Archive jusqu'au 18/mai/2004

Discus: ADRA : LES COMMENTAIRES D'HARISSA: Commentaires 2004: Commentaires de Mai 2004: Archive jusqu'au 18/mai/2004
Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Mailroom (Mailroom) le lundi 17 mai 2004 - 18h36:

SOLIDARNOSC ! SOLIDARNOSC ?


Y sont devenus trop forts mes frères tuns !

Y en a pas un qui n’analyse le pourquoi du comment de l’antisémitisme ambiant, qui ne sache s’il faut aller ou pas à la manif, que ça récupère et que ça gerbe parce que et parce que ; et moi G de + en + peur parce que je comprends de moins en moins.

Alors comme il a fait très beau aujourd’hui et que j’avais rien à faire, j’ai pris mon vieux numérique et je suis allé le matin à la mairie du 16ème parce qu’il y avait une vente de solidarité pour donner à manger à des enfants de chez nous, et j’ai acheté des trucs dont je n’ai pas besoin et l’après-midi, par hasard, je me suis trouvé entre République et Bastille et, comme j’avais mon appareil sur moi, j’ai pris quelques photos que je t’envoie.

Mais je comprends toujours pas pourquoi : si quelqu’un de ceux qui savent pouvait m’expliquer…….



Chalom, amigo.

Bernard Sberro

http://www.harissa.com/D_Communautes/France/solidarnosc.htm

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Emma (Emma) le lundi 17 mai 2004 - 18h23:

c:/


A Paris, une marche contre l'antisémitisme et "l'apathie" des Français


PARIS (AFP) - Des milliers de personnes, 9.000 selon la police, 30.000 selon les organisateurs, ont défilé dimanche à Paris contre l'antisémitisme et l'"apathie" des Français face aux agressions contre les juifs, souvent dénoncée dans le cortège.

Dans le même temps, entre 300 et 400 personnes ont participé à une cérémonie devant le mémorial de Fleury-devant-Douaumont (Meuse) dédié aux juifs morts lors de la Première Guerre mondiale, maculé de slogans néonazis le 7 mai quelques jours après la profanation du cimetière juif d'Herrlisheim en Alsace.

Le ministre délégué aux Anciens combattants Hamlaoui Mekachera a lu un message de Jacques Chirac qui a fustigé "une offense à la Nation tout entière" et appelé "à la vigilance, au refus de la haine, au respect de l'autre".

A l'exception de l'extrême droite, l'ensemble de la classe politique de l'extrême gauche à l'UMP avait répondu à l'appel de SOS Racisme, organisateur de cette marche qui s'est déroulée de la place de la République à la Bastille. Le cortège était précédé d'une banderole sur laquelle on lisait: "Contre l'antisémitisme, je marche".

Il faut que "la répression soit la plus ferme et la plus vive possible", a lancé "au nom du gouvernement" la secrétaire d'Etat au droit des victimes Nicole Guedj, une fois le cortège arrivé à la Bastille. Dans un communiqué, le porte-parole du gouvernement Jean-François Copé a souligné pour sa part la "mobilisation et la détermination (du gouvernement) à lutter contre toutes les formes de racisme ou d'antisémitisme". L'antisémitisme "c'est un délit", a insisté le ministre de la Santé Philippe Douste-Blazy.

Il ne doit y avoir "aucune tolérance face à l'intolérance", a martelé le premier secrétaire du PS François Hollande. "Il y a un mouvement qui est minoritaire mais réel, qu'il faut identifier et combattre", a insisté le président de l'UDF François Bayrou.

Du côté des associations, le président de SOS Racisme Dominique Sopo a estimé que face à "une vague d'antisémitisme quasi-extraordinaire", "on ne peut pas laisser faire sans réaction".

"La France n'est ni raciste ni antisémite, elle est apathique", a estimé l'écrivain Marek Halter. "Le peuple français n'a pas pris conscience de la gravité du problème", a regretté Roger Cukierman, juste réélu à la tête du Conseil représentatif des institutions juives de France (CRIF).

"Manifester ne sert à rien si on n'agit pas au jour le jour", a renchéri Patrick Gaubert de la Ligue internationale contre le racisme et l'antisémitisme (Licra).

Tout au long de la marche, les jeunes militants d'Hachomer Hatzaïr, mouvement de jeunesse juive de gauche, ont eux aussi appelé les Français à réagir parce que "ça ne peut plus durer" tandis que ceux de l'Union des étudiants juifs de France (UEJF) leur faisaient écho en scandant: "France réveille-toi, ton silence te perdra".

Les organisateurs ont réussi à laisser le conflit israélo-palestinien en dehors de la manifestation. Parmi les organisations d'extrême gauche, pas de slogan pro-palestiniens et pas plus de drapeau israélien du côté des organisations juives. Quand un jeune a tenté d'en sortir un, il s'est fait vertement sermonner.

Le Mouvement contre le racisme et pour l'amitié entre les peuples (Mrap) ainsi que la Ligue des Droits de l'Homme (LDH), qui n'ont pas obtenu d'intégrer la lutte contre "tous les racismes" au mot d'ordre du défilé, sont restés en queue de cortège avec des militants des Verts et du PCF.

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Douda (Douda) le lundi 17 mai 2004 - 17h35:

La Douda : ( Hak El Ouet International Tracking Station )

Le Ftileur :

Selon Henri : “ La douda n'est pas tres d'accord avec toi, mais il oublie que les Americains ne sont pas les francais. Apres la gifle du 11 septembre il sont pres a payer cher pour se venger.

Bush n'est pas Chirac, et l'accuser de mensonge est un peu enfantin, car la politique est basee
uniquement sur le mensonge et l'hypocrisie, malheureusement.”

