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VOS COMMENTAIRES DE MARS 2001
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Date: 30 Mar 2001
Chers Harissiens,
Au lendemain du dîner organisé par le groupe Harissien parisien qui a permis, non seulement de
porter un toast à la famille HALFON mais aussi d'offrir une rencontre possible d'Harisiens qui,
jusque-là, pour la plupart, communiquaient via le net.
Je félicite cette initiative et souhaite qu'elle ne reste pas isolée. Que d'autres réunions
voient le jour afin de permettre à ceux qui le souhaitent de partager cette expérience très
conviviale.
A Paris, il y a des cafés littéraires, philo et psy... Pourquoi pas des cafés harissiens?...
Pour répondre à une question sur l'origine du nom BONAN qui fut évoquée par le groupe,
j'apporte un éclairage dont la source est un livre sur les Juifs d'Afrique du Nord -
Démographie et onomastique - publié en 1936 dont l'auteur est Maurice EISENBETH Grand Rabbin
d'Alger.
BONAN Alger - Tunisie
BONNAN Alger - Oran
BOUNAN Oran - Maroc - Tunisie
Michelle KAROUBI
Date: 30 Mar 2001
Pour nous les juifs chaque perte humaine, chaque homme, chaque femme, chaque jeune, chaque
vieux, chaque etudiant, chaque etudiante, chaque soldat, chaque soldate, chaque enfant ou bebe
qui meurt est une perte insoutenable, qui nous fait mal au plus profond de nos entrailles, dans
nos chairs et dans notre ame meurtrie.
Quand on entends que le Grand Mufti de Jerusalem fait l'eloge des sacrifices d'enfants (Dixit
je cite: "Plus le martyr est jeune, plus je l'estime et je le respecte") pour la liberation de
Jerusalem et de tout Israel et qu'il les encourage a continuer, ca vous donne un apercu des
differences de valeurs morales de nos peuples-cousins nous? pas possible-:
Il y a ceux qui chantent la mort et ceux qui la pleurent. Les meres juives pleurent des larmes
de souffrance quand leur enfant meurt, les meres palestiniennes des larmes de joie que leur
enfant se soit sacrifie au nom d'une cause territoriale et religieuse.
C'est CA la difference entre nous et eux!
Les germes de la mechancete et de la haine sont decrits tres clairement par la Torah quand
Sarah a craint pour son fils Itshak car Ishmael etait mechant et de mauvaise influence sur
celui-ci et elle a demande a Abraham de l'eloigner-affaire jamais avalee par les descendants
d'Ishmael d'ou leur acharnement contre les juifs (oui comment Abraham a t'il pu preferer Itshak
a Ishmael, son aine?? Voila l'origine millenaire de ce conflit juif/arabe bien plus ancien que
le recent desir d'emancipation des Palestiniens).
Relisez les textes saints et vous verrez que toute l'histoire de l'humanite y est deja
inscrite.
Croyez vous qu'une fois que le probleme palestinien sera regle, admettons selon leurs
exigences, les juifs en auront fini avec eux et pourront vivre tranquilles?? Il faudrait etre
bien naif pour le croire.
On ne le repetera jamais assez: Chez les juifs, la vie est une vertue car la Torah est un Etz
Haim (arbre de vie), chez les arabes c'est la mort qui est une vertu surtout quand elle est
offerte au nom de cet islamisme aveugle, sanguinaire et revanchard.
Une femme en colere. Rosy Hemmo <rosy-hemmo@infonie.fr>
Date: 30 Mar 2001
J'aimerais que vous m'énumériez quelques loisirs que vous pratiquer en Tunisie.
Les loisirs et sports les plus pratiqués."Anabelle Chaput" <isabelle_chaput@hotmail.com>
Date: 30 Mar 2001
Bonjour
Je viens d'ecrire pour me plaindre de la terminologie employee par le presentateur sur Classique-Affaires, ce matin 29 Mars à 8h20. Adresse :
www.radio-france.fr/divers/services/contact
Ils ont presente les bombardements contre des villages palestiniens comme des represailles a l'encontre des "mesures palestiniennes visant
l'etat hebreu".
