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REVUE DE PRESSE - ARTICLES INTERESSANTS - 2

Envoyé par jero 
Re: REVUE DE PRESSE - ARTICLES INTERESSANTS - 2
18 novembre 2009, 09:54
17 novembre 2009
Corruption : la France derrière le Qatar !

“Une claque !”, s’exclame Thierry Fabre, chef de la rubrique “France” à Challenges . La France est perçue comme l’un des Etats les plus corrompus parmi les pays riches, selon l’indice de la corruption 2009 , le dernier classement publié, ce mardi 17 novembre, par l’ONG Transparency . Elle arrive seulement au 24ème rang (elle était 23ème l’année dernière), loin derrière l’Allemagne, le Japon et les Etats Unis, et même devancée par le Qatar et Sainte-Lucie, un confetti des Caraïbes…

Dans le classement annuel de cette organisation dont le siège est à Berlin, les pays perçus comme les plus corrompus restent des nations pauvres et ébranlées par des conflits: Afghanistan, Somalie, Soudan et Irak sont ainsi les lanternes rouges.A l’inverse, la Nouvelle-Zélande, le Danemark, et Singapour sont les trois pays les “moins corrompus” selon un indice de “perception de corruption” qui recense 180 pays sur la base des 13 sondages réalisés par 10 organisations indépendantes.

Depuis 1995, l’ONG publie chaque année ce classement et attribue des notes allant de 10 pour un Etat perçu comme “propre” à zéro pour un Etat perçu comme “corrompu”. Sur 180 Etats scrutés, seuls 49 ont “la moyenne”, c’est-à-dire une note égale ou supérieure à 5.

“Cette très mauvaise image de la France, pointe Thierry Fabre, s’explique par la multiplication des scandales politico-financiers, qui ont impliqué de nombreux ministres ces dernières années. Récemment, l’affaire des ventes d’armes à l’Angola et celle des emplois fictifs de la mairie de Paris, dans laquelle Jacques Chirac a été renvoyé en correctionnelle, ont suscité des articles sévères dans la presse internationale. Qui ont un peu plus terni la mauvaise réputation française.”

[veilleur.blog.lemonde.fr]

Pour voir le classement complet des 180 pays.
Isräel est 32ème.
[www.transparency.org]



Pièces jointes:
corruption-2009-ong.1258473372.JPG
Re: REVUE DE PRESSE - ARTICLES INTERESSANTS - 2
19 novembre 2009, 16:32


LeMonde.fr

Les passagers de vols retardés de plus de trois heures ont droit à une indemnisation de la compagnie aérienne, tout comme ceux dont le vol a été annulé, a confirmé, mercredi 18 novembre, la Cour de justice des Communautés européennes. 'Les passagers concernés par un retard subissent un préjudice analogue consistant en une perte de temps, et se trouvent ainsi dans une situation comparable' à celle des passagers dont le vol a été annulé, explique la Cour dans son communiqué.


"Les passagers d'un vol annulé à court terme ont droit à une indemnisation même lorsqu'ils sont réacheminés par la compagnie aérienne sur un autre vol, pour autant qu'ils perdent trois heures ou plus par rapport à la durée initialement prévue", rappelle-t-elle. Cette indemnisation forfaitaire, prévue par les règles européennes, est comprise entre 250 et 600 euros. "Il ne serait pas justifié de traiter les passagers de vols retardés différemment, lorsqu'ils atteignent leur destination finale trois heures ou plus après l'heure d'arrivée initialement prévue", estime la Cour.

La compagnie peut refuser l'indemnisation seulement si elle peut "prouver que le retard était dû à des circonstances extraordinaires qui échappent à la maîtrise effective de la compagnie aérienne et qui n'auraient pu être évitées même si toutes les mesures raisonnables avaient été prises", note encore la Cour. Mais elle prévient : "un problème survenu à un aéronef ne peut être considéré comme une circonstance extraordinaire", sauf s'il est dû à des événements qui "ne sont pas inhérents à l'activité normale de la compagnie".

La Cour européenne avait été saisie par deux tribunaux allemand et autrichien lui demandant de clarifier la législation européenne avant de trancher sur des cas de passagers demandant des indemnisations aux compagnies Condor et Air France, suite à des vols retardés de 25 et 22 heures.Retrouvez cet article sur LeMonde.fr






Re: REVUE DE PRESSE - ARTICLES INTERESSANTS - 2
20 novembre 2009, 01:48
François-Michel Gonnot
Député UMP de l’Oise

Je figure parmi les quelques 153 députés UMP qui ont demandé il y a
plusieurs mois au Ministre de la Justice – jusqu’ici sans succès - que
des poursuites judiciaires soient ouvertes contre quelques groupes de
rap qui, dans des chansons que fredonnent les banlieues et qui se
vendent même à la FNAC, insultent gravement notre pays et menacent nos
compatriotes de façon totalement inacceptable.
Les membres de ces groupes sont étrangers ou d’origine étrangère. Ils
ont été accueillis dans notre pays et y font aujourd’hui fortune en
vendant leurs insanités. On ne peut accepter, et aucun gouvernement au
monde n’accepterait, de tels faits.

