Par Claudia (Claudia) le vendredi 29 septembre 2006 - 09h06: |
Suite Affaire ROBERT REDEKER et son article dans Le FIGARO sur L'ISLAM
1 - Message de Robert Redeker a son ami Andre Glucksmann
Cher André, Bonjour.
Je suis maintenant dans une situation personnelle catastrophique. De nombreuses menaces de mort très précises m'ont été adressées, et j'ai été condamné à mort par des organisations de la mouvance al-qaïda. L'UCLAT et la DST s'en occupent, mais...je n'ai plus le droit de loger chez moi (sur les sites me condamnant à mort il y a un plan indiquant comment venir à ma maison pour me tuer, il y a ma photo, celle des lieux où je travaille, des numéros de téléphone, et l'acte de condamnation). Mais en même temps on ne me fournit pas d'endroit, je suis obligé de quêmander, deux soirs ici, deux soirs là...Je suis sous protection policière permanente. Je dois annuler toutes les conférences prévues. Et les autorités m'obligent à déménager. Je suis un SDF. Il en suit une situation financière démente, tous les frais sont à ma charge, y compris ceux eventuels d'un loyer d'un mois ou deux éloigné d'ici, de deux déménagements, de frais de notaire, etc...C'est bien triste. J'ai exercé un droit constitutionnel, et j'en suis puni, sur le territoire même de la République. Cette affaire est aussi une attaque contre la souveraineté nationale: des lois étrangères, décidées par des fanatiques criminophiles, me punissent d'avoir exercé un droit constitutionnel français, et j'en subis, en France même, grand dommage.
2 - Communique du Figaro
Par Mena (Mena) le vendredi 29 septembre 2006 - 08h58: |
UEFA : Les clubs israéliens balayent l’injustice (info # 012809/6) [Presque du sport]
Par Ilan Tsadik © Metula News Agency
Germaine, Germaine ! Quelle soirée ! Un vrai gala donné par les deux clubs israéliens encore en lice en coupe d’Europe, Hapoël Tel-Aviv et Maccabi Haïfa. 6 but marqués, trois chacun et avec l’art et la manière, je vous prie.
Les deux équipes progressent donc vers le tour principal de la Coupe d’Europe de l’UEFA, la phase de la compétition dite des poules, puisque les formations qualifiées sont réparties dans différents groupes, pour y disputer des sortes de mini-championnats. Ceux-ci donnent accès, pour les meilleurs, aux finales. A la différence des rencontres préliminaires disputées jusqu’à maintenant, les équipes défaites ne sont pas automatiquement éliminées de la compétition, ce qui nous promet une fin d’automne revigorante au pays du soleil à six branches…
Belle revanche sur le fatum et sur les deux présidents suédois de l’UEFA jugés antisémites par notre ministre des Sports, M. Ofir Pinès. On aurait, instinctivement, envie de dire "bien fait pour eux", ou, plus simplement "na !", mais ce serait admettre qu’ils ont échoué dans leur tentative de priver Israël de football. Et c’est inexact, car la place de Haïfa n’est pas dans la Coupe de l’UEFA mais dans l’épreuve reine, la Ligue des Champions. Sa prestation de ce soir en Bulgarie, contre l’équipe plus que convenable, au niveau du continent, de Litex Lovech, est là pour le démontrer : 3 à 1 à Lovech, ce n’est certes pas à la portée des premiers venus.
Et cette victoire ne doit rien au hasard, puisque les Haïfaym n’ont pas joué la moindre partie de foot dans leur pays pour obtenir leur qualification. Qui plus est, pour une raison que ces messieurs de l’UEFA ne se donnent même pas le mal d’expliciter, Maccabi Haïfa se voit commandée par eux de jouer ses matches de poule à venir à… Tel-Aviv.
Why ? (ça c’est s’ils ne pigent pas le français, et je ne sais pas comment on dit en suédois !) – Tel-Aviv rǿdǽquist plus sûre que Haïfa ?
