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CHRONIQUE MEDIA


   

 SORTIES LIVRES

MONTRER LA SHOAH A LA TELEVISION   DE 1960 A NOS JOURS                                                                  

                                                                 de Julie Meck Edition Nouveau Monde

 

                                  L’auteure tente de savoir quelles images peuvent raconter la destruction massive  des juifs d’Europe  et quelles visions les téléspectateurs français et allemands ont eu. Ce double choix  - 1 média et 2 pays européens - est justifié par l’immensité du sujet et par son approche à priori inédite puisque aucun livre ne parle de ce sujet face à la petite lucarne.

                                      Julie Meck définit le documentaire « par ses lacunes au regard de la fiction »  et nous dissèque 4 documentaires dont le fameux Mein Khampf » de l’allemand Erwin Leiser  produit par la Suède pour nous parler du « règne de l’image d’archives où la fascination du réel » explicitant l’apport de ces réalisateurs puisant dans le passé audiovisuel des images brutes. Le dit documentaire projeté en 1995 sur la seule chaine allemande concluait à la coresponsabilité de la population allemande.L’analyste tournera son regard en France vers le premier documentaire abordant le même sujet « le temps du ghetto » de Frédéric Rossif 1962 en y faisant la même introspection et en concluant qu’avec ses  documentaires un réveil sur le sort des juifs se fera.

                               L’analyste va plus loin dans ses approches en signalant la mue des documentaires qui insérant  au fil des ans la parole des témoins et l’intervention d’historiens , perdent leur rôle de novateurs voire précurseurs sans perdre de leur contenu et de leur dénonciation. Cette thèse captivante, menée par un auteure en histoire contemporaine soucieux de nous faire comprendre le rôle le pouvoir et l’impact du petit écran brosse positif de ce média et de ses publics.

                                

 

SORTIES DVD

LOUISE L’INSOUMISE de Charlotte Silvéra 1984 France (1)

 

                               Ce film fort attachant n’est pas simplement la révolte d’une adolescente, c’est le portait d’un groupe humain – ici une famille – empêtré dans ses traditions, et l’étude d’une relation passionnelle d’une mère et de sa fille  qui toute deux se demande ce que l’autre a dans la tête.

                                     Nous sommes en France au début de l’année 61 dans la banlieue parisienne où vit une famille juive émigrée de Tunisie dirigée d’une main de fer par la mère Edith (Catherine Rouvel)  qui a en charge son travailleur de mari (Roland Bertin) et ses trois filles notamment Louise  (Myriam Stern) qui réfute son autorité et les lois imposées sous forme de restrictions et d’interdits. Révolte saine et compréhensible d’un enfant qui  pour ne pas sombrer dans un moule  fait fi des traditions  et des interdits alimentaires qui ne lui ressemblent guère. Effectivement Louise désire danser le twist, manger du  jambon, sortir et pas seulement le shabbat pour  aller aux anniversaires de ses copines.

 Le père et la fille

                                 Portrait sans concession d’une mère hystérique et autoritaire portant sur ses épaules l’éducation de sa famille et la tenue de sa maison ; le père est absent des décisions et n’obstrue point les décisions de son épouse, si absent la réalisatrice ne le définit  point d’un prénom. Donc la mère doit lutter seule contre sa fille désobéissante et sa seule arme reste qu’une suite de coups et paroles désobligeantes allant jusqu’à lui imposer un électroencéphalogramme pour statufier sur son équilibre. Louise n’est nullement folle, elle refuse placée  entre l’ainée résignée et la cadette inconsciente toute  standardisation et réclame une autre part de bonheur et de liberté ; buts qu’elle ne peut atteindre que hors du carcan familial dans ce dehors que sa mère rejette car personnifiant le mal. Louise doit se faire un jugement ; la télévision qu’elle avait choisi pour se représenter ce monde interdit par sa génitrice n’est plus suffisant même si elle s’identifiait à  ces françaises détenues pour avoir aide LE FLN et qui s’évadent de la Roquette Malheureusement la petite lucarne est une vision restreinte de l’extérieur et Louise doit la compléter par sa venue, par es regards par un vécu

   Les parents

 

                           Deux décennies plus tard l’œuvre couronnée par le prix Georges Sadoul  n’a rien perdue de son actualité, ni de sa pertinence   même si les mœurs et la société ont changé, elle reste grâce à son auteur un des plus beaux portraits d’adolescente et une charge contre la tyrannie parentale et un plaidoyer pour la liberté.

 

(1)   Sorti en DVD en Janvier 2009 Doriane Films avec un entretien avec la réalisatrice et ses jeunes vedettes.

