Par Anonyme le mardi 14 août 2001 - 06h10:

Le Juif Tunisien a une qualite , c 'est qu'il s'adapte a toutes les situations , ceci est connu . Nous voyons des Juifs Tunisiens dans tous les domaines . Nous avons un Juif Tunisien comme G .R. de France . Le Tunisien se mefie beaucoup du coup d oeil , c est pour cela qu'un Juif Tunisien n a pas ete elu comme G . R . de Paris . Vous trouverez des Juifs Tunisiens parmis les Loubavitch Habad ,le Chass , d autres iront etudier dans une yechivah Achkenaze et le deviendront . Certains Juifs Tunisiens iront prier dans une communaute Marocaine ou Algerienne et oublieront tout de nos coutumes . Mais aucun Juif de ces communautes ne deviendra Tunisien . Avez vous vu ces communautes etudier nos livres et Rabbins Tunisiens ? Donc si je ne suis pour moi , qui le sera ? Sur le debat ouvert par Line au sujet de la Benediction des Cohen ,le jour de Kippour , certains se sont exprimes et je les remercie . Je voudrai leur repondre , a Victor Cohen s il est tres au courant de nos traditions je lui poserai quelques qestions . Nous sommes a l approche des selihot , je me souviens , etant jeune , mon grand pere etait reveille par le chamache de sa Synagogue qui criait Selihoooot , Selihooot ya Kiki Selihot , puis continuer le tour du quartier . A present je tache de me lever pour les Selihot et croyez moi , j'appelerai cela Tbalheta Chouri c est dire que l office est liquide en 45 ou 60 minutes . Ou sont ces Piyoutim ? Ou sont ces chants qui vous reveillent et vient du fond des ages . L office etait chante au mot a mot et durait entre une heure trente et deux heures . Alors voici ma question , quelles sont les traditions litugiques a ce sujet ? Que lit on ,que ne lit on pas , que doit on rajouter ? Qui pourra me renseigner ? Non , je n irai pas , ni chez les Achkenazes , ni chez les Habad , ni chez le Rav Ovadia Yossef , avec qui sur plusieurs points je ne peux le suivre , car nous avons nos propes coutumes , mais que je respecte car c est un grand de la Torah . Si vous ne pouvez me repondre , je suis oblige de m adresser a un vrai Rabbin Tunisien , soit chercher dans un vieux livre de Tunis . Crois moi cher frere le temps presse , il ne nous reste plus beaucoup d anciens Rabbins Tunisiens . Cher frere , chacun son metier ,meme si le Juif Tune s'adapte facilement et veut se prendre pour un Rabbin . Non , je dis pas , ce que nous gens populaires faisions a Tunis c etait vrai , c etait la Loi . Il est possible que nous avions mal compris . Comment sommes nous arriver a deformer nos vrai Traditions ? C est simple , C'est comme dans le jeu de la phrase que nous devons repeter a l autre , a la fin la phrase est toute deformee . A Richard d accord avec lui que le Judaisme Tunisien est Amour , mais je ne pense pas avec Kif et Tolerance . Je me suis deja exprime a ce sujet dans les commentaires du 6 Juin , dans notre Religion nous avons l'amour et la crainte mais je ne vois pas de tolerance dans la Torah . Pour repondre a Line , elle a tout a fait raison de demander a poursuivre le debat en restant poli . Pour sa question sur la Benediction des Cohen ,pourquoi ce laisser faire ? J'en etais tres conscient et c'est volontairement que je n ai pas voulu repondre a cette question . Line , si tu veux en connaitre plus sur nos traditions , tu peux m ecrire a mon E- mail et je tacherai de repondre a tes questions . Je terminerai , par repondre a Pierre B . , c est vrai que les traditions nous rapprochent ou nous font revenir vers la Religion . Ou le moins qu on puisse dire on n oublie pas son Judaisme , on reste Juif , c'est un constat . Mais l idee premiere d une coutume c est de venir renforcer une Loi J illustrerai ceci par un Midrache qu a ecrit Mr Gerard Haddad psychanaliste sur Tribune Juive apres le deces de notre Rav Eliahou Raccah . Ce Midrache il a entendu par ce dernier lors d un sermon a la grande Synagogue de l avenue de Paris a Tunis lorsqu il etait jeune enfant . Je signalerai en passant que ce meme midrache a ete ecrit il y a environ deux mois sur Jerusalem Post en Francais . : Apres un sermon , une femme vint trouver le Rav et lui posa une question . Rabbi j ai eleve un porcelet et je voudrai savoir comment le cacheriser ? Le rav lui expliqua qu il fallait eliminer les quartiers arrieres , saler et laver les parties restantes . Apres le depart de la femme les eleves du Rav exploserent , mais Rabbi cette femme vous a demande de cacheriser un porcelet et non pas un agneau .Le Rabbin sourit , votre Maitre est peut etre vieux mais ni sourd ni gateux . Cette femme est en train de quitter le Judaisme un dernier fil la rattache encore . Devais je le rompre ?
Roland Fellous

rolandf@zahav.net.il

Par Anonyme le lundi 13 août 2001 - 16h41:

Voici quelques extraits du document qui a valu le prix Nobel à Yasser Arafat....

C'était il y a huit ans à peine...

Quel chemin parcouru depuis!...

"L'OLP reconnaît le droit de l'État d'Israël à vivre en paix et dans la sécurité.

L'OLP s'engage... à une résolution pacifique du conflit entre les deux parties et déclare que toutes les questions en suspens... seront résolues par la négociation.

L'OLP considère que la signature de la Déclaration de principes constitue un événement historique inaugurant une époque nouvelle de coexistence pacifique, sans violence et sans autre acte qui pourrait mettre en danger la paix et la stabilité...

L'OLP renonce à recourir au terrorisme et à tout autre acte de violence et assumera la responsabilité sur l'ensemble des éléments et personnels de l'OLP, afin d'assurer le respect (de cet engagement), d'en prévenir les violations et de prendre des mesures disciplinaires contre les contrevenants.

L'OLP affirme que les articles de la Charte palestinienne qui nient le droit d'Israël à exister, ainsi que les points de la Charte qui sont en contradiction avec les engagements de cette lettre sont désormais inopérants et non valides..."

(Lettre de Yasser Arafat à Yitzhak Rabin, Tunis, 9/09/93)

Texte intégral sur :

http://www.chretiens-et-juifs.org/Arafat_1993.htm

Par Anonyme le lundi 13 août 2001 - 16h37:

On manque de bras dans l’agriculture! (info # 130801)
Par Ilan Tsadik © Metula News Agency


6 heures du mat à Paris. A peine une heure de plus à Métula. Encore une journée qui commence mal pour France Télévision. Il y a des lecteurs de la Ména, qui vont croire qu’on n’a rien d’autre à faire, dans le Nord, que de regarder les chaînes françaises ! Pourtant ceux-là se trompent, cela faisait bien deux jours que je n’avais pas vu de nouvelles françaises (mon médecin traitant me l’ayant strictement interdit).



Le bonhomme ouvre le journal sur l’attentat d’hier. « Encore un attentat à Jérusalem » fait-il. A Jérusalem ? « Kiriat Motzkin, pas Jérusalem, andouille ! » crie-je à l’égard du copain cathodique, qui fait mine de ne pas m’entendre. Alors j’élève le ton de re-chef « il y a 180 kilomètres, entre Jérusalem et Kiriat Motzkin, Pulitzer ! » mais l’autre continue de feindre de m’ignorer.



J’esquisse un presque bond de deux mètres de mon canapé, lorsque le journaliste (qualificatif flatteur) affirme, plein de satisfaction, que « l’attentat n’a fait cette fois qu’une seule victime, il s’agit du kamikaze lui-même ! » Qu’est-ce qu’il fait des 15 blessés, dont plusieurs sont dans un état grave ? A la trappe ?



Bon, mon Ilanou, me dis-je in petto, la journée ne fait que commencer, tu ne vas tout de même pas laisser notre petit ami te mettre de mauvaise humeur ! Il va se reprendre pendant le commentaire ! Sois indulgent avec ceux qui débutent, ne vois pas de la désinformation partout ! Come on, Ilanou ! (je me parle souvent en anglais, lors des moments d’extrême tension).



Je n’ai pas encore fini d’adopter ces bonnes résolutions, qu’on en est déjà au commentaire. Ca va mieux. L’écran est tout entier recouvert par une jolie carte en couleur d’Israël. On y voit Tel Aviv, Jérusalem et Haïfa. A côté de Haïfa, vers Kiriat Motzkin, les graphistes de Cognac Jay on dessiné un gros éclat de bombe rouge et jaune, pour bien faire voir à tout le monde, où ça s’est passé. Il n’y avait donc pas de raison de sauter au plafond !



Répit de courte durée ! Ne voilà pas que notre commentateur en devenir, solidement protégé de mon courroux par sa grosse paire de lunettes, remet ça : « Ce nouvel attentat à Jérusalem, qui avait déjà été fortement ébranlée voici trois jours… »



« Regarde ta carte, hurle-je ! » en accompagnant mon injonction d’un missile de type « pantoufle», qui ne manque la Philips que de quelques centimètres. Et l’autre, inconscient de la chance qu’il vient d’avoir, continue d’ânonner son texte débile, imperméablement mis à l’écart de la réalité par les responsables de sa rédaction.



Et ce n’est pas tout. Devant mes yeux incrédules, ébranlés par les chocs répétés, TV5, la télé qui n’est regardée fort heureusement que par les bouquets de fleurs et les poissons rouges, choisit d’interviewer le commanditaire de l’attentat. Et lui seulement ! Initiative étrange s’il en fût. Il s’agit de M. Antisi, un leader du Hamas palestinien.



Bien sûr, l’entrevue (c’est comme ça qu’il faut dire) n’est pas de Tévécinq. Bien sûr, aussi, ça n’est pas du direct. Bien sûr encore, le Grossizo de téléchirac a coupé le cœur répétitif du message d’Antisi, celui où il dit que les Arabes vont tuer tous les clients de cafés juifs, jusqu’à la fin de l’occupation de la Palestine – la Palestine s’entendant, par M. Antisi, comme s’étalant de la rivière jusqu’à la mer, la transcription correcte de l’intention palestinienne, c’est « qu’ils entendent tuer les juifs, jusqu’à ce qu’il n’y en ait plus ! » -.



La parole est donc donnée à cet allumé des mosquées et pourfendeur de bistros d’Antisi, qui nous fait savoir, que « l’attentat de Kiriat Motzkin est un acte de résistance contre les atrocités israéliennes ». On aurait voulu qu’Antisi ou que Pulitzer nous disent de quelles atrocités ils parlent (et nous qui croyions qu’aucun palestinien n’a été tué, suite à l’assassinat du « Sbarro » et malgré que les « martyrs » d’Antisi on tué 15 Israéliens absolument innocents de tout crime, à part celui de ne pas être Arabes).



Rideau. TV5 rideau ! Fin du reportage sur le deuxième attentat de « Jérusalem ». Ca doit être le genre de dérapages banals, qui peuplent l’univers médiatique d’un pays, lorsque le gouvernement de celui-ci a cessé de respecter l’une des minorités qui le compose. C’est ce qui arrive, lorsque les livres de l’enseignement public du-dit pays, édités par Hachette, se permettent d’affirmer que les Israéliens polluent volontairement l’eau potable des Arabes. C’est ce qui arrive, lorsque « Libération » nie l’existence du Temple de Salomon et attribue l’affirmation de cette « hérésie historique » à des « ultra-extrêmistes » juifs et que Libé conserve l’anonymat de ce connard et qui sait, ne l’a peut-être pas encore viré à vifs coups de pompes dans le derjif !



Je sais que certains lecteurs de la Ména ne comprennent pas comment j’ose rire d’événements si graves. A ceux-ci, je propose les palliatifs suivants : de cesser de lire mes articles, de venir habiter Métula, de ne pas me prendre au sérieux, de ne lire que les dépêches de l’AFP, de regarder TV5, Tf1 et Fr2 et de cueillir des jonquilles en saison !

Par Anonyme le lundi 13 août 2001 - 07h25:

shalom,

i would like to know if there exist a group of children of mixed marriages, my father is a tunisian moslem and my mother is jewish.
i grew up with my mother , since my parents got divorced.
today i consider myself as a religeous jew.
sometimes it would be nice to know other people with a similar background.

thank you

david (31 years old)
silverrock202@hotmail.com

Par Anonyme le lundi 13 août 2001 - 07h23:

[Un excellent conseil technique pour vous débarrasser du virus KAK-Worm.

Pour ceux d'entre nous qui ne sont pas aussi techniquement avancés: il n'est pas inutile de rechercher préventivement l'existence des fichiers AE.KAK, et KAK.HTA du virus sur votre disque dur, et de les effacer tout de suite. (Ainsi que de tout ficher .HTA dans votre répertoire C:\WINDOWS\SYSTEM\ , mais pas ailleurs.) Penser aussi à supprimer d'Outlook Express la signature utilisant le fichier KAK.HTA.

Merci à Samuel Charlier!
Salut,

Pour se débarrasser de KAK-Worm sans patch ou d'antivirus ou de mise à jour de quoi que ce soit:

- Ouvrir l'explorateur
- Menu affichage/option des dossiers/affichage cocher afficher tous les fichiers.
- En répertoire racine C:\ Effacer le fichier AE.KAK
- Dans le répertoire C:\Windows\MENU DÉMARRER\PROGRAMME\DÉMARRAGE\Effacer le fichier kak.hta
- Dans le répertoire C:\WINDOWS\SYSTEM\effacer le fichier "8FDB2D65.HTA" (Le numéro du .HTA est aléatoire, alors mieux vaut effacer le dossier se terminant par .hta )
- Bouton démarrer/exécuter/sysedit ou edit
- Dans le fichier AUTOEXEC.BAT rajouter DEL devant c:\...de cette ligne: @echof>C:\Windows\MENU DÉMARRER\PROGRAMME\DÉMARRAGE\kak.hta
- fermer sysedit et accepter l'enregistrement.
- Bouton démarrer/exécuter/regedit
- la base de registre se présente comme l'explorateur, à gauche des dossier, à droite des sous-dossiers ou valeurs.
- suivre l'arborescence : H Key LocalMachine\SOFTWARE\Microsoft\Windows\CurrentVersion\Run
- à droite se trouve :cAg0u = "C:\WINDOWS\SYSTEM\ED76E360.hta" (numéro aléatoire), sélectionner et supprimer.
- ouvrir Outlook Express
- menu outils/options/signatures
- supprimer la signature utilisant le fichier : C:\WINDOWS\kak.hta
- Redémarrer l'ordinateur et vérifier dans le menu démarrage qu'il n'y ait plus de kak.hta...

Il y a une autre astuce pour ceux qui connaissent un peu DOS, c'est de mettre toutes les commandes de l'autoexec.bat dans le config.sys : le kak cherche ensuite toujours le chemin d'autoexec.bat qu'il ne trouve pas.

Par Marc (Marc) le dimanche 12 août 2001 - 18h26:

Aucun territoire n'en vaut la peine, quand il s'agit de vie humaine et d'une vrai paix. Mais nous sommes loin de là. Pour que cette formule puisse être appliquée, il faut que la confiance entre les parties reigne. Malheureusement, après huit années depuis Oslo et après un calme relatif, comment les Israëliens peuvent-ils encore faire confiance à Arafat ou aux Palestiniens? Aujourd'hui l'Egypte qui avait signé un traité de paix avec Israël, menace d'envoyer ses troupes au Sinaï si Israël essayerait de détruire le PLO. Tout d'abord je trouve que cette menace en public n'est pas nécéssaire et va à l'encontre du but recherché (counterproductive) quand il y a les relations diplomatiques. On me dira que c'est pour la consommation locale et entre Arabes. Cette menace laisse entendre aux Israëliens que tous ces traités avec les Arabes n'ont aucune valeur si ce n'est grâce à la force de dissuation d'Israël. A mon avis Moubarek pourrait faire mieux, après qu'Israël lui a rendu tous les territoires que l'Egypte avait perdu pendant les guerres d'aventure de Nasser et justement pour cette paix l'Egypte reçoit tous les ans une contribution militaire et économique de mon pays, les Etats Unis.

