Par Albert (Albert) le jeudi 13 mai 2004 - 08h10: |
Rappellez vous la chanteuse OM KHALTOUM.....Pendant la guerre de 73...Où elle haranguait les soldats egyptiens en chantant ce genre de paroles qui disaient '..EDBAH..EDBAH...' Egorge ..! Egorge..!
Ne nous étonnons pas, c'est dans leur culture que de trancher les têtes. Et fiers de les exiber.
Par Emile_Tubiana (Emile_Tubiana) le jeudi 13 mai 2004 - 02h07: |
A entendre le témoignage de mademoiselle England qui tient une laisse et soit-disant tire un homme nu allongé par terre, on se demande si ce n’est pas du théâtre américain pour faire parler les prisonniers. Ces photos de la prison présentées, sont faites comme des scènes et des prises de vue spéciales sont dans le monde des interogateurs comme classiques et bien connues chaque photo a ses raisons d'etre pour celui qui les planifie. Il faut aussi se rappeler que ces prisonniers, ne sont pas des prisonniers combattants mais des prisonniers politiques et proches de Saadam Hussein. Ils sont sensés détenir des informations secrètes et stratégiques sur les armes à destruction massive, qui sont impératives aux Américains Même si le doute existe que ces mauvais traitements infligés à des détenus irakiens sont vrais ou pas, le système américain a immédiatement pris des mesures d’enquête sérieuse et au niveau du sénat.
De toute façon ces photos ne montrent pas des hommes déchiquetés ou décapités comme les présentent les terroristes arabes d’Irak ou les terroristes palestiniens de Gaza. Ces criminels ne sont hélas soumis à aucune enquête sérieuse.
Par Emile_Tubiana (Emile_Tubiana) le jeudi 13 mai 2004 - 00h12: |
Albert,c'est de la propagande anti Bush, laisse tomber ces gens. Je connais bien les francs macons, ils ont tout autres soucis et projets.
Par Haim (Haim) le mercredi 12 mai 2004 - 22h26: |
encore une fois France 2 montre une femme blessee au pied alors que les arabes de gaza depecent et gardent comme un trophe les restes des soldats israeliens. Je suis degoute par les nouvelles de France 2
Par Nao (Nao) le mercredi 12 mai 2004 - 21h59: |
Vous constaterez la lachete effroyable des terroristes arabes qui executent leurs victimes comme des bouchers toujours la tete couverte et masquee! Quel courage n'est-ce pas?
Si ils sont si fiers de leurs actions et de leur lutte, eh bien qu'ils agissent a visage decouvert...
Remarquez, leur face est aussi sale que leur ...!
Par Claudia (Claudia) le mercredi 12 mai 2004 - 20h30: |
Où est la barbarie ?
Cela fait quelques temps que j’hésitais à reprendre la plume bien que mon sang bouillonne et que les médias nous présentent de tous côtés des images qui nous soulèvent quotidiennement le coeur.
Qu’il s’agisse des prisonniers irakiens qui ont été humiliés et torturés (et pour lesquels la France s’est insurgée oubliant au passage qu’elle fit de même en Algérie notamment), du "petit Muhammad" de Netzarim, du film en Irak où 2 irakiens sont tués aux abords d’un camion et autres êtres humains musulmans, les médias nous montrent en boucle ces images insoutenables d’êtres humains victimes, oubliant par là-même que la guerre, c’est du sang, des larmes, de la souffrance. Mais si on peut comprendre qu’il y ait eu de la torure et des humiliations, rien ne permet de l’accepter ou le tolérer.
En face, personne ne s’est insurgé contre le lynchage des 2 israéliens à Ramallah il y a 2 ans. Personne ne s’est insurgé contre la barbarie des irakiens qui se sont acharnés sur les corps des américains et espagnols, les traînant au cul d’une voiture, brûlés, mutilés post-mortem et suspendus à un pont.
Personne ne s’est insurgé de cette femme israélienne massacrée enceinte avec ses 4 enfants par des terroristes palestiniens.