Commentaire :

Là où Henri se trompe c’est que les troupes US ne sont pas en Irak pour se venger des attentats 09/11, car les USA n’ont jamais accusé l’Irak de les avoir commis, mais selon le gouvernement US, pour empêcher que ce pays n’en commette un jour. Quant au mensonge, s’il est vrai que cela fait partie de la panoplie de certains politiciens mais bien heureusement pas de tous, le menteur qu’il se nomme Aznar, Chirac, Bush, ou ... etc ..., finit toujours par se faire avoir ... mais à quel prix pour ceux qui les ont cru.

Wnessou El Douda

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Mena (Mena) le lundi 17 mai 2004 - 18h07:

Rafah est encerclée (info # 011705/4) [scoop]

Par Ilan Tsadik à Rafah © Metula News Agency



Neuf heures trente à Rafah. Nous avons terminé il y a deux heures un mouvement d’encerclement sur 5 kilomètres de la ville et du camp de réfugiés de Rafah. Ce faisant, nous avons séparé le fief des contrebandiers des interminables faubourgs du camp de réfugiés de Khan Younès. Le résultat de cette manœuvre, c’est que le produit du sinistre trafic parvenant à Rafah par les tunnels ne peut plus aller nulle part. Et puis les tonnes d’armes et de munitions entreposés à Rafah sont également coincées, comme le sont les terroristes et leurs chefs, qui nous tirent dessus toutes les nuits.



Clair qu’ils doivent avoir les chocottes, ces fumiers. Clair aussi qu’ils s’attendent à ce que nous investissions Rafah. Ca n’est pas pour la décoration que l’armée a envoyé autant de chars Merkava dans le Sud. Ce sont eux qui ont fait tout le boulot, cette nuit ; ce sont presque tous des Type IV +, le dernier modèle et le mieux défendu contre les missiles et les charges planquées dans le sol. Il n’y pas eu un seul coup de feu durant toute la manœuvre d’encerclement et personne n’a été blessé à ma connaissance.



Ca fait longtemps que je passe mes vacances au Club Med de Tsahal mais je n’avais jamais vu autant de tanks ; je les compte par dizaines, peut-être y en a-t-il plus encore. A l’aube, le désert rougissant semblait peuplé de pachydermes. Dans le silence revenu, les monstres de métal et leurs trompes gigantesques semblaient somnoler dans l’immensité pourrie.



Moi aussi, je somnole. Samedi matin, en écrivant à Métula mon papier sur le Nouvel Obs, j’ignorais totalement qu’on m’appellerait encore et que je me retrouverais à taper ces lignes sur mon vieux portable, en uniforme et à l’abri des regards indiscrets, adossé à une cabane de bédouins en tôle. Une tôle qui commence à me chauffer le bas du dos, d’ailleurs, si bien que dans une plombe ou deux elle sera brûlante, sous l’écrasement du soleil, lui aussi impitoyable à Rafah.



J’ai fait Métula, la manif pour le retrait de Gaza, samedi soir et l’encerclement de Rafah dimanche soir. Vous parlez d’un périple touristique. Et maintenant, Juffa qui insiste sur mon portable pour que je finisse d’écrire mon compte-rendu avant d’aller retrouver Morphée et les copines.



Dans l’armée, on entend des babils au sujet des incidents de la semaine dernière. Ca ne glousse pas comme dans un magasin de fringues pour dames mais tout le monde a pigé les bêtises qui ont été commises et qui ont coûté cher en vies de nos camarades. Les conclusions des gens, ici, c’est que l’armée n’aurait pas dû employer les vieilles Zelda, ces transports de troupes datant de la guerre du Vietnam, que les soldats de la guerre de Kippour, déjà, appelaient des tombeaux roulants. Même remis au goût du jour, couverts de plaques de blindage, ils n’assurent pas une protection digne de ce nom contre les RPG, les missiles d’origine soviétique.



Les 5 copains morts sur la Voie Philadelphie ont morflé un de ces sales trucs. Ils étaient remplis [leur Zelda Ndlr.] d’explosifs destinés à faire sauter les tunnels de contrebande, vous imaginez le désastre… Les officiers sont aussi fâchés d’avoir été envoyés chercher les restes des occupants de l’autre Zelda, celle du quartier de Zeitoun [à Gaza City Ndlr.], qui se sont volatilisés au contact d’une charge enterrée. On a perdu au moins huit hommes pour rien, huit pertes évitables, huit familles endeuillées par manque de discernement, huit fiancées qui pleurent et qui auront à jamais un trou au cœur.



Ce matin, entre un café turc et un petit déj à l’israélienne en plein air, saupoudré de grains de sables, on marmonne que sacrifier des vies pour récupérer nos blessés c’est super okay, mais pour retrouver des bouts de corps brûlés, c’est con.



En tous cas, la décision opérationnelle qui se voit sur le terrain, c’est que toutes les M113 Zelda ont été sorties de la campagne. C’est d’ailleurs assez cocasse, dans le Sud de la bande de Gaza, elles ont toutes été parquées à l’écart, pas loin d’un point d’entrée de la Voie Philadelphie. On les dirait bannies, abandonnées. Certaines sont surmontées de sacs de sables, que les soldats avaient ajoutés pour augmenter leur protection. Maintenant, il est clair qu’elles vont finir dans un cimetière d’épaves ou dans une armée africaine. Elles ont terminé leur service pour Tsahal.


Alors tout se fait en Merkava et par les Merkava. On aurait pu y penser avant, disent les officiers de terrain. Si ce char résiste sans broncher aux tirs de tous les projectiles, il reste à vérifier que le type IV + survit aux charges enterrées. En principe, on m’a expliqué que rien ne résiste à l’explosion de 100 kilos d’explosifs qui vous soulèvent les miches par en dessous mais le "+" à côté du IV, vient signifier que cette version du tank résisterait aux charges enterrées. Je vous jure qu’on espère tous que les ingénieurs savent de quoi ils parlent.