Par Anonyme le dimanche 12 août 2001 - 07h38:

Salut à tous et à toutes !

Souvenirs, souveniiiiiiiiiiirs....
Col pèle-à-tarte, pantalon de flanel, les billes, les images paninis ... enfin que du vieux ...

Nostalgique, cliquez sur : http://www.photo-de-classe.com/

Johan Secnazi johan@sa.nomade.fr

Par Anonyme le dimanche 12 août 2001 - 07h25:

L'UEJF organise un rassemblement silencieux (le silence ne sera interrompu que par la lecture du Kaddish), à la mémoire des victimes de l'attentat de Jérusalem

Le dimanche 12 août, à 18h30, sur le parvis des droits de l'Homme, place du Trocadéro, à Paris.

Merci à tous ceux qui pourront venir. Merci aussi de transmettre l'information.

UEJF

Par Toufiq (Toufiq) le dimanche 12 août 2001 - 07h08:

RETOUR A LA KAMIKAZE DEPART,UN (TRES)GRAND BOND EN ARRIERE.ici toufiq, je refuse absolument et categoriquement d'indexer la qualite des sentiments d'amitie et d'affection que j'eprouve a l'egard de mes co visiteurs et co commentateurs harissiens et harissiennes,en fonction des hauts et des bas de la situation au moyen orient.cependant je desire partager quelques idees pele mele avec vous tous.il n'y a pas tres longtemps,yasser et companie dinaient chez barak en israel.ariel n'etait pas parmi les convives mais il a quand meme eu une indigestion.donc il est parti faire une petite promenade sur le mont du temple et des mosquees reunies histoire de digerer le fait qu'on ait refuse sa suggestion pour le dessert. ce n'est surement pas lui qui va inviter yasser a diner,sauf peut etre pour le manger .de toute facon il n'a jamais ete tres chaud pour oslo,preferant go slow,arret complet et marche arriere a tout berzingue a derapage incontrole sans a.b.s.il va donc falloir serieusement penser a verifier les freins sans ca a force de marche arriere toute on risque de se retrouver en 1947 avec les anglais sur le dos.il faut absolument arreter ce cercle vicieux (importe de las vegas) de violence reciproque.une pluie invisible de poil a gratter tombe sur la region,tout le monde demange et tout le monde gratte et plus ca demange plus ca gratte(et gratte gratte sur ta mandoline mon petit bambino)et plus ca demange ,et plus ca demange plus ca rend nerveux et ca redemange de plus belle ad infinitum(de chevre).si ca continue comme ca,on va avoir la paix,la paix des cimetieres,et encore peut etre avec des bagares de feu folets,les feu folets bleu et blanc contre les feu folets rouges verts et noirs,et peut etres entre les deux une force de feu folets des nations unies,envoyee pae le fantome de u thant.faudrait t il reregler le compteur de la machine a remonter le temps sur 1948 ou le laisser bloque sur 1967?cela depend de la perspective sur laquelle on se place(si on arrive a trouver des billets).recapitulons:israel est un fait accompli,(comme le fromage grec pliant,le feta qu'on plie),quelles que soient les circontances (pas du gout de tout le monde)de sa creation,re creation ,independance( de qui,des anglais,des romains ou des envahisseurs palestiniens?) ou invention,suivant l'opinion des diferrents protagonistes/antagonistes (anta goniste?ana pas goniste!),donc il falloir faire avec.et les territoires occupes?si ils sont aussi occupes que ca,ou trouvent ils le temps de lancer des caillous(et des hibous et des genous?)occupes a quoi faire?il y a aussi le choix des mots,certains disent resistance,d'autres disent terrorisme,qui fait peur a qui et pourquoi?des fois (souvent)j'ai peur de ma femme,pourtant elle ne commet aucun attentat,(meme pas a la pudeur).comme je prefere me la fermer,histoire de ne pas casser la baraque,et que je n'ai pas de bulldozer,je passe l'aspirateur,comme ca je joins l'utile au desagreable ,allez,j'arrete les conneries,je vous aime tous,be happy,don't worry this is only a dream of god.toufiq

Par Anonyme le dimanche 12 août 2001 - 05h36:

Droit au retour palestinien == annihilation d'Israël
par Amos Oz.

EN Israël, le parti pour la paix devrait à présent reconsidérer sa position : trente années durant, nous avons dit et répété que la paix ne pouvait se faire tant qu'Israël administrait une autre nation. Certains ont même avancé que c'est parce qu'Israël s'obstinait à administrer une autre nation que la paix nous échappait. Mais notre gouvernement ne s'obstine plus guère.

Pour l'heure, Israël suggère aux Palestiniens un accord de paix fondé sur les frontières de 1967 et comportant quelques modifications bilatérales mineures. Il propose de démanteler les implantations juives dispersées au sein du territoire palestinien, de faire de Jérusalem-Est la capitale de la Palestine et de placer les Lieux saints controversés sous souveraineté arabe. C'est l'offre la plus généreuse que puisse faire Israël aux Palestiniens. Et ce, au prix d'une fracture sans précédent de la société israélienne et d'un séisme politique. Le peuple juif doit renoncer radicalement à plusieurs de ses prétentions historiques et théologiques, à nombre de ses vieux rêves et à ses aspirations religieuses.

La nation palestinienne rejette cette paix. Ses responsables réclament à présent ouvertement le "droit au retour" de centaines de milliers de Palestiniens chassés ou ayant fui leurs foyers lors de la guerre de 1948, tout en méconnaissant cyniquement le sort de centaines de milliers de juifs chassés ou ayant fui leurs foyers dans les pays arabes au cours de cette même guerre.

La reconnaissance du "droit au retour" palestinien revient à abolir le droit à l'autodétermination du peuple juif. Il fera du peuple juif une minorité ethnique à la merci des Arabes, une "minorité protégée ", comme le souhaiteraient les intégristes musulmans.

La reconnaissance du "droit au retour" équivaut à l'annihilation d'Israël.

La résolution initiale de l'ONU, en novembre 1947, adoptait la création de deux États, arabe et juif, sur cette terre convoitée. Cependant, le droit au retour revendiqué aujourd'hui par les Palestiniens signifie qu'"au lieu de deux Etats pour deux nations", il y aura en fin de compte deux Etats arabes sur cette terre.

Face à l'absolue radicalisation des revendications palestiniennes, les pacifistes israéliens ne peuvent plus prétendre que c'est l'histoire habituelle. Ils ne peuvent plus soutenir non plus, comme ils l'ont fait durant des décennies, que "l'occupation israélienne des territoires palestiniens est le seul obstacle à la paix".

Il conviendrait que les colombes d'Israël revoient leur position. Au lieu de proclamer que l'occupation des zones palestiniennes fait obstacle à la paix, nous devrions dire que, même sans la paix, administrer une autre nation est une erreur. Une dangereuse erreur. L'occupation, consolidée par des dizaines de petites implantations catapultées au cour du territoire palestinien dans l'intention d'interdire tout futur compromis, fragilise Israël plus qu'elle ne le renforce. Israël en ressort affaibli et dans une situation contestable.

Je n'adhère pas à l'idée fallacieuse et stérile de la séparation unilatérale. Israël doit maintenant déployer ses forces le long de lignes conformes aux réalités démographiques. Il doit se retirer des zones de peuplement palestiniennes et permettre aux Palestiniens de créer un Etat indépendant, tout de suite, même sans un accord de paix.

Les nouvelles délimitations ne seront pas prises pour des frontières permanentes mais pour base à des amendements pendants lors de futures négociations de paix. Entre-temps, toute attaque palestinienne menée contre ces lignes ne sera pas considérée comme un "attentat terroriste" mais comme l'agression d'un État souverain contre le territoire de son voisin, habilitant Israël à exercer son droit à l'autodéfense.

Un signe du revirement de l'attitude de refus des Palestiniens serait la volonté de négocier avec Israël non "le droit au retour" mais une solution globale, nationale et humanitaire au problème des réfugiés de 1948. Israël devrait s'engager moralement en ce sens. Cela fait, les deux gouvernements pourront alors négocier le tracé de frontières pacifiques.

Traduit de l'anglais par Sylvie Cohen.
© Amos Oz, Le Monde, 8 janvier 2001.

[Nous nous permettons de citer ci-après la position d'Efraim Karsh sur ce sujet et sur l'opinion d'Amos Oz. - Les Modérateurs]

Les Palestiniens et le "Droit De Retour"

par Efraim Karsh, Commentary Magazine, Mai 2001
Extraits traduits spécialement pour Reponses-Israel par Bernice Dubois et Stéphane Biton

Au début des années 1990, la plupart des Israéliens, des deux bords politiques, avaient accepté l'idée de deux États comme solution à leur conflit de plusieurs décennies avec les Arabes Palestiniens, une solution fondée sur la notion d'échanger "des territoires pour la paix". Pour ces Israéliens, et surtout pour les colombes parmi eux, les heures du crépuscule du bref gouvernement de Ehud Barak ont été un choc terrible.

Pendant une période de six mois, depuis le sommet de Camp David en juillet 2000 aux discussions de Taba quelques jours avant son écrasante défaite électorale en février 2001, Barak a franchi chacune des "lignes rouges" territoriales maintenues par les précédents gouvernements israéliens dans sa recherche frénétique d'accord avec les Palestiniens fondée sur la formule de territoires pour la paix.

Acceptant sans mettre en doute l'interprétation du côté arabe de la Résolution 242 du Conseil de Sécurité de l'ONU, votée à la suite de la Guerre des Six Jours de 1967, le gouvernement de Barak a proposé de céder pratiquement toute la Rive occidentale et la Bande de Gaza au futur État palestinien, et a fait des concessions incroyables sur la ville capitale d'Israël: Jérusalem. Mais à sa stupéfaction, plutôt que de payer de retour cette offre globale et étendue avec une offre de paix toute aussi généreuse, les Palestiniens ont répondu par la violence en masse.

A Taba, les Palestiniens ont également insiste, avec une intransigeance toute nouvelle, sur une autre condition dite "non négociable", qui était reste plutôt en sommeil depuis le processus d'Oslo commencé en 1993. Aucune paix serait possible, déclaraient-ils, si Israël ne garantissait pas le droit des réfugiés arabes de la guerre de 1948-49 et de leurs descendants de retourner au territoire qui fait partie de l'État d'Israël et d'être financièrement compensés pour toute propriété perdue et pour des décennies de privations et de souffrances.

La réintroduction de cette question, au moment où Israël avait effectivement donne son accord pour se retirer sur ses frontières d'avant 1967, a très profondément secoué le camp israélien pour la paix. Tout d'un coup, il semblait que les États arabes et les Palestiniens étaient sérieux dans ce qu'ils disaient depuis si longtemps -- c'est-à-dire que la paix n'était pas une question d'ajustement de frontières et de territoires mais était plutôt un euphémisme pour l'élimination totale de l'État juif, dans ce cas par un renversement démographique. "Mettre en oeuvre le 'droit du retour' signifie le déracinement d'Israel," a dit tristement Amos Oz, le célèbre auteur et partisan de la paix. "Cela fera du peuple juif un groupe ethnique mineur a la merci des Musulmans, une "minorité protégée", exactement comme le voudrait le fondamentalisme islamiste."

L'exclamation plaintive de Oz n'a cependant éveillé aucun écho sympathique chez ses semblables palestiniens, cependant. "En tant que Palestiniens, nous ne considérons pas devoir sauvegarder le Sionisme. Notre devoir est de sauvegarder nos droits," a déclaré la femme politique influente Hanan Ashrawi, jurant de maintenir le "droit du retour" même au risque de saper l'équilibre démographique d'Israël. "Le problème des réfugiés," a-t-elle continué, doit être résolu totalement en tant que problème central de la solution de la question palestinienne fondée sur la mise en oeuvre du droit international"; car non seulement ce droit de retour "n'a jamais été abandonné ni modifié en aucune façon," il "a été réaffirmé annuellement par les États membres de l'ONU."

En fait, Hanan Ashrawi se trompe de beaucoup, ainsi d'ailleurs, que Amos Oz, d'une autre manière.

Il n'y a aucun "droit de retour" collectif a être mis en oeuvre." Mais pour saisir ce qui est en jeu ici demande une étude plus approfondie de l'histoire, la démographie, le droit international et la politique.

[...] Mais mettons de côté cette hyperbole. La revendication portant sur la dépossession [des terres des Palestiniens] préméditée [par les sionistes] est non seulement sans fondement, mais elle est également contraire à la vérité. Loin d'être les victimes sans secours des assauts prédateurs des sionistes, les Palestiniens étaient eux-mêmes les agresseurs pendant la guerre de 1948-1949, et ce sont eux qui ont tenté, presque sans succès, de "nettoyer" une communauté ethnique voisine. Si les Palestiniens et les monde Arabe avaient accepté la résolution des Nations Unies du 29 Novembre 1947 appelant à l'établissement de deux états en Palestine, et n'avaient pas tenté de s'y opposer par la force des armes, il n'y aurait pas eu de problème de réfugiés à la base.

Ce n'est pas une coïncidence que ni les propagandistes arabes ni les "nouveaux historiens" israéliens n'ont jamais pu produire aucune preuve d'un plan d'ensemble des sionistes visant à expulser les Palestiniens pendant la guerre de 1948-49. Et pour cause, un tel plan n'a jamais existé! En acceptant la résolution de partition de l'ONU, les dirigeant juifs de Palestine ont accepté le principe d'une solution basée sur deux états, et toutes les délibérations qui en suivirent furent basées sur la supposition que les arabes de Palestine resteraient des citoyens égaux dans l'état Juif qui devrait naître avec la fin du mandat britannique.

Comme l'a dit David Ben-Gurion, qui allait bientôt devenir le premier Premier Ministre [de l'état d'Israël], aux cadres de son parti, le parti travailliste (Mapai) le 3 décembre 1947: "Dans notre état, il y aura aussi bien des Juifs que des Non Juifs - et ils seront tous des citoyens égaux; égaux en tout sans aucune exception; cet état sera celui des Juifs aussi bien que celui des non juifs [qui y sont citoyens]".

[... Considérons] l'appel au droit international, et en particulier a la résolution des Nations Unies. numéro 194, est passée par l'Assemblée Générale de l'ONU le 11 décembre 1948, au milieu de la guerre israélo-arabe. La première chose à noter à propos de cela est que, comme toutes les résolutions de l'Assemblée Générale (contrairement au résolutions du Conseil de Sécurité), c'est l'expression d'un sentiment et cela n'a aucune force de loi. La seconde chose à noter est que l'objectif premier de cette résolution n'est pas de régler le problème des réfugiés mais de créer plutôt une "commission de conciliation" dont le but est de faciliter une paix globale entre Israël et ses voisins Arabes. L'un seulement de ses quinze paragraphes fait allusion aux réfugiés en général - non pas les "réfugiés Arabes" -- dans un langage qui peut également être lu comme s'appliquant aux centaines de milliers de Juifs qui ont été mis dehors par les états Arabes par vengeance pour ce qui se passait en Palestine.

