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NOUVEAUX FILMS |
Jessica Stein (Jennifer Westfeld )est seule, le célibat l’importune surtout face aux fiançailles de son frère et au futur état de mère de sa meilleure amie. Elle tente de répondre à une annonce homosexuelle. Cette tentation est contraire aux mœurs sociales et à sa culture religieuse juive, néanmoins elle va la vivre se découvrant une nouvelle amie et amante Helen Cooper . Film dans l’air du temps voulant aborder des thèmes différents de la production américaine, « kissing Jessica » tente de déculpabiliser, de moderniser l’homosexualité féminine et de retirer tout fantasme masculin. Malheureusement cette comédie donne une vision simplette du sujet lui retirant toute dramaturgie, sublimant cette relation marginale, l’égalant à une histoire d’amour classique. Même l’humour boulevardier- et nous savons que l’humour n’est pas toujours un antidote à l’interdit -du film n’amène rien de plus pour sa défense. Dès lors nous pensons que le film ne fait qu’effleurer le problème dans sa vision optimiste de la société matriarcale qui accepte cette différence- avec un aparté qui stipule qu’artistes et mœurs libérées vont de pair- tout comme la famille juive – dont la peinture via la mère de Jessica reste la partie la plus réussie- tolère ce nouveau concept de l’amour. Rappelons-nous qu’un film ancien de 1972 «les garçons de la bande » en disait beaucoup plus sur ce sujet sur la difficulté d’être juif et homosexuelle et que cette dualité pouvait être difficile à vivre car pas reconnu par la religion ? Même si nous reconnaissons que cette dernière est plus indulgente de nos jours.
Un inconnu arrive en ville munie de sa valise, une nuit il est agressé. remis sur pieds, la mémoire perdue il erre et se fait prendre en charge par l’Armée du Salut envers laquelle il reste serviable et
où il tombe amoureux d’Irma, une représentante de l’organisation religieuse. L’homme sans nom vivra au près d’une communauté de pauvres. Peinture des gens humbles, revalorisation, ce film inhabituel montre que le cinéma n’a point besoin d’artifices pour parler des sentiments humains, de l’existence, de la morale de l’amour et de la rédemption. Par son traitement original Aki Kaurismaki recopie la vie, tout comme dans « Au loin s’en vont les nuages » où il évoquait le chômage, montre l’amour, le rapprochement des hommes sans pathos, parle de morale, de violence de pauvreté sans discours ronronnant, fuyant tout « hollywoodisme ». Le cinéaste se souvient, témoigne et contrairement à son protagoniste n’est pas amnésique.
L’abominable Hannibal Lecter (Sir Anthony Hopkins )revient sur les écrans pour sa troisième aventure et la quatrième de son personnage (1). Celle ci se déroule avant le premier film de la série et nous montre un Hannibal retors servant du sot l’y laisse à ses invités avant de se faire arrêter par un brillant enquêteur du FBI Will Graham (Edwards Norton) arrestation qui failli lui la vie. Dès lors l’agent fédéral quitte son employeur pour se réfugier avec sa famille en Floride. Mais une nouvelle série de crimes ramène «le profiler » au devant de la scène sur une demande de son patron Jack Cawford (Harvey Keitel). Il doit arrêter un dangereux Francis Dolarhyde (Ralph Fiennes) qui s’est amouraché d’un jeune aveugle Réba (Emily Watson), pour cela il ne peut que se faire aider par le double maléfique du tueur, en l’occurrence Hannibal Lecter. Cette nouvelle rencontre lui sera t-elle bénéfique ?
Cet opus qui se veut moins violent moins démonstratif, mais tout aussi captivant que « Le silence des agneaux » car oscillant entre le film policier et le film d’horreur, C’est aussi un film dramatique montrant des personnages blessés, traumatisés qui s’attirent(Réba et Dolarhyde) ou qui se détestent et s’admirent à la fois (Hannibal et Graham), tous doivent lutter contre un combat intérieur qui les ronge. Ce type de rapport avait besoin d’exister notamment dans le second film qui s’essoufflait rapidement faute de solides structures internes. Reste une œuvre envoûtante comme peut l’être en toute ambiguïté Hannibal Lecter , un des plus abjects personnages de l’Histoire du cinéma.
