| Accueil | Annonces | Arts | Calendar | Cartes | Chat | Commentaires | Communautés | Coutumes | Culture | Délires | | |
| Enregistrement | e-Souks | Forum | Fun | Galerie Photo | Genealogie | Harissatheque | Histoire | JRencontre | | |
| Kandil | KesTuCherch | La bouffe | Links | Loterie | Medias | Musique | Objectif | Paracha | Plan du site | Portail | | |
| Recherche | Religion | Sommaire | Sondages | Souvenirs | Telecom | Tunes Célèbres | Voyages | | |
|
NOUVEAUX FILMS |
Etrange film du cinéaste iranien Abbas Kiarostami (1) qui pose et immobilise sa caméra dans une voiture dans laquelle plusieurs protagonistes vont affronter le regard et le discours de la conductrice. Conductrice de véhicule, d’idées , de destinées peut être , cette femme affronte un fils véhément , une amie éperdue , une vieille femme religieuse ,une prostituée réaliste , parfois son ex mais de façon plus furtive d’autant que cet interlocuteur est hors du champ - hors de la voiture- comme si cette confrontation ne pouvait avoir lieu de front , ce gros plan n’était pas réalisable car dans cette société paternaliste , machiste la femme ne discute pas . Cette absence de dialogue réel renforce l’image pertinente de la femme iranienne déjà confrontée à un enfant rebelle, critique, analyste, misogyne . C’est bien cette image immuable par la caméra et par les esprits aussi que dépeint son auteur sans artifice réel , avec une mise en scène discrète effacée :la femme pieuse et la péripatéticienne sont à peine montrées , ceux qui ont des relations poussées avec Dieu ou les hommes sont ils « infilmables ».Reste un film d’une grande richesse d’émotions, un film défi qui nous renvoie des images universelles quant à la condition féminine.
(1)
1996 « Le goût de la cerise » Palme d’Or
LES SENTIERS DE LA PERDITION de Sam
Mendès (usa 2002) sortie le 11 septembre
Un tueur à gages (Tom Hanks) et le fils d’un parrain sont surpris
par l’enfant du premier dans leurs travaux meurtriers. Dès lors s’engage
entre l’homme de main et son employeur et mentor (Paul
Newman) une lutte sans merci . Le film ne se veut pas
être la énième monture du film
de gangsters mais un regard nouveau
sur ce genre comme le fut une décennie plus tôt « Pulp fiction »
.Les personnages deviennent héros de tragédies grecques préoccupé jouant
par la destinée de leurs proche que la leur ce sont deux pères écrasés par leurs obligations et par le
poids des transmissions . une œuvre stylisée, superbement interprétée.
WINDTALKERS de John Woo (USA
2002) sortie le 4 septembre 2002
Il est dommage que dans la tentative louable de reconnaître ses minorités et leurs apports indéniables, il y est point assez d’émotivité pour reconnaître ce film nous qui avons reconnu avec plaisir les œuvres précédentes de John Woo (Volte Face )et les interprétations géniales de Nicolas Cage (A tombeau ouvert)
ARARAT
de Atom Egoyan 2002 sortie
le 4 septembre 2002
Là aussi, nous pensons que les bons sentiments ne font pas les bons
films , malgré le talent des uns et des autres (Charles Aznavour, Elias Kotéas).La
fusion des propos nuit au propos lui-même, et que le film dans le film reste
toujours un piège pour une analyse pertinente de la mémoire. L’évocation
du génocide arménien mériterait un autre traitement ; néanmoins
l’entreprise est louable et le film se laisse regarder.
LES DIABLES de
Christophe Ruggia (France 2002 sortie le 11septembre 2002)
Marseille , de nos jours ,Joseph et Chloé frère et sœur abandonnés
à leur naissance sont à la recherche de la maison de leurs parents
.Adolescents d’une douzaine d’années, ils fuguent sans arrêt , chloé
autiste se laisse conduire par Joseph. Ce film émouvant de l’auteur de
« le gône de Chaaba » reflète la quête de deux êtres sans repères
, affolés et laissés presque dans leur solitude. C’est une histoire
d’amour entre un frère et une sœur dont les interdits absents rendent leur
relation ambiguë et violente parfois. Cette même violence résultant du
manque affectif rend leur vie sauvage et leurs choix restreints .
Peinture réaliste d’une enfance détruite, de l’éveil de la
sexualité , de la sensualité , ce film hors du cinéma commercial revendique
un cinéma d’auteur dont nous apprécions à nouveau la démonstration.
INTERVENTION DIVINE
de Elia Suleiman
Palestine 2002 sortie le 2 octobre
L’action se passe à Narareth , enfin les actions car nous assistons
dans cette œuvre burlesque à un déferlement de
folie douce et légère ; un père noël est poursuivi par un groupe prêt
à l’exécuter, un homme va ses journées à détruire la même route , un
autre semble attendre
imperturbable à un arrêt de bus inusité , un troisième s’amuse à lancer
des détritus chez son voisin, un enfant footballeur voit son ballon crevé
par un locataire irascible devant les regards passifs de deux vieillards.
D’autres faits drolatiques , d’autres révoltes mesquines inondent ce film
intemporel où surnagent une histoire d’amour platonique entre deux êtres ,
eux aussi désireux d’échapper à la réalité de l’occupation israélienne .
Ces saynètes rappellent le cinéma de Pierre Etaix et de Jacques Tati par
leur côté ironique, par leur sens pointu de l’observation et montrent un
cinéaste qui a fait de l’humour « la politesse de l’espoir »Nous
pouvons pardonner cette scène fantasmatique où
une femme décime des soldats israéliens un peu obtus car l’auteur
est tout aussi critique envers les siens. La véritable intervention
divine est celle de Elia Suleiman dans le traitement de son film
| Accueil | Annonces | Arts | Calendar | Cartes | Chat | Commentaires | Communautés | Coutumes | Culture | Délires | |
| Enregistrement | e-Souks | Forum | Fun | Galerie Photo | Genealogie | Harissatheque | Histoire | JRencontre | |
| Kandil | KesTuCherch | La bouffe | Links | Loterie | Medias | Musique | Objectif | Paracha | Plan du site | Portail | |
| Recherche | Religion | Sommaire | Sondages | Souvenirs | Telecom | Tunes Célèbres | Voyages | |
Pour toutes informations, critiques et commentaires, envoyez un émail a : jhalfon@harissa.com