Cette interprétation n'est pas purement fantaisiste. La résolution stipule expressément que la compensation qu'une compensation pour la [perte de] propriété de ceux des réfugier choisissant de ne pas retourner "doit être menée à bien par les gouvernements ou les autorités responsables". Si la disposition ne s'appliquait qu'aux Palestiniens, Israël aurait été désigné comme était la partie compensatrice; au lieu de cela, les termes employés indiquent que les États arabes sont pareillement susceptibles d'être des compensateurs des réfugiés qu'ils ont créés.

Plus important, loin de recommander le retour des réfugiés palestiniens comme la seule solution viable, la Résolution 194 met cette option au même niveau que leur rétablissement ailleurs. Dans ses propres mots, elle recommande que "les réfugiés souhaitant rentrer chez eux et vivre en paix avec leurs voisins doivent pouvoir le faire aussi tôt que possible," mais également que des efforts doivent être fait pour faciliter la "réinstallation et la réhabilitation sociale et économique des réfugiés." En fait, ce sont justement ces clauses de la Résolution 194 qui, à l'époque, furent l'objet d'un anathème de la part des Arabes, qui s'y opposèrent avec véhémence et ont voté contre unanimement. [...]

© Efraim Karsh et Commentary, 2001.

Lire l'intégralité de cet excellent article en anglais:
http://www.commentarymagazine.com/0105/karsh.htm

Par Anonyme le dimanche 12 août 2001 - 05h35:

En pleine cible! (info # 110802)
© Metula News Agency



Il y a tout juste quatre jours, la Ména vous vous informait en exclusivité (voire « Des nouvelles des commandos irakiens en Jordanie ») de ce que Saddam Hussein avait testé un nouveau système de suivi opérationnel pour ses avions, en lançant deux raids aériens d’essai au-dessus d’Aman, les 30 et 31 juillet derniers.



A Métula, on vous disait aussi, qu’il s’agissait d’un système monté près du centre de commandement d’Al-Quazamiya, dans la région de Bagdad. On ajoutait que ce système, qui menaçait les navires américains et les installations israéliennes, avait été assemblé par des techniciens chinois et russes.



On prévoyait aussi, que les USA allaient intervenir et que ce n’était qu’une question de jours.



Eh bien, c’est fait ! Au nez et à la barbe d’un grand nombre de journaux de papier français, s’appuyant encore momentanément, exclusivement sur la source AFP-AP, toutes les analyses de la Ména se sont révélées, encore une fois, rigoureusement exactes.



Hier, en effet, une cinquantaine d’avions américains et britanniques ont démoli ces équipements. La dépêche de CNN (CNN.COM) reprend précisément tous les points que les lecteurs de la Ména connaissaient déjà depuis mardi dernier.



Quote ---

WASHINGTON (CNN) -- U.S. and British planes attacked three Iraqi air defense sites Friday, including part of a fiber-optic network that Iraq has been using to link its radars to track allied planes, Pentagon officials told CNN.

The targets included a "communications node" southeast of Baghdad, which is part of a fiber-optic network Iraq installed with Chinese technical assistance, according to Pentagon sources.

--- unquote

Le temps est au retour de l’Information!

Par Anonyme le dimanche 12 août 2001 - 05h32:

Editorial de ce matin dans le Progrès Egyptien signé par son Président du Conseil d'Administration Samir Ragab:

"L'opération de Jérusalem qui a eu lieu hier et dont le héros était un jeune martyr palestinien, que Dieu bénisse son âme et la pose dans la place qu'elle mérite dans le Paradis..."

Texte identique en arabe dans le Gumourya du même groupe.

Dans l'Egyptian Gazette, le texte a été édulcoré, sans doute à l'intention des Américains, et n'a été laissé que "Yesterday's bomb attack in West Jerusalem by a valiant Palestinian"

L'ensemble de la presse égyptienne salue l'héroïque opération du jeune martyr.

© SFRT Egyptian Media Watch, 2001.

Par Anonyme le dimanche 12 août 2001 - 05h30:

Cher Jack,

Voici une réaction à vif que j'ai adressée à France 2. J'espère que cette chaîne sera massivement boycotée et que les difficultés économiques qu'elle connaît déjà seront aggravées par son attitude partisane et illégale envers l'état qui doit sa création à l'attitude meurtrière de l'Occident.

L'Occident n'a pas fini de pourchasser notre peuple, il ne lui a pas suffit de sa lâcheté dont elle vient pourtant avec l'église de présenter des excuses officielles. Il persiste ne elle cette conviction profonde de la légitimité de sa haîne envers notre peuple et elle s'inscrit déjà dans les livres du Coran. Jamais avant la Shoah aucun message antijudaïque n'avait entâché l'Islam, il a fallu que les antisémites Occidentaux exportent leurs thèses jusque là-bas, jusque chez nous, jusques au berceau de la religion dont notre peuple directement issu souffre encore aujourd'hui, comme l'aîné d'une famille de la jalousie de ses frères cadets qui souhaîtent le détrôner au lieu de prendre exemple sur lui.

Mon coeur saigne aujourd'hui, et si nos dirigeants sont désemparés devant une lâcheté caractéristique de ces fanatiques, je reste persuadée qu'il existe de nombreuses solutions pour contraindre les fanatiques de renoncer à leur guerilla. Il n'est pas question de cèder au chantage, Israël ne l'a jamais fait, Israël n'est pas dupe et connaît bien ses voisins.

Parmi les solutions, il y a l'attitude de nous autres, Juifs de la diaspora, qui doit rester attentive et réactive à toutes les atteintes à la sécurité d'Israël et de notre peuple à travers le monde. Réactive contre la désinformation, auprès des instances, en boycotant les calomniateurs afin que les mots qui font mal aujourd'hui ne se transforment pas en répétition des maux d'hier et que nos enfants demain vivent libres et égaux, amen.

Shabat Shalom.

Colette

Par Marc (Marc) le samedi 11 août 2001 - 19h31:

Pourquoi les israëliens doivent se tourmenter pour le droit de retour des palestiniens. C'est du passé et c'est de l'histoire. Lorsqu'un pays perd la guerre il a deux choix compromettre ou faire une nouvelle guerre. En attendant pas de droit de retour, Israël n'est pas le seul dans cette catégorie. Le danger pour Israël n'est pas d'Arafat mais de la gauche Israëlienne. C'est elle même qui avait créé ce problème, puisque le pouvoir en ce temps là était dans ses mains. Mais heureusement qu'il y a encore des témoins de l'histoire.

Par Marc (Marc) le samedi 11 août 2001 - 19h12:

Today news
U.S. and Russian envoys, condemned Israel's takeover of the Orient House and other PLO building, which came in response to a suicide bombing that killed 15 people, including the assailant, this week in Jerusalem.
But Israël should not be intimidated nor flinch. After all who brought Sharon to power if not Arafat.

Par Anonyme le jeudi 09 août 2001 - 22h25:

En defense des detracteurs d'Alexandre Del Valle

Sophie Kulbach confond tout. Soyons contents que Del Valle dise ce qu'elle rapporte, et qu'il ne s'aligne pas sur l'antisémitisme inconditionnel de l'opinion publiée en France. Ce n'est pas une raison pour se mélanger les pinceaux.

1. Les Serbes ne sont pas "le seul peuple judéophile d'Europe (dixit Claude Lanzmann...)": assez d'essentialisme, comme s'il y avait une essence serbe distribuée également a tous les Serbes et qui en fasse des judéophiles. Allons, allons, un peu de sérieux. De même, "les musulmans des Balkans avaient constitué des milices SS..." etc. Comme si on excipait de la Légion Charlemagne pour dire "les Français". Et, parlant de judéophilie européenne, quid des Bulgares et de leur roi, des Danois et du leur? Et finalement, quid des Français, puisque les trois-quarts des Juifs français qui survécurent, le furent la plupart du temps grâce a leur concitoyens (toute famille juive a dans son histoire a la fois des histoires de sauvetage et de dénonciation - il n'y avait pas les Français, mais des Français)?

En outre, l'attitude passée ne vaut pas garantie du présent, ni passe-droit, ni, pour nous, aveuglement. Dans sa hâte de noyer le chien enrage, Sophie Kulbach mélange allégrement la Bosnie et le Kosovo, le passe et le présent. "Les" Serbes de 1944 sont une chose, Karadjic et Mladic dans les années 90 en sont une autre. Mon Dieu, quelle confusion!

2. Del Valle est l'auteur de livres plutôt délirants ou il élabore une théorie du complot mondial dirige par les États-Unis pour promouvoir le fondamentalisme islamique contre les régimes "laïcs" arabes, a savoir, en particulier Saddam Hussein et Kadhafi ("Genèse et actualité de la 'stratégie' pro-islamiste des États-Unis", Stratégique, février-mars 1998, p.61). Les Américains, dans cette optique géopolitique, sont allies à l'Islam radical pour affaiblir l'Europe et la Russie... - Del Valle a publie en 1999 aux éditions l'Age d'Homme de Lausanne un ouvrage intitule Islamisme et États-Unis: Une alliance contre l'Europe. De plus, il y attaque violemment Israël: pour lui Israël ("Tel-Aviv") s'est voue à détruire "les mouvements nationalistes arabes" et la démonstration en est la destruction du réacteur nucléaire irakien Osirak, dont les buts, assure-t-il, étaient exclusivement pacifiques... ("Genèse", p. 37).

Les "ouvrages précédents d'Alexandre Del Valle", que j'ai lus, reposent en outre sur une vision qui est effectivement catholique d'extrême droite, accusant les États-Unis d'être "une culture de mort", une culture de la décomposition qui est nécessaire a l'impérialisme américain, les États-Unis sont une "démocratie totalitaire".

Pour référence, j'ai publie dans Middle East Quarterly, la revue de Daniel Pipes, un article consacre à l'examen des thèses de Del Valle et d'autres qui partagent ses vues, "The Wacky World of French Intellectuals", Mars 2000, VII, 1).

Reprenons: si Del Valle peut être un allié tactique, tant mieux. N'en faisons pas un ami stratégique, ce qu'il n'est pas. Et ne mélangeons pas tout. Mieux que tout autres, les Juifs doivent savoir qu'il n'y a pas d'essence nationale. Mon vieux maître Léon Poliakov a passe sa vie à le démontrer.

Laurent Murawiec,
Washington
Laurent_Murawiec@rand.org

Par Anonyme le jeudi 09 août 2001 - 19h55:

J'arriverai avec ma famille en Tunisie ce dimanche pour mes vacances. Je vais rester a Port el Kantaoui et je voulais savoir si il y a un synagogue a Sousse. Mon pere est decede il y a deux semaines et je voudrais reciter le kaddish.

J'espere que vous pouvez me repondre avant Dimanche matin.
Merci

Simon Ettinghausen
ettinghausen@lineone.net

Par Anonyme le jeudi 09 août 2001 - 19h52:

Maître Sauveur Bessis nous quitte ce jeudi 8 août 2001 à Paris!
Un dernier voyage qui restera en nous tous, celui d'un ami, d'un père, d'un grand juriste et surtout d'un humaniste épris, d'Amour et de Paix!
Paix à son âme et Courage à sa famille. Que son fils Maître Jean-Louis BESSIS soit le porteur de flambeau de cette noble famille et surtout un lien perpetuel d'Amitié et de Paix entre les 2 rives de la Méditerranée. Mer chaude dans tous les sens du terme!

Dr Rached Trimèche
cigv-hq@planet.tn

Par Richard_s (Richard_s) le jeudi 09 août 2001 - 19h47:

La difference entre religion et fondamentalisme ?
Chere Line,
Oui il est vrai que les Juifs Tunisiens ont toujours eu un respect pour leurs rabbins. Mais pas l'immense adoration que vous pronez. Vous dites que les rabbins sont "infaillibles" et je pense que c'est la raison pour laquelle vous etes attaquee. Les Tunes ont toujours ete liberaux et tolerants. Par contre, depuis que nous vivons au contact des ahkenases, nous avons compris que eux sont bien plus "durs" et "carres" (uniquement axes sur la loi) que les rabbins tunes ne l'aient jamasi ete. Et pour ca je vous renvoie a notre rabbin prefere Rabbi Hai Taieb Lo Met qui adorait la boukha.
Aussi je vous reponds.
- Judaisme a l'ashkenaze : non
- Judaisme a la Tune avec amour, kifs et tolerance : OUI.

Chabbat chalom

Richard

Par Anonyme le jeudi 09 août 2001 - 18h33:

En defense d'Alexandre Del Valle

Sachons reconnaître nos amis.

par Sophie Kulbach

Le géopoliticien Alexandre Del Valle a écrit de nombreux articles sur l'Intifada, dans lesquels il reproche à une certaine pensée unique sa perception manichéenne du conflit, envisagé en un combat entre les "gentils" palestiniens et les "méchants" israéliens. Adoptant une perspective civilisationnelle, il analyse l'Intifada comme la première étape de la Jihad, qui doit voir selon les Islamistes l'asservissement du monde à la religion musulmane. De surcroît, il dénonce fort justement la victimisation des Palestiniens et la reduction ad hitlerum d'Israël. Cette attitude banalise la Shoah et la retourne cyniquement contre ses victimes historiques.

Cette approche fort lucide des évènements du Proche-Orient détonne dans les milieux intellectuels français, sclérosés par la dictature du politiquement correct. Dans ces conditions, on ne peut être que surpris par les attaques dont Alexandre Del Valle fait l'objet de la part d'un certain milieu juif. Ainsi, la revue "Actualité Juive", dans son numéro 174, tout en admettant la lucidité et le courage du chercheur, lui adresse des reproches dont on a du mal à saisir la cohérence.

En premier lieu, l'universitaire se voit critiqué pour ses liens prétendus avec les catholiques intégristes, dont il animerait la prochaine université d'été. Une telle accusation laisse pour le moins perplexe. En effet, non seulement Alexandre Del Valle est un professionnel, qui se doit en tant que tel de participer à toutes les manifestations auxquelles il est convié, mais en outre il a décliné l'invitation et ne participera nullement au colloque en cause.

Ensuite, l'auteur de "Guerre contre l'Europe" est stigmatisé pour ses amitiés pro-serbes. Cette critique laisse le lecteur d'une revue juive songeur. En effet, les Serbes sont le seul peuple judéophile d'Europe (dixit Claude Lanzmann, peu suspect de sympathies nazies). Ils ont aidé les Juifs pendant la guerre (dont une certaine Madeleine Allbright, à la mémoire décidément courte).

En revanche, les musulmans des Balkans avaient constitué des milices SS afin de se battre aux cotés des nazis et de massacrer les Serbes et les Juifs. Les islamo-mafieux de l'UCK eux mêmes se sont chargés, avec la bénédiction de la KFOR, d'épurer la société kosovare de ses éléments serbes et juifs. Le bosniaque Izétbegovic, parangon de la démocratie pour les tenants du politiquement correct, était lui-même membre des Jeunes légions SS musulmanes pendant la guerre. Il est également auteur d'une déclaration islamique en 1970 dans laquelle il nie la réalité de la Shoah. Par conséquent, non seulement le fait de soutenir les Serbes et les Juifs n'est nullement incompatible, mais chaque juif a le devoir d'appuyer la Serbie, par respect du passé et souci du présent. Ariel Sharon lui-même a toujours été favorable à la Serbie. A suivre la logique de l'article d'Actu J, serait-ce donc un nostalgique du III° Reich?

Enfin, Alexandre Del Valle est accusé d'avoir dans le passé collaboré à des publications de la Nouvelle droite telles Synergies Européennes et d'avoir eu des accointances avec des mouvements de cette obédience. Actu J devrait vérifier ses sources. En effet, des articles de l'auteur ont certes été publiés par la revue en cause, mais c'était à l'insu du chercheur. Ce dernier, peu désireux de voir son nom accolé à un mouvement extrémiste, lié de surcroît aux structures de l'islamisme russe, a un temps envisagé de faire un procès afin de faire respecter ses droits intellectuels. Cependant, le site qui abrite la publication est situé au Canada et pour des raisons strictement juridiques, tenant au droit international privé, aucune action en justice ne fut intentée.

