Décidément, notre ami
Jean-Pierre Allali, membre du Bureau Exécutif du
CRIF, a plus d’une corde à son arc. Outre son
engagement communautaire, on le savait
mathématicien (il a notamment enseigné à
l’université Paris I), journaliste (entre autre
rédacteur en chef de La Terre
Retrouvée puis de Tribune Juive),
écrivain, auteur d’une vingtaine d’ouvrages,
cinéaste (il a été premier assistant réalisateur
du film de Marek Halter, Tzedek Les Justes)
et même ludographe (ancien champion de scrabble
et de monopoly, il publie régulièrement des
rubriques de jeux). Et voilà, qu’au détour d’une
visite à la Galerie Saphir qui jouxte, rue du
Temple, le Musée d’Art et d’Histoire du
Judaïsme, on le découvre aussi peintre à ses
moments perdus (mais où les trouve-t-il ?).
Entre des œuvres de Vladimir Kara, André Derain,
Isaac Dobrinski, Ben Silbert et Édouard Moyse,
on peut admirer un tableau signé Jean-Pierre
Allali intitulé « Bab Saadoun ». Jean-Pierre
Allali, qu’on peut qualifier de « peintre naïf »
consacre l’essentiel de son travail à des
personnages juifs, à des lieux et à des paysages
de la Tunisie d’antan. Avec beaucoup de couleurs
et de nostalgie. À quand une exposition plus
conséquente ?
H.M.
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