Jugez par vous-même, et attention c’est souvent « hard » :

Le groupe 113
Extrait de leurs chansons :
j' crie tout haut : " J'baise votre nation "
L'uniforme bleu, depuis tout p' tit nous haïssons
On remballe et on leur pète leur fion.
Faut pas qu'y ait une bavure ou dans la ville ça va péter,
Du commissaire au stagiaire: tous détestés !
A la moindre occasion, dès qu' tu l' peux, faut les baiser.
Bats les couilles les porcs qui représentent l'ordre en France.


____________________________________

Le groupe Sniper
Extraits de leur chanson "La France" :
Pour mission exterminer les ministres et les fachos
La France est une garce et on s'est fait trahir
On nique la France sous une tendance de musique populaire
Les frères sont armés jusqu'aux dents, tous prêts à faire la guerre
Faudrait changer les lois et pouvoir voir Bientôt à l'Élysée des
arabes et des noirs au pouvoir. Faut que ça pète !
Frère, je lance un appel, on est là pour tous niquer
La France aux français, tant qu' j 'y serai, ça serait impossible.
Extraits de leur chanson "Violence/délinquance" :
J'aime voir des CRS morts
J'aime les pin-pon, suivis d'explosions et des pompiers
Un jour j' te souris, Un jour j' te crève
J'perds mon temps à m' dire qu' j' finirais bien par leur tirer d' ssus.

Salif
Extrait d'une de ses chansons :
Allez-y, lâchez les pitts, cassez les vitres, quoi
Rien à foutre, d' façon en face c'est des flics
C'est U.N.I.T.Y., renoi, rebeu, babtou, tway
Mais si on veut contrôler Paris, tu sais que ça sera tous
ensemble. Ca y est les pitts sont lâchés, les villes sont à chier, les vitres sont
cassées, Les keufs sont lynchés, enfin, ça soulage, Faut que
Paris crame. On redémarre la guillotine, pire qu'à Djibouti. La
France pète, J'espère que t'as capté le concept.

Ministère Amer
Extrait de la chanson "Flirt avec le meurtre" :
j'aimerais voir brûler Panam au napalm sous les flammes façon
Vietnam tandis que ceux de ton espèce galopent où 24 heures par jour et
7 jours par semaine J'ai envie de dégainer sur des f.a.c.e.s d.e c.r.a.i.e
dommage (...) que ta mère ne t'ait rien dit sur ce putain de
pays me retirer ma carte d'identité, avec laquelle je me suis plusieurs
fois torché.


Smala
Extrait de la chanson "meurtre légal" :
Quand le macro prend le micro, c'est pour niquer la France guerre
raciale, guerre fatale oil pour oil, dent pour dent organisation
radicale, par tous les moyens il faut leur niquer leurs mères
Gouers (Français) c'est toi qui perd. Flippe pour ta femme tes enfants pour
ta race. On s'est installé ici c'est vous qu'on va mettre dehors


Extraits de leur chanson "Guerre/Jihad" :
on repartira avec leur argent, leur sang et
eurs pes-sa (sapes=fringues)
La France n'est pas territoire neutre.
Mes troupes sont mobilisées
Ils ont leurs paradis fiscaux
Nous à défaut on impose nos lieux de non-droits
Et si c'est ça qu'ils veulent on va s'armer et s'entourer d'Khos

Etc... Etc ...
________________________




______________________________________________________________________


Comment peut-on accepter cela ?
Comment peut-on laisser des maisons de disques et des organisateurs de
concerts diffuser de tels propos sans réagir ?
Comment peut-on laisser ces étrangers et/ou ces Français propager de
tels appels aux meurtres, aux viols, aux attentats, à la violence sans réagir ?

La France est-elle devenue si faible ??
Re: REVUE DE PRESSE - ARTICLES INTERESSANTS - 2
20 novembre 2009, 01:51
C'est simplement SCAN.DA.LEUX.

La France qui leur a donné les moyens d'être ce qu'ils sont devenus devient un torchon entre leurs mains.
La France qui leur ouvert ses portes se trouve salie, injuriée, prostituée avelie, c'est SCAN.DA.LEUX.

La France qui a permis à leurs parents de venir s'installer ici, qui leur a donné toutes les opportunités, qui les as aidée, nourrit, logée, éduquée,instruit, c'est proprement SCAN.DA.LEUX. Ignoble.

Ce n'est même pas cracher dans la soupe c'est pisser et CHIER sur la FRANCE.

Cela prouve la HAINE de ces gens là qui surenchérissent sur cette HAINE A CHAQUE FOIS.

C'est SCAN.DA.LEUX.

LA JUSTICE DEVRAIT PUNIR CE GENRE DE PROPOS SÉVÈREMENT AU NOM DU RESPECT POUR LA FRANCE.

LA LIBERTÉ D EXPRESSION A DES LIMITES. L INJURE SUR DES CITOYENS DANS LA SOCIÉTÉ EST DÉJÀ PUNISSABLE ALORS QUE FAIT LE POUVOIR JUDICIAIRE....?

INSULTER UN AGENT DE LA FORCE PUBLIQUE EST RÉPRIMÉ...

ALORS...??? JUSQU'À CE SCANDALE....????