Dimanche, on nous a expliqué l’objectif de la campagne qui a commencé. Il s’agit d’abord d’appréhender les contrebandiers et d’empêcher que les armes aillent nourrir les éradicationnistes palestiniens. Ensuite, l’armée va creuser une sorte de canal, long de 3 kilomètres (la distance sur laquelle Rafah jouxte la frontière égyptienne), large de 60 mètres et profond de 20. Ce canal empêchera le creusement des tunnels et assèchera de ce fait les organisations terroristes du Hamas, de la Jihad et du Fatah en moyens d’assassiner des civils israéliens. 90% des armes et des munitions de l’Intifada transitent par ces galeries ; on pense en avoir identifié et détruit environ 70% mais il en reste qui fonctionnent. On suppute qu’il y en a entre 10 et 15 d’ouvertes mais on pourrait être désagréablement surpris. En tous cas, le suspense sera maintenant de courte durée, puisqu’il me semble inévitable que nous allions nous en rendre compte de visu, dans les heures, voir les jours qui viennent.



Certains lecteurs se demanderont comment un type comme moi, se déclarant à gauche, participant au rassemblement de la gauche à Tel Aviv pour un retrait des Israéliens de la bande de Gaza, participe à cette campagne [et encore en tant qu’officier dans une unité de commandos Ndlr.] sans états d’âme. Sans états d’âme, c’est assurément le terme qui sied à mes présentes dispositions mentales, ce qui ne signifie nullement sans conscience, sans limites ou sans attention. C’est assez simple à expliquer, au-delà des apparences parfois trompeuses, il s’agit de contrecarrer le processus visant à l’éradication de mon pays et de mes concitoyens. Les armes et les munitions qui transitent par Rafah sont utilisées par des terroristes, des personnes armées s’attaquant systématiquement à des civils, lors d’assassinats collectifs, qui sont reconnus par la législation internationale, Amnesty et Médecins du monde, entre autres, comme étant des crimes de guerre et des crimes contre l’humanité.



Je crois pour ma part qu’il existe des situations dans lesquelles la guerre est une chose légitime et j’ajouterais que, dans ces situations, ne pas la faire, la critiquer ou la laisser faire par d’autres sont des actes de lâcheté. Je déteste voir des centaines de personnes non armées quitter leurs domiciles vers un nouvel exil, bien entendu. Et ça n’est pas à la télévision que je les vois, dans un flash "bonne conscience" de 15 secondes, entre le steak et le fromage, mais dans des camions qui puent, passant lentement devant mon portable, avec des femmes et des enfants assis sur des piles de vieux matelas.



La destruction des maisons qui gênent le projet du canal participe toutefois à une équation stratégique et pas initialement humanitaire. C’est le sacrifice de ces maisons ou la vie d’enfants israéliens, de clients de restaurants, de passager d’autobus. L’enjeu, c’est le déplacement de mille Palestiniens vivants contre mille civils israéliens morts et dès lors que cet enjeu est clairement posé, la solution de l’équation, pour toute tête bien faite en tous cas, ne se discute même pas.



Surtout que ces destructions ne découlent que du choix tactique des organisations terroristes et de Yasser Arafat. Nous les avons mis en garde à des dizaines de reprises, y compris lors de rencontres avec le maire de Rafah, auxquelles j’ai incidemment assisté, de ce que nous n’accepterions jamais de contempler, impassibles, la construction de ce cordon ombilical, nourricier des crimes de guerre commis contre nos civils.



L’accord de paix avec l’Egypte attribue d’ailleurs à Israël, explicitement pour pallier à ce genre de trafics, une zone de sécurité de 5 Kms, la zone D, le long de la frontière, qui devait échapper à toute souveraineté palestinienne. L’Axe Philadelphie se contentait d’une trentaine de mètres. Le canal de sécurité et ses aménagements couvriront environ 500 mètres à compter de la frontière égyptienne. Il est uniquement la conséquence de la volonté des Palestiniens de continuer leur guerre terroriste en vue de notre éradication physique et politique.



Maintenant, les dirigeants de l’Autonomie Palestinienne, dans une théâtralité grotesque, tentent de faire croire au monde que le problème de Rafah est un problème humanitaire, focalisé autour de la destruction de maisons arabes. C’est une sorte de chantage, se voulant émotionnel, sur le dos des personnes déplacées, qu’ils ont conçu. Ce qu’ils plébiscitent, sous couvert de ces simagrées, c’est en fait l’exigence de disposer des moyens de continuer à assassiner nos concitoyens. Se sont associé à ce chantage terrible des ONG, prétendant défendre des concepts humanitaires et des médias occidentaux, exacerbant la haine de nous, en sensibilisant leurs auditoires sur les images des maisons détruites et en dissimulant l’enjeu véritable de cette confrontation.



En ce qui concerne Arafat, c’est sans surprises ; cela fait des années qu’il sacrifie son peuple au projet de notre destruction. Les étrangers qui participent à cet immense chantage affectif sont, quant à eux, beaucoup plus glauques. Ils prennent part, en fait, à l’action visant à commettre des crimes de guerre. Plenel et d’autres avaient lancé une pétition pour obtenir le droit de haïr les Juifs en public, ces ONG et ces médias s’expriment maintenant pour celui de nous assassiner impunément, en fustigeant celui que nous avons de nous défendre. Nul doute, cette humanité-là est en marche, et elle progresse en direction de la reconstruction des chambres à gaz.



