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Deces de Georges Adda

Envoyé par Halouf-kbir 
Deces de Georges Adda
29 septembre 2008, 11:25
Sinceres condoleances a sa famille. La Tunisie vient de perdre un homme emblematique.

"La figure emblématique de la gauche tunisienne, Georges Adda, nous a quittés dimanche 28 septembre 2008 dans la soirée, suite à un arrêt cardiaque, apprend-on d’une source proche de sa famille. Ses funérailles auront lieu mardi 30 septembre 2008.

Né le 22 septembre 1916, Georges Adda a longtemps milité au parti communiste tunisien dont il est membre depuis 1934. Il y a rapidement gravi les échelons pour être nommé, en 1936, secrétaire général adjoint et est demeuré longtemps membre de sa direction.

Personnage très respecté de l’opposition, il se présente comme juif tunisien antisioniste. Il a également longtemps milité pour l’indépendance de la Tunisie et pour la libération totale de la Palestine.

L’information de la mort de Georges Adda a rapidement fait le tour de Tunis et aussitôt publiée sur internet. La page qui lui est consacrée sur Wikipédia a été actualisée quelques heures seulement après son décès.

Nous y reprenons l’un des plus beaux écrits du défunt :
"Je viens de loin. Les Berbères, mes ancêtres, ont connu les Phéniciens, les Romains, les Vandales, les Arabes, les Normands, les Turcs et les Français qui ont successivement occupé mon pays... Ainsi, la Tunisie est mon pays, et le peuple tunisien est mon peuple. Toutes les femmes et tous les hommes qui subissent les injustices politiques et sociales sont mes sœurs et frères. Pour la libération de mon pays, j'ai connu prisons, camps de concentration et déportation des colonialistes français. Aujourd'hui, je me dois d'apporter mon soutien au peuple palestinien martyr".

source: business news
Re: Deces de Georges Adda
30 septembre 2008, 12:58
Qu’il repose la où il est (je ne dirai ni en paix ni dans la tourmente) avec tous ses semblables qui se sont entièrement détachés de leur racines et vendu leur âme aux prêcheurs de mauvaise conscience.

L’idéologie communiste contenait en elle tous les dogmes d’une religion des plus extrémistes.

L’histoire juive est pleine de MOUMARIMS, non pas ceux qui ont perdu la Foi, mais ceux qui ont adopté une autre foi. Pour se faire accepter, ils pratiquent le dénigrement et la haine envers la foi qui fut celle de leurs parents.

Trotski lui expliquera sûrement que l’homme n’est pas un serpent et qu’il ne peut changer de Peau. Les autres la lui recolleront au dos, à chaque fois qu’il croit en être sorti.
Re: Deces de Georges Adda
30 septembre 2008, 14:56
Quelque soit ses aspirations politiques, du moment qu'au nom de ces mêmes aspirations, il n'a commis aucun crime contre ses semblables, contre la transcendance, ou contre ceux qui ne partageraient pas ses opinions, un homme qui est passé à l'Orient éternel, mérite de reposer en Paix !

Et surtout qu'aucune parole déplacée ou morbide, ne vienne profaner la mémoire de son passage terrestre.
Re: Deces de Georges Adda
30 septembre 2008, 23:03
Allah lei qayem menou yadma ye Braham.
Re: Deces de Georges Adda
01 octobre 2008, 01:34
douda a ecrit

un homme qui est passé à l'Orient éternel, mérite de reposer en Paix

tu a raison !!

La bas mieux qu'ici !

question ?

aura t il droit au 30 vierges ? peut etre bien qu'ci
Re: Deces de Georges Adda
01 octobre 2008, 02:24
Et surtout qu'aucune parole déplacée ou morbide, ne vienne profaner la mémoire de son passage terrestre.





Elle m'avait échappée celle là !!!!


enfin Elsa tu sais pas lire?????mais tu vas avoir droit au coup d'éclat à la Clavel...tu sais ...les censeurs ......


