Par Michka (Michka) le lundi 03 mai 2004 - 13h10: |
Lu sur Communauté Juive France. La vérité vraie et Dennis Miller l'ignore encore est que ce sont les Indiens qui ont inventé les chiffres.
Objet : Dennis Miller est un comédien américain qui a son show sur
la chaîne HBO
(Dennis Miller est un comédien américain qui a son show sur la chaîne HBO. Voici comment il est intervenu récemment sur la situation au Proche-
Orient.)
"Un bref rappel des faits est toujours utile, alors comme un service aux américains qui ont du mal à situer la chose, je récapitule en quelques lignes la situation au Proche-Orient, avec juste ce dont vous avez besoin:
Les palestiniens veulent leur propre pays. Mais il y a un détail : il n'y a pas de palestiniens. C'est un mot fabriqué. Pendant 2000 ans, Israël s'appelait Palestine. Comme "Wiccan" (?), "Palestinien" ça sonne ancien, mais c'est une invention moderne. Avant que les israéliens n'aient conquis cette terre en 1967, Gaza faisait partie de l'Egypte, et les Territoires (la Cisjordanie) appartenaient à la Jordanie, et il n'y avait pas de "palestiniens".
Mais dès que les Juifs s'y sont installés et ont fait pousser des oranges grosses comme des ballons de Basket, devinez quoi, des "palestiniens" se mirent à pleurer la "perte" de leur "terre" et de leur "nation". Alors pour l'amour de l'honnêteté, n'utilisons pas le terme "palestiniens" pour ces adorables bons
hommes qui dansent de joie sur notre mort (11 Sept.) jusqu'à ce qu'ils remarquent qu'ils sont filmés. Appellons-les plutôt :
"Ces-Arabes-Qui-Ne-Font-Rien-De-Leur-Vie,
Et-Qui-Préfèrent-Se-Drapper-Du-Séduisant-Mélodrame-De-l'Eternel-Combat-Et-De-La-Mort."
Mais je sais qu'il y a peu de chances de voir ça sur CNN ; alors essayons plutôt "Les Haïsseurs-Des-Juifs-D'à-Côté". Ok. Alors ces Haïsseurs Des
Juifs D'à-Côté veulent leurs pays à eux. Sauf qu'en fait, non, ils n'en veulent pas. Ils auraient pu l'avoir à tant de reprises durant ces 30 dernières années, et tout particulièrement voici 2 ans à Camp David. Mais si tu as ton pays,
il faut y mettre des feux rouges aux carrefours, des camions de ramassages d'ordures, et
des Chambres de Commerce. Pire encore: il faut gagner sa vie. Et c'est pas drôle. Non, ils veulent la même chose que tous les autres Haïsseurs-De-Juifs de la région : Israël. Bien-sûr, ils veulent aussi un gros tas de juifs
morts, c'est plus marrant, mais ce qu'ils veulent surtout, c'est Israël !
Et pourquoi cela ? Eh bien pour une raison simple, c'est que d'essayer pendant les 50
dernières années de détruire Israël (ou, comme dans leurs bouquins "l'Entité Sioniste") a permis aux dirigeants des pays arabes de détourner l'attention de leurs populations du fait qu'ils sont les Champions du Monde de la
pauvreté, de l'illettrisme et des civilisations attardées, et, pour ceux qui s'y sont promenés, vous savez ce que cela signifie. Moi, ça me fait gerber quand nos intellos nous refont le numéro de la Grande Histoire de la Culture musulmane du
Proche-Orient. A moins que j'ai loupé un épisode, les Arabes n'ont rien donné au monde depuis l'algèbre, pour lequel d'ailleurs on les remercie.
Pensez-donc ! 500 millions d'Arabes, et 5 millions de Juifs. Imaginez tous les pays arabes comme un terrain de Foot, et Israël comme une
boîte d'allumettes placée au centre. Et maintenant, ils nous jurent que si on leur donne la moitié de cette boîte d'allumette, on sera
tous copains. Ah bon ? Quelle bonne nouvelle ! Et toutes ces guerres pour détruire le pays, ces immondes attentats contre des civils, tout ce
sang versé, et cette volonté de jeter tous les juifs à la mer, hein ? Oh, ça ? Juste une
plaisanterie. Mon ami Kevin Rooney a fait une superbe remarque, l'autre jour : inversez juste les chiffres ! Imaginez 500 millions de Juifs, et 5 millions d'Arabes. Ca, ça m'a estomaqué ! Vous imaginez des Juifs avec des ceintures d'explosif et des bombes à clous se faire sauter dans des bus ? Bien-sûr que non! Ou bien fédérer chaque individu de chaque génération dans le but ultime de jeter un tout petit état arabe à la mer ? C'est insensé. Danser de joie à la
mort d'innocents ? Impossible. Ou bien répandre des mensonges comme quoi les
arabes cuisent leur pain avec du sang des enfants juifs ? Aussi dégoûtant
qu'improbable.
Mr Bush, que D. le protège, marche sur un fil. Je comprends qu'avec des opérations aussi vitales telles que l'Irak et ailleurs, c'est dans notre
intérêt, en tant qu'américains, d'essayer de stabiliser nos alliés arabes autant que possible, et après tout, ça ne doit pas être tellement plus
compliqué que d'essayer de calmer un groupe de top-models à qui on vient de retirer la dope.
Evidement, il y a toujours le risque de perdre sa crédibilité morale.
Et on en a perdu. Après le 11 Septembre, notre Président nous a dit sa détermination à aller dégommer tous les terroristes, ainsi que les
pays qui leur servent de support. Super. Et après ça, nous, nous demandons aux israéliens -
qui ont subi pendant des mois et des mois l'équivalent de l'attentat d'Oklahoma
City - de faire preuve de retenue. Si nous, en Amérique, nous avions un Oklahoma City par jour, on aurait déjà hurlé à notre Administration d'en
finir, et de tuer tout ce qui bouge au sud de la Méditerranée et à l'est du Jourdain."
(A notre connaissance, Dennis Miller n'est pas juif. Simplement, il soutient plus la cause juive que certains autres.)