Ilan ne sait pas si Lennart Johansson et Lars-Christer Olsson sont antijuifs, mais personne ne lui enlèvera de l’esprit qu’ils n’avaient pas envie de voir Haïfa en phase principale de la Coupe des Champions. En tous cas, pas en lieu et place de Liverpool, un grand d’Europe, qui serait passé dans les chiffres rouges s’il ne s’était pas qualifié. A en juger par la toute petite victoire remportée par les Britanniques – sur un seul but d’écart en deux parties disputées en Angleterre et hors d’Israël – on est légitimement en droit de se poser la question. D’autant que le club anglais n’est pas étranger à cette magouille extra sportive, puisqu’il s’est mis à pleurnicher auprès de l’UEFA, arguant de ses craintes de se rendre en Terre Sainte.
Chocking ! J’aurais aimé voir la tête qu’ils auraient fait sur leur île toute mouillée si les instances européennes du ballon rond avaient banni les stades de la perfide Albion après les attentats islamistes de Londres. Mais cela, c’est de la science-fiction, touche pas au Grisbi ! Ce qui n’en est pas, par contre, c’est que jamais une équipe israélienne n’aurait quémandé en larmoyant à l’UEFA de lui épargner de prendre le risque de se rendre en Grande-Bretagne. Histoire de solidarité contre le terrorisme ; de le priver des victoires qu’il recherche en terrorisant les sociétés démocratiques. Fair-play British ? Tu parles, Jules, il leur faudra trouver autre chose… Les couards, oui.
Et le sport là dedans, Ginette ? – Quoi, le sport ! C’est quoi, le sport !
Justement, le sport, c’est notre réponse de ce soir à tous ces zozos. Les buts de Haïfa étaient tous beaux, pas volés, c’est la meilleure formation sur le gazon qui l’a emporté. Mais celui du nouvel émigrant Roberto Colautti fut un chef-d’œuvre en son genre : lancé par son compère Boccoli dans le dos des défenseurs bulgares, l’avant-centre de la sélection nationale s’est présenté seul face au portier de Litex, Vutov ; en le driblant, il s’est déporté sur la droite des bois dans un angle impossible. On a tous déjà pensé, en Galilée et dans une partie non négligeable du Néguev, "mince, louper une si belle occasion !", mais c’était sans compter sur le coup de patte virtuose de Roberto, qui propulsa le cuir dans le coin opposé du portier médusé.
Aucun doute que le gardien de Haïfa Nir Davidovitch et ses camarades ont largement la pointure de la Champions’ League et qu’on leur a volé le droit de le prouver à la régulière.
Les jaunes et noirs du Bétar Jérusalem, l’équipe la plus riche et la plus prometteuse d’Israël, ont également été spoliés d’une participation équitable à la compétition. Ils ont été éliminés par des Roumains qui n’auraient pas traversé la folie furieuse du stade de Teddy sans encombres. Cette disqualification du Bétar et la rétrogradation de Haïfa de Ligue des Champions en Coupe UEFA nous empêchent de faire le "na !" qu’ils méritent aux Johansson-Olsson et à tous ces "gentlemen" que cela ne gêne pas de léser des sportifs, du moment que ce sont des Juifs.
On se contentera donc du petit "na !". Celui de la survie, du reversement des augures et des pièges qu’ils nous avaient tendus et qu’ils voulaient infranchissables. On continuera à leur montrer, même en cette saison qu’ils nous ont pourrie, qu’on a du football, même s’ils nous forcent à en faire la démonstration à Tel-Aviv. D’ailleurs, tous ceux qui viendront nous rendre visite chez nous savent pertinemment à quoi s’attendre, les injustices et le sevrage de compétition nous ont ouvert un appétit de lions.
N’oublions pas le beau succès d’Hapoël Tel-Aviv, ce soir, enfin dans son fief, enfin devant ses 14'000 supporters rouges en hyper-liesse, avec leurs drapeaux à l’effigie du Ché Guevara. 3–1 aussi, mais face aux plus modestes Ukrainiens d’Odessa, dont le mérite principal fut de ne jamais baisser les bras, même lorsqu’il fut évident que toutes les carottes étaient cuites.