Personne ne s’est insurgé contre ce civil américain décapité devant une caméra comme le fut le journaliste juif Daniel Pearl.
Personne ne s’est insurgé contre la barbarie de ces palestiniens qui, à Gaza dépècent et mutilent des morts les profanent et engagent un macabre chantage que même les nazis et la Gestapo n’ont pas effectué!
Non tout le monde occidental (il est clair que les pays arabo-musulmans se régalent), à l’exception des américains peut-être ne trouve que les victimes qui l'intéresse.
Que des juifs meurent on s’en fout, voire même on s’en réjouit; que des juifs soient victimes de barbares qui ne savent même pas que la convention de Genève existe laisse cet Occident indifférent puisqu’il voit là des actions de "résistance à l’occupant" (judéo-américain), et dans ce cas tous les coups sont permis. Que des américains soient massacrés et que ce qu’il y a de pire dans l’humain s’exprime et on trouve cela normal: "vous comprenez, les pauvres occupés par ces étrangers de l’oncle Sam, ces américains menés par Bush Junior et Rumsfeld ou par Sharon..." No comment!
Je suis en phase de dégoût.
Je ne puis tolérer la torture sous quelque forme que ce soit et c’est de la grandeur des Etats-Unis qui donnent l’image d’une démocratie vivante que la commission du Congrès se soit saisie des exactions de certains GI’s à l’encontre de prisonniers irakiens: on ne voit guère la même chose en face... Personne ne s’interroge!
Et avant que les gauchistes de tous bords et autres antisionistes et antisémites et collabos de tous poils ne continuent à pleurer pour les palestiniens morts parce que leurs parents les envoient se faire sauter dans des bus ou que l’Europe soit au bord du deuil national quand Sheik Yassine est tué, je leur rappelle leur déclaration d’humanisme: l’humanisme étymologiquement se veut englober l’humanité, c’est-à-dire l’ensemble des êtres humains du monde.
Moi, en tant qu’humain, citoyen libre d’un état de droit et aussi imprégné de ma culture juive, je me suis toujours battu pour que chaque être humain de cette planète ait droit au respect à la dignité, à la vie, à l‘épanouissement. Pourtant beaucoup refusent ce droit à une partie du monde les uns parce qu’ils sont juifs, les autres parce qu’ils sont américains et alimentent la haine au coeur des nations au nom d’un islam dans sa période inquisitionnale et d’un christianisme déboussolé et dont le cinéma ravive la culture du mépris alors que depuis 50 ans la culture de l’estime a été prônée.
Et qu’on dise ce que l’on veut sur Tsahal et Sharon, jamais Israël n’a commis des actes de barbaries et lors des attentats suicides, les hommes de zarka ont à coeur de rassembler les "morceaux" déchiquetés du terroriste avec le même respect que ceux des victimes israéliennes pour rendre le corps entier aux familles. Il est vrai que pour les palestiniens et pour l’Europe, les enfants qui meurent dans les bus d’Eged, même à 2 ans sont des "juifs colons qui massacrent les palestiniens"
Alors basta! Arrêtons cette mascarade de faire 2 poids, 2 mesures entre les morts, les souffrances et que ceux qui alimentent cet état d’esprit aient au moins le courage d’afficher à haute voix et clairement qu’ils haïssent Israël, les Juifs, les américains, plutôt que d’user de perversion en manipulant les esprits par des documents sans fondements, sans contre-argument, sans respect ni pour les victimes ni pour eux-même.
J’ai voulu croire pendant des années qu’on pouvait faire avancer et faire évoluer le monde. Ce qui se passe notamment depuis 3 ans et qui ne fait que s’accroître jour après jour me dément et me démontre que: 1èrement rien n’a changé, 2èment rien n’est fini, 3èment nous n’avons encore rien vu.
Il est beau l’avenir, il est beau le monde que nous laissons à nos enfants.
Il y a 2 poids, 2 mesures: les hommes ne sont pas égaux aux yeux de tous!
Heureusement qu’il reste les Etats-Unis et Israël, mais pour combien de temps...