Par Henri (Henri) le lundi 03 mai 2004 - 08h01: |
Cher Behkor
Vous dites " Je n'accuse en aucune façon, ni les rabbanims, ni Monsieur Lévy.
J'accuse les rabbanims de faire".......
Le sujet n'est pas d'accuser qq'un, mais lorsque l'on fait qq chose,il faut par la suite en assumer sa responsabilite, et eviter de faire porter sa faute sur les autres.
Tres souvent la demande de conversion n'est pas sincere, surtout si le conjoint juif n'est pas pratiquant lui meme, ce qui par la suite se traduira par des enfants prives de Judaisme.
Ce probleme vient du fait que nous Juifs des pays arabes avons ete deracines, ce qui par la force des choses a provoque une assimilation galopante.
Je n'accuse et ne condamne personne, car dans une situation similaire, j'aurais peut-etre agit de meme.
Quel interet un vrai rabbin "Iare chamaim" craignant D... a-t-il a repousser un non Juif a se convertir?
Pourtant ce non Juif est pret a payer pour etre converti.
Il est clair que certain rabanims attire par l'appat du gain sont pret a convertir meme par correspondance!!!, mais est-ce la une reelle conversion?, ou une formalite qui permetra a ce couple de se marier en Israel.
Par Mena (Mena) le lundi 03 mai 2004 - 07h29: |
Les démons mel gibsoniens des titreurs du "Monde" (info # 010205/4) [désinformation]
Par Luc Rosenzweig © Metula News Agency
Vendredi 30 avril, le jour même où la Conférence de Berlin sur l'antisémitisme lançait un appel bien tempéré aux médias internationaux à ne pas confondre légitime critique de la politique israélienne et diabolisation systématique de l'Etat juif, " Le Monde" ciselait en page 3 un titre qui restera sans doute dans les annales de la piraterie désinformatrice.
Le voici, dans toute la majesté qui sied au quotidien de référence de Jean-Marie Colombani et Edwy Plenel : " A Jérusalem, le "mur de la honte" s'attaque aux terres chrétiennes" [lire l’article]. Il s'agit d'amener le chaland à la lecture d'un reportage de Michel Bôle-Richard, envoyé spécial à Jérusalem, qui se fait l'écho des récriminations de quelques Pères et Mères supérieurs de congrégations chrétiennes de diverses obédiences, dont les propriétés sont situées en lisière de la Ville trois fois sainte, et qui subissent d'indéniables troubles de la jouissance immobilière, en raison de l'édification de la clôture de sécurité visant à empêcher les infiltrations en Israël des candidats palestiniens à l'attentat-suicide. On apprend ainsi que le concierge de l'hospice de Notre Dame des douleurs est très malheureux du retard désormais mis, pour cause de mur, au soleil à éclairer les jardins et bâtiments de cette charitable institution. On le comprend, et on compatit.
Le projet journalistique de ce reportage est bien évidemment légitime, car, même en temps de guerre, il n'est pas inutile de signaler au grand public ces petites, mais irritantes injustices qui risqueraient de passer inaperçues dans le bruit et la fureur de la seconde Intifada. On notera cependant que l'auteur de l'article s'est dispensé de solliciter le point de vue des présumés coupables du dol, en l'espèce les autorités israéliennes, ce qui ne permet pas, on en conviendra, au lecteur de se faire une opinion en disposant de tous les éléments d'appréciation nécessaires.
A quoi bon, d'ailleurs, puisque le titre de l'article vaut jugement, condamnation et mise au pilori en place publique, en attendant pire, des bâtisseurs (suivez mon regard) de ce " mur de la honte", pourvu de surcroît de ces fameux guillemets, summum de la faux-dercherie de ceux qui n'osent dire des gros mots qu'en citant les bons auteurs.
Mur de la honte ? Le parallèle est limpide avec le défunt mur de Berlin, dont l'objectif était, rappelons-le, d'empêcher les citoyens de l'ex RDA d'aller goûter le bien-être et la prospérité de leurs frères ouest-allemands. Aucun de ceux qui sont parvenus, au péril de leur vie, à franchir cet obstacle, ne portait, à notre connaissance, de ceintures d'explosifs destinés à semer la mort à Munich ou à Hambourg...
L'utilisation propagandiste de cette expression par les dirigeants palestiniens, complaisamment relayés par "Le Monde", témoigne par ailleurs du culot phénoménal d'un Yasser Arafat que j'ai vu, de mes yeux vu, donner devant le mur de Berlin, une chaleureuse accolade à son ami Erich Honecker, constructeur de cet édifice, au sujet duquel le Raïs n'a jamais émis la moindre critique.
Non content d'être dépourvu de toute vergogne, ce mur, décidément très anthropomorphique "s'attaque aux terres chrétiennes". On voit déjà le film gore, genre "La Passion, le retour", qu'un Mel Gibson pourrait tourner à partir de cette audacieuse métaphore. Bigre ! Dans ce Proche-Orient compliqué, où les mots pèsent des tonnes, on croyait que la terre se disputait depuis des lustres, en terme de souveraineté, entre l'Etat d'Israël et le mouvement national palestinien. Innovant hardiment en matière de droit international, "Le Monde" promeut au statut de "terres chrétiennes" le domaine foncier acquis au fil des siècles par diverses congrégations chrétiennes, dont l'intégrité et la pérennité sont garanties, entre autre, par le concordat entre le Vatican et Israël. On attend, avec angoisse, le jour où le quotidien de la rue Claude Bernard serait amener à titrer "A Paris, des individus s'attaquent au terres juives" pour le cas, où, ce qu'à Dieu ne plaise, l'immeuble d'en face, propriété du CRIF et du FSJU soit agressé par "on ne sait qui".
Par Email (Email) le lundi 03 mai 2004 - 07h13: |
Par Simon_Baroukh (Simon_Baroukh) le lundi 03 mai 2004 - 05h59: |
CUISINE TUNISIENNE: Recommendations. Conseils, Commentaires et Recettes
Ustensiles de cuisine: Pour une bonne cuisson a feu doux, gout unique et complet de chaque
ingredient, il est conseille de se procurer des pots en terre cuite, TAJINES pour les ragouts et
BORMAS pour les bouillons et pots a feu, noms des pots en Arabe ( Tunisien et Tripolitain.)