Re: REVUE DE PRESSE - ARTICLES INTERESSANTS - 2
22 novembre 2009, 10:42
Point de vue
Pour ne pas oublier les déportés du camp de Fossoli !
par Tahar Ben Jelloun
LE MONDE | 21.11.09 |

Carpi, une des plus jolies petites villes du centre de l'Italie, à 58 km de Bologne ne doit pas être confondue avec Capri. Un groupe de touristes américains s'y sont trouvés l'autre jour et se demandaient pourquoi ils ne voyaient pas la mer. Confusion fréquente, mais les différences sont énormes.

C'est une ville de 60 000 habitants dont 10 500 immigrés en majorité venus du Pakistan, les autres sont des Marocains et des Chinois. Ils travaillent dans les champs et certains dans la confection. Ville tranquille, fière de sa place, la plus grande en superficie d'Europe, place des Martyrs en mémoire des 16 partisans exécutés et exposés durant trois jours par des soldats fascistes le 16 août 1944.

Toujours à gauche (les communistes puis les démocrates de gauche), elle maintient une bonne qualité de vie. Mais cette ville qui comptait au début du XXe siècle plus de 5 000 juifs n'en compte aujourd'hui que 7, ce qui est insuffisant pour ouvrir la synagogue. Pour cela, une raison simple : lorsqu'en 1938 les lois raciales, sur les modèles de lois allemandes de 1935, ont été édictées, les juifs étaient visés.

Ils formaient l'élite intellectuelle de la ville, faisant partie de la bourgeoisie ou de la classe moyenne assez aisée. Pour eux ces lois furent une surprise. Ils ne pensaient pas qu'un jour ils seraient discriminés dans leur propre pays. Exclus des écoles, des transports en commun, humiliés publiquement par les fascistes, ils s'attendaient au pire et le pire allait arriver. Le Prix Nobel de médecine de 1986, Rita Levi-Montalcini, aujourd'hui centenaire, avait fui en Amérique en 1938. Des camps de concentration étaient ouverts par le gouvernement de Mussolini pour y parquer les opposants politiques, d'un côté, et les juifs, de l'autre. Cela se passait dans les environ de Carpi, à Fossoli en pleine campagne.

Pour les juifs, il y avait huit baraquements où des familles entières étaient enfermées. Il y avait entre 150 et 160 personnes par bâtiment. Les conditions de détention étaient "quasiment correctes", racontent aujourd'hui des survivants, surtout comparées à ce qu'ils allaient vivre à Auschwitz ou à Bergen-Belsen, où 92 % des prisonniers furent massacrés par les nazis.

Les opposants politiques étaient envoyés, à Mauthausen. Primo Levi, qui fut arrêté le 13 décembre 1943 dans la vallée d'Aoste à la frontière du Piémont en tant que politique, avoua qu'il était juif. Il fut envoyé immédiatement au camp de Fossoli, où il resta un mois dans les baraquements réservés aux juifs. Il fut déporté à Auschwitz le 22 février 1944. Il parle peu de Fossoli dans son livre Si c'est un homme (Pocket, 1998) : "On nous fit alors monter dans des autocars qui nous conduisirent à la gare de Carpi. C'est là que nous attendaient le train et l'escorte qui devait nous accompagner durant le voyage. C'est là que nous reçûmes les premiers coups : et la chose fut si inattendue, si insensée, que nous n'éprouvâmes nulle douleur ni dans le corps ni dans l'âme, mais seulement une profonde stupeur : comment pouvait-on frapper un homme sans colère ?"

Ce livre sur "la douleur sans espoir de l'exode que chaque siècle renouvelle" ne trouvera d'éditeur qu'en 1947. Il sera refusé par les grandes maisons. Le temps des paroles rapportées n'était pas encore venu. Tabou et volonté d'effacer ou d'éloigner la mémoire. D'ailleurs le livre n'aura aucun succès, ni par la critique ni dans les librairies. Il ne fallait pas réveiller des souvenirs douloureux où des citoyens italiens ont plus que collaboré avec les nazis.

La discrétion et le courage de Primo Levi furent remarqués par ses compatriotes dont témoignent certains survivants. Il assista aux exécutions des femmes enceintes et des personnes âgées, car non rentables pour le travail dans le camp en attendant la mort. Cet homme était profondément blessé et fondamentalement convaincu que les mots ne rapporteraient pas le poids d'une telle tragédie. Le 12 juillet 1944, les nazis tuèrent dans le camp de Fossoli 70 antifascistes. Leurs noms sont inscrits sur les murs du musée à Carpi.

Le camp de Fossoli est devenu un lieu de mémoire. Il est visité par des écoliers (40 000 par an), des étrangers, des historiens, des familles ayant perdu un parent là. Une exposition permanente rappelle ce que furent ce lieu et cette époque. Il est intéressant de voir le premier numéro de la revue fasciste La Difesa della razza ("la défense de la race ") datant d'août 1938, un mois avant la mise en application des "lois raciales". Des photos, des témoignages, des dessins, des maquettes, tout ce qui peut donner une idée de ce que furent ces années de désastre.

Du camp de Fossoli ainsi que ceux de Bolzano et de Trieste partirent des milliers d'êtres humains destinés à la mort. Au total, 8 500 juifs et 35 000 non-juifs sont morts dans les camps allemands.

Le 1er août 1944, Fossoli est abandonné par les Allemands. Il faudra attendre 1955 pour qu'une exposition soit organisée par la municipalité communiste de Carpi. La synagogue principale, située à l'angle de la place des Martyrs et de la rue Giulio Rovighi est vide. Elle sert de bureaux pour la Fondation de l'ex-camp de Fossoli.

