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LE GRAND CHANTEUR CHEIKH EL AFRIT


   

 

cheikh el afrit chante lalgilla sidi khouya

Né dans le quartier juif de Tunis, son père Sallem Rozio est d'origine marocaine — il vient du village de Mghira près d'Agadir — et sa mère Story Khalfon est d'origine libyenne[1]. Lorsque son père regagne le Maroc, sa mère reste à Tunis avec la charge supplémentaire de deux garçons et une fille nés de deux précédents mariages. De retour à Tunis, son père veut ramener son fils au Maroc mais ce dernier, qui a alors cinq ans, préfère rester avec sa mère dans le besoin.
ne fréquentant jamais l'école, il vend les pâtisseries au miel préparées par sa mère[1] à travers les ruelles du quartier juif pour aider à nourrir sa famille même si le maigre pécule qu'il ramène ne suffit guère. Aussi loue-t-il ses bras, comme d'autres enfants, pour moudre du café au pilon de bois dans une petite fabrique de torréfaction.
Grâce à sa mère, il apprend à chanter puis participe aux chorales des synagogues[1]. D'anciens artistes juifs lui font partager leur savoir, ce qui permet au jeune Issim de se produire dans les concerts et galas publics et privés où il connaît le succès, notamment grâce à son interprétation de chansons tunisiennes aux paroles coquines[1]. Pour se donner du cœur à l'ouvrage sur son lieu de travail, il fredonne des mélodies et sa voix force l'admiration de ses compagnons[1] qui le surnomment affectueusement El Afrit (« Le Démon ») non dans le sens maléfique du terme mais dans celui de l'excellence dans son domaine, autrement dit « Le Génie », mot qui vient de jinn qui est un synonyme de afrit.

À 20 ans, il décide d'entreprendre une carrière artistique et reçoit le qualificatif de cheikh signifiant dans le jargon musical « celui qui est détenteur du savoir » et qui est décerné à tout chanteur émérite. S'il apprécie le ton incantatoire et lancinant du malouf, il ne lui déplaît pas de reprendre certaines chansons légères à la mode, faisant les délices de son public lors des nombreuses mariages et galas qu'il anime. Il chante la vie et les passions contrariées, forgeant des images évocatrices et pleines de mélancolie
Il meurt le 2 juillet 1939 à l'hôpital de l'Ariana des suites d'une bronchite. Enterré au cimetière du Borgel à Tunis, il laisse un répertoire éclectique de 480 chansons qui fait de lui l'un des plus grands interprètes de la musique tunisienne

 

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