Un bon couscous se fait dans un couscoussier en terre cuite, bientot disponible dans Harissa.
A defaut, utilisez les faitouts ou couscoussier en metal. l'Inox est meilleur que l'aluminium, est mieux
que rien et plus l'ustensile est epais et mieux c'est. Les couscoussiers (6 litres) en alu sont disponibles,
actuellement au prix d'environ $ 30.00, delais de livraison 2 a 5 semaines ( ecrire pour plus de details)
Conseil important.
Pour n'importe quel plat ou preparation, utiliser de preference des produits frais et naturels
(evitez les boites de conserves qui contiennent des produits chimiques sans compter) Pour cela les
conseils que m'a donne ma mere sont suivis a la lettre et encore bons aujourd'hui, seule la pate de
tomates italienne (CIRIO) en petites boites pour eviter refrigeration qui etait rare etait conseillee a
mon apprentissage il y a 70 ans de cela, ne rien garder pour le lendemain, c'est meilleur et plus sain.
Les demandes de recettes, votre appreciation et commentaires seront comme avant, les bienvenus.
=Simon Baruch, 1035 Broadway, Thornwood, N.Y. 10594
Par Email (Email) le lundi 03 mai 2004 - 04h06: |
Le vrai poison du Moyen-Orient
L'antisémitisme, un mal autrefois uniquement européen, est devenu global. L'ex-premier ministre de Malaisie a obtenu une standing ovation des dirigeants de 57 pays islamiques en appelant à se lever contre le complot juif visant à contrôler le monde. L'ambassadeur de France à Londre a déclaré aux invités d'une soirée qu'Israël est un "petit pays de m... pourquoi le monde devrait risquer une troisième guerre mondiale pour ce peuple ?"
Ah ce peuple, le représentant personnel de Kofi Annan en Irak a distingué la politique du seul état juif au monde -- et seul état démocratique du Moyen-Orient -- comme étant "le grand poison de la région." Le quotidien gouvernemental égyptien Al-Gumhuriya est moins diplomatique. Son rédacteur-adjoint explique dans un article que "ce sont les juifs avec leurs mains répugnantes et cachées qui ... sont derrière tous les problèmes, les désastres et les catastrophes du monde, y compris, bien entendu, les attaques du 11 septembre et les attentats de Madrid.
C'est dans cette sorte d'atmosphère qu'Israël a offert un retrait unilatéral de Gaza -- déracinant 7000 juifs, donnant aux palestiniens 21 implantations avec toutes leurs infrastructures intactes et créant le premier territoire palestinien indépendant de l'histoire -- et qui est presqu'universellement attaqué.
De plus, bien que cela ne soit pas pris en compte, Israël évacuera aussi quatre petites implantations de Judée-Samarie (Cisjordanie), qui créera une large continuité territoriale en Samarie (nord de la Cisjordanie).
Les arabes [NDLR: gouvernants français inclus] ont diversement dénoncé cela comme de l'unilatéralisme israélien, une rupture avec la road map1, une ruse et un complot. Les lâches européens ont bien entendu suivi le mouvement. Et quand Tony Blair a défié la meute, en exprimant son soutien à ce plan, il en a été récompensé par une lettre de dénonciation écrite par 52 diplomates arabophiles.
Cette atmosphère du type de celle de Nuremberg est devenue telle que si Israël annonçait aujourd'hui son intention de vivre une année de plus, le Conseil de Sécurité de l'ONU conviendrait de discuter une résolution dénonçant l'arrogance et l'unilatéralisme israélien, les Etats-Unis devraient y opposer leur véto. Seule la Grande-Bretagne aurait la décence de s'abstenir.
Il y a pire. L'administration Bush a été attaquée non seulement pour avoir soutenu le plan de Gaza mais aussi pour avoir donné deux garanties risquées à Israël: d'abord les réfugiés palestiniens seront rapatriés non pas en Isräël mais en Palestine [NDLR: le terme de rapatriation n'est pas approprié puisque la plupart d'entre eux sont nés dans des pays arabes]; en second lieu, Israël ne devra pas en revenir à ses frontières de 1967 [NDLR: la ligne verte de 1967 n'était pas une frontière mais une ligne d'armistice. A la demande des pays arabes, le traité d'armistice mentionne qu'il ne s'agit pas d'une frontière]. Des éditorialistes éclairés ont dénoncé cela comme un revirement de Bush par rapport à 30 ans de diplomatie américaine.
Ce ne sont que de parfaites balivernes. Rejeter le prétendu droit au retour n'est rien d'autre que s'opposer à un règlement final qui verrait l'invasion d'Israël par des palestiniens et donc l'éradication du seul état juif de la planète. Est-ce radical ? Est-ce quelque chose que Washington devrait refuser de dire ?
Qui y a t'il de nouveau sur ce point ? Il y a quatre ans à Camp David, c'était un élément central du plan Clinton. De même que la notion selon laquelle Israël conserverait un petit pourcentage de la Judée-Samarie habité par des dizaines de milliers de juifs.
De plus, la notion selon laquelle Israël ne sera pas obligé de revenir aux lignes d'armistices de 1967 date de 37 ans -- de 1967. L'administration Johnson a joué un rôle déterminant pour s'assurer que le document régissant le règlement du conflit du Moyen-Orient -- la résolution 242 du Conseil de Sécurité -- prévoit un retrait israélien sur des "frontières sûres et reconnues", et non sur les "frontières précédentes". Elle prévoit aussi qu'Israël se retire "de territoires occupés" durant la guerre de 1967 -- non "des territoires occupés"2 comme le demandaient les pays arabes, et non "de tous les territoires occupés" comme le demandait l'Union Soviétique.