AIME TON PERE de Jacob Berger France 2002 sortie le 13 novembre 2002
Sur ce commandement biblique se trame l’histoire d’un enlèvement ; celle d’un père par son fils et la seule rançon est la reconnaissance du plus jeune par l’ancien.
Léo Shepherd (Gérard Depardieu) file en moto vers la Suède pour recevoir le prix Nobel de littérature. Il laisse dans sa ferme son métayer, sa fille, son gendre et sa dernière compagne. Il croisera sur sa route son fils souvent rejeté par lui qui vient lui réclamer l’affection qu’il n’a jamais obtenue. Son entourage s’alerte de sa disparition. Ce kidnapping familial ne va t’il pas bouleverser les relations familiales et le déroulement de l’histoire laisse un doute : la victime dont la notoriété et la forte personnalité étouffent l’entourage n’était-elle pas le premier kidnappeur dans cette cellule familiale composite et disparate. Les rapports père fils peuvent être conflictuels parfois quand le dialogue n’est plus. D’ailleurs ce n’est pas une coïncidence si les deux rôles principaux sont joués par un père et un fils dans la vie. Un premier film attentionné qui emporte l’adhésion par son sujet universel.
LE MONDE PERDU 1925 USA sortie DVD ARTE Octobre 2002
Un parterre de journalistes et de savants sont incrédules devant les théories énoncées par le professeur Challenger (Wallace Beery ) qui affirme se basant sur les dires d’un savant Maples White qui affirme que par delà les frontières existe un « Monde Perdu » peuplé d’incroyables et étranges créatures. Le savant organise une expédition composée d’un journaliste voulant vivre une grande aventure, du professeur Summerlee , un sexagénaire curieux, de Sir John Roxton un chasseur de gros gibier, et Paula White la fille du savant disparu. Arrivés dans la forêt amazonienne les dires de Maples White vont s’avérer et devant ces nouveaux témoins d’un monde imaginable va s’offrir devant leurs yeux un territoire peuplé de dinosaures, d’allosaures, de ptérodactyles et autres monstres quaternaires. Leur entreprise n’ira pas sans heurt, particulièrement quand ils décident de ramener un spécimen à Londres.
Le film adapté de Sir Arthur Conan Doyle (1) dont nous voyons sa présence en prologue est une pure merveille visuelle. L’auteur Willis O’Brien (2) est un orfèvre de la manipulation visuelle et de l’animation. Il sut (son œuvre suivante « King Kong » l’affirme) bien avant « Jurassic Park » – qui passe pour un parent pauvre- amalgamer réalisme et fantastique, marier trucage et poésie, associer spectacle et discours (notamment avec le personnage de l’homme singe trop près de la réalité, de l’humain qui rappelle trop ses origines et dont l’élimination reste un aveu ). Reste une œuvre ambitieuse d’une grande beauté visuelle qui nous révèle que si le cinéma a fait des grands pas dans ce style de films, il avança même grâce à tout l’attirail informatique à petits pas. La preuve en est les deux scènes finales époustouflantes de dextérité et de magie : celle de l’éruption du volcan qui voit l’écran se teinté en rouge et la fuite du monstre dans la capitale anglaise paniquée. Qui plus est muet et en noir et blanc avec une superbe musique d’atmosphère signée Robert Israël qui donne une atmosphère complémentaire, « Le Monde Perdu » reste un pur joyau cinématographique.
Un aparté pour signaler que les bonus sont un plaisir, outre le choix des sous titres et la bande annonce d’époque, nous avons droit à un commentaire du film (3) et à un court métrage inédit tout aussi envoûtant de son auteur
(1) Le père de Sherlock Holmés écrivit « The lost world » en 1912 premier épisode des aventures du professeur Challenger
(2) Assura les effets spéciaux de nombreux films de M.C.Cooper (King Kong)
(3) Film commenté par Roy pilot auteur de « The annoted Lost Word »
BRIDGET de Amos Kolleck USA 2002 sortie DVD Arte Novembre 2002
Une femme sort d’un appartement affolée portant avec un jeune enfant ; elle appelle la police avant de se faire renverser par une voiture. C’est le début pour Bridget (Anna Thomson(1)d’une vie incertaine , qui passera par une descente aux enfers , par des aventures périlleuses du Midwest à New York, de Miami au Moyen Orient , des nouvelles rencontres dont celle de Hawks un vieil écrivain qui lui propose un étrange marché : épouser son fils un attardé contre une énorme somme d’argent. Après une suite de malheurs dont son passé qui la rattrape Bridget pourra elle retrouver le bonheur ?
