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ACTUALITES CINEMATOGRAPHIQUES FEVRIER 2003 |
« UN HOMMAGE A FREDERIC BACK » 4
DVD 24O mn sortie Décembre 2002
DVD
1 : Cinq films
d’animation
Abracadabra
1971
est l’histoire d’une jeune fille qui part à la recherche avec d’autres enfants du soleil volé par un magicien. Très poétique et très inventif , cette œuvre est un hommage chaleureux à cet astre.
Inon
ou la conquête du feu 1972
raconte comment les hommes et les animaux décident de partir à la conquête du feu lassés du froid perpétuel, un fable sur la nature
La
création des oiseaux
1973
Cette
légende amusante racontée poétiquement confirme le choix de son auteur dans
ses
couleurs
pastels, dans cette peinture à l’eau qui sera sa marque de fabrique ;
le tout
baignant dans le fantastique.
Illusion
1976
Un
magicien transfigure la nature changeant fleurs forêts et soleil en
immeubles, boulevards, usines et autoroutes. Sur un ton tendre où l’enfance
– transmission de la mémoire- a un rôle primordial . l’œuvre est
critique quand elle sous entend que ce magicien qui transforme la nature symbolise la société qui modifie son environnement ,
engendre des mutations et déclenchent des guerres.
Taratata
1977
Ce
film est un feu d’artifice d’images colorées avec ses couleurs
vives et bariolées, une fête visuel
ou un enfant avec son chien cherche à voir le défilé.
DVD2
Trois films d’animation et
un entretien de 11 mn avec Frédéric Back
Le fleuve des grandes eaux 1993
L’auteur fait encore appel à la mémoire en peignant la vie d’un fleuve dont le lit fut creusé il y a un million d’années par les glaciers. Ce fleuve que les Amérindiens appelleront Magtogoek (le chemin qui marche) est connu sous le nom du fleuve Saint Laurent. Ici encore Frédéric Back montre le combat des animaux contre l’invasion humaine, dénonce le massacre des espèces par les colons . Le film est une pure merveille et démontre un grand talent de conteur visuel. Cet amoureux de la nature se révèle avec cette approche comme un grand artiste.
Tout rien 1979
Les
premiers humains nus et sans défense cherchent
à se protéger, ils veulent ressembler aux animaux avec lesquels ils vivent,
mais jusqu’où ira ce besoin d’identification. L’homme est –il une bête
pour les bêtes ?
Telle
la dénonciation dans cette approche de l’Histoire des hommes que l’auteur
souligne.
Crac 1992
Crac est un pur
joyau couronné en 1981 par un oscar ; c’est l’histoire d’une
famille fantaisiste et mouvementée qui vit au son d’une berceuse.
DVD
3 1
film d’animation de longue durée avec un entretien avec Jean Giono et
Hubert Tison
L’HOMME QUI PLANTAIT DES ARBRES
Ce film de 30 mn valut à son auteur un deuxième oscar et tant d’autres prix. Il repose sur la rencontre du narrateur avec un homme étrange qui se décide de repeupler d’arbres des terres abandonnées. Ce rénovateur des paysages , solitaire et insolite va redonner vie à son entourage et garder une amitié avec le récitant durant près d’un demi siècle tout en refaisant son environnement.
Ode à la nature et à la condition humaine, l’homme qui plantait les arbres , un des plus ouvrages de son auteur, s’appuyant sur le récit de Jean Giono dit par Philippe Noiret, reste aussi un hommage à la peinture (on y sent l’influence de Chagall et des impressionnistes ) et une défense de cette nature si souvent dégradée. Un conte écologique enchanteur qui procure un plaisir supplémentaire et qui nous fait découvrir.
