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SHOAH - CINEMA ISRAELIEN - CINEASTES et ACTEURS JUIFS |
Ce téléfilm proposé dans sa version longue (1) fut projeté sur le petit écran français fin des années 70. Il montrait le destin de deux familles : les Weiss des juifs allemands et des compatriotes chrétiens : les Dorff. La première subira l’idéologie nazie, la seconde y adhérera, avide de pouvoir(2). Leur vie est racontée de 1935 à 1945 en Allemagne notamment. Cette série montre le combat des enfants Weiss : Rudi (Joseph Bottoms(3) et Karl Weiss (James Wood (4) , marié à une aryenne Inga (Méryl Streep (5 ) pour sortir de cet enfer. Elle rappelle surtout le vécu de ces juifs allemands qui ont cru comme leurs coreligionnaires français à leur pays et qui ont été déporté après avoir combattu pour lui. L’œuvre imposante souligne l’absence d’une église compatissante, montre que le peuple juif durant ces atrocités ne fut pas aussi passéiste que la légende qui prônait le contraire (Les révoltes juives des ghettos de Sobibor et de Varsovie y sont évoquées) et démontre comment un être ordinaire (Erik Dorf) peut devenir un monstre (6)
Qu’importe la polémique soulevée quant à l’évocation de cette période (7) le film fleuve réveilla des consciences, ne fut ce qu’en Allemagne où sa diffusion vit une jeune génération questionner leurs aînés.
(1) propsé en 4 DVD accompagné d’un documentaire intitulé aussi « Holocauste »
(2) trame qui n’est pas sans rappeler celle de Frank Borzage en 1940 avec « The mortal storm » et celle de Vincente Minelli , un cinéaste juif avec « Les 4 cavaliers de l’Apocalyps « en 1961
(3) acteur vu dans « Johnny s’en va en guerre » de Dalton Trumbo
(4) Un documentaire lui est consacré dans les bonus
(5) Un documentaire lui est consacré dans les bonus
CINEMA ISRAELIEN
Assi Dayan fils du célèbre général (1) acteur, scénariste et réalisateur signe là une œuvre désespérée, accompagnée d’une musique de Léonard Cohen comme pour mieux accentuer le côté mélancolique de ce groupe de clients qui ne sent plus rien dégoûté par la vie, par une attitude humaine décourageante et par une société inique . C’est au demeurant l’effondrement de celle ci que redoute l’auteur , cette dissolution due à l’absences de concessions, de débordements.
L’œuvre présentée dans ce DVD malheureusement sans grand bonus (2) reste d’une grande actualité et douze après sa réalisation soulève encore des polémiques. Par ses propos (« Les sionistes sont des exilés de première » dit Dalia ) , par sa peinture décadente et dénonciatrice (les militaires n’ont guère le beau rôle et sont présentés comme des êtres enfantins, violents et débiles) par son rythme saccadé (notamment la scène finale de tuerie sur la musique de Léonard Cohen (3), « la vie selon Agfa » est une des œuvres les plus puissantes du cinéma israélien qui commence à être reconnu, aimé, étudié et publié en France (4)
(1) il vient de jouer son rôle dans un téléfilm
(2) excepté une bande annonce
(3) scène reprise 2 ans plus tard dans « Tueurs nés » de Oliver Stone
(4) Le scénario du film fut publié par « Avant scène »
Le festival du cinéma israélien en est à sa quatrième année
Amos Gitai a droit à une rétrospective, un livre et la sortie de ses films en DVD
CINEASTES JUIFS
LA FOLLE INGENUE de Ernst LUBITSCH USA sortie DVD Avril 2004
Cluny Brown (Jennifer Jones) est fille de plombier. Lors d’une demande cette délicieuse femme fan de tuyauteries va faire la connaissance d’un écrivain anti nazi immigré de Tchécoslovaquie Adam Belinski (Charles Boyer) qui va lui ouvrir des horizons nouveaux. Mais le père de Cluny Brown ne l’entend guère de cette oreille et décide de la faire engager comme servante.
L’art et la manière de dessiner des personnages et de créer une comedie parfaite en tout point comme seul savait les faire Ernst Lutbisch ce diable d’auteur qui travaille dans les sous entendus et les non dits. L’homme nous avait déjà régalé avec « To be or not to be » et « The shop around the corner » deux autres joyaux.
Niveau bonus ce bau DVD comprend une approche du réalisateur juif viennois par bernard Eisenschitz et Jean Douchet et sur son célèbre savoir faire surnommé « La Lutbisch touch » par Claude Chabrol, Pierre Savaldori, Arnaud Desplechins et Noémie Lvovsky . Le tout est un régal
Dès ses premiers films « Le lauréat » en 1967 et « Midnight Cowboy » Dustin Hoffman emporta notre adhésion . Elève de Strasberg il fit aussi beaucoup de théâtre
A côté de sesplus grands rôles « Lenny » « Les hommes du président » « Marathon Man » « Tootsie » . IL choisit souvent pour ses rôles des hommes écrasés par le destin, des victimes qui parfois s’en sortent. Deux de ses films sortent en DVD .
Ed. Aventi
Willy Loman (Dustin Hoffman) est commis voyageur près de la retraite , il fut un travailleur remarqué et remarquable. Willy n’étant plus aussi performant, ses employeurs le rétrogradent au poste de débutant. Willy pense aux années glorieuses de son passé , à son frère Ben qu’il admire tant et surtout à ses deux enfants Happy et Bill (John Malhovitch) dont il veut consacrer leur réussite ; cette réussite qui tarde à venir . Willy devient déprimé, solitaire acariâtre
Tiré de l ‘excellente pièce d’Arthur Miller « Death of the Salesman » , récompensé en 1949 du prix Pulitzer, ce film tourné en 1985 reste une habile adaptation sur la réussite et le conditionnement humain magnifiquement interprété par Dustin Hoffman, John Malhovitch, Kate Reid (l’épouse) , Charles Durning et Stephen Lang (Happy)
LE DVD est double comprenant un excellent documentaire sur le film , l’équipe technique et l’auteur lui même. Nous voyons la genèse du film, la préparation de l’acteur principal qui parlementaire avec ses collègues, avec l’auteur et le réalisateur et parfois s’amuse comme un gamin tout en analysant l’atmosphère du plateau.
Dans cette œuvre forte et violente par instant, Dustin Hoffman incarne un être qui se révolte contre son entourage. David est un jeune mathématicien américain qui a quitté son pays pour s’installer dans les Cornouailles région natale de sa jeune épouse (Susan George) . Des voyous du village vont venir troubler la vie calme du jeune couple. David peureux ou lâche va remédier à cette violence qui commence à nuire à sa vie. Un film passionnant de Sam Peckinpah, le roi du western des années 70-80 (« Coups de feu dans la Sierra », « Pat Garret et le Kid » et surtout « La Horde Sauvage » qui montre la réaction d’un être poussé dans ses retranchements et qui fait preuve de raison et de déraison quand sa vie est en danger ?un nouveau un grand rôle pour Dustin Hoffman
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