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HAIFA

Envoyé par lapid 
HAIFA
14 mars 2009, 07:19
Re: HAIFA
16 mars 2009, 03:00
Album Photos de Haifa - 1











Haifa, Israel: the Bahai temple - terraces and stairway - Shrine of the Ba'b -



Haifa Vue aerienne
Re: HAIFA
16 mars 2009, 03:37
Les Jardins du temple BAHAI





Entree des jardins du temple Bahai







Lieu incontournable du tourisme israélien, les jardins Bahaï de Haifa sont considérés comme la 8ème merveille du monde et ont été inscrits le 8 juillet 2008 au patrimoine international de l’Unesco. Beauté et grandeurs sont les mots clefs qui ont inspirés les créateurs de ce mausolée du Báb à Haïfa.....

Les origines de ce culte remontent à environ 150 ans, à Chiraz, une petite ville persane (Iran). Dans une société marquée par le despotisme politique et le fanatisme religieux, le message universel de paix du prophète Baha‘ullah séduit !

Bahá’u’lláh, le fondateur du mouvement Bahaï et ses adeptes durent s’exiler de leur terre de naissance afin d’échapper aux persécutions musulmanes chiites. Ils trouvèrent alors refuge à Acre et à Haïfa. Aujourd‘hui, cette religion encore peu connue regroupe six millions d‘adeptes, éparpillés dans 235 pays et territoires. Ses grands principes en adéquation avec toutes les tendances modernes sont, entre autres, l‘égalité hommes-femmes, l‘élimination des extrêmes de pauvreté et de richesse, l‘éducation pour tous, l‘équilibre entre nature et technologie.

Lorsque les bahaïes arrivèrent en Israël au début du 19ème siècle, ils furent impressionnés par la beauté du Mont Carmel et leur leader exprima son désir d’y enterrer le précurseur du culte, le Bab. Vingt ans plus tard, un mausolée y fût construit à cet effet et les ossements du Bab transférés dans les jardins de Haïfa. C’est à cette période que cette ville devint le centre de la foi Bahaï.

C’est Shoghi Effendi alors à la tête de la foi Bahaï avec l’aide de l’architecte canadien William Sutherland Maxwell, qui dirigea le projet. Une arcade entourant le tombeau ainsi qu’une superstructure de 40 mètres de haut la surplombant y furent construites. Plus de 14,000 briques recouvertes d’or furent nécessaire à son élaboration.

C’est l’un des endroits les plus visité en Israël. En 2001, une série de magnifiques jardins en terrasses a été achevée en amont et en aval du tombeau et se déploient sur plus d’un kilomètre sur le flan du Mont Carmel.

Ce Centre mondial de la foi Bahaï revêt une importance particulière, puisqu’il héberge aussi leur tribunal religieux aussi appelé Maison Universelle de Justice. Autour de la Maison Universelle de Justice ont aussi été construits un centre d’études de textes, un bâtiment des archives et le Centre international d’enseignement du culte.

Re: HAIFA - Les Jardins du temple BAHAI
23 mars 2009, 01:12
Haïfa, les jardins Bahaïs - Par Ysa - "Sur la route d'Israel".



" Les jardins s'étendent sur 19 terrasses qui sont traversées par 1500 marches. Ils partent du sommet du Mont Carmel pour arriver au pied de la "German Colony" ce qui représente un kilomètre de haut en bas. Dessinés par Fariborz Sahba, architecte Iranien, diplomé de la faculté des beaux arts de Téhéran, ces jardins doivent être spirituels avant d'être esthétiques. Il a fallu 10 ans pour mener à bien le projet. Le temple au dome d'or a été construit en 1953. Il est haut de 40 mètres et 14 000 tuiles dorées le recouvrent. Il possède neuf colonnes qui représentent les neuf grandes religions du monde.



Sur la plus haute des terrasses se trouve le jardin perse avec des bosquets taillés en forme d'étoile. En descendant on peut admirer les jardins suspendus. Dans le parc on trouve des sculptures en pierre ou en fer forgé ainsi que des pelouses d'un vert à vous couper le souffle. Au pied de la la "German Colony", face au port, une magnifique fontaine nous enchante avec ses petits clapotis qui ne s'arrêtent jamais.



A mi parcours, par l'entrée de la rue Hatsionout, un spectacle inouï s'offre à nos yeux, bien gardé par de grandes portes en fer forgé. Des allées de petits graviers dont aucune mauvaise herbe ne vient en ternir la réputation, s'alignent bien sagement, foulés par les millions de visiteurs émerveillés par tant de beauté. Il y a des verts chatoyants, des rouges enivrants, des bleus à faire pâlir les plus beaux océans du monde, des jaunes plus brillants que le soleil et des dégradés de couleur à faire rêver les plus grands peintres. Les arbres fruitiers côtoient les cactus, les oliviers s'allient aux frangipaniers, le romarin foisonne et les lauriers roses forment une ronde qui nous entraîne tout au long de la visite.





C'est la sérénité qui prime. Les visiteurs semblent en parfaite harmonie avec ce lieu magique. On ose à peine marcher sur les graviers de peur de perturber la solennité des lieux, on chuchote pour ne pas déranger et on contemple, sans se lasser, ce que la main de l'homme a planté.





Plaisir des yeux, sens en alerte, c'est un sublime hommage que nos amis Bahaïs rendent à cette nature qu'ils aiment tant. Ces espaces reflètent la paix et apaisent les coeurs des hommes contrariés. On aurait envie de s'allonger sur ce doux tapis vert pour contempler le ciel. On aimerait se coucher dans les parterres de fleurs pour en extraire l'essence des pétales. On rêverait d'écouter le vent dans les arbres, on se laisserait enfermer dans les parcs pour contempler les étoiles.





Les photos ont été prises en février. En avril-mai, l'endroit est encore plus beau, il y a d'autres variétés de fleurs multicolores, le gazon garde ses couleurs malgré la chaleur et le soleil de printemps illumine les jardins Bahaïs, il semble ne briller que pour eux.



Lorsque l'on quitte cet endroit, on est serein, apaisé par tant de vert, rassuré par tant de beauté, émerveillé par ces femmes et hommes, citoyens du monde, qui prêchent la paix et l'égalité. Ils ont érigé là un bien joli jardin qui n'a pas de frontières et qui possède toutes les couleurs de la terre, un jardin universel.... si le paradis existe... j'aimerai qu'il soit comme celui là....."