Pour sa quatrième rencontre avec son actrice fétiche, Amos Kolleck (2) trace à nouveau le portrait d’une femme combative dans une ville hostile. New York. Bridget fera tout pour subsister, pour pouvoir récupérer son fils Clarence , pour sortir du malheur ne fusse qu’un moment –d’ailleurs elle le dit elle-même , le bonheur est difficile à trouver, si elle pouvait avoir une accalmie, je serais heureuse . Tout comme Sue, Fiona (les héroïnes de ses œuvres précédentes )Bridget est une femme confrontée à la solitude, à la ville cruelle et qui cherche à survivre, mais contrairement à ses dernières elle aspire au bonheur et c’est cette recherche pathétique et légitime que nous décrit à la manière d’un Cassavétès-, dont l’ombre plane sur beaucoup de films encore.
(1) débute en 1980 dans « la porte du paradis » de Michaël Cimino, tourne avec Martin Ritt, Oliver Stone, Tony Scoot, Clint Eastwood et François Ozon tourne sous la direction de Amos Kolleck
1997 Sue perdue dans Manhattan
1998 Fiona
2000 Fast food, fast woman
(2) Amos Kolleck , , né à Jérusalem en 1947 ,fils du maire de Tel Aviv, licence de spychologie et de philosophie , auteur de cinq ouvrages , Bridget est son dixième film depuis 1985
LE REVE BRISE de Charles Enderlin réalisé par Dan Setton et Tor Ben Mayor (1) France 2002
France 2 dimanche 3 Nov 22h 40 / lundi 4 nov 22 H 45 suivi d’un débat
Rediffusion intégrale jeudi 7 nov 2H du matin
Ce long documentaire complète celui présenté sur les chaînes hertziennes « Israël Palestine , une terre deux fois promise » (2) qui s’arrêtait en 1995 ; « le rêve brisé » démarre de cette date charnière :l’assassinat de Yitzrak Rabin à Tel Aviv jusqu’à l’élection de Ariel Sharon en février 2001. Il exprime l’échec du processus de paix raconté par les principaux témoins (3). C’est un défilé de promesses avortées, d’espoirs en vain , de grandes désillusions et d’ententes peu durables voire de dialogues de sourds-muets de temps à autre. Les auteurs tentent d’analyser ces rapports parfois d’amour, d’incompréhension aussi de générosité, d’élucider l’assassinat de cette paix si souvent signée et jamais respectée, de traiter des rapports contradictoires des dirigeants palestiniens et de ceux provocateurs des responsables israéliens . Ces désaccords perpétuels et la politique extrémiste des deux états concernés se sont également traduits par du terrorisme, des attentats et une nouvelle Intifada. Cette nouvelle révolte qui avait fait au 30/9/02 1599 palestiniens et 577 israéliens tués ;ce qui fait beaucoup de sang pour si peu d’encre.
Charles Enderlin a accompli dans ce documentaire passionnant un travail minutieux reprenant tous les faits marquants , dates essentielles pour mieux les disséquer avec les personnalités politiques invités. Le tout avec concision et objectivité ; c’est le cinéma au service de l’Histoire dans sa brillante démonstration. Charles Enderlin sut mettre en confiance ce monde politique de tout bord pour tenter d’extirper une vérité , des propos inédits , de recoller des parties absentes , d’avoir une vue originale et inédite comme certaines parties de son document. Il cherche à savoir pourquoi Yitzrak Rabin « L’Homme qui voulait changer l’Histoire » est mort , pourquoi les accords d’Oslo ne furent plus respectés , et quelles sont les causes de ces échecs, et quand l’entente définitive entre ces peuples frères arrivera. « Un jour il y aura la paix » clame un dernier intervenant, Inch Allach.