Re: Deces de Georges Adda
01 octobre 2008, 02:49
Les ennemis d'Israël quelques soient leurs opinions et leurs identitès ne méritent rien, sauf le galout en enfer.
Et ceux qui s'en offusquent leur ressemble.
Re: Deces de Georges Adda
01 octobre 2008, 03:20
Israël : le péché originel
publié le dimanche 29 octobre 2006

Par Georges Adda

Source Assiociation FRANCE PALESTINE SOLIDARTE.

Personnage très respecté de l’opposition tunisienne de gauche, George Adda se présente lui-même comme juif antisioniste. Cet homme de 90 ans qui a connu la prison pour l’indépendance de son pays apporte ici un soutien sans nuance à la libération totale de la Palestine et présente une analyse de la nature du sionisme.
Je viens de loin. Les Berbères, mes ancêtres, ont connu les Phéniciens, les Romains, les Vandales, les Arabes, les Normands, les Turcs et les Français qui ont successivement occupé mon pays, devenu indépendant il y a seulement un demi-siècle. Certains de ces Berbères se sont convertis à la religion de Moïse et leurs enfants ont résisté aux harcèlements des chrétiens, puis à ceux des soldats d’Okba Ibn Nafaa, en gardant leurs traditions (coutumes, cuisine, musique), et ils ont adopté l’arabe, qui est devenu la langue de tous.


Ainsi, la Tunisie est mon pays, et le peuple tunisien est mon peuple, mais mes convictions ne sont pas celles de ma mère et de mon père. Toutes les femmes et tous les hommes qui subissent les injustices politiques et sociales sont mes soeurs et frères. Pour la libération de mon pays, j’ai connu prisons, camps de concentration et déportation des colonialistes français. Aujourd’hui, je me dois d’apporter mon soutien au peuple palestinien martyr.

S’agissant de la Palestine, il faut d’abord s’entendre sur la signification de certaines expressions telles que « communauté internationale », « légalité internationale », « droit international », etc.

Ainsi, en novembre 1947, la résolution de l’ONU par laquelle les Palestiniens ont été dépouillés de leur pays devient entre les mains des deux superpuissances et des sionistes « légalité internationale » et « droit international ». Alors qu’en réalité des Palestiniens ont été victimes de la « communauté internationale ». Pour les étrangers, venus de pays lointains, cette résolution serait la réparation de la destruction du Temple, de la prétendue diaspora des enfants de Canaan, des pogroms quotidiens et les bourreaux étaient et resteront exclusivement européens.

Voici ce que déclarait à cette date Arek Edelman, qui avait été en 1943 le chef de l’insurrection du ghetto de Varsovie : « Si Israël a été créé, c’est grâce à un accord entre la Grande-Bretagne, les États-Unis et l’URSS. Pas pour expier les six millions de Juifs assassinés en Europe, mais pour se partager des comptoirs au Moyen-Orient. »

La communication, c’est-à-dire le travail de convaincre, est aujourd’hui une arme essentielle. Or, en ce domaine, les responsables palestiniens et arabes enregistrent un réel déficit. Il nous faut rappeler certaines vérités qui seront autant de points forts de notre communication.

Les sionistes sont venus en Palestine en prétendant être les descendants du peuple de Canaan. Or ceux qui se réclament de Moïse sont, en réalité, issus d’anciens peuples et de régions diverses bien déterminées, très éloignées de Jérusalem et du Jourdain.

Léon Poliakov a, dans son Histoire de l’antisémitisme (Paris, Calmann-Lévy, 1961), démoli les théories sionistes qui reposent sur la soi-disant « diaspora » et sur le retour à la terre des prétendus ancêtres cananéens. De son côté, le sociologue et historien Paul Sebag, dans son Histoire des juifs de Tunisie (L’Harmattan, Paris, 1991), écrit : « Dans l’Afrique romaine, comme dans les autres provinces de l’Empire romain, il y eut très tôt d’autres juifs que des juifs de souche, dont les ancêtres étaient venus de Judée à des dates diverses. Des hommes et des femmes de toutes races et de toutes conditions se sont convertis au judaïsme, qui fit preuve aux premiers siècles de l’ère chrétienne d’une grande force de pénétration. Lors de la conquête arabe de l’Afrique du Nord, une partie des Berbères professaient le judaïsme. Dans sa grande Histoire des Berbères, Ibn Khaldoun nous donne les noms des tribus berbères judaïsées et précise les régions où elles étaient établies, de l’est à l’ouest du Maghreb, citant entre autres les Nefoussa au sud de l’Ifriqiya les Jarâwa dans les montagnes de l’Aurès. »