Les juifs de Carpi connurent des persécutions entre 1290 et 1294. Ce n'est qu'en 1719 que le ghetto sera fermé et ils auront la permission de construire un lieu de prière. Mais on ne leur rendait pas la vie facile. Ils s'en allaient. En 1898, il n'y avait pas plus de 30 juifs à Carpi, ce qui entraîna la fermeture de cette synagogue en 1922.

Plus loin, le Musée de la Mémoire situé face à la plus vieille église de Carpi, Santa Maria del Castello de la Sagra. Des milliers de noms sont gravés sur les murs, des voix racontent, des dessins sur la pierre dont un de Picasso et un mur de Guttuzo en souvenir des exécutions de 350 civils en représailles à l'attentat du 28 mars 1944, à Rome, où furent tués 33 Allemands.

Des extraits de lettres des déportés jalonnent tous les murs du musée : "Les portes s'ouvrent... les voilà nos assassins. Vêtus de noir. Sur leurs mains sales, ils portent des gants blancs" (Esther) ; "Je meurs mais je vivrai" (Alekscin) ; "Si tu avais vu, comme j'ai vu dans cette prison, ce qu'ils font souffrir aux juifs, tu regretterais de ne pas en avoir sauvé encore plus" (Odoardo) ; "Je suis fier de mériter cette peine" (Pierre) ; "Que peut faire un homme qui se trouve en prison et qui est menacé de mort certaine ? Et pourtant, ils ont peur de moi" (Sawa) ; "Ma bouche vous portera sur les lèvres muettes" (Emile) ; "Attendre la mort, c'est fatigant" (Lidia).

Ainsi Carpi maintient vive la mémoire des victimes du fascisme et du nazisme. Ses habitants aiment rappeler que c'est une région riche qui n'a jamais voté à droite et qu'elle cultive sa tradition culinaire réputée pour son parmesan et son vinaigre balsamique. Un centre culturel situé en bordure de la grande place est très dynamique.

On parle de la crise, et pourtant chaque année, un grand festival littéraire, Festival del racconto, y est organisé ; des écrivains et artistes italiens, des étrangers de renommée internationale y sont invités. Certains rappellent avec humour que les parents de l'acteur américain Ernest Borgnine sont des Carpisiens. Ils disent : "Carpi a donné au cinéma le plus célèbre deuxième rôle souvent méchant et cruel ; mais Ernesto Bordino (son vrai nom) est un homme si charmant !"

Ecrivain, dernier ouvrage en date : "Au pays", chez Gallimard

Tahar Ben Jelloun
Article paru dans l'édition du 22.11.09

[www.lemonde.fr]
Re: REVUE DE PRESSE - ARTICLES INTERESSANTS - 2
22 novembre 2009, 21:54
Les ballons blancs et bleus
« C’est grâce à un policier que je ne suis pas un nom gravé sur cette stèle »
Suzanne Feldmann


« Vite, vite, venez tous, venez tous voir, il y a plein de ballons blancs et bleus qui arrivent d’en bas, de la terre où on habitait il y a longtemps. Il y a même notre prénom et notre âge accrochés aux ballons » s’écrièrent Robert et Marcel, 5 ans, qui « étaient au ciel » depuis 67 ans déjà. Ils appelaient les 15 autres « tout-petits » qui étaient avec eux.

Oui, effectivement, « en bas », 17 élèves du Collège Georges Duhamel du 15ème arrondissement lisaient les noms des 17 « tout petits » Enfants Juifs, ces petites victimes innocentes et, à chaque évocation d'un nom, un ballon blanc ou bleu avec accroché ledit nom était lâché. Tous ces « tout petits » habitaient le 15ème arrondissement de Paris. Ils avaient, comme les 6.100 enfants Juifs de Paris et sa banlieue, été raflés avec leur Maman avant de commencer un effroyable et inhumain périple, le Vel d’Hiv, Pithiviers, Beaune-la-Rolande, Drancy, effroyable et inhumain périple qui s’acheva à Auschwitz dans les chambres à gaz et les fours crématoires où ils « rejoignirent » leurs Parents, comme on le leur avait « promis » (1). Mais ils les « rejoignirent » dans les cheminées des crématoires.

« Venez tous voir, il y a plein de monde en bas dans le parc où on n’avait pas le droit de jouer » s’écria à son tour Jacqueline, 5 ans. « Mais tu sais bien que Eliane ne sait pas encore marcher, elle a à peine 2 mois, Jean-Claude non plus, il n’a que 8 mois, Alain, Marcel, Myriam et Madeleine non plus, ils n’ont que 1 an » lui répondirent Denise, Simon, Gisèle, Solange et Bernadette, 4 ans……………et même Annick, 3 ans.

