Par Mena (Mena) le mardi 10 octobre 2006 - 20h52: |
Les falots du crépuscule (info # 011010/6) [Analyse]
Par Guy Millière © Metula News Agency
Reprenant la direction d’un think tank libéral à l’Institut Turgot [1], j’ai été ces derniers jours confronté à divers éléments qui montrent à quel point la société française est malade. Une conférence à laquelle j’ai participé dans des milieux communautaires juifs me montre, une fois de plus, que l’atmosphère sent, décidément, le pétainisme à plein nez.
Un de mes amis m’y a parlé de l’atmosphère pesante qui l’entoure dans l’entreprise où il travaille. Ses collègues commentent la guerre au Liban à la cafeteria, mais lorsqu’il s’approche, la conversation s’arrête. Un jour, l’un d’eux lui a jeté : « Tout de même, ce n’est pas bien ce que vous faites aux Arabes ». Une courte phrase mais qui en dit long. Tous les juifs sont assimilés aux Israéliens, qui sont collectivement coupables de maltraiter un grand ensemble constitué par tous les Arabes. Aucune interrogation sur une violence arabe. Un autre ami m’explique : « Dans des blogs sur Internet, on nous accuse d’humilier les Arabes et d’être responsables des tensions communautaires en France ». Les juifs responsables des rancœurs islamistes ? « C’est un peu cela, oui », me répond-il.
Pas une seule des personnes que j’ai croisées lors de cette conférence qui ne soit inquiète concernant le futur proche et qui n’envisage de partir. Vers Israël, le Canada, les Etats-Unis. Cela ne me surprend guère. Les flux migratoires entraînent avec eux, depuis la France et l’Europe, une fuite des cerveaux : le « capital intellectuel », comme les nomment les économistes, quitte le pays et, même, de plus en plus souvent, le continent européen.
Deux jours après cette conférence, j’ai rencontré plusieurs journalistes. Le diagnostic est unanime. Il n’existe plus, en France, de liberté de la presse concernant certains sujets. Quelques dissidents s’expriment encore, qu’on pousse subrepticement vers la porte ou vers la retraite. Les autres n’ont même pas besoin de recevoir des ordres : ils sont formatés par le conformisme ambiant. Ils sont gaullistes, communistes, alter mondialistes, « pro-palestiniens » de diverses façons, « antiaméricains » à divers degrés. Le mot « sioniste » provoque chez eux des aigreurs d’estomac instantanées. Vous leur demandez le nom d’un fasciste, ceux de Sharon et de Bush leur viennent aux lèvres avant celui de Mussolini.
Ils ont unanimement adoré le film « Indigènes », qui démontre, à juste titre, que des Arabes ont combattu pour la libération de la France à la fin de la Seconde Guerre mondiale. Mais ce film le rappelle à un degré tel qu’on pourrait penser que la France a été essentiellement libérée du nazisme par des Arabes et devrait leur en vouer une reconnaissance éternelle. Les propos tenus autour du film, tels que : « ce pays, c’est aussi le nôtre » trouvent un écho dont on ressent toute l’ambiguïté lorsque l’on parle avec des hommes politiques, sans fard, à l’écart des micros. « Des musulmans qui sont loin d’être tous modérés », me dit l’un, « me rappellent sans cesse qu’ils sont chez eux ici. Mais quand ils disent cela, ce n’est pas en parlant d’intégration à la société française et à ses valeurs, c’est en parlant de la nécessité pour la société française de plier devant les valeurs islamiques et en acceptant de veiller, par exemple, à la non mixité des piscines ou au respect des règles islamiques dans les salles de sport ».
Et l’idée que la France est un pays occidental qui a des valeurs communes avec les Etats-Unis et qui a été principalement libéré par les armées américaines il y a soixante ans ? « Je ne me risquerais pas à tenir ce discours », me répond un autre homme politique. Des responsables de la police me disent qu’en moyenne quinze policiers sont blessés par agression physique chaque jour dans ce pays, qu’une centaine de voitures sont brûlées chaque nuit, que les quartiers où la police a renoncé à agir se sont étendus, année après année.
