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Le cinéma tunisien et la diaspora juive |
Neige à Tel Aviv de Lina Chaplin et Slava Chaplin Israël 2003 ---ARTE sept 2004
« Haya o lo haya » titre original de ce récent film est un hommage à l’intelligentsia juive des années 30 à Tel Aviv. Dans la Palestine d’époque suite à la déclaration Balfour,la Grand Bretagne mandataire de la région autorise l’établissement d’un foyer national juif, beaucoup d’intellectuels et d’artistes venus de l’Europe de l’Est. C’est dans ce vivier en effervescence que vont se rencontrer et s’aimer dans le café « Neige du Liban » deux russes immigrants Alexander Penn (Tzak Berkman) (1) un poète écrivain et Hana Rovina (Jenia Dodina) (2) une grande actrice du théâtre Habima surnommée « La reine du théâtre juif ». Les auteurs (3) s’intéresse autant à cette faune artistique rebelle qu’ à ce couple marginal et c’est d’ailleurs dans ce deuxième regard que l’œuvre gagne en émotions . Les scènes des jeux amoureux et de conflit de couple sont comme à l’accoutumée chez les deux signataires les plus attirantes par leur authenticité et leur juvénilité. Le film qui remporta le prix Israéli Télévision Académy 2003 s’inspire d’une histoire vraie , Hana Rovina créa la fameuse compagnie de Théatre (4) qu’elle dirigea jusqu’à ses 88 ans (5), Alexander Penn d’idéologie communiste publia ses premiers poèmes à l’âge de 50 ans et vécut avec sa dulcinée jusqu à la fin de sa vie.
(1) vu dans des séries de télévision israéliennes comme « Love around the corner » et « Dakot shel Tehila »
(2) dont c’est le huitième film , vue dans « Nina » « Santa Clara » et « Circus Palestina » trois films israéliens
(3) auteurs des « Amants de Waadi » passé l’année dernière sur Arte
(4) Les compagnies théâtrales avaient commencé à poindre
-----1920 Le théâtre Hébraïque de Jérusalem
-----1925 Le théâtre d’Eretz Israël
---- 1925 Le théâtre Ohel
-----1932 Le théâtre Habimah ( théatre fondé en 1917 à Moscou )
(5) Elle mourut en 1980
EXIL SHANGAI de Ulrilke Ottinger (Allemagne-Israël 1997) Arte 2 oct 2004
La vie des juifs vivants en chine a peu de littérature , peu de films (1)pourtant leur présence et leur importance furent bien réelles. Ce documentaire se penche sur cette communauté dans les années 30-40. Une femme Me Ginzberg raconte ce monde d’où elle et sa famille s’arrêtèrent , notamment dans la ville de Harbin (2) ville frontalière de la Russie où ses proches sont issus : d’ailleurs la majorité des immigrants juifs venaient de ce pays . Harbin en ce temps là comptait environ 5000 âmes juives soit la plus forte densité juive du pays (2) et 20 000 dans les années 20 selon d’autres auteurs. Le témoin raconte leur installation difficile dans une ville cosmopolite où elle parlait cinq langues car il y avait cinq nationalités dissemblables ; d’ailleurs les rues étaient habitées et gérées par cinq groupes différentes (Français, anglais, japonais, russes. Installation difficile du fait de la pauvreté du peuple . La tranquillité de ces juifs qui fuyaient le régime hitlérien prit fin avec l’arrivée, l’envahissement des japonais qui décidèrent de les parquer dans un ghetto appelé « Hongkew »et malgré une discipline sévère et un manque de rations alimentaires, ils eurent point d’autres restrictions. Ils durent néanmoins survivre dans un pays où le sol était jonché de cadavres , lutter contre la lèpre et l’éléphantiasis et pratiquer comme beaucoup d’autochtones le marché noir avant d’émigrer vers les USA notamment.
« Sie Sahen » titre original de ce documentaire témoigne d’une parie de la diaspora juive , de ses efforts pour exister et se faire accepter. A ce titre il reste un élément important pour la mémoire juive.