Une rencontre également enjolivée d’un goal phénoménal, celui de l’Israélien arabe Sélim Tohama, qui a repris en demi-volée un centre à 22 mètres pour l’envoyer en plein dans la lucarne du gardien odessien, avec une force qui le rendait imparable. Pensez… une lucarne de cassée, sur les bords de la Mer Noire, à l’orée de l’hiver… Cette équipe doit d’urgence procéder à des réparations, sinon elle va prendre la pluie de toutes parts.
De bons joueurs, à Hapoël cette année. Avec Elianiv Barda, un avant gigotant et naturellement doué, auteur lui aussi d’une réussite. Baruch Dégo, le fils de Falacha, très technique ; l’inépuisable Oualid Badir et l’expérimenté Aboucssis. Ce, sans parler du cerbère Shavit Elimelekh, auteur de parades grandioses en fin de match, lorsque le débat devint une affaire d’amour-propre pour les Ukrainiens.
Et retenez bien le nom du jeune Gil Vermouth, c’est Ilan qui vous le dit. Comptez trois saisons et vous le retrouverez sur l’Olympe du foot européen, avec ou sans Suédois. Il faudrait qu’il soit brûlé dans le Saint des Saints à Yom Kippour – mais il n’est pas grand prêtre et le troisième temple n’est encore qu’un vague projet – ou avalé, tel Jonas, par une énorme baleine – non, Germaine, pas Michel, son arrière grand-père, m’enfin ! – pour ne pas devenir une vedette internationale. Ce type possède absolument toutes les qualités requises et un peu plus encore.
Yalla, deux équipes israéliennes au tirage au sort des groupes, à Genève, ces jours prochains, dans les circonstances pendables que j’ai décrites, c’est une jolie satisfaction. Et si j’osais tout de même ? J’ose ? J’y vais ?
Na !
Par Bazooka (Bazooka) le vendredi 29 septembre 2006 - 08h28: |
Emile,
je pense que vous voulez parler de Patrick Sebag, (Patrick comme Patriiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiick !)
Bon, voici son site (actuellement disponible seulement en hebreu):
http://stage.co.il/Authors/21846
Shabbath Shalom
Par Emile_Tubiana (Emile_Tubiana) le vendredi 29 septembre 2006 - 01h38: |
Cher Harissiens, je cherche le prenom de Sebag chanteur tunisien en Israel. Si possible a savoir s'il est nee en Israel ou ailleur. Merci Emile
Par Emile_Tubiana (Emile_Tubiana) le vendredi 29 septembre 2006 - 01h35: |
Sarel je vous repondrais apres les fetes. Hatima tova et une bonne annee, chana tova lekha ve le kol Am Israel.
Emile
Par Michka (Michka) le vendredi 29 septembre 2006 - 01h21: |
Avez-vous entendu parler du gang MS13 ?
Vu un reportage sur M6, effrayant !
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Enquête exclusive
Mala Salvatrucha ou MS 13, sont les deux noms du gang le plus violent et le plus organisé des Etats-Unis. Né dans les ghettos de Los Angeles, il est présent dans trente-trois Etats américains et gagne chaque année de nouvelles contrées. Le gang est composé de jeunes d'origine hispanique. La plupart sont des fils d'immigrés salvadoriens qui ont fui la guerre civile et ont ensuite rejoint des bandes pour échapper à la misère, au racisme et au chômage. Leurs activités vont du trafic de drogue à la vente d'armes, du racket au grand banditisme. Au MS 13, on tue dès l'âge de neuf ans et l'espérance de vie ne dépasse guère les vingt ans. C'est également un gang qui connaît une progression foudroyante : mille membres en 1990, cinquante-mille aujourd'hui.
Dernière diffusion le jeudi 28 septembre à 01h05
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Par Braham (Braham) le jeudi 28 septembre 2006 - 21h55: |
Le Sacrifice d'Itsh'ak.