Signé: Arik Walker - 2004-05-12
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Par Nao (Nao) le mercredi 12 mai 2004 - 19h18: |
A propos de l'exception islamique (article fort interessant), les individus eux meme du monde arabo-musulman vont bientot etre confronte a un choix implacable: dans quel camps sont ils? celui des islamistes? ou celui de l'islam dit modere qui accepterait de vivre avec le non musulman?
Il va falloir choisir et le dire tout fort comme l'ont fait les resistants face aux collabos de la derniere guerre mondiale!
Idem pour les regimes du monde arabe (qui ont ils ne l'ont pas compris tout a gagner a avoir l'Amerique comme ami plutot qu'ennemi). Comme l'a dit le Republicain Curt Weldon lors du diner de l'APAIC et ce a propos de l'Arabie Saoudite, ce pays doit choisir si il est avec les US ou contre les US?
Je n'aimerais pas etre dans leurs pompes...
Par Nao (Nao) le mercredi 12 mai 2004 - 19h02: |
Enfin une note optimiste: Lundi soir je suis allee au diner de AIPAC (American Israeli Public Affairs Committee, organisme de soutien a Israel qui travaille avec le Congres et le Senat a Washington).Il y avait bien 750 personnes.
Quelle classe ! il n’ y avait que les gros bonnets de la politique et la creme de la creme des gros donateurs a Israel..
Il y a eu 2 congressmen: Rob Andrews un democrate du New Jersey et Curt Weldon un republicain de Pennsylvanie. Ils ont fait deux discours tres applaudis.. Curt Weldon a raconte comment il a ete en Lybie rencontrer recemment Ghadafi et que Ghadafi a voulu porter un petit drapeau americain (photo a l’appui) sur le revers de la djellabah.. Les gens etaient interloques..
Ca sentait bon le soutien inconditionnel a Israel et ca m’a fait du bien-quelle difference de ton avec la presse francaise !
J’ai pu bavarder un moment avec le consul d’Israel. Il etait tt content de cette demonstration de soutien..
Mon impression est que les US ne laisseront JAMAIS tomber Israel; car ils savent (plus encore depuis le 11/09) que c’est leur seul allie de la region.. Ils ont compris je crois qui sont les arabes et sont conscients du danger de la radicalisation de l’islam qu’ils ont dit il faut combattre sans faillir!
Si il y avait eu un seul arabe ds la salle, il aurait pali de jalousie… et rage.. Si seulement le monde arabe comprenait que l'adhesion aux valeurs democratiques et non au terrorisme leur donnerait droit au meme soutien que celui que recoit Israel!
Par Nao (Nao) le mercredi 12 mai 2004 - 18h53: |
J'ai appris une terrible nouvelle dimanche.
Le petit Yoel Eloul, age de 10 ans, fils de Paule et Maimon Eloul, petit fils de Georgette Perez (de Tunis) est decede dans la nuit de vendredi a samedi suite a une crise d'epilepsie. Au matin, les parents ont trouve son corps sans vie dans son lit. Il a ete enterre motse shabbat a Bet Shemesh. Yoel Z"AL devait se faire operer par un neurochirugien le 16/05. Cette operation lui aurait surement sauve la vie...
Que de terribles drames en Israel!
Que Yoel repose en paix et que son ame de Tsaddik (decede avant Lag Baomer) intercede en faveur du peuple juif et d'Eretz Israel!
Je pense a sa famille, ses parents et ses 6 freres devastes par le chagrin... Qu'Hashem leur donne le courage dont ils ont besoin!
Par Albert (Albert) le mercredi 12 mai 2004 - 19h00: |
Monsieur la Douda, connaissant votre acuitè visuelle, pareille à celle d'un borgne , j'ai bien précisè en bas de mon article 'Correspondance particulière' et puis à supposer que celà fusse moi, kaddèk enti que j'écrive pour une fois, un photo copiè...? Sans que je cite ma source, tu es le gardien des Sources ici, euchket et fais semblant de rien, je veux montrer que j'ai aussi du talent en politique.
