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SORTIES CINEMA


   

 

HELLO   GOODBYE de Graham Duit France 2008

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            Une femme Gisèle  (Fanny Ardant) désire émigrer en Israël et pousse son mari Alain Gaaast (Gérard Depardieu ) gynécologue à la suivre dans son désir. Arrivés sur place ils vont aller de désillusion en contrariété, de désenchantement  en déconvenue. Ils se font floués par un agent immobilier ( étonnant Manu Payet ce comique issu de la Réunion) , mis en attente d’un poste de médecin par un directeur de clinique un peu léger .

 

            Quel était le but du réalisateur : faire une comédie : c’est loupé, dresser une charge contre la Terre promise où selon lui  rien n’est promis ; ce n’est pas convaincant tellement tout est pétard mouillé et accumulent les poncifs et autres clichés. Il aurait été intéressant de parler en d’autres termes des contradictions  d’un pays et des déceptions des émigrants.

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           Le film est lamentable , tout est convenu et grossier malgré quelques bons moments critiques ( les relations avec la mère et l’interprétation des comédiens dont Jean Benguigui en juif plus royaliste qu’un israélien et le plaisir de revoir un groupe de comédiens israéliens que nous adorons ( Lior Ashkénazi – Sassoon Gabbai – Dana Ivgy – Mosko Alcalai ). Bref un film kleenex à oublier, good bye.

 

 

TWO LOVERS  de James Gray  USA 2008

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       Léonard (Joaquin Phoenix)  est un être dépressif, suite à une rupture amoureuse, déprime qui s’accompagne de gestes suicidaires. Le prologue le montre dans sa énième autolyse dont il en ressort encore vivant. Ses parents (Isabella Rossellini et Moni Moshonov ) décident selon la tradition juive de lui trouver une femme , en l’occurrence la fille de leurs amis Sandra Cohen (Vinessa Shaw )une belle femme conformiste , mais Léonard est attiré par sa voisine  une femme fantasque, volage et délurée Michèle (Gwyneth Paltrow) dont il fait connaissance un soir. Deux femmes vont monopoliser la pensée de notre héros romanesque, la première fait de lui son amant et la seconde son confident.

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            James Gray délaisse le polar sombre et violent mettant en scène des familles juives en lien avec la maffia, pour une étude des sentiments amoureux. Ce marivaudage talentueux est u grand plaisir cinématographique qui porte son spectateur et transporte   son héros au-delà de l’angoisse, aux confins du plaisir et aux portes du choix. Et quand le protagoniste lâche ses premières larmes, nous ne savons pourquoi réellement, ni pour qui : pour lui où pour un amour défunte. Toujours est –il que ce sentiment nouveau est l’aube d’une carrière amoureuse. James Gray nous offre une œuvre élégante qui allie amour et mort, famille et tradition, espoirs et passions le tout avec grâce.

 

SORTIES DVD

LA LONGUE ROUTE (Daleska Cesta) de Aldred Radok (1)

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            A l’aube des années 50, peu de films avaient évoqué l’univers concentrationnaire, au silence de l’Histoire se succédait un silence cinématographique, celui du tchèque échappa à cette règle (2)

              Pendant la seconde guerre mondiale, Le docteur Antonin Bures non juif épouse sa collègue juive Hana dont il est amoureux , pour la sauver de l’étau nazi qui se resserre autour de la communauté juive qui est dirigée progressivement vers le ghetto de Térézin  (3) pour être transférés vers les camps de la mort .

                 Un film émouvant non pas seulement par son évocation, mais par son traitement sans fioritures, ni pathos, ses images fortes multiples et pénibles (la femme obligé d’amener avec ses dents , le seau de toilette, celle qui a le visage écrasé par un autre nazi, les musiciens qui rythment le passage des concentrationnaires) qui rappellent une réalité de ce camp peu commun où les nazis permettaient aux prisonniers de monter des spectacles. Œuvre dénonciatrice, réalisée avec réalisme dont le ton noir et blanc rappelle l’expressionnisme et rendant de façon troublante l’horreur, la violence et la vie insoutenable des ghettos et le sadisme des nazis.

 

(1) Doriane.films

 

(2)  Le film scénarisé et joué par Israël Becker « Longue est la route «  en 1948, celui de Wanda Jakubowska « La dernière étape » Pologne 1949 et « La vérité n’a pas de frontière »  de Alexander Ford ,Pologne 1948

 

(3)  Ce fameux ghetto visité par un représentant qui ne s’aperçut  point de la mise en scène des allemands qui passaient passer ce lieu pour humain et qui donnera un documentaire Claude Lanzman «  Un vivant qui passe »

 

 

L’ENCLOS  de Armand Gatti 1961 France -Yougoslave

                                                     Ed : Doriane films

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Une autre œuvre forte qui témoigne de la cruauté nazie  au travers une fiction assez réaliste : l’enfermement de deux prisonniers, un détenu juif (Jean Négroni) et un condamné politique (Hans Christian Blech) que l’on pousse à la haine en faisant croire que chacun est là pour tuer l’autre.

               Primé à Cannes et à Moscou ce film tragique est l’un des plus marquants témoignages de l’univers des camps de concentration. Le film est présenté avec un portait de l’écrivain réalisateur Armand Gatti ainsi de son interview concernant son film

 

FALKENAU VISION DE L’IMPOSSIBLE

              de Emil Weiss 1988 France -Angleterre

                                                                        Ed : Doriane films

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                          Samuel Fuller le célèbre réalisateur qui débuta en 1949  dut réaliser 4 ans plus tôt sur demande un document unique (en 16 mm , muet ) sur la libération du camp de Falkeneau. En 1986 il revient sur les conditions du tournage, sur l’atmosphère de ce lieu où les notables affirment n’avoir rien vu , ni rien senti e l’extermination des juifs et se voient confier dès lors par le chef des armées américaines de ramasser les corps et de les enterrer .

                           Samuel Fuler qui évoquera son expérience de la guère dan le superbe « Big Red One » avec Lee Marvin avoue ne plus envisager l’art cinématographique comme une discipline mensongère, il s’interroge sur le pouvoir des images, leur impact et leur représentation. Peut-on de représenter l’univers concentrationnaire dans la fiction ? le travelling est-il une affaire de morale. Même 40 ans après Samuel Fuller  s’interroge sur ce passé « qui ne passe pas »  et confirme le besoin de transmettre le passé  aux générations à venir.

 

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roger.chemouni@laposte.net

 

 

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