Une des plus belles melodies du jour de Kippour, avec celle de El Nora A'lila, est celle du Pyoutt qui raconte toute l'histoire du sacrifice (interrompu au dernier moment) de Itsh'ak par son pere Avraham. Je me rappelle entendre, encore aujourd'hui, le Rabbin chanter ce Pyout avec la gorge serree.
Le pavement de la Mosaique de l'antique Synagogue de Beit Alpha nous decrit, dans son style naif, l'instant le plus fort de la scene. avec tous les personnages:
Avraham, Itsh'ak, le Belier pres du Buisson, la Main de Dieu avec la sentence "Ne porte pas ta main…", l'Autel (en flammes) sur lequel Avraham devait sacrifier son fils.
H'atima Tova a tous nos amis
Par Hajkloufette (Hajkloufette) le jeudi 28 septembre 2006 - 21h13: |
Voila pour toi Aurelie ;a recette que tu as demande ... meme si c est hors saison !!! bon appetit !!!
http://harissa.com/forums/read.php?32,30070
Par Viviane (Viviane) le jeudi 28 septembre 2006 - 20h50: |
VENEZUELA
La communauté juive du Venezuela a été très préoccupée par une possible recrudescence de l’antisémitisme depuis l’élection du Président Hugo Chavez en 1998, en raison de son association avec des éléments extrémistes, aussi bien à l’intérieur qu’à l’extérieur du Venezuela. Bien qu’on n’ait pas enregistré d’attaques motivées par l’antisémitisme, il y a eu de nombreuses expressions d’antisémitisme dans les médias. Des groupes de manifestants, venant de trois meetings contre la guerre d’Irak qui ont eu lieu à Caracas dans les premiers mois de 2003, ont fait un détour pour saccager la Synagogue Tiferet Israel.
LA COMMUNAUTE JUIVE
La population juive continue à décliner comme connaissance de la grave instabilité dans le pays. Il n’y a probablement pas plus de 15.000 Juifs, alors qu’ils étaient 20.000 avant la crise actuelle, sur une population totale d’environ 22 millions. La plupart des Juifs vivent à Caracas la capitale, tandis que la seconde plus grande communauté se trouve à Maracaibo. La Confederacion de Asociaciones Israelitas du Venezuela (CAIV) comprend quatre organisations : Asociacion Israelita de Venezuela (sépharade), Union Israelita de Caracas (ashkénaze), l’Organisation Sioniste et le B’nai Brith. Toutes les 15 synagogues sauf une sont orthodoxes et plus de 75 % des enfants d’age scolaire fréquentent les écoles juives. La communauté publie le journal Nuevo Mundo Israelita. Ces dernières années, les niveaux de pauvreté ont atteint 80 % et les classes moyennes et supérieures, qui constituent la grande majorité de la communauté juive, ont été particulièrement lourdement touchées par l’érosion de leurs avoirs.
ARRIERE-PLAN POLITIQUE
La communauté juive vénézuelienne a été préoccupée par une possible éruption de l’antisémitisme depuis l’élection du Président Hugo Chavez en 1998, en raison de son association avec des éléments extrémistes, aussi bien à l’intérieur qu’à l’extérieur du Venezuela qui soutiennent la « Révolution Bolivienne » (nom donné à l’idéologie du gouvernement Chavez) et qui ont montré leur hostilité envers le Judaïsme et Israël (Le gouvernement vénézuélien aurait rompu récemment les relations diplomatiques avec Israël NDT). Au Venezuela, Chavez est associé à des personnages de l’ultra-gauche qui ont influencé ses conceptions, tels que William Izarra, Diego Salazar, Juan Salazar et Kleber Ramirez. Ces individus, qui ont fait des voyages en Libye et en Iraq, aussi bien que des parlementaires du parti gouvernemental, professent des positions radicales anti-israéliennes et antisémites. Les parlementaires Luis Tarascon et Dario Vivas ont, par exemple, comparé les tueries de Palestiniens au massacre des Juifs par les Nazis. Depuis 1992, Chavez a eu des contacts avec des entités d’extrême droite en Argentine, notamment avec le sociologue Norberto Ceresole et le mouvement Carapintadas, dirigés par Aldo Rico et Mohamed Seineldin, qui a fomenté un coup d’état militaire après le retour de la démocratie dans les années 1980-1990.