Arthur Goldberg (ambassadeur des Etats-Unis aux Nations Unies), Lord Carandon (ambassadeur de Grande-Bretagne aux Nations Unies) ont négocié cette formulation avec le plus grand soin. Ils ont passé les décénnies suivantes à expliquer que la résolution centrale de l'ONU sur le conflit n'imposait pas à Israël de se retirer sur les lignes de 1967.
Confrontés à ces faits, les critiques disent: bon, c'est peut-être vrai, mais Bush n'aurait pas du le dire en l'absence de négociations. Ciel! Cela fut proposé aux palestiniens dans le cadre de négociations -- en juillet 2000 à Camp David -- avec des concessions israéliennes encore plus généreuses. Yasser Arafat [NDLR: sur les conseils de Chirak] a dit non et a lancé une sanglante guerre terroriste qui a tué presqu'un millier de juifs et en a estropié des milliers d'autres.
Le fait est qu'il n'y a pas de négociations puisque d'après la road map -- adoptée même par l'ONU -- il ne peut y avoir de négociations tant que les palestiniens n'ont pas mis un terme au terrorisme et démantelé les infrastructures terroristes.
Prétendre que ni Israël, ni les Etats-Unis ne peuvent agir en l'absence de négociations revient à donner aux palestiniens, par la continuation du terrorisme, un veto sur n'importe quel action constructive américaine ou israélienne -- que ce soit le désengagement de Gaza, le déracinement d'implantations ou l'établissement des conditions d'un règlement de paix final garantissant la survie d'un état juif. C'est un argument particulièrement absurde. Et une ordonnance pour une violence perpétuelle et une impasse sans fin.
Charles Krauthammer
Washington Post, 30 avril 2004
Original: http://www.washingtonpost.com/ac2/wp-dyn/A54899-2004Apr29?language=printer
1. Le Quai d'Orsay qui est aussi incompétent en anglais qu'en stratégie a traduit à tort road map (carte routière) par feuille de route (road log en anglais)
2. Ce n'est pas par méconnaissance de l'anglais que la traduction française de la résolution 242 dit qu'Israël doit se retirer des territoires et non de territoires. Probablement vexée que sa récente trahison d'Israël se soit avérée désastreuse, la diplomatie française a délibéremment truqué une résolution pour essayer de nuire à Israël. On note au passage que la France a adopté la version arabe de la résolution.
Par Wnes (Wnes) le lundi 03 mai 2004 - 00h17: |
La Douda : ( Hak El Ouet International Tracking Station )
Le Ftileur : Mariages mixtes, filiations et conversions.
Pour ceux qui s’y intéressent, voici une causerie à bâtons rompus, sur ce sujet :
Cliquez sur le site :
http://aspbd.org/cyberj/jud9204.htm
Et de bonnes cogitations,
Wnessou El Douda
Par Braham (Braham) le dimanche 02 mai 2004 - 22h40: |
Les Judéophages
L’attentat d’aujourd’hui m’a tout de suite rappelé les images horribles de l’histoire Hanna et ses 7 enfants massacrés par les Romains, il y a 20 siècles ; histoire que me racontait mon père tous les ans au jour de Egueyn (Tisha’ béav).
Deux monstres hypo-anthropoides ont assassiné une Juive enceinte et ses 4 filles âgées de 2 à 11 ans. Ils l’ont fait de sang froid et d’une distance de quelques pas. Pas contents d’avoir abattu la maman, ces vampires n’étaient repus qu’à la vue du sang des 4 enfants se mélangeant à celui de leur mère et de leur futur frère qui n’était pas encore né.
Ces bourreaux étaient sortis d’une cachette dans une maison qui bordait la route et dont des militants du « droit-de-l’homme » ont réussi à éviter la destruction (à la Haute Court de Justice Israélienne). Il leur a fallu moins de 10 secondes pour tirer à bout portant, et abolir le droit-à-la vie de toute une famille.
Par Lucia (Lucia) le dimanche 02 mai 2004 - 22h28: |
Pour Michka - Jenny Hazan; comme il y a 1 pseudo et un
nom, je ne suis pas sure qui est qui?? mais pas grave;
l'histoire m'a donne des larmes et de la joie; tres bien
redigee et pleine de sentiments. J'aimerais connaitre la suite
de temps en temps. La reussite, le calme et la Paix. Lucia
Par Suggest1 (Suggest1) le dimanche 02 mai 2004 - 21h36: |
''Des inscriptions pronazies et antisémites ont été découvertes ce matin sur 127 tombes du cimetière israélite de Herrlisheim, près de Colmar, suscitant une vague d'indignation et une réaction immédiate du gouvernement qui a dépêché sur place le ministre de l'Intérieur Dominique de Villepin.''
Avez-vous remarquez le traitement médiatique de cette affaire ?
La ? D’un coup d’un seul, toute la classe politique de la droite à la gauche semble manifester des indignations qui se voudraient unanimes :
En effet ? Il semblerait que cette agression anti/juive relève de la mouvance de l’extrême droite si ce n’est peut être ‘Lepéniste’ ?
Là ! Dans ce cas là ? La France se découvre contre l’antisémitisme
Par contre ? Lorsque des événements similaires qui pourraient être localisée dans les cités ? Ayant pour origine la mouvance franco/maghrébine/et musulmane se produisent……..
Là ? Les événements sont minimalisés, si ce n’est occultés, niés :
Ce n’est pas de l’antisémitisme :
Il est vrai que comme l’a souligné Monsieur Pascal Boniface pour le parti socialiste, qu’il faut maintenant tenir compte de l’électorat ‘musulman’
Celui-ci en vient à représenter jusqu’ a dix pour cent de la population française (sous entendu)
Et que ce qui est vrai pour la gauche vaut aussi pour les partis de droite au niveau du
raisonnement, du calcul s’entend :
Ce que je trouve curieux ? C’est que j’ai comme l’impression de revivre le syndrome de ‘Carpentras’ : Tout le corpus politique est dans la rue :
L’antisémitisme n’a pas d’égale valeur selon d’où qu’il vienne :
L’antisémitisme ne produit pas la même indignation selon son origine :
Suggest1
Par Claudia (Claudia) le dimanche 02 mai 2004 - 23h00: |
Le plan de Sharon pour un retrait de Gaza rejeté massivement par son parti
JERUSALEM (AFP) - Le Premier ministre Ariel Sharon a subi dimanche un formidable revers de la part de son propre parti, le Likoud, dont les membres ont rejeté à une écrasante majorité son plan pour un retrait israélien de la bande de Gaza, selon les estimations des trois télévisions israéliennes.