Source : [ysa.uniterre.com]
Re: HAIFA
23 mars 2009, 01:43
HAIFA - Par Ysa - Sur la route d'Israel

"Elle s'étale le long de la mer pour flirter avec les vagues. Elle grimpe le long des collines pour toucher le ciel. Le soleil se mire sur ses maisons. Le vent se pose doucement sur les arbres, douce brise marine qui apporte avec elle des odeurs de sel et des senteurs épicées. Douce brise qui transporte les bruits d'une ville qui se réveille. Douce brise qui se promène et fait une halte à chaque étage de la cité maritime. Les pins se courbent pour regarder en bas, les oliviers se dressent pour voir ce qui se passe là haut. Et là haut c'est magnifique. Je vous présente Haïfa la somptueuse, Haïfa dont le panorama est sublime, Haïfa dont la baie s'étend à perte de vue. L'or du sable m'éblouit, les vagues de la mer me font tourner la tête. Je ne peux détacher mon regard de ce paysage de rêve. Je vais rester là, un long moment, accoudée à la barrière, un long moment à écouter ce que me raconte le vent. Et il chuchote ce vent, c'est un vrai moulin à paroles, Il me murmure tant de choses à l'oreille que j'ai envie de les partager avec vous.





Forte de ses 270 000 âmes, Haïfa est la troisième ville du pays.Située à une centaine de kilomètres de Tel-Aviv, elle est la porte d'accès pour la Galillée. Elle fut longtemps un joli petit port dont la principale subsistance était la pêche. Elle fut Byzantine, puis conquise par les croisés pour ensuite tomber aux mains des Mamelouks qui finirent par l'abandonner. Daher el Omar, haut représentant de l'empire Ottoman lui donna un second souffle en la choisissant comme port capable d'accueillir de gros navires. A cette époque c'est la ville d'Akko (St Jean d'Acre) située au Nord de Haïfa qui remplissait cette tâche, mais les eaux de ce port ne possédant pas assez de profondeur pour de gros bâtiments, Daher El Omar opta pour Haîfa, endroit qui convenait parfaitement. Haïfa pris son envol et à partir de 1868, elle fût le port principal du pays.

Dans les années 1930, l'arrivée au pouvoir du régime nazi en Allemagne va provoquer un exode massif des juifs d'Europe de l'Est et la communauté allemande sera la première à venir s'installer à Haifa. Haïfa va très vite devenir le centre économique du pays et du proche orient.

En 1948, lors de la proclamation de l'état d'Israël, beaucoup d'arabes qui jusqu'alors vivaient en parfaite harmonie avec leurs voisins juifs vont fuir la ville et ce, malgré de nombreux appels des leaders juifs qui leur demandent de rester,

Haïfa est aujourd'hui une ville attrayante où il fait bon vivre. C'est la ville verte parce qu'elle possède de nombreux parcs, et des réserves naturelles. Une flore abondante s'y épanouit et la région est très arborée.

Haïfa est une ville riche culturellement, elle possède de nombreux musées, accueille de nombreuses manifestations culturelles et organise des festivals.

Haïfa est une ville "High tech", elle héberge le prestigieux "Technion", université de haute technologie reconnue et renommée qui a fait naître des prix nobels. Elle possède aussi des entreprises de pointe au niveau de la recherche, l'agro-alimentaire, la pharmacie. Près de 15 % des industries de haute technologie du pays sont basées à Haïfa.

Haïfa est une ville sportive grâce aux joueurs du club de football "Maccabi Haïfa", équipe la plus titrée d'Israël.

Haïfa est l'exemple d'une cohabitation possible entre juifs et musulmans. Elle nous montre tous les jours que ces deux peuples peuvent vivre l'un à côté de l'autre de façon pacifique et c'est la leçon qu'il faut retenir.

Haïfa c'est enfin, ne l'oublions pas, la ville où repose le chanteur Mike Brandt, ce chanteur à la voix d'or qui nous a tant fait vibrer dans les années 1970 et qui disparaîtra trop tôt et de façon tragique en 1975.



Dans les pages qui suivront, nous allons nous arrêter en détail sur les merveilles qu'offre cette ville et nous visiterons en premier lieu les somptueux jardins Bahaïs. Je vous ferai découvrir la perfection des espaces verts et la beauté de la nature, l'éclat exceptionnel des fleurs qui y poussent et le dôme doré qui domine les jardins.

Nous flânerons dans la "German Colony", quartier pittoresque bordé de petits restaurants qui d'un côté nous mène à la mer et de l'autre nous permet d'admirer les jardins Bahaïs.



Nous emprunterons l'escalier aux mille marches qui traverse les quartiers les plus pittoresques de Hadar. Sur le chemin de nombreuses boutiques, des restaurants, c'est l'endroit à ne pas manquer. S'il fait chaud et que la montée nous donne soif, nous nous rafraîchirons devant une bonne "limonada" maison.

Pour terminer, nous prendrons un "bol de vert" en gravissant le Mont Carmel qui nous dévoilera ses secrets de beauté et nous tournerons la page du volet "Haïfa" avec quelques informations qui montreront, si besoin était, combien il est agréable de s'arrêter dans cette ville.

ALors ne perdons plus de temps.... Ouvrez grands vos yeux, nous allons pénétrer dans le jardin d'Eden.... les Jardins Bahaïs, un petit paradis sur terrre......( Voir plus haut Les articles et photos consacres a cette visite)


Haîfa, la "German colony"



Une large rue très arborée s'étend du port et grimpe jusqu'aux pieds des jardins Bahaïs. Parfaite géométriquement, elle est bordée de jolies maisons anciennes, rénovées pour beaucoup, en cours de réhabilitation pour certaines, elles possèdent pratiquement toutes des toits pentus couverts de tuiles. Les murs sont habillés de pierre et les volets sont en bois. Parfois un petit jardinet vient égayer l'endroit, si besoin était. C'est un lieu animé, l'un des quartiers les plus touristiques de Haïfa qui recèle un tas de petits restaurants charmants où il fait bon déjeuner. Ici, juifs, chrétiens et musulmans se côtoient, la cuisine est délicieuse et pas chère, on entend au loin les mouvements du port. Bien calée dans mon siège, le soleil de mars m'accompagne pour ce déjeuner en terrasse que je déguste. Le serveur est un chrétien Libanais, il est adorable et se met en quatre pour nous faire plaisir.



Ce quartier a été crée par les templiers Allemands. Le mouvement des templiers fut fondé au 19 ème siècle par Christoph Hoffman dans la région du Wurtembeg (Allemagne du sud). Les membres de cette congrégation ont pour but de retourner aux sources du christianisme et de créer des villages et des implantations agricoles en terre sainte.

Dès 1868, Hoffman et son compatriote Hardegg font l'acquisition de terres au pied du Mont Carmel afin d'y fonder une première colonie. Ils décident d'y bâtir des maisons de style allemand, disposées le long d'une rue principale qui devra être assez large. Les maisons sont toutes construites de la même façon et sur trois niveaux ; un sous-sol pour l'eau et le stockage des denrées périssables, un rez de sol avec cuisine, salle et salon et un premier étage ou sont situées les chambres. Parfois un grenier accueille une chambre d'hôte.