Certains me parlent même de « guerre civile froide ». La veille, aux Mureaux, banlieue sud de Paris, un refus d’obtempérer lors d’un contrôle de police a débouché sur une émeute qui a causé de graves dégâts et plusieurs blessés parmi les forces de l’ordre. Un débat à la télévision oppose des policiers qui parlent de leur sentiment d’impuissance et des juges, affirmant qu’ils préfèrent l’éducation à la sanction, mais qu’ils manquent de moyens financiers. Un reportage indique de quelle éducation il s’agit : des jeunes multirécidivistes observent un hall d’immeuble saccagé en compagnie d’un éducateur. Ce dernier leur dit que ce n’est pas bien. Ils répondent en chœur que ce n’est pas bien. Cela leur procurera un bon point et un paquet de chewing-gum !
Les hommes politiques avec qui j’évoque tout cela se plaignent que la situation n’est plus sous contrôle et qu’elle empire de jour en jour. « La France ne peut prendre des décisions en politique extérieure sans s’attendre à des représailles intérieures, qu’elle n’a plus les moyens de contrôler ou de juguler », me dit un membre éminent de l’UMP. « Dix à quinze pour cent de nos forces militaires sont composées de gens dont nous ne sommes pas sûrs en cas de conflit avec un pays musulman », me dit un autre.
Selon le grand sociologue Jean Baechler, membre de l’Institut, disciple de Raymond Aron, cette situation venimeuse et incendiaire ne durera pas dès lors que le déclin démographique qui touche l’Europe commencera à affecter le reste du globe, y compris le monde musulman, et l’islamisme. La violence qui en émane serait ainsi un phénomène transitoire. Néanmoins, Jean Baechler en convient, ces phénomènes peuvent occasionner d’immenses dégâts.
Au cours des vingt années à venir, tout semble indiquer que la France deviendra plus musulmane et plus islamiste : un pays aux lueurs crépusculaires, où déclin économique, violence endémique, autocensure, racisme, antisémitisme, antiaméricanisme seront les traits dominants. Reprendre la direction de Turgot signifie que je ne renonce pas et que je ferai tout pour, sinon changer le cours des choses, tout au moins laisser des pistes de clarté lorsqu’il faudra rebâtir. Mais je suis aujourd’hui pessimiste.
Je pense que l’antisémitisme revient en France et en Europe, que le découplage économique, culturel et mental d’avec les Etats-Unis et Israël va s’accentuer, et que l’islamisme et le djihadisme vont gagner du terrain, occasionnant un regain de violences et d’intimidations. De cette perspective, il découle que la France et l’Europe connaîtront un développement économique moindre, se trouveront placées en marge du cours du monde, et que la vie, pour quelques années ou quelques décennies, y deviendra douloureuse pour ceux qui ne sont ni musulmans, ni islamistes, ni dhimmis. Des épisodes de violence plus dramatiques que les émeutes de novembre 2005, une censure plus exacerbée, une soumission plus forte à l’islamisme de la part des dirigeants politiques sont à envisager.
Je crains que l’Occident debout (principalement les Etats-Unis et Israël) et ceux, en Europe, qui se reconnaissent dans ses valeurs, par opposition à l’Occident couché et vautré, connaîtront une ou deux décennies décisives où il leur faudra faire preuve d’opiniâtreté. Il s’agit d’un moment horrible mais passager, assure Jean Baechler.