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KASSEL, ANNEES 30 UNE TRILOGIE ALLEMANDE de Catherine Bernstein

                     Au travers 3 documentaires la réalisatrice tente de restituer l’atmosphère voire la mentalité et l’esprit allemand d’une ville Kassel « Ville-test » du régime nazi

« OMA » parle des camarades de classe de sa grand-mère dans les années 30 qu’elle interroge sur le vécu de cette période qui vit du déni et des adhésions au parti nazi

« LES RAISINS VERTS » interroge la génération post guerre pour connaitre le regard qu’elles portent sur une période qu’elles ont  traversée petites filles et sur le sentiment de responsabilité et de honte qui en ressortent.

« LES ABSENTES » s’interroge sur les 7 juives de la classe de la dite grand-mère qui ont disparu sans que leurs condisciples s’interrogent sur leur devenir.

 

 

 

 

 

 

                          Documentaire contant le destin de Odette Fanny Bernstein dite Fanny Berger , gérante d’un atelier de confection de chapeaux à Paris.

 

 

 

 

 

 

PROCHAINES  MANIFESTATIONS

Une chronique sera établie pour chaque  sujet  prochainement

 

*9 ième FESTIVAL CINEMA ISRAELIEN

Du 25 au 31 mars 2009 au cinéma LINCOLN

                           14 rue Lincoln 75008 M° Georges V

 

 

 

 

LONGS MÉTRAGES

 

 

°Le sens de la vie pour 9,99$ de Talia Rosenthal

 

« Un film d’animation  adapté des nouvelles de Edgar Keret mettant en scène des hommes et femmes s’interrogeant sur l’existence »

 

 

° IT ALL BEGINS AT SEA  de Eitan  Green

Une famille se rend à la plage , nous assistons à leur pérégrinations

Et de là, nous entrons dans leur monde. D’une expérience de quasi-noyade, à une chute d’un mur, à la grossesse de la mère, nous suivons le développement des Goldstein, au fur et à mesure qu’ils grandissent, qu’ils prennent en maturité,

                                                                                  

 

° FOR MY FATHER  de  Dror Zehavi

 

Un jeune arabe débarque à Tel Aviv en vue de se faire sauter avec sa bombe. Hors l’attentat suicide n’a pas lieu du fait un détonateur défectueux. L’homme  en attendant de réparer son engin meurtrier va faire connaissance des habitants juifs de la capitale dont une jeune orthodoxe avec laquelle un contact fort se produit. Ces nouvelles connaissances seront –elles une barrière contre la violence aveugle et remettront elles en cause l’idéologie du jeune kamikaze .

                        Un film important persuadés de leurs choix et de leur  idéologie néfaste.

 

 

°ADAM RESURRECTED  de  Paul Schrader      2008

 

                                                                                                                         

                       « Dans l'Allemagne nazie, en plein génocide juif, Adam Stein, un clown de cirque, évite la chambre à gaz en divertissant des milliers d'autres Juifs dont les jours dans les camps de concentration sont comptés. Au lendemain de la Seconde Guerre mondiale, Adam élit domicile, avec d'autres survivants de l'Holocauste, dans le désert du Néguev, en Israël. Depuis, il se bat pour entretenir le devoir de mémoire »

 

                                                        

 

° BLIND DATE  - Distorsion - de Haim Boozaglo   2002

                    A nouveau un attentat suicide    est le point de départ de ce drame qui montre le traumatisme d’un auteur dramatique ayant perdu son inspiration suite à ce traumatisme qui aura même des répercussions sur sa vie privée.        

                               Un film cérébral un peu démonstratif mais dont le propos reste on ne peut plus captivant : la réaction de l’israélien  face à la tension socio-politique de son pays

        

°BROTHERS         de Igaal Niddam 2008

                                                                                                                            

                              Deux frères en froid se retrouvent 25 ans après ; l’ainé berger laïque marié vit dans un kibboutz , le cadet homme de loi et rabbin  vient de New York défendre les juifs intégristes en prônant le droit à l’étude de la Torah à vie. Mais ce dernier va vite déchanter son optique ne reflète point celle dont il est témoin. Ce changement d’opinions va lui apporter  des déboires professionnels et familiaux.

                                  Un des films les plus importants de cette sélection qui pose une question cruciale : Peut créer un état moderne avec des lois religieuses ?