L'Autorité palestinienne a aussitôt appelé Ariel Sharon à appliquer la Feuille de route (dernier plan de paix international).
Selon la première chaîne (publique), citant des sondages de sortie des urnes, les opposants au plan l'ont emporté par 62% des suffrages exprimés contre 38%. Pour sa part, la deuxième chaîne (privée) donnait un résultat de 56% contre 44% et l'autre chaîne privée, Channel Ten, 58% contre 42%.
La participation aurait été d'environ 50%. Quelque 193.000 personnes étaient appelées à voter.
M. Sharon proposait d'évacuer de manière unilatérale les 21 colonies de la bande de Gaza et quatre petites colonies isolées du nord de la Cisjordanie.
Il avait reçu le mois dernier le soutien sans réserve du président américain George W. Bush.
Tous les sondages publiés depuis jeudi prédisaient une victoire des adversaires du plan par un très léger écart, sans commune mesure avec l'écart massif enregistré dimanche soir, qui reste à confirmer par les résultats définitifs.
On ignorait toutefois si ce rejet signifiait le rejet définitif du plan, M. Sharon et son entourage ayant laissé entendre qu'il essaierait malgré tout de l'appliquer d'une manière ou d'une autre. Si c'est le cas, cet échec rendra cependant sa tâche beaucoup plus difficile.
Les sondages montrent néanmoins que l'opinion publique israélienne approuve dans son ensemble l'idée d'un retrait de la bande de Gaza, où vivent près de 8.000 colons juifs et quelque 1,5 million de Palestiniens.
Le vote a été marqué par un attentat palestinien sanglant qui a coûté la vie à une mère de famille israélienne de 34 ans enceinte de huit mois et à ses quatre fillettes âgées de 11 à deux ans.
Les commentateurs israéliens estimaient que cet attentat, revendiqué par deux groupes armés palestiniens, le Jihad islamique et les Comités de la résistance populaire, avait sans doute influencé les électeurs encore indécis.
L'armée israélienne a riposté en début de soirée à cet attentat par un raid d'hélicoptères contre un immeuble de la ville de Gaza abritant les bureaux de deux radios, dont une du mouvement islamiste Hamas, qui n'a pas fait de victime.
Traduisant la crainte que l'attentat entraîne les membres du Likoud à voter contre ses propositions, le Premier ministre avait accusé "les Palestiniens" de vouloir "torpiller (son) plan".
Pour sa part, la direction de l'organisation regroupant les colons juifs des Territoires avait exhorté M. Sharon à retirer son plan à la suite de cet attentat.
Jusqu'au dernier moment, M. Sharon avait tenté de renverser le rapport de forces au sein de son parti pour arracher la victoire, en prédisant des conséquences dramatiques pour Israël en cas de rejet.
Il avait notamment insisté sur les conséquences qu'un rejet du plan aurait sur les relations entre Israël et les Etats-Unis.
M. Sharon avait aussi souligné vendredi qu'une défaite de son parti pourrait se solder par des "élections anticipées superflues", tout en "renforçant le terrorisme".
L'attentat contre la famille de colons a été perpétré sur l'axe routier de Kissoufim, qui mène au bloc d'implantations juives du Goush Katif, dans le sud de la bande de Gaza, où résidaient les cinq victimes.
Leurs obsèques, empreintes d'une grande émotion, ont eu lieu dimanche soir dans une atmosphère extrêmement tendue.
Les deux auteurs de l'attentat ont été abattus par l'armée israélienne, alors que deux soldats étaient blessés dans la fusillade.
Ces décès portent à 3.958 le nombre de tués depuis le début de l'Intifada, fin septembre 2000, dont 2.983 Palestiniens et 905 Israéliens.
Par ailleurs, deux Palestiniens ont été tués dimanche soir dans l'explosion de leur voiture à Naplouse, dans le nord de la Cisjordanie, selon des témoins. Les causes de l'explosion n'étaient pas connues dans l'immédiat.
Par Michka (Michka) le dimanche 02 mai 2004 - 20h50: |
KEREN HAYESOD
Être Israélienne le jour de l’Indépendance
Jenny Hazan
Le temps d’atterrir à l’aéroport Ben-Gourion sur un avion d’El Al avec un billet de nouvelle immigrante, le 27 avril 2003 , j’avais déjà les poches pleines de petits bouts de papier où figuraient les numéros de téléphone d’une bonne dizaine de passagers israéliens. Chacun s’était porté spontanément volontaire pour me donner des conseils, me proposer de m’accueillir chez lui, chez ses parents, chez ses amis, que sais-je encore ? Autant de tentatives de venir en aide à une immigrante juive arrivée seule en Israël.
La chaleur des Israéliens, le sens de la solidarité qui les unit est d’abord et avant tout ce qui m’a attiré en Israël. C’est la raison pour laquelle j’ai décidé de venir m’installer à Jérusalem après mon premier séjour sous l’égide de « Taglit » ("Birthright") , en février 2001.
Premier vendredi soir au Kotel, le soleil commence à disparaître derrière les collines. Je me retrouve parmi une vingtaine de jeunes, droit issus de communautés juives américaines, en train de réciter à l’unisson les prières sur les bougies de chabbat. Puis, le chef de groupe me saisit la main et se met à chanter et à danser, bientôt suivi par tous les participants. Nous étions tous de parfaits étrangers chantant des chants hébraïques et célébrant notre chabbat avec ferveur.