Bien, amis lecteurs, il est 10h 40 et les yeux m’en tombent. Le temps d’envoyer ce reportage à Métula via mon téléphone portable et je vais m’engourdir. J’espère quand même être libéré demain soir pour voir la finale de la Coupe entre Bneï Sakhnin et Hapoël Haïfa, le foot à la télévision, c’est largement moins fatiguant que la bande de Gaza…

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Emile_Tubiana (Emile_Tubiana) le lundi 17 mai 2004 - 00h21:

Douda c'est exactement ce que j'avais dis les americains agissent et les Europeens regarde et critique. Celui qui croit que Bush va perdre les elections et bien il ne connait pas bien les Etats Unis ni les Americains.

Ce qui compte c'est de voir la fin. Bonne fin de semaine.

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Michka (Michka) le dimanche 16 mai 2004 - 22h04:

Le bloc-notes de Bernard-Henri Lévy
Remarques sur le néoantisémitisme


Cette question étrange et, depuis quelques temps, étrangement insistante : les juifs n'en font-ils pas trop ? n'ont-ils pas fâcheusement tendance à monopoliser le malheur du monde ? Cette volonté, par exemple, de maintenir, coûte que coûte, le souvenir de la Shoah, cette confiscation, à leur profit, des ressources mondiales de la compassion, n'ont-elles pas pour effet d'occulter les autres souffrances d'aujourd'hui et d'abord, bien entendu, celle des Palestiniens ? On peut répondre, premièrement, que le raisonnement est nauséabond. On peut plaider, deuxièmement, qu'il n'a pas de sens puisque c'est chez ceux qui, au contraire, cultivent ce souvenir de la Shoah que l'attention aux massacres de Bosnie ou du Rwanda s'est trouvée être, ces dernières années, la plus aiguë, la plus constante. Mais on peut surtout, et troisièmement, pousser le renversement encore plus loin et dire que, confiscation pour confiscation, c'est la focalisation sur la cause palestinienne qui aurait tendance, aujourd'hui, à occulter les autres tragédies. D'un côté les cinq mille victimes de la guerre israélo-palestinienne : aux funérailles de chacune, toutes les caméras, tous les journaux du monde. De l'autre les millions de morts du Burundi, du Sud-Soudan, de Sri Lanka : pas un mot, pas une image, des morts sans sépulture et, à la lettre, sans visage. Et quand, à la Conférence de Durban, début septembre 2001, les survivants de ces guerres oubliées ont l'espoir de faire entendre enfin leur pauvre cri, cette clameur qui, aussitôt, le couvre : il n'y a qu'une idéologie criminelle, c'est le sionisme ; il n'y qu'une victime intéressante, c'est le Palestinien ; si vous n'êtes ni palestinien ni persécuté par le sionisme, votre malheur est historiquement nul, non avenu, sans importance.

Cette autre question, alors : le sionisme ? A-t-on le droit, comme on dit, de se déclarer antisioniste ? Peut-on, plus exactement, affirmer sa détestation du sionisme comme de n'importe quel autre « isme » contemporain ? La dégradation du climat est telle qu'il est temps, là aussi, de répondre clairement, sans langue de bois. Outre que cet antisionisme a l'effet que je viens de dire, outre qu'il est comme un nuage d'encre tendant à nous rendre aveugles à tous les malheurs du monde autres que le malheur palestinien, je pense qu'il n'est, effectivement, jamais exempt d'antisémitisme. On peut, cela va sans dire, être farouchement opposé à tel ou tel gouvernement israélien. On peut condamner aussi vivement qu'on le souhaite la politique, par exemple, de Sharon. Le sionisme étant le sol, le socle, le principe constitutif, non de son gouvernement, mais d'Israël en tant que tel, l'antisionisme a pour conséquence et horizon l'hostilité de principe à l'existence même d'Israël. L'antisionisme, pour cette raison, est l'habit neuf de l'antisémitisme. L'antisionisme, parce qu'il refuse aux juifs ce droit à un Etat reconnu à tous les peuples du monde et notamment, d'ailleurs, aux Palestiniens, est la façon moderne de dire la discrimination qui fut, millénairement, le lot des juifs. Vous vous souvenez du mot énigmatique de Bernanos sur l'hitlérisme qui aurait « déshonoré » l'antisémitisme ? Eh bien voilà. L'antisionisme réhabilite ce que l'antisémitisme avait disqualifié. L'antisionisme rend de nouveau légitimes un ensemble de réflexes que la lutte contre l'antisémitisme croyait avoir proscrits. Argent, complot, puissance mondiale et maléfique, les Palestiniens peuple-Christ et le recyclage, alors, de toute l'inspiration des accusations de déicide - nous y sommes.

Dernière question, enfin. La montée de cet antisémitisme et l'inquiétude qu'il inspire, non seulement aux juifs, mais aux républicains de notre pays. Mettez bout à bout cet antisionisme estampillé progressiste. La profanation des tombes de Herrlisheim par, sans doute, des néonazis. Les beurs qui, dans les banlieues, rêvent de prolonger l'Intifada. Les altermondialistes qui fraternisent avec Ramadan. Les bons Français qui, comme autrefois Louis-Ferdinand Céline, ne doutent pas que le minuscule Etat juif soit plus dangereux pour la paix du monde que la Corée du Nord, la Russie, le Pakistan, l'Amérique réunis. L'islamisme radical. Le lepénisme. Je n'ai pas l'habitude de jouer avec ces sujets. Et je suis de ceux qui, depuis vingt ans, face aux incendiaires des âmes, tentent plutôt de calmer le jeu. Mais tout cela, à force, finit par faire un air du temps. Et l'expérience prouve que, face à un tel air du temps, face à l'accumulation de ces attracteurs du pire, face à ce cocktail, en un mot, de forces venues de toutes parts mais convergeant mystérieusement vers la même haine compulsionnelle, il est urgent d'en appeler à la conscience de chacun. Les médias, bien sûr (encore que l'on s'y acquitte globalement bien du devoir d'information et de vigilance). Les politiques, évidemment (encore que, passé le premier moment de flottement et d'hésitation à nommer la chose, ils se soient, eux aussi, honnêtement mobilisés). Non. Le véritable enjeu, aujourd'hui, c'est l'opinion publique elle-même. La véritable urgence est d'expliquer à tous que l'antisémitisme n'est pas mon problème mais le leur - que ce n'est pas le problème des juifs mais de la France.


