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LIVRES DE CINEMA |
« SAM
PECKINPAH la violence du crépuscule »
de François Causse
La
légende veut que l’homme en question soit mort seul au lieu d’une
montagne, mais on meurt toujours seul dans les films de Sam Peckinpah, seul
dans la nature, en contradiction avec son monde , en désunion avec sa société
et son milieu. Et la mort dans ses films n’est point une fuite, mais une libération
, un exorcisme, un refus du changement ou du moins une conservation de sa
morale. Ce désaccord Peckinpah l’avait avec ses producteurs qui parfois dénaturèrent
pour des raisons pécuniaires son œuvre.
Cinéaste du désenchantement, peintre de la violence sublimée-
cette violence jamais gratuite voire commerciale, épurée, exacerbée -
biographe des « loosers » Peckinpah sut au travers son
travail décrire des héros privés
de libertés par les lois et les mentalités d’une époque dont ils ne
veulent plus être les représentants béats et consensuels. Dès ses débuts
ce réalisateur hors normes marquait d’une trace indélébile ,qui fit
beaucoup d’émules un genre , « Coups de feu dans la Sierra »
magnifique et étonnant western
dessinait d’une façon abrupte
sa représentation du héros désabusé, la cinquantaine ayant vécu,
appliquant ses codes(honneur , honnêteté
et amitié), dépassé par le monde qu’il traverse. Le western
s’essoufflait, il le revitalisa par une approche réaliste évitant les stéréotypes
et démystificatrice de l’Ouest
américain montré avec noirceur et humour grinçant, tranchant avec la
production d’alors.
François Causse dans cette étude remarquable ,qui étudie
durant 5 à 10 pages chacun des films de son idole, trace le portrait d’un réalisateur-
à qui enfin on a rendu justice et non par l’écriture seulement mais en
restituant son œuvre telle que le voulait son auteur( 1)- marginal, emporté,
passionné et critique. Mais fut déprécié , on
se focalisa trop sur sa violence certes excessive ( nous pensons au génial et
marginal Western « La horde sauvage ») au détriment de cette
facture si originale qui confirmait qu’il
fut un véritable auteur comme un Sergio Léone et un John Woo. Le
livre est digne des études que nous avons appréciées (celles des Cahiers du
Cinéma ») il analyse les comportements, tente de faire ressortir la
subtilité d’écriture, le pouvoir de narration, le descriptif de ses
personnages envoûtants, la tendresse insoupçonnée de ses derniers , tout
comme celle de Peckinpah certes à sa manière sans effusion avec tendresse et
humour. Et quand ses films sortiront mode oblige en DVD , il nous restera ce
livre pour mieux les approfondir .
(1) le « Director’ cut »
montage respectant le désir de son auteur
ATLAS DU CINEMA de André Labarrère
Livre
de Poche
Collection La Pochotèque Décembre 2002
Ce livre sur le
cinéma – et l’appellation n’est pas innocente- ne se veut pas être
un vulgaire dictionnaire de cinéma comme il y a à foison avec compilation de
films et liste de réalisateurs rébarbative , mais plutôt un ouvrage de référence
sur le 7 ième art vécu et vu par les cinéastes du monde entier. André
Labarrère restitue l’histoire du cinéma pays par pays (Plus de 100 sont étudiés)
durant tout le XX siècle, y incluant plus de 250 planches en couleurs qui récapitulent
l’Histoire de chacun des états cités, le tout accompagné d’un index des
films et des noms propres évoqués.
L’auteur rejoint dans son ouvrage ambitieux au titre modeste
l’approche de cet art, celle lancée 40 ans auparavant par Jean Mitry et
Georges Sadoul ; c’est sûrement cette influence que l’auteur (1)
revendique. Chaque pays est
accosté par son Histoire (certes sommaire parfois, mais ce n’est point un
livre d’Histoire) par ses courants idéologiques , ses écoles et par
sa filmographie réduite à l’essentiel et qui peut souffrir la
contradiction. André Labarrère ajoute à ce travail titanesque des tableaux
thématiques reliant des données entre elles (citation des principaux
acteurs, opérateurs, musiciens) et par des études des genres (animations,
comédies, documentaires etc.….. Il
s’attache aussi aux pays oubliés souvent dans ce type d’ouvrage du fait
de leur marginalité, de leur maigre production et de leur faible distribution
comme Israël, et le proche Orient . Nous restons stupéfaits par les
recherches méticuleuses ; la bibliographie recense plus de 250 livres
consultés , par l’étendue de cette étude qui reprend décennie par décennie
l’avancée des cinémas , leur évolution bénéfique, tout comme leurs périodes
de faible ou médiocre production, les principales découvertes techniques,
les dates clés et les influences politico sociales sur eux. Le tout est
savamment présenté avec des couleurs primordiales qui correspondent à des périodes
de production
Ce livre de très bon rapport qualité-prix (2) deviendra pour
tout amoureux du cinéma une nouvelle Bible où chacun pourra puiser des
informations et répondre à sa
curiosité .Ce livre depuis les auteurs pré cités manquait dans le
rayon des livres de cinéma.
(1) aidé notamment par Olivier Labarrère
et quelques collaborateurs furtifs
(2) 25 € pour 600 pages de lecture
Roger Chemouni
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