Je leur ai demande de specifier que ces "mesures visant l'etat hebreu" etaient surtout des attaques contre la population israelienne, des
civils, des enfants, des bebes" et j'ai enchaine denoncant le mepris fanatique de la vie humaine, et crime plus odieux encore, le mepris des
enfants de leur propre peuple.
Date: 30 Mar 2001
A PROPOS DE L'ANTISEMITISME.
Je soumets à la réflexion des Harissiens, un passage du livre "L'Homme Moïse et la religion
monothéiste" Sigmund FREUD.
"...On ne devrait pas oublier que tous les peuples qui s'adonnent aujourd'hui à l'antisémitisme
ne sont devenus que tardivement chrétiens, qu'ils y furent souvent obligés par une contrainte
sanglante.
On pourrait dire qu'ils sont tous "mal baptisés": sous une mince teinture de christianisme ils
sont restés ce qu'étaient leurs ancêtres épris d'un polythéisme barbare.
Ils n'ont pas surmonté leur aversion contre la religion nouvelle, la religion qui leur était
imposée, mais ils l'ont déplacée sur la source d'où leur est venu le christianisme.
Le fait que les évangiles racontent une histoire qui se passe entre Juifs et ne traite que de
Juifs a facilité pour eux cette sorte de déplacement.
Leur antisémitisme est au fond de l'antichristianisme, et il n'est pas étonnant que dans la
révolution nationale-socialiste allemande cette relation intime des deux religions
monothéistes trouve si nettement son expression dans le traitement hostile dont l'une et l'autre sont
l'objet..."
Michelle KAROUBI
Date: 30 Mar 2001
S'il vous plait, prenez trois minutes, ecoutez le texte sur l'enfant
assasine et, si vous le pouvez, manifestez votre soutien a Isratv par l'envoi d'un simple email. je compte sur vous,http://isratv.com/pages/home.htm
Candice, ISRATV <rcgold@netvision.net.il>
Date: 30 Mar 2001
A tous les Harissiens: Youmkom Ful ou Yasmine:
Question 1: Est-ce vrai qu'il y avait une synagogue dans la Medina de Sfax? Si oui, ou se
trouvait-elle. Je connaissais tres bien cette medina car j'essayais presque tous les jours de
m'avanturer dans ses ruelles etroites(peut-etre que je m'y perderai aujourd'hui) mais je ne me
rapelle pas avoir vu cette synagogue. Pour ceux qui ont connu Sfax, La medina (bab Diwan, Bab
Jibli, etc) est un endroit fascinant car c'est la seule medina en Tunisie ( a mon humble avis)
qui a su garder son authenticite. C'est encore un endroit ou l'on habite et travaille non pour
les touristes mais pour les habitants de Sfax.
Question/Demande 2: Est-ce qu'il y a un(e) harissien(ne) qui peut nous donner la recette du
couscous aux poissons Sfaxien (Kusksi b'marqet el hout). Merci.
Slim Ben Debba
taparura@hotmail.com
Date: 30 Mar 2001
Les autorités religieuses palestiniennes font l'éloge des "sacrifices" d'enfants
"Plus le martyr est jeune, plus je l'estime et le respecte
David Kupelian, 2000 WorldNetDaily.com
Le Mufti de Jérusalem, la plus haute autorité musulmane de la ville, appelle à la "libération"
complète, par les Palestiniens, non seulement de Jérusalem mais de tout Israël, et déclare que
le "sacrifice" et le martyre" des enfants palestiniens montrent que "la nouvelle génération
poursuivra sa mission avec détermination".
Interviewé par "Al Ahram al-Arabi", le Mufti de Jérusalem, Cheikh Ikrima Sabri, a abordé
diverses questions au sujet du conflit israélo-arabe et a exprimé son admiration pour le
"martyre" des enfants. Plus de quarante jeunes Palestiniens seraient morts, paraît-il, au cours
de six semaines d'affrontements entre Palestiniens et Israéliens après "l'échec du processus de
paix du courtier Clinton."