Tandis que je prenais mes responsabilités à l’Institut Turgot, un professeur de philosophie français, Robert Redeker, recevait des menaces de mort issues d’islamistes. Il n’était pas le premier. J’ai moi-même été menacé ainsi que d’autres, d’une manière très précise et très explicite. Comme si ces menaces ne suffisaient pas, j’ai été diffamé par le MRAP (Mouvement pour le Racisme et contre l’Amitié entre les Peuples ? Ndlr) dirigé par Mouloud Aounit, compagnon d’impasse de Tariq Ramadan. A l’instar d’autres personnes menacées, je n’ai pas alerté la presse ; j’ai porté plainte. Inutilement ou presque, même si la justice a reconnu que le MRAP m’avait diffamé. Redeker a choisi le scandale et il a eu raison. Bien qu’ils aient tenté des dérobades, ni les media ni les hommes politiques n’ont pu nier qu’un auteur parlant librement de l’islam risquait aujourd’hui sa vie en France. Dans le reste du monde, les journalistes observent et commentent. Cela ne suffira pas pour qu’un changement majeur intervienne. Cela montre néanmoins que le scandale a toujours des effets. La leçon est à retenir. Elle servira.
Qui, sans l’affaire Redeker, aurait retenu de petites lâchetés comme la déprogrammation d’un opéra de Mozart en Allemagne, voici peu, sous prétexte que le prophète de l’islam s’y trouvait maltraité. L’expulsion hors des Pays-Bas d’Ayan Hirsi Ali, députée, résistante à l’islamisation de l’Europe, est déjà, du même coup, oubliée.
Le scandale, en ces temps troubles, risque de devenir la seule façon de se faire entendre. Brièvement.
Notes :
[1] www.turgot.org
Par Breitou (Breitou) le mardi 10 octobre 2006 - 19h48: |
Ma chére Nao,
Une Joconde péruvienne est passèe au PTB.
Elle est magnifique vous pouvez me croire.
La beautè n'est pas un critère d'intélligence.
Seule la modestie dont vous faites preuve dénote chez vous une réelle beautè de votre âme malgrè vos écrits que certains jugent trop axès dans la rigiditè de votre pensèe.
C'est vrai que VOTRE VERITE peut parfois contraindre certains à penser à mal de vous.
Bon, Allez voir le PTB.
Merci Ma chére.
Par Toufiq (Toufiq) le mardi 10 octobre 2006 - 19h11: |
biber ,c'eat dans le marc de cafe que l'on trouve l'ave rite.
Par Albert (Albert) le mardi 10 octobre 2006 - 18h53: |
Monsieur Sarel..
'..La véritè ou LE VERRE A THE???
Par Pauline (Pauline) le mardi 10 octobre 2006 - 17h54: |
Marc Levy : l'artisan millionnaire
Sonia Sarfati
La Presse
Marc Levy est l'auteur français le plus lu. Au total, plus de 10 millions de ses livres ont été vendus à travers la planète et en 38 langues. Son sixième roman, Mes amis Mes amours, caracole en tête des listes de best-sellers depuis sa sortie, il y a quelques semaines. Pas si mal pour un homme qui ne se considère pas comme un écrivain. Rencontre avec un artisan.
Après la publication de son premier roman, Et si c'était vrai..., en 2000, qui a depuis été adapté au cinéma par Mark Waters, Marc Levy affirmait à La Presse ne pas être un écrivain. Il était l'auteur d'un roman, point. Il vient d'en lancer un sixième. Et sa réponse n'a pas changé. «Au sens parisien et français du terme, "écrivain" n'est pas un métier ou une fonction, c'est un titre. Or il faut être bête comme ses pieds pour s'attribuer un titre soi-même. Au lecteur de décider s'il me le donne ou pas.»
Ainsi parle celui qui, à l'époque de son premier succès, se considérait comme un artisan. Et qui, six ans, cinq romans et 10 millions de livres vendus plus tard, se considère toujours ainsi. On pourrait flairer la fausse modestie. Si ce devait être le cas, Marc Levy serait, en plus d'un auteur qui a su trouver et creuser le bon filon, un sacré comédien.
De passage à Montréal (il sera d'ailleurs ce soir à Tout le monde en parle) pour faire la promotion de Mes amis Mes amours, Marc Levy, on l'aura compris, n'est pas l'ami des critiques. Il s'en fiche. Vit loin du «milieu». Volontairement. Parce que quand on est dans le «milieu», rappelle-t-il, on manque de recul. Bref, on n'y voit rien.
