois en Belgique:
GIDI GOV - DANNY SANDERSON & HAVERIM en concert.
Réservation et prévente: 02/538.56.29
(permanence du lundi au vendredi de 9h30 à 13h00)
ou secretariat@orgsion.be
ENSEMBLE SOUTENONS ISRAËL
Par Mena (Mena) le jeudi 29 avril 2004 - 09h08: |
Al-Quaïda n’a pas frappé à Damas (info # 012804/4) [analyse]
Par Ilan Tsadik © Metula News Agency
Pour faire semblant de croire aux communiqués des officiels syriens quant à la description des actes de violence qui ont eu lieu hier à Damas, il faut soit être commissaire politique à l’AFP [1], soit présentateur des nouvelles sur une télévision nationale française, soit ministre du cabinet de collaboration Hariri au Liban, soit, encore, membre de l’un des conseils de direction de l’Institut français du Quai d’Orsay au paradis des al-Assad. Sans cela, mieux vaut s’asseoir, le derrière sur les trames d’un tapis volant et réciter "abracadabra" à la façon de Jacques Chirac ; cela a tout autant de chances de persuader les observateurs avertis que c’est al-Quaïda qui a mis le quartier de Mazzeh à feu et à sang.
Lorsque l’on veut saisir la probabilité d’un récit de ce type, on peut a priori se poser au moins deux questions : Pourquoi al-Quaïda aurait perpétré un acte aussi inutile et secondement, les attaques d’hier – du moins le peu qu’on en sait – cadrent-elles avec les modus operandi des organisations terroristes islamistes, que certains ont pris l’habitude d’appeler al-Quaïda ?
On a beaucoup à dire à propos de la cruauté cannibalesque d’al-Quaïda Islamic Terrorist Generic Association Inc., de la haine ravageuse de ses composantes pour tous ceux qui ne prient pas en direction de la Mecque, spécialement pour les comptables, les employées de maison et les infirmières se déplaçant en train dans la région madrilène, mais on ne dira pas de ces Bachi-bouzouks qu’ils s’adonnent à des actes contre-productifs à la propagation de leur idéologie. De là à s’attaquer à un bâtiment désaffecté de la FNUOD, la force des Nations Unies qui était chargée d’observer le désengagement des armées israélienne et syrienne sur le Golan en 1974, c’est justement prendre la responsabilité d’une affirmation qui ne vous mènera pas au Nobel.
Si au moins il s’agissait d’un acte symbolique mais même pas. La dictature alaouite est la meilleure alliée de la connivence bachi-bouzouk, alors pourquoi se la mettre à dos. Béchar pourvoit le gîte et le couvert au Hezbollah chiite, qui, sauf la débonnaireté de l’oculiste borgne de Damas, ne serait au Liban qu’un parti politique hyper insignifiant de derviches fanatiques. Béchar couvre de sa protection le successeur de feu le successeur très éphémère de feu monsieur Ahmed Yacine. Faute d’avoir à sa disposition un bunker de rêve dans la capitale des Hashishin [2], Khaled Mashal, le chef de l’organisation du Hamas, qui croit en la nature profonde de l’islam et de la Palestine (selon le lexique divertissant du Monde et de Franz Zwei et d’après la définition de notre copine Larousse), aurait déjà, lui aussi, goûté à l’Eden des Apaches (prononcer toujours à l’américaine a-pa-tchi, même les anti-atlantistes gaulliens-amibiens que cela fera certainement éternuer !).
Hamas, Hezbollah, Mouqtada Sadr, Téhéran, l’Elys… (qu’est-ce que vous me faites écrire ? Meuh non, j’ai glissé) même combat, tous faisant partie intégrante et indivisible de l’association générique du terroriste islamiste. Tous s’agitant à faire transiter les shahyd de l’apocalypse par la frontière syro irakienne pour aller se viander contre le Yankee infidèle. Tous derrière les trois voitures piégées que Béchar al-Assad avait gentiment laissé traverser le poste de douane syro jordanien afin de réduire Aman-la-félonne à l’état de cratère [3]. Alors, dans ces conditions et à moins d’être maboule en plus d’être islamiste, criminel et raciste, faire des misères à Béchou c’est complètement fada.
Par contre, du point de vue relationnel, si ces attentats contre des immeubles garantis abandonnés n’avaient pas eu lieu, il aurait fallu les inventer. Avec les sanctions étasuniennes qui pleuvent comme le déluge sur la junte de Damas. Avec Paris, qui, malgré toute sa mauvaise volonté, malgré Alain Gresh et l’Institut français d’études arabes de Damas – sorte de pépinière pour la sélection et la formation de cadres-sup garantis anti-juifs pour la diplomatie française. Sorte d’émulation excentrée, aussi, de l’école des cadres d’Uriage, qui remplissait la même fonction pour le régime du maréchal Justin-Machin à Vichy – se montre incapable de leur faire office de pétain (mais non, de "pépin", mais que t’arrive-t-il, Ilan, nom d’un pt’i Saddam ?). Cet assassinat collectif virtuel de fantômes de soldats onusiens a au moins permis au très habile mais pas très honnête Imad Moustapha, le gérant de la succursale de la Al-Assad & Co. Successeurs à Washington, l’occasion de prononcer cet immense mensonge : "Nous faisons ce que nous pouvons contre le réseau al-Quaïda, nous partageons le même ennemi avec les Etats-Unis !"