"Nous ne nous sommes pas encore suffisamment sacrifiés pour mériter la libération d'El Aksa",
dit Sabri. "Pour libérer Jérusalem, Saladin a consenti, pendant longtemps, à de lourds
sacrifices, et nous devons nous sacrifier jusqu'à ce que la victoire d'Allah se réalise..."
Reprenant l'habituel discours nationaliste arabe selon lequel la paix au Moyen-Orient ne peut
se réaliser que si et lorsque Israël tout entier sera "libéré" et les Juifs expulsés de la
région, le Mufti déclare: "La terre de Palestine, ce n'est pas seulement Jérusalem; cette terre
s'étend du Jourdain à la Méditerranée. Naturellement, le problème (palestinien) concerne la
totalité de cette terre. Nous ne pouvons pas établir une patrie en ne libérant que Jérusalem.
Il est exact que Saladin ne s'est pas reposé avant la libération de Jérusalem, mais cela ne
veut pas dire qu'il faille dédaigner le reste de cette terre bénie ou y renoncer".
Soulignant le fait que "Chaque Palestinien est, en fait, en état de Jijad", Sabri fait l'éloge
des "martyrs" palestiniens, et en particulier des enfants qui sont poussés vers les premières
lignes des affrontements avec les Israéliens, par des parents fiers et par d'autres
combattants.
"Je pense que le martyr est heureux parce que les anges le conduisent à son mariage avec le
ciel", dit-il.
"Il ne fait aucun doute que les enfants (martyrs) laissent penser que la nouvelle génération
accomplira sa mission avec détermination", dit le Mufti, qui est nommé par le président de
l'Autorité palestinienne, Yasser Arafat. "Plus jeune est le martyr, plus je l'estime et le
respecte... On inscrit son nom avant même qu'il meure: "le martyr un tel"... Dans la poche de
chaque martyr, il y a une note portant son nom. Il se condamne lui-même au martyre avant même
d'en devenir un."
En réponse à la question du journaliste: "Est-ce pour cela que les mères pleurent de joie à
l'annonce de la mort de leur fils?", Sabri répond:
"Elles sacrifient volontairement leurs rejetons par amour de la liberté. C 'est une grandiose
manifestation de la puissance de la foi. Les mères participent à la grande récompense du Jihad
qu'est la libération d'El Aksa... J'ai parlé à un adolescent (qui) disait:... "Je veux épouser
les (belles) femmes célestes aux yeux noirs. Le lendemain, il devenait un martyr. Je suis
convaincu que sa mère était au comble de la joie à l'idée de ce mariage. Un tel fils se devait
d'avoir une mère comme celle-là."
A la question "Que pensez-vous des Juifs?", Sabri répond: "J'entre dans la mosquée El Aksa la
tête haute mais, en même temps, je suis rempli de rage envers les Juifs. Je n'ai jamais salué
un seul juif... Je ne les saluerai jamais. Ils peuvent toujours rêver que je le ferai. Les
Juifs n' osent pas m'ennuyer parce que ce sont les créatures les plus couardes qu' Allah ait
jamais créé..."
On enseigne aux enfants palestiniens, presque dès la naissance, la haine des Juifs et la
glorification du Jihad (guerre sainte) - jusqu'à la mort et au "martyre" - cela fait
fondamentalement partie de leur culture. Comme le rapportait récemment le WorldNetDaily, une
émission télévisée appelée Club des enfants" présentant des spectacles de marionnettes, des
chansons et un personnage de Mickey, glorifie la violence et le terrorisme, en enseignant aux
enfants des chansons comme "Lorsque j'entrerai dans Jérusalem, je me transformerai en bombe
vivante." Dans un enregistrement vidéo de cette émission, on voit également des gamins chanter
des chansons où il est question de prendre une "mitrailleuse" pour diriger "la violence, la
colère, la colère, la colère" contre les Israéliens.