Arthur Koestler a écrit en 1976 La Treizième Tribu (Calmann-Lévy, Paris, 1976) où il relate l’histoire de ses ancêtres khazars : « Le pays des Khazars, peuple d’ethnie turque, occupait une position stratégique entre la Caspienne et la mer Noire sur les grandes voies de passage où se confrontaient les grandes puissances orientales de l’époque. Cela voudrait dire que les ancêtres de ces juifs ne venaient pas des bords du Jourdain, mais des plaines de la Volga, non pas de Canaan, mais du Caucase, où l’on a vu le berceau de la race aryenne ; génétiquement, ils seraient apparentés aux Huns, aux Ouïgours, aux Magyars, plutôt qu’à la semence d’Abraham, d’Isaac ou de Jacob. S’il en était bien ainsi, le mot "antisémitisme" n’aurait aucun sens, il témoignerait d’un malentendu également partagé par les bourreaux et par les victimes. »

Le politologue italien Loris Gallico a publié une longue étude intitulée Un popolo introvabile (« Un peuple introuvable ») en 1984, où il écrit : « Il n’est plus possible de contester le fait que la majeure partie des juifs de l’Europe centro-orientale ait comme origine la dispersion et le mélange des Khazars avec d’autres populations. » Le chancelier autrichien Bruno Kreisky a donné le coup de grâce à l’idéologie sioniste en déclarant dans le Nouvel Observateur en 1981 : « Cette blague du peuple juif est un des grands mensonges de la vie. Parler de peuple juif n’a pas de sens. Sans Hitler, Israël comme pays n’aurait jamais existé. » Je ne peux terminer sans mentionner l’historien français Marc Ferro, qui dans son livre Les Tabous de l’Histoire (Nil, Paris, 2002), a consacré tout un chapitre sous le titre « Les Juifs sont-ils des sémites ? » pour mettre en pièces toute « l’architecture » sioniste et balayer les contrevérités concernant le « peuple juif », la « nation juive », la « race juive ».

On le voit, on peut constituer une énorme anthologie rassemblant des chercheurs, des historiens, des politologues qui ont invalidé les théories des sionistes, tels Alfred M. Lilienthal, Norton Mezvinsky et Maxime Rodinson, etc.

Par ailleurs, en cherchant un peu, on trouvera un très grand nombre de femmes et d’hommes qui, eux aussi, condamnent le sionisme, ou qui n’ont rien à voir avec lui. On les trouvera dans tous les pays, ils sont de toutes les confessions et de toutes les convictions politiques et philosophiques, car la lutte antisioniste ne doit pas être une affaire judéo-juive, ni judéo-palestinienne ou judéo-arabe. La lutte contre le sionisme doit se développer dans chaque peuple et à l’intérieur de chaque peuple.

Après avoir cherché une terre dite « promise » entre l’Ouganda et l’Argentine, Theodor Herzl a jeté son dévolu sur la Palestine, l’ancienne Canaan des rois David et Salomon. Et pour convaincre les grandes puissances occidentales, il lance, le 14 février 1897, son livre L’État des Juifs. On peut y lire : « Pour l’Europe, nous constituerons là-bas (en Palestine) un morceau du rempart contre l’Asie, nous serons la sentinelle avancée de la civilisation contre la barbarie. » Mais la barbarie se trouvait bien loin des bords du Jourdain. Elle se trouvait dans la Russie de Pouchkine et de Tolstoï, dans la Pologne de Chopin où les pogroms étaient quotidiens, aux cours de l’Europe dans l’Allemagne de Goethe et de Beethoven, avec les camps de la mort et les fours crématoires où ont été exterminés entre 1933 et 1945, par des Européens, plus de 5 millions de Polonais, de Russes, d’Allemands, de Français, de Hongrois, etc., eux aussi tous européens, de religions hébraïque et chrétienne.