© le point 13/05/04 - N°1652 - Page 170 - 816 mots

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Michka (Michka) le dimanche 16 mai 2004 - 21h30:

Je ne suis pas allée manifester parce que je suis depuis longtemps convaincue que c'est trop tard et que tout est déja fichu parce que l'Europe comme je vous l'ai déja écrit est DEPRESSIVE et SUICIDAIRE.
Lire le texte qui suit, il explique l'idéologie d'Eurabia si bien analysée par Bat Yeor. Michka


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L'ascension d'Eurabia, Robert Spencer
18 Mars 2004

FrontPageMagazine.com

La connaissance d'Eurabia est un éclairage obligé pour comprendre l'Europe où nous évoluons. Dans cet article, Robert Spencer annonce la parution prochaine du livre de Bat Y'eor. Simon Pilczer

Traduction française de Simon Pilczer

Original anglais : «The Rise of "Eurabia"»
http://www.frontpagemag.com/Article...le.asp?ID=12618


Maintenant que l'Espagne a rejeté le gouvernement pro-américain dans le sillage des attentats de Madrid, et qu'Oussama Ben Laden est de fait, devenu le ministre des Affaires Etrangères espagnol, la question n'est pas tant "Pourquoi cela est-il arrivé ?", mais "Pourquoi cela a-t-il pris si longtemps ?". Ce qui est vraiment surprenant n'est pas l'acte spectaculaire d'apaisement de l'Espagne, mais le fait que le gouvernement anti-terroriste d'Aznar soit allé à l'encontre des vents dominants en Europe en premier lieu. Pendant plus de trente ans, l'Europe - y compris l'Espagne - s'est préparée à ce moment: faire tout son possible pour se transformer en foyer le plus récent de l'Islam politique renaissant.

La célèbre historienne, Bat Y'eor, explique que l'Union européenne a construit depuis 1973 "une infrastructure complète d'alliances et des liens économiques, industriels, médiatiques, culturels, financiers avec les pays de la Ligue arabe". Cette nouvelle entité euro-musulmane - qu'elle a surnommée "Eurabia" [1] - a été consciencieusement conçue pour constituer un "contrepoids à la puissance américaine" sur la scène mondiale, "dont le but était de séparer et d'affaiblir les deux continents par une incitation à l'hostilité et au dénigrement permanent de la politique américaine au Moyen-Orient".

Eurabia est une entité politique et économique. Par une succession d'accords internationaux, l'Europe a accepté de soutenir les objectifs de la politique du monde islamique - en particulier sa position anti-israélienne - en échange d'un traitement de faveur sur les marchés du monde arabe. Bat Y'eor observe : "Au départ, [le dialogue euro-arabe] était considéré comme une vaste transaction : l'UE acceptait de soutenir la politique anti-israélienne en échange de larges accords commerciaux".

Les retombées ont été culturelles et aussi démographiques, comme Bat Y'eor le détaille dans son livre à paraître, Eurabia. En échange de l'ouverture des marchés arabes, les Européens ont encouragé l'immigration musulmane en Europe, découragé l'assimilation de ces populations immigrées, et encouragé la dissémination en Europe des vues islamiques sur l'histoire et la politique contemporaine. Pendant ce temps, les politiques étrangères européennes étaient mises en harmonie avec les buts et objectifs du monde islamique.

Ce "glissement de l'Europe dans la sphère d'influence arabo-islamique", explique Bat Y'eor, avait pour but de briser la traditionnelle solidarité transatlantique. "Pour diminuer la puissance américaine et s'assurer une fourniture régulière de pétrole, les européens ont accepté "le bagage traditionnel culturel des sociétés arabes, avec ses préjugés anti-chrétiens et anti-juifs et son hostilité à Israël et à l'Occident". En échange des marchés du monde islamique, l'Europe a tourné le dos à son héritage judéo-chrétien et a posé les bases de sa propre islamisation. Au niveau politique le plus élevé, l'Europe - y compris l'Espagne - a vendu son âme depuis des décennies maintenant -, abandonnant en effet son sang contre du pétrole (sans parler du sang des innombrables Irakiens et autres qui ont souffert sous le joug de tyrans avec lesquels l'Europe faisait joyeusement des affaires).

Ironiquement, le nouveau Premier Ministre espagnol, José Luis Rodriguez Zapatero, déclarait : "Nous nous alignons sur Kerry. Notre alliance sera pour la paix, contre la guerre, plus de morts pour le pétrole". Pourtant, Zapatero et son nouveau gouvernement, et non l'ordre existant, représentent l'Europe qui a abandonné sa vie en échange du pétrole depuis trente ans maintenant. Après tout, selon United Press International, "c'est un collègue de l'Espagne de l'Union européenne, la France, qui a accepté des pot-de-vin du ministre irakien du pétrole en échange de son opposition à l'invasion américaine de l'Irak.