Oui, effectivement, « en bas », nous étions plusieurs centaines à assister, par ce bel après-midi du 13 novembre, quelques heures avant l’entrée de Chabbat, à l’invitation du M. Bertrand Delanoë, Maire de Paris, de M. Philippe Goujon, Maire du 15ème arrondissement, de Mme Anne Hidalgo, 1ère adjointe au Maire de Paris, de Mme Catherine Vieu-Charier, adjointe au Maire de Paris, chargée de la Mémoire et du Monde Combattant et de Mme Suzanne Feldmann, Présidente de l’Association pour la Mémoire des Enfants Juifs Déportés du 15ème arrondissement et en présence de plusieurs personnalités (2), au dévoilement d’une stèle, la 1ère de l’Ouest parisien, à la mémoire des 17 « tout-petits » Enfants Juifs de cet arrondissement qui n’avaient même pas eu le temps de fréquenter une école, ces 17 « tout-petits » Enfants Juifs assassinés en Déportation.

« Chut ! Taisez-vous, taisez-vous, écoutez, il y a une Dame avec des cheveux blancs qui dit qu’elle était avec nous et qu’ensuite elle était partie (3). Elle parle de nous en pleurant. Il y a un Monsieur et 2 autres Dames qui parlent aussi de nous » s’écrièrent « les plus grands » Jacqueline, Marcel et Robert 5 ans. « Et encore une grande fille qui lit quelque chose en pleurant, elle parle d’une petite fille et de sa poupée » ajouta Maurice, 5 ans. « Mais comment ils nous connaissent ? » questionna Bernadette, 4 ans

Oui, effectivement, « en bas », Régine, l’infatigable Régine, elle-même « enfant cachée » grâce à des « Justes », nous présenta, très émue, des sanglots dans la voix, l’AMEJD du 15ème arrondissement ainsi que le pourquoi de cette manifestation avec des mots très difficilement soutenables. Le Maire du 15ème arrondissement, M. Philippe Goujon ainsi que Mme Anne Hidalgo nous rappelèrent ensuite ce que fut le drame de ces 17 « tout-petits » Enfants assassinés par des sauvages étrangers avec la complicité d’autres sauvages,…..Français, eux, avec à leur tête Pétain, Laval et Bousquet, ces « responsables qui ont sali la France » pour reprendre la très juste expression de Mme Anne Hidalgo ! A son tour, Mme Suzanne Feldmann nous relata son incroyable sauvetage (3) ainsi que sa vie « d’enfant cachée », terminant par cette phrase qui résume tout :

« C’est grâce à un policier que je ne suis pas un nom gravé sur cette stèle »

Tous les orateurs soulignèrent le courage de ces hommes et femmes qui, au péril de leur vie, sauvèrent beaucoup de Juifs. Quelle émotion, quel silence et que de larmes dans les yeux de l’assistance lorsqu’une jeune fille d’une quinzaine d’années, Julie Benegmos, toute de noir vêtue, nous lut, en s’interrompant à plusieurs reprises tellement elle était émue, la traduction d’un poème yiddish « Une poupée à Auschwitz ». Ce poème racontant l'histoire déchirante et insoutenable d’une gamine dans les bras de sa Mère que des barbares poussèrent dans la chambre à gaz avec sa poupée dans les bras, sa poupée avec ses tresses blondes et ses grands yeux bleus comme la gamine, sa poupée qui, quelques instants plus tard, se retrouva seule.................sur un tas de cendres.

« Regardez, ils sont en train de découvrir une grande plaque et ils mettent des fleurs à côté » dit Denise 4 ans. « On dirait qu’il y a des noms dessus » ajouta Jacqueline 5 ans.

Oui, effectivement, « en bas », le Maire et les autres personnalités dévoilèrent et fleurir une grande stèle portant les 17 noms, prénoms et âges de ces « tout petits »…..des plus jeunes, Eliane, 2 mois et Jean-Claude 8 mois, aux plus âgés, Robert, Marcel et Jacqueline, 5 ans, assassinés en Déportation. Ces malheureux enfants arrachés des bras de leurs parents, ces malheureux enfants qui, aux yeux de ces sauvages, avaient « commis le crime » d’être nés Juifs. Comme il est poignant de se rendre compte que deux enfants portaient le même nom de famille, Judkiewicz. Frère et sœur ? Cousins ? Cousines ?

Si vous aviez assisté à cette émouvante cérémonie, vous auriez pu voir sur de grands panneaux quelques uns des visages innocents et des sourires de ces « tout petits » Enfants ainsi que ceux d’une partie des 11.400 Enfants Juifs de France grâce à l’immense travail (4) de Serge Klarsfeld, lui appartenant au « peuple martyr » et de sa femme Béate appartenant, elle, « au peuple bourreau » (5). Tous ces enfants qui partirent à Auschwitz pour ne jamais en revenir, pour y être assassinés de 1942 à 1944 (6) parce que « nés Juifs ».

« Chut ! Taisez-vous, écoutez, il y a des enfants qui chantent en français et qui chantent aussi une chanson avec des paroles comme chantait ma Maman. Regardez, regardez devant, il y a aussi un petit garçon qui joue du violon » lança Jacqueline, 5 ans.

Oui, effectivement, « en bas », 80 élèves du Collège Georges Duhamel du 15ème arrondissement interprétèrent sous la direction de M. Laurent Grynszpan des chansons en français et en yiddish. Mais quelle émotion de voir le jeune William Grynszpan, 9 ans, les accompagner au violon ! Un véritable prodige, ce petit William !

Si vous aviez assisté à cette émouvante cérémonie, vous auriez pu voir et entendre tout cela comme les 17 « tout-petits » « virent et entendirent de là-haut ».