Le 27 octobre, Gerald M. Steinberg, journaliste au Jerusalem Post, signale des réactions
choquantes après la mort violente de quelques enfants palestiniens.
"Interviewés par des journalistes après les (récentes) tragédies, les parents de ces jeunes
victimes parlent de leurs enfants comme de "shahid" (martyrs) dont la vie a été offerte,
volontairement et avec fierté, à la cause palestinienne, en combattant l'ennemi sioniste haï".
"Dans une scène incroyablement choquante, une mère se glorifie d'avoir ennuyé son fils sur ce
thème, tandis que le père se vante d'avoir pourvu à son entraînement. Les parents recevront
également une "récompense" financière assez importante de l'Autorité Palestinienne", ajoute le
journaliste.
Cependant, tous les parents palestiniens ne sont pas d'accord pour sacrifier leurs enfants au
"Jihad" contre Israël.
Récemment, une journaliste arabe pro-palestinienne du quotidien arabe londonien Al Sharq al
Awsat, a condamné l'exploitation des enfants dans la lutte contre Israël:
"Certains dirigeants palestiniens... émettent des ordres consciemment pour que les enfants
mettent fin à leur enfance, même si cela doit signifier mettre fin à leur vie", écrit Houda Al
Husseini, dans l'édition du 27 octobre.
"Je voudrais savoir pourquoi nous, Arabes, insistons pour mourir pour notre patrie au lieu de
vivre pour elle", déclare-t-elle. "Si ces enfants n'ont rien à perdre, et qu'ils pensent que
l'entraînement est... un jeu, devons-nous continuer à les y pousser avec hypocrisie et un
enthousiasme stupide jusqu'à ce qu'ils y laissent leur vie? Avons-nous épuisé tous les moyens
et tous les arguments, avons nous épuisé... nos cerveaux, pour ne rien trouver de mieux à faire
que jouer avec la vie de nos enfants et les pousser à se battre contre Israël? Ou peut-être les
dirigeants palestiniens - ceux qui font partie de l'Autorité palestinienne ou qui se préparent
à y jouer un rôle - font-ils confiance à l'humanité d'Israël? Si c'est ce qu'ils font, ils ont
tort."
"Quelle sorte d'indépendance construit-on sur le sang des enfants, pendant que les dirigeants
(palestiniens) vivent en sécurité, ainsi que leurs enfants et leurs petits-enfants?"
demande-t-elle; "N'y a-t-il que les miséreux pour être voués à la mort à l'aube de leur vie?
Peut-être ces enfants n'ont-ils jamais, dans leur courte vie, savouré un morceau de pain frais,
dormi dans un lit bien chaud, eu le bonheur de porter un vêtement neuf ou emporté à l'école des
livres non délabrés..."
Argumentant sur le fait que "l'époque d'Arafat et des gens qui l'entourent a atteint son
déclin, la journaliste et militante palestinienne fustige la culture dominante des Palestiniens
aujourd'hui:
"Avant tout, ces enfants méritent de vivre, avant que nous les poussions à mourir. Or, que leur
faisons-nous? Nous trompons leur innocence, nous leur fournissons des tonnes de pierres,
pendant que nous sommes assis dans un bureau et prononçons leur arrêt de mort. Puis nous
acceptons une invitation à un déjeuner ou à un dîner de travail et parlons de ces enfants qui
sont morts en tenant des pierres dans leurs mains, des enfants qui, probablement, avaient
faim."
© David Kupelian, 2001 WorldNetDaily.com
(La traduction de l'interview de Al Ahram al Arabi du 27 octobre et de l' article de la
journaliste Huda al-Husseini a été réalisée par le Middle-East Media et l'Institut de Recherche
MEMRI, organisation non lucrative et indépendante, qui traduit des articles de média arabes et
des analyses et recherches originales sur les développements au Moyen-Orient.)
Date: 30 Mar 2001
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