Autodérision
En fait, ce n'est pas par accident que son sixième roman se déroule à Londres. C'est là que, depuis six ans, il a installé ses pénates. Dans le quartier français de la capitale. Comme les protagonistes de Mes amis Mes amours. Ils s'appellent Antoine et Mathias. Le premier, architecte (comme l'a été Marc Levy), a un fils appelé Louis (comme celui de Marc Levy), partage son toit avec un copain, lui aussi père célibataire en charge d'une jeune Émilie (comme la fille du meilleur ami de Marc Levy).
Allez, une petite peur : l'auteur de Vous revoir donnerait-il dans l'autofiction? «Dans l'autodérision, plutôt!» pouffe-t-il.
Le point de départ du livre est, en effet, un séjour estival où le romancier et son ami Philippe Guez ont partagé une maison. Les deux hommes et leurs enfants.
"Ce qu'on a vécu était si drôle qu'on a imaginé en faire un film." Mais le romancier, lui, a eu envie, avant, d'en faire un roman. Maintenant publié. Et en cours de scénarisation grâce aux bons soins de... Philippe Guez.
Normalement, le tournage se déroulera l'an prochain, avec Vincent Lindon et Patrick Timsit dans les rôles principaux. Et puis, pourquoi pas Anouk Aimé dans celui d'Yvonne. Marc Levy en rêve. Parce qu'il aime l'actrice. Parce qu'il adore le personnage. Avec cette Yvonne, il a, pour la première fois, ouvert la porte, dans un roman, donc de manière fictive, sur l'histoire de sa famille. Juive. Marc Levy est fils de résistant et petit-fils de déportés à Auschwitz.
Éloge de la différence
«Le fait d'être juif, oui, j'en ai souffert quand j'étais enfant, admet-il aujourd'hui. Mais j'en ai aussi retiré une grande force.»
Et de se souvenir des passages à tabac quasi quotidiens, dans la cour d'école. Jusqu'au jour où est arrivé un nouveau. Auquel le dur de l'école a lancé l'invitation: «Viens, on va casser la gueule à Levy.» «Pourquoi?» «Parce qu'il est juif.» «Ben... moi aussi, je suis juif», a répondu le nouvel élève.
«Ce n'était pas vrai, raconte Marc Levy. On s'est fait casser la gueule tous les deux mais j'en ai tiré une leçon importante alors, et importante encore.» Ce qu'il sait, profondément, Marc Levy, c'est que ceux qui lui passaient la tête dans le bac à sable à l'époque n'avaient aucune idée de ce que voulait dire être juif.
«L'erreur, croit-il, aurait été, et serait encore aujourd'hui, de croire que ceux qui lancent de telles injures savent de quoi ils parlent, donc, qu'ils sont antisémites. Ils s'en prennent à ceux qui sont différents, point.»
Plutôt que de se réfugier dans le sectarisme, il prône donc l'alliance entre les «différents». Et d'une leçon apprise à l'école primaire!
Au lycée, il en a appris une autre. Qui lui sert - ô combien - dans ses romans. À l'adolescence, lui, le gamin de province, est entré dans une institution parisienne qui s'ouvrait à la mixité. Ils étaient une dizaine de garçons pour un millier de filles. L'enfer et le paradis en même temps.
«Comme elles n'étaient pas intéressées à nous en tant que petits copains, nous sommes devenus leurs copains.» Leurs confidents, «les filles pouvant être assez dures entre elles...»
Voilà donc pourquoi Marc Levy sait si bien parler aux femmes. Et faire parler les femmes. Serait-ce le secret de son succès?