Nous devons rappeler ces données aux étrangers qui sont venus, il y a plus d’un demi-siècle, occuper la Palestine, ainsi qu’aux opinions publiques européenne et américaine. Il faut aussi rappeler que les survivants de cette apocalypse et leurs descendants ont des droits imprescriptibles. Ils ont d’abord le droit au retour dans leur Europe natale. Ils ont droit au dédommagement sur leurs terres natales. Il faut encore rappeler sans relâche qu’on n’a jamais vu un Palestinien ou un Arabe pousser un homme de religion hébraïque ou d’origine cultuelle hébraïque dans un four crématoire. Comme il faut toujours rappeler qu’en 1941, en pleine tourmente, un roi arabe, le roi du Maroc Mohammed V, dont le pays était occupé par l’armée française, a refusé d’appliquer dans son pays les lois antijuives en criant au général Charles Noguès : « Ne touchez pas à mes juifs ! »

Il nous faut donc, sans aucune gêne, parler du génocide qui a bouleversé l’Europe.

Le jour où nous enlèverons ce génocide des mains des sionistes - qui en font un fonds de commerce - pour le faire entrer dans le patrimoine de l’Humanité, le peuple palestinien remportera une très grande victoire. Un dernier mot. Les Palestiniens ont une arme : le regard du dominé, du spolié. Je crois que, sur la terre palestinienne, les sionistes ne craignent plus beaucoup les engins explosifs ou les tirs de roquettes. En revanche, ils craignent de plus en plus les regards qui les entourent de toutes parts, qui les poursuivent, qui les encerclent, les étouffent et les asphyxient. Ces regards les font continuellement trembler. Ils dorment entourés des regards des opprimés qui n’aspirent avec raison qu’à la libération de leur pays.
Re: Deces de Georges Adda
01 octobre 2008, 03:29
La figure emblématique de la gauche tunisienne, Georges Adda, nous a quittés dimanche 28 septembre 2008 dans la soirée, suite à un arrêt cardiaque, apprend-on d’une source proche de sa famille. Ses funérailles auront lieu mardi 30 septembre 2008.


DOMMAGE DOUDOU T'A RATE L'ENTERREMENT DE PEU ... ET LE JOUR DE ROCH ACHANA EN PLUS ............
Re: Deces de Georges Adda
01 octobre 2008, 05:14
MES AMIS JUIFS DU SITE HARISSA JE VOUS SOUHAITE UNE BONNE ET HEUREUSE ANNEE 5769

Je suis très consternée d'apprendre qu'a l'intérieur même de votre peuple, il y a des renégats dont certains d'entre vous jugent qu'il serait respectable de ménager leurs âmes

Ce traitre dont je m'abstiendrais de citer son nom ne mérite meme pas d'être cité dans ce merveilleux site internet juif..

Je pensais que votre peuple se devait d'être un exemple pour l'humanité entière.

Je m'aperçois que certains êtres sont restés aveuglés par des idéologies obsolètes et sont resté fidèles a ces dernières jusque la fin de leurs jours.

Chez nous en Afrique les traitres ne méritent même pas une sépulture ; ils sont jetés en pâture aux charognards.

Ce traitre qui ne connaît même pas l'histoire des juifs, ou peut être a fait semblant de ne pas connaître cette dernière, a écrit un exposé truffé de mensonges et d'omissions importantes pour vomir sur ses frères juifs, et cela, certainement pour faire plaisir aux ennemis des juifs. Ça s'est passé à Beyrouth en 2006


Cela fait plus de trois ans que j'étudie votre histoire a travers la bible, a travers certains livres que je trouve çà et la, et surtout a travers internet.