Emile enti tu crois que moi je comprends qq chose à la maconnerie en francs, c'est à peine si je connais leur siège à la Rue Cadet.
Quelle chouè, il m'a fait.
Par Albert (Albert) le mercredi 12 mai 2004 - 18h53: |
Subject: L'Express du 10/05/2004: Antisémitisme: Ouvrir les yeux
Antisémitisme: Ouvrir les yeux
Il faut bien que la France accepte cette donnée : l'antisémitisme y est devenu le racisme majoritaire
L'Express du 10/05/2004
Il est des indignations qui ressemblent à des soulagements. Laprofanation de 127 des 400 sépultures du cimetière juif d'Herrlisheim (Haut-Rhin), le 30 avril dernier, fait partie de ces événements qui mobilisent l'opinion, les médias et les gouvernants, et leur permettent de soulager leur conscience à bon compte.
Déplacement dans l'urgence du ministre de l'Intérieur, organisation sans délai d'un comité
interministériel sur le racisme el'antisémitisme le 3 mai, cérémonie eucuménique à Colmar, le 6 mai, en présence du ministre de l'Education, du grand rabbin de France, du président du Conseil français du culte musulman et du cardinal Lustiger pour représenter l'Eglise de France:
les monstrueuses orgies de la haine, comme disait Claudel, semblent avoir retrouvé un coupable qu'on peut ouvertement, collectivement et historiquement haïr: «le nazi».
Quand l'antisémitisme a le visage de l'extrême droite avec ses croix gammées, son éloge de Hitler en lettres majuscules et ses «Juden raus»
(les juifs dehors), le remords de l'Holocauste redécouvre son bouc émissaire, la flamme sacrée de l'inquiétude est ravivée et le secret honteux de ce pays est un peu plus enfoui. Car la France est devenue hémiplégique. Elle refuse de voir la montée dans ses villes et dans ses banlieues d'un antisémitisme quotidien beaucoup plus important que le racisme antimaghrébin. Les chiffres, sans appel, du ministère de l'Intérieur interdisent toute symétrie entre ces deux phénomènes. Si, du point de vue moral, ils sont également condamnables, dans les faits, ils ne sont pas du tout comparables. Alors que le rapport entre les populations juive et musulmane sur le territoire français est de l'ordre de 1 à 10, 60% des actes discriminatoires officiellement relevés par les services de police frappent aujourd'hui les juifs. Il faut bien que la France accepte d'assumer cette donnée: l'antisémitisme y est devenu le racisme majoritaire. De manière écrasante quand on sait que plus de la moitié des gestes visant les Maghrébins sont enregistrés en Corse. Cette
vérité masquée s'ajoute à une autre que l'on tient le plus possible enfouie: l'essentiel de ces exactions antisémites sont perpétrées par
des jeunes issus de l'immigration arabo musulmane, les militants d'extrême droite n'en étant, désormais, que marginalement responsables.
Le saccage de cimetières juifs par des nazillons ne doit pas servir de
paravent à cette réalité nouvelle, produit terrible des ratés croissants de l'intégration et d'un mal-être grandissant lié à un sentiment
d'exclusion. La peur de jeter de l'huile sur le feu dans des banlieues, que l'Etat laisse livrées à elles-mêmes, est à l'origine de ce mutisme.
Elle encourage aussi une autre dérive: les Français juifs, dont la citoyenneté était pourtant profondément enracinée, sont de plus en plus assimilés aux immigrés installés beaucoup plus récemment dans l'Hexagone. Ils vivent une sorte de «dénationalisation» encouragée, en outre, par une assimilation militante de la tragédie israélo-palestinienne avec nos problèmes d'intégration. Ainsi en sommes-nous parvenus au point que Vladimir Jankélévitch redoutait dès 1971 lorsqu'il écrivait dans «Pardonner?»: «L'antisionisme est une
introuvable aubaine. [?] Il est la permission d'être démocratiquement antisémite. Et si les juifs étaient eux-mêmes des nazis? Ce serait merveilleux. Il ne serait plus nécessaire de les plaindre; ils auraient mérité leur sort.» C'est bien ainsi que beaucoup sedéchargent,maintenant, de ces actes qui placent la France en tête du palmarèseuropéen de l'infamie raciste. Il serait temps de renoncer à de mauvaisalibis et d'affronter, les yeux grands ouverts, les maux qui nous rongent.