Les premières habitations ont des toits plats, dans le style des maisons locales mais les templiers décident bien vite de mettre des toits en pente avec de la tuile afin de faciliter l'évacuation de l'eau lorsqu'il pleut. Grâce à ce quartier qui commence à s'étendre, et à la construction d'une exploitation agricole à côté, Haïfa va connaître un essor particulier . Dans le même temps, les templiers mettent en place des moyens de transport afin de relier Haïfa aux autres grandes villes du pays. Très active, la société des Templiers ne se contente pas de bâtir seulement à Haïfa. En 1878 un quartier agricole voit le jour près de Yaffo, vient ensuite un autre à Jérusalem et en 1902 une colonie est implantée près de Lod, suivie par deux autres en haute Galilée. Les relations entre les juifs et les templiers sont excellentes et certains fondent ensemble des sociétés. Il n'est pas rare qu'un allemand soit associé à un juif pour gérer une petite entreprise.



Ils sont les précurseurs en matière d'agriculture parce qu'ils utilisent du matériel et des techniques ultra modernes jamais encore appliquées dans le pays. Les exploitations agricoles génèrent de l'emploi et Haïfa se porte bien économiquement. Toute cette présentation semble bien idyllique et elle le resterait si l'arrivée au pouvoir du parti nazi en Allemagne ne venait pas ternir ce bel exemple de cohabitation entre les peuples.



Ce joli quartier de la "German Colony" me semble tout à coup amer. Les templiers qui sont allemands gardent des relations étroites et régulières avec l'allemagne et le parti nazi va pousser les jeunes à adhérer à leur idéologie et à espionner la terre sainte pour le compte de l'Allemagne. Les templiers s'allient aux groupes armés arabes et participent ainsi aux émeutes contre les juifs dans le but de les chasser de la terre promise. Karl Ruff, architecte, fonde le parti nazi dès 1933 à Haïfa, Jérusalem et Jaffa.



Les associations volent en éclat et l'alliance est rompue entre les juifs et les membres des templiers. Comme dans tout conflit il y a des blessés et des morts. Dès le début de la seconde guerre mondiale, les britannique arrêtent et expulsent les membres de la société des templiers. En 1947, à la déclaration d'indépendance de l'état d'Israël, les templiers se voient interdire l'entrée du territoire. Il ne leur sera jamais permis d'y revenir. Tous les biens de cette société, maisons et exploitations agricoles feront l'objet d'un accord passé entre l'Allemagne et Israël. L'Etat d'Israël indemnisera les propriétaires des maisons.



Lorsque l'on traverse ce paisible et magnifique quartier, on est en admiration devant les vieilles maisons, même si elles sont associées à un triste souvenir. On ne gardera que le bon côté des choses. Les templiers ont construit là un superbe quartier et ont contribué à l'épanouissement de la ville il faut quand même le reconnaître...c'est après que les évènements ont pris une autre tournure..... nous les laisserons dans un petit coin de mémoire..... sans oublier parce que ça fait partie de l'histoire et qu'il ne faut surtout jamais rien occulter de tout cela.



Ne retenons, si vous le voulez bien, que le côté pittoresque et touristique de la German Colony. La belle rue Ben-Gourion plantée d'arbres plus verts les uns que les autres, les trottoirs aux petits pavés sur lesquels résonnent nos pas, les pierres authentiques des maisons sur lesquelles reflète le soleil, la verdure des jardins Bahais qui surplombe et nargue le quartier et au bout, en contre bas, le bleu de la mer avec ses bâtiments amarrés solidement au quai qui reposent, paisibles en attendant un prochain voyage.






HAIFA, ses atouts

- "Le "Technion" est un campus universitaire, lieu "high tech" de notre pays. C'est la plus ancienne des universités d'Israël, elle existe bien avant la création de l'état et Einstein en foula le sol en 1923 . Plus de 75 % des cadres travaillant dans l'industrie électronique sont issus du Technion et cette université a fait naître deux prix nobels en 2004, issus de la faculté de médecine qui ont reçu ce prix dans le cadre de leur travaux dans le domaine de la chimie moléculaire. Le développement du Technion va de pair avec le développement économique du pays. Agriculture, chimie, management, informatique, mathématiques appliquées, faculté de médecine et institut technologique sont les différents département que l'on trouve dans ce campus qui dès les années 1980 a décidé d'ouvrir ses portes aux pays en développement tels que l'Afrique et l'Asie. A partir de cette date et avec l'émergence de la "high tech", le technion de Haïfa va devenir un pôle d'excellence d'envergure internationale. Le technion actuel regroupe 13 000 étudiants, 19 facultés et départements, 40 centres de recherches, 11 instituts et plus de 900 enseignants.


Fac d'informatique


- Haïfa possède un port magnifique. Il fut pendant longtemps le premier du pays. Il était la porte d'entrée sur la terre sainte et accueillait des milliers de voyageurs et de cargos qui transportaient les containers. Il a été le témoin de l'arrivée des premiers pionniers, moments poignants et émouvants d'un peuple qui pour la première fois foulait le sol de sa terre promise.... il en a vu passer des bateaux, puis petit à petit, le trafic s'est ralenti, le port d'Ashdod lui a volé la vedette . Mais la ville de Haîfa n'a pas dit son dernier mot et son port possède des atouts que les autres n'ont pas, en particulier la profondeur des ses eaux qui lui permet d'accueillir des navires très gros qui ne peuvent accoster ailleurs. Des travaux de réhabilitation et d'agrandissement sont en cours, construction de nouveaux quais, modernisation des systèmes de déchargement des bateaux, font partie du projet de modernisation baptisé projet "Hacarmel". Ce projet terminé avant fin 2008, permettra ainsi au port de Haïfa de retrouver son prestige d'antan.



Haifa est traversée par de jolis petits escaliers en pierre qui ont un charme fou. Vous pouvez ainsi monter ou descendre pour admirer les quartiers et en humer les odeurs. Pendant votre périple -plus facile en descendant d'ailleurs- vous vous rendrez compte qu'ici la population est mélangée et que juifs et arabes cohabitent en parfaite harmonie. La communauté arabe représente à peu près 12 % de la population de Haïfa. Malgré les conflits qui agitent le pays, les deux communautés s'entendent et se respectent. Je pense que les journalistes devraient venir faire un reportage à Haïfa afin de montrer un peu de positif au lieu de noircir continuellement le tableau et de ne parler que de haine entre les deux peuples. Le quartier de wadi Nisnas situé dans le vieux Haïfa ( ville du bas) possède un marché hors du commun où les juifs aiment à se retrouver pour y faire leurs courses ou encore goûter les délicieux falafels des restaurateurs arabes, ainsi des liens se créent et permettent aux deux peuples de vivre côte à côte. Voilà là un bel exemple qu'il faudrait transporter dans d'autres villes israéliennes. J'ajouterai que pendant la seconde guerre du Liban, la population est restée unie et les liens entre les deux communautés se sont renforcés.