Mais surtout nous nous sentions chez nous. Chez nous ! Chez nous parmi les nations du monde ! L’histoire de mon peuple, de nos drames et de nos triomphes, ce miracle qu’est Israël, tout devenait une réalité bouleversante, magnifique à mes yeux. J’étais envahie d’un désir impérieux de suivre ma voie dans ce pays né des cendres de mes aïeux. Le 14 mai 1948, jour où l’État d’Israël était devenu indépendant, j’avais moi aussi acquis ma liberté mais je ne le savais pas encore.
C’est au cours de ma première journée d’adulte en Israël que j’ai compris qui je suis et mesuré la portée de mon appartenance.
En fait, c’est en vivant ici que j’ai appréhendé les distances qui séparent les habitants de ce pays – la religion, les opinions politiques, l’appartenance communautaire, la culture et autre... Les sabras ont souvent plus tendance à occulter l’unité des Juifs et à souligner les éléments qui les divisent.
Ce qui ne signifie pas que les gens de ce pays ne sont pas unis. Hier, tous sont venus ici défendre leur patrie, tous viennent aujourd’hui pour la même raison.
Israël me redonne de l’espoir tous les jours ; non seulement en l’avenir de mon peuple et de mon pays, mais de l’espoir en l’avenir de toute l’humanité. Ma foi en notre capacité de traduire nos expectatives en destinée collective et de servir de « lumière des nations » reste intacte. En rassemblant nos énergies, nous parviendrons à nous soustraire de la guerre pour mieux goûter au lait et au miel.
Je n’ai certainement pas de réponses à toutes les questions, mais une chose est certaine : je fais partie intégrante de cette destinée commune. Ma première visite en Israël a été le révélateur d’une identité juive que j’avais eu le tort d’ensevelir sous des années d’assimilation à la société canadienne. Ce que j’avais si négligemment rejeté et presque oblitéré a été ranimé. Je me suis réveillée d’une léthargie presque fatale pour découvrir que j’avais un but dans ce monde. Que j’occupe une place dans l’histoire de mon peuple. Que je n’ai pas le luxe d’agir comme un électron libre flottant autour de cette planète. Que l’avenir de mon peuple pèse sur mes épaules. Que j’ai quelque chose à apporter au devenir de mon peuple, de mon pays et du reste du monde.
Israël m’a sauvée. Israël m’a submergée d’un objectif nouveau. En étant présente dans ce pays, je sais que rien n’est impossible. C’est pour cette raison que j’ai besoin d’Israël tout autant qu’Israël a besoin de moi – comme me le disent mes amis israéliens.
C’est au kibboutz Yotvata où, avant de faire mon aliya je suivais des cours intensifs d’hébreu en oulpan, que j’ai passé ma première Journée de l’Indépendance. C’était en avril 2002, à une époque où le soulèvement palestinien faisait rage et atteignait des sommets de violence. Je revenais d’une cérémonie d’allumage des bougies de chabbat lorsque je reçus un coup de fil affolé de ma mère. « Prends immédiatement un billet d’avion pour rentrer à Toronto » , me suppliait-elle dans le téléphone à jetons du kibboutz . Elle regardait la CNN et n’arrêtait pas de pleurer à la vue des carnages commis en Israël et projetés sur son écran de télévision.
« Non », rétorquai-je. « Je ne peux pas, en toute conscience, quitter ce pays dans les moments les plus sombres ; certainement pas alors que j’ai des amis et des êtres chers qui sont soldats de Tsahal. Comment pourrais-je partir ? Quelle juive pourrait décemment partir dans ces circonstances ? »
« Quand reviens-tu chez toi ? », insistait ma mère.
« Mais je suis chez moi, maman ! La vraie question est de savoir quand toi tu rentreras chez toi… »
La décision initiale de faire mon aliya a pour l’instant été la plus facile de mon parcours. Vivre ici est une lutte permanente. Il y a des moments où être Israélienne signifie assister aux obsèques d’amis victimes d’attentats terroristes ; où je passe mon temps à me rendre au chevet d’autres amis hospitalisés et mutilés à vie par ces attentats ; où être Israélienne signifie parler à mes parents à Toronto tous les soirs ; où je pique des crises de nerfs au ministère de l’Intégration ou aux services des impôts ; où être Israélienne signifie apprendre une nouvelle langue (et continuer à faire des quantités de fautes); signifie être hébergée dans un centre d’intégration où pas plus la douche que le frigo ne fonctionnent ; tomber de sommeil devant mon ordinateur au " Jerusalem Post " et être réveillée le lendemain matin par mon rédacteur en chef ; me demander comment je vais finir le mois et payer mon loyer ; comment je vais réussir à surmonter mes frustrations en matière de fossé culturel. Vivre en Israël est incontestablement la chose la plus compliquée que j’aie faite dans ma vie.
Mais Israël, c’est aussi des collines et des vallées ; des hauts et des bas ; des bons et des mauvais moments. Mais en fin de compte, une chose reste intacte : c’est à ce pays que j’appartiens. Je ne m’en passerais pas pour tout l’or du monde. Je suis devenue plus dure ici. Plus forte aussi. Je suis devenue ce que je suis et ce que je veux être : une juive fière et une Israélienne plus fière encore.
Par Bekhor (Bekhor) le dimanche 02 mai 2004 - 20h42: |
Cher Henri,
l'hypotese que vous avez demontré est exactement ce que je denonce dans la façon que les rabbanims gérent ce genre de situation.
Continuons votre hypotése,
Si le fils de Monsieur Cohen et de Mademoiselle Levy veut se marier religieusement à la rabanout, il devrait dabord se convertir au judaisme.
Franchement est-ce que vous croyez que la rabanout facilitera les choses pour le convertir?
Vous dites:
Pourquoi donc accuser les rabanims au lieu d'accuser Mr Levy qui est le seul responsable de cet etat de fait?
Je repond:
Je n'accuse en aucune façon, ni les rabbanims, ni Monsieur Lévy.
J'accuse les rabbanims de faire la sourde oreille aux demandes de conversions, ou de faire toutes les diffuculté possible pour faire avorter les conversions, meme dans les cas les plus légitimes possibles, tel que votre hypotese.