Zapatero essaie de convaincre le monde de voir son élection non pour ce qu'elle est - la plus grande victoire radicale musulmane depuis le 11 septembre, voire depuis la révolution de Khomeiny en Iran - mais simplement comme un référendum sur l'Irak. Il a puni Bush et Blair pour leurs "mensonges". Cependant, dans les grottes et les montagnes d'Afghanistan, la direction d'Al Qaïda n'est pas intéressée par les subtilités de la légalité, la révélation et l'information qui tourbillonnent habituellement en Occident autour de l'invasion de l'Irak. Ils considèrent la guerre en Irak comme un Djihad - en fait, comme un épisode du Djihad global - et ils ne verront dans le retrait espagnol d'Irak rien d'autre qu'une victoire du Djihad et une confirmation que la terreur est payante.

Ce fait reste totalement étranger à toutes les questions concernant la validité de l'invasion de l'Irak. Oussama Ben Laden, s'il est vivant, et d'autres terroristes musulmans radicaux considèreront la chose comme ils ont considéré le retrait de Bill Clinton de Somalie, dans les années 1990 : comme une preuve de la faiblesse de l'Occident, qui refuse de combattre et est mûr pour être cueilli. Maintenant qu'Al Qaïda a rectifié la politique étrangère de l'Espagne par un attentat, n'a-t-elle pas raison de penser qu'elle peut dicter sa politique intérieure - sa religion et sa culture - à l'aide de quelques attentats de plus ?

Les grandes gloires de la fabuleuse Al Andalus [Andalousie] peuvent encore exister à l'avenir.

Robert Spencer *

© FrontPageMagazine.com

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* Robert Spencer est directeur de Jihad Watch, et auteur de : Onward Muslim Soldiers : How Jihad Still Threatens America and the West (Regnery Publishing), et Islam Unveiled : Disturbing Questions About the World's Fastest Growing Faith (Encounter Books).

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Note de la Rédaction d'upjf.org

[1] En fait, Bat Ye'or n'a pas inventé ce nom. Comme elle l'écrit elle-même dans son article en ligne sur notre site ("Le dialogue Euro-Arabe et la naissance d'Eurabia", "Eurabia est le titre d'une publication éditée par le Comité Européen de Coordination des Associations d'Amitié avec le Monde arabe (Paris), et réalisée avec la collaboration du Middle East International (Londres), France-Pays Arabes (Paris) et le Groupe d'Etudes sur le Moyen-Orient (Genève)".

Mis en ligne le 20 mars 2004 sur le site http://www.upjf.org









Mis en ligne : le 02-05-2004 à 02:22.
Update 02/05/04
Oriana Fallaci se réfère beaucoup, dans son dernier livre à cette Eurabia dont Bat Ye'or a si bien traité. Nous avons remis en course le très long article de Bat Ye'or, pour les mêmes raisons nous remettons en course cet article beaucoup plus bref, mais néanmoins utile sur ce sujet.


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Roger Cukierman, réélu président du Crif

PARIS (AFP) - Roger Cukierman, 67 ans, a été réélu dimanche président du Conseil représentatif des institutions juives de France (Crif) pour un mandat de trois ans.

M. Cukierman a été réélu par l'assemblée générale avec 113 voix, contre seize pour Serge Hajdenberg, président de Radio J et frère de Henri Hajdenberg, ancien président du Crif, et quinze abstentions.

L'élection est intervenue alors que devait se dérouler dans l'après-midi une marche contre l'antisémitisme à Paris à l'appel de SOS Racisme et à laquelle devait participer M. Cukierman.

Ancien dirigeant au sein du groupe bancaire Edmond de Rothschild, enfant caché pendant la guerre, au célèbre franc-parler, Roger Cukierman a pris les rênes du Crif en 2001 alors que la France renouait avec une montée de l'antisémitisme, en relation avec la seconde intifada au Proche-Orient.

Il a tiré la sonnette d'alarme lors du dîner du Crif en décembre 2001, en évoquant, devant l'ancien Premier ministre Lionel Jospin, la montée d'une "haine anti-juive" en France, puis n'a cessé d'alerter, au risque de s'attirer certains reproches d'exagération et de "paranoïa", y compris au sein de la communauté juive. Lors du dîner du Crif de janvier 2003, il a créé la polémique en assimilant antisionisme et antisémitisme et en dénonçant une "alliance brun vert rouge".

La manifestation contre l'antisémitisme et pour le soutien à Israël, qu'il a organisé le 7 avril 2002, a fait aussi grincer des dents, tout en réunissant quelque 50.000 personnes.

La majorité de la communauté juive (estimée à 600.000 personnes en France) entretient des relations affectives très fortes avec Israël et la solidarité avec l'Etat d'Israël est au coeur de l'action du Crif, mais l'aggravation du conflit au Proche-Orient rend l'exercice de plus en plus difficile.

Crée à Lyon en 1944, le Crif regroupe une soixantaine d'associations, parmi lesquelles le Fonds social juif unifié ou l'Alliance israélite universelle. Le consistoire central, qui gère la communauté juive au plan cultuel, a quitté en février dernier le Crif.

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Bazooka (Bazooka) le dimanche 16 mai 2004 - 17h13:

Pour tous ceux qui n'ont pas froid aux yeux quand il s'agit d'annoncer la couleur en Arabe ...

http://www.rokemneedlearts.com/abrahamicapparel/proudzionist/index.html

Ces T-shirts et casquette vont-ils donner le ton cet ete sur les plages de Juan les Pins ?

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Breitou (Breitou) le dimanche 16 mai 2004 - 17h05:

SEANCE GRATUITE...SKETCH IMPROVISE...


Breitou croise sur son chemin Jaco. Il est à proximité du BB.