Mais si vous n'avez pu assister à cette émouvante cérémonie,
- provoquez l'occasion de passer par ce magnifique square Adolphe Chérioux, face à la Mairie du 15ème arrondissement,
- arrêtez-vous,
- recueillez-vous devant cette stèle,
- lisez les noms de ces 17 malheureuses petites victimes qui n’eurent même pas le temps de fréquenter une école. Ces 17 malheureuses petites victimes que des enfants, ayant actuellement l’âge où elles furent assassinées, pourraient aujourd'hui appeler Mamie et Papi.

Votre mémoire est leur unique sépulture, eux qui sont morts sans sépulture

ZAKHOR !

Mes enfants chéris,

- vous vous appeliez Annick, Alain, Jean-Claude, Eliane, Robert, Denise, Rolande, Simon, Marcel, Henri, Gisèle, Solange, Myriam, Madeleine, Bernadette et Jacqueline.
- vous avez été brutalisés, transportés dans des wagons à bestiaux, gazés et brûlés par tous ces barbares, par tous ces sauvages et leurs complices qui avaient décidé que vous n’aviez pas votre place sur terre car vous étiez Juifs.

Mais vous ne serez jamais une statistique car

- il nous reste de vous, vos noms, prénoms et âges portés sur cette stèle placée dans ce magnifique parc qui vous était interdit par les lois d’un Maréchal-traître et une clique de collaborateurs qui avaient capitulé, oublié l’honneur et livré le pays à la servitude. Ces mêmes horribles personnages qui trahirent vos Parents qui croyaient trouver en France, pays des droits de l’Homme, la tranquillité et la sécurité qui n’existaient plus dans leur pays d’origine, qui croyaient devenir « heureux comme D.ieu en France »
- il nous reste de vous votre état-civil et vos photos avec vos sourires innocents grâce à Beate et Serge Klarsfeld (4). De plus, grâce au Rabbin Daniel Farhi, vos noms sont lus à l’occasion du Yom HaShoah, vous qui n’eûtes pas droit à un Kaddish, vous qui, comme les 6 millions de Juifs, victimes de la barbarie et la sauvagerie, êtes des « morts sans sépulture ».

Vous faites partie des 11.400 enfants Juifs déportés de France. Vous faites partie du million et demi d’enfants Juifs assassinés en Europe par des barbares de mémoires maudites.

Que vos mémoires et celles de tous nos innocents assassinés soient bénies ! Amen !

*
* *

Le proverbe dit : « Un pays ne vaut que par ses enfants ». Que devrions-nous penser, dire et écrire pour ce million et demi de vies d’Enfants Juifs anéanties ?

Combien, parmi ce million et demi d’Enfants Juifs assassinés pendant la Shoah, y aurait-t-il eu d’« Anne Franck » et de prix Nobel qui seraient venus renforcer ainsi le génie d'Israël et des Juifs ?

Ne peut-on s’empêcher de penser que parmi ces Enfants assassinés un ou plusieurs d’entre eux auraient trouvé, pour le bien être de l’Humanité, des énergies de substitution au pétrole ?

De combien de milliers de génies l'Humanité a-t-elle très vraisemblablement été privée ?

Quels progrès la science et la médecine auraient-elles faits sans la disparition de ces martyrs ? Cancer, Sida, maladies de Parkinson et d'Alzheimer ainsi que d’autres calamités médicales auraient ainsi été rejoindre celles dont on ne parle plus.......ou que très rarement !

Personnellement, concernant ces barbares qui assassinèrent 6 millions de Juifs dont 1 million et demi d’enfants, ni je n’oublie, bien naturellement, ni ne pardonne. Qui suis-je d’ailleurs pour pardonner lorsque je pense à toutes ces horreurs vues encore tout dernièrement dans les diffusions et rediffusions de documentaires et films à la télévision ? Oui, qui suis-je ? Seuls les bourreaux auraient pu demander pardon à leurs victimes. L’ont-ils fait ? NON !

NI OUBLI NI PARDON,
Nos Morts nous regardent et nous entendent !

J’ai toujours en mémoire, et fais mienne, la phrase qu’écrivit dans « L’Imprescriptible » le regretté Professeur Vladimir Jankélévitch, inversant les termes de la prière de Jésus dans l’Evangile selon Saint-Luc :

« Seigneur, ne leur pardonnez pas car ils savent ce qu’ils font ».