La ou le bas blesse cher Monsieur Henri,ou est il marqué dans la thora, ce que les rabbins estiment etre legitime "compliquer toute demande de conversion" et refuser 99% des dossiers.
Par Michka (Michka) le dimanche 02 mai 2004 - 20h13: |
Liste des actes hostiles du 15 mars au 15 avril 2004
Date : 23-04-2004
JET D'OBJETS INCENDIAIRES ET/OU INCENDIES
22/03/2004 : Dans la nuit, des inconnus se sont introduits par un
parking en sautant un portail, dans l'enceinte du centre
communautaire de Toulon (83). Ils ont ensuite cassé une
vitre "Sécurit" et introduit un liquide inflammable avec un chiffon -
sans doute un cocktail molotov - dans le hall d'accès du centre. Le
mur et le sol ont été dégradés sur une surface de 30 à 40 m².
23/03/2004 : Un cocktail molotov, jeté devant la synagogue Mekor
Israël à Epinay sur Seine (93), a été éteint par un témoin. Un jeune
homme de type européen âgé de 25 ans environ avait été aperçu sur
les
lieux.
JET D'OBJETS ET DE GAZ LACRYMOGENE
16/03/2004 : Un jeune homme a été aperçu lançant des pierres sur la
synagogue de Meudon-la-Forêt (92).
24/03/2004 : Une bouteille en verre a été lancée dans la cour de
l'école Chné Or à Aubervilliers (93) en présence de quelques élèves.
Il n'y a pas eu de blessés. Une plainte a été déposée.
26/03/2004 : Des individus ont jeté une bouteille en verre dans une
fenêtre de l'appartement d'une famille juive de La Courneuve (93),
suivi d'insultes antisémites.
AGRESSIONS PHYSIQUES
15/03/2004 : Sarcelles (95) : Un jeune garçon juif de 14 ans portant
un bras en écharpe suite à une blessure, a été agressé par huit
jeunes voyous qui se sont rués sur lui à coups de pieds et de
pierres. Nombreux traumatismes au foie et aux côtes. Pour éviter
d'envenimer les choses, les parents ont décidé de ne pas déposer de
plainte.
20/03/2004 : A la sortie de l'office de la synagogue de Sarcelles
(95), une trentaine de jeunes individus issus d'une cité sensible «
la cité des poètes », a agressé très violemment et un père de
famille
et ses quatre fils, qui rentraient chez eux. Deux hommes, qui leur
sont venus en aide, ont également été frappés. Des plaintes ont été
déposées.
23/03/2004 : En sortant de son école de Sarcelles (95), un lycéen
juif porteur d'une kippa a été accosté par un jeune homme d'origine
européenne qui lui a réclamé de l'argent puis un portable. Celui-ci
a
répondu qu'il n'avait ni l'un, ni l'autre. A ce moment-là, une
trentaine d'autres jeunes se sont précipités sur lui pour le
frapper.
Une plainte a été déposée.
24/03/2004 : A Maison-Alfort (94), deux mineurs ont insulté un homme
portant une kippa. L'un des agresseurs lui a mis un couteau sous la
gorge en le menaçant de le tuer. Une plainte a été déposée.
25/03/2004 : Depuis le début de l'année scolaire 2003, un élève du
collège Voltaire à Paris (75011) a subit des insultes antisémites et
des violences récurrentes de la part d'un autre élève d'origine
maghrébine. Les parents de la victime n'ont pas déposé plainte.
26/03/2004 : Rue Petit à Paris dans le 19ème arrondissement, un
homme
a immobilisé la main d'un jeune homme de 19 ans qui portait une
kippa. Il lui a demandé s'il avait de l'argent, un portable…
A la réponse négative du jeune homme il s'est emporté : « Tu te fous
de ma g. ? T'es juif et t'as pas d'argent et pas de portable ? ».
Deux autres individus se sont alors jetés sur lui et l'ont frappé.
Il
s'en tire avec quatre points de suture au front. Une plainte a été
déposée.
01/04/2004 : A Garges-les-Gonesses (95), un adolescent qui portait
une kippa a été alpagué dans la rue par un individu qui lui
cherchait
querelle. L'agresseur a sorti un couteau, mais celui-ci n'étant pas
assez bon à son sens, il est entré demander un couteau dans un fast
food. Il a menacé le jeune homme avec cette arme mais celui-ci a
réussi à s'enfuir.
03/04/2004 : A Sarcelles (95), un père de famille et ses quatre
garçons ayant des tenues vestimentaires laissant voir qu'ils étaient
de confession juive, ont été coursés par des individus. Ils ont
attrapé l'un des enfants et l'ont frappé au front avec un objet. Le
père a été jeté à terre et une personne venue leur porter secours a
reçu un coup de poing dans l'œil. Des plaintes ont été déposées.
01/04/2004 : A Paris, dans une rame de métro, un jeune homme de 19
ans a été insulté par des jeunes d'origine maghrébine et africaine.
Ils l'ont traité de « sale juif » l'ont frappé à coups de pieds et à
coups de poing et lui ont volé son collier.
01/04/2004 : Université de Cergy Pontoise (95) : Un étudiant
d'origine maghrébine a poussé un étudiant de confession juive dans
les toilettes et l'a frappé à coups de poing à plusieurs reprises.
Une plainte a été déposée.
PROFANATION
Entre le 04 et le 11/04/2004 : Des inconnus ont jeté des sacs
remplis
d'excréments sur les tombes du cimetière juif de Puttelonge-au-Lac
(67).
05/04/2004 : Cinq pierres tombales du cimetière militaire de
Cronembourg (67) dans la banlieue de Strasbourg - quatre musulmanes
et une juive - ont été profanées.
DEGRADATION / VANDALISME
Entre le 12 et le 13/03/2004 : Une étoile de David, à l'intérieur de
laquelle était inscrite l'inscription « rocket nique les juifs », a
été gravée sur un véhicule appartenant à un homme de confession
juive, stationné rue Adrien Damalix à Saint-Maurice (94). De plus,
le
feu arrière gauche ainsi que les essuie-glaces ont également été
dégradés.