‘...Jaco... ! Yè baba.... ! Qu’est ce que tu fais là... ?’
‘...Mais... ! Je ne te reconnais pas tu es qui.... ?’
‘...Ton ami Breitou... ! Je me suis changé un peu pour qu’on ne me reconnaisse pas ici... !’
‘...Heu, alors moi aussi je veux changer de structure, tu sais bien qu’au café des Dattes, il y a 24 inscrits mais je soupçonne qu’ils sont en vérité quatre ou cinq chatteurs et les autres pseudos sont les même sous de faux masques... ! Je viens donc contrôler les identités... !’
‘...Ici au BB.... ? Mais il faut aller au C.D pas là enfin... !’
‘...Ici, je dois contrôler les recettes... !’
‘...Tu as des doutes sur les consommations... ?’
‘...Non, pas du tout mais les Z ne correspondent pas avec les recettes... !’
‘...Bon, écoute on va rentrer, tiens affabule toi d’une perruque et met ce faux nez, ...... !’

Ils rentrent au BB.


‘...Gastounette, une bouteille de Champagne pour mon ami, un verre de lait pour Appolo, un perroquet pour mon perroquet et une boisson légere pour ma petite chienne RIRETTE... !’
Alors écoute, avant-hier au café des Dates, il y a une Ba BETE, elle s’est crue intéressante et voulant me faire sortir les vers du nez , elle a cru que j’allais tomber dans son piège bidon... !
‘...Ah ok... ! Mais toi tu es un malin... !’
‘...A qui le dis tu, je dois toujours prévenir c est mieux que guérir.... ! Elle a voulu semer la zizanie avec mes amis mais la pauvre elle s’est gourèe lamentablement.....J’ai relevé pour une fois toute la correspondance comme ça au moins si je la vois, je peux lui dire que c’est le DEBUT qui fait commencer les rancœur pas les fins... !’
‘...Oui tu as bien fais, après tout je ne vois pas pourquoi on te veux du mal franchement.. !’
‘...Gastounet apporte une autre bouteille de CHAMPAGNE, la Veuve CLIQUOT CACHER... ! Tiens bois Jaco, c’est moi qui paye... ! ‘
‘...Tu sais chanter JACO..... ? ‘
‘...Oui, un peu..... !’
‘...Ah ok, donc chante moi MARJOLAINE T ETAIS SI JOLIE... !’
‘...Ok.... ! Mais ne te moques pas de moi.... !’
‘...Moi me moquer HAJ VE CHALLOUM.... !’

Il commence à chanter....

‘..§§§§§...MARJO HAIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIne....§§§§§...Toi si jolie......MARJO HAINEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEE§§§§§§§....TOI SI JOLIE.......MARJO HAINEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEE
TOI SI JOLIEEEE...§§§§§...MARJOLAINE.....TOI SI ....§§§§§’

‘...Bon pourquoi ce MARJO HAINE SI LONGGGGGGGGGG....Tu ne peux pas le raccourcir...et un peu bas, tu vas réveiller tout le quartier... !’
‘...Ok..... ! marjo haineeeeeeee.....toi si jolie.....marjo haine toi si jolie.....marjo haine toi si jolie....marjo...
‘Euchbik tu as tenu marjo haine et le reste.... ?’
‘...Attends soit patient... !’
‘...Mais ça fait deux heures que tu me tiens marjo..... ! Alors tu ne connais, pas tout le refrain ???
‘...Bon d’ailleurs j’ai faim... !’
‘...Tu veux manger aussi... ! Gastounette apporte lui des chips et un hamburger.... !
‘...Quatre..... !’
‘...Quatre quoi ?????
‘...HAMBURGER....ET DU COCA....ET DEUX SHIPS SHIPS.... !’
‘...Ah tu es au régime... ?’
‘...Demain je commence... !’
‘...Ah tu prends de la réserve alors.... !’
‘....Oui comme FORT KNOX... !’
‘...Pas comme les indiens dans leur réserve... !’
‘...Non ceux là, ils ne sont plus dans les réserves le gouvernement leur a construit des HLM... !’
‘...Et les chevaux où ils les ont garé.... ?’
‘...Ils roulent en PAKARD.... !’
‘...Ah.... ! Des chevaux moteurs, ils sont devenus, bon je crois que je vais payer.. !’
‘...Je veux trois crémes à la vanille AH GENG GLASSE..... !’
‘...Dis moi où elle est ta perruque.... ?’
‘...Ben sur moi... !
‘...Non je crois qu’elle s’est accrochée au chambranle de la porte d’entrée, elles t’ont tous reconnues.. !’

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Albert (Albert) le dimanche 16 mai 2004 - 16h22:

De mes correspondants spéciaux...
AGENCE SHARON/BREITOUNA TRIC TRAC ....

La place de la République est noire de monde comme l'est mon coeur car pourquoi encore cette manif, une manif de plus qui va changer quoi dites le moi..... quoi enfin....!

Est ce pour nous donner du courage les uns envers les autres et se dire que demain peut être que tout va changer , allons ne nous leurrons pas, et surtout otons nos éspèrance de croire que tout ira bien demain. Non FAUX, demain et après demain tout recommencera encore comme hier et avant hier.

Les voila bras dessous et bras dessous comme les guignols de le 5, à ce faire des samaleks et que je t'embrasse et que je te fais la bise deux fois, allons ne soyons pas naifs et dupes mes fréres. Tout celà ce n'est que du vaudeville de mauvaise facture.

De la comédie del ARTE où les hypocrites aux souliers bien cirès et à la cravatte bien mise veulent nous faire croire qu'ils déambulent sous un beau soleil de Paris pour défendre la France contre l'antisémitisme. ET DEMAIN ILS IRONT TOUS COMME ILS SONT VENUS HEUREUX D AVOIR GOUTE A UN BOL D'AIR VICIE.

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Breitou (Breitou) le dimanche 16 mai 2004 - 16h08:

BREITOU SUR LA PLACE DE LA BASTILLE....