Charles Etienne NEPHTALI
Le 15 novembre 2009


(1) On fit toujours croire aux malheureux enfants dont les parents avaient déjà été déportés et pour la très grande majorité déjà gazés et brûlés, et on voulut aussi faire croire à la population, qu’ils allaient « rejoindre leurs parents ». On peut lire cela en particulier dans « Sans oublier les enfants » d’Eric Conan (Grasset) qui traite de ces 3.500 enfants dont le calvaire commença au Vel’ d’Hiv’ les 16 et 17 juillet 1942 pour se poursuivre dans les camps de Pithiviers et de Beaune-la-Rolande entre le 19 juillet et 16 septembre de la même année. Un mémorial a été inauguré en 2008 en leur souvenir.
(2) Etaient entre autres présents : M. l’Ambassadeur d’Israël, M. Daniel Shek, MM. les Grands Rabbins Messas et Goldmann, M. le Curé de la Paroisse Vaugirard, Jean-Claude Bardin, M. le Rabbin Daniel Farhi, Mme Beate Klarsfeld, M. Jean-François Lamour, adjoint au Maire du 15ème, Mme Marie Tubiana, chargée de la Mémoire.
(3) Grâce à un courageux policier, Mme Suzanne Feldmann ne fut pas « arrêtée ».
(4) « Le Mémorial des Enfants Juifs Déportés de France » par Serge Klarsfeld.
(5) Phrase similaire à celle de la page 118 de l’ouvrage de Serge Klarsfeld « Les enfants d’Izieu ». Cette phrase concernait Mme Halaunbrenner (dont le mari fut fusillé et 3 de ses enfants, faisant partie de la Maison d’Izieu, furent assassinés à Auschwitz) et Béate Klarsfeld.
(6) Une magistrale exposition conçue par l’Association « Les Fils et Filles des Déportés Juifs de France » (F.F.D.J.F. 32 rue La Boëtie-75008 Paris) s’est tenue à l’Hôtel de Ville de Paris du 10 mars au 29 avril 2007.
Re: REVUE DE PRESSE - ARTICLES INTERESSANTS - 2
23 novembre 2009, 02:23
Merci Henri pour la publication de ce texte.

L'immonde Bousquet, ajoutant les enfants que les nazis ne réclamaient pas aux déportés a largement contribué au déshonneur de la France, à celui d'un maréchal de France qui n'était pas gâteux du tout (contrairement à ce que l'on voulut faire croire), flanqué du honteux Laval.

Mais aussi au Président Mitterand qui reçut Bousquet à l'Elysée, ce Bousquet curieusement assassiné avant son procés.

Le fait que Bousquet partageait la vie et la direction de la Dépêche du Midi et avait "subventionné généreusement les élections de Mitterand n'était pas pour rien dans ces "honneurs élyséens. Ainsi on ajoutait la honte à la honte.

Grossir ses convois, c'est tout ce qui interessait Bousquet:

"Au 28 août, 6 584 arrestations auront été effectuées.
Ce nombre aurait dû être grossi par la poursuite des rafles, mais Bousquet signale aux autorités allemandes que de nombreux juifs, au courant des mesures prises à leur encontre ont fui vers la Suisse. Bousquet s’entretient ce même jour par téléphone avec le chef de la Police Suisse et justifie les rafles de la sorte :
« Ces personnes ne nous ont pas été reconnaissantes et c’est la raison pour laquelle nous devons en libérer notre pays, pour sortir de la crise que nous traversons. »

Re: REVUE DE PRESSE - ARTICLES INTERESSANTS - 2
23 novembre 2009, 21:39
Subject: article de yann moix pour lequel il est assigné en justice


On s’imagine que l’antisémitisme est quelque chose d’hivernal, de grippal, de viral. On s’imagine que l’été, quand les cigales sont là, et que le soir le soleil est orange et les peaux dorées, nous ’avons rien à craindre de la haine. On s’imagine que la haine habite loin de l’été, des villas, des piscines et, au hasard, de la jolie ville d’Avignon, là même où se trouve un fameux pont sur lequel on danse. Je m’y suis promené, mais je n’ai pas eu le temps de danser : le bal a été gâché, si vous voulez savoir.

Collé au Palais des Papes se trouve un gentil petit cinéma qui ne paye pas de mine. Il est fleuri et accueillant, ses abords sont propres, son entrée est vaste et claire, son programme est alléchant. Que des bons films, bien choisis, bien triés, bien sélectionnés. Le problème est que j’ai bien l’impression que les propriétaires, ou les gérants, aimeraient aussi choisir les spectateurs, trier les abonnés, sélectionner les clients : « Utopia » est le nom du cinéma (5, rue Figuière, 84 000 Avignon), mais il est hélas le nom d’autre chose.

L’utopie dont il est ici question apparaît clairement dès qu’on lit le programme édité et distribué gratuitement par ce cinéma. Le temps qu’il reste est un très beau film palestinien, et dont la beauté est (ça ne surprendra toujours que les mêmes) louée en Israël même. Il s’agit d’un long-métrage signé d’un grand cinéaste : Elia Suleiman. Il fut un événement marquant du dernier festival de Cannes et l’on peut regretter qu’il n’ait obtenu aucune récompense, de même que je ne me remettrai jamais que, l’an dernier, Valse avec Bachir n’ait pas eu la Palme d’Or. Mais entrons dès à présent dans le vif du sujet, c’est-à-dire de la critique que font, qu’on fait, de ce film les gens anonymes d’Utopia, car ce qui suit, évidemment, n’est pas signé. Au moins, dans Je suis partout, Brasillach signait, lui. Il signait « Pierre Brasillach » et c’était un salaud mais un salaud qui signait. Il faut toujours opérer une distinction entre un salaud qui signe et un salaud qui ne signe pas. La haine persiste toujours, mais tantôt elle signe et tantôt elle ne signe pas. Utopia, c’est de la haine qui ne signe pas : c’est de l’utopie de groupe, du paraphe de lâche, du ratonage intellectuel. C’est de la lettre anonyme, et fière de l’être. Ca débute comme ça : « Les tragédies de l’histoire sont souvent grotesques. Les Palestiniens vivent depuis 1948 un cauchemar kafkaïen. » Le ton est donné. Ce n’est d’ailleurs pas un ton, qui est donné, c’est un coup. « Quelques massacres plus tard, perpétrés par les milices juives... » Là, ce n’est plus un ton qui est donné, ni un coup qui est porté, c’est un halali qui est sonné. Le mot « milice » collé au mot « juif », ce n’est pas un oxymore, c’est une honte. C’est définir, évacuant Auschwitz d’un coup d’adjectif non seulement mal placé mais déplacé, un concept qui donnerait aussitôt vie, dans la foulée, à de jolis avatars comme des nazis juifs, des fascistes juifs, des hitlériens juifs. Je sais bien que ces temps-ci, on tente de faire passer absolument les juifs d’Israël pour les petits-enfants naturels de Hitler. Pour les petits-neveux de Himmler.