OUI, je suis noire africaine et je sais qu'il y a beaucoup de juifs de couleur noire, et je voudrais vraiment être juive.

J'aimerais tellement trouver un tuteur ou une tutrice pour m'initier et pouvoir faire partie de votre peuple ; malheureusement j'avais fait une incursion dans une de vos rubrique dans ce site internet, mais j'ai été profondément blessée par un internaute qui soit disant disait connaître l'Afrique. Aucun modérateur n'est intervenu.

Contrairement a ce traitre, je trouve qu'il faut louer l'âme du regretté HERBERT PAGANI, chanteur Juif, qui lui-même disait qu'il était un homme de gauche, mais qu'il se devait d'être solidaire des siens envers et contre tout.


VOICI CE MERVEILLEUX TEXTE D'UNE LOYAUTÉ ENVERS LES SIENS, D'UNE NOBLESSE INÉGALABLE ET D'UNE LEÇON D'ANTIRACISME DIVINE DIGNE D'UN ÊTRE CÉLESTE:






11 novembre 1975

Hier, j'étais dans le métro et j'entends deux dames dire :
"T'as vu encore ces Juifs avec leurs histoires à l'O.N.U.
Quels emmerdeurs !"
C'est vrai.
Nous sommes des emmerdeurs.
Ça fait des siècles qu'on emmerde le monde.
C'est dans notre nature, que voulez-vous !
Abraham avec son D'ieu unique,
Moïse avec ses Tables de la Loi,
Jésus avec son autre joue toujours prête à la deuxième baffe.
Puis Freud, Marx, Einstein,
tous ont été des gêneurs, des révolutionnaires, des ennemis de l'Ordre.
Pourquoi?
Parce qu'aucun ordre, quel que fut le siècle, ne pouvait les satisfaire,
puisqu'ils en étaient toujours exclus.
Remettre en question, voir plus loin,
changer le monde pour changer de destin,
tel fut le destin de mes Ancêtres.
C'est pourquoi ils sont haïs par les défenseurs de tous les ordres établis.
L'antisémite de droite reproche aux Juifs d'avoir fait la révolution bolchévique.
C'est vrai, il y en avait beaucoup, en 1917.
L'antisémite de gauche reproche aux Juifs d'être les propriétaires de Manhattan.
C'est vrai, il y a beaucoup de capitalistes juifs.
La raison est simple :
la religion, la culture, l'idéal révolutionnaire d'un côté,
les portefeuilles et les banques de l'autre,
sont les seules valeurs transportables,
les seules patries possibles pour ceux qui n'ont pas de patrie.
Et maintenant qu'il en existe une,
l'antisémitisme renaît de ses cendres...
- pardon ! de nos cendres -
et s'appelle antisionisme.
Il s'appliquait aux individus, il s'applique à une nation.
Israël est un ghetto,
Jérusalem, c'est Varsovie...
Les nazis qui nous assiègent parlent l'arabe.
Et si leur croissant se déguise parfois en fauçille,
c'est pour mieux piéger les Gauches du monde entier.
Moi qui suis un Juif de gauche, je n'en ai rien à faire d'une certaine gauche
qui veut libérer tous les hommes du monde aux dépens de certains d'entre eux, car je suis précisément de ceux-là.
D'accord pour la lutte des classes,
mais aussi pour le droit à la différence.
Si la gauche veut me compter parmi les siens,
elle ne peut pas faire l'économie de mon problème.
Et mon problème est que depuis les déportations romaines
du 1er siècle après Jésus-Christ,
nous avons été partout honnis, bannis, traqués, dénoncés, écrasés, spoliés, brûlés et convertis de force.
Pourquoi?
Parce que notre religion,
c'est-à-dire notre culture était dangereuse.
Eh oui!
Quelques exemples...
Le judaïsme a été le premier à créer le Chabbat, jour du Seigneur,
c'est-à-dire le jour de repos hebdomadaire obligatoire.
Vous imaginez la joie des pharaons, toujours en retard d'une pyramide !