Pour l'Agence SHARON/BREITOUNA...Correspondance particulière.
Par Nao (Nao) le mercredi 12 mai 2004 - 18h43: |
Il y a 15 ans,BHL a ecrit un bouquin intitule "La barbarie a visage humain". On peut ecrire maintenant "la barbarie a visage inhumain!"
Entre les soldats de Tsahal desosses et depeces comme des animaux et Nick Berg decapite dans les memes circonstances que Daniel Pearl, il n'y plus aucune limite a l'Horreur!
Ce sont des betes immondes, le retour au cannibalisme le plus tribal... On disait les nazis mais eux c'est mille fois pire!
Comment peut on meme dealer avec ces gens la et avoir de la pitie pour eux?? Il faut eradiquer...
Il y a une difference entre humilier des prisonniers (ah la fameuse humiliation chere au monde arabe qui justifie toutes leurs horreurs) et decapiter devant une video..
Bush s'est trop aplati devant eux apres le scandale et ca leur a redonne de la force.
Il fallait simplement dire "nous deplorons et nous enqueterons". Mais pas leur dire pardon! Pardon? pardon de quoi? est ce que Saddam a dit pardon pour tous ses crimes? est ce que Arafat dit pardon pour la mort des filles et mere Hatuel? est ce que Ben Laden a dit pardon pour les 3000 victimes du WTC?
Ne sait-on pas qu'en temps de guerre, il y a toujours des exactions de commises?
Esperons que il vous etre TOUS chatie a la mesure de leurs actes! L'Histoire nous a montre que le communisme n'a pas survecu et le nazisme n'a pas survecu.
La rage haineuse des islamistes et du terrorisme arabo-musulman ne passera pas!
Ils perdent leur temps et retourneront la poussiere de la Terre!
Par Mena (Mena) le mercredi 12 mai 2004 - 18h23: |
Nouvelle série de sanctions contre la Syrie (info # 011205/4) [analyse]
Par Michaël Béhé à Beyrouth © Metula News Agency
Jean-Pierre Perrin et Libération sont de sacrés boute-en-train, à tout le moins ont-ils de notre métier d’informateurs une perception fort différente de la nôtre. Ce matin, ils font un compte-rendu surprenant du nouveau train de mesures imposées hier par le Président Bush à la dictature de la népotie assadienne. Figurez-vous qu’alors que le communiqué de la Maison Blanche est on ne peut plus clair quant à la logique des sanctions imposées par Washington : "Avec l’application de ces sanctions, le président (Bush) démontre la détermination des États-Unis à répondre au soutien apporté par le gouvernement syrien aux groupes terroristes, au maintien de sa présence militaire au Liban, à ses efforts pour acquérir des armes de destruction massive et à ses actions pour saper les efforts américains et internationaux pour stabiliser et reconstruire l’Irak", nos confrères ont – qu’ils sont étourdis ! – oublié de mentionner l’occupation militaire syrienne du Liban. Dans l’article de Perrin "La Maison Blanche impose des sanctions à la Syrie" [lire], toute mention du maintien de la présence syrienne au Liban en tant que cause principale de ces sanctions a prodigieusement disparu.
C’est soit que notre ami considère que l’occupation d’un Etat démocratique par une dictature n’est pas suffisamment préoccupante pour qu’on doive en parler, soit que Perrin a acquis un passe-droit exceptionnel lui permettant de modifier le contenu des décisions présidentielles américaines, soit, mais cela nous n’osons même pas l’imaginer, que ce collègue et sa rédaction seraient à ce point sympathisants de la République de Béchar al-Assad qu’ils ont pris l’initiative de modifier le récit de l’événement factuel afin de réduire, aux yeux de leurs lecteurs, la légitimité voire l’urgence des sanctions étasuniennes.