De la même manière, Actu J devrait se procurer les ouvrages précédents d'Alexandre Del Valle.
Elle apprendrait ainsi que ce dernier fustige sans la moindre ambiguïté les liens de la Nouvelle droite avec les structures islamistes. Cette affirmation est le fruit d'un long travail d'investigation qui a contraint l'auteur à participer à un colloque animé par l'organisation extrémiste Orion, en présence d'Islamistes. Cette manifestation avait d'ailleurs failli dégénérer dans la mesure où le chercheur avait à cette occasion vivement condamné les thèses de la Nouvelle Droite et ses liens avec les mouvements islamistes.

En définitive, l'article lu dans Actu J démontre que l'aveuglement fait toujours, 60 ans après la fin de la Seconde Guerre mondiale, partie de la tradition d'un certain milieu juif. Celui-ci refuse de voir la réalité en face et préfère traquer des ennemis invisibles plutôt que ses adversaires véritables. Quoi qu'il se passât en Israël et quels que fussent les sombres desseins des mouvements islamistes en France, illustrés par les incendies de plus en plus nombreux de synagogues, il se trouvera toujours certains juifs pour critiquer ceux qui osent vilipender cette menace.

© Sophie Kulbach, 2001.

Par Anonyme le jeudi 09 août 2001 - 18h28:

Le Wall Street Journal: Ariel Sharon n'est pas un criminel de guerre

Ariel Sharon n'est pas un criminel de guerre.

par Seth Lipsky, The Wall Street Journal
traduit spécialement pour Reponses-Israel par Bernice Dubois

Ariel Sharon est venu à New York [récemment] pour prendre la parole au cours d'un banquet de la Ligue d'Amitié Américano-Israélienne. La Ligue est une organisation diverse et centriste, composée de Juifs et de non-Juifs. La soirée fut mémorable pour l'ambiance de chaleur et de détente accordée au dirigeant israélien à peine quelques mois après l'avalanche d'avertissements disant qu'il allait générer des divisions.

Pendant l'heure du cocktail on a pu entendre des grognements de la part de ceux qui pensent qu'il est grand temps pour le gouvernement d'unité nationale de M. Sharon d'engager une action militaire plus dramatique contre ses ennemis de l'Autorité Palestinienne. Mais même ces grognements étaient atténués.

Si cette soirée a connu une note plus légère, ce fut parce qu'à la tête de la Ligue se trouve Mortimer Zuckerman, propriétaire et Rédacteur en Chef du New York Daily News, alors que l'une des trois personnes honorées était Rupert Murdoch, propriétaire du quotidien rival de la ville.
Il y eut un peu de suspense pour savoir si M. Zuckerman présenterait personnellement les honneurs de la Ligue à l'ancien Australien (en fin de compte, les honneurs étaient présentés par Kenneth Bialkin, Président de la Ligue). Il semble que l'un des sentiments partagés par les deux barons de la presse est leur affection pour l'ancien général devenu Premier Ministre.

Quoi qu'il en soit, l'un des dires de M. Sharon était celui même qu'il a souligné le lendemain au Président Bush, c'est-à-dire que Israël ne négocierait pas sous la menace des armes. Un autre était l'importance qu'il accorde au caractère d'unité nationale de son gouvernement. Il a parlé de son ami, Shimon Péres, Prix Nobel de la Paix et colombe du Parti Travailliste, actuel Ministre des Affaires Étrangères israéliennes dans ce gouvernement d'unité nationale. De toute évidence M. Sharon pense que le peuple juif devra résoudre ses propres différences avant de pouvoir agir efficacement vis à vis de ses ennemis.

En rentrant je pensais à l'idée soulevé par des factions anti-juives en Europe, - que M. Sharon fera l'objet d'un procès pour crimes de guerre. En fait lorsque Augusto Pinochet fut arrêté en Angleterre, j'ai remarqué à quelques collègues avec lesquels je déjeunais que c'était un développement dangereux. "Tu ne vas tout de même pas défendre Pinochet", a dit quelqu'un. J'ai répondu que je le défendrai certainement contre un mandat émis en Espagne. "Si l'Espagne peut arraisonner un dirigeant étranger sur le sol d'un pays tiers", ai-je affirmé, "la prochaine personne contre laquelle on essaiera de porter plainte sera Bibi Netanyahu", qui était alors Premier Ministre d'Israël. "Oh, cela est ridicule", a dit quelqu'un.

M. Netanyahu a perdu les élections avant que les ennemis d'Israël n'aient pu soulever la question de crimes de guerre.

M. Sharon était en poste depuis seulement quelques mois lorsque la radio officielle britannique, la BBC, a émis son rapport suggérant que, du moins en théorie, il pourrait être poursuivi pour le rôle qu'il était supposé avoir joué, - ou pour l'intervention qu'il était supposé ne pas avoir faite pendant les massacres dans les camps de réfugiés de Sabra et Chatilla au Liban. A peine quelques jours plus tard, un rapport circulait selon lequel un groupe de Libanais s'activait à porter plainte sous une loi peu connue de la Belgique, lieu étrange pour une telle affaire.

Les massacres de Sabra et Chatila, qui ont eu lieu en 1982, étaient des crimes horribles. Près de 1000 Arabes palestiniens, dont beaucoup de femmes et d'enfants, étaient tués, beaucoup alors qu'ils se blottissaient dans leurs foyers de fortune. Les tueries furent commises par des forces phalangistes libanaises. Au début de 1983, alors que j'étais rédacteur de la rubrique "étranger" pour le Wall Street Journal, Je suis allé à Beyrouth et ai visité le site de cette horreur. J'ai grimpé sur la ruine du bâtiment proche d'où, avait-on dit, les Israéliens auraient dû pouvoir voir ce qui se passait dans les camps. (Après y être grimpé, je douté de cela.) Mais quiconque ayant traversé ces camps après le massacre, ne pouvait que partager mon propre sentiment sérieux du mal qui s'y avait eu lieu. Cela ne doit pas être minimisé.

La seule autorité juridique à prendre cette affaire au sérieux était le gouvernement israélien qui a créé une commission pour enquêter sur les événements. Il a examiné de près ses propres officiels et autorités militaires y compris M. Sharon, alors Ministre de la Défense. La Commission a conclu que M. Sharon aurait dû prévoir le potentiel de catastrophe que comportait la permission donnée aux forces phalangistes d'entrer dans les camps et aurait dû alors prendre des précautions pour prévenir un massacre. Mais la Commission a rejeté l'idée que M. Sharon était directement responsable pour le crime, idée rejetée également par la cour Fédérale de justice de New York qui a statué sur le procès en diffamation intenté par M. Sharon contre la revue Time.

Demeure donc la question de savoir qui était directement responsable et où sont ces personnes maintenant. Ici toute cette affaire prend une tournure qui laissent perplexes les Européens soucieux de "faire du bien". En fait ils ne savent pas quoi en faire et ne veulent même pas s'en mêler.

Un livre récent présente un exposé haut en couleurs du rôle joué par un ancien commandeur phalangiste, Elie Hobeika qui, aux années 1990, est devenu un Ministre pro-syrien du gouvernement libanais. Le livre, intitulé "D'Israël à Damas" est écrit par Robert Hatem, ancien garde du corps de M. Hobeika et il se trouve sur le Web. M. Hobeika est le commandant présumé d'avoir dirigé la catastrophe de Sabra et Chatilla, après quoi il a passé les années 1990 comme Ministre pro-syrien dans le gouvernement libanais. Sans doute la raison pour laquelle les Européens ne réclament pas un procès pour crimes de guerre contre M. Hobeika est qu'il n'est pas Israélien.

Après l'émission de la BBC, un rapport disait que le Premier Ministre Blair pourrait refuser de voir M. Sharon lors de son passage à Londres en route pour les Etats-Unis. Mais M. Sharon a dit à ses divers publics ici que son entretien avec le Britannique était tout à fait amical. Et hier à Washington le dirigeant israélien a eu une autre rencontre cordial avec le Président Bush malgré le fait que l'administration américaine retourne à une politique clintonienne en s'efforçant de se positionner non pas derrière Israël mais plutôt entre ce pays et ses ennemis.
En fait cette semaine semble démontrer que les attaques personnelles pour démolir la bonne foi de M. Sharon trouvent peu de prise et que lors de son retour, le Premier Ministre jouira d'un mandat confortable pour exercer son jugement dans la guerre lancée par les Palestiniens.

© Seth Lipsky, The Wall Street Journal, 27 juin 2001.

"Bernice DUBOIS"

Par Anonyme le jeudi 09 août 2001 - 18h27:

Bonjour

Il manque 2 noms a votre liste qui sont d'origine sfaxienne

Moi meme Herve Bouhnik PDG D'INTERNET SOLUTIONS ( WEB AGENCY)

et mon cousin Laurent Bouhnik realistaeur de films: Select Hotel,ZONZON, madeleine et bien d'autres encore

Alors merci de pensez a nous

Hervé Bouhnik

Par Anonyme le jeudi 09 août 2001 - 18h21:

Une reponse du directeur de "Liberation"

Je viens de recevoir ce soir mercredi 8 août par e-mail une réponse de Jacques Amalric, le patron de la rédaction de Libé.

Il reconnait que cette légende était "débile" et qu'il s'agit d'une initiative malheureuse d'un journaliste (non-identifié).

Amalric précise: "cette légende débile nous a échappé dans l'urgence du bouclage. Nous publierons demain (jeudi) un rectificatif"

Dont acte. Libé reconnait son tort.

Par Walid (Walid) le jeudi 09 août 2001 - 12h21:

for naaman maarabi
you can listen to jew tunisian music
on www.radiotunis.com
clic on music and enjoy:raouljournou,chikh elifrit,habiba msika...
good luck.

Par Anonyme le jeudi 09 août 2001 - 07h39:

Très interessant !

Je suis tombé sur votre page en recherchant par Altavista la signification de "Mektoub".

En tant que chrétien frankaouï, j'ai appris plein de choses, thx !

Par contre, il est une chose que je n'ai pas saisi, c'est l'emploi des chiffres au milieu des mots (par ex:"9antra") dans la page http://www.harissa.com/lesexpressionsspecifiques.htm .
Comment l'interpréter ?


"Jules Bonnot"

Par Bebel (Bebel) le jeudi 09 août 2001 - 07h12:

reponse a cohen victor:
je ne sais pas si je dois rire ou pleurer !!!

je ne comprend pas : des que l'on parle religion, les gens prennent cela comme de l'extremisme.
comme si nos lois nous poussent a etre arrieres!!!
je vois que partout,et pas seulement ici en Israel, que des qu'un rabbin parle, des qu'on exprime des idees en faveur d'un retour reel vers notre religion ,les gens se moquent et ricannent.
seulement,tous oublient quelque chose de tres important :
Si le peuple juif est le plus ancien de nos jours c'est grace a notre foi en D... et a l'application des lois et c'est tout.
les incas sont disparus,les cananeens,les hittites ,les yevoussim etc...nous non ! n'en deplaise a ceux qui veulent ressembler aux goyims.
Les bar-mitzva,mariages mixtes en tunisie,je peut presque en jurer,on commence avec la venue des francais en tunisie.On veut copier les autres alors on fait comme eux.mais je suis sure que nos plus anciens ancetres ne se comportaient pas comme ceux de la generation presente et precedente !!Ils avaient le respect des lois et des rabbins,contrairement a nos jours ou on se moque de tout et de tous.
Line.

Par Anonyme le mercredi 08 août 2001 - 22h00:

Mercredi soir 8 août 2001 au JT de France 2, nous avons eu droit une fois de plus à la pire désinformation: un reportage larmoyant et mensonger sur la "plaignante" principale en Belgique contre Ariel Sharon qui déclare au reporter "certains des soldats qui ont massacré ma famille avaient sur leur béret le cèdre, emblème de l'ALS (Armée du Liban Sud), d'autres étaient des phalangistes mais les plus nombreux, je les ai reconnu, c'étaient les soldats israéliens reconnaissables à l'étoile de David ornant leur béret".

Balivernes que tout cela: les Israéliens ne sont jamais entrés dans le camp, placé sous la responsabilité exclusive des phalangistes.

Le reporter lui même enchaîne "Ariel Sharon a planifié les opérations" (sic).

Bref, une pierre supplémentaire à l'édifice du mensonge et de la désinformation systématiques auxquels se livrent les média français.

Pour voir ou revoir ce reportage affligeant (format real)

http://www.france2.fr/video/jt20h.ram

Vous pouvez protester à
mediateurinfo@france2.fr
contact@france2.fr

ou auprès de journalistes individuels: les adresses email de la rédaction sont toutes sur le même modèle : l'initialeduprénom.nom@france2.fr (style c.serillon@france.2.fr etc.)

Par Admin (Admin) le mercredi 08 août 2001 - 21h33:

Merci de nous avoir signale qu'il y avait un probleme avec les mots de passe. Heureux de vous annoncer que le probleme a ete resolu et que ceux qui sont enregistres peuvent de nouveau poster leurs messages.

Par Anonyme le mercredi 08 août 2001 - 21h23:

Liberation met en doute la nature du Kotel

Clément Weill-Raynal, Président de l'Association des journalistes juifs de la presse française, nous a alertés concernant un nouveau dérapage gravissime dans le journal Libération du 6 août.

En pages 2-3, une grande photo du Kotel avec la légende suivante :
"Dans le quartier arabe de la vieille ville de Jérusalem, deux juives orthodoxes prient sous protection militaire, devant le soubassement de l'esplanade des mosquées, considéré par les ultras comme le site originel du Temple de Salomon"

Il faut absolument susciter le maximum de réaction auprès du Journal car en une seule phrase, rarement nous avons pu voir autant de malhonnêteté intellectuelle, d'inexactitudes, de mensonges diffamatoires et d'arguments de propagande.

Merci de faire suivre au plus grand nombre.

Frédéric ATTALI.

consis@wanadoo.fr

Par Anonyme le mercredi 08 août 2001 - 21h20:

Votre web est intéressant, excellent - merci!
Shalom!
Eva Wiæazová, Praha (CZ, Rép. Tch.)

wicazova.eva@istrategie.cz

Par cohen victor (Bekhor) le mercredi 08 août 2001 - 21h18:

reponse a BEBEL.
question pudeur.
Bebel tu as toute a fait raison, suivons le raisonement de rivka femme d'isaac et couvrons par tsniout le visage de nos femmes.
je pense que les talibans en afganistan sont dans le vrai. et qu'ils suivent les preceptes du judaisme mieux que nous.
Et nous pauvre peuple juif, qui, quand il etait en Tunisie faisait les Bar mitsvah et mariage dans des salles mixtes et les hommes et les
femmes se melangaient(mixte). en plus oh!!! sacrilege pour la birkat cohanim du grand JOUR DE KIPOUR ils se melangaient, c'est carrement inadmissible.

Donc cher BEBEL je suis militant avec toi, creons une association:
a/ pour que nos femmes prennent le voile, (mais un vrai avec une grille comme les afghans.

b/ pour interdire l'entree des femmes dans les synagogues.

c/pour reintroduire la skilat avanim, dans nos lois pour les transgresseurs de ces lois.

d/et surtout pour les bar mitsvah, et mariage il ne faudrait pas de mehitsah,(separation) mais carrement faire deux salles separes a plusieurs lieux l'une de l'autre.