(1) Charles Enderlin né à Paris en 1945 , s’installe en Israël en 1968 , il fut chef de bureau de France 2 à Jérusalem , publie en 1997 « Paix ou guerre , les secrets des négociations israélo-arabes 1917-1997 (Stock) et en 2002 « Rêve brisé , histoire de l’échec du processus de paix au Proche Orient 1995-2002 »
Dan Setton Producteur et réalisateur notamment en Israël , à réalisé :
------ The hunt for Adolf Eichmann (1994)
------ Mengelé , the final account (1995)
------ Kapo (2000) qui évoque le rôle de certains juifs dans la machine à tuer allemande durant 39-45
Tor Ben Mayor Monteur et co réalisateur né en Israël ; on lui doit
------ At the end of the road (1993) peinture d’une ville habitée par juifs, arabes et nouveaux émigrants
----- The silence (2000) sur les mères qui ont perdu un fils durant les guerres d’Israël
(2) présentée dans nos rubriques le mois dernier
(3) Simon Perés Premier ministre israélien
Yasser Arafat Président de l’autorité palestinienne
Benjamin Nethanyahu Premier ministre israélien
Dennis Ross Coordinateur pour le Proche Orient du Département d ’Etat américain
Ehoud Barak Premier ministre israélien
Madeleine Albright Secrétaire d ’ Etat américain
Saeb Erekat négociateur palestinien
Gilead Sher négociateur israélien
Oded Eran négociateur israélien
Yasser Abed Rabbo Ministre palestinien de la culture et de l’information
Israël Hasson N°2 du Shin Beth (sécurité israélienne)
Amir Moussa ministre égyptien des affaires étrangères
Mlarwan Barghouti chef du Fatah en Cisjordanie
Ouri Saguy Général de réserve, ex chef des renseignements militaires israéliens
TAXI BLUES de Pavel Lounguine URSS /France 1990 DVD MK2 découvertes sortie Novembre 2002
Schlikov , un être frustre et brutal est chauffeur de taxi à Moscou, un soir il prend en charge un groupe de joyeux drilles. Parmi eux se trouve Liocha le meneur du groupe, un alcoolique juif et saxophoniste Le client qui se fait attendre toute la nuit, ne paie pas sa course .Schlikov poursuivra son mauvais payeur . Entre eux va se nouer des relations faites de violence, d’amour et d’incompréhension. Le prolétaire et l’artiste fuient chacun à leur manière une capitale suffocante, indifférente , un monde sectaire, raciste et gorgé d’injustices.
Ce film déroutant dont l’action se déroule de nuit principalement de nuit fut une chronique désabusée sur une Russie désenchantée, lasse des compromissions et attirée par le système capitaliste de l’oncle Sam..Cette œuvre personnelle respire l’influence du cinéma américain notamment de John Cassavetés et de la Nouvelle Vague par son énergie fiévreuse , par son rythme rapide, par son tournage en extérieurs naturels, par ses sons réels et sa musique vive et bruyante. L’œuvre demeure pathétique par la peinture de deux êtres blessés luttant contre la désagrégation de leur univers, de leur pays. D’ailleurs ce film crépusculaire et prémonitoire accompagnait la fin du communisme et jeta un pavé dans un cinéma russe atteint d’immobilisme et dont les structures internes s’effondraient . Ce film haut en couleurs, festif respirant la désolation et le désespoir marqua le dégel d’un cinéma la naissance d’un nouvel auteur non académique.
CARNAGES de Delphine Gleize France 2002 sortie le 13 novembre
C’est l’histoire d’un taureau dont la mort dans l’arène va éclabousser beaucoup d’êtres modifiant leurs destinées et leurs existences . Il y a d’abord le toréador blessé, une petite fille qui pensent que tous les animaux sont plus grands qu’elle, ses parents et leur chien géant, d’autres couples aussi dont Betty (Lio) femme enceinte et Jacques (Jacques Gamblin) son chercheur de mari , Carlotta (Chiara Mastrianni) qui cherche une nouvelle vie et Alexis(Clovis Cornillac) qui veut en finir avec la sienne, Alice (Angelina Molina) qui vient un passé insupportable ; Luc (Bernard Sens) frère attardé de Jacques et sa mère(Esther Gorintin) vivants de petits riens dans une roulotte.
Tous ces personnages sont dépassés par les événements qu’ils vivent, tous sont à la recherche de quelque chose, attendent un changement. Film déroutant à prime abord car il renferme mille histoires, film captivant car il raconte mille histoires de tous les jours, film de colère de violences et sur la mort
Carnage qui parle de résurrection , de blessures morales et d’envies d’exister est une œuvre forte réalisée par une jeune réalisatrice qui vaut le détour et honore le cinéma français par son ton qui n’est pas sans rappeler « Magnolia »
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