Par Résistance (Résistance) le mardi 10 octobre 2006 - 15h36: |
pourquoi dans ces cas là tous négationisme ne serait-ils pas sanctionné. cela ne suffit pas qu'il soit reconnu par les gouvernements ou états concernés tout génocide :quelqu'ils soient arméniens toutsi pour n'importe quels enfants ou personne qui souffre ou ont souffert dans ce monde. ou même les tortures militaires qui ont été couvertes pendant la guerre d'algérie par le silence de M. PAPON ou DEGAULLE comme il a couvert les faits des nazis de la même façon pour dénoncer des gens et les envoyer à la mort dans les camps de Drancy ou ailleurs.
seuls pour les exactions de certains soldats américains il n'a pas pas de négationisme mais mêm si cela ne représente pas l'armée américaine ces soldats sont indignes des militaires qui ont libérés les camps de concentrations pendant la guerre ...
Cependant d'un point de vue humain ce sont les enfants égorgés qui me sont restés dans l'esprit dans le génocide arménien comme celui des juifs.
Si la turquie reconnait les faits est-ce que les arméniens sont prêts à leur pardonner ? parce que nous on nous met le couteau sous la gorge pour pardonner à ce qui qui ont tués et toturés nos propres enfants et c'est à une génération qui est toujours vivante.et qui ont quand même élevé les enfants d'aujourd'hui mêm si je reconnais aujourd'hui de l'humilité et des regrets chez certains allemands plus que chez certains français. Aujourd'hui Personne ne pardonne au viol et meurtres d'enfant une mère de peut pas pardonner le mal que l'on fait à son enfant, alors pourquoi les juifs le feraient plus que les chrétiens pour qui le pardon doit être plus facile puisqu'il est préconisé par Jésus.
Par Résistance (Résistance) le mardi 10 octobre 2006 - 13h50: |
Et les Etats unis ont-ils soumis le pape à la tentation en appelant à une guerre sainte contre l'islam ? Quelle guerre sainte est pure celle des musulmans ou celle de l'occident ? de qui est composé l'opinion publique qui tire les ficelles ? à qui profite cette guerre qu'est-ce que l'occident à gagner la dedans ? Si personne n'agresse Israël pourquoi ferait-elle la guerre à la Syrie. Je trouve ça indécent où dans une période comme celle-là où les musulmans non intégirstes et intégristes croyant se tourne vers D... le ventre vide Comme nous pendant la déplorable guerre de Yom Kippour 1973.
messieurs les occidentaux c'est bien de lancer la pierre au baron de Rothschild à propos de l'argent sale. Je ne sais pas si vraiment l'Angleterre a digéré le coup à propos de son mandat Britanique interrompu ?
un médecin musulman m'a tendu la main un ramadan ou j'ai été victime de violence et là j'ai su ce que le mot purification signifiait...
Par Sarel (Sarel) le mardi 10 octobre 2006 - 16h11: |
Cher Mr Cacouboulou vous avez oublie de mentionner QUI devait verifier cette simple verite ? Quand ?et Comment?
Bien a vous sarel
Par Meyer (Meyer) le mardi 10 octobre 2006 - 10h55: |
Bonjour à tous,
de la part des Amis de Kurt Niedermaier, de Gérard Israël et d'Emmanuel Adler, j'ai le plaisir de vous relayer cette information.
Jean-Claude Kuperminc
Directeur de la Bibliothèque et des Archives de l' Alliance Israélite Universelle
Par Michka (Michka) le mardi 10 octobre 2006 - 10h30: |
A la lumière de ce chantage, on comprend mieux la situation suicidaire dans laquelle nous ont mis nos dirigeants politiques.
Ils se sont tellement corrompus qu'ils se retrouvent piégés par le chantage permanent exercé par les pays dits musulmans.
Voilà où mènent les courbettes. En échange des marchés vous devez tout accepter : immigration massive, mis en valeur de la culture arabe, constructions des mosquées etc.......... Bat'Yeor avait raison et ce que nous vivons lui donne encore plus raison. N'avez vous pas remarqué que même les fictions, les publicités enfin tout ce qui nous entoure ont une certaine orientation. Tout est fait pour que nous puissons nous habituer à tout ce que l'on essaie de nous imposer.
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Ankara choqué
par une loi française
Le projet de loi pénalisant la négation du génocide arménien suscite la colère du gouvernement turc.