DVD
4 :
Deux entretiens avec Fréderic Back
Frédéric Black est né en 1924, il étudie aux beaux arts de Rennes et arrive à Montréal en 1948. Depuis plus
de 30 ans il tourne des films d’animations récoltant plus de 70 prix et 2 oscars. Il reste unique par ces dessins
primitifs , ses couleurs primaires qui rappellent ceux découverts dans les grottes de Lascaux,, par ses teintes
douces et neutres , ses décors neutres et ses physionomies non appuyées de ses personnages . il soigne ses
images comme pour mieux renforcer son discours dénonciateur. Ce grand défenseur de l’environnement.
demeure un des auteurs canadiens d’animation des plus captivants
(1) Chaque DVD peut s’acheter séparément et contient différents bonus (entretien avec le producteur, galeries de photos et prix récoltés dans le monde entier
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LE VENTRE DE JULIETTE
de Martin Provost France/Espagne/Luxembourg 2002 sortie le 22 Janvier
Juliette (Julie Marie Parmentier (1)sortant avec Mathias (Stéphane rideau) tombe enceinte. Elle vit chez sa folle de mère une cleptomane invétérée (Carmen Maura (2) et fréquente son unique sœur , une bourgeoise modèle .Le bonheur devrait être là devant cette heureux événement mais il y a le père absent, cette famille envahissante et cet petit ami qui a peur d’être père. Marie ne lutte pas seule, il y a cette femme kinésithérapeute qui l’aide ,cet homme (Tom Novembre) au comportement aussi généreux qu’ ambigu qui la soutient et surtout cet enfant qu’elle entend chanter. Juliette devient de plus en belle devant la maternité au fur et à mesure qu’elle pose des questions sur son passé, dérangeant une famille consensuelle et hypocrite, Juliette s’affirme, se découvre et ce ne sera pas sa seule découverte.
Martin Provost place cette histoire attachante à Marseille ville lumière et chaleureuse et donne un regard attendrissant sur cette jeune fille combative dont le ventre devient le centre de sa vie parfois fade. Juliette deviendra grande et responsable.
(1) remarquée chez Robert Guédigian jouant la ville toxicomane de Ariane Mescaride dans «La ville tranquille »
(2) Une des interprètes des films d’Almodovar
LE DAUPHIN de Fernando Lopès Portugal 2003 sortie le 15 janvier 03
Le dauphin est l’œuvre d’un cinéaste important et peu connu dont certains films sortent en DVD (1) .il raconte au travers un personnage peu sympathique la décadence d’une famille dans le Portugal de Salazar à la fin des années 60, thème cher à Visconti qui n’est pas sans rappeler « Le guépard » . Le dauphin est l’héritier
d’un grand domaine , sa femme est stérile et il va voir les pûtes accompagné de son domestique noir. Il considère ses deux derniers comme ses choses. A eux trois Ils symbolisent la frustration, la solitude et la tristesse
Une œuvre forte, inspirée signé d’un cinéaste de la Nouvelle Vague du cinéma Portugais, si peu connu en France malgré les œuvres de Manoel de Oliveira qui montre la bonne santé de la production portugaise.
(1) Belarmino de 1969 et Une abeille sous la pluie de 1971
CHICAGO de
Rob Marshall USA 2002 sortie le 26 février 2003
Chicago 1929, La fête est dans tous les cabarets, dans l’un deux d’eux Velma Kelly (Catherine Zeta Jones) donne son, ultime représentation. Elle vient d’occire son mari et sa sœur surpris dans le même lit. La candide et non moins belle Roxie (Renée Zellwinger) rêve d’une carrière auprès de Velma Kelly. elle fait confiance à son amant pour l’introduire dans le milieu artistique , mais trompée par celui ci, elle le trucide et la voilà dans le même milieu pénitentiaire que son idole. Grâce à ses relations fort coûteuses elle sera défendue par un avocat véreux (Richard Gere) qui en fera une vedette des médias et une femme populaire. Roxie pourra t-elle réaliser enfin ses rêves ?
Comédie musicale enlevée, très réussie qui réconcilie avec le genre, Chicago qui sent la grande influence de Bob Fosse (1) qui en signa une adaptation en 1995 insiste aussi sous le couvert satirique de la vanité de certaines institutions (politique et journalistique) ,insiste sur le côté éphémère de la célébrité pré fabriquée et ridiculise le monde judiciaire . Les personnages sont traités tout aussi ironiquement que les situations, mais c’est la société qui est comique et bêtement émouvante parfois ; le scénario adroit de Bill Condom souligne qu’il y a ceux qui tiennent les cordes et les marionnettes. Les chants et la chorégraphie superbe de Rob Marshall sont époustouflants de virtuosité et d’invention , et la musique avenante , du grand spectacle et beaucoup d’art pour une pièce datant de 1926 porté à l’écran un an plus tard et en 1942 avec Ginger Rodgers .