Dans les premiers mois de 2003, les supporters de Chavez ont organisé des protestations contre la guerre en Iraq, dans lesquelles ont été observés des drapeaux portant des slogans antisémites (voir ci-dessous). De plus, le Site Internet pro-Chavez Assemblée Populaire Révolutionnaire (Asemblea Popular Revolucionaria) a violemment attaqué le 29 Juillet le Grand Rabbin de Caracas, allégeant qu’il aurait soutenu le camp anti-Chavez. Dans le journal progouvernemental Vea, Guillermini Garcia Ponce, un idéologue de la Révolutions Bolivarienne de Chavez, a écrit plusieurs articles pro Palestiniens, qui comprenaient des déclarations antisémites
ACTIVITES ANTISEMITES
Bien que l’on n’ait enregistré aucune attaque à caractère antisémite, il y a eu quelques actes de vandalisme. Des groupes de manifestants, venant de trois rassemblements contre la guerre d’Iraq qui ont eu lieu à Caracas dans les premiers mois de 2003 (voir plus haut), ont fait un détour pour passer par la Synagogue Tiferet Israel. Plusieurs individus masqués ont écrit des graffiti sur les murs et sur la porte contre Israël, contre les Juifs (par exemple, « Juifs maudits », entourés de croix gammées, avec : « croix gammée = Etoile de David »), contre Sharon, contre les Etats-Unis et contre George Bush, et en faveur de la cause palestinienne. Le dernier rassemblement, qui s’est tenu le 25 Mars, a été le plus violent : les manifestants ont jeté des bouteilles et des pierres contre le mur de la synagogue et ont essayé d’enfoncer la porte. Etaient présents au meeting lui-même plusieurs personnalités officielles et publiques, dont le Ministre des Communications et de l’Information Nora Uribe, le parlementaire Tarek William Saab et le Gouverneur de la Municipalité de Libertador, Fredy Bernal.
Expressions anti-Israéliennes/antisémites et minimisation de l’Holocauste
Il y eut dans les médias de nombreuses expressions d’antisémitisme. On a relié dans plusieurs articles les Juifs, le Sionisme l’Etat d’Israël et sa politique à des évènements n’ayant entre eux aucun rapport. Par exemple, le journaliste Jeronimo Carrera, membre du Parti Communiste Vénézuélien, a condamné la « coalition criminelle yankee sioniste » pour la capture du terroriste international ‘Carlos’ (La Razon », 10 Août). La parlementaire Cilia Flores, de la coalition Chavez, a prétendu dans El Nacional (14 Mars) que la CIA et le Mossad israélien avaient projeté un coup d’état contre Chavez et allégué que le Ministre des Affaires Etrangères Roy Chaderton avait transmis à Chavez et à son gouvernement un rapport confidentiel relatant l’existence d’un projet international pour le renverser. Niant l’existence d’un tel rapport, Chaderton a stigmatisé cette information comme étant un vil mensonge.
Le nouveau journal progouvernemental Vea prend une position très fortement anti-israélienne quelquefois mêlée d’antisémitisme. Dans un article publié le 11 Septembre 2003 et intitulé « permis de tuer », l’auteur prétendait que Bush « le président non élu des Etats-Unis » aidait le « régime Sioniste israélien assoiffé de sang » et que la réponse de Sharon concernant la barrière de sécurité était celle « d’un bon disciple de Hitler. »
On a fait plusieurs fois des comparaisons entre Sharon et Hitler et entre la politique israélienne et le nazisme : par exemple, dans le programme télévisé Globovision « Alo ciudadano » (11 Mars 2003), avec Leopoldo Castillo et dans Ultimas Noticias (23 Mars 2003). El Diario de Caracas (11 Août 2003) a publié un article intitulé « Volkswagen et Sharon », de J.F. Chapman, et Tal Cual (24 Avril) en a publié un, écrit par Luis Anibal Gomez, « Le Auschwitz arabe », dans lequel la guerre d’Iraq était mise sur le même pied que l’Holocauste.
