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LIVRES ET FILMS |
Cette actrice juive raconte son histoire d’amour avec l’humoriste et pamphlétaire Jean Yanne qui sous sa plume présente un visage inconnu :celui d’un homme honnête et respectueux ; image qui contraste avec les autres radiophonique télévisuelle et cinématographique .C’est d’ailleurs dans ce domaine que l’auteur réalisateur acteur va lancer la carrière de sa « poupée » . Cela donnera en 1973 « Moi y a en vouloir des sous »et « Les chinois à Paris » en 1974 films satiriques et délirants. Il lui fais découvrir ses origines en l’emmenant en Israël devant la Mer Morte et dans le quartier de Mea Shérim , la taquinant parfois avec un « Regarde ! c’est moi qu’on prend pour un juif !Moi j’ai le physique, pas toi , ma petite chérie ! » elle le quittera sur un coup de tête et prendra un gros coup au cœur .
En complément du téléfilm « Princesse Marie » sort un livre éponyme qui est l’adaptation romanesque que son auteur co signa avec Louis Gardel pour le film vu à Arte le mois dernier avec Catherine Deneuve dans le rôle principal et à qui est dédié le livre.
La renommée princesse Marie descendante de Napoléon fait la connaissance de Freud qui la guérit de sa dépression et de ses ennuis intimes . De cette guérison naîtra une amitié qui durera près de 15 ans jusqu’à la mort du célèbre psychanalyste en 1939. Elle deviendra analyste, sauvera son bienfaiteur des mains des nazis et s’occupera à Paris de la Société de Psychanalyse.
L’auteur du mémorable « Vodka lémon » signe un livre autobiographique qui relate la difficulté d’une famille kurde de le rester dans une région partagée politiquement et en chaos permanent. Il utilise le long de sa biographie l’humour comme politesse du désespoir qui habite cette famille frappé par la fatalité et par la politique d’un pays qui les ignore et veut les éliminer.
FESTIVAL INTERNATIONAL DE PARIS 29 Mars –6 avril 2004
1°) CINEMA TUNISIEN
· EL KOTBIA ou LE COTE OSCUR DE l’AMOUR de Nawel Saheb-Etaba Tunisie 2002
Jamil revient au pays pour enterrer un deuil. Il prend fonction dans une librairie tenue par un jeune couple Tarik et Leila en tant que commis. Jamil est attiré par la mère de Tarek veuve. Mais le commérage et l’attirance de Aïcha pour le nouvel employé fait fuir cette dernière ; tout comme Leila lassée de la monotonie de sa vie qui décide de se lancer dans une carrière artistique.
Pour son premier long métrage, Nawel Saheb-Etaba signe une œuvre maîtrisée, semée de sensualité, de mystère et d’humour. Il place son film dans un courant traditionnel (musique, drame, drôlerie, réussite, amour sauvé) pour mieux en déjouer les rouages soulignant les interdits :l’histoire d’amour entre Jamil et Aïcha est à l’écran platonique et interdite, la femme n’est plus la vassale de l’homme ; elle prend on autonomie et refuse un monde de contraintes imposé par la société. Le choix de la librairie –lieu de tolérance par ses cultures multiples- n’est guère innocent ; est il le dernier rempart aux traditions pesantes. Le cinéma tunisien si modeste soit il par sa production montre une importance et une présence importante.
· KHORMA « LA BETISE » de Jilani Saadi Tunisie France Belgique 2003
Khorma est un homme jeune , orphelin assez caractéristique par sa pâleur de peau ses cheveux rouquins et son esprit simple. Il est sous la protection de Bou Khaled l’annonceur des décès et des mariages de Bizerte ,. Suite à une erreur de son protecteur, Khorma va devenir le nouvel colporteur de nouvelles de cette jolie ville de province et d’exploité va devenir exploiteur ; ce qui ne fait pas toujours l’unanimité de la vraie classe dirigeante :les riches qui l’avaient élu comme successeur.
·
DEADLINES
de Ludi Boeken & Michaël
Alan Lerner France- UK-Tunisie 2003
Beyrouth pendant la guerre , un reporter débutant Alex Randal (Stéphen Moyer) vient pour couvrir les attentats qui ont touché les bases militaires américaines et françaises. Une journaliste Julia Muller (Anne Parillaud) va lui offrir une information qui fera la une de la presse mondiale la renommée de Alex Randal et entraînera des représailles en forme d’assassinat. Mais l’information est fausse et rend le journaliste abattu et défait . Ce dernier tente de comprendre qui est à l’origine de ces données mensongères. Film sur la manipulation, sur le pouvoir des journalistes et sur la force des journalistes surnommés « Le quatrième pouvoir » Deadlines signé par des anciens correspondants de guerre est un film dénonciateur , politique et ambitieux ; trois raisons pour aller le voir.
2°) LES AUTRES FILMS
·
LE
GRAND ROLE de Stève Suissa France 2003
L’acteur réalisateur Stève Suissa signe pour sa deuxième réalisation un film chaleureux en nous contant la vie d’un groupe d’acteurs décider d’approcher l’idole de leur vie :Grinchberg un grand réalisateur américain venu à Paris pour y chercher un comédien susceptible d’interpréter Shylock en Yiddish. Ce but devient autre quand ces cinq amis découvre que la femme (Perla) d’un des leurs (Maurice) est atteinte d’un cancer . Ils décident dès lors de mentir collectivement pour faire croire à Perla que son amoureux a été choisi par le grand réalisateur américain. La première partie très enlevée est superbe , la seconde qui veut gagner en émotions perd en authenticité d’autant que le personnage fort attachant de Perla est mis de côté au profit de ces joyeux drilles. On sent l’influence de Sautet par moment , de Yves Robert dans les facéties enfantines de ces adultes habités par la joie d’être ensemble.