Je vous ai parlé dans les précédents billets de la verdure qui entoure cette ville. Parcs, jardins, arbres donnent des touches de gaîté et de fraicheur, c'est l'atout nature de Haifa. La ville est bordée de parcs naturels magnifiques. Réseves ornithologiques, réserves d'animaux, parc préhistoriques, toute cette verdure apporte la bouffée d'oxygène nécessaire au développement et au bien être de ses habitants mais donne surtout une touche de beauté à toute la région.... à ses pieds, la mer, les rochers et le sable, sur ses hauteurs, le vert, les arbres, la montagne et le bleu du ciel, plus de 300 jours par an, voilà l'as de coeur de cette ville bâtie entre mer et montagne.



Parc de Nahal Mearot - réserve aux grottes préhistoriques

Source :

[ysa.uniterre.com]

[ysa.uniterre.com]

[ysa.uniterre.com]
HAIFA
10 avril 2009, 20:08
HAÏFA. - Par ANNETTE - Blog : DECOUVRIR ISRAEL





Vue de Haifa prise a partir du temple Bahai



Vue du Nord de Haifa



Vol au-dessus de Haifa

CANTIQUE DES CANTIQUES COMPOSE PAR SALOMON. Chapitre VII, paragraphe VI.

« Ta tête est posée sur toi pareil au Carmel, les boucles de tes cheveux ressemblent à l’écarlate : Un roi serait enchanté par ses boucles. »
C’est la première mention connue dans l’histoire du site de la future Haïfa. Mais depuis cent mille ans, davantage peut-être, l’homme fréquentait ces lieux. Les fouilles entreprises à partir de 1928 ont révélé les traces d’un habitat moustérien en plus des ossements et du crâne de l’homo Carmeliensis. C’est près du Mont Carmel que Saül rassembla ses troupes à la veille de la bataille décisive du Mont Gilboa en 1006 avant notre ère.

Au début du 9ème avant notre ère le prophète Elie y trouva refuge dans une grotte alors qu’il venait d’engager la lutte avec le Roi d’Israël.

L’origine de Haïfa a longtemps prêté à confusion. On peut la situer au début du 4ème siècle avec la fondation d’une petite ville portuaire Tel Abou Hawam. A l’époque hellénistique la ville fut transférée vers un site nouveau, l’actuel quartier de Bat Galim ou l’on a découvert d’importants vestiges de constructions romaines. Il s’agit certainement de l’antique Hof Yafé (côte de beauté).

Le nom de Haïfa apparaît pour la première fois dans le Talmud au 3ème siècle de notre ère; s’agit-il d’une déformation de l’appellation hébraïque Hof Yafé ou d’une transcription de Caïphas, grand prête de Jérusalem qui aurait trouvé refuge ici, en laissant son nom au site ? Toujours est-il qu’au Moyen Age, les Croisés qui frappent leur monnaie nomment l’agglomération Caïfa ou Cayphas.

Au 9ème siècle Haïfa est une cité juive importante, on y construit des bateaux. En 1099, les Hébreux, auxquels se joignent les musulmans résistent plusieurs mois aux croisés de Tancrède. Un véritable massacre s’ensuit : Les Juifs qui y échappent sont vendus comme esclaves en Italie.

Ensuite défileront dans la ville les Mamelouks, les Ottomans et Bonaparte.

Dans la nuit du 14 au 15 mai 1948, quelques heures après la proclamation de l’indépendance par Ben Gourion; les Anglais sortiront de Haïfa.

LE QUARTIER HADAR HACARMEL.



Municipalite de Haifa

LE JARDIN DU SOUVENIR se trouve devant l’hôtel de ville. A l’intérieur le mémorial aux victimes de la bataille d’avril 1948 reprend un verset du psaume de Salomon « Que son nom vive éternellement. Que sa renommée grandisse à la face du soleil ! Que l’on se souhaite d’être heureux comme lui, que tous les peuples proclament sa félicité ».



Le canon qui date du 20ème siècle et qui se trouve à proximité nous rappelle la forteresse ottomane, le Buri élevée au 19ème siècle et démolie ce même siècle.

LA GRANDE SYNAGOGUE au numéro 60 de la rue Herzl a, sur sa façade, un bas relief représentant Elie sur un char sonnant le schofar tandis que le suivent les enfants d’Israël rapportant à Jérusalem la menora d’or.

L’ANCIEN TECHNION a été fondé par les Allemands. Il est de style oriental et contient aujourd’hui un musée de technologie.



Le vieux batiment du Technion

Une étoile de David en haut de la façade vient compléter cet ensemble. Se trouvant sur les pentes du Carmel, il fait face à la vieille ville et à la mer.
Paul Nathan crée la Société Ezra et par cet intermédiaire achète un immense terrain dans le quartier Adar en prévision d’une future Alya. En 1912 la première pierre du Technion construite par l’architecte Berval est posée sur ce terrain. Les premières études se feront en Allemand, mais dès 1913, la guerre des langues commencera et les sionistes la gagneront car désormais on y étudiera qu’en hébreu.

En 1925, aura lieu l’inauguration du Technion en même temps que celle de l’Université Hébraïque de Jérusalem sur le mont Scopus.

Sur le même terrain, Berval construira l’école Réali puis une troisième école, si bien que le quartier Adar deviendra le centre d’études de Haïfa. Aujourd’hui encore, sur le fanion de la ville se trouvent le bâtiment du Technion, le port, la couronne et la branche d’olivier.
Dans les années 30 puis 40 la ville s’agrandit, les immeubles apparaissent et les jardins disparaissent !…

ITINE, russe et Juif qui participe à la grande révolution dans son pays comprend bien vite que ce n’est pas sa voie. Sioniste il arrive au pays en 1918, les poches pleines de diamants grâce à ses parents qui sont très riches. Il se fait construire une superbe maison « Beit Ankori » tout près du Technion. Lors de la visite d’Henrietta Szold (1860-1945) (Elle fonde le 5 mars 1933 le mouvement « Alyat Anoar » Elle adhère au groupe de « Amants de Sion » à Baltimore. Elle sera la présidente de l’organisation féminine Hadassa) au pays), Itine lui sert de guide et lui fait découvrir sa ville. Henrietta Szold, grande philanthrope, réussit à le convaincre que cette belle maison est bien trop grande pour lui et il accepte d’en faire don pour la transformer en hôpital. Elle deviendra le bâtiment de l’hôpital Beit Rothschild ; plus tard ce dernier sera déplacé et les locaux seront affectés à l’école Bosmat.