Le Premier ministre turc, Tayyip Erdogan, a à son tour dimanche 8 octobre mis en garde la France contre la proposition de loi sur le génocide arménien que les députés français s'apprêtent à examiner. Le texte, présenté par l'opposition socialiste, vise à sanctionner la négation du génocide arménien au début du siècle dernier. Il sera examiné jeudi 12 octobre au Parlement. La Turquie rejette les accusations de génocide dont elle fait l'objet en raison des massacres de chrétiens arméniens pendant la Première Guerre mondiale, et souligne qu'un grand nombre de Turcs musulmans ont également été tués dans les affrontements. "Que ferez-vous lorsqu'un Premier ministre de Turquie se rendra en France et dira qu'il n'y a pas eu de génocide arménien ? Vous le mettrez en prison ?", a interpellé Tayyip Erdogan, qui recevait une délégation d'hommes d'affaires français en visite à Istanbul. "Nous attendons de vous que vous fassiez tout pour éviter cela", a poursuivi le Premier ministre turc, dont les propos sont rapportés par l'agence anatolienne de presse. "Nos avertissements ne doivent pas être pris à la légère. Il faut comprendre la gravité de la situation", a-t-il ajouté.
Lourdes conséquences sur les relations économiques
La semaine passée, le ministère turc des Affaires étrangères avait déjà prévenu que l'adoption de cette proposition de loi aurait de lourdes conséquences sur les relations économiques et politiques entre les deux pays. En 2005, les échanges commerciaux entre la France et la Turquie ont approché les 10 milliards de dollars, et plusieurs grandes entreprises françaises, dont Renault et Carrefour, ont des intérêts en Turquie. De plus, dans un entretien au journal Sabah. Koksal Toptan, le chef de la commission judiciaire du parlement turc, précise qu'il avait mis à l'ordre du jour du mercredi 4 octobre, des propositions de législation qualifiant de génocide des massacres commis en Algérie du temps de la colonisation française et prévoyant des peines de prison contre ceux qui nieraient de "tels massacres".
"France stop! Le boycott arrive"
Enfin, quelque 500 personnes ont manifesté dimanche 8 octobre contre le projet de loi français prévoyant une peine de prison pour la négation de caractère génocidaire des massacres d'Arméniens pendant la Première Guerre mondiale. La foule -des militants d'un petit parti de gauche -a défilé en direction du consulat de France situé dans le centre d'Istanbul mais a été immobilisée par les véhicules blindés de la police anti-émeute avant d'accéder aux abords du consulat. Seuls quelques manifestants ont été autorisés à poursuivre la marche et à dérouler devant le consulat des banderoles clamant "France stop! Le boycott arrive" et "Le génocide est un mensonge".
"Il serait nécessaire que la Turquie reconnaisse le génocide arménien"
L'an passé, Tayyip Erdogan avait proposé la création d'une commission d'historiens de Turquie et d'Arménie qui aurait eu pour tâche de réexaminer ce qui s'est passé pendant la Première Guerre mondiale. L'Arménie avait rejeté l'idée. La question du génocide arménien, si elle n'est pas une condition fixée par l'Union européenne à l'adhésion de la Turquie, est présente dans le processus lancé officiellement il y a un an. A l'occasion de sa récente visite en Arménie, le président français, Jacques Chirac, a ainsi estimé "honnêtement" qu'il serait nécessaire que "la Turquie reconnaisse le génocide arménien pour entrer dans l'Union".
La France a reconnu comme tel le génocide arménien par une loi votée en 2001.
Le texte qui provoque la colère des turques, complète la loi de 2001 reconnaissant le génocide arménien, fait de la négation de ce "génocide" un délit punissable d'un an d'emprisonnement et de 45.000 euros d'amende. Les Arméniens estiment que jusqu'à 1,5 million des leurs ont péri dans un génocide orchestré aux dernières années de l'Empire ottoman entre 1915 et 1917. Ankara affirme que des massacres ont été commis de part et d'autre et récuse les accusations de génocide.
© Le Nouvel Observateur