Je crois que l'ont pourra rajouter encore plusieurs loi dans la tsniout car comme vous le savez cher BEBEL les lois c'est comme les bougies,
une bougie allume cent bougies, et cent boujies allument cent mille, etc etc.

Donc nos ancetres ont cree des lois, nos maitres les ont multipliees, et nos rabbins ont multiplie ceux qui ont deja etaient multipliees.

Quand a notre future association, elle ira chercher outre tombe les lois qui sont tombees dans l'oubli et s'efforcera de tous remettre sur les rails.
Cohen Victor

Par Anonyme le mercredi 08 août 2001 - 18h27:

je voudrais savoir les horaires d'entrée et de sortie de Shabbat le vendredi 24/08/01 à Miami et le vendredi 31/08/01 à Orlando~nl~Merçi à l'avance de me donner ces renseignements ou un e-mail ou un N° de tél. ou un contact sur les lieux à qui je puisse m'adresser.~nl~Mon adresse : bohbot2001@yahoo.fr

Par Bazooka (Bazooka) le mercredi 08 août 2001 - 16h43:

A Michel Allal : vous pouvez me contacter si vous souhaitez un bref historique de votre nom de famille.
cbazooka@hotmail.com

Par Bebel (Bebel) le mercredi 08 août 2001 - 11h59:

Pierre b,
merci de votre soutien.J'apprecie aussi le debat public et j'invite d'autres a nous joindre.
sincerement,au sujet de la bircat cohanim de kippour,moi aussi j'en garde un bon souvenir sauf que je ne suis rentree sous le talit de mon pere que dans mon petit age.ca ne me derange pas de ne plus le faire car les brakhots de mon pere je les recoit tous les vendredis soir et pas seulement a kippour.C'est peut-etre la difference entre vous et moi,puisque vous vous dites pas tres religieux,peut-etre que la bircat cohanim de kippour etait le seul moment de reunion familiale,je dit peut-etre car je ne connais pas votre realite de tous les jours.voila.prete a continuer ou a commencer d'autres debats.
Line.

Par Bebel (Bebel) le mercredi 08 août 2001 - 11h48:

Mr/Mme Anonyme,
ok,je respecte les regles du forum,pas de probleme pour continuer de cette maniere.
1) n'entrons pas dans le debat de l'assassinat de Rabin,car il ya beaucoup a dire et beaucoup d'ombres autour du meurtre en lui-meme.
2)sujet Rabbins: a mon humble avis,esprit critique et discernement doivent etre utilises lors de debats philosophiques ou politiques ou autres.Dans la religion ,il y a les lois et les "directeurs de lois" -les rabbins- comme en parallele les lois civiles et ceux qui oeuvrent pour les mettres en application.Vous viendrait-il a l'idee de violer une loi civile ?je pense que non et quelques en soient les raisons(peur de la prison,d'une amende,de ...).
pareillement pour les gens croyants et pratiquants:pour eux, mis a part les lois civiles il y a aussi les lois religieuses qu'ils faut appliquer du mieux possible.mais dans ces cas la tout depend de la force de la croyance.et les rabbins sont ceux qui sont la pour expliquer,aider, renforcer ceux qui desirent faire la volonte du Createur.
anonyme,je ne sais pas si vous etes pratiquant ou non mais il me semble plutot que non.si j'ai raison,alors avant de prendre position contre nos rabbins venez ,essayez de connaitre.il y a beaucoup de choses magnifique dans la pratique de la Thora.
Line.

Par Anonyme le mercredi 08 août 2001 - 08h30:

Line
J'aime bien notre debat public et j'apprecie aussi l'intervention de Roland Fellous sur la bircat cohanim. Je sens que nous avons avance dans ce debat. Mais je vous avoue que pour moi qui n'ai jamais ete un grand religieux, c'est un souvenir formidable que ces moment s passes sous le talith paternel qui m'ont peut etre fait rester pres du judaisme. Peut etre que c'etait ca le vrai but de cette coutume.
PS : moi au moins je crie pas apres vous (comme d'autres...)
Cordialement,
Pierre B

Par Anonyme le mercredi 08 août 2001 - 02h03:

Reponse de l'ecrivain israelien David Grossman a Pascal Boniface


Accorder aux Palestiniens le droit de revenir sur leurs anciennes terres aboutirait, à terme, à l'effacement de l'identité nationale d'Israël. Ce n'est certes pas là le chemin de la paix

Par David Grossman

Depuis cinquante-deux ans les Palestiniens revendiquent un "droit au retour". Pourtant, c'est seulement depuis ces deux dernières semaines que les Israéliens semblent avoir pris conscience qu'il y avait là une menace très concrète. Et que nombre d'entre eux se sentent déchirés entre leur volonté de corriger, au nom de la morale, cette vieille injustice et la peur très profonde que cette revendication leur inspire. Car comment concilier ce droit au retour réclamé par les Palestiniens avec la définition de l'État d'Israël en tant qu'État juif? La volonté claire des Israéliens, exposée ces jours-ci d'une façon troublante, de rester majoritaires dans leur propre pays peut se comprendre. Elle est celle de chaque peuple. Chacun veut préserver et léguer aux générations suivantes ses valeurs et sa tradition, sans être pour autant nationaliste ou raciste. Lorsqu'il s'agit du peuple juif et de son histoire tragique, on peut d'autant mieux comprendre cette volonté qu'elle s'inscrit dans le contexte d'un pays voulant à tout prix rester, malgré ses contradictions, une démocratie.

Disons-le clairement: à mes yeux, accepter cette revendication palestinienne serait dangereux pour Israël non seulement en tant que pays juif mais en tant qu'entité nationale. Certes, Israël doit reconnaître qu'il a une part de responsabilité dans l'exil palestinien de 1948, au même titre d'ailleurs que les pays arabes qui ont alors incité les Palestiniens à partir.
Israël doit aussi permettre le retour de certains réfugiés pour des raisons humanitaires et participer aux indemnisations nécessaires. Il doit également reconnaître le " lien " des réfugiés avec les lieux d'où ils ont été déracinés, mais entre "lien" et "droit" la différence est grande. Exactement celle qui pourrait exister, lors d'un arrangement futur, entre le "lien" des juifs avec le mur des Lamentations et leur "droit" sur ce mur.

Pour tenter de rassurer les Israéliens, les Palestiniens expliquent que même si le traité mentionne un "droit au retour", ce ne serait qu'un droit formel et qu'en fait "quelques centaines de milliers de réfugiés seulement" rentreraient réellement dans le territoire d'Israël (qui compte à ce jour 5 millions de citoyens juifs et 1 million de citoyens palestiniens israéliens). Je ne comprends pas cette flexibilité. Un droit est un droit. Si ce droit est donné, il existe entièrement. Ceux qui l'accorderont ont une responsabilité envers les générations futures. Comment expliqueront-ils aux arrière-petits-fils des réfugiés, dans cinquante ans, que le droit au retour accordé par Israël n'était qu'un faux-semblant?

Pendant des années, le camp de la paix israélien et le camp de la paix palestinien ont défendu l'idée de "deux Etats pour deux nations": un Etat palestinien vivrait en sécurité et en paix au côté de l'Etat d'Israël, Etat national juif. Mais on voit bien qu'en réalité l'application du droit au retour en Israël pour les Palestiniens aboutirait à ce qu'Israël ne soit plus une nation juive mais une simple entité étatique dont l'identité juive pourrait être graduellement effacée. Sur les ruines des maisons et villages que les Palestiniens ont dû quitter ont été construites des villes habitées par des Juifs. Pour les réfugiés, ce fait déchire le coeur.
Mais qu'y faire? Faudra-t-il déloger de leurs maisons (pour les envoyer où?) les millions de Juifs qui y habitent aujourd'hui? Peut-on guérir une injustice en commettant une autre injustice non moins grande? Est-ce que ce geste ramènerait la stabilité et atténuerait la haine?

"De quoi parles-tu?" me disent mes amis palestiniens lorsque, dans nos discussions, nous nous heurtons à ce sujet. "Si Israël accepte le principe du droit au retour, si les réfugiés rentrent, une réalité complètement différente apparaîtra, une réalité d'apaisement et de pardon réciproque, une réalité de véritable paix."

Plût au ciel! Comme j'aimerais croire en cette perspective, malgré la violence qui nous entoure et qui est en nous. Croire en un monde où les haines du passé, les offenses et les soupçons s'effaceraient. Mais en tant que personne vivant dans cette région déchirée, extrémiste et fondamentaliste, je sais qu'une bonne solution doit essayer - au moins dans ses premières étapes - de prévenir le plus possible les frictions entre populations ennemies. Une solution qui ne se fondera pas sur la bonté de l'homme, juif ou musulman, et sur sa capacité à surmonter ses passions et ses craintes.

Dans de nombreux conflits du XXe siècle, on est finalement parvenu à des compromis qui ne comportaient pas un retour massif des réfugiés. Ce fut le cas, par exemple, pour les réfugiés des Sudètes pendant le conflit entre l'Allemagne et la Tchécoslovaquie. Ou pour les réfugiés des régions allemandes annexées par la Pologne en 1945. Les anciens ennemis ont compris que le retour de millions de réfugiés pourrait déstabiliser les nouveaux arrangements et ils ont préféré oublier leurs anciens griefs pour donner une chance à la paix future.

De plus, j'ai une crainte. Si le principe du droit au retour est accepté, une situation complexe se créera, dans laquelle des centaines de milliers et peut-être des millions de Palestiniens déménageront afin de vivre dans un Etat qu'ils ont juré pendant des années de détruire. Ils deviendront rapidement le groupe numériquement le plus important dans un pays dont ils ont combattu la culture, les symboles, les aspirations. Y a-t-il un autre pays au monde qui accepterait de son plein gré de faire entrer chez lui une telle population? Est-ce qu'Israël, qui est déjà une société fragile, peut assumer une telle situation, proprement suicidaire?

Même si les Juifs restent majoritaires en Israël (fût-ce pour dix ou vingt ans), je crains qu'ils ne soient tentés, comme tout peuple sentant qu'il perd son pays, de maintenir par la force un sombre régime d'apartheid, débouchant forcément sur l'éclatement du pays. En revanche, si les Arabes deviennent majoritaires en Israël, ce qui n'est pas invraisemblable, ils pourront, tout à fait démocratiquement, voter des lois annulant le caractère juif du pays, faire en sorte qu'Israël ne soit plus un pays refuge pour les Juifs du monde, et le réunifier avec l'Etat palestinien voisin. Peut-on, enfin, ne pas tenir compte des menaces habituelles de la propagande arabe, d'après lesquelles tous les Juifs qui ne sont pas nés en Israël et dont les parents n'y sont pas nés non plus seront obligés de rentrer dans leur pays d'origine?

C'est donc non merci. Je ne veux pas appartenir à une minorité juive en Israël, qui est, on s'en souvient, le seul pays au monde fondé par une décision des Nations unies afin que les Juifs ne souffrent plus partout d'être des minoritaires dépendant des faveurs des autres. Je suis d'accord avec les paroles du professeur Edward Said (dans une interview accordée il y a peu au quotidien "Haaretz"), qui dit avec honnêteté: "Si les juifs deviennent une minorité parmi les musulmans, je ne sais pas quel sera leur sort. Je trouve cette question difficile et obsédante."

Je crois de tout mon coeur que les Israéliens et les Palestiniens peuvent maintenir entre eux des relations de bon voisinage et guérir toutes les plaies du passé. Mais je sais également, avec une lucidité douloureuse, que pour cela il faudra beaucoup de temps. Si nous réussissons à
guérir graduellement les plaies de la guerre, nous pourrons peut-être atteindre, beaucoup plus tard, une situation où les passions nationales seront apaisées, où les frontières sembleront des lignes formelles. Les Israéliens et les Palestiniens - qui se ressemblent assez par leur caractère, leur passion mais aussi par leur pragmatisme - pourront alors se mêler les uns aux autres d'une manière naturelle et normale et offrir au monde l'image d'un modèle de coexistence.

Entre-temps, il faut nous contenter de réparer ce qui peut être réparé. De soigner ce qui peut être soigné. D'essayer d'obtenir une justice partielle pour les deux parties et non une justice totale pour une seule partie. En attendant que s'ouvre une nouvelle vie pour tous.

© David Grossman, 2001.

Par Anonyme le mardi 07 août 2001 - 20h19:

A propos d'un "ami" français par Elie Barnavi
LE MONDE | 07.08.01 | 12h20
Je ne sais ce qui m'a le plus révolté dans cette "Lettre à un ami israélien", signée par Pascal Boniface (Le Monde du 4 août). L'hypocrisie du titre, qui m'a rappelé fâcheusement un méchant pamphlet publié naguère par Ibrahim Souss ? Le ton mielleux et patelin, qui masque mal une implacable hostilité ? L'écart entre la tonalité de ce texte et celle, brutale, d'un autre qu'il a commis, mais destiné à la consommation interne de son parti ? Le contenu, riche en insinuations idéologiques mais politiquement vide ? Tout cela à la fois, sans doute.

Occupons-nous du contenu. Nous sommes dans les "principes universels", n'est-ce pas, alors au diable l'analyse politique. Car enfin, pourquoi la "voie de la paix proposée par Barak", au dire même de notre censeur, a-t-elle échoué ? Pourquoi le camp de la paix israélien est-il en lambeaux ? Comment a-t-on glissé d'un processus de paix prometteur, qui semblait toucher à son terme, à une campagne de terreur d'une envergure sans précédent, même dans notre malheureuse région battue depuis si longtemps par les vents mauvais de l'intégrisme religieux ? De Camp David à Taba, quel était le partage des responsabilités des uns et des autres dans l'échec ? Sur quoi a buté la négociation, puisque la "création d'un Etat palestinien indépendant et viable", qu'il appelle justement de ses vœux, ne faisait pas problème, ni pour le gouvernement d'Israël ni pour la majorité des Israéliens ? Ne cherchez pas un début d'explication dans le pamphlet du directeur de l'Institut des relations internationales et stratégiques.

Il est vrai que toute analyse politique procède d'une réflexion historique.
Or, en guise de réflexion historique, on a ce beau raccourci: "Un pays occupe, à la suite d'un conflit, des territoires, en violation des lois internationales. Trente-quatre ans après, cette occupation se poursuit, malgré les condamnations répétées de la communauté internationale…" Que le conflit en question (la guerre des six jours) ait été provoqué par l'agression de l'Egypte de Nasser, puis, malgré les suppliques du gouvernement israélien de l'époque, de la Jordanie; que, à l'issue de ce conflit, le gouvernement Eshkol se soit dit prêt à restituer ces territoires en échange de la paix; que ce ne soit qu'en 1988 (la déclaration d'Alger) que l'OLP se soit prononcée du bout des lèvres pour une solution à deux Etats; qu'enfin la plupart des Israéliens aient accepté de renoncer à ce qui constitue après tout le cœur de leur patrie historique, en reconnaissant par cela même le fait national palestinien – voilà ce que les lecteurs du Monde ne risquaient pas d'apprendre sous la plume de M.Boniface. C'est un vieux militant de la paix qui le leur dit : derrière la présentation tronquée et tendancieuse des faits se cache la volonté de délégitimer l'Etat d'Israël et l'idéologie nationale qui l'a fondé.