Le judaïsme interdit l'esclavage.
Vous imaginez la sympathie des Romains,
les plus importants grossistes de main-d'oeuvre @#$%& de l'Antiquité !
Il est dit dans la Bible :
"La terre n'appartient pas à l'homme, mais à D'ieu."
De cette phrase découle une loi,
celle de la remise en question automatique
de la propriété foncière tous les 49 ans.
Vous voyez l'effet d'une loi pareille sur les papes du Moyen Âge
et les bâtisseurs d'empire de la Renaissance !
Il ne fallait pas que les peuples sachent.
On commença par interdire la Bible,
puis ce furent les médisances,
des murs de calomnies qui devinrent murs de pierres
et qu'on appela ghettos.
Ensuite ce fut l'Inquisition, les bûchers et plus tard les étoiles jaunes.
Auschwitz n'est qu'un exemple industriel de génocide,
mais il y a eu des génocides artisanaux par milliers.
J'en aurais pour trois jours rien qu'a nommer tous les pogroms
d'Espagne, de Russie, de Pologne et d'Afrique du Nord.
À force de fuir, de bouger, le Juif est allé partout.
On extrapole et voilà : il n'est de nulle part.
Nous sommes parmi les peuples comme l'enfant à l'assistance publique.
Je ne veux plus être adopté.
Je ne veux plus que ma vie dépende de l'humeur de mes propriétaires.
Je ne veux plus être un citoyen-locataire.
J'en ai assez de frapper aux portes de l'Histoire et d'attendre qu'on me dise : "Entrez."
Je rentre et je gueule !
Je suis chez moi sur terre et sur terre j'ai ma terre :
elle m'a été promise, elle sera maintenue.
Qu'est ce que le Sionisme?
Ça se réduit à une simple phrase :
"L'an prochain à Jérusalem."
Non, ce n'est pas un slogan du Club Méditerranée.
C'est écrit dans la Bible,
le livre le plus vendu et le plus mal lu du monde.
Et cette prière est devenue un cri,
un cri qui a plus de 2000 ans,
et le père de Christophe Colomb,
de Kafka,
de Proust,
de Chagall,
de Marx,
d'Einstein
et même de monsieur Kissinger,
l'ont répétée, cette phrase, ce cri,
au moins une fois par an, le jour de Pâques.
Alors le Sionisme, c’est du racisme ?
Faites moi rire !
Est-ce que : "Douce France, cher pays de mon enfance" est un hymne raciste ?
Le Sionisme, c'est le nom d'un combat de libération.
Dans le monde, chacun a ses Juifs.
Les Français ont les leurs :
ce sont les Bretons, les Occitans, les Corses, les travailleurs immigrés.
Les Italiens ont les Siciliens,
les Yankees ont leurs Noirs,
les Espagnols leurs Basques.
Nous, nous sommes les Juifs de TOUS.
À ceux qui me disent : "Et les Palestiniens ?",
je réponds : "Je suis un Palestinien d'il y a 2000 ans.
Je suis l'opprimé le plus vieux du monde."
Je discuterai avec eux, mais je ne leur céderai pas ma place.
Il y a là-bas de la place pour deux peuples et deux nations.
Les frontières sont à déterminer ensemble.
Mais l'existence d'un pays ne peut en aucun cas exclure l'existence de l'autre
et les options politiques d'un gouvernement n'ont jamais remis en cause l'existence d'une nation, quelle qu'elle soit.
Alors pourquoi Israël ?
Quand Israël sera hors de danger,
je choisirai parmi les Juifs et mes voisins arabes,
ceux qui me sont frères par les idées.
Aujourd'hui, je me dois d'être solidaire avec tous les miens,
même ceux que je déteste, au nom de cet ennemi insurmontable :
le RACISME.
Descartes avait tort :
je pense donc je suis, ça ne veut rien dire.
Nous, ça fait 5000 ans qu'on pense, et nous n'existons toujours pas.
Je me défends, donc je suis.

Herbert Pagani
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