LIVRES
DE CINEMA
LA JUSTICE A L ‘ ECRAN étude collective dirigée par Françoise Puaux
Collection
CINEMACTION N°
105
La justice est un droits le plus revendiqué et le plus bafoué a obnubilé plus d’un cinéaste de Lang à Hitchcock en passant par Boisset, Cayatte ,Costas Gavras, et Lumet. Fritz Lang qui fuyait l’injustice de son pays en fit son sujet dans son premier film américain, puis un thème récurrent dans son œuvre tout comme Alfred Hichcock . En France la justice fut traitée moult fois par Yves Boisset entre autres dans son adaptation de l’affaire Dreyfus ; film qui comme les précédents eut affaire à la justice.
Cette étude originale revisite tous les procès retranscrits par l’outil cinématographique ceux de personnages illustres comme Jésus Christ, Jeanne d’Arc, Dreyfus, ceux des institutions où des états, (L’armée française avec « Les sentiers de la gloire ») celui des criminels nazis. Cette approche insiste sur le rôle interrogateur d’un cinéma ludique par excellence : le western qui mine de rien vitupéra la justice (voir les films de John Ford notamment) ou le film policier où la justice est rapide et expéditive.
Les auteurs : des maîtres de conférences , des
professeurs de cinéma , des historiens analyse la justice avec tout ce
qu’elle inspire :l’injustice, les procès, l’univers carcéral,
l’auto justice , la sublimation de son image. Ce travail collectif fidèle
à sa collection thématique est une approche passionnante , assez exhaustive
(exception faite d’un procès peu connu et ayant eu droit à 3 adaptations ;
le procès Beilis )de ce thème universel
qui ne finit pas de rencontrer son public et ses cinéastes
CINEMAS AFRICAINS UNE OASIS DANS LE DESERT ? travail collectif sous la direction
De
Samuel Lelièvre CINEACTION N° 106
Janvier 2003
Le cinéma africain cet inconnu nous est rappelé dans cette introspection collégiale qui a le mérite de souligner les points forts de ce cinéma peu diffusé .Les auteurs dressent un tableau éclairant sur l’Histoire et l’identité cinématographiques de l’Afrique Noire francophone nous rappelant la jeunesse de ces cinéastes nés avec l’indépendance de leur pays (entre 1957 celle du Ghana et 1980 celle du Zimbabwe) et leurs difficultés d’exister. Ces cinéastes (Med Hondo, Sembène Ousmane et Souleymane Cissé) victimes d’une économie parfois incertaine ont du mal à créer , à trouver une place dans le système et à exporter leurs œuvres. Certains sont contraints de tourner en vidéo pour une exploitation locale comme le cinéma gabonais et kenyan. Les auteurs insistent sur cette difficulté de création , pourtant ces films sont les mieux placés pour ausculter les réalités sociales et politiques de leurs pays. Un livre passionnant à lire pour mieux comprendre, mieux étudier un cinéma en plein effervescence.
KEN LOACH : UN
REBELLE de Francis Rousselet édition CERF-CORLET 2002
Le titre du livre n’est ni une critique, ni une interrogation mais plutôt une confirmation Ken Loach est bien un rebelle , c’est à dire hostile au gouvernement et à sa politique. Ce cinéaste est le fils des cinéastes anglais en colère, un être en rupture avec son monde qu’il juge injuste ingrat et impartial.
Le livre appuie sur le parcours militant de ce marginal , grand observateur de la vie sociale anglaise , dénonciateur des injustices sociales , représentant prolétarien d’une classe défaite qui rend justice à ses laissés pour compte par la société et le gouvernement britannique souvent attaqué dans ses œuvreset qui le lui rend par la censure et le refus d’aide financière . Non reconnu par les siens au bonheur des autres européens (la France surtout) Ken Loach cet être en rupture signe des films qui sont des armes pour le peuple de « Kes » en 1969 en qui nous l’a fait découvert à « Sweet sixteen » en 2002 en passant par « Family life » et « Ladybird, ladybyrd ».
Francis Roussselet suit la reflexion et le combat de ce cinéaste pour qui chaque film est une arme pour le peuple.
ROGER CHEMOUNI
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