Bien sûr, M.Boniface n'est pas seul en cause. Son pamphlet participe d'un climat malsain, où il est devenu de bon ton de charger Israël de tous les péchés du monde. Dans le grand cirque médiatique et compassionnel qui obscurcit le cerveau des citoyens, pardon, des consommateurs, la violence d'Etat, fût-elle défensive, est toujours condamnable, celle qui s'exerce contre ses ressortissants et représentants, fût-elle expressément justifiée par une idéologie destructrice, est toujours comprise. Voyez la caricature de Serguei dans Le Monde du 2 août. Ce n'est plus du Plantu, c'est du Konk. Encore un effort, citoyen caricaturiste, et vous descendrez au niveau de votre illustre devancier. Dans le même numéro, Mouna Naïm explique longuement que les "exécutions extrajudiciaires" constituent "une pratique contraire au droit international", notamment à la quatrième Convention de Genève sur la protection des populations civiles en temps de guerre et la Convention des Nations unies sur les droits civils et politiques. Ce qu'elle ne nous dit pas, c'est par quel tour de magie des organisations armées vouées explicitement à la destruction d'un membre souverain des mêmes Nations unies, et qui le prouvent tous les jours, relèvent desdites conventions.

Pourtant, dans le même numéro de son journal elle a dû lire une brève présentation du Hamas ("Une organisation islamique à la fois “sociale” et militaire"), où est cité cet article fondamental de sa charte : "Tout juif est une cible et doit être tué." Quel sens a dès lors l'expression "exécutions extrajudiciaires" ? De quel appareil judiciaire parle-t-on ? Les fous de Dieu viennent des territoires sous contrôle de l'appareil d'Etat palestinien qui, lorsqu'il ne les encourage pas, ne fait rien pour les arrêter. Dès lors, s'ils parviennent à franchir la ligne verte, seule la chance peut encore les arrêter. Cela arrive parfois, comme l'autre jour à Beth Sh'ean, où la vigilance d'un chauffeur d'autobus a évité un carnage. Mais quel gouvernement responsable compte sur la chance pour protéger ses ressortissants ?

Début juin, si l'on avait intercepté chez lui l'énergumène qui s'est fait sauter à la discothèque de Tel-Aviv, on aurait épargné vingt et une jeunes vies innocentes. Bien sûr, la communauté internationale aurait crié au scandale. Qu'est-ce qui est préférable ? On a parfaitement le droit de discuter la politique du gouvernement israélien, la presse et l'opinion israéliennes ne s'en privent pas; on n'a pas le droit de ne pas présenter à l'opinion toutes les facettes d'un problème d'une effarante et douloureuse complexité. Il ne faut pas confondre critique et dénigrement.

Mais revenons à notre stratège. M.Boniface ne se contente pas de condamner Israël. Il s'en prend à la communauté juive de France, en la menaçant, excusez du peu, d'"isolement" pour prix de son soutien à Israël. Suivons son raisonnement : Israël conduit une politique criminelle, à laquelle seuls le souvenir de la Shoah et le soutien sans nuance de la communauté juive de ce pays assurent l'"impunité".

Mais que les juifs y prennent garde, ils risquent de se trouver doublement perdants : d'abord, en radicalisant plus outre les islamistes, ensuite, "à moyen terme", en perdant la bataille de l'influence politique au profit de la communauté musulmane, après avoir déjà perdu la bataille démographique, enfin, en alimentant un antisémitisme qui ne demande qu'à relever la tête.

Ainsi, la communauté juive n'est plus un agrégat d'individus citoyens français dont le combat contre le préjugé antisémite doit être l'affaire de l'ensemble de la communauté nationale, quelles que soient par ailleurs les affinités religieuses et idéologiques de ses membres. La voici redevenue "nation" au sens prérévolutionnaire, qui ferait bien de faire le dos rond afin de ne pas réveiller les vieux démons. Voilà ce qu'on lit en 2001 sous la plume d'un responsable socialiste français.

Encore les lecteurs du Monde ne disposent-ils ici, on l'a vu, que d'une mouture édulcorée des véritables opinions de M.Boniface. Dans un mémorandum à consommation interne du PS, notre homme ne croyait pas nécessaire de prendre des précautions oratoires. Là, en conclusion d'un franc et haineux libelle anti-israélien, à la limite de l'antisémitisme, il invitait ses camarades de parti à abandonner leurs sympathies sionistes traditionnelles et à s'intéresser de plus près au vote arabe. Voilà qui avait au moins l'avantage de la franchise.

Que M.Boniface nous épargne son "amitié", car, avec des amis pareils, qui a besoin d'ennemis ? Mais aussi, camarades socialistes, avec des "stratèges" pareils, qui a besoin d'adversaires politiques?


Elie Barnavi est ambassadeur d'Israël en France.

Par Anonyme le mardi 07 août 2001 - 20h17:

Lettre à un ami israélien, par Pascal Boniface
LE MONDE | 03.08.01 | 12h20 | analyse
De nouveau, tu vis dans la peur : celle des attentats qui peuvent, à tout moment, éclater, qui peuvent tuer ou blesser un proche ou un inconnu innocent. Tu crains pour tes enfants et tu te demandes quand tu pourras enfin vivre tranquillement. Vivre normalement est une aspiration qui ne semble pas exorbitante, mais te paraît inaccessible. Tu as le sentiment que jamais la paix ne sera possible avec les Palestiniens, qu'il faut se résoudre à vivre encore une longue période d'affrontements. Tu te demandes : que faire ? La voie de la paix proposée par Barak a échoué. Tu as donc élu Sharon.
Mais la politique musclée de ce dernier ne t'a pas plus apporté de sécurité, au contraire. Faut-il poursuivre dans la voie qu'il a initiée ? Se débarrasser d'Arafat ? Réinvestir militairement les territoires occupés ? Le désespoir te fait perdre une partie de ta lucidité. Tu ne vois pas que la poursuite de cette politique conduira à plus d'attentats, et plus de critiques à l'égard de ton pays au niveau international. Et elle conduira, à terme, pour les communautés juives à l'étranger, à un danger d'isolement par rapport aux autres citoyens.
Le peuple juif a subi le plus horrible des sorts avec la Shoah. Alors que le mot est de plus en plus galvaudé, lui seul a subi un véritable génocide, avec l'intention de l'exterminer pour des raisons racistes. Face à ce traumatisme, qui a été le point d'orgue de comportements antisémites répandus, où le peuple juif a été bien seul, Israël représente un sanctuaire, la certitude que cela ne recommencera jamais. L'Etat démocratique d'Israël – même si une partie de la population qui y habite n'a pas les mêmes droits que l'autre pour des raisons ethniques – est entouré de régimes autoritaires, si ce n'est dictatoriaux. Il a dû lutter pour faire admettre son existence par ses voisins. La défense d'Israël a prévalu alors sur toute autre considération.
Ces faits peuvent-ils, pour autant, justifier que la victimisation du peuple juif lui donne une sorte de droit – pour ne plus être victime – d'opprimer à son tour un peuple ? Pour que la Shoah ne se reproduise plus, peut-on admettre la violation des droits des autres ?
Car enfin, imaginons : un pays occupe, à la suite d'un conflit, des territoires, en violation des lois internationales. Trente-quatre ans après, cette occupation se poursuit, malgré les condamnations répétées de la communauté internationale. La population, dans ces territoires occupés, se voit nier le droit à l'autodétermination et imposer des contraintes exorbitantes, des lois d'exception. Destructions de maisons, confiscations de terres, emprisonnements sans jugement, humiliations quotidiennes et, jusqu'à récemment, torture, légalisée sous la pudique appellation de "pressions physiques modérées", sont des pratiques courantes. Cette population se révolte, demande la création d'un Etat indépendant sur les territoires occupés à la suite d'un conflit, ce qui ne serait que l'application de la Charte des Nations unies. S'engage un cycle de violence et de répression, où les forces de l'ordre de la puissance occupante tirent et tuent régulièrement des manifestants, et où des attentats font des victimes dans la population de l'Etat occupant.
Imaginons un pays où le premier ministre a été directement lié à des massacres de civils, principalement femmes et enfants, dans des camps de réfugiés désarmés. Un pays où le leader du troisième parti au pouvoir traite les membres d'une des principales communautés nationales du pays (les Arabes) de "serpents, et même pire, de vipères" et propose de "les anéantir, ces méchants, ces bandits, de leur tirer dessus avec des supermissiles". Un pays où des extrémistes armés peuvent organiser en toute impunité des expéditions punitives contre des civils désarmés.
Ce type de situation ne peut être accepté en aucune manière et en aucun lieu. Elle l'est pourtant au Proche-Orient, principalement parce que le souvenir de la Shoah crée une culpabilité collective à l'égard du peuple juif. Par référence à ce traumatisme, ceux qui s'opposent à la politique du gouvernement d'Israël sont soupçonnés de ne pas admettre qu'il soit nécessaire d'éviter une nouvelle Shoah.
Or même si rien n'est venu égaler en horreur cette dernière, ce raisonnement s'avère inadéquat, et même inacceptable. Aujourd'hui, les principales victimes sont les Palestiniens, pas les Israéliens. Cela ne veut pas dire que les premiers n'ont aucun tort, que la corruption n'existe pas dans les territoires qu'ils contrôlent, qu'il n'y a pas d'attentats aveugles. Cela veut dire que les reproches faits aux autorités palestiniennes ne sauraient masquer les responsabilités des gouvernements israéliens. On ne peut pas mettre sur le même plan l'occupant et l'occupé.
En tous les cas, c'est ainsi que le ressent en France la majeure partie de la population. On est, à cet égard, frappé par l'évolution des jeunes, notamment les étudiants, très partagés sur le Proche-Orient il y a vingt ans, massivement émus et révoltés aujourd'hui par le sort réservé aux Palestiniens.
A soutenir aveuglément une politique considérée par de plus en plus de personnes comme injuste, pour ne pas dire odieuse, la communauté juive française risque de s'isoler. Heureusement, les plus lucides et les plus courageux de ses représentants font prévaloir leurs principes sur l'exigence de la solidarité coûte que coûte avec Israël. Le lien entre la lutte contre l'antisémitisme et la défense à tout prix d'Israël tourne court, et peut même s'avérer contre-productif. On ne luttera pas contre l'antisémitisme en légitimant l'actuelle répression des Palestiniens. On peut, au contraire et malheureusement, le développer en agissant ainsi. On ne luttera pas efficacement contre l'antisémitisme si l'on voit encore longtemps des soldats israéliens tirer sur des adolescents qui jettent des pierres.
Tu dois t'interroger, ami israélien, sur les raisons qui font que ton gouvernement, très largement soutenu auparavant, trouve aujourd'hui peu de défenseurs hors de la communauté juive. Au fond de toi-même, tu sais qu'il n'est pas suffisant de faire porter cette responsabilité aux médias. La politique actuelle du gouvernement israélien conduit à une crispation, au repli sur soi croissant d'Israël et des communautés juives. Ce n'est ni leur tradition ni leur intérêt.
Créer un lien entre la lutte contre l'antisémitisme et le soutien à Sharon, fût-il soutenu par Shimon Pérès, ne peut guère servir la première cause. Il y a des cas – nous en avons connu de semblables en France – où la politique menée par un gouvernement dessert la nation. Dans ce cas, ce n'est pas rendre service à cette nation que de ne pas se démarquer du gouvernement en question. On ne peut maintenir une balance égale entre forces de l'ordre israéliennes et manifestants palestiniens, mettre en parallèle les attentats des désespérés, prêts au suicide parce qu'ils n'ont pas d'autre horizon, et la politique planifiée de répression du gouvernement israélien.
Le monde occidental est considéré par une partie de plus en plus importante de l'opinion comme "injuste". Pourquoi ce qui vaut pour les Kosovars, auxquels pourtant la communauté internationale ne reconnaît même pas de droit à la souveraineté, ne vaut pas pour les Palestiniens ? Agir ainsi n'est-il pas le meilleur moyen de développer le fanatisme des radicaux islamiques, de donner du crédit à la thèse des deux poids, deux mesures.
En France, à trop permettre l'impunité du gouvernement israélien, la communauté juive pourrait là aussi être perdante, à moyen terme. La communauté d'origine arabe et/ou musulmane est certes moins organisée, mais elle voudra faire contrepoids, et pèsera vite numériquement plus lourd, si ce n'est déjà le cas. Il serait préférable pour chacun de faire respecter des principes universels, et non le poids de sa propre communauté. Le respect de ces principes exige qu'il y ait création d'un Etat palestinien indépendant et viable. C'est la création de cet Etat qui donnera un horizon aux Palestiniens, qui permettra à Israël de vivre en paix et aux parents israéliens de laisser sortir leurs enfants sans craindre pour leur vie.
Pascal Boniface est directeur de l'Institut de relations internationales et stratégiques (IRIS).

Par Anonyme le mardi 07 août 2001 - 20h12:

Antisemitisme en France
(07/08 - 16h12)
Les actes antisemites se multiplient en France. Une synagogue de Clichy-sous-Bois, dans la banlieue parisienne, a pris feu cette nuit apres que des inconnus aient lance a l'interieur du batiment deux bouteilles incendiaires. Tout ce qui se trouvait a l'interieur de la synagogue a brule, a l'exception des rouleaux de la Torah. Le president de la communaute juive locale, Samy Gozlan, a declare au correspondant d'Arouts 7 que cette synagogue avait deja ete attaquee, cette annee, de la meme facon, le jour de Kippour.
A7

Par Anonyme le mardi 07 août 2001 - 18h38:

Line vous dites : "ce que dit le rabbin,c'est ce qu'ont fait."
Et notre esprit critique ? Et notre discernement ? Il y a des rabbins qui ont declare que c'etait bien d'avoir assassine Itzhak Rabin et meme certains qui l'auraient condamne a etre execute. Obadiah Yossef nous achoque plus d'une fois avec ces declarations sur la Shoah (des ames qui seraient venue expier leurs crimes de vies anterieures)ou meme sur les Arabes (qu'il a traites de serpents). Je pourrais vous citer plein d'exemples comme ca encore.
Le proces de Nuremberg a prouve que personne ne devait suivre aveuglement ceux qui sont plus haut dans une hierarchie quelconque.
Mon conseil : utilisez votre intelligence et reflechissez par vous meme. Ecoutez ce que disent les rabbins, prenez plusieurs opinions mais en fin compte, jugez par vous meme.
Quand a rester anonyme : je ne fais qu'utiliser un droit qui m'est offert par harissa et qui est la regle du jeu de ce forum.

Par Anonyme le mardi 07 août 2001 - 18h29:

Des nouvelles des commandos irakiens en Jordanie (info #070802)
© Metula News Agency

Nous avons lu ce matin dans " Debka " des informations intéressantes sur les développements, suite aux incursions irakiennes sur le territoire du Royaume hachémite. Nous avons ensuite consulté nos sources, sur place, qui ont largement confirmé la plupart de ces précisions.

Selon Debka et des hautes personnalités du régime jordanien, environ 800 commandos irakiens seraient désormais bloqués dans le désert de l'Est. Les troupes du roi auraient établi un dispositif, qui ne permettrait à ces éléments, que de rebrousser chemin en direction de leur frontière, soit de sécher sous le soleil inhospitalier des étendues de sable.

Pourtant et selon les mêmes sources, un groupe conséquent de ces soldats irakiens, spécialement entraînés à la subversion et au terrorisme,
serait déjà à pied d'¦uvre à Aman et en nombre plus restreint, dans les territoires de l'AP. A la Ména, en recoupant ces données avec les signes
péremptoires et asymptomatiques d'agitation civile, observés la semaine dernière à Aman, on est en mesure d'asseoir la plausibilité de l'info.

On apprend aussi avec certitude, à Métula, qu'une action conjuguée, commandos irakiens-Hamas, a été déjouée par une action concertée des services secrets israéliens et jordaniens. Les intrus s'apprêtaient à bombarder au mortier le faubourg tel-avivien de Kfar Saba, à partir de la ville
palestinienne de Qalquilya, lorsqu'ils ont été interceptés par les forces de sécurité jordaniennes. L'arrestation a eu lieu a l'Est du Jourdain.