 

 

 

°THE FLYING CAMEL   de Rami Na`aman     1994

Sur la cohabitation judéo-arabe à Yaffo

 

OUT OF THE BLUE - Etsba Elohim Igal Burstyn     2008

                                                                                              

                                         

   

                  Une œuvre sympathique montrant deux marginaux en quête du bonheur et de l’inaccessible amour.du talentueux Igal Burstyn qui nous avait enthousiasmés avec ses œuvres précédentes

                     Nous suivons la vie pittoresque de Shabtaï un brocanteur et de Herzel son second qui sillonnent Tel Aviv à la recherche d’objets qu’ils revendent immédiatement. Shabtai un grand idéaliste rêve de la  femme aimée et aimante quand celle-ci se matérialise sur une publicité pour cosmétiques. Il part à sa recherche  avec son aide. Hors la belle désirée cligne sur Herzel qui est amoureux de la fille de Shabtaï .

 

 

RESTLESS  de Amos Kollek 2008

                                    Moshé las et fatigué de sa vie newyorkaise, il regrette sa vie d’antan où il était un écrivain apprécié en Israël, mais sa déception de son pays, de l’armée et de sa vie conjugale l’ont amené à émigrer aux USA  plus pour le pire que pour le meilleur. Son fils Tzach soldat dans l’armée israélienne décide d’affronter son père et de li demander de leur abandon sa mère et lui.

                                             L’adage qui spécifie que les bons sujets ne font pas bons films, l’auteur semble perdu dans les digressions et nous donne une œuvre qui ne lui correspond peu . l’œuvre par endroit est peu crédible malgré l’interprétation de Moshé Ivgi toujours impressionnant.

STRANGERS  de Erez Tadmor & Guy Nattiv            2008       

                                                                                                                                                      

« Ce film qui raconte la vie d'un jeune Israélien dans un kibboutz et d'un jeune Palestinien à Paris »

                                                               

LE SYNDROME DE JERUSALEM   de S . Belaïsch et E. Naccache      2008

                               Un film farfelu jouant sur les quiproquos et les situations drolatiques. Un français ( ) s’évade d’une maison, il se prend pour Jonas le prophète et cherche à éviter le service divin. Dans sa fuite endiablée il va rencontrer d’autres humains certes plus lucides mais tout aussi emprisonnés dans des conflits : Un de TelAviv de retour d’Inde, une prostituée russe, un étudiant religieux, un soldat femme au caractère trempé et une serveuse libérée. Ils sont poursuivis par le maquereau géorgien de la dite dame de compagnie, par les officiels français qui reconnaissent en Jonas un des leurs et par un policier intrigué par toute cette smala.

                           Au-delà de la comédie populaire divertissante, se dresse un regard sur une société en mal d’être et sur des êtres en mal d’identité

 

ZRUBAVEL de Shmuel Beru  2008

                                                                                   

Le narrateur, un jeune garçon passant sa bar-mitsva, erre dans les rues de son quartier, muni de sa caméra, en rêvant de devenir le Spike Lee Israélien.

Sur fond de violence domestique, son père devient de plus en plus religieux, cela ne manquant pas de poser des problèmes avec sa mère. Le grand-père du garçon, sa tante et son jeune oncle tentent de rester éthiopiens tout en devenant israéliens, même si des Sabras blancs refusent de les accepter.

ZION AND HIS BROTHER  de Eran Merav  2009  

La séparation entre deux frères appartenant à la classe moyenne de Tel Aviv.

HOMMAGE EITAN GREEN

 

IT ALL BEGINS AT SEA     2008       (voir plus haut)

 

LES LARMES COULENT D’ELLES MÊMES  1996

                                                                                    

 

 

« Jacob et son fils Itzhak, dirigent une petite entreprise qui organise des soirées. Itzhak doit obtenir son permis de conduire afin de pouvoir aider son père. Ce ne sera qu'à la neuvième tentative et avec l'aide de ses amis, qu'il réussira finalement. »

JUSQU’AU BOUT DE LA NUIT  1985

                                Giora voit débarquer son vieux père venu lui narrer l’ aventures extraconjugale de sa mère. Mais Giora ne peut tout entendre des déboires de son géniteur, il a derrière lui un mariage raté, un renvoi de l’armée et des ennuis professionnels avec son bar à Tel Aviv.

U

DOCUMENTAIRES

 

NAF A STREET KID   de         Moshe Alfi         2006

 

                                  Nuff (Naftali Yavetz) est un jeune d'une famille ultra-orthodoxe. Il est extrêmement créatif un enfant intelligent avec des capacités exceptionnelles de motiver les gens, et d'un rappeur de talent.