L'ecole Bosmat - Haifa

Derrière le Technion se trouve le bâtiment qui a servi à la première conférence de la Histadroute (syndicat) d’où le nom de « ville rouge » donnée à Haïfa. Brenner prit la parole à cette occasion et Ben Gourion l’interrompit en lui disant qu’il n’avait pas la parole ; alors Brenner lui répondit « Le droit de parler : non mais le droit de crier : oui ! » La porte en fer de cet immeuble a été sculptée par Knisper Guershon et on y trouve tous les symboles du socialisme.



Coin Rues Hanevi'im et Yavney - Hadar Hacarmel



Tour Hanevi'im et le Theatre Al-Midan



Escaliers du Hadar Hacarmel a la ville basse

Knisper fait parti des Jeunes réalistes qui s’organisent en 1955 essentiellement autour de Haïfa, la plus grande ville ouvrière du pays. Ils adoptent un style délibérément provocant. En 1950, les Français construisent la ligne de métro avec six stations du haut du Carmel jusqu’à la mer. Sans pratiquement aucun passager le métro prendra le nom de carmélite qui vient de maalit (ascenceur).



-Musée de Haïfa. Il comprend plusieurs sections. L’art ancien, l’art moderne, l’ethnologie et le folklore.



-LA MAISON DE CHAGALL. Le peintre y passa quelques jours en 1960. C’est aujourd’hui le siège de l’Association des peintres et des sculpteurs de notre pays à Haïfa. Expositions d’art contemporain.

-JARDINS ET TEMPLE BAHAÏ.



Baha U’llàh est le fondateur de la foi Bahaï; la Terre Sainte est le centre international de la nouvelle religion et Haïfa le point de concentration des pèlerinages bahaï’s. Les parcs aux motifs de tapisseries persanes et les grilles de ferronnerie aux dorures somptueuses conduisent aux temples de style corinthien qui contiennent les archives bahaïstes ainsi que les mausolées. Le sanctuaire du Bab est couronné par un dôme d’or.

Nous descendrons 700 marches qui partent du Carmel français jusqu’au Temple Bahaï. Le dôme en or représente la bague du Bab et les lumières des jardins en sont les diamants. Symboliquement ces lumières représentent la lumière qui a manqué au Bâb en prison. Les jardins persans se composent de 18 terrasses qui rappellent les 18 élèves brûlés avec le Bâb et qui ont écrit avec lui le livre de leur Foi. Chaque pèlerin doit monter une fois dans sa vie les 1.800 marches pour accéder au Temple Bahaï. La religion comprend 6 millions d’adeptes et ils prient une fois par jour en direction d’Akko car là se trouve son centre spirituel. Ils ont un jeûne de 19 jours une fois l’an. Haïfa est le centre international de la religion tandis qu’Akko est le centre spirituel. Tout comme les Druzes, les jeunes peuvent choisir leur religion à l’âge de 15 ans.

A Haïfa il n’y a ni missionnaires, ni lieu de prières, ni communauté. Un grand parking à la sortie du Temple sert aux 700 personnes qui y travaillent quotidiennement. Cent jardiniers s’occupent des jardins. A l’intérieur de l’enceinte, sorti du Temple, on trouve le Siège de la Maison Universelle de Justice achevé en 1983 qui sert de siège à l’institution suprême législative et administrative de la foi. Elle est occupée par 9 directeurs, sous contrat pendant 9 ans, et 80 employés administratifs. (Bâtiment rond avec un dôme) Les archives internationales achevées en 1957 contiennent le musée Bahaï, différents documents religieux et des reliques étalées sur sept étages dont la plupart sous terre. (Bâtiment rectangulaire avec les colonnes). Le coût de revient de cet ensemble s’élève à 250 millions de dollars, dons de la communauté internationale Bahaï. Leurs membres payent à la marie de Haïfa, l’eau, l’électricité et les impôts locaux.

En sortant du Temple nous prenons le boulevard du Sionisme. Selon les époques et les occupants les mêmes avenues prennent d’autres noms, ainsi le Bld du Sionisme fut appelé Bld de O.N.U. en son temps et Boulevard des Templiers à la fin du siècle dernier.

LE QUARTIER DU CARMEL.

-LE GAN HA’EM ou le jardin de la mère est un parc public ou se trouve Le musée préhistorique Beit Pinhas et son zoo.



Manege au Gan Ha'em



Tigre - Zoo de Haifa

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-Le musée MANE KATZ présente les toiles, gouaches, aquarelles, sculptures léguées par l’artiste juif français de ce nom. On visite le studio où ont été rassemblées les principales antiquités juives qu’il possédait.

De là on descend vers le nahal Lotem qui traverse une partie de la ville.

-Le musée d’Art japonais.

-LA PROMENADE LOUIS.





La famille Godmitsh dont le père est architecte avait un fils de 19 ans qui s’est tué dans un accident de voiture. Les parents de ce jeune homme étant très riches ont crée cette promenade dans le carmel français en souvenir de leur fils. L’entretien de cet endroit est également à leur charge.



Hotel Dan Carmel



Escaliers sur le carmel

Lorsque l’on regardait le Carmel de cette hauteur il y a 120 ans, il n’y avait que des pierres sur la montagne, et en bas, à la place de la tour qui abrite bientôt les bureaux administratifs de la ville, se trouvait la petite cité entourée de ses remparts.

Face à nous les anciens bâtiments Zim (maritimes), au fond, les bateaux de la marine et de Tsahal et, entre les deux, le port. L’aménagement du port de Haïfa a malheureusement bouché l’accès à la mer pour tous les citoyens de la ville. Ils doivent se rendre sur les plages qui s’étalent à la sortie de Haïfa. Il est question, dans un lointain futur, très lointain même d’aménager un espace aux promeneurs avec des cafés et des boutiques mais avec la marine de guerre qui fait face au port ce projet paraît éphémère.

Sur la droite nous voyons la raffinerie de pétrole construite par les Anglais pour amener le pétrole d’Irak. Les Anglais ont laissé beaucoup de traces de leur présence dans la ville.

Près de la Tayelet (promenade) un canon et un pilier attenant rappellent le passage de l’empereur Guillaume II en Terre Sainte. Lors de son arrivée à Haïfa les Templiers le reçoivent et le conduisent sur ce promontoire pour découvrir ce panorama. En souvenir de son passage l’empereur érige ce mémorial. Lorsque les Anglais occupent le pays ils se battent contre les Allemands et jugent bon de détruire le mémorial allemand. Il a été restauré depuis deux ans

-LES TERRASSES DES BAHAÏ’S.