Depuis cette déclaration, la Ména a appris que monsieur Moustapha avait été admis au Mount Sinaï Hospital où il est soigné, je cite, "pour une élongation substantielle de l’appendice nasal, jamais diagnostiquée depuis le cas Pinocchio, à Gênes, au siècle dernier".
Les services syriens montant une parodie d’attaque dans leur capitale pour calmer le Texan de la White House ? Non. On ne joue pas à ce genre de passe-temps dans les dictatures arabes, surtout lorsque la dictature en question est aussi menacée et déstabilisée que ne l’est la dynastie des équarisseurs alaouites. Dans les circonstances actuelles, une petite étincelle peut faire exploser Damas, tant la contrée est troublée par des pressions insistantes et des intérêts prêts à bondir sur une bonne occase de devenir vizir à la place du vizir.
J’ai abondamment causé aux spécialistes de la Ména avant de lâcher ce remugle. Ils retiennent trois hypothèses et pas une moitié de carotte de plus. D’abord il y a les Kurdes, qui n’ont guère apprécié le départ de génocide dont ils ont été victimes de la part des SA de Béchar à la mi-mars. Les maladresses et le manque de préparation des attaques d’hier cadrent assez bien avec l’une des premières opérations dans la capitale de résistants d’une communauté d’opprimés.
Autre hypothèse retenue par les meilleurs analystes du Proche-Orient, un caca nerveux des services de sécurité du Fils-de, qui sont à cran, cause de qu’ils ont peur que l’on vienne exécuter extrêmement extrajudiciairement quelques tueurs de petits enfants juifs, auxquels leur président à donc prêté un bunker. Papa Hafez avait bien accueilli des officiers SS, fugitifs de la seconde guerre mondiale, comme quoi, les saines traditions restent dans la famille. Michaël Béhé me confirmait de Beyrouth, pas plus tard que cet après-midi, que les gouvernants syriens et leurs potiches libanaises sont absolument certains que des agents du Mossad ont déjà franchi leurs frontières et qu’ils s’apprêtent à enlever les piles de certains chefs du Hezbollah et du Hamas. D’après Béhé, les gens des services ont ces jours la gâchette facile et ils voient des juifs dans chaque immeuble délaissé. De là à imaginer qu’ils aient allumé un gros feu d’artifice à l’ouest de Damas – mon petit doigt me disant en plus que la planque de Mashal n’est pas très éloignée de l’ancien bâtiment de l’ONU – tirant un peu dans tous les sens, parce qu’ils avaient cru voir un Rominet, il s’agit d’une possibilité que je ne me hâterais pas d’amener aux objets trouvés.
Puis il y a l’éventualité de l’action d’un groupe de résistance locale à la tyrannie des al-Assad. Le nombre des opposants à Béchar va augmentant, de même que leur détermination, soutenue, il est vrai, par des conseillers américains spécialisés en matière de détermination. Il faut relever que les raisons de se révolter pullulent au paradis alaouite, comme l’incarcération totalement arbitraire de Aktham Nayssé. Nayssé, secrétaire du Comité pour la défense des libertés et des droits de l’homme en Syrie, lauréat du Prix international des droits de l’homme décerné par le barreau de Bordeaux, a été une nouvelle fois appréhendé par les scouts de Béchar le 13 avril dernier. Or pas moins de 17 organisations syriennes ont mis en garde, malgré les risques qu’elles encourent, l’Héritier de l’état de santé préoccupant de l’activiste syrien.
Dans toutes les hypothèses envisagées, les incidents d’hier montrent que la dynastie népotique de al-Assad est au bout du rouleau. A l’agonie, pour toutes les excellentes raisons exprimées lors des nombreuses analyses que notre agence a consacrées à ce sujet. La question qui reste en suspens, c’est combien de temps va durer l’agonie de cette dictature en tous points détestable. Car on sait que certains régimes totalitaires mettent longtemps à expirer et que leurs sursauts d’autorité peuvent coûter cher en vies humaines. Le jeune Béchar se consolera de ces tristes augures en pensant qu’il y aura au moins un chef d’Etat démocratique pour suivre le convoi funéraire. On se fait les amis qu’on peut, pas ?
Notes :
[1] On ne sait plus comment les appeler. On ne va tout de même pas écrire "journalistes"
[2] Hashishin nom donné par les Syriens aux aïeux de Béchar al-Assad, les hordes de bandits alaouites qui descendaient des montagnes afin de piller leurs maisons et de violer leurs femmes. Ce nom provient du Haschich que ces bandits consommaient en quantité avant de commettre leurs méfaits. En français, ils sont à l’origine du mot "assassin".
[3] Autre niouze donnée, avec détails et analyse, par la Ména avant tous les autres organes de presse occidentaux et avant le communiqué diffusé par le gouvernement jordanien.