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ENQUETE DE TSAHAL :
LE GARCON DE GAZA A ETE TUE PAR LE FEU
PALESTINIEN.
Par Heidi J. Gleit
The Jerusalem Post
Mohammed Al-Dura et son père.
A gauche, les impacts de balles sont
d'origine palestinienne, les soldats
israeliens ne tirant jamais en rafale
dans de tels cas.
Tel Aviv (le 28 novembre 2000)
Mohammed Al-Dura, 12 ans, a été probablement tué par un policier palestinien et non par
les Forces de Défense d'Israel ( IDF), selon les résultats d'une enquête d'IDF, que le
Général Yomtov Samia, Chef du Commandement de la région Sud, a présenté aux
journalistes à Tel Aviv hier.
« Une enquête approfondie, conduite ces dernières semaines, laisse de sérieux doutes
sur le fait que le garçon ait été touché par l'IDF. Il est très probable que le
garçon ait été touché par des balles palestiniennes au cours de l'échange de feu qui
a eu lieu dans cet endroit », a dit Samia.
Les résultats de l'enquête ne sont pas définitifs, mais « la possibilité qu'elles
aient été tirées par des Palestiniens est plus forte que si elles auraient été
tirées par des Israéliens.
Samia a indiqué que les conclusions étaient basées sur une analyse approfondie de
toutes les informations que l'IDF a pu rassembler sur l'échauffourée qui a eu lieu au
Carrefour de Netzarim, le 30 septembre.
Cependant, il a ajouté qu'un certain nombre de questions sur l'incident persiste,
incluant la raison pour laquelle Mohammed et son père Jamal , 37 ans, du camp de
réfugiés d'El-Bureij à Gaza, se sont rendus à l'intersection alors que des tirs
avaient déjà lieu depuis plusieurs heures, et pourquoi ils ne se sont pas sauvés comme
les autres. Samia a montré un film où les personnes non armées fuyaient à pied
l'endroit près des Al-Dura, pendant les tirs.
Samia a également critiqué l'Autorité palestinienne et la télévision française
France 2 pour ne pas avoir coopéré avec l'enquête. L'Autorité palestinienne a
rejeté la demande de mener une enquête conjointe et France 2 a refusé de permettre à
l'IDF d'examiner le film qu'elle avait tourné de l'incident.
Le correspondant au Moyen Orient de France 2, Charles Enderlin, a contesté ce fait,
disant qu'il n'avait reçu que des demandes informelles pour ce film et jamais de demande
officielle. Il a ajouté que le caméraman de cette chaîne avait rapporté que lui et les
Al-Dura se trouvaient dans les zones sous le feu de l'IDF.
Samia a expliqué que le groupe d'enquêteurs avait trouvé que les soldats avaient tiré
seulement à partir du bâtiment « Magen 3 » et qu'il y avait « peu de probabilité »
qu'ils aient eu la possibilité d'atteindre de là les Al-Dura, qui s'étaient retranchés
derrière un mur diagonalement opposé au poste israélien. Une analyse des impacts de
balles dans le mur derrière les Al-Dura a montré que les balles avaient été tirées de
la zone d'où les Palestiniens tiraient. Il a expliqué que cette analyse avait été
faite en étudiant des photographies du mur durant la bataille et en les comparant aux
impacts laissés par des balles tirées à partir d'angles différents, dans une
reconstitution du mur sur un terrain d'exercice de tir près de Beersheva.
De plus, le film de l'incident montre que les Al-Dura ont été touchés par une SALVE de
balles, tandis que les soldats de l'IDF ne tiraient que des balles UNIQUES et
n'utilisaient pas d'armes automatiques.
Dans une interview avec des journalistes de son lit d'hôpital en Jordanie, immédiatement
après l'incident, Jamal Al-Dura disait que son fils avait été touché dans le dos. Cela
voudrait dire qu'il a été touché par des Palestiniens, qui se seraient trouvés du
côté est du mur, selon Samia. Il a alors montré un film bref d'un homme en jeans,
identifié comme un policier de l'Autorité palestinienne, qui tirait en direction de
l'endroit où les Al-Dura s'étaient réfugiés.
En présentant ces conclusions, Samia a souligné le fait que l'IDF n'a jamais clamé la
responsabilité pour la mort d'Al-Dura. L'IDF a exprimé ses regrets pour la mort de
l'enfant pendant les tirs, et les médias et l'Autorité palestinienne l'ont interprété
comme une admission de la responsabilité. Samia a nié que l'enquête ait été une
démarche médiatique disant qu'il avait nommé un comité de professionnels pour
enquêter sur l'incident, car il était intéressé à connaître la vérité.
« La raison majeure pour laquelle nous avons mené une enquête sérieuse est que nous
voulons prouver à nos soldats que nous tenons en haute estime la vie d'enfants et que
nous ne sommes pas une armée qui ne fait que tuer des enfants », ajoutant que s'il avait
été prouvé que des soldats de l'IDF étaient responsables, des mesures auraient été
prises à leur encontre. Il ne croit pas qu'il y ait eu un rapport entre cet incident et
l'escalade de la violence qui a suivi, ajoutant que ce n'était pas le lieu pour en
débattre.
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