Si, ce soir, j'ai pas envie de manger de la bsal ou loubia,
Si, ce soir, j'ai pas envie d' rentrer chez moi, pour Fritna
Si, ce soir, j'ai pas envie d' fermer ma gueule,
Si, ce soir, j'ai envie d' me casser du beur
CasserRRRRRRRRRRRRR DU BEURRRRRRRRRRR, Casser DU BEUR,
Casser du BEUR Casser du BEUR ..§§§§§§§§§§§§

J' ne fais que lire que tout c' qui est marqué sur les murs.
J' peux plus voir les français beurs même en peinture.
J' suis pas là pour sortir après minuit.
M'en voulais pas, si ce soir j'ai envie

D’ CasserRRRRRRRRRRRRR DU BEURRRRRRRRRRR, Casser DU BEUR,
Casser du BEUR Casser du BEUR ..§§§§§§§§§§§§

Les juifs qui s'en vont
Et les autres qui restent.
Bientôt Se faire pendre par un lasso
Par des gens qui me détestent,
Les guets-apens que l’on me tend
Et je pers mon temps

Entre des jeunes de banlieue, rusés
Et des juifs qui espèrent fuir la curée

Et ces flashes qui m’aveuglent,
A la télé chaque jour,
Et les salauds qui beuglent
La couleur de la haine envers moi
Et les journaux qui me traînent dans la boue
Comme je traîne mon mépris envers eux,
La peur est dans mon ventre,
Quand je m' réveille la nuit,
CasserRRRRRRRRRRRRR DU BEURRRRRRRRRRR, Casser DU BEUR,
Casser du BEUR Casser du BEUR ..§§§§§§§§§§§§

Et les beurs en tout temps
Qu'on voit de partout
Et qui crachent sur nos synas
En appelant ça d' l'amour
Et les souvenirs honteux
Qu'on oublie d'vant sa glace

En s' disant "Mais ' c’est dégueu
Mais j' suis pas dégueulasse !"
Doucement mes rêves sont taris
Sous l' regard de mes héros ancêtres.

Et mes larmes qui roulent
Sur les joues de mes enfants

Et les hurlements qui viennent
Comme des cris dans ma gorge,
j’ai envie d' crier ma haine
Pour mon juif qu'on égorge,
Casser Le JUIFFFFFFFFFFFF, Casser Le JUIFFFFFFFFFFF,
Casser Le juif, Casser le juif.

Si, ce soir, j'ai pas envie de sortir tout seul,
Si, ce soir, j'ai pas envie de sortir de chez moi,

C’est parce que j’ai peur pour mes enfants
Si ce soir je ne plus sortir seul comme avant.

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Henri (Henri) le dimanche 16 mai 2004 - 14h47:

Emile chalom,

La douda n'est pas tres d'accord avec toi, mais il oublie que les Americains ne sont pas les francais.
Apres la gifle du 11 septembre il sont pres a payer cher pour se venger.
Bush n'est pas Chirac, et l'accuser de mensonge est un peu enfantin, car la politique est basee uniquement sur le mensonge et l'hypocrisie, malheureusement.

Et mon point de vue personnel:
Comment ne pas voir que Saddam Hussein revait de detruire Israel, la guerre du golf avec tous ces skud contre nous en etait bien la preuve.
Et que reste t-il de lui?
Achem protege Israel et punit tous ceux qui veulent le detruire.
Il suffit d'ouvrir legerement les yeux et voir.
Sinon comment expliquer cette masse de centaines de millions qui nous entoure prete a nous engloutir et Israel toujours la.
Israel pays desertique a refleuri et est devenu un beau pays moderne,et cela grace a des "fous" qui avait la foi en D.. et non a des agnostiques .

Chalom et brahka ya Emile, Rabi maana

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Douda (Douda) le dimanche 16 mai 2004 - 13h06:

La Douda : ( Hak El Ouet International Tracking Station )

Le Ftileur : Selon Emile.

Cher Emile, permet nous de ne pas être d’accord.

- Formater le Moyen Orient est loin d’être une chance, tous ceux qui s’y sont essayé s’y sont cassé les dents, et il y a fort à parier que ceux qui vont récidiver, se casseront encore les dents, car ça n’est pas comme formater un disque d’ordinateur. C’est un peu comme la tentative d’un novice, sans aucune connaissance techniques, de prendre le contrôle d’un PC devenu complètement instable.

- L’Oncle Sam a déclenché cette aventure sur les bases d’un gros mensonge, les ADM, que même ses
armées si puissantes soit elles n’ont toujours pas trouvé. Le peuple US n’aime pas le mensonge, et il risque de s’en souvenir quand il se trouvera devant l’ urne électorale.

- Peut être a t-il été trompé par un entourage trop impliqué dans des enjeux financiers, et l’industrie d’armement, qui avaient pour but de se remplir les poches (Renvoi d’ascenceur vers les sponsors d’une élection controversée), sur le dos du contribuable US (Et de 25 milliards de plus !). Mais dans ce cas, il vaudrait mieux pour lui qu’il fasse sa propre autocritique, le peuple US ne lui en voudra pas, bien au contraire car , mais en est-il seulement capable, à ce point de l’engrenage dans lequel il s’est fourré, et compte tenu de l’ego démesuré du personnage ?

- Certes le dictateur a été abattu et ça n’est que justice, mais l’esprit de dictature lui survit, car de nombreux personnages rêvent encore de lui succéder. La Démocratie ne peut s’imposer de l’extérieur, seul le peuple concerné peut se l’imposer, fusse au prix d’une guerre civile, et d’une révolution, aucune nation au monde n’a échappé à cette turpitude, mais tôt ou tard la Démocratie finit par triompher, même si ça doit prendre des lustres.

Salut à Toi,

Wnessou El Douda