15/03/2004 : Deux vitres d'une boulangerie de Créteil (94) ont été
brisées et l'inscription « BLJ » (baise les juifs) trouvée.
22/03/2004 : Des individus ont tenté de pénétrer dans la synagogue
de
la rue des Boulets à Paris (75011) en brisant une vitre au niveau de
la serrure.
22/03/2004 : Trois stèles du cimetière juif du quartier de l'Ariane
à
Nice (06) ont été trouvées partiellement brisées.
23/03/2004 : Des fidèles qui se garent régulièrement pendant leurs
prières, devant la synagogue de Villiers le Bel (95), ont trouvé
quatre de leurs véhicules saccagés.
27/03/2004 : Le mot « juif » a été gravé sur la voiture d'une
famille
demeurant à Saint-Thibault-des-Vignes (77). A l'intérieur, les
sièges
ont été lacérées et la radio volée. Le commissariat de la ville a
été
saisi de l'affaire.
14/04/2004 : Découverte d'inscriptions antisémites « à mort les
juifs » et « vive hitler » accompagnées de croix gammées, dessinées
sur les panneaux de l'ascenseur d'un immeuble du 14ème
arrondissement
à Paris.
MENACES
15/03/2004 : Le propriétaire d'un restaurant « cacher » de Pantin
(93) a reçu une lettre l'insultant et le menaçant de lui envoyer une
bombe. Une plainte a été déposée.
23/03/2004 : Un jeune homme de confession juive demeurant dans le
19ème arrondissement de Paris, a reçu un message à caractère
antisémite sur son portable.
26/03/2004 : Vers 15 heures, à Paris dans le 6ème arrondissement,
deux jeunes filles de type européen ont accosté une jeune fille :
- Tu es de quelle origine ?
- Française, pourquoi ?
- Toi, tu es juive maghrébine
Puis, l'une d'elle l'a poussé contre le mur d'un bâtiment et a exigé
le téléphone portable de la jeune fille. Celle-ci s'est réfugiée
chez
un commerçant et a appelé son père afin qu'il vienne la chercher.
Une
plainte a été déposée.
29/03/2004 : A Neuilly-sur-Seine (92), une femme juive qui se
trouvait dans sa voiture - une smart - a été menacée par trois
hommes
d'origine maghrébine. Ils ont essayé de la faire descendre de sa «
feuj-mobile » mais elle a réussi à s'enfuir.
MENACES TELEPHONIQUES
15/03/2004 : Une famille de confession juive demeurant à Paris et
dont le numéro de téléphone est sur liste rouge, a reçu un appel
anonyme d'un homme parlant en arabe, lui disant que son fils allait
mourir.
INSULTES
18/03/2004 : Une jeune femme juive demeurant à Saint-Maurice (94) a
subi des insultes antisémites de la part de son voisin. Une plainte
a
été déposée.
18/03/2004 : Vienne (38): Une personne âgée a fait l'objet à trois
reprises d'injures antisémites de la part de sa voisine "les juifs
c'est tous de la pourriture". Selon la victime, il n'y a pas eu
d'altercation avant ces insultes.
22/03/2004 : Le propriétaire d'un magasin de la rue Petit à Paris
(75019) a été agressé verbalement par six jeunes de 15 à 16 ans, qui
l'ont traité de sale juif et ont souillé sa vitrine de crachats.
Après que le commerçant ait sorti deux battes de base-ball, les
jeunes ont pris la fuite. Le lendemain, une trentaine d'autres
jeunes, plus âgés, sont venus demander des comptes au commerçant,
l'obligeant à fermer son magasin. En quittant les lieux, les jeunes
ont promis de revenir. La victime n'a pas souhaité déposer plainte.
24/03/2004 : Paris (75001) : Une jeune femme a été agressée
verbalement par une collègue de travail, qui la savait
juive : «l'Etat d'Israël doit être radié ! ».
24/03/2004 : Une jardinière d'enfants qui se trouvait devant le
centre communautaire de Mulhouse (68) a été insultée par quatre
hommes d'origine maghrébine : « sale juive, on va te faire la
peau ».
27/03/2004 : Des individus ont lancé des insultes antisémites à des
personnes sortant du centre communautaire de Nancy (54).
28/03/2004 : Rue de la pompe à Paris (75016), un individu a insulté
un rabbin. Une plainte a été déposée.
29/03/2004 : Lors d'une réunion entre professeurs de Sciences
Humaines à l'Université de Metz (57) alors que la discussion
tournait
autour d'un de leur collègue, l'un d'eux s'est écrié "de toute façon
celui-là essaye toujours de tirer la couverture à lui, c'est normal,
car c'est un sale juif" Le professeur visé n'est pas juif et a déjà
subi des dégradations il y a quelques mois.
02/04/2004 : Suite à son refus de présenter le film de Mel
Gibson "La
passion du Christ", Marin KARMITZ, fondateur des cinémas MK2, a reçu
des centaines de mails antisémites du monde entier.
19/04/2004 : Depuis le mois de Décembre, un homme qui travaille dans
un LEP de Marseille (13) est victime de propos antisémites et de
harcèlement professionnel de la part de collègues de travail. Une
plainte a été déposée.
20/03/2004 : Un tag a été découvert sur la porte du garage privé du
responsable communautaire de Lille (59) ; Il s'agit d'une croix
gammée accolée au nom du responsable. Une plainte a été déposée.
22/03/2004 : Une famille juive de Créteil (94) a découvert
l'inscription « à mort les juifs » en gros caractères, sur la porte
de son domicile. Une plainte a été déposée.
01/04/2004 : La porte d'entrée d'un immeuble situé 199, rue Saint
Martin à Paris (75003) a été l'objet de l'inscription «Immeuble de
juifs ».
02/04/2004 : Découverte d'un tag « A LA MEMOIRE DE CHEIKH YACINE »
sur une synagogue de Villiers sur Marne (94).
10/04/2004 : Sur un cabanon EDF et sur une balançoire se trouvant
non
loin de la synagogue de Villepinte (93), des graffitis ont été
relevés : « tuez les juifs – à mort les juifs ».