Plus grave encore, on confirme, à la Ména, que des avions de chasse irakiens ont survolé la capitale Aman, les 30 et 31 juillet dernier. Selon des sources non-vérifiables, le but de la mission, aurait été la mise à l'épreuve, en conditions d'affrontement, d'un nouveau système de suivi opérationnel, installé dans le poste de commandement d'Al-Qazamiya, près de Bagdad. Ce système, assemblé par des techniciens chinois et
russes, aurait de quoi inquiéter les Israéliens et l'Otan, car il menace les navires américains dans toute la région, ainsi que les installations
israéliennes.

La coopération israélo-jordanienne est d'ailleurs au beau fixe, car on apprend que la délégation israélienne, qui s'est rendue à Aman le 27 juillet, comprenait, outre le ministre de la défense, les généraux suivants : le chef d'état major Shaul Mofaz, son adjoint, Moshé Yaalon, le chef des renseignements de l'armée, Amos Malka, le commandant de Hel Avir, Dan Halutz, ainsi que le chef des opérations, Giora Eiland.

Les hôtes israéliens se sont rendus dans le Wadi Athner, dans le grand désert jordanien, sur les lieux où s'est déroulé le premier affrontement
entre les bédouins hachémites et les envahisseurs irakiens. Cette confrontation a fait des victimes des deux côtés, sans qu'on n'en connaisse
précisément le nombre.

Il semble bien désormais, que le dictateur de Bagdad a adopté une tactique de provocation contrôlée. Il augmente l'irascibilité des états-majors, par l'intrusion de ses soldats dans les territoires de ses voisins, en prenant garde de ne pas faire le geste de trop, qui mettra le feu aux réserves de poudre.

Ce qui est sûr, selon les diverses sources consultées, c'est que la présence des agents subversifs de Saddam se fait de plus en plus sentir et qu'un nombre impressionnant de soldats, d'un nombre pas moins impressionnant de nationalités, passent leurs journées, le doigt
dangereusement crispé sur la gâchetteŠ

Par Bebel (Bebel) le mardi 07 août 2001 - 11h59:

A anonyme qui ne veut pas signer :
rectification : le A+ ne signifie pas une note, mais la retraction de "A plus tard".

Deuxiemement,je ne suis ni fondamentaliste ni autre chose.Je suis une femme juive qui croit en D... et a sa thora et en ses chachamim (sages,rabbins).Je n'oblige personne a lire mes commentaires ni a etre d'accord avec moi.c'est tout le but de cette section du site.dire ce qu'on pense et croit ,et si possible ,en discuter avec ceux et celles qu'une discussion franche et polie interresse.
quant a etre tune,je le suis a 100% et meme mariee a un tune...De plus,mr/mme anonyme, contrairement a ce que vous croyez, les tunes ont beaucoup de respect pour leurs rabbins et n'ont jamais essayer d'aller contre eux ou leurs decisions.ce que dit le rabbin,c'est ce qu'ont fait.

libre a vous de penser autrement.
A +.
Line.

Par Anonyme le mardi 07 août 2001 - 08h39:

Franchement Line que tout le monde traite de A+, je suis decu par vos commentaires : Cet infaillibilite dont vous creditez les rabbanim est effrayante. Elle s'apparente de tres pres aux fondamentalistes de tous pays. Pas tres tune tout ca. Comment pouvez vous ne pas douter des rabbins ? Ce sont des hommes de chair apres tout. Et qui se sont trompes plus d'une fois au long de l'histoire.

Par Anonyme le mardi 07 août 2001 - 07h54:

Comment je ne figure pas sur ce site pourtant fort complet
voilà une erreur à réparer illico
moi un ancien élève de carnot jusqu'en 1961
entré à la RTF en 1967
grand reporter à la premiere chaine rédacteur en chef à antenne 2 à la 5 et à FR3 et maintenant a fr3 corse

"Michel.Allal"

Par Anonyme le mardi 07 août 2001 - 06h43:

Petition contre la discrimination anti-israelienne

Menahem Macina (site CJE) lance une nouvelle pétition.

http://www.chretiens-et-juifs.org/Israel_justifie/Petition_pro_Israel.htm

La retourner à son adresse:

relations@skynet.be

dûment complétée.

Par Anonyme le mardi 07 août 2001 - 06h18:

Cette section d'harissa me fait énormément de plaisir et de fièrté en tant que Tunisien libre et tolérant , la tolérance est une composante essentielle dans la personnalité Tunisienne depuis longtemps .
Je félicilite tous ceux qui ont le bon sens de concevoir ce site HARISSA , A propos la relation entre juifs et arabes musulmans de Tunisie je rappele que :
-Le gouverneur de bizerte été juif au XVIIème siècle
-Le premier gouvernorat tunisien de Bourguiba comprend un ministre juif.
-La musique Tunisienne nous renseigne sur la vivacité de la relation Juifs et les autres Tunisiens (rappeler , Cheikh Affrit , Raoul Journou Hbiba Msika .....Chéri habbeitek).
A mon avis le départ des juifs est fortement expliqué par des raisons économiques , en effet et comme d'autres tunisiens musulmans ont choisi de quitter la Tunisie indépendante mais pauvre vers la France de l'aprés guerre riche et prometteuse , vous pouver consulter des statistiques sur l'immigration des Tunisiens et vous allez vous rendre compte que le départ n'était pas caractéristique de la population juive seulement mais un phénomène général pour tous les tunisiens, expliqué par des raisons économiques.
Pour certains les tunisiens non juifs ont maltraité les juifs (comme le raconte Danielle Tahar ), je pense qu'il faut bien situer ces histoires dans leurs contexte , en effet les juifs tunisien qui habitaient les grandes villes de Tunis avient de bonnes relation avec les colonisateurs Français qui torturaient les tunisiens , pourquoi les juifs tunisiens n'ont pas participé à l'ENTIFADHA du peuple tunisien dont ils font partie contre la France ???
Les juifs tunisiens n'ont pas défendu leur patrie La Tunisie pour la rendre indépendante et libre.
Ceci explique à mon avis les actes isolés et je dis bien isolés de maltraitement des juifs.
En 1983 à Hammam Sousse nous avions un voisin juif je l'aime comme un oncle mon père aussi tous des juifs que j'ai rencontré en Tunisie qui la coinsidèrent comme patrie et qui défendent la cause Tunisienne et les idées de paix de solidarité et de tolérance comme tous les tunisiens sont bien parmis leurs frères et sur leurs terres.
Actuellement je travaille dans une banque , je rencontre des entrepreneurs juifs ceux dont les affaires marchent bien sont heureux de rester et ne pensent jamais à nous quiter , ceux qui ont échoués dans leurs affaires commerciales ou industrielles ont quitté la Tunisie pour tenter leur chance ailleurs.
Nous étions des frères et nous le seront toujours.
Le conflit du moyen orient sera résolu , la Tunisie restera la terre de tous les tunisiens et souhaitera la paix aux peuples de Palestine et d'Israel.
Baazouzi el Fahem
Baazouzie@hotmail.com

Par Bebel (Bebel) le lundi 06 août 2001 - 13h23:

merci a Roland Fellous pour les explications donnees sur nos coutumes.personellement ,en ce qui concerne la bircat cohanim de kipour,je comprend de votre message que les rabins de tunisie n'autorisaient pas les femmes parmi les hommes et que cette coutume vient de l'autorisation aux petites filles de rentrer dans la synagogue.cela me soulage car il m'etait difficile d'admettre que nos rabanim "se sont trompes".J'ai trop de respect pour eux.ce que je ne comprend pas ,c'est pourquoi ca s'est etendu aux femmes et pourquoi il est difficile a nos chers tunisiens de changer a propos de quelque coutume qui est prouve qu'elle n'est pas "bonne"?et pourquoi la "faiblesse" des rabins qui ont continue a accepter cette coutume ?ou alors cette coutume avait lieu dans des lieux de prieres de kippour(les synagogues etant pleines) ou aucun rabin ne surveillait ce qui se passait ???la derniere me satisfaisant plus comme eventualite.j'aimerai encore connaitre plus de details sur nos coutumes.
merci encore a Roland Fellous.
Line

Par Anonyme le lundi 06 août 2001 - 08h58:

JERUSALEM, 5 août (AFP) - Le camp de la paix en Israël a commencé à sortir de son abattement en rassemblant samedi soir à Tel-Aviv, pour la première fois depuis le début de l'Intifada, une dizaine de milliers de manifestants opposés à l'escalade militaire israélienne.

"Nous avons été les premiers surpris par l'ampleur de la manifestation, alors que le camp de la paix est quasiment paralysé depuis le déclenchement de l'Intifada (en septembre) face au déferlement de violences", a déclaré à l'AFP l'un des organisateurs, l'universitaire Aryeh Arnon.

Par Anonyme le lundi 06 août 2001 - 07h59:

l'amour c'est de ne pas mentir et surtout d'y croire. en tout c'est la confiance

s.guebbas@caramail.com

Par Anonyme le lundi 06 août 2001 - 07h58:

Proposition de sondage

Bonjour Jack,

Je reviens de temps en temps, je visite ton site, j'y interviens parfois, et voici ma proposition de sondage.

JERUSALEM EST-ELLE ENJEU OU PRETEXTE AU REFUS DE ARAFAT

ENJEU
PRETEXTE
NE SAIT PAS

Shabat shalom

Colette

"COLETTE MOULY"

Par Anonyme le lundi 06 août 2001 - 07h48:

Ami(e)s de KLR/ JEWISH N'JOY, Bonsoir.....

Rappel: KLR/ JEWISH N'JOY: équipe de 20-35 ans de la communauté, fanas de roller, de sports en tout genre et de toute activité optimisant le bien-être....

Ce dimanche, bravo à tous les courageux qui affrontaient la pluie à vélo ou à Roller....

2 bonnes nouvelles pour cette semaine:

Mardi 7 aout à partir de 21 heures

"LOUNGE PARTY"
just enjoy friendship....

Dans le cadre des élégants salons du 1er étage du
LOUNGE BAR
1 place de la Bastille
TENUE ELEGANTE EXIGEE
Au programme: Music, blabla, blabla...

Paf: juste la consommation du lieu....à partir de 25frs...


Seconde bonne nouvelle....PREPAREZ-VOUS pour la rentrée....:

Nous vous préparons un passionnant JEU DE PISTE D'HISTOIRE JUIVE en plein Paris, le temps d'un dimanche de septembre....
Par équipe de 4 à 5 personnes, vous découvrirez Paris tel que vous ne l'avez jamais soupconné...

Plus de détails en septembre....patience!!!!

Bon été à tous....
Laurent
"laurent israel" lauisra@club-internet.fr

Par Anonyme le lundi 06 août 2001 - 07h37:

bonjour l'aziz

sur la liste des noms il y a allal ET allali
comment savoir l'origine de mon nom ?

à bientot


"Michel.Allal"

Par Anonyme le lundi 06 août 2001 - 07h35:

Meme apres ticha beav , je veux repondre aux questions qu ' on se pose sur nos traditions . Ce regain de savoir sur nos coutumes me rejouis . Le commentaire de A+ Line du 27 Juillet qui ecrit que certaines de nos traditions sont en contradiction avec la Loi Juive . Ceci , je l ' ai souvent entendu , et je m 'eleves de toute mes forces contre cette idee , parce qu 'elle sous entend que nos Rabbins etaient dans l 'erreur , et ceci je ne puis l ' admettre ,c 'est l ' une des raisons qui m 'a fait pencher sur nos us et coutumes et un livre est en preparation sur 'explication de nos traditions . Pour avoir une idee et comprendre voici quelques explications aux questions qui ont ete posees . Nous mangions la saucisse en Tunisie , c ' est vrai , mais quelle saucice ? On l ' a ecrit sur Harissa point com . ,elle se nommait "Khadide " . Il est certain qu 'il y a eu deformation de plusieurs de nos traditions , cela par manque d ' explication Je ne me suis pas contenter d ' un oui dire de certaines personnes traditionalistes . Il m ' a fallu aller a la source , nos Rabbins tunisiens . J ' ai eu la chance de bien connaitre le Rabbin Haim Assuied , qui a ete secretaire particulier de trois G . R . de Tunisie . Il me donna l 'explication que je resume . C ' est une viande " Mkhadede " c ' est –a- dire , une viande qui n ' a pas ete cacherisee apres trois jours , et il y avait tout un processus pour la preparer et la secher . La Halakha considere cela comme n ' etant plus de la viande . A ce stade il etait permis de la preparer en merguez et la cuisiner . Precisons que ce n ' etait pas une obligation de manger de la saucisse , mais une permission . Beaucoup ont fait l ' amalgame entre merguez , saucisse , salami , charcuterie , viande congelee etc … . A present plus personne ne sait preparer cette saucisse , et nous possedons frigidaire et congelateur . En consequence toutes viandes sus nommees sont interdites . La coutume de l 'ail , encore en vigueur chez les Nabeuliens mais se perd beaucoup chez les Tunisois . Dans le Talmud on raconte que les scorpions sortent et ont les yeux ouverts le jour de “Ticha Beav “ . Pour se preserver on mettait de l ' ail aux portes et dans les pieds . Les maisons de l ' epoque ne sont pas nos maisons modernes et beaucoup sortaient dans la rue . Autre question qui a ete posee le couscous Kraa ou Foul la semaine de ticha beav . La raison en est que les ingredients ont la symbolique des jours de fete , justement car la tradition nous assure que ces jours de deuils seront transformes en jours de joies .D ' autre part c 'est un couscous maigre sans viande . Autre explication pour les courges et feves , nos ennemis nous ont detruit les deux Temples , je renvoie le lecteur aux prieres du seder de Roch –Achanah pour ces ingredients . Nous avons d 'autres coutumes de ce jour moins populaire et tout aussi incompris de notre epoque que j ' explique par ailleurs . Pour ne pas rester sur ces traditions , nous terminerons par une coutume qui a ete tant decrie. C 'est la "Birkat Cohanim " de Kippour qui a ete souleve par A+Line . Il faut savoir que cette coutume n ' a pas du tout ete instituee par nos Rabbins Tunisiens . Pour preuve , j ' ai connu a l ' Ariana le Rabbin Yaacob Kiki Hassid qui a ete juge au tribunal Rabbinique de Tunis . Il n ' a jamais admis qu ' une femme ou jeune fille entre a la Synagogue que ce soit a Kippour ou un autre jour de l ' annee . Il arretait l ' office et se mettait a crier jusqu 'a ce que la femme sorte . Comment ceci est entre dans la tradition populaire . C ' est que les petites pouvaient entrer avec leurs freres se faire benir par le pere et grand -pere . Une fois grandies elles ont voulu continuer a se faire benir et entrer a la synagogue . Autre raison il etait courant de voir des fideles dans la rue , a cote de la synagogue et ecouter la benediction des Cohanim par la fenetre . Justement le pere dans la rue faisait appel a toute la famille pour etre beni sous le Taleth par le chef de famille . Dans ma famille ni ma mere ni ma grand – mere ne sont venues a la synagogue le jour de Kippour . Ni certainement vos grands – parents . D ‘ autre part les synagogues a Tunis etaient soit une chambre d ‘ appartement soit un appartement et il n ‘ y avait pas de galerie de femme , sauf pour nouvelles constructions de ces cent dernieres annees .
Si J . Corcos est le fils du Dr . Andre Corcos Qu ‘ il m ‘ ecrive .

Roland Fellous rolandf@zahav.net.il

Par Anonyme le lundi 06 août 2001 - 07h21:

Hello .