Les thèmes antisémites classiques (tels que la « conspiration juive internationale », l’exploitation juive et les abus commis envers les pays dans lesquels ils vivent et les richesses juives obtenues par des moyens malhonnêtes), bien qu’ils ne soient pas enracinés dans la société vénézuélienne, peuvent être trouvés dans d’autres secteurs. Par exemple, El Nacional (14 Mars) a fait un reportage sur une petite secte fanatique, La Révélation des Derniers Temps, qui croit que Chavez était prédestiné à diriger le pays, et qui combat « le sionisme et l’injustice internationale ». Ils tiennent des meetings au Parc Central de Caracas et à l’intérieur du pays, distribuent des tracts et propagent les Protocoles des Sages de Sion. Le chroniqueur Francisco Mieres, écrivant dans le journal pro-Chavez, Ultimas Noticias (19 Février) au sujet de la guerre d’Iraq, prétendait que « la mafia de la Maison Blanche ne trouve des complices que parmi les Juifs fanatiques, dans les néo-fascistes et dans les gouvernements néo-franquistes [espagnols et italiens] ».
Dans « La guerre sainte est là », Rafael Poleo, dans sa chronique « Pendulo » dans le magazine de centre-gauche Zeta (11 Avril) parlait de l’imprudence du Pape Jean Paul II qui, en essayant de plaire à Saddam Hussein, n’avait pas de considération pour la situation difficile des Catholiques aux Etats-Unis qui étaient discrédités par « l’establishment judéo protestant ». Il prétendait aussi que les Juifs et les Protestants propageaient le Protestantisme en Amérique Latine afin d’affaiblir le Catholicisme. Quatre jours plus tard Paleo attaquait ceux qui avaient quitté le Venezuela après l’élection de Chavez. Il écrivait que ceux qui étaient partis pour la Floride « avaient de l’argent », et que la Floride avait été conquise par « les Juifs, les Cubains, les Colombiens, et les immigrants du Nicaragua et du Salvador ».
Groupes arabes et islamistes au Venezuela
El Universal et El Nacional ont tous deux reporté (10 Mars 2003) que les groupes islamiques du Moyen Orient recevaient annuellement de différentes sources criminelles en Amérique Latine entre 300 et 500 millions de dollars. Ceci a été confirmé par le Général T. Hill, Chef du Commandement Sud des Etats-Unis à Miami, qui disait qu’une grande partie de l’argent venait du trafic de la drogue et du commerce d’armes illégal. Selon le périodique El Nuevo Pays (14 Janvier), l’île vénézuélienne de Margarita était utilisée pour le blanchiment d’argent venant de ce commerce par les groupes islamistes et qu’il n’y avait pas de progrès dans l’enquête fondée sur l’affirmation que l’argent avait été transféré en partie à Ben Laden.
Se référant à la présence supposée de terroristes sur l’Île de Margarita, la journaliste Patricia Poleo, écrivant dans El Nuevo Pais (11 Mars), affirmait que la ville de Nueva Esparta sur l’île, était « remplie d’anges tels que ceux qui ont fait sauter l’immeuble de AMIA à Buenos Aires, et qui sont sous la protection du gouvernement ». Le gouvernement a transféré par la suite ces extrémistes islamiques dans la ville de Barquisimeto, dans l’Etat de Lara, dont le gouvernement est membre du gouvernement national.
Article publié en avril 2003 dans le site : http:// www.tau.ac.il
de l’Université de Tel Aviv,
et traduit par Claude Lesselbaum.
NDT : depuis, le président Chavez a rendu une visite amicale à Ahmadjinad, Président de l’Iran, avec qui il entretient une collaboration étroite, tant sur le plan économique que sur le plan militaire…
Par Albert (Albert) le jeudi 28 septembre 2006 - 19h28: |
HLALEMMSS...?
On est dans les coings ma fille...! Tu habites où toi ou alors tu t'es arrettèe à quelle saison...? Ma fille...?