(1) « Survivre à Shanghaï » Documentaire
(2) ou Kharbin ville du Nord , capitale du Heilongiang , centre industriel qui compte 3 millions d’habitants de nos jours
«RECONSTITUTION -UN HOLD UP EN ROUMANIE » de S.Lusztig
Arte Sept 2004
Autre communauté juive, autre décennie et autre pays , Reconstitution montre le pouvoir des images ou comment un pays les utilise en vue de propagande. L’histoire est simple , dans la Roumanie communiste à la fin des années 50 un hold-up à lieu , réalisé par 5 hommes et une femme tous de confession juive. Le gouvernement pour appuyer sa politique répressive décide de monter un film en 1961 sur ce fait divers avec les protagonistes avaient été arrêtés deux mois après leur méfait. Ce film de propagande qui rappelle ceux utilisés par les nazis étonne dans sa conception et sa visée. Nous apprenons par la petite fille de la femme incriminée que cette reconstitution ne fut montrée qu’aux membres du Parti et à des journalistes. Etait ce alors pour que personne ne s’offusque du sort des responsables du hold-up qui furent condamnés à mort excepté la jeune femme qui terminera sa vie en Israël que le film fut réalisé ou pour assagir les membres du Parti Roumain Communiste qui était composé de beaucoup d’intellectuels juifs ?. L’auteur va jusqu’à rencontrer l’opérateur de ce film pour le questionner sur son engagement et qui lui répond qu’il n’est qu’un artiste apolitique. Cela montre que une décennie après la chute du communisme, certaines pensées demeurent .Le film se veut accusateur dans sa peinture d’une femme marginale, d’un pays engoncé dans un communisme aveugle et d’un régime similaire aux états totalitaires.
POUPEES D’ARGILE de Nouri Bouzid Tunisie France Maroc 2OO4
Ce nouveau film tunisien proposé dans les écrans parisiens est une nouvel hommage aux femmes au travers de la peinture de leur condition comme le furent précédemment des œuvres comme « Les silences du palais » « La saison des hommes » « Halfaouine » (1) dont le réalisateur fut le scénariste commun .et le superbe « Satin rouge » (2)
L’ histoire conte le combat de Rebeh (Hend Sabri) (3) pour échapper à son sort scellé par Omrane qui se charge de placer les jeunes filles de son village à Tunis. Cet homme vénal rémunère les familles et leur assure de garder intacte la virginité de ses protégées. Seulement Rebeh rebelle refuse son destin , et tente d’influencer Fedhah , huit ans en lui apprenant révolte et liberté
Témoin d’une société où la place de la femme est guère enviable, l’auteur (4) dénonce l’exploitation des enfants et des femmes dans une Tunisie précaire et archaïque où la vie misérable oblige à des choix que les deux héroïnes refusent et qui pousseront Omrane à prendre conscience de ses actions, à le sensibiliser voire à le changer. Ces poupées fragiles dont les prénoms prédestinées sont déjà une usurpation (5) ne veulent se laisser façonner ; d’ailleurs Fedhah s’amuse à modeler et à remodeler des jouets en argile comme pour mieux souligner le choix de sa destinée
(1) respectivement de Moufida Tlati pour les deux premiers et Ferid Boughedir
(2) de Raja Amri, film déjà traité dans nos colonnes
(3) excellente interprète vu dans les é films précités et dans « El Ktobia « sorti l’année dernière et analysé dans notre rubrique « Cinéma »
(4) dont c’est le quatrième film comme cinéaste, et qui fut emprisonné en Tunisie de 1973 à 1979 pour délit d’opinion
(5) Rebeh signifie le gain et Fedhah l’argent
DVD
Anything else de Woody Allen sortie Octobre 2004 Universal
L’ histoire nous montre la rencontre de Jerry (Jason Bigs) écrivain et de Amanda, actrice belle fantasque, angoissée et imprévisible. Jerry est aidée dans ses choix et son parcours par David Dobel (Woody Allen) écrivain aussi et par un imprésario : Harvey (Danny de Vito) dont il est le seul client La vie de Jerry n’est pas un havre de paix d’autant olus que sa belle mère vient habiter sur ce jeune couple. Jerry en appelle à David.
« La vie et tout le reste » est le titre français de ce film amer et pessimiste du talentueux Woody Allen qui transporte son regard acide et désespéré sur une société qu’il ne contrôle plus et où il n ‘a plus sa place. D’ailleurs son personnage de mentor doit fuir car recherché par des représentants de la dite société. Mais après tout, il y a encore la vie et tous les espoirs qu’elle contient . Le prolifique Woody Allen qui depuis a tourné deux films signe de nouveau une œuvre alerte avec son humour pince sans rire ,ses situations cocasses et sa critique discrète. Le film est un régal et le dvd nous offre comme bonus un opus peu connu de l’auteur « Don’t drink the water » un téléfilm de 1994 réalisé et joué par W.Allen et Michaël Fox qui narre la vie mouvementée d’une ambassade américaine en Russie pendant la Guerre Froide où nous voyons un couple d’américains (W.A et Julie Kavner) tenter de fuir ce monde en effervescence , un prêtre emprisonné depuis plusieurs années dans ce bunker qui perd la raison et s’occupe par des tours de magie impossible à réaliser, un ambassadeur en difficulté perpétuelle pour gérer ses locataires. Un inédit assez drôle dont déjà une version fut tournée en 1969 sans l’auteur –réalisateur
Roger Chemouni
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