· SHEM de Caroline Roboh Grande Bretagne –Israël 2003
Daniel un jeune londonien dont les journées sont sans intérêt pour lui décide de rendre sur les conseils de sa grand mère juive en Europe pour retrouver la tombe de son arrière grand père disparu pendant la seconde guerre mondiale. Les images de chaos vues dans les pays traversés vont changer sa raison de vivre et lui permettre de découvrir ses racines juives. Le film , genre de road movie nous renseigne sur les changements des ex pays communistes et pose le problème de la recherche de l’identité religieuse.
· TREMBLING BEFORE G-D (Ils tremblent devant Dieu) de S.SIMCHA-DuBOWSKI
Documentaire USA-FRANCE3 __
Homosexualité et Judaïsme sont ils antagonistes ? , peut on inclure sexualité différente avec judéité commune. D’emblée le documentaire pose ses questions et dénoncent les seuils de tolérance de la religion juive sur ce domaine . La bible interdit l’homosexualité tout comme elle interdit l’onanisme mais cette exclusion d’une minorité par une autre minorité qui elle même a subi les exclusions . Ces marginaux confondus bêtement parfois avec des pédophiles n’ont pas perdus leur sens moral, ni leurs idéaux mais ne sont pas tout simplement sensibles à la gent féminine. Ils n’en sont pas moins religieux, croyants et studieux face à une religion –qui soit dite ne diffère pas des autres religions monothéistes quant à sa position envers les homosexuels- qui les enferme de nouveau. Condamnation qui aux dires de l’auteur est plus dénoncé par les juifs que les louis juives. Peut on discuter avec des religieux qui n’ont pas la mêle définition du mal et de l’interdit – la notion du péché existe t - elle encore ?- et c’est parfois les mêmes qui montrent une réticence aux mariages mixtes. Les homosexuels religieux se retrouvent dans un ghetto obligés de mentir à leurs proches et amis, de témoigner en ombre chinoise dans ce documentaire attachant et émouvant, et au pire de mettre fin à leurs jours face à l’éloignement pesant d’une famille et tant la douleur est insupportable. La religion doit elle fermer ses portes au risque de voir disparaître, diminuer le nombre de ses fidèles – et le mot n’est pas usurpé -. Un documentaire passionné , passionnant qui dévoile des douleurs , des non dits , des désespoirs d’être rejetés par les leurs alors que la société commence à moins les montrer du doigt.
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VODKA LEMON de Hiner Saleem France Italie –Suisse Arménie 2003 sortie le 31/03/04
Hamo un vieil homme survit avec une retraite ridicule (7 dollars) , une armoire , un téléviseur ancien , un costume militaire dans un village kurde en Arménie. Il attends des lettres d’un de ses fils resté en Ile de France .D’ailleurs sa dernière lettre contiendrait des dollars ; ce qui met en effervescence toute la famille de Hamo mais Hamo ne pense qu’à la belle inconnue rencontrée dans le cimetière. Ce film atypique dans la lignée de ceux de Kusturica est appétissant à souhait et bien plus enivrant - que certaines œuvres imposées sur les écrans – par sa narration irréaliste et sa peinture de personnages délurés, excessifs , carrés . Le ton alliant l’humour, l’imaginaire et la parabole rend cette œuvre attachante qui rend hommage à la minorité kurde dont l’auteur Hiner Salem dira : « Nous avons un passé terrible, un présent affreux et Dieu merci nous n’avons pas d’avenir »
BROOKEN SILENCE
Ce double DVD Produit par la fondation de Stéven Spielberg est composé de 5 courts métrages parlant de la Shoah « EYES OF THE HOLOCAUST » réalisé par Janosz Szasz recoupe les souvenirs des survivants avec des images d’archives . Pour y parvenir de façon pertinente, il met en scène –les images sont en couleur pour ces séquences répétitives – une petite fille qui s’interroge en feuilletant une encyclopédie des termes qui abordent et explicitent le sujet. Des mots comme « Ghetto » « Déportation » « Antisémitisme » « Crématorium » tombent devant ses yeux qui en lisent la définition. « HELL ON EARTH » réalisé aussi par un tchèque : Vojtech Jasny (1) féru d’Histoire dont le père fut tué à Auschwitz. IL évoque les souvenirs des survivants tchèques et des juifs chèques . « CHILDREN FROM ABYSS » de Pavel Chukhraj (2) produit comme les œuvres précédentes par James Moll (3) s’intéresse ici à l’extermination des juifs dans les anciens territoires de l’Union Soviétique où nous apprend l’auteur l’Holocauste n’est point inscrite aux programmes de l’Education Nationale . « SHOME WHO LIVED » de Luis Puenzo (4) se penche sur d’autres oubliés : les survivants de l’Holocauste vivants en Argentine et Uruguay
Sur un pays traversé par un Juan Péron sympathisant nazi et fasciste qui acceptera l’émigration des criminels de guerre nazis et sur la dictature militaire entre 1976 et 1983.
(1) en 1968 il reçoit à Cannes un prix pour « To all my good country men » documentaire sur le Printemps de Prague qui sera interdit dans son pays et l’amènera à l’exil aux USA où il professe dans de grandes universités dont Columbia.
(2) Réalisateur de
(3) Auteur d’un film nommé aux oscars en 1997 « The thief » qui était déjà une critique de la Russie stalinienne
(4) Il jeta l’opprobre sur l’histoire argentine en dénonçant les victimes innocentes dans les années 70 qui périrent suite à des tortures et tueries avec « The official story » qui obtint l’Oscar du meilleur film étranger .
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