Suit une supputation conditionnelle parfaitement ahurissante de ce journaliste, qui écrit : "Elles autoriseraient la Maison Blanche à geler les avoirs syriens aux Etats-Unis et pourraient endommager le système bancaire de Damas. Elles comprendraient des restrictions sur les exportations mais l'on ignore encore si les investissements américains seront touchés. La loi prévoirait également l'interdiction d'exportations de produits de haute technologie en principe destinés à un usage civil mais pouvant trouver une utilisation militaire" quant bien même ces précautions sémantiques non pas lieu d’être.
Parce que non seulement la loi du "Syria Accountability and Lebanese Sovereignty Restoration Act of 2003" [lire] (La loi sur la responsabilité syrienne et sur la restauration de la souveraineté libanaise) – mentionner son titre, c’aurait déjà été permettre à tes lecteurs d’en comprendre le sujet, n’est-ce pas Perrin ? – est-elle très bien circonstanciée en termes de l’application des principes de législation internationale, encore ne contient-elle nulle part la forme conditionnelle qui s’est furtivement emparée de l’article de Libé.
A s’en tenir au communiqué de la Maison Blanche, et c’est toujours préférable, surtout lorsque l’on prétend en parler, c’est le conditionnel qui éclate et ça en devient immédiatement beaucoup plus compréhensible : "Les sanctions portent sur l’interdiction pour des avions possédés ou contrôlés par le gouvernement syrien de décoller des États-Unis ou d’atterrir sur le territoire américain. Elles bannissent les exportations de munitions et celles de tout produit depuis les États-Unis vers la Syrie à l’exception de la nourriture et de médicaments. Le département américain du Trésor va également geler les comptes de la Commercial Bank of Syria en raison d’opérations de blanchiment d’argent présumées ainsi que des avoirs appartenant à certaines personnes et entités gouvernementales syriennes".
Après avoir évacué les charabias hypocrites, je note encore que el-compadre n’est pas vraiment à jour quant à sa propre compréhension de la chronologie des événements et de la dynamique de la loi en question. La loi sur la responsabilité syrienne et sur la restauration de la souveraineté libanaise a bien été adoptée par le Congrès le 11 novembre dernier, mais elle a été ratifiée par le Président Bush le 12 décembre suivant – et non pas hier, espèce d’Enderlin va ! Hier, le Président U.S a imposé une partie des mesures provisionnées par la loi, celles qui figurent dans le communiqué et il les a mis en exécution. Toi comprendre Perrin ?
De plus, la Maison Blanche a donné toutes les explications nécessaires afin de saisir pourquoi l’Administration a été contrainte d’appliquer ces sanctions. Pour des raisons qui nous échappent également, les lecteurs de Libé – comme d’ailleurs ceux de la plupart des medias nationaux français, dont nombreux ne mentionnent même pas la mise en place desdites sanctions – n’ont pas la possibilité de les connaître. Ceux de la Ména si : "L’application de ces sanctions survient après plusieurs mois d’efforts diplomatiques infructueux pour convaincre le gouvernement syrien de changer son comportement inacceptable", explique le communiqué. La Maison-Blanche accuse précisément "Damas de protéger des groupes terroristes palestiniens responsables d’attentats contre Israël et de faciliter les livraisons d’armes au Hezbollah".
Libération (des dictateurs et des terroristes ?) ne mentionne même pas les mots "Hezbollah", "Palestiniens", "Attentats contre Israël". C’est à croire que Jean-Pierre Perrin commente un autre événement…
Au sujet des armes de destruction massive, qui occupent une place de choix dans le communiqué, celui-ci mentionne que " la Syrie possède des capacités de développement d’armes chimiques parmi les plus avancées du monde arabe" et juge "hautement probable" que la Syrie continue de développer des armes offensives biologiques, dans le plus grand mépris des avertissements énoncés par la loi du 11 novembre. "La Syrie possède des stocks d’armes chimiques et des missiles balistiques à courte portée capables de les transporter."
La Syrie est également accusée d’avoir envoyé du matériel militaire au régime de Saddam Hussein à la veille de l’offensive coalisée lancée en mars 2003.