Des terrasses construites par les membres de cette religion vue panoramique sur leurs jardins, leur temple, la ville et la baie. (deuxième accès au Temple Bahaï)

-Le JARDIN DES SCULPTURES. Jardin dominant la ville et la baie de Haïfa orné de sculptures en bronze d’Ursula Malbin.





-LE MONASTERE DES CARMES -STELLA MARIS- Eglise et exposition d’antiquités. Domaine privé de l’ordre des Carmélites. Selon la bible, dans le premier livre des ROIS, chapitre XIX, paragraphe X, il est écrit : Que fais-tu là Elie? Il répondit « J’ai fait éclater mon zèle pour toi, Seigneur, Dieu-Cebaot, parce que les enfants d’Israël ont répudié ton alliance, renversé tes autels, fait périr tes prophètes par le glaive; moi seul je suis resté, et ils cherchent aussi à m’enlever la vie. » Sous le cœur de la basilique se trouve une grotte dite de « l’école des prophètes »





Vue de Haifa a partir de Stella Maris



-LE TECHNION. Le campus regroupe un nombre important d’édifices modernes où l’on dispense l’enseignement donné autrefois au Technion de Hadar Ha Carmel. Il a ouvert ses portes en 1953-54. Il est possible de le visiter. Un centre d’accueil réservé aux touristes présente une documentation et des documents relatifs à l’ensemble des facultés.





Technion - Faculte des sciences - Departement informatique

-L’UNIVERSITE. Fondée en 1963, inaugurée en 1970, elle est devenue autonome après avoir dépendu, pendant neuf ans de l’université hébraïque de Jérusalem. Elle domine de près de 500 mètres d’altitude la baie de Haïfa. Le musée archéologique de Réouven et Edith Hecht est une introduction excellente à l’histoire du pays.

-NAHAL AHUZA. Du centre Horev, promenade de deux heures et demie dans la nature vers le nahal Ahuza. Descente vertigineuse par des centaines de marches du Carmel français jusqu’au port. Traversée d’une grande partie de la ville de Haïfa par la moshava germanit, le jardin des sculptures, le temple et les jardins Bahaï, le musée de la ville, le wadi Nisnas.

QUARTIER DES TEMPLIERS.

L’histoire des Templiers commence à la fin du 19ème siècle, en 1869, avec le mouvement religieux chrétien dont le but est de réunir en Terre Sainte les membres de cette secte. Ils prétendent être les véritables successeurs des terres d’Israël puisque que les Juifs ont trahi Jésus. Leur aspiration est de créer dans le pays un centre spirituel qu’ils appellent Temple (sanctuaire) d’où leur dénomination de Templiers. Ce sont des protestants, agriculteurs et grands bâtisseurs.
Les premières personnes de cette secte arrivent au pays et fondent la colonie allemande de Haïfa



Moshava Hagermanit - La colonie allemande





VISITE DE LA VILLE.

Les plages de Bat Galim, Dado, Zamir et Carmel sont accueillantes, aménagées et confortables.



Tayelet (Promenade) Bat Galim



Hof Hacarmel - Station de train et parking avec vue sur le carmel





Hof (Plage) Dado



Restaurant Druze - Hof Dado



Hotel Meridien



Hevrat Hashmal (Compagnie d'Electricite d'Israel)

LE QUARTIER DU PORT.

-Le musée du train se trouve dans un bâtiment datant de la période turque. Il retrace l’histoire du train israélien depuis sa création en 1888. Expositions de locomotives de périodes différentes.

-L’USINE SHEMEN. Dans l’enceinte de l’usine se trouve le musée qui retrace l’utilité de l’olivier à l’époque ancienne selon les coutumes juives. Le début de l’industrialisation et de l’automatisation. L’industrie de l’huile dans la nourriture aujourd’hui.
Dans la salle voûtée, l’exposition développe la technologie de l’industrie de l’huile de ses débuts jusqu’à nos jours. La salle aux piliers est celle de l’utilisation de l’huile dans les temps anciens aussi bien pour les sacrifices que pour l’éclairage ou la cuisine.
Dans la salle portant le nom de Nahoum Vilboch, pionnier industriel juif de l’huile, est présentée la modernisation de l’industrie.
Dans le jardin du musée se trouve une reconstitution de pressoirs d’olives; le premier de la période byzantine, un autre traditionnel du début du 20ème siècle, un pressoir de la ville philistine d’Ekron (un des 116 qui se trouvaient dans cette ville).



-LA HAUTE TOUR DU DAGON.

Ce silo à grains comme son nom hébreu l’indique – Dagan grain de blé - a une capacité de 100.000 tonnes. La façade emprunte les éléments de sa décoration à l’Orient. Inauguré en 1955, l’édifice abrite au pied de sa tour un musée qui retrace l’histoire du stockage et de la distribution du grain depuis les temps bibliques. Une collection archéologique présente des jarres, des silos de l’ancien Israël, des pièces de monnaie, instruments aratoires utilisés à l’époque de la bible. Des maquettes expliquent le fonctionnement électromécanique du silo actuel.

-LE TELEPHERIQUE nous conduit du bas de la ville jusqu’au quartier de Stella Maris. Vue panoramique.





Stella Maris



Phare de Stella Maris

-LA GROTTE DU PROPHETE ELIE.

Elle apparaît au pied du promontoire du Carmel. C’est ici que le prophète, fuyant le roi Achab, se serait réfugié. On l’appelle aussi la grotte des prophètes car ELIE y enseignait ses disciples au 9ème siècle avant notre ère. Une légende peu ancienne prétend que la Sainte Famille s’y serait reposée à son retour d’Egypte. Au 13ème siècle des ermites qui créèrent l’ordre des Carmes y vécurent.

-Face à la grotte du prophète Elie deux musées :



Le premier est celui de l’Immigration clandestine. C’est l’histoire d’un bateau clandestin AF-AL-PI-HEN (Tout de même) qui a forcé le blocus britannique à l’époque du mandat. Il retrace à la fois l’épopée des hommes qui ont forcé le blocus et celle de la marine de guerre israélienne depuis la proclamation de l’indépendance.



Musee de la marine : Immigration clandestine

Le deuxième musée, tout près du premier est le musée NATIONAL MARITIME. Il offre une centaine de modèles réduits de haute qualité, un raccourci de l’histoire de la navigation en Méditerranée, en mer rouge et dans l’océan indien couvrant 5.000 ans.