Et c’est sans doute cela qui autorise les bobos ultra-gauchisants d’Utopia à écrire des phrases comme celle qui va suivre, et qui m’aura percuté en plein coeur de l’été : « Elia Suleiman revient sur son enfance dans une école juive où la lobotomisation sioniste des élèves filait bon train... » La « lobotomisation sioniste » : vous n’avez pas rêvé, non. Vous avez cauchemardé, certes, mais vous n’avez pas rêvé. Ce n’est Alain Soral qui a écrit cela, ni Robert Faurisson, ni Dieudonné. Ce n’est pas Robert Brasillach, ou plutôt si : ce sont les Brasillach d’aujourd’hui. Ils ne se déguisent plus en officiers allemands, avec des bottes et des insignes ; ils portent des sandalettes et se parfument au patchouli, aiment la poterie et les bougies bio. Ils sont très à gauche mais de la manière dont, dans les années quarante, on était très à droite. Ils ont la haine des juifs parce que les juifs représentent à leurs yeux la force impériale dark-vadorienne universelle.

Croyant défendre la cause palestienne, ils exacèrbent en réalité la haine des Israéliens ; dans leur misérable shaker intellectuel, où leurs idéologies ressemblent à leurs fromages qui puent, ces alter-bobos-mondialistes utopisés, inventent chaque jour, avec un vieux Tee-shirt « Sauvons le Larzac » très délavé, le visage nouveau de l’antisémitisme contemporain : celui des babas cools innofensifs et intellos, cinéphiles et idiots, qui en voulant défendre des victimes réelles, définissent une manière inédite de vouloir, une fois encore et comme d’habitude, en finir avec tout ce qui est juif dans l’économie du monde.

Yann Moix

Les cinémas UTOPIA m'assignent en justice (correctionnelle ; procès le 5 janvier) pour l'article ci-dessus paru cet été dans LE FIGARO.

Re: REVUE DE PRESSE - ARTICLES INTERESSANTS - 2
24 novembre 2009, 01:56
6000 tonnes au tungstene
16/11/2009 à 18:04


La période de Noël s'y prête, et, voici, le monde très feutré de l'or vient d'apprendre par l'éditorialiste vedette de Goldseek.com, Rob Kirby, que des tonnes de lingots, rien que ça, ont été fourrés au tungstène! Une information qui a fait furor, comme vous pouvez l'imaginer, et qui bien sûr n'a pas été reprise par la presse généraliste (avec cette affaire vous verrez quels journaux sont tenus en laisse, et lesquels ne le sont pas, et à ce sujet, Serge Dassault a un labrador). Eh oui, et c'est la raison pour laquelle deux événements, majors, se sont passés: 1) la banque Rothschild, manifestement informée, s'est retirée du marché, sans explications, afin que son nom ne soit pas éclaboussé quand le scandale éclatera, et 2) en même temps que son retrait soudain, a été lancé en grande fanfare l'or papier qui permettait d'acheter des certificats de lingots imprimés sur du velin d'Arches. Kirby écrit que quand ces lingots ont été découverts à Hong Kong, tout le monde a pensé qu'ils venaient de Chine, spécialisée dans la contrefaçon de tout (y compris des rochers au praliné Ferroro). Problème, tous les lingots sont immatriculés, et sont suivis à la trace... "Durant l'administration Clinton, entre 1,3 et 1,5 million de barres de tungstène de 400 onces ont été fabriqués aux USA, soit 16.000 tonnes (et pas 16 t comme je l'ai écrit !!!). Plus de 640.000 de ces barres ont été "plaquées or" et envoyées à Fort Knox où elles se trouvent encore, considérées comme des vrais lingots d'or". Et Kirby ajoute "je connais les gens qui ont les copies de ces bons de transport et de leurs livraisons, avec les dates... Le reste des faux lingots a été vendu sur le marché de l'or international".

!!! Les envahissor sont parmi nous, Rob Kirby les a donc rencontrés. On les reconnaît car ils sont tous fourrés au tungestène et ils sont PARTOUT, Londres, New York, Paris, Singapour, Francfort, Hong Kong, Moscou, et surtout dans les coffres des gens qui vendent de l'or papier.

Pour lire la suite :

[www.boursorama.com]
Re: REVUE DE PRESSE - ARTICLES INTERESSANTS - 2
24 novembre 2009, 02:50
INTERRESSANT!!
Mais pouquoi au tungsten et pas au plomb, c'est moins cher non?
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