La conclusion de l’article de Perrin est franchement hystérique. Il s’agirait pour l’Administration américaine d’allumer un contre-feu "qui détournerait l'attention de l'Irak, en particulier à un moment où Washington est pris dans le scandale de la torture des prisonniers irakiens". A propos d’une loi hyper détaillée, votée le 11 novembre 2003 ? Ces Yankees ne sont décidément pas seulement des monstrueux démocrates, voyant le salut de la planète dans la démocratisation des régimes moyenâgeux et la libération des Etats qu’ils occupent, ce sont, de plus, des mages malfaisants, qui prévoient les contre-feux cinq mois à l’avance.
Nous aussi, à la Ména, nous devons être des mages bougrement malfaisants ou une officine de la CIA et du Mossad (comme on l’a entendu, sans rire, faute d’arguments d’ordre stratégique ou conjoncturel, de la bouche même de journalistes de Libé) puisque nous avions précisément annoncé la tournure que prendraient les relations entre les USA et la dictature alaouite depuis près de deux ans. On a aussi écrit quand, comment et pourquoi la dynastie des al-Assad allait s’éteindre. On persiste et on signe, mais aujourd’hui, ça n’est pas sorcier !
Par Emma (Emma) le mercredi 12 mai 2004 - 18h20: |
Nick Berg, mort décapité en Irak
WEST CHESTER, Pennsylvanie (AP) - Depuis le lycée, Nick Berg était un baroudeur. Mort décapité à 26 ans par un groupe considéré comme proche d'Al-Qaïda, qui a filmé l'exécution et l'a diffusée sur Internet, il était parti en Irak pour chercher à y travailler en indépendant.
Spécialiste en communications, installé à son compte dans un petit commerce à Philadelphie, il y avait participé à l'équipement en électronique de la Convention républicaine de 2000. Amateur d'aventures, il avait travaillé dans les pays en développement, notamment au Ghana.
Selon son père Michael, ses tueurs "savaient sans doute qu'il était juif". Comme le journaliste américain Daniel Pearl, lui aussi décapité par ses ravisseurs au Pakistan en 2002, un assassinat également filmé. Et Michael Berg d'ajouter: "si jamais il y a eu un doute sur le fait qu'ils allaient le tuer, cela a réglé la question, j'imagine".
La famille a critiqué l'armée et le gouvernement américain, affirmant que Nick Berg serait peut-être encore vivant s'il n'avait pas été détenu par les autorités américaines. Selon la famille, il a été gardé en détention 13 jours par les Américains.
Des agents du FBI sont venus voir la famille Berg le 31 mars pour lui dire qu'ils essayaient de confirmer l'identité de leur fils. le 5 avril, les Berg ont porté plainte devant un tribunal fédéral de Philadelphie, estimant que leur fils était détenu illégalement par l'armée américaine.
Mais Dan Senor, porte-parole de la coalition en Irak, a démenti mercredi: le jeune homme avait bien été arrêté par la police irakienne à Mossoul, et le FBI l'a rencontré à trois reprises pour déterminer ce qu'il faisait en Irak. En revanche, ajoute Dan Senor, à sa connaissance "il n'a jamais été détenu par les forces de la coalition".
Ses proches décrivent Nick Berg comme un jeune homme passionné, drôle, brillant, profondément généreux, sportif. Partisan de la guerre en Irak et de l'administration Bush, toujours selon son père, ce célibataire était à Bagdad de décembre à février, où il s'était fait offrir un travail dans une société de télécommunications. Reparti début mars, il comptait rentrer aux Etats-Unis le 30, via la Jordanie.
La dépouille de Nick Berg, retrouvée samedi à Bagdad, devait être rapatriée aux Etats-Unis, attendue mercredi sur une base aérienne militaire dans le Delaware.
"Je pense que beaucoup de personnes en ont assez du manque de droit civiques que cette chose (la guerre) a causé", a déclaré mardi le père du jeune homme. "Je ne pense pas que cette administration respecte la démocratie". AP