PAYING FOR JUSTICE,      de G . Meroz, OrlY Vilnai-Federbush     2008

                            Suite à la mort de deux adolescentes  –la victime et la kamikaze-dans un attentat en 2002 , leurs mères se rencontrent et tentent de comprendre la guerre, la haine et la mort d’innocentes

 

                              Lors de la seconde Intifada, Ayat Al Akhras, 17 ans. première femme kamikaze, se fait sauter dans un supermarché de Jérusalem en 2003. Elle fait une victime : Rachel Lévy, même âge, mêmes cheveux, même taille dont la mère tente de comprendre cet acte terroriste. Donc Rachel Lévy tente de rencontrer les parents de la jeune palestinienne. Ne pouvant se rendre sur place, leur rencontre a lieu par satellite, via des écrans de télévision.

 

                             Un documentaire au constat amer ;aucun dialogue n’est possible du côté palestinien notamment après la véhémence de la mère de la terroriste qui ne semble pas se rapprocher de sa semblable . dès lors Rachel Lévy déchirée aussi clame son pessimisme suite à ce non dialogue entre deux femmes dépossédées de leur enfant.

 

 

 

SOUS LE CHAPITEAU DES PAUWELS de Agnès Bensimon  2008

                          La vie d’une famille juive où depuis plus d’un siècle l’on est clown, musicien ou jongleur. La transmission des arts du cirque et de la tradition juive par Marquis à la sixième génération amenée à régner au chapiteau Pauwels.

 

THREE TIMES DIVORCED  de Ebtisam Mara'anat 2007

                                                                                                  

                      Une palestinienne mariée à un arabe israélien est victime d’un divorce qui lui soustrait ses 6 enfants. Elle va se battre pour acquérir la nationalité israélienne et récupérer sa progéniture.

LA DERNIERE CARTE  de  Sylvain Biegeleisen   2008

                      Le réalisateur pour se reconstruire questionne sa mère sur son passé, sur leur passé et entend pour la première fois les non dits et les omissions , tous ses éléments manquants qui ont mis sa santé mentale en danger. Magnifique témoignage d’un couple familial en quête de reconnaissance qui devra traverser une relation douloureuse, complexe et vitale. Sylvain Biegeleisen   victime du silence va casser celui-ci pour obtenir enfin une brouille, enfin un pleur et écarter ce sentiment d’indifférence qui semblait régir leurs existences et nous offrir un des portraits inoubliables d’une mère et d’une femme emportée par l’Histoire et par ses histoires.

A WORLD WTHOUT WITHOUT WORDS  Yael Reich, Itai Lev              2008

                      Un homme qui a réussi voit sa carrière se briser suite à un accident.                    

WAITING FOR GODIK de  Ari Davidovich     2007

                                Un hommage sur le producteur et imprésario Giora GODIK , figure charismatique du show business qui introduisit les grands spectacles américaines  à Tel Aviv invitant Marlène Dietrich et Frank Sinatra ?. Sa chute sera à la hauteur de son ascension, spectaculaire.  Regard intimiste sur un géant du Music Hall qui marqua son époque (les années 50 et 60 ) par ses choix artistiques ambitieux  et par sa démesure

 

PROGRAMME COURTS MÉTRAGES

 

LES AILES                                                             Victoria Yakubov                                                             12’          2008

A KISS IS A KISS                                              Uri Bar                                                       6’         2003

AROUND TRIP                                                   Gur Bentwich                                                                    12’          2008

LE COEUR D’AMOS  KLEIN                            Uri Kranot, Michal Kranot                                            14’40     2008

MAZAL                                                               Roy Shrer                                                                         18’11          2008

 

COURTS MÉTRAGES DE L’UNIVERSITÉ DE TEL-AVIV

 

VIDÉO ART présenté et animé par Vivian Ostrovsky

 

 

 

 

 

 

*ANNE LE MUSICAL dès le 19 mars au Centre Rachi

Du 19 Mars au 06 avril 2009
Du Lundi au Jeudi à 20h45 / Dimanche à 15h00 et 18h00      Relâche les vendredis

 

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KINOJUDAÏCA Rétrospective des films à thématique juive des années 1910-1960 en Russie et en Union soviétique à Paris  au

 

MEMORIAL DE LA SHOAH  du 3 au 22 mars 2009

Dimanche 8 mars2009 MUSEE D’ART ET DU JUDAÏSME

 

A ne pas rater le superbe « LE BONHEUR JUIF »d’après Sholeïm Alichem l’auteur de « Le violon sur le toit »

 

 

 

 

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roger.chemouni@laposte.net

 

 

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