Musee de la Marine

-LE TEL SHIKMONA.

Emplacement d’un village de pêcheurs phéniciens. En 117 avant notre ère un roi d’Egypte livra bataille à Alexandre Jannée. Au 2ème siècle Rabbi Shim’on Hashikmoni (qui donna son nom au lieu archéologique) disciple de Rabbi Akkiva y vécut. On prélevait la dîme sur les fruits du sycomore en raison de l’excellence de leur saveur. Des vestiges de construction de l’époque du premier temple et des Séleucides ont été mis à jour. De nombreux vestiges (jarres, fioles pour onguents et objets destinés à la beauté féminine ont été trouvés sur place et sont exposés au musée de la ville.



-WADI NISNAS.

Quartier arabe chrétien très caractéristique. Sur ses toits nombreuses sculptures dont une représente les trois religions du monothéisme.



Wadi al-Nisnas





Bet Hagefen - centre culturel judeo-arabe



MONASTERE DES CARMES.



Au sud de Haïfa, sur la partie inférieure de la pente Ouest du Carmel qui est en roche crayeuse coule le nahal Siah. Dans cette partie du Kenion, prés du lit de la rivière, dans un coin, des ermites de l’ordre des Carmes ont élevé un monastère au 13ème siècle. Ils s’installent sur ces lieux lorsque l’armée de Saladin arrive sur le mont Carmel, près de la grotte dénommée grotte du prophète Elie et détruit un premier monastère. C’est l’une des premières fondations chrétiennes du temps des croisades le monastère était consacré à sainte Marguerite.



Cependant, bien avant, pendant plusieurs années, le nahal a été utilisé par des moines solitaires qui vivaient dans des grottes isolées.
Un peu plus loin se trouve la source Ein Messotétim que les moines nommaient wadi Siah : la vallée des martyrs car ils furent attaqués à maintes reprises par les Sarrasins et beaucoup d’entre eux moururent comme martyr pour leur foi. En 1921 les moines furent forcés de quitter la Terre Sainte.

Sur la droite des arbres fruitiers rappellent l’époque célèbre où les moines vendaient leurs fruits délicieux.
Du premier monastère (1206-1214) il ne reste que les vestiges du bâtiment central : l’église. Du coté Ouest, sur la pente du nahal on voit encore des ruines du mur ouest du monastère, il servait de parapet entre le wadi et le monastère.

Les vestiges des pressoirs découverts dans les proches environs ont été utilisés par les moines pour la préparation du vin.

Le monastère a existé à peu près un siècle jusqu’à ce que les musulmans le détruisent et avant l’installation des croisés.

VISITE DU QUARTIER HADAR

Le premier quartier juif de Haïfa.
C’est grâce aux Templiers que nous avons de belles avenues dans la ville comme le Boulevard Carmel, rebaptisé Ben Gourion, avec ses 33 mètres de largeur. Avant l’arrivée des Templiers, Haïfa était une toute petite ville entourée de remparts. Le quartier Hadar a été construit en 1940. Il est maintenant protégé par la société. « Shimour et Chikoune » (protection du bâtiment)

Au numéro 12 de l’avenue Ben Gourion se trouve la maison de Shumakher Gottlieb occupée plus tard par Sir Oliphand. Un peu plus loin sur la gauche, nous trouvons l’entrée du wadi Nisnas.

Hertzl, dans son livre « terre neuve ancienne » décrit très bien ce que sera la future ville. Le visionnaire imagine la ville telle qu’elle est aujourd’hui avec son port et la zone industrielle dans le bas de la ville, les maisons et les jardins sur les hauteurs.



Jetee Est du port de Haifa

Lors de la deuxième Alya, les Juifs débarquent à Haïfa et s’installent dans le centre, au quartier Hadar. On est en 1908, le quartier grandit, le Technion et le quartier Géoula voient le jour.

Après la première guerre mondiale, les Anglais agrandissent le port pour en faire le plus grand port du Moyen-Orient. Ils lui donnent le nom de Comité d’Hadar Hacarmel.



Le marche au Hadar

La ville de Haïfa se trouve sur les pentes du Carmel, elle se compose de trois parties : la chaîne du Carmel, la ville basse et Adar Acarmel. Le premier quartier juif de la ville s’est construit autour de la rue Herzl. En 1834, un Anglais débarque du port et voit deux hommes converser devant la porte de la ville, il leur demande alors où est la ville de Haïfa et à sa grande surprise il voit une enceinte avec quelques maisons !... c’était alors toute la superficie de la ville. Jusqu’en 1860, personne ne pensa sortir des remparts pour y habiter.

L’architecte Koffman bien connu à Jérusalem et à Nahallal, entreprend ici, la construction de nouveaux quartiers en 1924. Tout comme en Europe, les maisons seront entourées de 2/3 de leur superficie par des jardins, c’est une loi anglaise qui sera respectée très longtemps. Ainsi les quartiers d’Herbert Samuel, Neve Shaanan, Bar Galim et Hacarmel sont fondés ainsi que le jardin Benyamin, dons de Baron de Rothschild. L’architecte Berval construit au milieu de ce jardin un salon de thé où toute la classe mondaine se retrouve. C’est l’endroit le plus apprécié de la ville où, aux sons d’un orchestre, les gens viennent danser. C’était l’occasion de mettre de jolies toilettes avant de s’y rendre. On est au début des années 24. Face au salon de thé, le théâtre de la ville.

En 1929, puis en 1936 et 39 les émeutes des Arabes débutent et on commence à construire des centres commerciaux dans le quartier d’Hadar pour que la population ne prenne pas de risques à faire ses courses dans le quartier du port. Alors, tout ce quartier qui contenait plus d’espaces verts que d’habitations se transforma petit à petit en quartier commercial.

Dès les années 60-70, la classe supérieure de la ville change d’appartements pour monter sur les hauteurs du Carmel, plus on est riche, plus on monte ! L’Alya des Russes est massive à Haïfa, ils empêchent d’autres Arabes de s’y installer.

Avant la période du mandat britannique Haïfa comptait moins de 20.000 habitants, en 1948, 30 ans plus tard on en comptait 140.000, moitié Juifs, moitié Arabes. Pendant la guerre de 48, Tsahal encercle en deux jours les Arabes de la ville et à la fin de la guerre d’indépendance il ne reste plus que 5.000 Arabes à Haïfa. Aujourd’hui la ville compte 230.000 habitants dont 75.000 Olim Hadashim et seulement 10% d’Arabes soit 30.000. Les Russes ont formé la plus grande Alya dans la ville depuis 10 ans.