I'm a sysadmin in a school here in israel .
One of the oldest workers here in this school asked me to look for tunisian songs for him.
He knows nothing about the net but when he saw all the names and heard all the songs in your site , he had almost shed a tear in rememberence .
He loves your site and he wishes to know where did U find these wonderfull songs of these tunisian jewish singers .
He would even like to purches albums and whatever he can lay his hands on .
He would especially want to get Asher Mizrachi, Habiba mesika and Luisa tunsia songs.
Your would make Naaman Maarabi very happy if U would B ready to answear us back .
Thank U for reading ....

Lior Lev
Sys admin.

BTW
Our school has it's own radio station and now we also broadcast live on the net .
If U R interested : http://eshel.negev.k12.il/radio_site/index.HTM

Par Anonyme le lundi 06 août 2001 - 06h58:

La Vie est belle (info #030801)
Par Denis Elkoubi © Metula News Agency

A l¹heure où Elkabach s'autorise à parler d'apartheid israélien à propos des Maccabiades, à la Mena, on se demande comment on doit apprécier le IXème sommet francophone, qui aura lieu au Liban en novembre?

A l¹occasion de ce sommet, les candidats finalistes à un jeu concours, organisé par le mensuel « Lire », du groupe « l'Express », participeront à une émission de télévision, animée depuis Beyrouth par Bernard Pivot et intitulée "Rendez-vous au sommet".

Qui peut participer à ce concours?

Tout le monde, évidemment!
Tous les citoyens de tous les pays du monde, sans distinction entre les citoyens du monde libre et ceux des dictatures, les hommes des pays riches et ceux du Tiers Monde !
Tous les citoyens du monde, vous dit-on, ceux de Turquie, Syrie, Liban, Jordanie, Cisjordanie, Autorité Palestinienne, Arabie Saoudite, Yémen, Oman, Emirats Arabes Unis, Iran, Irak, Afghanistan, Pakistan ont le droit de participer à ce concours.

Tous, sauf les Israéliens!

Non contents d¹élever l¹Autorité palestinienne au rang d¹Etat, - n¹est-ce pas un peu précipité, pourquoi la Francophonie devancerait-elle la communauté des nations ? ­ les organisateurs de « Rendez-vous au sommet » en créent un autre, encore plus surprenant : la Cisjordanie !

On fait désormais dans le néologisme politique, M. Pivot ? Ou alors, sommes-nous revenus au temps des longs couteaux, avec le soutien incongru d¹un humaniste de votre trempe : En fait, non seulement la Francophonie exclut-elle Israël de la liste des Etats du Monde, elle franchit aussi un pas autrement plus discutable dans la discrimination raciale. En Cisjordanie, vous dit la Ména, qui est une province disputée d¹Eretz-Israël ou de Palestine, suivant les revendications nationales, vivent à la fois des juifs israéliens et des Arabes musulmans et chrétiens. A en suivre le règlement de « Rendez-vous au sommet », les Arabes de cette province sont conviés au sommet, alors que leurs voisins israéliens sont priés de rester à l¹écart.
A la Ména, devant le risque d¹erreur, à mélanger les habitants d¹une même province (en plus, il y en a, c¹est fou ce qu¹ils se ressemblent !), on conseille à M. Bernard Pivot de distinguer les bons des mauvais par un signe extérieur de reconnaissance ! On pourrait par exemple obliger les non-Arabes à se coudre sur le poitrail une étoile en or ?

La Ména a bien sûr posé la question à M. Bernard Pivot (son site: http://www.dicosdor.com/index.php) afin de savoir sur quelle base, il avait exclu les Israéliens de son jeu?
Sur quoi, son assistant, M. Jacques Bel, (vous allez voir qu¹il ne manque pourtant pas d¹R) nous a répondu:

"Votre question est tout à fait juste et justifiée"
Merci, on s¹en doutait quand même un peu!

"-1. Il ne s'agit pas des Dicos d'Or mais d'une opération spéciale accompagnée d'une émission de télévision exceptionnele( la faute d'orthographe est d'origine!) qui sera réalisée au Liban à l'occasion du sommet de la francophonie. Le jeu qui est actuellement proposé sur dicosdor.com se propose de sélectionner des gagnants pour représenter le monde entier à l'occasion de cette émission. Ni monsieur Bernard Pivot ni aucun des partenaires des Dicos d'Or n'a choisi le Liban comme lieu du IX ème sommet de la francophonie, et il s'agit pour nous de greffer une émission spéciale autour du Sommet."
C¹est clair comme une conjugaison de chez Larousse ! Bernard Pivot participe donc à cette émission à son corps défendant. Il est « otage de la langue française au Liban ! »

"-2. Les gagnants de ce concours sont récompensés par un voyage et un séjour au Liban et par leur participation en direct à l'émission de Bernard Pivot."
C¹est M. Nasrallah, secrétaire du Hezbollah qui sponsorise les billets d¹avion ? Le premier prix s¹appèlera-t-il le prix Louis Delamarre, du nom de l¹Ambassadeur de France, assassiné par les mentors de ces Francophonies un peu spéciales, en 1981. Pousseront-ils l¹indélicatesse, jusqu¹à proposer à sa veuve de remettre les trophées aux gagnants ? Comme ils sont partis, ils ont vraiment l¹air capables de tout !

"-3. Les partenaires libanais" - c¹est bien d¹eux dont nous parlons ! - "de l'émission ont précisé à l'occasion de la préparation du jeu concours que les ressortissants israéliens n'avaient pas le droit d'entrer au Liban. "
C¹est exactement ce que nous disions. Dans de telles circonstances, tout présentateur responsable, conscient de la portée raciste de cette exclusion, aurait refusé l¹invitation ou, plus dignement encore, aurait conditionné icelle, à l¹élargissement de cette restriction ridicule ! Alors, la langue française, pour laquelle ¦uvre Pivot, aurait peut-être eu une chance de servir de traît d¹union apolitique entre les hommes épris de paix, plutôt que d¹outil de propagande raciste !

Elkabbaaaach, dormez-vous ?

On ne s¹élève pas ici, avec véhémence, contre l'Apartheid que fait subir la Francophonie à Israël?

La francophonie est-elle devenue l¹instrument de la politique ségrégationniste du Monde arabe?

Quelle idée aussi, d¹organiser ce sommet à Beyrouth ! Dans un pays agonisant, sous l¹occupation sanglante de l¹une des plus bestiales dictatures du moment. On va donc faire des dictées, à 5 kilomètres des chars syriens !

Mais laissons poursuivre ce bon Bel. A l¹entendre, ce serait pour notre bien que les organisateurs ont éliminé d'office les candidats israéliens.
C¹est carrément du Bénigni (ex-invité de Bernard Pivot). Apostrophe « New Look » est interdite aux chimpanzés et aux juifsŠ pour leur bien !

"4. C'est donc la seule raison qui fait que Israël ne figure pas dans la liste des pays participants.
Vous comprenez donc qu'il ne s'agit pas de "discrimination pure et simple"
Non, Pivot, on a effectivement du mal à comprendre !
"mais que cette disposition vise simplement à éviter de faire miroiter des gains potentiels à des concurrents qui ne pourraient pas en profiter."
On dit « merci » ici ?

"J'espère que cette explication vous satisfera et j'invite les francophones israéliens à participer à l'émission via le site Internet. "
Sympa, Bel !

Cocasse ! A Métula, on est pourtant à deux doigts de proposer l¹acte de Pivot, comme l¹illustration anthologique du mot « discrimination », à la prochaine assemblée de l¹Académie française !

Et dire qu¹Israël est le pays non francophone où le français est le plus parlé dans le monde !

Autre Bel esprit universel qui tire les ficelles de la francophonie, Boutros Boutros-Ghali, Secrétaire Général de l¹Organisation de la Francophonie !
Ceux qui nous lisent régulièrement savent qu'il est un peu aussi, conseiller informel du Président Chirac, pour les questions du Moyen Orient et Grand inspirateur tacticien de guerre du Chairman Arafat !

Ceci explique peut être cela?

Au fait, le premier prix du concours de « Rendez-vous au sommet », c¹est quoi, un vrai char d¹assaut ?

Par Anonyme le lundi 06 août 2001 - 06h57:

Pouvez vous me dire s´il existe des pelerinages juifs au Maroc ou en Tunisie, qui durent plusieurs jours. Ou pourrait on trouver des informations sur ce sujet.

Merci beaucoup

Muehlberger
Karl Mühlberger [svmuehlberger@aon.at]

Par Anonyme le dimanche 05 août 2001 - 20h32:

Monsieur ,
Lors de ma consultation hebdomadaire de votre site malgré le coût extrêmement élevé à presque 30 Francs pour très peu de temps , je découvre soudain une page nouvelle des commentaires dont je vous souhaite un grand mazel tov , dont je sais qu'une fois rentré à paris j'aurai sûrement plaisir à prendre mon temps pour la consulter à loisir mais qu'il me faut considérer que de votre part vous auriez dû adresser un message personnalisé à vos adhérents non habitués aux changements excessifs surtout s'ils sont en phase de traitement amaigrissant , psychiatrique , prostatique et j'en passe , car , lorsque les années se mêlent à la canicule , leur pouvoir d'adaptation se trouve AUTOMATIQUEMENT réduit.
Il faudra beaucoup beaucoup d'amour et de sympathie pour excuser une telle ATTITUDE SCELERATE ;
auusi j'ai le plaisir de vous informer que vous êtes déjà pardonné .
ANONYME

Par Bebel (Bebel) le dimanche 05 août 2001 - 13h32:

en direct :
attentat a tel aviv : un terroriste tire d'un fusil m-16 sur les soldats qui se trouve a la base militaire de la kirya en plein centre de tel aviv.resultat 10 blesses.
voila les promesses d'arafat.......

Line.Jerusalem.

Par Bebel (Bebel) le dimanche 05 août 2001 - 11h34:

A Pierre B,
je maintiens que cette coutume va a contre la loi ,tel que je me suis exprimee auparavant.Ce que j'aimerai reellement savoir c'est l'origine de cette coutume,alors peut-etre changerais-je d'avis.Pour l'instant,les lois de la tsniout -la pudeur - interdisent melanges hommes/femmes aussi bien dans des fetes(mariages,bar-mitsva....) a forciori a la synagogue et a yom kippour !!!Le rabbin Mazouz,que je sache, a ,lui aussi ,interdit cette coutume.Peut-etre est-il celui qui pourra expliquer la base de cette coutume de bircat cohanim mixte ?Meme de nos ancetres ,avraham,isaac et jacob,on apprend la pudeur : chaque femme a sa tente particuliere, et en aucun cas ,elle ne sort sans etre couverte(cf,rivka femme de isaac,qui s'est couverte le visage le jour de sa recontre avec son futur mari).Il faut comprendre que la thora demande la pudeur a tout instant de la vie de tous les jours.et la ,on peut ouvrir le debat a la question suivante : pour ou contre la pudeur,pour les soirees melanges hommes/femmes,la plage mixte etc...Moi ,j'essaye d'accomoder lois et coutumes et pour la bircat cohanim,je maintiens que je ne vois pas d'accordance du tout.A la prochaine.Line.

Par Anonyme le samedi 04 août 2001 - 03h17:

Bonjour,
J'aimerai avoir des informations sur le bataillon militaire condamné à mort par contumace sous le régime de Vichy, plus particulièrement, le 4ème Zouave dont mon père faisait partie.
Merci
"Danielle Meyer" dmeyer@videotron.ca

Par Anonyme le samedi 04 août 2001 - 03h14:

pour mes amis juifs de bizerte (gozlan, naccache...)
mon site : http://www.bizerte1.com
né en 1951 dans l'ex maison Setruc, j'y habite toujours
meilleures pensées
Mokhtar
"Larbi Mokhtar" larbi.mlh@planet.tn

Par Admin (Admin) le samedi 04 août 2001 - 02h56:

Voila pour tous ceux qui l'ont demande, une zone qui pourrait ressembler a la zone marbree des vieux commentaires.

Par Anonyme le samedi 04 août 2001 - 02h58:

recherche
bonjour,
je m'apelle nedjar menouer j'habite en algerie a l'ouest du pays et je suis a la recherche de mes racines et mes grands-peres .je me rapelle q'un jour mon pere ma dit q'on est des juifs alors je demande a tous les juifs qui sachent quelque chose de ma famille me fait signe.
on est venu en algerie en 1913 apres que mon grand
pere yakouve nedjar s'est marié avec une algerienne kabyle et depuis on est en algerie ...
aidez moi svp j'arrive pas a vivre ici !!!!

nedjar men m_nedjar2001@yahoo.fr

Par Anonyme le samedi 04 août 2001 - 03h00:

bar-mitzvah
Bonjour,
j'aimerais avoir de l'information sur la coutume de la bar-mitzvah. J'ai reçu une invitation pour cette cérémonie et je voudrais savoir s'il est de mise d'apporter un présent et si oui, de quel ordre?

Merci beaucoup

Denyse Laurin
laf@accglobal.net

Par Anonyme le samedi 04 août 2001 - 03h04:

L'amour ? Ah l'amourrrrrrrrr

c'est fort, ca surprend, ca te dechire la tete, ca te donne des ailes, une decharge, un choc, un mirage ...

Tu sais plus ou t'habite, c genial...tu souris comme une idiote a tout le monde, et tu te sens belle, tu te sens femme...
Tu te dis c'ayez c'est lui , j'en suis certaine, c'est ma moitie, je le vois mari, pere, et amant fougueux a la fois......

Mais quel bonheur, quelle sensation puissante, quel delicieux instant....

Et puis un jour tu te reveilles, le vilain copain tue le prince-charmant...

Tu n'as plus faim, tu n'aimes plus le monde, tu n'aimes plus la vie, tu ne crois plus en rien...elle s'est evaporee cette sensation si intense que tu pensais indestructible, et son manque t'obsede......
Sa douleur se fait vive, puissante et ravageuse...

Le temps ami de tous, fait le reste...et tu continues ton chemin dans l'espoir incertain de retrouver cette demesure.

C'est ca l'Amour !
pokahontas@wanadoo.fr

Par Anonyme le samedi 04 août 2001 - 03h30:

Chere Line,
Je crois que nos positions s'affinent au fur et a mesure de notre dialogue. Pouvez vous me dire en quoi de se mettre sous le talit du mari avec les enfants (y compris les filles) a la fin du jeune de Kippour (quand tout le monde est fatigue) peut en quoi que ce soit etre un probleme pour les hommes ? Et donc en quoi cette coutume peut elle aller contre la loi. C'est une coutume familiale qui je crois renforce les liens des familles.
Chabbat chalom

Pierre B

Par Anonyme le dimanche 05 août 2001 - 07h40:

Question: Pourquoi les marocains, avant de se marier, amenent leurs fiancees au Mur des Lamentations?
Reponse: Pour leur apprendre a parler a un mur!!!

"David Cozocaru" dslpc@sympatico.ca

Par Anonyme le dimanche 05 août 2001 - 07h41:

Pétition pour le mont du temple lancée par 'Orthodox Union'.

L'Union américaine du mouvement juif orthodoxe cherche à s'assurer le soutien des élus américains dans le cadre du parrainage d'une pétition visant à arrêter la profanation du Mont du Temple en cours en ce moment.

L'Union appelle les Américains à contacter leurs élus pour les pousser eux aussi à parrainer et à soutenir la Loi sur la préservation du mont du Temple(2001, H.R. 2566).

Ce projet de loi appelle à arrêter toute aide offerte à l'autorite palestinienne jusqu'à ce que les profanations et les fouilles sur le mont du Temple prennent fin.

Pour lire et signer la pétition; voici le lien http://www.ou.org/public/action/ipa-tm.cfm

ariane dahan arianedahan@yahoo.fr