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PAROLES D'ETOILES |
Envoyé spécial France 2 Jeudi 24 octobre 21 heures
« J’avais 16 ans, j’avais 7 ans, 8 ans , 9 ans, 2 ans,3 ans, 1 an ,
quatre ans » comme un leit motiv des français évoquent en partant de la même
phrase de l’arrestation de leur famille et leur déportation Pour ces
enfants de déportés leurs vies avaient stoppé à ce moment là.
Soixante ans après ces enfants rescapés de la mort décident de revivre au
prix de souffrances, que nous devinons la rafle, l’arrestation des leurs,
ils narrent comment leurs parents utilisèrent la violence physique et morale
– le mensonge- pour qu’ils ne les suivent pas vers ces destinations
inconnues . Ces chérubins et ses adolescents à qui on n’a pas dit au
revoir pour reprendre le titre d’un livre remarquable (1) se sont résignés
de la séparation brusque et brutale de leurs parents. Des enfants juifs livrés
à eux mêmes et au monde extérieur parfois hostile , parfois secourable. Les
justes que tous évoquent font partie de la résistance , du voisinage
,d’organisations humanitaires ou de religieux furent leurs sauveurs au péril
de leur vie , par humanisme , pour de l’argent, par idéologie aussi.
Ces survivants (2) ou plutôt ces morts vivants attendirent pour retrouver ou
du moins espérer retrouver quelques membres de leur famille lors de la Libération
, qui n’en fut pas une pour eux : « Pour la guerre a commencé » dira un témoin.
Ce retour du reste des déportés fut un nouveau calvaire, une nouvelle
horreur par le lot d’images insupportables que leur renvoyaient les
survivants, personnages fantomatiques aux corps ravagés et aux regards
perdus. Pour les descendants de ceux qui ne sont pas revenus (3) le deuil
devenait impossible et au silence de l’Histoire succéda le silence de ces
enfants culpabilisés d’en être sortis, et de ne pas avoir supporté cette
période traumatisante.
Le documentaire de l’auteur de « La vérité si je mens » offre plusieurs
attraits , il offre la parole libératrice à ces muets de l’Histoire, qui
durent subir des décennies durant l’absence des êtres aimés et revivre au
quotidien ces années traumatisantes. Il rend hommage à ces sauveurs et à
ces gens indifférents ; »Personne ne nous aidés , mais personne n’a rien
dit non plus » dira un témoin. L’œuvre, véritable devoir de mémoire
tente de redéfinir redéfinit cette période trouble où le comportement
humain était outre contradictoire, ambigu et complexe.
(1) « Je ne lui ai pas au revoir » de Claudine Vegh postface de Bruno
Bettelheim 1979 Gallimard
(2) « Paroles d’étoiles » de Jean Pierre Guéno Editions des Arènes 2002
(2) En France 80 000 juifs ont été tués ou sont morts en déportation , 12
000 enfants ont été massacrés
2000 avaient moins de 6 ans. 60 000 enfants ont survécu
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