Eglise Maronite



Mosquees jumelles du quartie Kabir

Rue Ménahem Ussiskhin. Comme son nom l’indique un des membres de Hovévéi Tsion (Organisation des Amoureux de Sion) a aussi acheté une maison à Haïfa dans la rue qui porte son nom (il en a une à Tel-Aviv bien que travaillant à Jérusalem)

Toujours selon la loi britannique, en plus 2/3 de d’espaces verts autour d’une construction, la façade doit être recouverte en pierre de taille, tout comme à Jérusalem, ceci entre 1924 et 1929.

En 1929, l’usine Nesher ouvre ses portes et là les Juifs se trouvent devant un problème. Si on ne construit pas les maisons en béton, l’usine n’aura ni rentabilité, ni ouvriers. La direction se tourne vers les Anglais pour trouver une solution avec eux. Il est déclaré alors officiellement que seule la façade devra être construite en pierre de taille. Dans les années 30, en Europe, l’art nouveau apparaît. En Allemagne l’école d’architecture et d’arts Bauhaus ouvre ses portes et lorsque qu’elle fermera ses portes en 1933 les élèves viendront s’installer au pays. C’est un nouveau style de construction qui apparaît en Israël et bien sûr à Haïfa. Le style est totalement différent et des maisons orientales qui ont des arches, des angles, des fioritures de partout, on se retrouve maintenant avec des lignes droites.

Au numéro 5 de la rue Jérusalem, existe un bel exemple de maison en pierres de taille, c’est celle du peintre Meirowitch qui vécut ici dans les années 50 avec sa femme Yéhoudit, écrivain qui écrivit entre-autres : Rue des marches faisant allusion à la ville de Haïfa. La famille a eu beaucoup d’ennuis avec son toit et chaque année ils devaient faire appel à des ouvriers arabes qui leur sabotaient le travail volontairement afin de revenir l’année suivante, pour gagner de l’argent, ceci pendant plusieurs années de suites.



Tour abritant les services gouvernementaux

LE CENTRE CASTRA.





Il porte le nom d’un site archéologique fouillé il y a 5 ans lors des débuts des travaux d’un tunnel qui devait traverser la ville pour arriver au carrefour Tsheik-Post. Castra fut une très grande ville prospère durant la période byzantine, du 4 au 5ème siècle jusqu’à la conquête musulmane au 7ème siècle de l’ère chrétienne. On y a découvert plusieurs habitations dont plusieurs très cossues, des puits, des canalisations, des pressoirs à vin, des pressoirs d’olives, des réservoirs artificiels, deux basiliques avec des parterres de mosaïques colorées. La ville industrielle comprenait 14 pressoirs à vin qui donnaient 200.000 litres de vin par cycle et 11 pressoirs à huile qui fournissaient 8.000 litres d’huile d’olives. On suppose que la majorité de cette production était expédiée par terre et par mer. Les objets les plus précieux ont été déposés au musée Rockefeller à Jérusalem.

Face à ces vestiges recouverts, un grand centre d’arts s’est ouvert. A l’entrée une sculpture ressemblant à un totem représentante l’histoire de Hag Gadia. Face à elle un immense amphithéâtre où sont donnés des spectacles en plein air. Une série de peintures a été faite par Eric Brauer dans son atelier d’Atlit et a été posée au-dessus de l’entrée du centre. Au milieu une immense peinture sur la création, à sa droite plusieurs peintures des divers versets du pentateuque et à sa gauche des peintures représentant la période des Juges.



A l’intérieur, le plafond du centre est exceptionnel par sa lumière et son art. C’est grâce à une technique de béton mouillé dont Brauer garde le secret que nous avons l’impression que la salle est éclairée par la lumière du jour. Cette peinture, de couleurs bleue et blanche uniquement représente l’histoire de Salomon.

Dans le centre plusieurs galeries de peintures et sculptures dont la principale contient quelques objets trouvés dans le site archéologique mitoyen. Le centre n’a malheureusement guère de succès auprès du public aussi quelques magasins commerciaux commencent à y voir jour.



Coucher de soleil sur Haifa



Vue de Haifa la nuit



Plan de Haifa



Source :

[www.amit4u.net] Annette - Blog : Decouvrir Israel

[lh6.ggpht.com] Photos Haifa
Re: HAIFA
11 mai 2011, 14:24
Le Sanctuaire Bahaï de Haïfa : Après plus de 2 ans de travaux de restauration, le dôme orangé-doré du sanctuaire a été récemment dévoilé révélant près de 12 000 nouvelles tuiles d'or. - Par IsraelValley Desk - 11 mai 2011



Après plus de deux ans de travaux de restauration, le dôme orangé-doré du sanctuaire a été récemment dévoilé, révélant près de 12 000 nouvelles tuiles dorées. Le projet a nécessité la restauration et la conservation de l’intérieur et l’extérieur de l’original. De nouvelles tuiles avec plus de 120 formes et tailles différentes ont été fabriquées à partir de porcelaine pure, recouvertes de couches de solution vitrage et d’or…

Avec plus d’un demi-million de visiteurs par an, les jardins Bahaïs de Haïfa et Akko (Saint-Jean d’Acre) sont parmi les sites touristiques les plus populaires en Israël. Leur conception unique, combinant des formes géométriques insolites, étonne les visiteurs du monde entier. Inscrits au Patrimoine Mondial de l’UNESCO depuis 2008, les jardins Bahaïs à Haïfa et Akko ont été reconnus pour leur valeur universelle exceptionnelle. Les touristes peuvent profiter de l’étonnante beauté de ces jardins en visitant les espaces ouverts au public, ou planifier une visite guidée pour les groupes.

Le bahaïsme aussi connu sous le nom de religion bahá’íe, béhaïsme ou de foi bahá’ie est une religion monothéiste dont le but est d’unir l’humanité dans sa diversité. Il a été fondé par le Persan Mirzâ Husayn ‘Alî (1817-1892) en 1863. Ce nom est dérivé du surnom donné à son fondateur : Bahá’u’lláh (en arabe, « Gloire de Dieu » ou « splendeur de Dieu »). Les bahá’is sont les disciples de Baha’u’llah. Ils s’organisent autour de plus de 100 000 centres (répertoriés par le centre mondial de Haïfa) à travers le monde, et leurs écrits sont publiés en plus de 800 langues. En 2007, cette religion comptait environ 7 millions de membres appartenant à plus de 2100 groupes ethniques, répartis dans plus de 189 pays. Son centre spirituel (lieu de pèlerinage) et administratif est situé à Haïfa et Acre, en Israël.




Renseignements visiteurs :

[www.ganbahai.org.il]

Walk-In Tour Horaire: [www.ganbahai.org.il]

LG – LY; laurentg@otisrael.com ; lisbeth@otisrael.com

www.otisrael.com

[news.bahai.org]
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